En plongée sous-marine sous la banquise arctique, du pôle Nord au

Transcription

En plongée sous-marine sous la banquise arctique, du pôle Nord au
En plongée sous-marine sous la banquise arctique,
du pôle Nord au Canada…
« Une expédition innovante et audacieuse,
pour raconter en image la vie d’un univers à la dérive,
pour aujourd’hui et pour demain. »
Une expédition parrainée par JEAN-LOUIS
Etienne
100 ans de la conquête du Pôle Nord
X La face sous-marine de la banquise en image dans sa variété pour la première fois
X Des programmes scientifiques sur la banquise et sur la physiologie des plongeurs
X Une aventure humaine inédite dans un milieu extrême
Contact :
Ghislain BARDOUT
Tel mobile : +33 6 71 25 32 73
Tel / Fax : +33 2 97 50 97 79
Email : [email protected]
Internet : www.underthepole.com
Adresse : UNDER THE POLE Association,
2 bis rue du Château, 56330 PLUVIGNER, France
« Cette expédition innove par son but : saisir des images d’un monde
aux reliefs inattendus afin de créer une banque de données exhaustive photos et films - du côté sous-marin de la banquise. »
« Elle surprend par son originalité : allier le
déplacement à ski et la plongée sous-marine dans un
des théâtres climatiques les plus rudes de la planète. »
« Elle célèbrera les 100 ans de la conquête du pôle Nord
ème
Année Polaire Internationale. »
et interviendra dans la continuité de la 4
Edito
Présentation de l’expédition
Organisation de l’expédition
Programmes scientifiques
L’équipe
Un milieu, un objectif
La banquise : un univers en voie de disparition
Calendrier et Partenaires
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p 10
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EDITO
Pour la plupart d’entre nous, la banquise est un désert
blanc et glacé, balayé par le blizzard, entouré de régions
froides et arides, avec en son centre le mythique pôle Nord.
C’est le royaume de l’ours blanc qui chasse le phoque, c’est le
pays de la nuit polaire drapée d’aurores boréales et du jour
sans fin. C’est un monde rempli de symboles, dans lequel
navigue notre imagination depuis notre plus jeune enfance.
« Cette expédition sera
un témoignage audiovisuel
sur la face cachée de la banquise,
ce patrimoine commun de l’humanité
aujourd’hui en voie de disparition. »
Mais la banquise abrite aussi un monde méconnu, tant
son accès est difficile : sa face sous-marine, sous la glace. Un
univers à l’envers, avec en guise de surface un plafond glacé,
au dessous duquel une immensité abyssale se perd vers un
fond invisible, abritant d’autres mystères. Un univers fait d’eau,
de glace et de cristal, de blanc polaire, de noir profond, de vert
émeraude et de bleu turquoise. Un labyrinthe de glace, de
massifs de cristaux abritant la vie, de murailles aux dimensions
pharaoniques.
La banquise va bientôt disparaître en été, victime du
réchauffement climatique et pourtant il n’existe pas d’images
de son côté immergé, ou si peu. On a vu des reportages
tournés depuis les côtes les plus accessibles ou localement
lors d’expéditions au pôle Nord, mais aucun travail de fond n’a
été réalisé.
Cette expédition est née pour témoigner du spectacle de
ce monde qui se réduit un peu plus chaque année qui passe.
Elle en ramènera des images et des sons, et montrera la
diversité de ses paysages et la richesse de ses écosystèmes,
depuis le pôle Nord jusqu’au Canada. Elle sera un témoignage
audiovisuel sur la face cachée de la banquise, ce patrimoine
commun de l’humanité aujourd’hui en voie de disparition.
Ghislain Bardout
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Présentation de l’expédition
L’expédition polaire sous-marine Deepsea Under The Pole by Rolex est une aventure humaine novatrice, à la rencontre de la
face sous-marine de la banquise du pôle Nord, un univers caché encore méconnu tant son accès est difficile.
Son objectif est de réaliser un témoignage audiovisuel totalement inédit sur ce monde en perdition du fait
du réchauffement climatique, afin de constituer sa « mémoire » et de le présenter comme jamais il ne l’a été.
Le travail photographique et cinématographique réalisé s’intéressera donc à l’endroit et à l’envers de la
banquise. Il est destiné notamment à la publication d’un livre et à la réalisation d’un film.
En parallèle sera mené un programme scientifique lié au suivi de la fonte de la banquise, à travers les
relevés d’épaisseur de neige et de glace qui seront réalisés le long du parcours. D’autre part, le programme de
plongée sous-marine permettra de valider certains protocoles de réimmersion thérapeutique en collaboration
avec les médecins hyperbares de l’association Géo-Scaph.
Pour atteindre ces objectifs dans leur diversité, 8 équipiers progresseront à ski en tirant des traîneaux de mars
à juin 2010 à travers 1200 km de banquise et en réalisant 100 plongées sous-marines entre le pôle Nord
géographique et l’île Ellesmere à l’extrême nord du Canada.
A travers ses programmes audiovisuels et scientifiques, l’expédition permettra de sensibiliser – sous un angle
nouveau – un large public au milieu arctique et à son rôle dans le changement climatique. L’équipe
interviendra ainsi dans des écoles, universités, festivals et salons lors de cycles de conférences et
d’expositions.
► Après 80 jours de banquise, le dernier mois de l’expédition sera consacré à l’exploration sous-marine de la côte nord de l’île Ellesmere. Ses
fjords glacés, ses cétacés, ses narvals, ses belugas, ses phoques, ses morses et ses ours blancs mettront en valeur l’explosion de la vie sousmarine à l’approche des côtes.
► C’est donc une évolution de la morphologie de la banquise, de la vie et des écosystèmes qui l’accompagnent, qui sera relatée à travers cette
expédition.
► Afin d’être dans les meilleures conditions de préparation au moment du départ, l’équipe a participé en février-mars 2009 à une « répétition
générale de l’expédition » qui a eu lieu en Finlande, sur la banquise du nord de la mer Baltique,. En décembre 2009, elle s’est retrouvée un mois
dans les Alpes pour les ultimes entrainements.
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Déroulement de l’expédition
19 février – 8 mars 2009 et
décembre 2010
Préparation de l’expédition
sur la banquise de la mer Baltique,
Cercle polaire arctique
GROENLAND
8 juillet 2010
Fin de l’expédition
Retour à Resolute Bay
en avion Twin-Otter
NORVEGE
20 mai 2010
Ravitaillement
à 86° de latitude Nord
20 avril 2010
Ravitaillement
à 88° de latitude Nord
+
20 mars 2010
Dépose de 8 équipiers au pôle Nord
Géographique en avion Twin-Otter
RUSSIE
8 juin 2010
Arrivée sur l’île Ellesmere
à Ward Hunt.
Ravitaillement pour le
dernier mois de l’expédition.
CANADA
L’expédition en chiffres
100 ans de la conquête du pôle Nord
2 programmes scientifiques
1 printemps en expédition
8 équipiers
1200 kg de matériel
950 kg de nourriture
3 équipements de plongée
4 vols polaires en avions Twin-Otter
20 000 photos et 40 heures de film
1 océan à -1,8°C
1200 km de banquise entre -15 et -50°C
15 km par jour de progression
300 km entre chaque ravitaillement
10 m : hauteur max des crêtes de compression
40 m : profondeur max des quilles de glace
80 jours de ski sur la banquise
30 jours d’exploration sur la côte nord de l’île
Ellesmere
100 plongées sous la banquise entre 0 et 60 m
ALASKA
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Organisation de l’expédition
1ère partie de l’expédition : la
BANQUISE
L’expédition alternera progression à ski et plongée depuis la dépose au pôle Nord le 20 mars jusqu’à l’arrivée à Ward Hunt le 8 juin. Les sites de plongée seront choisis en
fonction des besoins, des attentes et des coups de cœur. La mise en œuvre de la plongée sur la banquise par - 30°C étant longue et fastidieuse et du fait de la nécessité de
se rapprocher de la côte en tirant des traîneaux lourds, nous avancerons 3 jours à ski pour 1 jour dédié à la plongée.
La durée de l’expédition sur la banquise sera de 80 jours (dont 5 jours de sécurité). Cela autorisera donc 60 jours de progression (soit 15 km par jour en comptant une
dérive moyenne nulle de la banquise vers la côte) et 15 jours de plongée (soit 60 plongées au total) lesquels seront notamment choisis les jours de mauvais temps afin de
ne pas ralentir l’avancement. Les 8 équipiers tireront chacun un traîneau de 140 kg au maximum et seront ravitaillés 2 fois par avion Twin-Otter,
qui amènera vivres et carburants. La répartition inégale des charges (afin d’économiser ceux qui en ont besoin, notamment le plongeurs),
la possibilité offerte aux non plongeurs de se reposer les jours de plongée et la mise à profit des jours de mauvais temps
sont autant de facteurs qui nous permettront de composer avec la fatigue et la dérive éventuelle à contre sens.
Programme d’une journée de progression à ski :
8 à 10 heures de progression pour 15 km. Le reste du temps étant dévolu au montage du bivouac, à la préparation des repas et au repos.
2 repas chauds par jour (petit-déjeuner et dîner),
avec grignotage d’aliments énergétiques et boissons
chaudes dans la journée.
Programme d’une journée de plongée :
Lors d’une journée dédiée à la
plongée, il n’y aura pas à se
soucier de l’installation
du bivouac qui aura été
dressé la veille. La matinée
sera consacrée à une première
plongée. Après un repas chaud,
deux autres plongées auront
lieu l’après-midi sur un
site différent. La fin de journée sera
consacrée au rangement du matériel en vue de la journée du lendemain.
2ème partie de l’expédition : l’île
ELLESMERE
Une fois arrivés sur la côte, le temps deviendra un facteur moins critique qu’il ne l’était sur la banquise du fait de l’absence de dérive. Après avoir été ravitaillés et rejoints par
la 9ème équipière restée jusque là à Resolute Bay, nous y séjournerons 30 jours entre le 8 juin et le 8 juillet. Nous y établirons plusieurs camps de base placés sur la côte,
sur une île ou dans un fjord, autour desquels nous rayonnerons. Ils nous feront gagner du temps et de l’énergie et accélèreront nos déplacements, nous permettant de nous
consacrer exclusivement à la plongée. Hormis les jours de grands déplacements liés aux changements de camps, les journées seront organisées de manière similaire aux
journées de plongée sur la banquise.
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Programmes scientifiques
Relevés d’épaisseur de neige et de glace
Le programme scientifique coordonné par le Dr. Haas portera sur des relevés d’épaisseur de neige et de glace le long du
parcours de l’expédition, entre le pôle Nord et l’île Ellesmere, ce qui représente un transect hautement représentatif de l’état de
la fonte de la banquise. Les résultats seront confrontés aux mesures effectuées dans le passé et comparés aux mesures
aériennes et satellitaires. En enrichissant les bases de données par des mesures de terrain, ils aideront à surveiller la vitesse de
la fonte de la banquise en Arctique.
Dr. Christian Haas
Allemand, 42 ans, spécialiste de la glace de mer, il travaille au Canada à l’Université de l’Alberta où il dispense des cours et où il
dirige un laboratoire de recherche sur l’environnement polaire et son climat. Docteur « ès sciences » en géophysique, il a
travaillé plusieurs années à l’Institut Polaire Allemand « Alfred Wegener Institut » en tant que chercheur. Ses travaux en
Arctique, notamment lors de l’Année Polaire Internationale contribuent au programme scientifique européen DAMOCLES portant
sur l’étude du climat en Arctique.
Validation de protocoles de réimmersion thérapeutique, étude de la température corporelle et du sommeil
Un aspect très intéressant de l’expédition sera d’évaluer des techniques de réimmersion à l’oxygène qui permettent de traiter les accidents de décompression en l’absence
de chambre hyperbare. Par ailleurs, des mesures seront effectuées pendant toute l’expédition sur l’évolution de la température corporelle interne et externe et sur la qualité
du sommeil de l’équipe. L’ensemble des données engrangées devrait permettre d’approfondir la technicité et les connaissances dans le domaine peu étudié de la
physiologie « extrême ». Ce travail sera mené en collaboration avec les médecins spécialistes de la plongée de l’association Géo-Scaph. Par ailleurs, cette équipe de
médecins hyperbare assurera la formation et le suivi médical de l’équipe, avec laquelle ils seront en lien direct pendant l’expédition.
Association Géo-Scaph
Fondée par les médecins Jean-Eric Blatteau et Jean-Michel Pontier, cette association a pour objet la promotion d’études scientifiques dans le domaine de la médecine
hyperbare et le soutien médical d’expédition et de missions d’exploration sous-marine.
Dr. Jean-Eric Blatteau
Français, 40 ans, spécialiste de médecine hyperbare, médecin chef de l’Ecole de Plongée de la Marine Nationale, plongeur démineur et plongeur professionnel, médecin
urgentiste et médecin du sport. Docteur « ès sciences » en physiologie des environnements extrêmes,
il dirige des travaux expérimentaux sur la problématique de la décompression.
Dr. Jean-Michel Pontier
Français, 41 ans, spécialiste en médecine subaquatique, plongeur démineur, moniteur fédéral, médecin urgentiste et médecin du sport. Il travail au service de médecine
hyperbare et plongée de l’hôpital Sainte-Anne à Toulon, où il coordonne des travaux de recherche sur les mécanismes biochimiques de la maladie de décompression.
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L’équipe
L’équipe est constituée de 8 équipiers aux parcours divers rassemblant toutes les
compétences indispensables pour réussir un tel projet : organisation d’expéditions,
plongée sous-marine en milieu extrême et spécialisation sous-glace, progression et
bivouacs sur la banquise, approche professionnelle de l’image, expérience de
l’arctique et de la banquise… Plusieurs d’entre eux ont travaillé sur différentes
expéditions de Jean-Louis Etienne.
Une première phase d’entrainement a eu lieu sur la banquise du nord de la mer Baltique, en Finlande, du 19 février au 8 mars 2009. Elle a permit de valider la faisabilité du
projet et de préciser son organisation matérielle et technique. Deux autres phases de préparation ont eu lieu en décembre 2009 dans les Alpes.
Ghislain Bardout – Chef d’expédition
Français, 30 ans, ingénieur mécanicien spécialisé dans l’énergie, diplômé de
l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, BEES 1* plongée, scaphandrier
classe II B et moniteur MF2** au Centre International de Plongée des Glénan, il
côtoie depuis toujours la mer et la montagne. Il a travaillé étroitement avec
Jean-Louis Etienne pendant deux ans en tant que logisticien et responsable
technique de l’expédition Total Pole Airship, une expédition en dirigeable à
travers l’océan Arctique, du Spitsberg à l’Alaska, en passant par le pôle Nord et
le Canada. C’est dans ce cadre qu’en avril 2007 il a organisé une campagne de
plongée au pôle Nord, faisant intervenir un robot sous-marin et six plongeurs. Il
a ainsi plongé comme assistant du cameraman Didier Noirot et du photographe
Stéphane Compoint. Il a initié et il organise Under The Pole et pendant
l’expédition, il sera derrière la caméra sous-marine.
.
Emmanuelle Périé
Française, 30 ans, BEES 1* voile et plongée et
skipper Capitaine 200. Après une formation à
l’Ecole Nationale de Voile, elle a travaillé cinq ans
sur l’Archipel des Glénan avant d’intégrer les
expéditions Clipperton puis Total Pole Airship de
Jean-Louis Etienne. C’est dans ce cadre qu’elle se
rend au pôle Nord au printemps 2008 pour tester du
matériel. Pendant l'expédition, en apportant une
touche féminine à l'équipe, elle jouera un rôle
central dans la gestion du groupe.
er
7
* BEES 1 – Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 1 degré
ème
degré
** MF2 – Moniteur Fédéral 2
Alban Michon
Français, 32 ans, directeur de l’Ecole de plongée sous-glace de Tignes, BEES 1*
plongée, scaphandrier classe II B et moniteur de plongée souterraine. Pendant
l’expédition, il sera en charge de l’entretien du matériel de plongée.
Samuel Audrain
Français, 30 ans, BEES 1* voile, mécanicien marine, plongeur Niveau 4 et scaphandrier
classe II B, marin confirmé formé d’abord par quatre années passées au Centre
Nautique des Glénan puis à l’Ecole Nationale de Voile. Il travaille sur le bateau polaire
Tara et a hiverné 9 mois à bord lors de la dérive arctique en 2007. En avril 2007, il fait
partie des plongeurs de l’équipe de Jean-Louis Etienne au pôle Nord. Il se chargera de
la maintenance des machines thermiques comme le compresseur et les groupes
électrogènes.
Benoit Poyelle
Français, 31 ans, technicien supérieur en génie océanique et prospection, diplômé de
l'Institut National des Sciences et Techniques de la Mer (INTECHMER), BEES 1*
plongée, scaphandrier classe II B, moniteur MF2** au Centre International de Plongée
des Glénan et photographe. Sur Under The Pole, la photo sera sous sa responsabilité.
Clément Infante
Français, 24 ans, originaire de Toulon, il pratique la montagne depuis son plus jeune
âge, en particulier dans la vallée de la Maurienne en Savoie. Etudiant en pharmacie à
Grenoble, il est pompier volontaire et prépare en parallèle le Brevet d’Etat de Guide de
Haute Montagne.
Vincent Berthet
Français, 27 ans, caméraman et relais du réalisateur Thierry Robert. Calme,
professionnel et compétent, il gérera les prises de vue pour le film.
Pascal Rey
Français, 35 ans, alpiniste, base-jumper, infirmier urgentiste. Grand sportif, secouriste
très confirmé et ancien pompier de Paris, il aura pour responsabilité de veiller à la
bonne santé de chacun.
Kayak
Siberian Husky, né le 8 février 2009. Pendant l’expédition, son rôle sera de nous
prévenir de l'approche d'ours polaires. Kayak adore la neige et le froid, il regorge
d'énergie et c'est un spécialiste de la séduction.
er
* BEES 1 – Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 1 degré
8
Etendue de la banquise à la sortie de l’hiver
Avril 2007
Un milieu, un objectif
L’Arctique
L’Arctique est la région entourant le pôle Nord à l’intérieur et aux abords du cercle polaire. Il occupe une position clé dans
l'équilibre physique, chimique et biologique de la planète. Sa sensibilité aux changements climatiques fait de cette région un
baromètre
des
modifications
futures
du
climat.
L’océan
Glacial Arctique
Courant
giratoire de
Beaufort
Courant
Transpolaire
Parcours
L’océan Arctique domine le monde, avec le pôle Nord en son cœur. Il est bordé par le Canada, l’Alaska, la Russie, la Norvège
et le Groenland (Danemark). Parcouru de plaines et de montagnes abyssales, sa profondeur à la verticale du pôle Nord est de
4261 m. C’est le plus petit des 5 océans de la planète.
Le cap Columbia
Le cap Columbia est le point le plus septentrional du Canada, situé sur l'île Ellesmere par 83° 05' N, 70° 21' W. C'est la terre la
plus au nord en dehors du Groenland. La distance le séparant du pôle Nord est de 769 km. Alors que la plupart des
expéditions pionnières pour rejoindre le pôle comme celle de Jean-Louis Etienne en 1986 partaient de ce cap, Sur Under The
Pole, ce sera notre point d’arrivée.
Le parcours : une observation dans le temps et dans l’espace
La progression se situe à la limite entre les deux grands courants arctiques : le courant Transpolaire, responsable de la dérive de la banquise depuis le détroit de Béring
jusqu’au détroit de Fram, et le courant giratoire de Beaufort, qui longe le nord du Canada et de l’Alaska avant de revenir vers le pôle. Cette dérive de la banquise en
direction de la côte Canadienne associée aux vents catabatiques qui descendent le long des glaciers en direction de l’océan génère une évolution remarquable de sa
physionomie : à mesure qu’elle se rapproche du continent, elle craque et se compresse plus encore qu’auparavant, jusqu’à créer une zone de chaos dans les derniers
kilomètres avant la côte. Depuis le pôle Nord, c’est donc une banquise dans tous ses états qui sera observée : fine, épaisse, morcelée, craquelée, compressée,
écartelée…
Le printemps : la meilleure période de l’année pour l’observation de la banquise
L’expédition débutera le 15 mars 2010, avec le début du printemps. La sortie de l’hiver est la meilleure
époque de l’année pour découvrir la banquise. Il fait jour 24h/24, la glace est encore solide et épaisse,
et l’eau de l’océan est d’une clarté cristalline, permettant la réalisation d’images uniques au monde.
Une expédition uniquement réalisable à ski
Seule la progression à ski rend ce projet possible. En effet, elle est irréalisable par la mer en brise-glace
ou par les airs en avion ou en hélicoptère, pour des raisons organisationnelles et financières.
L’objectif de l’expédition : un besoin urgent
La banquise est un des derniers espaces vierges de la planète. Sa face sous-marine l’est encore plus.
On vient à peine de la découvrir et pourtant elle aura complètement disparu en été d’ici 8 à 15 ans selon
toute vraisemblance. Et chaque année qui passe réduit le spectacle qu’elle offre.
9
La banquise : un univers en voie de disparition
La banquise qui recouvre une grande partie de l’océan Arctique été comme hiver varie en étendue et en épaisseur selon les lieux et
la saison. Elle se forme lorsque la température de l'eau de mer descend en dessous de -1,8°C. D’une épaisseur moyenne de
2,5 m, elle est faite de glace pluri-annuelle ou glace pérenne et de glace mono-annuelle ou glace de l’année. Mais elle
peut faire 5 m d’épaisseur, ou plus encore au niveau des zones de rencontre entre plaques appelées
crêtes de compression, qui peuvent atteindre 10 m de haut et plonger à 30 m sous la surface.
La banquise
risque fortement de
disparaître définitivement en été d’ici
8 à 15 ans (source CNRS/IFREMER) à cause du
réchauffement climatique
dont elle est une des premières victimes.
Bien sûr, elle se reformera l’hiver avec
la nuit polaire, mais elle ne sera plus
jamais la même : son épaisseur restera
celle d’une glace mono-annuelle, on
ne la verra plus que de nuit ou par faible
lumière, les reliefs que l’on peut y observer
seront amoindris…
Pourquoi la banquise fond-elle si vite ?
La banquise est entrée dans un processus de
fonte accélérée depuis quelques années. Ce phénomène
est dû à la diminution des étendues blanches
qui réfléchissaient jadis davantage les rayons du soleil (albédo). En effet, le noir des zones
d’eau libre absorbe 75% du rayonnement contre 15% pour une surface enneigée, d’où un
réchauffement des eaux océaniques et des courants
aériens et l’accélération de la dérive de la banquise participe également grandement à la fonte.
réchauffement accru par proximité. Le
Anges de mer
Il ne faut pas confondre la banquise qui est un océan gelé,
avec les calottes polaires du Groenland et de l’Antarctique qui sont
constituées de glace d’eau douce, ou avec les icebergs, qui sont des
morceaux des glaciers qui se sont détachés à leur arrivée sur la côte.
Toutefois, comme eux, la banquise flotte à la surface de l’océan, car la
densité de la glace est plus faible que celle de l’eau liquide.
Crevette vivant dans
les cristaux
10
Calendrier et Partenaires
19 février – 8 mars 2009 :
Répétition générale de l’expédition
Banquise de la mer Baltique – Finlande
Décembre 2009 :
Formation médicale spécifique
Chamonix – France
Entraînement en plongée sous-glace
Lac de Tignes – Alpes – France
Partenaires institutionnels et
scientifiques
Partenaires médias
Préparation technique et bivouac hivernal
Bessans – Alpes – France
Mars – juin 2010 :
Expédition polaire sous-marine Deepsea Under
The Pole by Rolex
Partenaires officiels
Partenaires techniques
Contact :
Ghislain BARDOUT
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Crédits Photos : Ghislain Bardout - Stéphane Compoint / Septième Continent et Stéphane Régnier / Base Océans
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