École Descartes : les petites Rom ont dormi à l`hôtel pendant les
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École Descartes : les petites Rom ont dormi à l`hôtel pendant les
VENDREDI 6 JANVIER 2017 LE PROGRÈS VILLEURBAN N E ACTU VILLEURBANNE 25 LOGE ME N T École Descartes : les petites Rom ont dormi à l’hôtel pendant les vacances Les ventes de gâteaux ont financé cet hébergement provisoire. Mais l’incertitude demeure quant à l’avenir des trois fillettes. S ans logement, les trois fillettes dormaient dans des parcs, à Lyon puis à Edouard-Glissant, depuis le 28 novembre 2016 : Gabi, Florina et Estera, trois fillettes de 6, 8 et 10 ans scolarisées à René-Descartes depuis trois ans et leur maman ont pu passer toutes leurs nuits à l’hôtel depuis le 17 décembre. La mobilisation d’un collectif de parents et enseignants, organisateur de ventes de gâteaux les 15 et 16 décembre, a en effet permis de financer cet- te solution provisoire de logement. Mais la somme récoltée s’épuise. Le collectif, qui affirme avoir adressé un courriel en préfecture afin de réclamer « un hébergement viable », indiquait n’avoir pas obtenu de réponse mardi soir. Pas davantage que Le Progrès donc qui a, une nouvelle fois sollicité les services de l’État ce jeudi pour savoir où en était ce dossier. Après avoir été expulsée d’un squat proche de l’école le 19 septembre, la famille de Gabi, Florina et Estera était repartie en Roumanie, avant de revenir en France. Les écolières sont considérées comme assidues et bonnes élèves dans leur école. Y. P. Une vente de gâteaux pour payer des nuits d’hôtel. Photo d’archives Y. PONNET VILLEURBANNE IMMOBILIER Fin 2017, l’immeuble Le 380 conjuguera tertiaire et laboratoire VILLEURBANNE Vers l’ouverture d’une classe de maternelle suppléméntaire dans cinq écoles Une vue de l’école, rue Mauvert. Photo d’archives E. BABE La pose de la première pierre a eu lieu mercredi. Photo Service communication Ce mercredi, le groupe em2c, spécialisé en immobilier d’entreprise, a procédé à la pose de la première pierre de l’immeuble Le 380, rue Bonnet, en face du campus de La Doua, en présence de Jean-Paul Bret, maire, de Pascal Rousseaux, président de Processium, ainsi que des principaux financeurs que sont la Caisse des dépôts et la Caisse d’Épargne. Cet événement a ainsi marqué le début des travaux du futur immeuble tertiaire –avec laboratoires– de 69X - 1 2 700 m². Le premier utilisateur en sera le laboratoire Processium, spécialiste en génie des procédés industriels. Il occupera 1 435 m² en rezde-chaussée et au premier étage de cet immeuble, qui en comptera trois au total. L’ouvrage, constitué de sept lots, sera livré dans douze mois. Le laboratoire Processium est actuellement installé boulevard NielsBohr. Il conçoit des procédés et de nouveaux produits à destination des acteurs de la chimie et des biotechnologies. « C’est une excellente nouvelle pour de nombreuses écoles de Villeurbanne qui verront baisser leurs effectifs par classe. C’était une demande de la communauté éducative que j’ai relayée très régulièrement depuis deux ans », a annoncé l’adjoint au maire délégué à l’Éducation, Damien Berthilier. Il n’a pas caché sa satisfaction, ce jeudi, en commentant une décision de Philippe Couturaud, inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Rhône, qui aurait été communiquée la veille aux communes : l’abaissement des seuils de création et de retrait de classe en école de zone ordinaire et Dif (pour environnement difficile). « Au regard des prévisions actuelles d’effectifs, indique l’élu villeurbannais, l’application de cette décision, pourrait permettre l’ouverture d’une classe de maternelle supplémentaire dans cinq écoles, à la prochaine rentrée. Des aménagements seront nécessaires pour accueillir ces nouvelles classes, mais la Ville mettra tout en œuvre pour accompagner cette évolution sensible des conditions d’apprentissage des enfants et de travail des personnels enseignants et municipaux des écoles. » www.leprogres.fr