Plongée sous glace - OZOIR PLONGEE

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Plongée sous glace
En cette fin du mois de Mars et à l’aube de ce WE de Pâques,
sept d’entre-nous (Jean-Marc, Christiane, petit Pierre, Daniel,
Pierre, Christelle et moi-même) se sont retrouvés sur le parking
du centre commercial de Pontault.
Objectif du jour, la Savoie où nous attendraient au terme de
notre voyage, Joël et Annie, Jean-Luc et Jerry pour trois jours
en montagne.
Au programme, une plongée peu habituelle, une journée de ski,
une ballade en raquettes et bien sûr une découverte
attentionnée des spécialités locales
lequel nous nous immergerons, mesure environ 1,50m au carré
et laisse apparaître une eau sombre dont la température
avoisine les 2°. Heureusement, nous serons équipés de
combinaisons étanches.
Alban nous rappelle de nouveau les règles de sécurité et puis
les plongées commencent.
Donc, ce samedi matin 26 mars 2005, nous voici partis vers
l’aventure. Après un pique-nique au bord du lac d’Aiguebelette
sous un soleil de printemps, nous retrouvions le reste du groupe
à Bourg Saint-Maurice.
Après vingt minute d’une route sinueuse et quelquefois étroite,
nous découvrions notre hébergement (deux appartements dans
un chalet exposé plein sud) sous un ciel bleu.
Le reste de l’après midi fut consacrée pour les uns au
ravitaillement, pour d’autres à l’installation, pour le reste à une
visite de La Rosière et pour tous à la préparation du repas.
Après qu’Alban (notre moniteur de plongée) eût terminé son
briefing pour le lendemain, cette première journée bien
remplie, s’acheva autour de la table
avec nos hôtes, Irène et Henri, d’abord
par un kir à l’Apremont et puis par
une raclette gargantuesque arrosée de
Mondeuse qui malgré l’air de la
montagne et le coup de fourchette de
certains, ne fut pas finie.
Dimanche matin, après une nuit
raccourcie d’une heure, nous passions
à l’heure d’été, après un solide petit
déjeuner agrémenté des chocolats de
Pâques, nous prenions la route de
Tignes pour effectuer la plongée sous
glace au Lac du Val Claret.
A notre arrivée, les nuages et les flocons nous accompagnent.
Les limites du lac sont invisibles, seul le cabanon dans lequel
nous nous équiperons et où nous attendent Alban et…. nous
permet d’estimer la rive.
Près de ce chalet, nous découvrons un peu plus loin,
légèrement en contrebas, la zone de plongée, une sorte d’enclos
délimité par une clôture au centre duquel quatre trous ont été
percés dans une glace épaisse d’1,20m. Le plus grand, celui par
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D’abord, galanterie oblige, les femmes ! Christelle, la plus
novice de toutes, puis Annie qui ne semble pas trop rassurée
enfin Christiane qui surprend Jean-Marc et p’tit Pierre par son
audace et sa témérité car Maman chocolat ne devait pas
plonger. Ensuite vient le tour des hommes, Pierre, p’tit Pierre,
Jean-Marc, Daniel, Jerry, Jean-Luc, Joël et Jean-Marie
accueillis à leur sortie de l’eau par une pluie… de boules de
neige.
Chacun notre tour, nous découvrons cette eau mystérieuse,
nous observons nos bulles aller et venir sous la couche de
glace, s’emprisonner dans des alvéoles ou s’échapper par les
trous d’accès. En s’approchant de la glace, celle-ci révèle ses
secrets : une multitude de bulles microscopiques, un morceau
d’algue ou un insecte enfermés dans l’épaisseur, ou une alvéole
creusée par nos bulles.
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nfin, vers quinze heures, les carnets de plongées signés, les
têtes déjà pleines de souvenirs, nous regagnons le chalet pour
partager autour de grillades bien attendues, nos impressions sur
cette plongée peu commune.
L’après-midi s’achève et nous nous rendons à La Rosière pour
louer le matériel de ski, car le lendemain, une journée de glisse
nous attend. Enfin, vers vingt heures, nous nous retrouvons
dans un hameau voisin pour goûter à la tartiflette et à la grole,
spécialités
savoyardes
qui par tous
furent bien
appréciées.
Lundi,
le
p e t i t
déjeuner
avalé, nous
v o i c i
repartis
pour
La
Rosière.
Après une matinée de ski, parsemée de chutes pour certains, de
crampes pour d’autres, nous nous retrouvons tous au restaurant
d’altitude pour un dernier repas commun. En effet, Maman
chocolat, Jean-Marc, p’tit Pierre nous quittent car un bacc
blanc l’attend le lendemain. Après quelques photos du groupe,
nous repartons à l’assaut des pentes enneigées. Au fil des
descentes, les muscles deviennent douloureux et finalement,
vers seize heures, les premiers renoncent et attendent que les
plus
acharnés
s’épuisent également.
Dix sept heures
trente, nous rendons
les skis et louons les
raquettes pour le
lendemain.
De retour au chalet,
après une douche
méritée, la table nous
réunis de nouveau
autour d’un kir et d’une fondue savoyarde.
Mardi, le ciel s’est dégagé et c’est vers neuf heures trente que
Richard, notre guide de montagne nous retrouve à La Rosière
pour une ballade en raquettes au cœur de la forêt et sous un
soleil radieux. Une ballade qui sera parsemée d’embûches et de
chutes parfois collectives entraînant des fous rire, de glissades
sur la poudreuse entre les sapins, de montées et de descentes,
de traversée de torrent, le tout agrémentée des histoires du pays
que nous raconte Richard telle, celle de la vierge d’Alexandre,
guide muletier chargé du ravitaillement des refuges d’alpages.
Vers treize heures, nous nous quittons pour regagner le chalet.
Après un dernier repas, rangement, nettoyage des
appartements, chargements des voitures et voilà un séjour bien
rempli qui s’achève.
Rendez-vous l’année prochaine si l’envie vous prend
Jean-Marie Thebault
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Bref… Bref… Bref… Bref… Bref… Bref…
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