Désert électoral

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Désert électoral
N° 104 - Vendredi 2 Iyar - 20 avril 2007
2 Iyar - Anniversaire de naissance du Rabbi Maharach
Dédié à la mémoire de M. Fishel bar ‘Haïm Isacovitch k’’z
La Paracha avec le Rabbi t''yhka n''vn
La première Paracha lue cette semaine se nomme
Tazria qui découle de l’expression hébraïque se
référant aux plantations des semences. Un fermier
sème son champ dans le but d’obtenir un
rendement plus important que ce qu’il possédait au
départ. Autrement, tous les efforts entrepris
n’auraient aucun intérêt.
L’âme Juive - qui est envoyée des sphères célestes
dans ce monde matériel - est comparée à une
graine qui est plantée sur terre. Une fois dans le
corps, elle peut accomplir les Mitsvoth et obtenir une
grande récolte à partir de ses efforts ici-bas.
Le service de D.ieu est comparé à l’acte de semer.
La mission de l’homme est de produire le meilleur
rendement en semant la bonté pour lui, sa famille,
ses amis et pour le monde en général. Son étude de
la Torah et sa pratique des Mitsvoth sont comme
des graines qui germent dans l’attente d’une
abondante production.
L’exil est aussi comparé à l’acte de semer. Les
actions que nous faisons en Galouth servent à
cultiver et à hâter l’apparition de l’ère Messianique.
La deuxième paracha commence par les mots “Zoth
Tiheyé” - ce sera la loi du Metsora.
Certains la nomment, d’ailleurs, “Zoth Tiheyé” ; ces
mots sont au futur et représentent la promesse de
D.ieu que “cela sera”, qu’après la période difficile
des semences, viendra la moisson, après l’exil,
viendra
la
Guéoula
certainement.
Nous
recueillerons, à la venue de Machia’h, les fruits des
plantations de l’exil.
Les deux Parachiot, Tazria-Metsora symbolisent les
deux phases de l’exil et de la Guéoula. Si deux
Parachiot sont lues le même Chabbat, cela implique
qu’elles ont un thème commun. L’exil et la Guéoula
constituent une suite logique ; la délivrance vient
immédiatement à la suite de l’exil.
Nous sommes encore en exil, nous sommes investis
dans l’action de semer ; nous devons nous efforcer
de relier chacun de nos actes à la délivrance finale.
Nous devons semer dans une perspective
d’aspiration et d’attente constante de la venue de
Machia’h.
Nous ne devons pas accepter l’exil. Nous devons
inlassablement prier et réclamer que D.ieu
remplisse Sa promesse. Alors, nous mériterons,
immédiatement, la Guéoula véritable.
Chabbat Tazria-Metsora 5742
Chabbat Paracha Tazria Metsora
Horaires pour l’Ile de France
Allumage à 20h30
Fin du Chabbat à 21h42
Pirké Avoth : Chapitre II
Désert électoral
Si j'écris : "élection en Israël", à quoi pensez-vous ?
Avez-vous remarqué l'absence du "s" à la fin du mot
"élection" ? Oui, vous l'avez compris, je veux parler de
l'Election mutuelle du Peuple Juif et de D.ieu. Celle qui
s'est faite non dans la campagne mais dans le désert et
que nous célébrons dans quelques semaines avec la fête
de Chavouôth. Ce n'est pas pour rire, il n'y a pas de
hasard. Si certains évènements coïncident avec des
dates charnières du calendrier juif, c'est précisément
pour que celles-ci nous aident à "driver" notre vie à
travers ces événements.
Attardons-nous un peu sur la notion d'élection
Election est un mot noble pour dire "choix". Lorsqu'on élit, on choisit parmi les
candidats celui qui nous semble être le meilleur, ou parfois le "moins pire". Le choix de
l'électeur est tellement important qu'aucun investissement n'est épargné lors de la
campagne électorale pour influencer ce choix.
On devient une cible publicitaire au même titre qu'un acheteur potentiel de poudre à
laver ou de couches-culottes. "UMP lave plus blanc", "Couscous Royal …", "le nouvel
Ecologiste, avec des enzymes gloutons", mais aussi "Soldes monstres sur les territoires
en Israël" ou même "20% de Jérusalem gratuit en plus" !
Nous, petits citoyens derrière notre poste de radio, avons parfois l'impression d'être des
laissés pour compte de ce grand "salon de l'expression" que sont les élections. Nous
aussi aimerions traduire en bulletin de vote sonnant et trébuchant nos convictions (un
peu) politiques et (surtout) affectives. Ça marche ! Et comme tout consommateur, nous
sommes heureux et fiers d'évoluer dans un système qui permet à chacun le libre choix,
le libre arbitre.
Vraiment ? Voyons voir, Monsieur Lévy rentre chez un concessionnaire automobile. Il
veut acheter un véhicule puissant et sécurisant, confortable et spacieux. En vitrine il voit
un merveilleux monospace flambant neuf à côté d'une vieille dodoche d'occasion.
Faisant usage de son libre arbitre, Monsieur Lévy va bien évidemment acheter le
monospace qui, il l'a bien compris, correspond bien mieux à ses besoins et à ses
objectifs que la vieille Citroën. Mais M. Lévy a-t-il véritablement fait usage d'un libre
arbitre. Son choix n'a-t-il pas été dicté et forcé par sa logique et son bon sens ? En
réalité, lorsque l'on doit choisir entre deux options dont l'une est clairement supérieure,
le choix se fait de lui-même. La 'Hassidout nous enseigne que le véritable libre choix est
celui qui s'opère entre deux options qui sont a priori totalement équivalentes. C'est
lorsque nous ne sommes pas poussés vers un choix par des facteurs (extérieurs, mais
aussi) intérieurs, comme nos sentiments ou nos idées, que le choix est réellement libre.
C’est en nous élevant au-dessus de nos propres limites que nous pouvons accéder à la
vraie liberté.
A priori, le Peuple Juif n'avait pas de qualité qui le distinguait des autres nations pour
devenir le dépositaire exclusif de la Torah. Pourtant, nous disons à D.ieu dans nos
prières : "Tu nous as choisi entre tous les peuples". Quel fut donc le facteur de décision ?
Les choses ne se sont pourtant pas faites d'elles-mêmes ! En fait, les Enfants d'Israël
avaient un atout bien caché. Pourquoi un teenager préfèrera-t-il Nike à Reebok ? Allez
savoir… Il y a une magie attachée à certaines marques.
Les Enfants d'Israël portaient la "marque" de leurs ancêtres Avraham, Its'hak et Yaakov.
Grâce au choix que ceux-ci ont opéré sur D.ieu envers et contre tout dans un monde
empreint d'idolâtrie.
Grâce à leur dévouement au péril de leur vie pour trouver la Vérité et y rester fidèles,
leurs descendants ont mérité de porter dans leur âme la marque du divin. On fait un
choix entre deux choses identiques parce qu'on se retrouve dans l'une d'entre elles. Ainsi
les Juifs ont retrouvé en D.ieu leur essence et Celui-ci a retrouvé en eux Son
dévoilement.
Alors, vous qui cherchez un homme pour mener à bien la destinée du Peuple Juif,
votez Machia'h, maintenant ! „
LE COMTE DU OMER
LA MITSVA DU MOIS D’IYAR
SANS CONSIGNE,
AD
MATAÏ !!
NI RETOUR …
Ce lundi 16 avril - le 28 Nissan - a marqué le seizième
anniversaire d’un discours du Rabbi de Loubavitch t''yhka
n''vn, hors du commun ; pendant son intervention, le Rabbi
changea de ton pour prononcer les mots suivants :
« Suite à l’intérêt particulier que nous portons, aujourd’hui, au
sujet de la Guéoula, une question se pose : Comment est-il
possible qu’en dépit de tout cela, Machia’h ne soit pas encore
venu ? Cela est au-delà de toute compréhension. C’est le
même étonnement quand dix (et plusieurs dizaines de) Juifs se
rassemblent en un moment si propice à la Délivrance et qu’ils
ne réclament pas à cris assez grands de faire venir Machia’h
tout de suite. Ils sont prêts, D.ieu nous en préserve, à accepter
la possibilité que Machia’h ne vienne pas cette nuit, ni demain,
ni après-demain.
Même lorsque les gens crient Ad Mataï ! - jusqu’à quand allons-nous rester en exil ?, ils ne le font que parce qu’on le leur
a demandé. Si leur désir avait été plus réel et s’ils avaient crié
avec sincérité, Machia’h serait certainement déjà venu.
Que puis-je faire de plus pour pousser le peuple juif à réclamer
que Machia’h vienne ? Tout ce qui a été fait jusqu’ici n’a servi à
rien, car nous sommes toujours en exil.
Tout ce que je peux faire est de vous remettre le problème.
Maintenant, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour
amener Machia’h, ici et maintenant, immédiatement.
D.ieu fasse que l’on trouve finalement dix Juifs assez obstinés
pour obtenir l’accord de Hachem d’amener la Guéoula véritable
et complète, ici et maintenant, immédiatement.
… Puisse D.ieu vouloir qu’il y ait parmi vous une, deux ou trois
personnes qui sauront voir ce qu’il convient de faire. Puissiezvous réussir et amener la vraie et complète Délivrance. Puisse
cela se produire immédiatement, avec joie et allégresse. »
Intervention du Rabbi t''yhka n''vn du 28 Nissan 5751 / 1991
Traduit par Rav Eliahou Dahan, Chalia’h & G. Rabbin de Lille
Vivre avec Machia’h
Concernant l'apparition de Machia'h, seul le Rambam - Maimonide
a codifié en tant que loi cet événement. Il est donc intéressant de
voir et comprendre comment ce maître nous décrit l'émergence
messianique.
II écrit ainsi: "Et s'il se lève un roi de la maison de David, érudit
dans l'étude de la Torah et occupé aux Mitsvoth - Commandements
divins - comme David son aïeul, selon les règles de la Loi écrite et de
la Loi orale, et qu'il amène Israël à en suivre les chemins et qu'il
colmate les brèches du judaïsme et qu'il mène les guerres de D.ieu,
on présume qu'il est le Machia'h..."
A travers cette description, on note l'emploi d'une expression peu
courante: "occupé aux Mitsvoth". Après avoir précisé que ce roi est
un érudit, Maimonide aurait dû normalement écrire qu'il
"pratique" ou "accomplit" les Mitsvoth. Que signifient donc les
mots "occupé aux Mitsvoth" ?
Nos Maîtres expliquent que le mot "occupation" peut désigner une
activité commerciale, où l'on recherche un profit.
Le Machia'h aura, s'il l'on peut s'exprimer ainsi, la dimension d'un
homme d'affaires ... spirituelles qui cherche à diffuser la pratique
des Mitsvoth pour qu'à l'instar d'un profit, celles-ci puissent se
multiplier et se répandre dans le monde.
Extrait de Génération Machia’h - Gérard Touaty
Que pourrait-on espérer faire pousser sur une terre non travaillée ?
Rien d'autre que des ronces et autres mauvaises herbes. Parvenir à
y cultiver des céréales relèverait du miracle.
Et si un magasin était déserté par ses vendeurs ? Aucun achat ne
pourrait se faire et la marchandise serait exposée au vol.
Évidemment, aucun profit n'en résulterait.
Ces exemples sont significatifs d'une dynamique qui est le pouls de
notre existence. Ainsi que la bouteille de soda le proclame : sans
consigne, ni retour.
Cette notion règne également sur nos vies intérieures. Il ne peut
exister de spiritualité sans sacrifice. On ne peut s'attendre à se
développer et croître sans investir d'effort.
La Séfirat HaOmer, le compte du Omer qui relie les fêtes de
Pessa'h et de Chavouôth, enseigne précisément cela. Avant
l'Exode, D.ieu dit à Moïse : "Lorsque tu auras fait sortir le peuple
d'Egypte, vous servirez D.ieu sur cette montagne." Comme des
écoliers qui égrènent les jours qui les séparent des vacances, les
Juifs comptèrent avec impatience les jours jusqu'à ce qu'ils reçurent
la Torah sur le Mont Sinaï.
Depuis lors, notre peuple a compté les 49 jours depuis le deuxième
jour de Pessa'h et jusqu'à Chavouôth en obéissance au
commandement de D.ieu de compter le Omer.
Cependant, nous ne faisons pas que compter des jours. Notre
tradition mystique, la Kabbale, nous enseigne que notre structure
émotionnelle est constituée de 49 attributs différents. A chacun des
jours que nous comptons correspond un de ces attributs. Ainsi, en
comptant l’Omer, devons-nous aussi raffiner notre personnalité et
notre caractère pour devenir meilleurs.
Ceci est contenu en allusion dans le mot "Séfira" qui signifie en
hébreu "compte," car chaque soir nous comptons un de ces 49
jours.
Mais "Séfira" signifie également "briller." Durant ces 49 jours nous
devons nous efforcer de faire briller nos personnalités. A Pessa'h,
lorsque D.ieu délivra les Juifs de l'esclavage, ceux-ci furent témoins
d'un dévoilement divin d'une immense magnitude à travers de
nombreux miracles. Cependant, leurs personnalités – qui ils étaient
et comment ils pensaient – restèrent inchangées. D.ieu fit sortir les
Juifs d'Egypte mais Il ne fit pas sortir l'Egypte des Juifs. Il leur laissa
la tâche de raffiner leurs êtres.
Ce scénario n'est pas uniquement celui d'une histoire révolue.
Chaque année à Pessa'h, D.ieu nous fait sortir d'Egypte, nous
permettant alors de ressentir une libération spirituelle. Mais après
Pessa'h, Il nous demande d'intégrer en nous cette expérience,
d'incorporer à notre système de vie les sommets que nous avons
atteints en nous élevant. Et c'est à nous qu'Il confie la responsabilité
de mener cela à bien.
Nous ne pouvons pas escompter que notre développement spirituel
et l'accession de notre conscience à des niveaux plus éclairés vont
se faire d'eux-mêmes ou nous être donné d'en Haut de manière
systématique. Au contraire, le Judaïsme a toujours mis l'accent sur
l'initiative personnelle. C'est nous-mêmes qui allons nous changer.
Le compte du Omer est une entreprise méthodique de
perfectionnement personnel. C'est le moment propice pour se
concentrer sur qui nous sommes, où nous allons et comment cette
transition peut s'opérer de manière à induire un changement
permanent. C'est le moment de faire la jonction entre notre
conscience – notre façon de penser et notre sensibilité – et notre
âme, le potentiel spirituel recelé par chacun de nous. Ceci nous
prépare à Chavouôth, lorsque nous revivons notre acceptation de la
Torah qui nous permet de transformer nos êtres et notre
environnement en une résidence pour D.ieu.
CAMPAGNE DES MITSVOTH : LA MEZOUZA
Au fait, la Mézouza c’est quoi ?
Le saviez-vous ?
La Mézouza est un commandement de la Torah : « Et tu les écriras sur les linteaux des
portes de ta maison » [Deutéronome 11-20]. Elle désigne un rouleau de parchemin
prélevé sur la peau d’un animal cachère sur lequel sont inscrits les deux premiers
paragraphes du Chéma et fixé aux portes des maisons juives.
$ Une Mézouza est composée de 713 lettres. Une
lettre en plus ou en moins, et c’est toute la Mézouza
qui est inutilisable.
Quel en est le contenu ? Tout d’abord la profession de Foi fondamentale du Judaïsme:
l’existence de D.ieu et Son unicité. Suivent quelques uns des commencements : Aimer
D.ieu, Le servir, étudier la Torah chaque jour, prier, lire le Chéma deux fois par jour,
mettre les Tefillines et … avoir des Mézouzoth à nos portes. Le second paragraphe
annonce les récompenses mais aussi les châtiments qui attendent les récalcitrants.
La Mézouza doit être impérativement écrite à la main avec une plume d’oie ou un
roseau suivant un processus très rigoureux. L’encre n’est pas chimique mais composée
d’herbes et de racines spéciales calcinées.
En entrant et en sortant de la maison mais aussi avant de se coucher, on a coutume de
toucher du doigt la Mézouza. Pourquoi ? Essentiellement pour avoir constamment en
mémoire la présence de D.ieu (dont l’un des Noms apparaît au dos de la Mézouza) et
notre confiance en Sa protection.
Il est communément admis que l’on doit vérifier ses Mézouzoth deux fois en sept ans ;
néanmoins, de nos jours, les conditions météorologiques de nos contrées ainsi que de
nombreux facteurs humains, font qu’il est plus prudent de les vérifier une fois par an, de
préférence au mois d’Elloul.
$ Avant de commencer son ouvrage, le Sofer doit dire
à haute voix que ce qu’il écrit est dédié à la Sainteté de
la Mézouza. S’il omet cette déclaration, toute la
Mézouza est invalide et il n’est plus possible de la
rattraper ! Il en est de même à chacune des dix fois
qu’il écrira le Nom de D.ieu dans la Mézouza. Bien
entendu, il n’y a aucune preuve que tout cela est
respecté et le Sofer est seul face à D.ieu … et à sa
conscience. Voila pourquoi il faut être très vigilant et
savoir à qui on s’adresse avant d’acheter une Mézouza.
$ Dès qu’une lettre de la Mézouza est écrite, il n’est
plus possible de revenir en arrière et réécrire le
moindre passage. Certaines corrections sont toutefois
autorisées mais soumises à des règles très précises.
$ Si on déménage et qu’un juif reprenne notre maison,
il est formellement interdit de retirer les Mézouzoth.
On doit les laisser aux portes.
Histoire : La puissance de la Mézouza
Depuis 1995
La Talmud de Jérusalem raconte [Péah I-1] que Rabbi Yéhouda Hanassi, le compilateur
de la Michna, fit présent d’une Mézouza au roi Artaban de Perse, bien que celui-ci ne
fut pas juif, en lui précisant que ce rouleau sacré le protégerait. Bien entendu, la
Mézouza ne fait pas partie des sept lois de Noa’h et en mettant une Mézouza à sa porte,
le non-juif n’accomplit aucun commandement. Par conséquent, nulle récompense
n’étant liée à cet acte, comment Rabbi Yéhouda Hanassi pouvait-il assurer à Artaban, la
protection de cette Mézouza ?
Une curieuse attitude apparaît dans la Michna [Kélim ch. 17 Michna 17, voir
commentaires du Tosfot Yom-Tov] qui relate que certaines personnes introduisaient une
Mézouza dans leur bâton de marche en espérant être protégés durant leurs
déplacements. C’est surprenant : il n’y a aucune obligation à mettre une Mézouza dans
une canne ! Celui qui agissait ainsi n’accomplissant aucune Mitsva, quelle protection
(ou quelle récompense) pouvait-on en espérer ?
C’est là qu’il convient de faire une distinction entre la récompense pour
l’accomplissement d’une Mitsva et la puissance inhérente à la Mitsva elle-même, la
force qui s’en dégage, en quelque sorte. La récompense pour avoir accomplit la Mitsva
de la Mézouza, c’est la Torah qui nous l’annonce : « afin que vous viviez longtemps,
vous et vos enfants » [Deutéronome 11-21]. Mis à part la récompense, certaines Mitsvoth
possèdent une puissance intrinsèque. Ainsi la Mézouza a un très fort potentiel spirituel
de protection, à la condition toutefois que cette Mézouza soit écrite de façon cachère
selon tous les détails imposés par la Halakha (et ces détails sont très nombreux et d’une
extrême précision).
Et c’est cette formidable qualité de protection que recherchaient ceux qui plaçaient un
rouleau de Mézouza dans leur bâton et c’est aussi la raison pour la quelle Rabbi
Yéhouda Hanassi envoya une Mézouza au roi Artaban. Il ne s’agissait pas
d’accomplissement d’une Mitsva mais bien de protection que la Mézouza dispense.
Nous comprenons maintenant l’importance de fixer une Mézouza cachère à chacune de
nos portes même celles sur lesquelles un doute subsiste si elles sont ou non astreintes de
Mézouza. Ainsi que la Guémara [Ména’hot 32b] l’atteste : « Dans le palais du Roi
Mounbaz, même les portes de moindre importance étaient pourvues de Mézouzoth ».
Écoutons ce que nous dit le Zohar [3ème volume page 263b] de Rabbi Chimon Bar Yo’haï:
«D.ieu te protègera quand tu sortiras et quand tu rentreras. Ce verset, tiré des
Téhilim 121-8, s’applique à celui qui place une Mézouza à sa porte; D.ieu le
protègera non seulement quand il sera chez lui mais aussi quand il sera à l’extérieur ».
Bien entendu, nous ne cherchons pas à obtenir quelque salaire que ce soit pour notre obéissance
aux Mitsvoth : nous les accomplissons parce qu’elles sont toutes la Volonté de D.ieu et cela seul a
de l’importance. Pourtant, il arrive que la Torah elle-même nous annonce ce qui arrive pour
l’accomplissement de certains commandements.
Bénédiction avant de poser une Mézouza
BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-HENOU MELE’H HAOLAME
ACHERE KIDECHANOU BEMITSVOTAV VETSIVANOU LIKBOA MEZOUZA
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Remarques importantes
Il arrive d’entendre parfois : « Une Mézouza non
cachère porte malheur ! ». Cette idée est totalement
étrangère au Judaïsme. La Mézouza n’est ni un
porte-bonheur, ni un talisman, ni un gri-gri
quelconque ! Elle est une Mitsva de notre Créateur
qui veut le bien de Ses enfants et qui, par le biais des
Mitsvoth bien accomplies, nous offre sérénité et
protection. Or, quand une Mézouza (ou toute autre
Mitsva) est mal faite, il y a un défaut dans cette
protection ; comme une porte ouverte dans un
appartement qui laisserait entrer n’importe qui.
Voila pourquoi ce n’est pas la Mézouza invalide qui
cause du tort, mais la protection qui n’est pas
assurée parce qu’IL N’Y A PAS DE MEZOUZA !
Une Mézouza non cachère ne protège de rien et la
Mitsva n’est pas accomplie.
Des Miracles avec
Iguéroth Kodech
Réponse du Rabbi
Lettre de Nicolas Sarkozy adressée
ème
anniversaire
à l’occasion du 105
du Rabbi de Loubavitch t''yhka n''vn
Reçu le 11 Avril 2007
CONSEIL GENERAL
DES HAUTS-DE-SEINE
La pratique s’est répandue, lorsque l’on se pose
une question que l’on aurait soumise au Rabbi de
Loubavitch t''yhka n''vn, de lui écrire une lettre,
encore à l’heure actuelle, et de la glisser dans un
des volumes de son abondante correspondance
appelés Igroth Kodech - Lettres saintes - et d’y
découvrir la réponse ainsi reçue.
Lettre n°9840
Le Président
Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Adar Richon 5730,
Brooklyn, New York,
Nanterre, le 28 FEVRIER 2007
A Monsieur
Its’hak Praski (1)
Réf. /AT/MCC
Cher Monsieur,
Je vous salue et vous bénis,
Le 105ème anniversaire du Rabbi de Loubavitch Melekh HaMachia’h
chlita aura lieu dans quelques jours et je sais à quel point l’Association
Beth ‘Habad-Lubavitch de Neuilly-sur-Seine et vous-même comptiez
sur ma présence à vos côtés pour cet évènement. Permettez-moi de
vous redire combien ce témoignage d’amitié et de confiance me
touche.
Les réponses obtenues, les doutes dissipés, les
miracles réalisés de cette manière, littéralement
chaque jour au cours de ces dernières années, ne
se comptent plus et chaque récit publié en ce sens
force, à chaque fois, l’étonnement et l’admiration.
Mon agenda étant surchargé pour les semaines à venir, je ne pourrai
hélas me joindre à vous et croyez bien que je le regrette infiniment. Je
le regrette d’autant plus que, vous connaissez bien l’attachement fidèle
et l’amitié sincère que je porte à votre Communauté.
Si certains ont pu croire, dans un premier temps, à
un concours de circonstances ou à une vue de
l’esprit, la multiplication des témoignages, fusant
de tous les coins du monde, conduit à une
évidence.
Je serai néanmoins heureux d’être dans vos cœurs le 29 Mars
prochain et demande donc de bien vouloir transmettre aux membres
de la Communauté Loubavitch de Neuilly mes vœux chaleureux et
amicaux.
En vous renouvelant mes regrets les plus sincères, je vous prie de
croire, cher Monsieur, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
J’ai reçu, avec satisfaction, par l’intermédiaire de notre
ami, monsieur Chlomo Maydanchik, le maire de Kfar
‘Habad, qui m’a également transmis votre lettre. Je vous
remercie du fond du cœur pour vos bons souhaits et vos
propos chaleureux.
Je vous donnerai une bénédiction en retour et que D .ieu,
Source de bénédictions, vous bénisse, ainsi qu’il est dit(2) :
« Je bénirai celui qui te bénira », de la bénédiction du saint
béni soit-il qui n’a pas de limites, en tous vos besoins, de
même qu’en ceux des vôtres et de vos enfants, afin que le
souhait de votre cœur soit positivement exaucé, à la fois
matériellement et spirituellement. Avec mes respects, ma
bénédiction de réussite, de même que pour me donner de
bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Par l’intermédiaire de ces lettres et de tous les
textes dont il est l’auteur, le Rabbi t''yhka n''vn est
toujours présent et il guide encore le Peuple juif.
J’ai eu plaisir à connaître personnellement votre fils(3). Je
me suis réjoui, en particulier de la possibilité de
m’entretenir avec lui de plusieurs points importants, qui
sont d’actualité. Puisse donc D.ieu faire que notre
conversation ait les conséquences qui conviennent.
Nicolas SARKOZY
Ancien Ministre d’Etat
Pour adresser votre demande de bénédictions ou
interroger le Rabbi t''yhka n''vn, rendez vous sur
http://sanhedrin.free.fr pour télécharger le
logiciel d’Igroth Kodech.
Rav David Zaoui
Beth ‘Habad-Lubavitch de Neuilly-sur-Seine
21, rue Louis Philippe
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
HOTEL DU DEPARTEMENT
2-16, BOULEVARD SOUFFLOT, 92015 NANTERRE CEDEX
TEL. 01.47.29.30.21
(1) Le Rabbi adressa une lettre semblable à plusieurs ministres, députés de la
Knesset et personnalités publiques d’Erets Israël. Par la suite, celles-ci furent
regroupées, dans les archives, sous le titre : « Lettres de bénédiction du 10
Chevat, par l’intermédiaire de monsieur Chlomo Maydanchik ».
(2) Le’h lékha
(3) Il s’agit de Shimon Péres
LES 7 LOIS DE NOE, POUR QUE TOUT DEVIENNE VRAIMENT POSSIBLE
7 Lois pour un Monde Meilleur
Notre Héritage Millénaire
Les Sept Lois de Noé constituent le fondement d'une société juste et viable. Elles sont
les commandements de D.ieu à l'ensemble de l'humanité, et lui permettent de réaliser
sa destinée dans la paix, l'harmonie et la prospérité.
Lorsque D-ieu créa le monde puis l'homme, il prescrivit d'abord six lois au premier
d'entre eux, Adam. Puis D.ieu renouvela ses commandements à Noé, survivant du
Déluge, en ajoutant une septième loi aux précédentes.
Empreintes du sceau de Noé, notre ancêtre commun, les Sept Lois s'adressent à tous
les humains.
Il y a presque quatre millénaires, l'injonction faite aux hommes d'observer ces lois fut
renouvelée une troisième fois par l'intermédiaire de Moïse, lorsque D.ieu transmit la
Torah.
1
Maintenant
Après des générations de conflits, l'humanité aspire à une ère nouvelle où régneront la
Paix, la Justice et le respect des Droits de l'Homme.
Chacun se souvient de la chute du mur de Berlin ou encore de la disparition du régime
de l'Apartheid en Afrique du Sud. D'autres bastions de l'oppression restent à tomber,
mais ces événements ont fait naître l'espoir de voir se réaliser un jour le verset d'Isaïe
[II-4] gravé sur la façade du siège de l'ONU : " Ils transformeront leurs glaives en socs
de charrue ".
Nombreuses encore sont les victimes, de la guerre, de la faim, de la pauvreté;
cependant le monde produit toujours plus de richesses et devrait s'acheminer vers un
meilleur partage des ressources.
2
Plus Que Jamais
ème
Aujourd'hui, Rabbi Mena'hem M. Schneerson, Roi Machia’h, 7
Rabbi de Loubavitch,
leader de notre génération, s'adresse à nous en ces termes : "Il faut augmenter en
actes de bonté et de gentillesse", et nous enseigne que c'est là le moyen de se
préparer au dévoilement messianique que doit connaître notre génération.
L'avenir de l'humanité peut être rayonnant. Cela dépend de chacun d'entre nous.
Sachons apporter notre pierre à cet édifice.
3
Dédié à la mémoire de René Sim’ha ben Avraham Goscinny k''z
1 - Ne pas s'adonner
aux idolâtries, ne pas
renier l'existence
d'un D.ieu unique,
créateur de toute
chose
2 - Ne pas tenir de
discours reniant ou
déconsidérant
l'existence du
Créateur, c'est-à-dire
blasphémer
3 - Ne pas commettre
d'homicide
4 - Ne pas avoir de
rapports sexuels
outrageant la dignité
humaine
5 - Ne pas commettre
de larcins
6 - Etablir des
tribunaux qui fassent
appliquer la loi
7 - Ne pas
consommer d'un
animal vivant
1. Décembre 1994, Nicolas Sarkozy, Porte parole du Gouvernement, Ministre du Budget et de la Communication et Maire de Neuilly est le 1er homme politique au Gouvernement français à recevoir une Ménorah
du mouvement Loubavitch 2. Octobre 2002, Ministre de l’Intérieur, il reçoit et accepte « les 7 Lois de Noé » - 3 Décembre 2004, le Ministre d’Etat participe à l’Allumage Public de ‘Hanouca à Neuilly et prononce un
discours édifiant à l’attention de la communauté juive de France - Découvrez cette vidéo inédite en cliquant sur http://chabad-lubavitch-neuilly.blogspot.com/2007/04/nicolas-sarkozy-un-ami-de-notre.html
CENTRE BETH ‘HABAD-LUBAVITCH DE NEUILLY
21, rue louis Philippe – 92200 Neuilly/Seine
01 46 24 70 70 70 – www.loubavitch-neuilly.com
Directeur : Rav S. David Zaoui
MAZAL TOV
A RAV & MME REOUVEN MATUSOF
ET RAV & MME NISSILEVITCH (YEROUCHALAÏM)
A L’OCCASION DES FIANÇAILLES DE LEURS ENFANTS
SARAH AVEC CHMOUEL ELAZAR uhjha
DEDIE A LA MEMOIRE DE
AVRAHAM BEN AARON BEN BOTBOL DECEDE LE 25 NISSAN
M. GROSS DECEDE LE 24 NISSAN
TSION BEN YEOUCHOUA CHERKI DECEDE LE 28 CHEVAT
5767 / 2007
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