conseils Stop à la distraction et à la légèreté
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conseils Stop à la distraction et à la légèreté
Le Soir Jeudi 18 juin 2015 Le Soir Jeudi 18 juin 2015 20 MONQUOTIDIEN MONQUOTIDIEN 21 Wépion ramène sa fraise La fraise de Wépion a eu l’honneur des pages du New York Times le week-end dernier. Mitchel L. Zoler, l’auteur de l’article, s’est rendu dans le petit village proche de Namur après avoir découvert cette fraise sur un marché de la capitale. Paul Gobiet, responsable de la criée de Wépion, lui a expliqué que la fraise locale pariait sur la qualité face à la concurrence. Réputée et appréciée des gourmets, elle reste, malgré sa réputation, un acteur relativement mineur dans le secteur, la criée de Wépion n’assurant la distribution que de 400 tonnes l’année sur les 4.000 tonnes de fraises produites en Wallonie. La Flandre en produit 10 fois plus. Pour M. Gobiet, les fraises de Wépion se distinguent qualitativement parce qu’elles sont récoltées à maturité, vendues en soirée à des grossistes et acheminées dans la nuit sur les points de vente. Seules les fraises vendues à la criée, la seule de Wallonie, peuvent être présentées dans le packaging « Fraises de Wépion » connu des amateurs. Apparue au XVIIe siècle, la culture de la fraise s’est développée dans le Namurois tout au long du XIXe. Selon certaines sources, cette culture s’est installée sur les hauteurs de la Meuse où elle rencontrait un terroir (sol calcaire retenant l’eau), un climat (brouillards fréquents) et une orientation propices à son développement. M. Gobiet met en doute ces constatations. Pour cet ingénieur agronome de formation, la qualité de la fraise de Wépion est liée au savoir-faire des producteurs locaux et à un système de commercialisation permettant de récolter la fraise à maturité et de l’apprécier dans les heures qui suivent la récolte. La criée dont il gère le bon fonctionnement fut construite en 1964, époque où plusieurs dizaines d’agriculteurs récoltaient ce fruit dans les villages de Wépion, Bois de Villers, Dave, Maillen et Malonne de juin à juillet. La vente s’y fait « à l’horloge », système où l’acheteur voit défiler des prix sur un cadran et bloque l’horloge lorsque le prix lui convient. A l’exception du samedi, les ventes sont quotidiennes de mai à octobre. Pour remédier au déclin de l’activité dans ces villages à partir des années 70, la criée a élargi son rayon d’ouverture, attirant des producteurs opérant dans un rayon d’une trentaine de kilomètres. Wépion ne compte plus que trois ou quatre familles de producteurs de fraises qui écoulent une partie de leur production via la criée, une autre partie en vente directe. Dans ce cas, bien que ramassées à Wépion, ces fraises ne pourront pas être présentées dans l’empaquetage traditionnel. A la ferme Wieme, la culture de la fraise a été reprise il y a quelques années par Annette Wieme dans un souci de diversification de l’exploitation familiale. La meilleure chance d’apprécier une fraise cultivée à Wépion est de faire un détour par sa ferme ou de vous arrêter dans une des échoppes tenues par les dernières familles cultivant des fraises, en bord de Meuse, entre juin et juillet. Gare aux dangers de vos produits ménagers Les pictogrammes sur les étiquettes de déboucheurs de WC et autres capsules pour machine à laver changent de look pour mieux préserver la santé des consommateurs. lle nous fichait bien la trouille, cette tête de mort noire sur fond orange pour signaliser la toxicité d’un produit usuel comme du liquide lave-glace pour voiture. Pourtant, entre ce mois-ci et juin 2017 (le temps que les fabricants s’adaptent), elle va céder progressivement sa place à un crâne un brin moins flippant, sur fond blanc, encadré dans un losange à bord rouge. En tout, neuf nouveaux pictogrammes remplaceront les sept anciens carrés orange, dont la plupart ornent les bouteilles de produits ménagers potentiellement dangereux pour la santé et pour l’environnement. Ne nous y trompons pas : les produits chimiques à risques que nous utilisons à la maison ne sont pas devenus subitement plus néfastes. Non, ils sont toujours aussi utiles et doivent être manipulés avec la même attention. Si cette vague de logos tout neufs déferle dans notre quotidien, c’est, en fait, dans la foulée de la récente réglementation européenne dite « CPL » (Classification, Labelling and Packaging) sur la classification, l’étiquetage et l’emballage et des substances chimiques. Ces règles sont inspirées par le « système général harmonisé » (SGH) des Nations unies. Il s’agit donc de nous caller sur les codes internationaux d’avertissements, ce qui présente des atouts majeurs, selon Marie-Christine Marghem, ministre fédérale de l’Environnement : « Les substances et les mélanges dangereux sont ainsi classés et étiquetés de la même manière, avec, pour E conséquence, une meilleure protection des consommateurs, des travailleurs et de l’environnement. Par ailleurs, un système harmonisé facilitera le transport et le commerce des produits chimiques en Europe et, à terme, dans le monde. » On persiste : ces pictos semblent moins inspirer la notion de danger. « Pourtant, estime le cabinet de la ministre Marghem, l’utilisation du rouge et du blanc appelle d’office à la prudence, à l’image de la signalisation routière. » Par ailleurs, ces logos occuperont obligatoirement 1/15e de l’étiquette avec une taille minimale de 1 cm2 et seront accompagnés d’avertissements sur la dangerosité du produit et de conseils d’utilisation écrits en gras, avec, en prime, les coordonnées du Centre antipoisons. « La sensibilité du public aux étiquettes n’est pas énorme. Nous devons encore progresser » AURÉLIE DUSSART, SPF SANTÉ PUBLIQUE. Mais, à vrai dire, ces pictos et ces messages n’ont de poids que si on les lit. « Or il apparaît que la sensibilité du public aux étiquettes sur les produits chimiques n’est pas énorme, selon les mesures que nous avons effectuées, explique Aurélie Dussart, experte en classification des produits chimiques au Service public fédéral Santé publique. Il est clair que nous avons une grosse marge de progression à effectuer en la matière, tout en sachant que la Belgique doit continuer à s’aligner sur les décisions européennes en matière de signalétique des produits chimiques. » Les chiffres du Centre antipoisons confirment que le grand public manque encore cruellement de bons réflexes avec ces substances qu’il manipule beaucoup moins souvent que les professionnels et avec bien moins de prudence. « L’an dernier, nous avons reçu 11.538 appels – dont 5.262 rien que pour des enfants de 1 à 4 ans – concernant les produits de ménage et de bricolage, soit un quart de l’ensemble de nos dossiers, explique Martine Mostin, directrice du Centre antipoisons. Il s’agit pour la majorité de cas bénins. Mais nous traitons aussi des accidents dramatiques qui gâchent la vie des gens, comme le contact cutané avec des produits corrosifs, voire leur ingestion, qui peut entraîner des lésions externes et internes irréversibles. » C’est pour réduire le nombre de ces cas malheureux que, main dans la main avec le Centre antipoisons et Essenscia (fédération belge des industries chimiques et des sciences de la vie), le SPF Santé public accompagne l’arrivée des nouveaux pictos d’une campagne de sensibilisation au décodage de ces icônes sur les produits chimiques ménagers. « Comprendre les symboles, ça peut sauver des vies », s’intitulent le site internet (www.symbolesdanger.be) et la brochure créés pour l’occasion, sans verser dans un travers, toxique lui aussi : la parano. ■ Les neuf nouveaux pictogrammes apposés sur les produits chimiques à risques PRODUITS DOMESTIQUES LA GASTRONOMIE Irritant / nocif Accompagne les produits irritants qui, en cas de contact direct, prolongé ou répété, peuvent entraîner des démangeaisons, des rougeurs, voire des inflammations de la peau. Généralement, l’effet est réversible, la substance s’éliminant par un bon nettoyage au savon. Exemple : tablettes pour lave-vaisselle. Toxique Désigne les produits toxiques qui, suite à une inhalation, un contact cutané ou une absorption peuvent entraîner de graves problèmes de santé, voire, dans des circonstances exceptionnelles, déboucher sur la mort. Exemple : le liquide antigel. Corrosif Met en garde contre les produits corrosifs ou caustiques pour la peau et les muqueuses. En cas de contact cutané, ils peuvent entraîner des brûlures sévères et irréversibles dont on ne prend parfois pas conscience tout de suite. Exemple : le déboucheur pour canalisation de sanitaires. Inflammable Indique qu’un produit peut prendre facilement feu au contact d’une flamme, d’une étincelle ou d’une forte source de chaleur. Gare aux brûlures plus ou moins sévères, surtout si c’est un liquide qui s’est répandu sur la peau. Exemple : l’acétone. Explosif Prévient qu’il s’agit d’un produit qui peut exploser au contact d’une flamme, à cause d’un choc, sous l’effet de la chaleur ou suite à des frottements. Les séquelles physiques vont de la brûlure à la perte d’un membre. Exemple : feux d’artifice. JULIEN BOSSELER RENÉ SÉPUL e Centre antipoisons désespère de voir se répéter à longueur d’années les mêmes incidents, L plus ou moins graves, liés aux produits chimiques LA CONSO Des capsules de thé Lipton à l’assaut des machines Nespresso Votre machine à café Nespresso vous servira-t-elle bientôt du thé ? On est tenté de le penser car Lipton vient d’annoncer le lancement en septembre en France de capsules de thé pour les machines Nespresso de son rival suisse Nestlé (qui propose déjà une machine spéciale rien que pour dosettes à thé), avec pour ambition de convaincre de nouveaux consommateurs. Lipton souhaite proposer un produit calibré « par rapport aux attentes des amateurs de café », explique Yannick Le Coz, directeur marketing de Lipton France. Les machines à capsules représentent « un moyen de toucher une population moins consommatrice de thé », comme les hommes, en développant de « nouveaux moments de consommation », explique-t-il. Ces nouvelles capsules ne seront donc « pas en concurrence avec l’offre de thé classique ». Pour que le thé infuse en 30 secondes, soit le temps que met la machine à faire des expressos, Lipton a travaillé sur les capsules, fermées par un filtre en papier, qui ont des ouvertures plus larges pour que plus d’eau rentre et que la pression soit moins forte. Une capsule contient également plus de thé qu’un sachet ordinaire, avec des feuilles coupées plus petit pour « s’assurer qu’on obtient la même infusion », selon Lipton. La capsule sera aussi trois fois plus chère qu’un sachet de thé, mais son prix à l’unité sera toutefois « moins cher que celui de capsules équivalentes ». (afp) ménagers. Ces accidents domestiques trouvent leur origine, pour une part, dans la mauvaise connaissance des consignes de sécurité à observer lorsqu’on manipule certaines substances et, pour une autre part, dans la pure distraction des utilisateurs. Voici des conseils inspirés des cas malheureux les plus fréquents. 1 Prenez des pincettes avec les produits corrosifs. Vous vous apprêtez à verser un liquide destiné à déboucher vos décharges de sanitaires ou à nettoyer à fond votre barbecue après une soirée merguez ? Munissez-vous de gants, voire de lunettes, car ce type de produits, contenant bien souvent de l’acide sulfurique ou de la soude caustique, ne pardonne pas quand il entre en contact avec la peau. Vicieux : alors que l’acide sulfurique provoque une douleur immédiate, la soude caustique ne fait pas sentir ses effets immédiatement. Il faut parfois plus d’une heure avant qu’une brûlure ne se déclare. Méfiez-vous aussi pour les autres membres de votre foyer. Le classique, c’est de laisser agir du produit dans la baignoire en omettant d’avertir son L’ENVIRONNEMENT partenaire ou ses enfants… Le Centre antipoisons conseille donc de fermer le local qui a été traité mais aussi d’écarter les enfants du logement lorsqu’on effectue l’opération. Dans le même genre d’idée, ne perdez jamais de vue votre cafetière en cours de détartrage, au risque de voir le reste de la famille s’enfiler un café particulièrement indigeste… Renoncez à mélanger les produits. C’est clairement indiqué sur les bouteilles concernées : il ne faut jamais tenter des mélanges improbables, comme le mariage entre de l’eau de javel et du détartrant pour WC. Dans ce cas-là, il y a dégagement de chlore, qui plus est dans l’espace confiné des toilettes, avec risque d’atteinte du système pulmonaire. Les personnes prédisposées s’exposent ainsi à une crise d’asthme. 2 Méfiez-vous des capsules pour la lessive. Elles sont bien pratiques, ces petites capsules à produit lessiviel qu’on glisse dans le lave-linge. Problème : en raison de leur couleur et de leur apparence amusantes, elles peuvent attirer les jeunes enfants qui n’hésiteront pas à les mettre en bouche. Quelques instants d’inattention et Junior a la 3 bouche pleine de ce liquide concentré pouvant provoquer nausée et vomissement. Le Centre antipoisons déconseille carrément l’achat de ces capsules aux parents de petits âgés de 1 à 5 ans. 4 Ne transvasez jamais dans un autre contenant. Un produit chimique n’est jamais aussi bien loti que dans sa bouteille d’origine avec son nom précis et son étiquette comprenant pictogramme et avertissement. N’ayez donc jamais l’idée saugrenue de le transvaser dans un autre récipient, comme une bouteille d’eau minérale vide. Absurde ? Si le Centre antipoisons donne ce conseil, c’est parce qu’il est déjà arrivé que des personnes se désaltèrent par inadvertance à grandes rasades de white spirit. Gloups… Ne vous laissez pas aveugler par le bio. Bien qu’un produit ménager soit labellisé « bio » et « moins nocif pour l’environnement », il peut se révéler dangereux pour l’organisme. Ainsi la térébenthine extraite d’arbre est-elle plus redoutable pour la santé que le white spirit. Il s’agit donc de prêter davantage d’attention au pictogramme d’avertissement qu’au logo « bio ». ■ Désigne des produits toxiques pour l’environnement avec un danger franc pour la faune. Ils peuvent se révéler mortels pour les poissons ou les abeilles. Exemples : certains pesticides. Comburant Indique que le produit contient beaucoup d’oxygène et que, du coup, il peut entraîner la combustion de substances inflammables ou de combustibles. Ils sont réservés aux professionnels. Exemple : acide nitrique. Dangereux pour la santé à long terme Met en garde contre des produits qui, sur le long terme, peuvent provoquer cancer, infertilité et autres lésions des organes. On ne les trouve en principe pas parmi les produits ménagers car ils sont interdits à la vente pour les consommateurs. L’avertissement vaut donc surtout pour les professionnels. Exemple : diluant pour peintures. Récipient sous pression Désigne un produit conservé sous pression. On n’en trouve a priori pas chez les particuliers, puisque ce conditionnement est destiné à un usage professionnel. Exemple : bouteille d’oxygène. LE SOIR - 18.06.15 J.Bo. LA VIE DU NET LAETITIA THEUNIS PASSION DES Que faire quand on rencontre un oisillon tombé de son nid ? Prenons un cas de figure commun : un jeune merle est au sol. Il est bien emplumé, il se déplace en sautillant, mais le maladroit semble incapable de prendre son envol. Un coup d’œil à gauche, un autre à droite, si aucun des deux ne révèle un danger immédiat – chat, chien, trafic routier –, la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux (LRBPO) conseille de saisir délicatement l’oisillon et de le placer sur une branche avant de s’éclipser. Ses parents ne tarderont pas à venir le nourrir. En tout cas, « ne tentez pas de le nourrir, car vos efforts de nourrissage seront, dans la majeure partie des cas, voués à l’échec. Les jeunes oiseaux sont souvent insectivores. Un morceau de pain et quelques graines seraient donc notoirement insuffisants et votre bon cœur condamnerait l’oiseau à mort, rappelle la LRBPO. Certaines personnes sont également tentées de garder l’animal et de s’en occuper jusqu’à sa maturité. Dans la majorité des cas, elles signent ainsi l’arrêt de mort de l’animal en leur donnant une nourriture ou des soins non adaptés, ou en le rendant trop dépendant de l’homme. » Par ailleurs, elle ajoute qu’« il ne faut pas croire qu’un oisillon au sol est nécessairement en détresse ou abandonné par ses parents. Il peut s’agir d’un juvénile ayant volontairement quitté le nid afin de risquer ses premiers pas. Même si vous ne les voyez pas, les parents veillent. Ils viennent d’ailleurs régulièrement nourrir leur rejeton au sol. C’est ainsi que le jeune oiseau apprend progressivement à chercher lui-même sa pitance et qu’il se familiarise avec un environnement souvent hostile. » Que faire face à un nouveau-né ou un oisillon très jeune à peine emplumé (absence de plumes sur le ventre) ? Si le nid est accessible, la LRBPO conseille d’y déposer délicatement le petit animal. Par contre, si l’oisillon est blessé, il n’y a pas à hésiter, il faut l’apporter au plus vite dans l’un des centres de revalidation (1). Des professionnels y veilleront au nourrissage et à la remise en liberté de l’oiseau en détresse. Ce sont les premiers jours, et même les premières heures, qui sont les plus importants pour les animaux blessés, malades ou orphelins. « La pollution tue plus que le sida et le paludisme réunis. » A lire sur www.lesoir.be/103774/demain-terre Dangereux pour l’environnement 5 Un oisillon est au sol, que faire ? (1) http://protectiondesoiseaux.be/liste-des-centres-de-revalidation/ PRODUITS INDUSTRIELS conseils Stop à la distraction et à la légèreté montres Passion des Montres en lecture numérique. Découvrez la nouvelle édition! M Sommaire Edition n°2 Une voie dédiée aux accros du smartphone Les piétons qui utilisent un smartphone tout en se déplaçant ne représenteront plus un danger pour les autres dans le centre-ville d’Anvers. La ville vient en effet d’inaugurer sa première voie exclusivement destinée aux accros du clavier mobile. Car si le « texting » est de plus en plus présent dans nos vies, avec le succès d’applications de messageries instantanées comme WhatsApp, Viber ou Hangouts, les dangers de collision entre piétons que représentent ces nouveaux moyens de communication pour la vie urbaine ne sont que rarement pris en compte par les architectes. Première ville européenne à adopter une « voie pour textos », Anvers ne réalise cependant pas une première mondiale : des voies pour textos existaient déjà en Asie, dans la ville de Washington D.C. Hamilton, la jeune pousse du Swatch Group JaegerLeCoultre et l’astronomie plus de production et plus de revenus. Notre quantité annuelle reste toujours de l’ordre de 58.000 montres, avec une légère croissance. C’est comme cela que nous pouvons préserver nos valeurs de rareté et d’excellence. PM. Vous êtes toujours aussi prudents face à l’évolution du marché chinois ? TS. Une fois encore, notre politique reste basée sur les expériences antérieures que nous avons connues. Le marché chinois est encore jeune…. Et les évènements récents ont démontré qu’il restait fragile. Nous n’y avons que deux points de vente, dotés chacun d’un excellent service après-vente. Dans la mesure où nous limitons notre production, nous ne pouvons pas faire plus et ouvrir d’autres boutiques. Nous sommes conscients qu’en agissant ainsi, nous perdons des parts de marché, mais nous l’assumons. Nous avons la même attitude face à l’Inde, mais, malheureusement, nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde ! PM. Vous ne comptez pas ouvrir d’autres boutiques à votre propre nom ? TS. Actuellement, nous n’en avons que trois – Paris, Londres et Genève – et nous en restons là. La Montres Hermès L’art de l’heure Les goussets les couleurs Complications Patek Philippe en tête-à-tête Vous aimez vous émerveiller devant la beauté et la complexité d’un mouvement horloger… vous allez maintenant pouvoir découvrir son mystère, entrer dans le labyrinthe de ses composants et les voir se mettre en place comme par magie ! Pour accéder à la seconde édition numérique de “ Passion des Montres ”, le magazine consacré à la belle horlogerie, téléchargez dès maintenant l’application “ Le Soir Hors-Séries ” ! Plus d’info sur hors-series.lesoir.be L’équation du temps sans se prendre la tête Comment bien acheter une montre ancienne M Breguet au cœur de l’Europe Tiffany, l’esprit de new-York Les chronographes : le savoir faire à l’honneur C’est, après Cartier, la marque la plus contributrice du groupe Richemont. Depuis l’arrivée en mai 2013 de Jérôme Lambert à sa direction, la maison vit une véritable révolution. En quelque mois à peine, l’univers des gens comme celui des produits a été transfiguré : la vieille demoiselle à l’étoile blanche paraît rajeunie de plusieurs années et a franchi, en pleine adolescence, les marches de la haute horlogerie. Recette miracle ou fruit de l’expérience de son nouveau CEO, acquise dans la vallée de Joux ? Le mieux est encore de le lui demander… M En bref Avec le soutien de Série survitaminée pour Baume & Mercier La maison annonce un accord avec Carroll Shelby pour une collection dédiée aux fameuses Cobra, un roadster biplace que certains surnomment l’"Hyper Car". En 2015, Shelby American Inc. célébrera plusieurs anniversaires d’importance. En effet, 50 ans plus tôt, le 25 janvier 1965, elle dévoilait sa puissante Shelby Cobra 427. Plus tard dans la même année, elle remportait le championnat du monde FIA de voitures de sport à Reims, en France. Une première pour un constructeur américain. PM. Vos clients comprennent parfois difficilement la rareté de vos pièces, et certains vous le reprochent ! Téléchargez l’application gratuite ‘ Le Soir Hors-Séries ’ ÉTIENNE FROMENT 20 Le nouveau visage de Montblanc Montblanc et Jérôme Lambert Jérôme Lambert, le nouveau visage de Montblanc 21