Service des droits des femmes et de l`égalité

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Service des droits des femmes et de l`égalité
Direction générale de la cohésion sociale
Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes
Synthèse de l’actualité
24 août 2011
Action gouvernementale
Société : enquêtes sur les violences au sein du ménage
La Lettre d'actualité de service-public.fr (n° 560 du 11 août) annonce que le site
vie.publique.fr a mis en ligne un sujet résumant les grandes lignes des récentes enquêtes de
l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), département
de l’Institut national des Hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) (synthèses des
22 et 29 juillet ), et de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) qui gère le 39 19,
numéro d’appel national destiné aux victimes de violences conjugales (synthèse du 29 juillet).
Le site donne également les principaux liens sur ce thème sur la toile publique.
Retrouver le sujet sur vie.publique.fr
Législation, réglementation, nominations
Sophie Thibault nommée préfète de la Corrèze
Sur proposition du ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Immigration,
Sophie Thibault, administratrice civile hors classe, a été nommée préfète de la Corrèze lors du
Conseil des ministres du 24 août 2011.
Accès aux tests de grossesse dans les officines de pharmacie
Un décret (n° 2011-969 du 16 août 2011) relatif aux modalités de déclaration et de
communication des dispositifs médicaux à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits
de santé et permettant l'accès direct aux tests de grossesse et d'ovulation dans les officines de
pharmacie, a été publié au Journal officiel du 18 août.
Retrouver le texte sur Légifrance
Amélioration du lieu d'accueil de l'enfant
Un décret (n° 2011-975 du 16 août 2011) relatif aux prêts destinés à l'amélioration du lieu
d'accueil de l'enfant a été publié au Journal officiel du 18 août.
Retrouver le texte sur Légifrance
Egalité dans la vie professionnelle
« Egalité entre les femmes et les hommes : le contenu du plan d’action est précisé »
Social Pratique n° 573 du 25 juillet rappelle que « la loi portant réforme des retraites a créé
une nouvelle pénalité qui viendra sanctionner, à compter du 1er janvier 2012, les entreprises
d’au moins 50 salariés non couvertes par un accord ou un plan d’action relatif à l’égalité
professionnelle » (synthèse du 12 novembre 2010). Social Pratique revient en détail sur « le
contenu de ces accords et plans d’action ainsi que les modalités de mise en œuvre de la
pénalité » qui ont été précisé par décret (synthèse du 13 juillet 2011).
Précarité à Pôle Emploi…
« Quand Pôle Emploi pousse une salariée de l'autre côté du guichet », titre Libération du 11
août. Le quotidien revient sur l'histoire d'une jeune femme, qui, après avoir enchaîné des CDD
et des « contrats précaires » au sein de Pôle emploi, ne sera pas renouvelée et devra « prendre
la porte, direction… Pôle Emploi ».
La forte croissance d’une entreprise spécialisée dans les services à la personne
Les Echos du 12 août signalent la « forte croissance » de l'entreprise spécialisées dans les
services à la personne A2micile qui a levé 2,9 millions d'euros en bourse pour financer son
développement commercial.
Un portrait de Nicole Notat
France Soir du 16 août retrace sur une page le parcours syndical de Nicole Notat, qui fut la
première femme secrétaire générale d'une confédération syndicale, la CFDT, de 1992 à 2002,
avant de créer la société Vigéo, autrement dit l'agence de notation qui évalue les performances
sociales et environnementales des grandes entreprises.
Egalité dans la vie personnelle et sociale
« L’enterrement d’une maternité historique »
Le Monde du 17 août annonçait à la une « l’enterrement
d’une maternité historique ». « Spécialisé dans l’accueil
des grands prématurés, l’Institut de puériculture de
Paris a été placé en liquidation judiciaire et doit fermer
ses portes d’ici à trois mois » indique le quotidien du
boulevard Blanqui qui souligne que « la disparition de
cet établissement privé, qui a accompagné l’histoire de
la pédiatrie moderne en France, met en lumière la
difficulté des structures de santé qui prônent une prise
en charge différente mais moins rentable ». Sous le titre
« Vie et mort d’une maternité », le journal consacre sa « Page trois » au sujet et revient
également sur les difficultés du « modèle » des Bluets, « hôpital pionnier, menacé par la
pression budgétaire » (synthèses des 30 juillet 2010, 29 mars et 8 avril 2011).
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« Liberté, égalité, maternité ! »
« Liberté, égalité, maternité ! » titre L’Humanité du
18 août pour annoncer que, « après 950 km parcourus
en vélo vers Paris pour sauver la maternité de La
Seyne-sur-Mer (Var), le maire, porteur de pétitions et
de témoignages, a été reçu hier au ministère ». En
effet, Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer,
était parti le 1er août pour rejoindre Paris en vélo
électrique, afin de médiatiser son opposition à la
fermeture de la maternité de sa commune. Le Figaro
et Libération reviennent sur son périple et sur les
fermetures de services publics. L’information avait été
donnée par Le Monde dans son édition des 14/15 août
qui annonçait la visite prévue de Ségolène Royal à la
maternité de La Seyne-sur-Mer. A cette occasion la
candidate à l'investiture socialiste s'est engagée à geler
les fermetures d'hôpitaux : « Je n'accepte pas les
déserts médicaux qui coûtent beaucoup plus cher. Je
sauverai les hôpitaux publics menacés de fermeture »,
a-t-elle déclaré, reprise par Les Echos du 18 août et
Le Monde du 19 août. Le Parisien Aujourd'hui du
21 août trace le portrait de Marc Vuillemot, et
souligne que la pétition contre la fermeture de la
maternité de sa ville compte déjà 21 000 signatures.
« Maternité, paternité, égalité »
On en profitera pour signaler le quiz de Libération du 10 août dernier : « Maternité, paternité,
égalité ». Le quotidien a préparé pour ses lectrices et ses lecteurs douze questions, pas si
faciles, sur le sujet. « Lorsque l’enfant paraît », explique « Libé », « le cercle de famille
s‘investit à tout prix », reste à tester ses connaissances…
« Les mots pour dire les violences sexuelles »
Le site de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail
(AVFT) a mis en ligne l’intervention de sa déléguée générale, Marilyn Baldeck, au colloque
du 10 novembre 2010 « Violences sexuelles, la sexualité en otage » organisé par l’association
Mémoire Traumatique et Victimologie. Le texte est intitulé « Les mots pour dire les
violences sexuelles, ou le minutieux travail de falsification de la réalité par le langage ».
Retrouver l’intervention sur le site de l’AVFT
Le rapport de Terra Nova sur la politique familiale dans Le Monde
Le Monde du 20 août revient longuement sur le rapport sur la politique familiale de Terra
Nova, « le think tank proche du PS » (synthèse du 22 juillet). Pour le quotidien du soir, « selon
Terra Nova, la politique familiale française, peu redistributive, est injuste ». Le Monde
souligne que Terra Nova propose « de créer un véritable service de la petite enfance » et « un
congé parental plus court et mieux rémunéré ».
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Image des femmes
Le CSA met en demeure TF1 pour « traitement avilissant » des femmes
Le Monde du 19 août annonce que TF1 a été « mise en demeure par le CSA pour « traitement
avilissant » des femmes », une décision du 18 janvier 2011 publiée au Journal officiel du 17
août 2011. C’est l’émission « Qui veut épouser mon fils ? » diffusée le 5 novembre 2010 qui
est mis en cause par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), et notamment une séquence
dans laquelle la mère d’un macho italien, fait défiler les prétendantes en sous-vêtements afin de
les soumettre au regard d’un « conseiller esthétique » et d’envisager des opérations de chirurgie
esthétique si elles sont nécessaires pour plaire à son fils. Une séquence jugée « humiliante » par
le Conseil qui souligne que l’émission colporte des « stéréotypes tendant à réduire les qualités
d’une femme à ses seuls attributs physiques ». Les sages demandent à la chaîne de veiller à
faire « preuve de retenue dans la diffusion d’images ou de témoignages susceptibles d’humilier
les personnes et à éviter la complaisance dans l’évocation de la souffrance humaine ainsi que
tout traitement avilissant ou rabaissant l’individu au rang d’objet ».
Retrouver la décision du CSA sur Légifrance
Stéréotypes de genre dans les infographies d’Acteurs publics
Une déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité attire notre attention sur le numéro
de juin 2011 de la revue Acteurs publics dont une partie est consacrée à la formation des
agents des fonctions publiques « au cœur des réformes », sujet qui « intéresse au plus haut
point » une conseillère formation dont la DRDFE nous transmet les remarques… Elle a en effet
été interpellée par les infographies illustrant un sujet sur les données statistiques de la formation
« très inégale » entre les agents. Par exemple, la catégorie A est symbolisée par un « cadre
distingué », un homme en costume, alors qu’une femme, « déjà moins distinguée par son
vêtement, téléphone à la main » représente la catégorie B, et qu’enfin le dernier personnage
symbolisant les agents catégorie C est « un ouvrier en salopette, musclé, l'air revêche avec sa
moustache tombante ». Page suivante la conseillère formation relève que la même image,
répétée cinq fois, (une femme téléphone à l’oreille et main sur le clavier de son ordinateur)
représente tous les agents des collectivités territoriales… Enfin, « à l'hôpital », décrit-elle,
« l'homme, médecin, sérieux, bras croisés, catégorie A, la femme, infirmière, main sur la
hanche, catégorie B, et, la dernière personne, gros traits, une femme, l'assiette à la main, pour
symboliser les agents de catégorie C ». « Que dois-je "décrypter" à travers ces stéréotypes de
1960 » se demande la conseillère formation qui a écrit à la rédaction d’Acteurs publics.
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Genre
« Cerveau rose, cerveau bleu» à la une du Figaro Magazine
« Garçons, filles : pourquoi sont-ils si
différents ? » se demande Le Figaro Magazine
à la une de son numéro du 20 août.
L’hebdomadaire rend compte du livre,
« événement » selon lui, de la neurobiologiste
américaine Lise Eliot, « Cerveau rose, cerveau
bleu. Les neurones ont-ils un sexe? » (publié en
France par Robert Laffon). « De la taille du
cerveau à la bosse des maths en passant par le
choix des jouets, le livre d'une scientifique
américaine revisite le vieux débat sur l'inné et
l'acquis à la lumière des dernières avancées de
la neurobiologie » indique le magazine. « Ou
comment quelques différences à la naissance
deviennent de grands écarts » estime-t-il. Le
Figaro Magazine publie les bonnes feuilles de
l’ouvrage et reprend des conseils (différenciés
selon le sexe) « pour les aider à s’épanouir ».
Le journal donne également la parole à
Stéphane Clerget, pédopsychiatre, qui estime
que, « éduqués par des femmes, à la maison
comme à l’école, les petits garçons décrochent ». « Il faut sauver les garçons ! » s’exclame-t-il
avant d’affirmer « qu’il faut impérativement réintroduire les hommes à l’Education nationale
et généraliser la garde alternée en cas de divorce ». Enfin, Le Figaro Magazine revient sur la
« bataille du genre » qui s’invite au lycée (synthèses des 3, 6, 10, 24 juin, 22 juillet et 5 août).
Le journal retrace la polémique et souligne que « enseignants laïcs et associations catholiques
protestent contre cette « innovation » » et « craignent que cette théorie ne masque une
campagne de promotion de l’homosexualité ». C’est l’angle qu’utilise Le Nouvel Observateur
dans une brève de son numéro du 18 août résumant la polémique et titrée « Homos et trans à
l’école ».
Retrouver le dossier sur le site du Figaro
Culture, communication
Succès mondial du film « Une Séparation »
L'œuvre de l'Iranien Asghar Farhadi a franchi mi août la barre des 800 000 spectateurs en
France. Primée à Berlin, « Une Séparation » est déjà sortie dans 70 pays. En Iran même, le film
aurait été vu par trois millions de spectateurs. Plusieurs journaux tentent d’expliquer ce succès :
Télérama du 15 août (« « Une séparation » qui rassemble ») ; Le Soir du 5 août, qui constate
le même succès en Belgique, (« « Une séparation » fait l’unanimité ») ; jusqu’au Monde du 19
août qui se demande à la une « pourquoi tant de succès ? ». Quelques éléments de réponses
selon le quotidien : « une presse unanime, un bouche-à-oreille dithyrambique, un film très
réussi, au propos universel » (synthèses des 6, 10 juin et 29 juillet).
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« La Piel que habito » de Pedro Almodovar
Beaucoup de retombées dans la presse datée du 17 août
pour le dernier film de Pedro Almodovar « La Piel que
habito ». « L’amour au bistouri » (Le Monde), « Thriller à
fleur de peau » (Libération), « Dans la peau
d’Almodovar » (Les Echos), « A fleur de peau avec
Almodovar » (Le Soir), « Le cinéma dans la peau », « un
film halluciné » (Le Nouvel Observateur), il n’y a guère
que Le Figaro pour ne pas avoir apprécié la mise à l’écran
du « terrifiant polar » de Thierry Jonquet. Mais on note
que Madame Figaro (12 août) consacrait deux pages de
portrait à l’un des acteurs fétiches d’Almodovar, Antonio
Banderas, « Vrai lover, faux macho »... Selon Les Echos,
on retrouve dans ce film « les thèmes qui ont fondé son
œuvre : la frontière floue de l’identité sexuelle, l’ambiguïté
du rapport de domination, l’expérience de l’enfermement,
le passage de l’amour au crime ». C’est ce qu’annonçait
Illimité (le magazine d’UGC) de juillet-août en se
demandant par provocation « Pedro est-il macho ? ». Selon le magazine, dans ce nouveau film
« l’ultime punition pour un homme est d’être transformé en femme ». « Tiens donc ? »
s’interroge Illimité avant de retracer la carrière d’Almodovar et de souligner que s’il est bien
« obsédé », « sa vision n’est vraiment pas consensuelle (…) et sa masculinité à lui est un peu
plus… personnelle ». « Les pieds solidement plantés dans deux plats différents (cinéma
d’auteur/cinéma populaire), il est le passeur en or d’une école de pensée qui scrute hommes et
femmes à la lumière du genre et de l’identité sexuelle » explique Illimité avant de conclure :
« Judith Butler, gender studies & Co lui disent merci ».
Un soupçon de féminisme dans « Mes meilleures amies » ?
Sous le titre « Drôles de dames », Le Nouvel Observateur du
11 août indique que « c’est le phénomène de l’été aux EtatsUnis : les filles - et plus précisément les films de filles - font
exploser le box-office ». « Avec autant de talent que d’audace »
précise l’hebdomadaire qui se demande s’il faut parler de
« conquête féministe » mais constate en tout cas qu’outre
atlantique « les mentalités ont changé ». Un des films cités par
Le Nouvel Observateur, « Mes meilleures amies » de Paul Feig
(sur un scénario de Kristen Wiig, également interprète), fait
titrer au Figaro du 11 août « Quand les filles se déchaînent » et
au Parisien du 10 août « Quand les filles se lâchent à
Hollywood ».
Musiques au féminin
Sous le titre « Rock : les femmes tiennent la route », Libération du 15 août soulignait à la une
que la 20e édition de la « Route du Rock » à Saint Malo avait fait la part belle aux femmes.
« Les filles ont entretenu la flamme et tenu la baraque » raconte le quotidien. De son côté Le
Parisien du 19 août soulignait qu’en Aquitaine, à Capbreton, le jazz se conjuguait au féminin
pour le 21e festival « Fugue en pays Jazz ».
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Une soirée sur les « Sisters of soul »
Le supplément « télévisions » du Monde daté 21 et 22 août annonce à la une « une soirée
hommage aux icônes féminines des sixties, des seventies et de la blaxploitation » sur Arte le
mardi 23 août dans le cadre de son « Summer of girls ». « Coupe afro, sexy ladies et le
meilleur de la musique soul... En deux temps trois mouvements, les femmes noires raflent la
mise dans les seventies, de la scène à l’écran » souligne Arte sur son site. Le quotidien
rappelle de son côté le « machisme bien réel » qui régnait dans ce milieu, et souligne que les
héroïnes à la Palm Grier, comme celle du film diffusé par Arte « Foxy Brown », « ont incité
les « Sisters of soul » à se rebeller et à réclamer un peu plus de respect ».
Amélie Nothomb enceinte pour la septante-deuxième fois !
Sous le titre « Je suis enceinte pour la septante-deuxième
fois ! », Le Soir du 13 août souhaitait un bon anniversaire à
Amélie Nothomb en lui consacrant deux pleines pages à
l’occasion de son dernier roman « Tuer le père » chez Albin
Michel. L’écrivaine fait ainsi allusion à son 72e manuscrit
(dont 20 parus) et précise qu’elle ne sait « toujours pas qui est
le père ». Amélie Nothomb qui souligne qu’elle se sent de
plus en plus belge, qu’elle est « définitivement de Belgique »
même si sa vie est de plus en plus parisienne. Et c’est Le
Monde Magazine du 20 août qui nous fait découvrir « Le
Bruxelles d’Amélie Nothomb ». Parmi les thèmes et les lieux
choisis par la romancière on notera qu’à Bruxelles, il faut
« militer pour l’égalité des sexes devant Jeanneke Pis ».
Amélie Nothomb préfère en effet sa petite sœur au célèbre
Mannenken Pis (« le môme qui pisse » en dialecte bruxellois),
site touristique incontournable à Bruxelles, une statue en
bronze d'une cinquantaine de centimètres qui est en fait une fontaine représentant un petit
garçon en train d'uriner, symbole de l'indépendance d'esprit des Bruxellois. « Je suis très fière
d’être originaire d’une ville dont le pipi d’enfant est le symbole », explique-t-elle. « Mais plutôt
que Manneken Pis, allez voir sa femme, l’adorable Jeanneke Pis, située impasse de la fidélité.
Sculptée en 1985 par Denis-Adrien Debouvrie, elle symboliserait la chance et la loyauté »
(mais elle ne fait pas pipi debout ! NDC).
International
Belgique : le congé de paternité protégé
Le Soir du 5 août annonçait que, suite à la modification de la loi sur le contrat de travail en
Belgique, « le travailleur est désormais protégé lorsqu’il fait usage de son congé paternité ».
Le quotidien souligne qu’il s’agit de l’application d’une directive européenne mais explique,
avec Michel Pasteel, directeur de l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes
(IEFH), qu’« il reste encore du chemin à parcourir pour faire comprendre à l’ensemble des
acteurs que ce congé est un droit inconditionnel du travailleur. L’employeur ne peut ni le
refuser, ni le postposer, ni en fixer les conditions »…
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Italie : âge de départ en retraite des femmes
Le Figaro du 12 août souligne que la réforme des retraites réclamée par la Banque centrale
européenne (BCE) sera mise en œuvre dans le cadre du plan d'austérité d'environ 20 milliards
d'euro qui devraient permettre à l'Italie d'atteindre l'équilibre budgétaire. Le gouvernement
italien devrait ainsi décider de reculer l'âge de départ à la retraite des femmes dans le secteur
privé de 58 à 65 ans.
Les femmes au foyer italiennes, les plus malheureuses d'Europe
L'association Femmes et Qualité de la vie a sondé plus de 4 000
Européennes. Le taux de mécontentement des femmes au foyer
italiennes s'est établi à 76 % en mars dernier, en hausse de 2,5 points
sur un an, selon l'étude. En matière d'insatisfaction, les Italiennes
devancent largement les femmes au foyer espagnoles où le taux est
de 63 %, suivies des Françaises (57 %), des Britanniques (51 %) puis
des Allemandes (47 %). (Le Monde du 19 août). (Illustration :
l’affiche du film « Une journée particulière », Ettore Scola, 1977).
Royaume-Uni : augmentation du chômage des femmes
L'Humanité du 19 août signale une nouvelle détérioration fin juin de la situation de l'emploi
au Royaume-Uni. Le chômage touche en particulier les jeunes des quartiers populaires et les
femmes. On enregistre environ 38 000 chômeurs de plus en juin, dont 21 000 femmes.
Etats-Unis : « Michele Bachman et l’appel de Dieu »
Encore quatre pages sur Michele Bachman (synthèses des 29 juin et 5 août) dans Le Point du
18 août. Sous le titre « Michele Bachman et l’appel de Dieu », l’hebdomadaire indique que
cette « évangéliste radicale (…) est la nouvelle pasionaria du Tea Party ».
Esclavage sexuel en Chine
« Des Nord-Coréennes sont victimes d’esclavage sexuel en Chine » titre La Croix du 12 août.
Le journal explique qu’une majorité de Nord-Coréennes réfugiées en Chine y sont victimes
d’exploitation sexuelle, de mariage forcé et d’esclavage. Ces femmes sont victimes de
trafiquants, qui les vendent à des paysans célibataires, en surnombre dans les campagnes
chinoises. Dernier phénomène en date relève également le quotidien : « la prostitution forcée
sur Internet, avec des clients situés en Corée du Sud ».
Syrie : deux femmes face au régime
Libération des 13 et 14 août consacrait sa une ses pages « événement » aux « visages du
courage » en Syrie soulignant que « malgré une répression sauvage, les Syriens continuent de
braver le régime et demander la fin de la dictature de Bachar al-Assad ». En pages intérieures,
le journal dresse le portrait de « deux femmes face au régime » : Suheir Atassi, activiste
politique, et Razan Zaitounech, avocate et journaliste, « animent dans la clandestinité deux
des principaux réseaux actifs dans le pays ». Le quotidien publie également un entretien avec
Samar Yazbek, auteure syrienne arrêtée plusieurs fois, qui analyse le mouvement syrien
comme « une révolution d’esclaves contre leurs maîtres ».
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Egypte : « Qui a peur des sœurs musulmanes ? »
Le Soir du 13 août consacre son « focus » aux « nombreuses femmes » que l’on trouve parmi
les Frères musulmans qui sortent de la clandestinité avec la chute de Moubarak. Le quotidien a
enquêté et rencontré plusieurs d’entre elles à qui il donne la parole. « Hyperactives sur le
terrain, social notamment », « organisatrices de soupes populaires, de réunions politiques ou
de cercles de bonnes manières », elles inspirent, selon Le Soir, « crainte et respect » et sont
« appréciées ».
Egypte : « Les femmes au cœur du changement ! »
Amnesty International invite les internautes à écrire au
Premier ministre égyptien pour qu’il veille « à ce que les
droits des femmes soient respectés et à ce que les femmes ne
soient pas écartées du processus de réforme » en Egypte.
« Les Egyptiens éliront leur nouveau Parlement en septembre
2011 » explique l’association. « Si les femmes ont joué un rôle
crucial dans le mouvement de protestation appelant à des réformes en Égypte, elles ont depuis
été repoussées dans l’ombre. Pourtant, elles ont tout autant qu’eux le droit de participer à la
construction de l’avenir de leur pays » estime l’association.
Retrouver l’appel sur le site d’Amnesty International
« Yasmine Samy dans la tourmente de l’Egypte post-révolution »
La Croix du 29 juillet consacrait son portrait du jour à Yasmine Samy, une jeune femme
arrêtée samedi 23 juillet lors d’une manifestation, kidnappée par la police militaire, puis passée
à tabac. « Elle sera pourtant sur la place Tahrir vendredi 29 juillet pour une nouvelle
manifestation massive » indiquait le quotidien catholique.
Aziz Rahman, « le féministe Afghan »
Libération publie cet été une série intitulée « Portraits d’ailleurs » en lieu et place des
« Portraits » habituels. Le 10 août, le quotidien consacrait sa traditionnelle dernière page à Aziz
Rahman, « le féministe Afghan », qui a en particulier fondé, un an après la chute du régime
taliban, une école gratuite pour les jeunes Afghanes dans le district de Surobi, zone pacifiée et
sécurisée depuis quelques années seulement. « Longtemps, il a dû vivre en regardant derrière
lui, mettant en danger sa vie et parfois celle de sa famille et de ceux qui le côtoyaient. Son
crime ? Respecter les femmes » raconte Libération. Et de citer Aziz Rahman qui est persuadé
qu’aujourd’hui, en Afghanistan, « s’il n’y a pas de femmes, les hommes ne peuvent faire
évoluer la société ».
Tunisie : portrait d’une blogueuse tunisienne
Sous le titre « Toujours en lutte », Le Monde du 16 août
dressait le portrait de Lina Ben Mhenni, 28 ans, blogueuse
(photo ci-contre). « Cette « Tunisian Girl » a mené la
révolution sur le Net », raconte Le Monde. « Mais le
combat pour la liberté est loin d'être terminé »…
http://atunisiangirl.blogspot.com/
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« L’Origine du monde »
Deuxième partie de notre rubrique annuelle « L’Origine du monde » commencée et présentée dans la
synthèse du 10 août. A lire avec la légèreté de l’été en n’oubliant pas ce que les médias nous donnent à
voir de l’image des femmes et des hommes dans notre société ou des rapports qu’ils - et elles entretiennent. A suivre dans un troisième et dernier volet la semaine prochaine.
Du corps, de l’emballage et de l’effeuillage
Nous consacrions l’année dernière dans cette rubrique un sujet à la
« bataille du poil » et à la dictature de l’épilation intégrale.
Libération du 5 novembre 2010 croit voir un renversement de
tendance et annonce que « les blasées de l’épilation et les hommes
glabres peuvent désormais afficher leur pelage ». Le quotidien
analyse les traces de cette tendance dans la mode sous le titre
« Uniformes de poilues ». Dans un autre article, « Les mecs quelle
barbe ! », le journal évoque « les rasoirs qui chôment et les people
qui piquent »... Une information confirmée par La Croix du 9
novembre 2010 qui, sous l’angle économique, indiquait que « les
hommes se rasent de moins en moins » et soulignait les efforts des
fabricants pour doper leurs ventes. A propos du corps, il faut signaler
l’intérêt soulevé par la soirée thématique présentée par Arte le 10 février dernier : « Le culte
des seins ». Plusieurs journaux ont largement repris le jour même le dossier de presse de la
chaîne (« A quel sein se vouer… », Le Figaro, « Par tous les seins », Le Parisien, « Soirée
vouée à tous les seins », Le Soir ; etc. Tous reprenant l’illustration d’Harry Ekman, ci-dessus)
pour annoncer « un documentaire culturel à dimension érotique » où certains peuvent
considérer « les seins comme valeur refuge dans un monde en crise » et d’autres souligner « le
paradoxe du retour à l’esthétique parfaite et au naturel de l’allaitement ».
Au dessus du corps, les vêtements… Libération du 22
septembre 2010 rappelle que l’on « a vu passer une
histoire de la jupe, du corset, de la chaussure et,
dernièrement, du pantalon, sous la plume éclairée de
Christine Bard » (synthèses des 20 août, 3 et 14
septembre 2010). « Cette fois, c’est de la braguette
qu’il s’agit, et il fallait de l’audace pour considérer
que la chose a un passé qui mérite d’être fouillé »
souligne le quotidien qui rend compte du « beau
livre » « Braguettes, une histoire de mœurs et du
vêtement » de Colette Gouvion et Khadiga Aglan
aux Editions du Rouergue. « Un beau livre espiègle,
érudit et éloquent » écrivait pour sa part Madame
Figaro le 14 octobre 2010 : « Triomphante à la
renaissance, discrète à l’âge classique, asexuée de nos jours… Cette petite pièce destinée à
fermer les pantalons, puissant révélateur de nos mentalités, méritait bien une étude
approfondie ». Les Editions du Rouergue ont également publié cette année « Corset »,
d’Hubert Barrère et Charles Arthur Boyer, que Libération signale dans son édition du 3
juin 2011. Selon le quotidien, « carcan, à la fois tuteur moral et presseur d’organes, le corset a
longtemps maintenu hommes et femmes ». Sous le titre « Esprits étriqués, lacet nous rêver » le
quotidien estime que ce « dessous (est) devenu glamour » et que les auteurs font preuve
d’audace en y traitant à parité le « corset pour hommes ».
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 24/08/11 - 10
Enfin, Le Nouvel Observateur consacre cet été une belle
série aux « vêtements de l’émancipation ». « Après
cinquante ans de féminisme, certaines pièces du vestiaire
des filles font toujours débat », estime l’hebdomadaire qui
se demande si « le droit - récent - des femmes à s’habiller
comme elles veulent » ne serait pas « encore fragile » ? Le
11 août, le journal s’attaquait à « la longue marche du
pantalon », un vêtement qui « n’a intégré le placard
féminin que récemment, il y a quarante ans à peine ». « Vêtement caméléon, sa conquête a
accompagné le combat des femmes contre les préjugés et les interdits » souligne « l’Obs ». Le
18 août, Le Nouvel Observateur se penche sur la minijupe et ses « maxi-effets ». Selon le
journal, « un demi siècle après sa création, ce petit bout de tissu est une pièce maîtresse - et
toujours contestée - dans l’épopée de la libération des femmes ». (Illustration ci-dessus : photo
de Mary Quant, couturière britannique à qui l’on attribue la minijupe).
Du vêtement à « l’effeuillage » il n’y avait qu’un pas… « Les exemples se ramassent à la pelle,
qui mettent le sexe sur le devant de la scène, même si les propos ne servent pas la même
cause », indiquait Libération du 25 janvier 2011 qui consacrait, sous le titre « Pas et appas »
deux pages à l’érotisme dans la danse et au festival « Sexy Scènes » dédié à ce thème. « On va
de la légèreté supposée du cabaret à l’intime, en passant par la provocation sur fond de
dérision et d’irrévérence. Les thèmes du sexy, de l’érotisme, qui ne sont pas ceux de la nudité
souvent traitée, secouent la danse, à tel point qu’elle doit trouver une esthétique qui lui
permette de quitter son habit de respectabilité ». Signalons alors quelques retombées de la
vague déclenchée par le film de Mathieu Amalric, « Tournée » (synthèses des 30 juillet et 20
août 2010). Sous le titre « Désinhibez-moi ! », Libération du 26 avril 2011 consacre un
reportage à « des femmes ordinaires » qui viennent « apprendre l’effeuillage burlesque » dans
une école parisienne. « Un art coquin né dans les années folles, revisité par le féminisme
américain et pimenté punk » indique le quotidien qui conclut ses deux pages en estimant que
« la nouvelle génération du féminisme est en marche. En talons ». Le sujet avait été traité par
Le Nouvel Observateur le 21 octobre 2010 sous le titre « A l’école des femmes ». Le magazine
n’hésite pas à citer Simone de Beauvoir pour expliquer ce phénomène « d’apprentissage de la
féminité » et « d’affirmation de soi ». Mais l’hebdomadaire donne néanmoins la parole à
Maryse Vaillant, sociologue, qui juge qu’il « s’inscrit dans le mouvement réactionnaire qui
s’étend aujourd’hui, à base de féminité standardisée et
de maternité forcément épanouissante ». « Après avoir
submergé Londres, Berlin ou paris, le New Burlesque à
la belge gagne du terrain » soulignait encore nos voisins
dans Le Soir du 5 mars 2011. Mais le quotidien de
Bruxelles émet de sérieux doutes à considérer « l’art de
l’effeuillage comme manifeste de la libération des
femmes ». Le même quotidien avait consacré le 16
septembre 2010 un sujet à « l’homme au centre
d’interrogations théâtrales ». Le quotidien de Bruxelles
soulignait que, l’automne dernier, plusieurs pièces en
Belgique déshabillaient les hommes, « au propre et au
figuré, pour leur dessiner des contours singuliers » et
aborder « une virilité qui démange ». « Il y a là des
hommes qui aspirent aux talons aiguilles, un homme né
dans un corps de femme, des machos en slip
kangourou… et d’autres, plus sensibles, qui déballent
tout » s’amusait le quotidien belge.
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Les traces de la pornographie…
Nous sommes revenus à plusieurs reprises dans cette synthèse sur
l’influence de la pornographie actuelle sur les adolescent-e-s et
l’image des femmes ou du corps féminin qu’elle véhicule. On
suivra dès lors avec intérêt ses traces dans notre société. Le 30
septembre 2010, Le Figaro rappelait qu’entre 14 et 18 ans, « 80 %
des garçons et 45 % des filles ont déjà vu un film pornographique
sur Internet ou à la télévision au cours de l’année passée ». Le
quotidien souligne que « les familles sont démunies » et revient en
particulier sur la facilité d’accès à la pornographie sur le Net. Il
retrace « la contre-offensive des parents » pour nouer le dialogue.
Une pornographie que l’on a tendance à retrouver partout : au
supermarché (« Au supermarché du sexe, sans complexe ! », Le
Parisien du 9 septembre 2010), dans les séries télévisées (« « Xanadu » et « Hard », le porno
en série », 20 Minutes du 29 avril 2011) ou même dans la haute couture (« Héros versus
Eros », Libération du 24 juin 2011) avec une certaine nostalgie pour la pornographie
« d’avant » qui, selon les journaux, serait moins dure ou moins avilissante.
Pour preuve, les trois pages dans la rubrique « culture » du Point du 14 juillet 2011 titrées
« Pornostalgie » et illustrées par des affiches de films pornos des années soixante-dix…
L’hebdomadaire annonce un « retour fracassant » du X avec la publication de « The Other
Hollywood » (voir ci-dessous), du « Dictionnaire des films français pornographiques et
érotiques » dirigé par Christophe Bier (Ed. Serious), ou le phénomène autour du premier
porno tourné en 3D. L’Express du 25 mai ou Le Monde Magazine du 4 juin nous signalent
également la publication de « The Other Hollywood » de Legs McNeil et Jennifer Osborne,
une plongée, à base de témoignages, dans l’univers de l’industrie de la pornographie
californienne. A cette occasion, Le Monde Magazine rappelle que la pornographie est aussi
étudiée. Et de citer les travaux de Linda Williams, professeure à l’université de Berkeley. Elle
est l’auteure d’études qui ont été publiées outre atlantique en 2004 et qui, selon
l’hebdomadaire, montrent « comment le porno est devenu une véritable culture populaire ».
Linda Williams continue d’étudier « la représentation du sexuel à l’écran, ses clichés, les
normes qu’elle suscite et les intenses débats esthétiques, moraux, ethniques et politiques qu’elle
soulève ». Les deux journaux soulignent néanmoins « la violence du milieu ». « Il n’y a pas de
star du X heureuses » conclut L’Express.
La pornographie fait encore l’objet de deux autres articles récents :
sous le titre « Hardeurs juvéniles », Libération du 17 août consacre
trois pages à la « joyeuse clique du porno français des 70’s » et
Marie Claire de septembre trois pages également à « 48 h sur un
tournage porno féministe ». Selon le mensuel, « on l’étudie dans les
facs américaines, des festivals lui sont consacré, le X féministe a le
vent en poupe ». Marie Claire a enquêté pour voir à quoi il
ressemble : « des histoires où le corps des femmes et leur plaisir
seraient mis en valeur ». On citera encore le « portrait » que
consacre Libération le 9 juillet 2011 à Judy Minx. « Depuis l’âge
de 14 ans, cette actrice porno et activiste féministe, passée par
hypokhâgne, disserte sur le sexe » indique le quotidien. On retrouve
l’actrice dans « Too Much Pussy », un documentaire d’Emilie Jouvet sur « la postpornographie et le mouvement féministe sex-positif » dans lequel la réalisatrice « suit les folles
aventures de sept jeunes artistes performeuses, réunies le temps d'une tournée ». Un film
critiqué dans L’Humanité du 6 juillet sous le titre « Il faut appeler une chatte, une chatte ».
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 24/08/11 - 12
Nous le signalions dans cette rubrique l’année dernière, l’industrie pornographique a obtenu un
suffixe dédié aux sites pornographiques. « Le Web regorge de sites à caractère
pornographique » rappelle le site du Monde le 10 août qui signale le premier site, lancé début
août, dont l'adresse Internet ne se termine pas en .com ou .fr, mais en .xxx... « Après plus de dix
ans de vifs débats, ce suffixe exclusivement dédié aux sites pour adultes a finalement été ajouté
à la racine d'Internet, en avril », souligne Le Monde, « après l'approbation par l'Internet
Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), l'organisme qui gère les noms de
domaine ». « Mais, le .xxx, initialement destiné à l'industrie pornographique, pourrait aussi
être « plébiscité » par de grandes entreprises... soucieuses de préserver leur image de
marque » nous apprend le site du quotidien qui titre « Les grandes marques aussi achètent des
noms de domaine en .xxx », et évoque 80 % des sites déposés en .xxx qui ne seraient pas
directement liés à l'industrie de la pornographie, mais à des marques.
L’amour et la conjugalité dans tous leurs états (suite)
Nous nous penchions dans la synthèse du 10 août sur « L’amour
et la conjugalité dans tous leurs états ». Pour être totalement
complet il aurait fallu citer l’article publié par Le Monde des 24
et 25 juillet : « Pour les Européennes, la résistance du couple
passe par une communication sans tabous »… Il s’agit de l’un
des enseignements d’un sondage que le site Internet
Aufeminin.com a réalisé au mois de mai auprès de 25 000
Européennes. « Le moment que les femmes préfèrent, dans la vie
de couple, c'est celui où l'on s'endort l'un contre l'autre »
souligne Le Monde qui précise : « Une majorité (40 %) des
9 631 Françaises sondées aime mieux se blottir ainsi contre leur
partenaire, que sortir « en tête à tête » (21 %) avec lui ou encore
« rêver ensemble » (18 %) au prénom de leur enfant ». Ce qui
fait dire au sociologue Jean-Claude Kaufmann, cité par le
quotidien, que le couple est « un lieu de réconfort et de refuge
dans un univers de plus en plus stressant ». « Au lit, les femmes
ne font pas que s'endormir » signale Le Monde, mais elles sont
seulement 20 % environ à considérer que « le sexe est le principal ciment du couple ».
L’Express s’est reposé la question dans son édition du 24 août : « Couples. Bien attachés ? ».
L’hebdomadaire se demande « si la solidité des liens amoureux » ne dépend pas « de la qualité
des relations nouées, dès le berceau, avec la figure maternelle » ? L’Express indique qu’il
s’agit de « la thèse, très sérieuse, d’une nouvelle école de spécialistes, qui s’appuie sur des
recherches en psychiatrie » et annonce les « secrets » des « unions qui durent »…
(Illustration : Cupidon par William Bouguereau - Bridgeman Art Library, London).
Pour information, cette synthèse est réalisée à partir d’alertes d’actualité internet, de la surveillance des sites institutionnels français, ainsi
que d’une sélection de sites associatifs francophones, des informations et documents reçus par le bureau de l'animation et de la veille et
d’une sélection de la presse quotidienne et hebdomadaire nationale. Cette synthèse ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant
le point de vue de son auteur - Photos © DR
Direction générale de la cohésion sociale – Service des droits des femmes et de l'égalité entre les femmes et les hommes
Bureau de l'animation et de la veille – [email protected] - http://www.femmes-egalite.gouv.fr/
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