MBA_Lyon_Dessins Estampes neo classiques_juin 2009

Transcription

MBA_Lyon_Dessins Estampes neo classiques_juin 2009
Commissariat de l’exposition
Sylvie Ramond, directeur du mus€e des Beaux-Arts de Lyon, conservateur en chef du
patrimoine ; St€phane Paccoud, conservateur du patrimoine, charg€ des collections de
peintures et de sculptures du XIXe si•cle au mus€e des Beaux-Arts de Lyon ; Laurence
Berthon, attach€e de conservation au mus€e des Beaux-Arts de Lyon.
Contact presse
Sylvaine Manuel de Condinguy / [email protected] / t€l. 33 (0)4 78 38 57 51.
Dessins et estampes n€o-classiques au temps de Juliette R€camier
16 mai – 21 septembre 2009
Accrochage dans les collections permanentes du mus€e.
A l’occasion de l’exposition • Juliette R€camier, muse et m€c•ne ‚, cet accrochage propose
de d€couvrir une s€lection de 70 œuvres sur papier r€alis€es entre 1790 et 1849.
Contemporains de Juliette R€camier, ces dessins et estampes sont pour la plupart in€dits.
Ils proviennent du fonds du mus€e des Beaux-Arts et de la collection de monsieur Patrice
B€ghain dont une partie fait l’objet d’un projet de donation au mus€e.
L’exposition r€unit notamment des dessins de Pierre Revoil, Fleury Fran…ois Richard,
Philippe Auguste Hennequin et des gravures d’apr•s Anne Louis Girodet et Pierre Paul
Prud’hon.
Les œuvres pr€sent€es s’articulent autour de deux th€matiques : le portrait et les sc•nes
historiques ou mythologiques. Elles t€moignent du go†t pour l’antiquit€ gr€co-romaine qui
s’affirme comme la tendance majeure des arts au tournant des 18e et 19 e si•cles, donnant
naissance au n€o-classicisme.
Les artistes s’inspirent alors des statues ou des vases ‡ la mode ainsi que des r€centes
d€couvertes des cit€s d’Herculanum et de Pomp€i. Ils choisissent d’illustrer de nombreux
th•mes tir€s de la mythologie ou de l’histoire antique. Les aventures de Psych€, l’Iliade ou
l’•n‚ide sont parmi les plus appr€ci€s.
La recherche d’une puret€ des formes et du Beau id€al est la ligne directrice de ces
cr€ations. Le dessin connaˆt ainsi un ‰ge d’or. Il constitue la base de l’enseignement
artistique et l’€tape pr€paratoire ‡ toute peinture. Il peut aussi donner naissance ‡ des
œuvres ‡ part enti•re. La gravure voit alors pour sa part l’apparition de nouveaux proc€d€s,
comme la lithographie, appel€e ‡ un grand essor.
Dessins et estampes n€o-classiques au temps de Juliette R€camier
Accrochage dans les collections permanentes du mus€e.
Le portrait, un genre en vogue
Alors que la R€volution a tari les commandes royales, aristocratiques et religieuses, de
nombreux artistes choisissent, au tournant des 18e et 19e si•cles, le portrait comme genre le
plus ‡ mŠme d’assurer leur existence. L’essor d’une bourgeoisie d€sireuse de se faire
repr€senter concourt ‡ l’accroissement de la production.
Si le portrait d’apparat en demeure une composante essentielle, apparaissent en parall•le
des repr€sentations plus intimes. Deux esquisses de Fleury Fran…ois Richard pour un
portrait de la reine Hortense affichent ainsi cette dimension, sensible €galement dans les
autoportraits de Girodet lithographi€s par Hyacinthe Aubry-Lecomte et Jean-Baptiste
Lambert. Le portrait dessin€ devient une v€ritable œuvre en elle-mŠme, dont certains
artistes vont faire une sp€cialit€.
Malgr€ les codes en vigueur, les artistes s’emparent du portrait pour exprimer ‡ travers lui
leurs champs d’int€rŠt et leurs influences. Au-del‡ du n€o-classicisme, l’artiste lyonnais
Pierre R€voil, form€ dans l’atelier de David mais pionnier du go†t troubadour, repr€sente
ainsi sa compatriote Cl€mence Sophie de Serm€zy avec un costume du 16e si•cle mŠlant son
image ‡ celle d’une autre femme sculpteur, Properzia de’Rossi.
Acad€mies et th‚mes d€coratifs
Le dessin demeure la base de l’enseignement des arts ‚ la fin du 18e et au d€but du 19e
si•cle. Chaque €cole, chaque atelier forme ses €l•ves ‡ son apprentissage par la copie et
l’€tude du corps humain. Ces exercices d’apr•s des mod•les nus masculins ou f€minins,
appel€s acad€mies, sont illustr€s dans cet accrochage par plusieurs r€alisations de Pierre
Paul Prud’hon, l’un des plus virtuoses dans ce domaine. Ces €tudes peuvent acqu€rir le
statut d’œuvres ‡ part enti•re, lib€rant le dessin du simple statut d’esquisse. Elles font aussi
l’objet de gravures.
L’all€gorie est particuli•rement appr€ci€e. Elle permet aux artistes d’exprimer les concepts
et les vertus morales chers ‡ cette €poque. Les programmes d€coratifs des €difices publics
et des h‹tels particuliers, comme celui de l’h‹tel de Lannoy r€alis€ par Prud’hon pour un
riche n€gociant, font principalement appel ‡ elle, de mŠme que les motifs fournis pour
l’ameublement d’int€rieur. La gravure permet ensuite d’assurer leur succ•s, ‡ l’exemple de
Prud’hon dont chacune des r€alisations est largement diffus€e par ce proc€d€.
L’inspiration mythologique
La mythologie gr€co-romaine est particuli•rement appr€ci€e par les artistes au tournant
des 18e et 19e si•cles. Parmi les sources utilis€es, les M‚tamorphoses d’Ovide et les
aventures de Psych€, tir€es du roman d’Apul€e L’ƒne d’or (2e si•cle) sont celles qui ont
donn€ naissance au nombre le plus important de repr€sentations. Le personnage de Psych€,
per…u comme une all€gorie de l’‰me humaine et symbolis€ par le papillon, est ainsi pr€texte
‡ €voquer le n€cessaire cheminement int€rieur de chacun. Il apparaˆt comme un leitmotiv de
l’art n€o-classique.
Le succ•s de ces images mythologiques est encourag€ par l’action de l’€diteur Pierre Didot.
Il publie de luxueuses €ditions de ces textes antiques, dont les illustrations sont l’objet de
dessins command€s aux meilleurs artistes de son temps - Fran…ois G€rard, Anne Louis
Girodet, Pierre Paul Prud’hon – et destin€s ‡ Štre grav€es. La suite quasi compl•te
pr€sent€e dans cet accrochage des estampes r€alis€es pour l’€dition de 1800 des Amours
pastorales de Daphnis et Chlo€, roman de Longus (2e-3e si•cle), offre un t€moignage de la
qualit€ de cette politique et du soin apport€ ‡ la transcription grav€e.
Sc‚nes antiques et bibliques : l’exemple de la vertu
L’antiquitƒ grƒco-romaine est per„ue au tournant des 18e et 19e si•cles comme le temps par
excellence de la vertu h€ro•que, offrant aux artistes un r€pertoire de sujets ‡ traiter. Le sens
du devoir, l’honneur de la patrie et le sacrifice pour le bien commun en constituent les
th•mes majeurs. Le d€vouement du prince troyen Žn€e ‡ la mission qui lui a €t€ fix€e par les
dieux en est une des nombreuses illustrations, quand bien mŠme la reine Didon dont il
partage les sentiments amoureux d†t-elle en mourir et quelles que soient les terribles
€preuves qu’il e†t ‡ affronter. De mŠme en est-il de l’h€ro•sme du Spartiate L€onidas
pr€f€rant p€rir avec ses soldats ‡ la bataille des Thermopyles pour sauver la Gr•ce ou du
sacrifice d’Horace tuant sa sœur pour avoir pleur€ sur le sort de son ennemi vaincu.
Le proc€d€ de la gravure au trait, utilis€ pour quatre lithographies r€alis€es par les €l•ves
de Girodet d’apr•s les compositions de leur maˆtre sur le th•me de l’•n‚ide de Virgile, est
alors tr•s appr€ci€. Il s’inspire des vases grecs et paraˆt le plus adapt€ pour ces th€matiques
antiques. Il est port€ ‡ son apog€e par l’artiste anglais John Flaxman.
La reproduction par la gravure
La gravure de reproduction est la plus courante aux 18e et 19e si•cles. Elle offre la possibilit€
de diffuser les œuvres des artistes, d’en permettre la notori€t€ et d’en poss€der une
€vocation. Plusieurs parmi les exemples pr€sent€s dans cet accrochage montrent un tr•s
haut niveau d’ex€cution technique, attestant de l’importance de ces r€alisations, per…ues
comme des cr€ations ‡ part enti•re. Certaines ont mŠme acquis une v€ritable renomm€e
aupr•s de leurs contemporains, ‡ l’instar du B€lisaire d’Auguste Boucher-Desnoyers gravƒ
d’apr…s un tableau de Fran„ois Gƒrard.
Les sujets contemporains
La p€riode r€volutionnaire, le Directoire, le Consulat ou le Premier Empire donnent
naissance ‡ un nombre important d’images grav€es publi€es dans un but d’affirmation du
r€gime. Les diff€rentes œuvres r€unies attestent de ce sens de la propagande et permettent
de suivre l’ascension de Bonaparte vers le pouvoir : succ•s militaires en Italie, projet
d’invasion de l’Angleterre, promulgation de la Constitution de l’An VIII et instauration du
Consulat. Pierre R€voil se fait l’€cho, dans un dessin pr€paratoire ‡ une peinture, de sa
d€cision de contribuer ‡ relever la ville de Lyon de la ruine occasionn€e par son opposition
au r€gime de la Terreur.
LE NEO-CLASSICISME
Le n€oclassicisme est un mouvement artistique qui s'est d€velopp€ en peinture, en
sculpture, en architecture et dans les arts d€coratifs entre 1750 et 1830 environ.
Il est n€ en Europe, en r€action ‡ l’exub€rance d€velopp€e par les arts depuis le 17e si•cle et
au 18e si•cle et en particulier contre le go†t rococo. Des th€oriciens, des peintres, des
sculpteurs, des €b€nistes vont alors se tourner vers l’exemple de l’antiquit€ classique
gr€co-romaine pour renouveler leurs cr€ations. Ils s’appuient sur l’€tude des statues
grecques et romaines, des vases, particuli•rement appr€ci€s des collectionneurs, ainsi que
sur les r€centes d€couvertes des cit€s romaines de Pomp€i et Herculanum pr•s de Naples.
Sous l’influence des €crits de l’historien d’art allemand Johann Joachim Winckelmann, ils
proposent un retour vers le vocabulaire ornemental antique et vers une puret€ des formes.
La recherche du Beau id€al devient le maˆtre mot des arts. La pr€cision du dessin et du
contour en est une r•gle. Elle prime sur la couleur qui doit Štre simplifi€e et mise au service
du sujet.
La composition des images est r€gie selon des r•gles strictes et g€om€triques. Chaque
€l€ment doit Štre pens€ et maˆtris€, tout comme les €motions ou les passions qui doivent
Štre domin€es par la raison, l’ordre et l’€quilibre. L’artiste refuse l’effet et l’expressivit€ et
tente d’atteindre par la rigueur une certaine intemporalit€.
L’id€e devient alors primordiale. Nombre d’œuvres n€oclassiques proposent des all€gories,
c’est ‡ dire des repr€sentations symboliques de concept abstraits ou de valeurs. Il s’agit
d’offrir aux regards des exemples de vertu pouvant €lever l’‰me vers une conduite noble.
Pour cela, les sujets tir€s de l’histoire ancienne et de la mythologie sont privil€gi€s.
Deux tendances coexistent au sein de ce style dominant. Les peintures de Jacques-Louis
David ou les tŠtes id€ales sculpt€es par Antonio Canova se rattachent ‡ une voie s€v•re, qui
privil€gie les sujets antiques et h€ro•ques, repr€sent€e ici par plusieurs œuvres d’Anne
Louis Girodet ou Philippe Auguste Hennequin. A l’inverse, les dessins de Fran…ois G€rard ou
de Pierre Paul Prud’hon s’inscrivent dans une veine plus l€g•re et gracieuse, dite
• anacr€ontique ‚, en r€f€rence aux odes du po•te grec Anacr€on.
TECHNIQUES DE L’ESTAMPE
La gravure sur cuivre
Žlabor€e d•s le 15e si•cle, la gravure sur cuivre consiste, gr‰ce ‡ des outils proches de ceux
des orf•vres, ‡ r€aliser sur une plaque de cuivre un motif en creux. Celle-ci est ensuite
recouverte d’encre, puis nettoy€e : l’encre ne demeure donc que dans les creux et, lors de la
mise sous presse, peut reporter le motif sur le papier.
Deux variantes de cette technique existent :
- le burin, proc€dant par incisions directement dans la plaque de cuivre pour r€aliser
le dessin souhait€
- l’eau-forte, pour laquelle la plaque de cuivre est pr€alablement recouverte d’un
vernis sur lequel le dessin est r€alis€ avec un stylet. La plaque est ensuite tremp€e
dans un bain d’acide qui creuse les zones o• le vernis a €t€ ‹t€.
La lithographie
Mise au point en 1796 en Allemagne, la technique de la lithographie connaˆt un succ•s quasi
imm€diat. Elle est implant€e en France d•s 1816 par Lasteyrie et Engelmann et les artistes
sont aussit‹t s€duits par sa tr•s grande facilit€ de mise en œuvre, ainsi que par ses
possibilit€s techniques. L’un de ses plus talentueux praticiens est Hyacinthe Aubry-Lecomte,
qui porte le proc€d€ ‡ son apog€e dans ses compositions grav€es.
Sur une pierre calcaire polie, l’auteur ex€cute sa composition avec un crayon gras, puis
passe un acide sur la surface. L‡ o• le crayon n’a pas laiss€ de trac€, cet acide produit une
surface lisse qui n’accrochera pas l’encre. La pierre est alors lav€e, puis encr€e ; l’encre
n’adh•re que sur les zones correspondant au dessin. La mise sous presse permet ensuite de
reproduire le motif sur le papier avec une plus grande subtilit€ de nuances, permettant des
effets d’estompe proches du dessin.
Dessins et estampes n€o-classiques au temps de Juliette R€camier
Accrochage dans les collections permanentes du mus€e.
Liste des œuvres expos•es
1. Portraits
Michel-Martin DR„LLING, Portrait de femme, pierre noire et rehauts de craie blanche, don Michel
Dumas, 1884.
Pierre-Narcisse GUERIN, Sophie Cl€mence Delacazette, fusain et crayon graphite, don Mme DervilleCordier, 1885.
Pierre REVOIL, Propertia (sous les traits de Madame de Serm€zy), lavis de s€pia, acquis en 1874.
Fleury Fran…ois RICHARD, La reine Hortense, crayon graphite, 1813, fonds Richard, acquis en 1988
avec l’aide du Fonds R€gional d’Acquisition pour les Mus€es.
Fleury Fran…ois RICHARD, Deux €tudes pour le portrait de la reine Hortense, crayon graphite, 1813,
fonds Richard, acquis en 1988 avec l’aide du Fonds R€gional d’Acquisition pour les Mus€es.
France ou Allemagne, vers 1800, Portrait de femme, crayon graphite, versement de la biblioth•que
municipale de Lyon.
France, vers 1820, Portrait de femme, crayon graphite, versement de la biblioth•que municipale de Lyon.
Hyacinthe AUBRY-LECOMTE, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, Autoportrait de
Girodet, lithographie, legs Marius Anterrieu, 1897.
Jean Pierre Marie JAZET, d’apr…s Joseph Denis ODEVAERE, Jacques Louis David dans son atelier,
aquatinte, coll. Patrice B€ghain.
Jean-Baptiste LAMBERT, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, Autoportrait de Girodet,
lithographie, 1825, coll. Patrice B€ghain.
2. Acad€mies et th‚mes d€coratifs
Pierre Paul PRUD’HON
- La Victime, €tude pour La Justice et la Vengeance Divine poursuivant le Crime, pierre noire et
rehauts de craie blanche sur papier bleu, vers 1807, acquis en 1914.
- Acad‚mie d’homme debout, de profil vers la droite, pierre noire et rehauts de craie blanche sur
papier bleu, don Renaud Icard, 1971.
- Acad€mie d’homme debout, de profil vers la gauche, pierre noire et rehauts de craie blanche sur
papier bleu, don Renaud Icard, 1971.
Hyacinthe AUBRY-LECOMTE, d’apr…s Pierre Paul PRUD’HON
- Marguerite, lithographie, 1849, legs Marius Anterrieu, 1897.
- L’Etude guide l’essor du G‚nie, lithographie, 1846, legs Marius Anterrieu, 1897.
- L’Automne ou les Vendanges, lithographie, legs Marius Anterrieu, 1897.
Jules BOILLY, d’apr…s Pierre Paul PRUD’HON
- Le Matin – Le Midi – L’Apr•s-Midi – Le Soir, lithographie, coll. Patrice B€ghain.
- La Philosophie – Les Plaisirs, lithographie, legs Marius Anterrieu, 1897.
- Le coupable tra„n€ devant la Justice (Th€mis et N€m€sis), lithographie, legs Marius Anterrieu, 1897.
- Danseuses, lithographie, legs Marius Anterrieu, 1897.
- Apollon et les muses, suite de cinq lithographies, legs Marius Anterrieu, 1897.
3. Sc‚nes mythologiques
Hyacinthe AUBRY-LECOMTE et Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, …rigone, lithographie,
1822, coll. Patrice B€ghain.
Maurice BLOT, d’apr…s Fran„ois G†RARD, Psych‚, une lampe „ la main, contemple l’Amour endormi,
eau-forte et burin, 1797, coll. Patrice B€ghain.
Jules BOILLY, d’apr…s Pierre Paul PRUD’HON, L’Amour caresse avant de blesser, lithographie, legs
Marius Anterrieu, 1897.
Jacques Louis COPIA, d’apr…s Pierre Paul PRUD’HON
- L’Amour r‚duit „ la Raison, eau-forte, roulette et burin, 1793, coll. Patrice B€ghain.
- La vengeance de C€r•s, eau-forte, roulette et burin, legs Marius Anterrieu, 1897.
Antoine Jean-Baptiste COUP†, d’apr…s Edmƒ GAULLE, Les nouveaux papillons, eau-forte, roulette et
burin, coll. Patrice B€ghain.
Jean GODEFROY, d’apr…s Fran„ois G†RARD
- Songe de Daphnis, eau-forte et burin, 1800, coll. Patrice B€ghain.
- Offrande au dieu Pan, eau-forte et burin, 1800, coll. Patrice B€ghain.
- Daphnis conduit Chlo€ dans la chambre nuptiale, eau-forte et burin, 1800, coll. Patrice B€ghain.
Henri MARAIS, d’apr…s Fran„ois G†RARD
- Psych‚ dans les bras de l’Amour, eau-forte et burin, 1797, coll. Patrice B€ghain.
- Chlo€, lib€r€e des M€thymniens, retrouve Daphnis, eau-forte et burin, 1800, coll. Patrice B€ghain.
Jean MATHIEU, d’apr…s Fran„ois G†RARD, V‚nus, descendue de son char, trouve Adonis au bord d’un
ruisseau, eau-forte et burin, 1797, coll. Patrice B€ghain.
Bernard Antoine NICOLET, d’apr…s Fran„ois G†RARD, Affliction de Psych€ et de ses parents, eauforte et burin, 1797, coll. Patrice B€ghain.
Jean PRUD’HON fils, d’apr…s Jean-Baptiste MALLET
- L’Amour les conduit, burin et roulette colori€, coll. Patrice B€ghain
- Le bain d’Amour, burin et roulette colori€, coll. Patrice B€ghain.
Barth€lemy ROGER, d’apr…s Pierre Paul PRUD’HON
- Le chevrier Lamon d€couvrant Daphnis allait€ par une ch•vre, eau-forte et burin, 1800, coll. Patrice
B€ghain.
- La cigale, eau-forte et burin, 1800, coll. Patrice B€ghain.
- Le bain, eau-forte et burin, 1800, coll. Patrice B€ghain.
- L’Amour caresse avant de blesser, eau-forte, roulette et burin, legs Marius Anterrieu, 1897.
4. Sc‚nes antiques et bibliques
Philippe Auguste HENNEQUIN, Guerrier bless€, plume et encre brune, versement de la biblioth•que
municipale de Lyon.
Philippe Auguste HENNEQUIN (Attribu€ ‡), Le retour des Horaces, crayon graphite et lavis d’encre
brune, acquis en 1979.
France, vers 1815, Bataille des Thermopyles, encre brune, pierre noire et rehauts de gouache blanche
sur papier teint€, don Renaud Icard, 1971.
France, vers 1790, Sc•ne antique, crayon graphite et lavis gris, versement de la biblioth•que
municipale de Lyon.
Jacques Louis COPIA, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, …n€e accueilli par Didon,
eau-forte et burin, 1798, coll. Patrice B€ghain.
Marie Philippe COUPIN DE LA COUPERIE, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON,
Temp†te, lithographie, 1825, coll. Patrice B€ghain.
Joseph Ferdinand LANCRENON, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, L’ombre
d’Hector appara…t „ •n‚e, lithographie, 1825, coll. Patrice B€ghain.
Eug‚ne LEROUX, d’apr…s Pierre Paul PRUD’HON, Joseph et la femme de Putiphar, lithographie, legs
Marius Anterrieu, 1897.
Jean Jacques Fran…ois MONANTEUIL, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, Didon voit
en songe le spectre de son mari assassin€, lithographie, 1825, coll. Patrice B€ghain.
Jean Jacques Fran…ois MONANTEUIL, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, …n€e sort
des Enfers, lithographie, 1825, coll. Patrice B€ghain.
Louis Emmanuel SOULANGE-TEISSIER, d’apr…s Pierre Paul PRUD’HON, P‡ris et H€l•ne r€concili€s
par V€nus, lithographie, 1853, coll. Patrice B€ghain.
5. Tableaux grav€s
Hyacinthe AUBRY-LECOMTE, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, Dana€,
lithographie, 1824, coll. Patrice B€ghain.
Jules BOILLY, d’apr…s Pierre-Paul PRUD’HON, L’ƒme brisant les liens qui l’attachent „ la Terre,
lithographie, legs Marius Anterrieu, 1897.
Auguste BOUCHER-DESNOYERS, d’apr…s Fran„ois GERARD, B€lisaire, burin, 1806, coll. Patrice
B€ghain.
Fran…ois FORSTER, d’apr…s Pierre Narcisse GUERIN, L’Aurore et C‚phale, burin, 1821, coll. Patrice
B€ghain.
Jean Nicolas LAUGIER, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, Franˆois Ren€ de
Chateaubriand, eau-forte, 1817, legs Marius Anterrieu, 1897.
Eug‚ne LEROUX, d’apr…s Pierre Paul PRUD’HON, Le r†ve, V‚nus et l’Amour endormis caress‚s et
r‚veill‚s par les z‚phyrs, lithographie, legs Marius Anterrieu, 1897.
Jean-Baptiste Urbain Rapha‡l MASSARD, d’apr…s Anne Louis GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON, Les
fun€railles d’Atala, burin, coll. Patrice B€ghain.
Antoine Louis ROMANET et †tienne Fr€d€ric LIGNON, d’apr…s Charles MEYNIER, L’Amour
consid‚rant le portrait de Psych‚, eau-forte, roulette et burin, 1810, coll. Patrice B€ghain.
6. Sc‚nes contemporaines
Pierre REVOIL, Bonaparte relevant la ville de Lyon, crayon noir, estompe et rehauts de blanc, vers
1803, acquis en 1846.
Fran…ois Anne DAVID, d’apr…s Charles MONNET, Triomphe de la R€publique Franˆaise, eau-forte et
burin, 1800, coll. Patrice B€ghain.
Antoine Maxime MONSALDY, d’apr…s Philippe Auguste HENNEQUIN, La Libert‚ de l’Italie d‚di‚e aux
hommes libres, eau-forte, roulette et burin, 1798, coll. Patrice B€ghain.
Victor Marie PICOT, All€gorie relative ‰ Bonaparte, g€n€ral des arm€es franˆaises, eau-forte, roulette
et burin, 1797, coll. Patrice B€ghain.
Dessins et estampes n€o-classiques au temps de Juliette R€camier
16 mai – 21 septembre 2009
Accrochage dans les collections permanentes du mus€e.
Activit•s autour de l’exposition
Visites comment€es dans les collections du mus€e et dans l’exposition Dessins et estampes
n€o-classiques au temps de Juliette R€camier : les mercredis 3,17 juin,1er juillet ‡ 10h30 et
les jeudis 28 mai,4,18 juin, 2 juillet ‡ 16h (dur€e 1h30).
Informations pratiques
Horaires d’ouverture du mus€e : tous les jours, sauf mardi et jours f€ri€s, de 10h ‡ 18h, le
vendredi de 10h30 ‡ 18h.
Tarifs : Le billet d’entrƒe au musƒe des Beaux-Arts de Lyon donne acc…s aux collections
permanentes et aux deux expositions, Dereux/Dubuffet et Dessins et estampes n€o-classiques
au temps de Juliette R€camier prƒsentƒes jusqu’au 21 septembre 2009.
Entrƒe : 6 € / tarif rƒduit : 4 €. Gratuit pour les moins de 18 ans, les ƒtudiants de moins de 26 ans
et les chˆmeurs.
Acc‚s
Entrƒe de l’exposition : 16 rue Edouard Herriot et 17 place des Terreaux, Lyon 01
Acc…s rƒservƒ aux personnes en situation de handicap : 17 place des Terreaux
Parking des Terreaux et parking Hˆtel de Ville de Lyon
Mƒtro : lignes A et C, station Hˆtel de Ville - Louis Pradel
Bus : lignes 1, 3, 6, 13, 18, 19, 40, 44, 91.
Vƒlov’ : rue Edouard Herriot et rue Paul Chenavard
Contact presse : Sylvaine Manuel de Condinguy
[email protected] / t€l. 33 (0)4 78 38 57 51.
Les visuels des œuvres pr€sent€es dans l’exposition et disponibles pour la presse sont
t€l€chargeables ‡ l’adresse suivante :
http://www.mba-lyon.fr/mba/sections/fr/presse/presse