Le parvis - Paroisse catholique Meyzieu Jons Jonage Pusignan

Participer à la vie de la paroisse ...
32
ème
6 novembre 2016
dimanche du temps ordinaire - Année C
Numéro 166
Rencontres
• Mardi 8 novembre : à partir de 18h30, café Saint-Ferjeux. 20h30 formations de
l’École Saint-Ferréol, au Centre Jean XXIII. Cycle 1 : Foire aux Questions (Don
Édouard) et Cycle 2 : Saint Maximilien Kolbe, un missionnaire pour notre temps
(Sœur Sandra Bureau)
À noter
• Un sapin pour les cèdres : le comité de jumelage de notre paroisse avec la paroisse
de Mar Doumit à Bourj Hammoud vous propose une vente de sapins par le biais de
l’association paroissiale. Prenez un bon de commande dans tous les lieux de culte.
• Du 22 novembre au 27 novembre : visite pastorale de Mgr Philippe Barbarin.
Dimanche 27 novembre, 10h30, messe salle de l’Agora (23 rue du Lavoir à Jonage)
suivie à 12h d’un apéritif puis d’un repas partagé.
Édito
Saint Martin et le Patro de Meyzieu
Horaires des messes
Cette semaine
• Saint-Sébastien : mardi, mercredi et jeudi à 7h30 - pas de messe vendredi
11 novembre à 7h30, samedi à 8h45,
• Centre Jean XXIII : mardi et jeudi à 9h (attention pas de messe les mercredis),
• Jonage : pas de messe à 9h vendredi 11 novembre,
• Pusignan : mercredi 9h.
Messes du week-end
Samedi 12 novembre
• 18h30 messes au Centre Jean XXIII et à Jons.
Dimanche 13 novembre
• 9h
• 10h30
• 10h45
• 18h
messes à Saint-Sébastien et à Pusignan,
messe à Saint-Sébastien,
messe à Jonage (chapelet Miséricorde à Jonage à 10h30),
vêpres, adoration à Saint-Sébastien.
Directeur de la publication, Don Édouard de Vregille
Vendredi 11 novembre
• 10h30 messe solennelle de la saint Martin à Saint-Sébastien,
• 15h30 adoration à Saint-Sébastien,
• 16h
vêpres solennelles à Saint-Sébastien.
Le parvis ...
Tout le monde connaît l’histoire de saint
Martin. Martin est soldat de l’armée
romaine. Il arrive à la porte d’Amiens par
un hiver rigoureux. Pris de compassion
pour un pauvre, Martin déchire son
manteau avec son épée et revêt le pauvre
de la moitié de son manteau. Le manteau
est coupé en deux, déchiré. Martin prend
conscience d’une manière brutale de
la misère et s’engage pour lutter contre
celle-ci. Il ne s’agit pas là d’un geste
conventionnel, mais, bien au-delà du
simple partage, il s’agit d’une révolte
contre les causes et les effets de la précarité.
Je me permets d’évoquer saint Martin
aujourd’hui parce que nous le fêtons cette
semaine, le 11 novembre, et parce qu’il
est le saint patron de notre communauté.
Permettez-moi également de faire un
parallèle entre le geste de Martin et notre
Patronage St Jean XXIII.
Le pauvre symbolise l’enfant, ou
l’adolescent, dans son état de dépendance
affective, humaine et spirituelle. Martin,
c’est l’adulte qui est pris de pitié devant
cette pauvreté toute humaine de l’enfant
qui a froid parce qu’il est nu, et qui a faim
d’une nourriture spirituelle ; il a un grand
besoin d’être aimé et éduqué.
Le Patronage de la paroisse de Meyzieu
est une œuvre d’éducation populaire. Ici
on joue, ici on prie. Un centre de loisirs
chrétien, paroissial. Un accueil des enfants
de 6 à 17 ans sur le temps périscolaire
et extrascolaire, ce qui représente une
bonne partie du temps des enfants. Il y a
un très bel enjeu éducatif. Et donc aussi
évangélique. Laissons-nous émouvoir par
le pauvre, laissons-nous émouvoir par le
jeune de notre paroisse qui a froid et faim.
Partageons notre manteau. Engageonsnous, nous aussi dans cette œuvre de
miséricorde, en donnant notre temps,
notre énergie, nos services, notre argent,
pour subvenir au besoin éducatif du jeune
qui est notre pauvre d’aujourd’hui.
Que vous soyez adhérents de l’Association
Majolane d’Éducation et de Loisirs
(l’association qui organise le patronage),
si un de vos enfants est inscrit cette
année au Patro, ou que vous souhaitiez
devenir membre de cette association
(bulletin d’adhésions au Centre Jean
XXIII), en étant bénévoles, donateurs,
sympathisants, vous êtes tous invités
à l’Assemblée générale de l’association
jeudi 10 novembre à 20h30 au Centre
Jean XXIII.
Venez nombreux !
Don Jean-Baptiste,
vicaire
Saint Martin
Martin, ce saint tant aimé
Ainsi qu’en témoigne la forte présence de son nom dans la toponymie française (238
communes le portent !), il nous est toujours représenté coupant son manteau avec
son glaive pour en faire don à un pauvre transi de froid à la porte d’Amiens. Cette
anecdote trace à elle seule un portrait spirituel de saint Martin : il est le saint de la
charité en acte, de l’amour divin mis en pratique d’une manière concrète.
Les autres épisodes de sa vie rapportés par son biographe Sulpice (un moine bordelais
ayant plusieurs fois rencontré Martin) ne font que décliner ce thème. En amont, une
vie de prière intense, car c’est en se laissant aimer par Dieu qu’on peut à son tour
aimer son prochain. On voit donc Martin tenter sans succès de se retirer en ermite
tout au long de son existence, que ce soit sur l’île déserte de Gallinara, au large de
Gênes, à Ligugé près de Poitiers, à Marmoutier (littéralement « monastère de Martin »
en vieux français) non loin de Tours.
L’amour divin mis en pratique
En aval, une charité brûlante qui ne se limite pas à des actes singuliers. Certes, Martin
embrasse les lépreux, comme à la porte (désormais baptisée Saint-Martin !) de Paris ;
évêque, il donne ses vêtements à un pauvre, célébrant la messe nu sous son aube… Mais,
en grand dessein, toute son action épiscopale et missionnaire porte la marque de l’amour
divin. S’il renonce à la vie érémitique qu’il désire tant, c’est pour servir l’Église qui le
réclame ; s’il évangélise, c’est pour faire connaître au plus grand nombre cet amour ; s’il
rencontre l’empereur, c’est pour tenter de sauver des hérétiques menacés d’un châtiment
expéditif. Sur le point même de mourir, il entreprend un voyage éprouvant jusqu’à
Candes, pour réconcilier une communauté de moines où régnait la discorde.
Ces quelques fioretti glanés ici et là dans l’œuvre de Sulpice Sévère (à lire absolument !)
nous témoignent de la spiritualité d’un Martin qui ne nous a transmis aucune œuvre
littéraire. C’est un saint autant du Ciel que de la Terre, un grand contemplatif qui ne
dédaigna pas jeter toutes ses énergies dans l’action évangélique, un grand de ce monde
qui, conscient de ses origines modestes, garda toujours le souci des pauvres et des
petits, un Père aimé et attentif pour les Tourangeaux, mais qui ne limita pas son action
à son diocèse, se faisant messager de la paix du Christ partout où on pouvait l’appeler.
La paroisse, maison de Dieu, maison de tous
Aujourd’hui, l’esprit de Martin est aussi visible en ses fils répandus par le monde.
Parmi les nombreuses communautés à se réclamer de son patronage (les frères des
campagnes, les prémontrés de l’abbaye de Mondaye, les bénédictins de Ligugé ou du
Canigou…), la Communauté Saint-Martin veut mettre en pratique deux grandes
intuitions du saint évêque de Tours : la vie commune des prêtres, et une évangélisation
fondée sur la paroisse, maison de Dieu, maison de tous. En tant que « martiniens »,
nous sommes heureux de partager un peu plus notre amour de Martin en cette année
jubilaire qui marque le 1700ème anniversaire de sa naissance.
Georges-Henri
Pour compléter :
http://saintmartin2016.com/ et http://www.communautesaintmartin.org/
En avant pour la mission...
Prions
en paroisse
Être missionnaire à l’école de saint Martin
Prions pour
Le calendrier nous donne la joie de fêter le patron de la
communauté Saint-Martin. Missionnaire infatigable,
il sillonna l’Europe 1700 ans avant Schengen,
parcourant les actuelles Hongrie, Yougoslavie, Suisse,
Italie, France et Allemagne. L’Église entière porte la
trace de l’action de celui qui est considéré comme
l’un des inventeurs de la paroisse : une église distincte
de la cathédrale, où les sacrements sont donnés
et l’Évangile prêché par des prêtres. Presque deux
millénaires après, elle est toujours présente, mais doit
se réveiller. Loin de se contenter de gérer des « actes
de catholicité » dans une société chrétienne, il faut
désormais qu’elle sorte d’elle-même pour se rendre
force de proposition du Salut. Comme Martin faisant
abattre le pin sacré, il ne faut pas hésiter à déraciner
les idoles. Comme Martin, il ne faut pas hésiter à se
projeter hors des frontières habituelles pour tenter de
faire aimer le Christ, selon nos moyens et les réalités
concrètes que nous côtoyons.
Georges-Henri, séminariste
Edmond Coudurier dont les
obsèques sont célébrées dans
nos paroisses.
• Pour Francisco Lages,
Étienne Gras et sa famille,
René Dente, Claude
Ragot, Père Joseph
DAO, Marie Thérèse et
Dominique Dinh, Michel
Burguion (anniversaire
de son décès), pour les
défunts de la famille
Almeida Gonçalves et
Bastos Almeida, Maria de
Fatima Dantas, Antonio
Dantas Da Cunha et
Maria Dantas Neiva.
Bonjour chers jeunes
De nouveau, c’est la rentrée ! Une fois de plus il faut
retourner en cours, revoir les mêmes personnes, profs,
murs… Nos vies : ne sont-elles que des éternelles routines ?
Oui et non. La routine est inévitable, nous ne pouvons pas
y échapper. Que choisissons-nous de faire ? Car il s’agit
bien d’un choix de notre part. Quel chemin prenons-nous ?
Si nous ne pouvons pas y échapper, nous pouvons tout de
même la transformer, l’orienter vers l’essentiel. Toutes nos
décisions, aussi infimes soient-elles, sont des pas que nous posons et qui ont un
impact dans nos vies et celles de nos proches. Choisissons donc le chemin menant
à la vie ! Choisissons de suivre le Christ. À bientôt.
Louis-Marie, séminariste
Confessions
• Saint-Sébastien : du mardi au vendredi de 8h à 8h45, samedi de 9h15 à 10h,
• Jonage : vendredi de 9h30 à 11h.
Permanences des prêtres
• Don Édouard - Saint-Sébastien - samedi de 9h15 à 11h.
• Don Marc-Antoine - cure de Jonage - vendredi de 9h30 à 11h.
• Don Jean-Baptiste - Centre Jean XXIII - jeudi de 9h30 à 10h30.