programme avril 2016 - Institut français en Haïti

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programme avril 2016 - Institut français en Haïti
PROGRAMME AVRIL 2016
« En avril ne te découvre pas d’un fil ! », tel est le dicton français qui nous rappelle qu’en ce mois-ci la fraîcheur
est encore de mise. Cette année le vent glacé d’avril nous viendra tout droit du Canada avec le Festival du film
québécois en Haïti, chaque mardi à l’IFH.
Au sommet de son art, Bélo rapporte à son tour une brise de fin d’hiver puisque à peine revenu d’une tournée européenne, il dépose bagage à l’IFH le jeudi 14 avril pour fêter ses dix ans de carrière et son nouvel album.
Venu de France, le Mime Decol amène quant à lui une douceur de printemps qui rime avec poésie et mélancolie
d’antan, loin des températures caribéennes de Dieuvela Etienne et de son spectacle de danse « Devant la croix »
sur scène le 22 avril à l’Institut.
Pour finir sur une joyeuse note estivale, l’IFH célèbre la journée internationale du Jazz avec le concert de Mushy et
Joël Widmaier, ainsi que l’exposition photos et la conférence Jazz-imaj.
Plus d’informations sur le web :
www.institutfrancaishaiti.org
Facebook : Institut français en Haïti
Twitter : IF Haïti
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CINÉ MARDI
MARDI 5 AVRIL 2016 - IFH - 6H PM - ENTRÉE LIBRE
Félix et Meira
de Maxime Giroux
Fiction / 2014 / Québec / 106’ / français
Dans le cadre du Festival du Film Québécois en Haïti
Félix est incapable de pleurer son père qui vient de rendre l’âme. Bien qu’il ait hérité d’un bon montant d’argent grâce
à sa soeur, aucun projet concret ne semble l’animer. Sa route croise celle de Meira, une jeune mère juive hassidique
qui se sent contrainte dans son mariage et sa religion. Au fil de leurs rencontres, un profond attachement naît entre
ces deux âmes solitaires qui apprennent à s’apprivoiser et à panser leurs blessures. Tout se complique lorsque les
sentiments amoureux prennent la relève de l’amitié. Félix est libre comme l’air, mais pas Meira.
En 2014, Maxime Giroux, présente Félix et Meira au Festival international du film de Toronto où il remporte le prix
du Meilleur film canadien. Ce nouvel opus, moins sombre que ses œuvres précédentes, est vendu aux États-Unis,
en France, à Taïwan et au Bénélux avant même sa sortie en salle au Québec. Ce film figure ni plus ni moins dans la
liste «Canada’s Top Ten» des dix meilleurs longs-métrages canadiens de 2014.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=_fbiiQssaTQ
Festival du film québécois en Haïti : https://www.youtube.com/watch?v=qfNqLRQODXM
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CINÉ LARI A
MERCREDI 6 AVRIL 2016 - 6H PM - MANOIR DES LAURIERS
ROUTE DE BOURDON, JUSTE À CÔTÉ DE LA BID
Entrée libre sur invitation à venir retirer à l’accueil de l’Institut français
(nombre de place limité)
L’Homme de Rio
de Philippe de Broca
Avec Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorléac, Jean Servais,
Simone Renant
Fiction / 1964 / France / 112’ / français
Soldat de deuxième classe, Adrien Dufourquet se réjouit de passer une permission d’une
semaine en compagnie de sa fiancée, Agnès Villermosa. Mais à peine est-il arrivé à Paris
qu’il va de drame en surprise. Une statuette amazonienne de grand prix est volée au musée
de l’Homme. Le professeur Catalan, l’ethnologue qui avait rapporté l’objet d’une expédition
archéologique et qui se trouve, parallèlement, être le tuteur d’Agnès, est à son tour enlevé.
Adrien n’a pas encore repris son souffle qu’Agnès disparaît elle aussi. Qu’à cela ne tienne
! Adrien Dufourquet est armé de tous les courages. Il volera au secours de sa fiancée,
jusqu’au cœur de la forêt amazonienne...
Irrésistible comédie d’aventure rocambolesque L’homme de Rio est un bijou de film classé
au panthéon des grands classiques du cinéma français. Sous la fougue intempestive du
jeune Jean-Paul Belmondo – allias Bebel, icône du cinéma français – et sous le charme
envoutant de Françoise Dorléac sa compagne à l’écran, ce film de Philippe de Broca est
une suite de péripétie comiques à vous couper le souffle ! Soyez prêts pour l’aventure !
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=-JmQO5BAT0k
Organisation
des Nations Unies
pour l’éducation,
la science et la culture
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CINÉ MARDI
MARDI 12 AVRIL 2016 - IFH - 6H PM - ENTRÉE LIBRE
Les derniers Pélerins
de Will Prosper
Documentaire / 2012 / Québec / 45’ / français
Dans le cadre du Festival du Film Québécois en Haïti
Chaque été, des centaines de milliers de pèlerins venus des quatre coins du monde convergent vers les sanctuaires
de Notre-Dame-du-Cap et Ste-Anne-de-Beaupré. Parmi ceux-ci, la communauté haïtienne est bien représentée.
Mais pourquoi tant d’Haïtiens de Montréal et New York entreprennent-ils ce long périple en autocar plutôt onéreux,
en ces temps de crise économique? Sont-ils en quête d’un miracle, comme le retour de la santé, ou de faits moins
extraordinaires, tels un partenaire de vie ou un emploi? Est-ce que pour ces personnages, la foi ne serait pas
devenue un ultime refuge?
Natif de Montréal-Nord et originaire d’Haïti, Will Prosper est l’auteur de plusieurs vidéoclips et documentaires
sur le hip-hop. Lors des événements survenus dans le quartier Montréal-Nord à l’été 2008, ce documentariste
et blogueur-activiste a été l’un des premiers à prendre la parole pour dénoncer la situation régnant dans son
voisinage, allant même jusqu’à déplorer le profilage racial pratiqué au sein du service de police de la ville de
Montréal. Il est l’un des fondateurs et porte-parole du mouvement citoyen Montréal-Nord Républik et est l’initiateur
et l’organisateur de l’événement Hoddstock. Il a également siégé comme administrateur d’une maison des jeunes
à Montréal-Nord, travaillant sans relâche à favoriser le développement personnel, l’intégration, l’implication et la
participation citoyenne des jeunes de 13 à 30 ans.
En 2012, il réalise le documentaire Les derniers pèlerins, avant de récidiver en 2015 avec Républik Basket, portant
sur l’impact du tournoi de basket de rue de Montréal-Nord.
Bande annonce : https://vimeo.com/34860481
Festival du film québécois en Haïti : https://www.youtube.com/watch?v=qfNqLRQODXM
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JEDI MIZIK
JEUDI 14 AVRIL 2016 - IFH – 7H PM – ENTRÉE LIBRE
Concert BÉLO
Dizan de Bélo
Né en 1979 en Haïti, BélO (Jean Bélony Murat de son vrai nom) est auteur, compositeur et interprète. Entièrement
autodidacte, il se met spontanément à la guitare et écoute de la musique de tous horizons. Son style, très marqué par
le reggae, mêle aussi des influences soul et se veut ouvert aux autres musiques de la Caraïbe.
Fort de ces influences, il enregistre son premier album en 2005. Intitulé Lakou trankil, cet opus se veut engagé, conscient
des problèmes que traverse son pays. En 2008, BélO sort son deuxième CD, live cette fois-ci, intitulé Références. Son
troisième album Haïti debout, cocktail énergique de reggae en créole, sort en mai 2011.
Lauréat de nombreux prix, dont le prestigieux « Prix Découvertes RFI » de 2006, BélO inscrit son nom aux côtés d’artistes
que cette récompense a permis de révéler sur le plan international.
Artiste complet et engagé, il revient en 2016 avec un quatrième album, Dizan, et fête ses 10 ans de carrière.
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DIZAN
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CINÉ MARDI
MARDI 19 AVRIL 2016 - IFH - 6H PM - ENTRÉE LIBRE
Républik Basket
de Will Prosper
Documentaire / 2015 / Québec / 45’ / français
Dans le cadre du Festival du Film Québécois en Haïti
Montréal-Nord n’a pas une réputation des plus positives et plusieurs se font une image du quartier sans jamais
y avoir mis les pieds. Le réalisateur Will Prosper y a grandi et il sait que de nombreuses personnes travaillent
d’arrache-pied à tisser des liens dans la communauté et à éloigner les jeunes de la rue. L’une de leurs belles
trouvailles est le tournoi de basketball de rue, qui bien au-delà du sport, permet de transmettre aux adolescents
du secteur des valeurs comme la coopération, l’effort et la persévérance. Le réalisateur rencontre les principaux
acteurs de ce tournoi, auquel il a déjà participé, qui permet annuellement à plus de 2 000 jeunes de prendre la balle
au bond et de marquer d’importants points, qui leur serviront toute leur vie.
Natif de Montréal-Nord et originaire d’Haïti, Will Prosper est l’auteur de plusieurs vidéoclips et documentaires
sur le hip-hop. Lors des événements survenus dans le quartier Montréal-Nord à l’été 2008, ce documentariste
et blogueur-activiste a été l’un des premiers à prendre la parole pour dénoncer la situation régnant dans son
voisinage, allant même jusqu’à déplorer le profilage racial pratiqué au sein du service de police de la ville de
Montréal. Il est l’un des fondateurs et porte-parole du mouvement citoyen Montréal-Nord Républik et est l’initiateur
et l’organisateur de l’événement Hoddstock. Il a également siégé comme administrateur d’une maison des jeunes
à Montréal-Nord, travaillant sans relâche à favoriser le développement personnel, l’intégration, l’implication et la
participation citoyenne des jeunes de 13 à 30 ans.
En 2012, il réalise le documentaire Les derniers pèlerins, avant de récidiver en 2015 avec Républik Basket, portant
sur l’impact du tournoi de basket de rue de Montréal-Nord.
Festival du film québécois en Haïti : https://www.youtube.com/watch?v=qfNqLRQODXM
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VERNISSAGE EXPOSITION
MERCREDI 20 AVRIL 2016 - IFH – 6H PM – ENTRÉE LIBRE
Jazz-imaj
de Kesler Bien-Aimé
Dans le cadre de la journée Internationale du Jazz célébrée le 30 avril, l’IFH accueille l’exposition de Kesler Bien-Aimé
intitulée Jazz-Imaj.
Dans un noir et blanc, clin d’œil aux clichés d’époque de jazzmen légendaires, ces 35 photographies issues du Festival
de Jazz de Port-au-Prince soulignent le dialogue entre le voir et l’écoute, le créateur et le public. Kesler Bien-Aimé et
son esthétique d’ombres et de lumières, mettent ainsi en scène de grands moments de musique, dont les mélodies
vous parviendront peut-être si vous tendez bien l’oreille…
Sociologue et photographe, Kesler Bien-Aimé est spécialiste en conservation, gestion du patrimoine culturel et étude
des images. Il fut le coordonnateur du Programme national d’inventaire du patrimoine culturel PRONIPAC. Il est
membre de l’équipe d’inventaire du patrimoine d’Haïti IPIMH et auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’image
photographique. Propriétaire de la photothèque Imaj-info, Kesler Bien-Aimé est membre de la coordination du bureau
d’étude Réf-culture, du Komite Ayisyen de la Mémoire du monde (KAMEM) et de l’Institut Haïtien : Patrimoine et
Tourisme (INAPAT). Depuis 2005, il participe ou organise annuellement un événement photographique en Haïti et
ailleurs. Professeur d’histoire de la photographie et du cinéma à l’Université d’État d’Haïti, Kesler Bien-Aimé travaille
aussi comme spécialiste de programme culture à la Commission nationale haïtienne de coopération avec l’UNESCO
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SPECTACLE DU MIME DECOL
JEUDI 21 AVRIL 2016 - IFH - 6H PM – ENTRÉE LIBRE
Les Mots du Silence
Avec Laurent Decol
Rares sont les occasions de voir cette pratique en Haïti. L’art du mime est né au 19ème siècle d’un lointain parent nommé commedia dell’arte. Sous les traits d’un certain Jean Gaspard Debureau, plus connu sous le nom de Pierrot, le mime
s’est imposé comme un art scénique à part entière, ayant influencé grandement le cinéma muet, la danse et le théâtre.
Ce qui, au départ n’était qu’une obligation due à des accidents de parcours (cinéma muet, commedia dell’arte, problèmes de langues..) le mime est devenu, grâce à Debureau, Marceau, Barrault et Decroux, un langage et une discipline
indépendante. Laurent Decol est le continuateur de ce chemin tracé par ses modèles auxquels il faut ajouter Chaplin,
Keaton ou Jacques Tati.
Directeur artistique d’une compagnie de théâtre gestuel ayant sillonné le monde, Laurent Decol a été l’élève privilégié
de Marcel Marceau et d’Etienne Decroux. Comédien dans de nombreuses autres créations, professeur à l’Ecole Internationale de Mimodrame M. Marceau, il a également été Directeur des Affaires culturelles en Région Franche-Comté
et Conseiller du Ministre de la Culture et des Arts de la République Gabonaise. Depuis quelques années, il intervient
comme formateur sur le langage non verbal et l’expression du corps dans les écoles de théâtre et au sein des entreprises. Le mime corporel privilégie les gestes et l’attitude sans pour autant s’interdire les sons, les bruitages ou même
les mots.
Dans son spectacle « les Mots du Silence », Laurent Decol incarne un personnage arrogant, imbus de lui-même, ne doutant de rien, donc ridicule, pathétique parfois et pitoyable souvent...Evidemment ses actions provoquent souvent le rire.
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SPECTACLE DE DANSE
VENDREDI 22 AVRIL 2016 - IFH – 7H PM – ENTRÉE LIBRE
Spectacle de danse
Cie Tchétché (Côte d’Ivoire)
Dans le cadre du 2ème festival « les Hélène »
Dans le cadre de la deuxième édition de l’évènement culturel féminin « Les Hélène », visant l’émergence de nouveaux
talents féminins par la mise en évidence de femmes modèles et par la formation, l’IFH accueille le spectacle
chorégraphique « Esprit » de la compagnie ivoirienne Tchétché.
La Compagnie Tchétché, compagnie ivoirienne de danse contemporaine, est composée uniquement de femmes sur
scène. Créée en juin 1997, avec 6 créations à succès à son actif, la compagnie a participé à plusieurs festivals à travers
le monde et a été lauréate de prix internationaux.
Dimi (douleur en malinké), toute première création de la compagnie, chorégraphiée par Béatrice Kombé, a reçu le prix
Unesco au MASA (Marché des Arts du Spectacle Africain) en 1999 à Abidjan ainsi que le prix RFI du spectacle vivant en
2000 à Paris.
Le spectacle « Esprit » aborde le thème du retour aux sources pour la reconstruction et la continuité. Comment
avancer sur le chemin de la vie lorsque le destin change la donne ? En retournant aux sources, à l’intangible qui dirige
souvent à notre insu nos histoires uniques et entremêlées… En puisant nos forces dans le socle de la tradition et du
refus de la fatalité…
En faisant appel à l’esprit…
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CINÉ MARDI
MARDI 26 AVRIL 2016 - IFH - 6H PM - ENTRÉE LIBRE
Henri Henri
de Martin Talbot
Fiction / 2015 / Québec / 100’ / français
Dans le cadre du Festival du Film Québécois en Haïti
Henri a été élevé par des religieuses dans un couvent. Il habitait avec elles jusqu’à ce que les femmes, devenues
vieilles, déménagent, le laissant seul derrière. Henri est relampeur. Depuis son tout jeune âge, il remplace les
ampoules brûlées et met ainsi de la lumière dans la vie des gens. Après avoir suivi les signes, il se retrouve à
travailler pour un commerce de lampes. Dans le cadre de son nouvel emploi, il rencontre un vieil homme qui
s’efforce de ne pas oublier sa gloire passée et une jeune aveugle, guichetière dans un cinéma pour adultes, dont il
tombe follement amoureux.
Dès la fin de ses études en cinéma, Martin Talbot s’illustre en fiction. Il sait habilement lier humour, sensibilité
et traitement visuel soigné. Très tôt, on lui découvre un grand talent : celui de savoir toucher les gens. Ses courts
métrages font le tour des festivals et se voient décerner à plusieurs reprises le « prix du public ». Au cours des
quatre dernières années, Martin Talbot s’est principalement consacré à la réalisation de la série familiale préférée
des québécois Les Parents diffusée à Radio-Canada. Avec Henri Henri, son premier long-métrage, il poursuit son
exploration dans un univers fantaisiste et magique qui est maintenant le sien.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=-PXPrB85iqM
Festival du film québécois en Haïti : https://www.youtube.com/watch?v=qfNqLRQODXM
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CONFÉRENCE JAZZ-IMAJ
MERCREDI 27 AVRIL 2016 - IFH - 6H PM – ENTRÉE LIBRE
Conférence Jazz-imaj, l’esthétique de Kesler Bien-Aimé
Avec le Professeur Sterlin Ulysse
Dans le cadre de la journée Internationale du Jazz célébrée le 30 avril, l’IFH accueille l’exposition de Kesler Bien-Aimé
intitulé Jazz-Imaj. Dans un noir et blanc clin d’œil aux clichés d’époque de jazzmen légendaires, ces 35 photographies
issues du Festival de Jazz de Port-au-Prince soulignent le dialogue entre le voir et l’écoute, le créateur et le public.
Kesler Bien-Aimé et son esthétique d’ombres et de lumières, mettent ainsi en scène de grands moments de musique,
dont les mélodies vous parviendront peut-être si vous tendez bien l’oreille…
Depuis quelques années, grâce au Forum d’art contemporain, le public haïtien redécouvre la photographie et apprécie
de plus en plus son caractère artistique. De cet intérêt émergent de jeunes photographes qui n’hésitent pas à se grouper
en association. Parmi les photographes qui ont émergé entre les années 2000-2015, comment peut-on classer Kesler
Bien-Aimé ? Et quelles sont les subjectivités qui traversent son esthétique ? Ces deux principales interrogations seront
à la base de cette intervention.
Sterlin Ulysse, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Port-au-Prince est docteur en Etudes Ibéro Américaine
avec une spécialité en Art et Littérature. Il prépare une autre thèse en Histoire de l’art contemporain à l’Université
Toulouse Jean Jaurès, et est actuellement vice doyen à la recherche à IERAH/ISERSS-UEH».
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JEDI MIZIK
JEUDI 28 AVRIL 2016 - IFH – 7H PM – ENTRÉE LIBRE
Concert « Mushy et Joël »
Avec Mushy et Joël Widmaier
Joel & Mushy Widmaier Fusion
2 frères
2 tendances
1 musique
Les frères Widmaier jouent et créent ensemble depuis leur adolescence. L’un est pianiste, compositeur et arrangeur,
l’autre est auteur-compositeur, batteur, percussionniste et chanteur. Début 1970, leur premier groupe s’appelle les «
Mini Brothers », ils jouent dans des fêtes privées de quartier. Après des années d’exploration musicale entre le rock, la
pop, le jazz fusion, le konpa et la musique traditionnelle haïtienne, ils créent en 1983 le courant nouvelle génération avec
« ZÈKLÈ » qui va révolutionner la musique populaire haïtienne. ZÈKLÈ a, en dix ans, sorti 5 albums, joué dans tous le
pays et a tourné aux Etats-Unis et en Europe.
Parallèlement, Mushy accompagné de Joël crée une formule plus jazz créole avec LAKANSYEL. A partir des années
90, Joël et Mushy ont collaboré conjointement ou séparément avec nombres d’artistes comme Emeline Michel, Toto
Bissainthe, Bernard Lavilliers, Caribbean Sextet, Wyclef Jean, Strings etc.
La tendance plus pop de Joel alliée au style plus jazz de Mushy, cherche à créer une fusion avec la musique traditionnelle.
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CINÉ LARI A
VENREDI 29 AVRIL 2016 - 6H PM
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9 mois ferme
de Albert Dupontel
Avec Albert Dupontel, Sandrine Kiberlain, Philippe Duquesne,
Nicolas Marie
Fiction / 2013 / France / 82’ / français
Ariane Felder est enceinte ! C’est d’autant plus surprenant que c’est une jeune juge aux
mœurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est
que d’après les tests de paternité, le père de l’enfant n’est autre que Bob, un criminel
poursuivi pour une atroce agression ! Ariane qui ne se souvient de rien, tente alors de
comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui l’attend...
Louche, fêlé, étrange, sarcastique et dérangeant, c’est à ses rôles sur le grand écran
que l’on reconnaît le mieux Albert Dupontel. Au regard sombre et inquiétant, il est un
personnage hétéroclite aussi bien devant que derrière la caméra, où il campe tour à tour
les postes de scénariste, réalisateur ou encore dialoguiste. Ce cinéaste de 51 ans est un
personnage « à part » dans le cinéma français, dont la marque de fabrique est l’humour
noir et décalé, à la fois dans ses rôles et dans ses réalisations. Un humour noir bien à
l’œuvre dans son dernier long métrage « 9 mois ferme » qui a d’ailleurs reçu le César
du meilleur scénario original lors de la 39ème cérémonie de la Grand-messe du cinéma
français.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=YFJ1XAZh2OI
Organisation
des Nations Unies
pour l’éducation,
la science et la culture