Télécharger la fiche pédagogique

Transcription

Télécharger la fiche pédagogique
Les Abymes
Cette commune, voisine de Pointe à Pitre, accueille l’aéroport de l’île ainsi que le
Centre Hospitalier Universitaire.
A l’origine, on pouvait voir des champs de cannes à sucre, de cacao et de café
dans cette commune agricole. Aujourd’hui, elle est d’avantage tournée vers les
services et le commerce.
Habitants Repères Géographiques Repères Historiques Le saviez‐vous ? A propos des Abymes La commune comptait 59270 d’Abymiens et d’Abymiennes en 2008 Cette commune de 40 000 hectares a pour coordonnées : 16°16°00°nord, 61°31°00° ouest Des sondages ont mis en avant l’existence d’un village daté entre 1000 et 1200 ans après JC Une grande partie de la superficie de la commune est en fait recouvert de mangrove et de palétuviers. Fiche Ressource Enseignant Gestion des déchets dans une commune Avant juillet 2005, le service de collecte des ordures ménagères de la ville des Abymes était en régie directe. A présent, la collecte des ordures ménagères est assurée régulièrement en porte à porte sur l’ensemble du territoire des Abymes par des prestataires de service. Les ordures ménagères et les encombrants sont traités à la décharge de Grand Camp gérée par le SICTOM. Le SICTOM (Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères) est un EPCI (Etablissement Public à Compétence Intercommunale) chargée du traitement des déchets ménagers et assimilés de 8 communes La collecte des encombrants ne concerne que les particuliers. Elle a lieu une à deux fois par mois selon le secteur. Les encombrants doivent être placés la veille du jour de la collecte dans les points de collecte des ordures ménagères prévus à cet effet. Afin d’éviter tout accident ainsi que la pollution qu’ils engendrent, il est interdit de les déposer plusieurs jours à l’avance. Sont collectés exclusivement: •L’électroménager (réfrigérateurs, cuisinières, machines à laver…) •La literie (matelas, sommiers…) •Le mobilier démonté (armoires, étagères, tables) •Les emballages de carton volumineux qui devront être tassés •Les tôles et objets ferreux •Les branchages et troncs sciés (max.50 cm environ de long) •La tonte des jardins conditionnée dans des sacs plastiques Toutefois, la loi impose que le poids de chaque objet ne dépasse pas 50 kg. En dehors des périodes de collecte, les déchets peuvent être apportés à la déchèterie située à Petit‐
Pérou, rue Emmanuel Varieux, ZAC de Dugazon de Bourgogne. Sont interdits : •Les téléviseurs, ordinateurs, imprimantes, •Les câbles électriques, •Les pots de peinture, les aérosols, les batteries, •Les déchets de construction et de bricolage •Les gravats •Les piles Les objets suivants ne sont pas enlevés par le service de ramassage des encombrants: •Les troncs de plus de 50 cm •Les pneus •Les ordures ménagères en mélange •Les cadavres d’animaux Les contrevenants à ces dispositions feront l’objet de poursuites pénales. La déchetterie de Petit‐Pérou La déchetterie de Petit‐Pérou est réservée aux ménages abymiens. Elle est située à la rue Emmanuelle Varieux, ZAC de Dugazon de Bourgogne. Elle accepte : •Les objets encombrants (mobilier, cartons, etc.) •Les déchets électriques et électroniques (réfrigérateurs, climatiseurs,machines à laver, ordinateurs, imprimantes, petits électroménagers, etc.) •Les déchets verts •Les gravats •Les déchets toxiques (peinture, piles, huiles, batteries) •Les bouteilles en plastique •Les batteries •Les huiles usagées •Le verre •Les piles Le Recyclage, avenir de la Guadeloupe ? L’exemple de Kazabroc Kazabroc est une brocante sociale et solidaire du Raizet aux Abymes. Le projet est initié par son responsable, Franck Phazian, professionnel de l’insertion, et acteur de terrain dans les quartiers dit difficiles. C’est en intervenant pendant de nombreuses années auprès de laissés pour compte, de personnes issus de milieux très modestes, victimes d’un incident de la vie, ou encore sortants de prison, qu’il a eu l’idée de palier à cette précarité par la solidarité. En matérialisant cette solidarité sous la forme d’une brocante sociale où de la confrontation de deux constats se développe une activité économique et solidaire. ●Nombreux sont ceux qui, en Guadeloupe, en plus de rencontrer des difficultés pour se nourrir, se loger, ne peuvent s’équiper, se vêtir décemment, faute de moyens financiers. ●Paradoxalement, le gaspillage est grandissant, la consommation comparable aux départements de la métropole, alors que les structures de traitement des déchets sont insuffisantes ou inadaptées (près de 450kg par an et par habitant en Guadeloupe, contre 360kg en moyenne, en métropole). L’idée d’une brocante qui récupère tout ce dont les gens n’ont plus besoin afin de venir en aide aux exclus sociaux se précise en 2002, lorsque Franck Phazian rencontre l’Abbé Pierre. Ainsi le projet KAZABROK, sous la tutelle de l’association JSC, voit le jour en février 2008 et s’installe sur un terrain d’une superficie de 7200m², offert par le Conseil Général. Présent au salon caribéen de l’environnement en juin 2008, projet récompensé à l’issue de l’édition 2008 de l’appel à projet : « Mon archipel, mon environnement » initié par la région Guadeloupe, le projet kazabrok se fait l’écho d’une politique active en faveur de l’environnement et du développement durable. L’association Kazabrok est créée en Mars 2009, et débutent son activité en Novembre. C’est près d’un an après et presque naturellement que l’association Kazarecycle voit le jour. Kazabrok est une brocante sociale, solidaire et environnementale. Son activité révèle et souligne des problématiques telles que la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques. Kazabrok vient en aide aux personnes en difficulté par le biais d’une brocante sociale, point de vente solidaire : La brocante sociale fonctionne sur le principe de dons de matériels : mobiliers, électroménager, ustensiles de maison, vêtements,… par des particuliers pour les revendre à faible coût (modulable suivant le niveau de précarité), à des personnes identifiées comme étant en difficulté socio‐économique. Pour les personnes les plus en difficulté, l’association facilite l’hébergement grâce à un dispositif d’amélioration du cadre de vie, en intervenant directement auprès des personnes, par l’aménagement ou le réaménagement de l’hébergement. Parallèlement à son action sociale, l’association milite pour une Guadeloupe propre, et mène une action environnementale, par le recyclage et la valorisation des déchets (en vue d’apporter des solutions originales à leur réduction). D’autant plus que de telles actions génèrent du travail (tri, collectes,…) de l’emploi et de fait, de l’insertion. •
Kazarecycle Par le recyclage, la réparation d’équipements électriques et électroniques, destinés à équiper les personnes en difficultés, Kazarecycle palie à un manque d’infrastructures de traitement des DEEE (déchets électriques électroniques et électroménagers). La réparation, la transformation, soit le recyclage des équipements électriques permettent de rééquiper des foyers dans le besoin et de préserver l’environnement de déchets hautement polluants. Dans le cadre des deux associations Kazabrok et Kazarecycle, trois chantiers d’insertion ont été lancé: Deux chantiers d’insertion pour Kazabrok, un chantier d’insertion pour Kazarecycle. Les personnes employées dans le cadre du chantier d’insertion font l’objet d’une formation pratique et technique durant leur contrat. Par toutes ces actions nous tentons d’apporter des solutions aux problèmes écologiques et sociaux. Les associations kazabrok et Kazarecycle existent tout naturellement parce qu’elles répondent à des besoins, des réalités, des urgences que connait la Guadeloupe. Des problèmes auxquels les solutions envisagées ne peuvent l’être que durablement. Kazarecycle est un concept nouveau de recyclerie‐ressourcerie consistant à récupérer les déchets d’équipement électriques et électroniques en fin de vie. Une fois réparés, ils sont offerts ou vendus à bas prix à des familles en difficulté. Franck Phazian, président de Kazabroc, est un professionnel de l’insertion qui a l’habitude d’accueillir des jeunes en difficulté ou sortant de prison. Au cours des années, il a fait un amer constat : les anciens détenus sont, à leur sortie de prison, dans le plus grand dénuement. Même si on leur trouve un logement, ils n’ont pas de quoi le meubler. Mais ce phénomène ne se réduit pas à ce cas particulier. Bon nombre de personnes en Guadeloupe se retrouvent dans des situations matérielles critiques. L’exclusion sociale, certains accidents de la vie conduisent des individus à vivre un grand désœuvrement matériel, qui peut même les acheminer sur la voie de la marginalisation. Avec l’ouverture de Kazabroc en 2009, Franck Phazian a donc voulu répondre à deux objectifs : donner du travail à des jeunes en difficulté ou sans emploi et permettre aux familles les plus défavorisées de s’équiper à moindre coût. Aujourd’hui, 15 à 20 personnes travaillent dans cette association, des chômeurs en contrat d’alternance en entreprise comme des jeunes en réinsertion. Le principe de Kazabroc est de récupérer gratuitement tous les meubles usagés, vêtements, vaisselles, livres et autres objets de la vie quotidienne dont nous voulons nous débarrasser un jour. Triés, remis en état si nécessaire, tous ces biens de consommation sont alors proposés à la vente à très bas prix. L’occasion pour les familles dans le besoin de s’équiper à moindres frais. Avec Kazarecycle, c’est un concept nouveau de « recyclerie‐ressourcerie » qui voit le jour. Il consiste à récupérer, en vue de leur réemploi, les déchets d’équipement électriques et électroniques en fin de vie, à les réparer et à les mettre, gracieusement ou à faible coût, à disposition d’associations ou de familles en difficulté. Aspirateurs essoufflés, machines à laver rouillées, imprimantes en panne sèche passent entre les mains expertes des salariés de Kazarecycle. Tout ce qui peut être réparé l’est, puis, après des tests de fonctionnement, les appareils sont remis dans le circuit. « Nous les offrons à des familles dans le besoin, des personnes dont la maison a brûlé, par exemple, et qui ont tout perdu » indique Franck Phazian. Déjà soutenue par le Conseil Général pour son volet social, l’initiative de Kazabroc n’a pas laissé la Région Guadeloupe indifférente. Le 7 avril dernier, Victorin Lurel et son équipe ont visité la structure et signé une convention. Son objectif ? Favoriser le reconditionnement et le réemploi local des matériels d’équipement électriques et électroniques déclarés hors service. Et pour marquer son engagement, le Conseil Régional s’est engagé à offrir dès cette année 50 ordinateurs usagés à Kazarecycle. Sources http://lesabymes.reseaudescommunes.fr www.gabarbelle.com www.legifrance.gouv.fr http://fr‐fr.facebook.com/pages/kazabrok‐kazarecycle/136061199748278 www.terredavenir.org Fiche Elève 1 Le recyclage de déchet Recycler, c’est récupérer des emballages pour en faire de nouveaux produits ou d'autres emballages. Cela permet d'économiser l’énergie et les ressources naturelles utilisées pour la fabrication. Triés à la maison puis dans un centre de tri, les déchets sont ensuite dirigés vers les usines de recyclage. (…) Le papier est fabriqué à partir du bois. Le recyclage du papier permet de fabriquer du papier d'emballage, des journaux, du papier toilette… Une feuille de papier peut‐être recyclée 8 à 12 fois. 100 kg de vieux papiers = 90 kg de papier recyclé (…) Tous les cartons et cartonnettes de la maison se recyclent (boîtes de lessive, emballages de biscuits, petits cartons d'emballage..). Les cartons se recyclent une dizaine de fois, ensuite, les fibres sont trop fragiles. Le carton recyclé devient des emballages industriels et ménagers, du carton plat ou ondulé… 1 tonne de carton recyclé = 2,5 tonnes de bois économisées (…) Les briques permettent de transporter un produit liquide et de le conserver. Une brique est constituée de carton, de plastique et d'aluminium, 3 matériaux différents qu'il faut séparer pour les recycler dans des usines différentes. (…) Moins cher à recycler qu'à fabriquer à partir de matières 1ères, le verre se recycle à 100% et indéfiniment. Attention, les ampoules électriques, les miroirs et vitres cassés ne sont pas recyclables. (…) Sources http://www.ecoemballages.fr/enseignants/ Question 1 Qu’est‐ce que le recyclage ? Question 2 Combien de fois peut‐être recyclé une feuille de papier ? Une boîte en carton ? Question3 Parmi ces objets, lesquels seront recyclés et lesquels ne le seront pas ? Un journal – une brique de lait‐ une bouteille en verre – un livre – un miroir – une boîte en carton – une ampoule. Fiche Elève 1 Le recyclage de déchet Recycler, c’est récupérer des emballages pour en faire de nouveaux produits ou d'autres emballages. Cela permet d'économiser l’énergie et les ressources naturelles utilisées pour la fabrication. Triés à la maison puis dans un centre de tri, les déchets sont ensuite dirigés vers les usines de recyclage. (…) Le papier est fabriqué à partir du bois. Le recyclage du papier permet de fabriquer du papier d'emballage, des journaux, du papier toilette… Une feuille de papier peut‐être recyclée 8 à 12 fois. 100 kg de vieux papiers = 90 kg de papier recyclé (…) Tous les cartons et cartonnettes de la maison se recyclent (boîtes de lessive, emballages de biscuits, petits cartons d'emballage..). Les cartons se recyclent une dizaine de fois, ensuite, les fibres sont trop fragiles. Le carton recyclé devient des emballages industriels et ménagers, du carton plat ou ondulé… 1 tonne de carton recyclé = 2,5 tonnes de bois économisées (…) Les briques permettent de transporter un produit liquide et de le conserver. Une brique est constituée de carton, de plastique et d'aluminium, 3 matériaux différents qu'il faut séparer pour les recycler dans des usines différentes. (…) Moins cher à recycler qu'à fabriquer à partir de matières 1ères, le verre se recycle à 100% et indéfiniment. Attention, les ampoules électriques, les miroirs et vitres cassés ne sont pas recyclables. (…) Sources http://www.ecoemballages.fr/enseignants/ Question 1 Qu’est‐ce que le recyclage ?Le recyclage c’est la récupération des emballages pour en faire de nouveaux produits ou d'autres emballages Question 2 Combien de fois peut‐être recyclé une feuille de papier ? Une boîte en carton ?Une feuille de papier peut être recyclée jusqu’à 12 fois et une boîte en carton peut être recyclée une dizaine de fois. Question3 Parmi ces objets, lesquels seront recyclés et lesquels ne le seront pas ? Recyclables Un journal une brique de lait une bouteille en verre un livre une boîte en carton Non recyclables un miroir une ampoule Fiche Ressource Enseignant Le Service Régional Météorologique de la Guadeloupe : observateur de l’activité cyclonique Les cyclones ou ouragans On appelle cyclone (du grec kuklos, cercle) une dépression très creusée (au centre elle peut être inférieure à 950 hPa) d'origine tropicale, c'est‐à‐dire qui naît sous l'influence des fortes chaleurs combinées aux eaux très chaudes des latitudes tropicales. D'une durée de vie d'environ une semaine, le cyclone peut générer des dégâts colossaux et dévaster une région entière. L'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) définit le cyclone tropical comme "une perturbation d'échelle synoptique non accompagnée d'un système frontal, prenant naissance au‐
dessus des eaux tropicales ou subtropicales et présentant une activité convective organisée ainsi qu'une circulation cyclonique, plus intense en surface qu'en altitude". On parle de : •dépresion tropicale lorsque le vent est inférieur à 62 km/h •de tempête tropicale pour un vent compris entre 62 et 117 km/h •et d'ouragan pour un vent qui dépasse 117h km/h. Lorsqu'un cyclone atteint le stade de tempête tropicale, il est baptisé selon une liste préétablie où sont alternés prénoms masculins et féminins. Régions affectées et saisons cycloniques Tous les ans, on dénombre environ 80 ouragans qui balaient la surface de l'océan. Sur l'Atlantique Nord, la saison cyclonique s'étend de juin à novembre. On y observe en moyenne, par an : 20 dépressions tropicales, 9 tempêtes tropicales, 5 ouragans. Les régions tropicales (notamment des Caraïbes au golfe du Mexique) sont particulièrement affectées par les cyclones qui peuvent, pendant plusieurs semaines, se succéder et dévaster de vastes régions. Dans l'hémisphère sud, la saison cyclonique s'étend de novembre à avril (Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie Française, La Réunion, Wallis et Futuna). Dans l'océan Indien la saison cyclonique s'étend de janvier à mars. Les cyclones tournent dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère sud et dans le sens contraire dans l'hémisphère nord. Cette particularité s'explique par la force de Coriolis. Les phénomènes météorologiques qui dépassent en intensité les tempêtes (soit 117 km/h), sont dénommés différemment suivant les régions du globe, on parle ainsi de : •cyclone tropical (du grec kuklos, cercle) dans l'océan Indien et le nord de l'Australie •typhon : (portugais tufao, du chinois t'ai fung, grand vent, par l'arabe tufân) : cyclone des mers de Chine et de l'océan Indien •ouragan : (espagnol huracàn, d'un mot caraïbe) : une des dénominations des cyclones tropicaux dans l'Atlantique Nord et la mer des Caraïbes •hurricane (mot anglais venant de l'espagnol huracàn) : cyclone tropical ; abusivement utilisé à la place du mot ouragan •baguio aux Philippines. Un cyclone est un tourbillon de 10 à 15 km d'épaisseur enroulé sur lui‐même, il est constitué d'une masse nuageuse de cumulonimbus, organisés en spirales qui convergent vers le centre. Cette zone centrale mesure quelques kilomètres de diamètre (20 à 50 km pour les plus importants). Le vent y est calme, le ciel clair (pendant environ 1 heure) : c'est l'œil. La vitesse de déplacement d'un ouragan est d'environ 10 à 35 km/h. Par contre, les vents générés par un ouragan peuvent atteindre les 300 km/h, et les pluies des quantités de 300 litres par m2 en 24 heures (soit ce qui tombe sur Paris en 6 mois) en provoquant des crues, des inondations, des glissements de terrain. Le diamètre total du cyclone peut atteindre 1 000 km (en général il est de 400 à 500 km). Le mouvement de rotation du cyclone est formé de vents supérieurs à 120 km par heure environ. La pression au centre d'un cyclone peut descendre en dessous de 910 hPa comme en témoigna le cyclone Mitch qui dévasta l'Amérique centrale fin octobre 1988. La pression la plus basse observée sur l'Atlantique est de 888 hPa lors du passage de Gilbert en 1988. Par comparaison, l'ouragan Lothar du 26 décembre 1999 a engendré une pression de 960 hPa. Enfin, l'énergie libérée par un cyclone atteint les 200 à 300 kilotonnes par seconde (bombe d'Hiroshima : 20 kilotonnes). Or, cette énergie est puisée dans la chaleur des eaux de surface, ce qui les refroidit et permet d'évacuer le surplus de chaleur emmagasiné dans les zones tropicales. Un cyclone se forme toujours sur l'eau. Ainsi, ils naissent au‐dessus de l'océan près de l'équateur sous l'effet d'une forte évaporation qui déclenche des vents convergents. L'air froid s'insinue sous l'air chaud qui se soulève : la dépression se creuse. L'air chaud rentre alors en contact avec le jet stream (vents à 400 km par heure) qui accélère les vents. Les conditions suivantes sont nécessaires : 1.température de la mer supérieure à 27°C sur au moins 60 m de profondeur 2.forte humidité et instabilité atmosphérique, faible cisaillement vertical des vents 3.latitude supérieure à 5 degrés pour qu'il y ait la force de Coriolis 4.une ascendance d'air humide et chaud (supérieur à 26,5°C) 5.une faible rugosité du sol donc surtout en mer et sur les côtes L'échelle ouverte de Saffir‐Simpson, formulée en 1971 par les Américains Herbert Saffir (ingénieur) et Robert Simpson (météorologue), sert à graduer les cyclones, ouragans et typhons. Elle tient compte de la vitesse des vents, des dégâts possibles, de la pression barométrique et de l'augmentation du niveau de la mer. Les cyclones de catégorie 3, 4 et 5 sont désignés comme des cyclones tropicaux intenses (ou majeurs). Les conséquences des cyclones sont: •des vents de tempête soufflent en rafales et peuvent provoquer de gros dégâts comme en témoigne le cyclone Ivan de septembre 2004 avec des vents moyens de 260 km/h et des rafales jusqu'à 350 km/h !, •des vagues qui atteignent jusqu'à 10 m de haut ravagent le littoral en déferlant, •la dépression hausse le niveau de la mer de 1 à 3 m. Ce phénomène connu sous le nom de "marée de tempête" inonde les littoraux causant d'important dégâts. Parfois, des vagues atteignant jusqu'à 5 à 6 mètres s'engouffrent dans les terres comme un véritable tsunami, •les cumulonimbus déversent parfois des quantités considérables d'eau jusqu'à 2 000 mm en 24 heures comme à La Réunion, •une région entière peut être dévastée, des villes complètement rasées ou noyées comme en témoigne le cyclone Katrina d'août 2005 qui a ravagé plusieurs états du sud‐est des Etats‐Unis. Heureusement, dès que l'ouragan pénètre sur les terres, sa puissance décroît car il n'est plus alimenté en vapeur d'eau. Les phénomènes cycloniques entre 1950 et 2008 21 août 1950: ouragan BAKER 11 août 1956: ouragan BETSY (6 morts) 18 août 1959: tempête tropicale EDITH 1er octobre 1961: tempête tropicale FRANCES 26 octobre 1963: tempête tropicale HELENA (pluies intenses ‐ 5 morts) 22 août 1964: ouragan CLEO (14 morts ‐ classe 3 sur Marie‐Galante, les saintes et sud Basse‐Terre) 27 septembre 1966: ouragan INEZ (25 morts ‐ classe 3 proche de la catégorie 4) 8 septembre 1981: tempête tropicale GERT (peu d'impact sur l'île) 16 septembre 1989: ouragan de classe 4 HUGO (oeil passé sur la Grande‐Terre ‐ dégâts considérables ‐ 11 morts au total) 27 août 1995: tempête tropicale IRIS (impact faible sur est Grande‐Terre et Désirade essentiellement) 4 septembre 1995: ouragan LUIS (impact modéré, il fut plus violent sur St‐Barth' et St‐Martin) 14 septembre 1995: ouragan MARILYN (classe 1 mais avec des pluies intenses sur Basse‐Terre) 7 septembre 1996: tempête tropicale HORTENSE (sans effet particulier) 20 septembre 1998: ouragan GEORGES (sans effet notable sur l'île, juste une grosse frayeur) 19 novembre 1999: tempête tropicale LENNY (moins violent que sur les îles plus au nord qu'il a traversé à l'intensité d'ouragan, mais notable par ses cumuls de pluies et inondations, et aussi par sa houle d'Ouest destructrice en Côte‐sous‐le‐Vent) 13‐14 septembre 2004: tempête tropicale JEANNE (quasiment formée sur le nord de l'île avec cumuls de pluies considérables sur la nord Basse‐Terre) 3 septembre 2009: tempête tropicale ERIKA (zone dépressionnaire faible traversant l'île avec fortes pluies et surtout à la Désirade avec un nouveau record de 305 mm en 36h) On peut noter que ne figurent pas sur cette liste un certain nombre de phénomènes qui ne sont passés sur l'île, ou à proximité immédiate, qu'au stade de dépression tropicale, c'est‐à‐dire sans vent supérieur à 63 km/h en valeur soutenue, ou des phénomènes restés parfois en mémoire mais dont le centre est passé à plus de 100 km de l'île tels : 29‐30 août 1979 ouragan DAVID encore présent dans les mémoires basse‐terriennes, avec une houle énorme 16‐17 août 2007 ouragan DEAN passé juste au sud de la Martinique et dont certains effets furent remarqués en Guadeloupe (vents forts, grosse houle déferlante) 15‐16 octobre 2008 ouragan OMAR passé tout près de Saint‐Martin dans une trajectoire s'apparentant à celle de Lenny en 1999, et dont les effets de la houle d'Ouest ont été très importants sur les rivages de la Côte‐sous‐le‐Vent Sources www.notre‐planete.info www.ipgp.fr www.meteo.gp Fiche Elève 2 Tornades et cyclones Les tornades sont de petites tempêtes qui concentrent énormément d’énergie et détruisent tout sur leur passage. Malheureusement le réchauffement climatique accentue leur puissance. Elles prennent naissances au‐dessus des continents, par exemple dans les grandes plaines des Etats‐Unis. Ces tourbillons gigantesques se forment sous d’énormes cumulonimbus, engendrant des vents pouvant atteindre500 km/h. Leur durée est assez brève mais suffisante pour produire des dégâts considérables, aspirant tout sur leur passage, animaux, maisons ou véhicules !! Les cyclones (appelés ouragans dans l’Atlantique et l’océan Indien, et typhons autour du Pacifique) ne se forment pas au‐dessus des terres comme les tornades. A certains endroits les eaux de l’océan sont plus chaudes qu’à l’habitude. Au‐dessus de cette zone, se forment d’énormes nuages de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre, qui constituent peu à peu, sous l’influence de la rotation de la terre, une immense spirale qui tourbillonne autour d’une zone calme, l’œil du cyclone. Parvenus près des côtes, ils peuvent encore souffler à près de 300 km/h, avant de s’apaiser progressivement. Les cyclones peuvent donner naissance à des raz‐de‐marée impressionnants marqués par des vagues immenses qui peuvent submerger les îles et les rivages du Pacifique. Source http://terredesjeunes.org/sites/terredesjeunes.org/files/changement_climatique_2_1_.pdf Question 1 Où se forment les tornades ? Question 2 Où se forment les cyclones ? Question 3 Jusqu’à quelle vitesse peut souffler le vent d’un cyclone près des côtes ? Question 4 A l’aide du texte et d’un adulte, essaie d’expliquer ce que risque la Guadeloupe en cas de cyclone. Fiche Enseignant 2 Tornades et cyclones Les tornades sont de petites tempêtes qui concentrent énormément d’énergie et détruisent tout sur leur passage. Malheureusement le réchauffement climatique accentue leur puissance. Elles prennent naissances au‐dessus des continents, par exemple dans les grandes plaines des Etats‐Unis. Ces tourbillons gigantesques se forment sous d’énormes cumulonimbus, engendrant des vents pouvant atteindre 500 km/h. Leur durée est assez brève mais suffisante pour produire des dégâts considérables, aspirant tout sur leur passage, animaux, maisons ou véhicules !! Les cyclones (appelés ouragans dans l’Atlantique et l’océan Indien, et typhons autour du Pacifique) ne se forment pas au‐dessus des terres comme les tornades. A certains endroits les eaux de l’océan sont plus chaudes qu’à l’habitude. Au‐dessus de cette zone, se forment d’énormes nuages de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre, qui constituent peu à peu, sous l’influence de la rotation de la terre, une immense spirale qui tourbillonne autour d’une zone calme, l’oeil du cyclone. Parvenus près des côtes, ils peuvent encore souffler à près de 300 km/h, avant de s’apaiser progressivement. Les cyclones peuvent donner naissance à des raz‐de‐marée impressionnants marqués par des vagues immenses qui peuvent submerger les îles et les rivages du Pacifique. Source http://terredesjeunes.org/sites/terredesjeunes.org/files/changement_climatique_2_1_.pdf Question 1 Où se forment les tornades ? Les tornades se forment au‐dessus des continents Question 2 Où se forment les cyclones ? Les cyclones se forment au‐dessus des océans Question 3 Jusqu’à quelle vitesse peut souffler le vent d’un cyclone près des côtes ? Il peut souffler à près de 300 km/h près de côte Question 4 A l’aide du texte et d’un adulte, essaie d’expliquer ce que risque la Guadeloupe en cas de cyclone. En cas de cyclone, la Guadeloupe risque d’être touché par un raz de marée et de grosses vagues. Mais ce sont surtout les vents et les pluies qui risquent d’occasionner le plus de dégâts comme des inondations, des glissements de terrains, etc…