2012-02-02_elan_plu_diagnostic_a1bis - Élan

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ÉLAN - SAVIGNY ENVIRONNEMENT
Boîte Postale 01
91605 SAVIGNY-SUR-ORGE CEDEX
01 84 18 00 92
Association Loi 1901 N° 0913010890
Agrément n° 2001/Pref./4228/DCL/0299
http://www.elan-savigny-environnement.org
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CONTRIBUTION DE L’ASSOCIATION ÉLAN – SAVIGNY ENVIRONNEMENT
À L’ÉLABORATION DU DIAGNOSTIC
DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE SAVIGNY-SUR-ORGE
- Observations et Propositions ANNEXE N°1
APERÇU DE LA BIODIVERSITÉ À SAVIGNY-SUR-ORGE
ET DE SA RÉPARTITION DANS LES TRAMES VERTE ET BLEUE LOCALES
F. ABOUSSIOUD-CORBIÈRE,
ancien maître de conférence en biologie et environnement, administratrice
SOMMAIRE
AVERTISSEMENT PRELIMINAIRE
PRÉSENTATION DU MILIEU COMMUNAL
FACTEURS EDAPHIQUES ET CLIMATIQUES
Géologie
Pédologie
Climat
BIODIVERSITÉ
Végétation
Observations personnelles de la faune du coteau de l’Orge (1999 – 2011)
BIOGÉOGRAPHIE
Trame verte
Trame bleue
Gestion des eaux
APPROCHE SOCIÉTALE POUR CERTAINS AMÉNAGEMENTS
Arbres d’alignement
Aqueduc de la Vanne et circulation douce
Gestion des eaux pluviales
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AVERTISSEMENT PRELIMINAIRE
Cette ébauche ne peut en aucun cas être considérée comme un précis de la végétation et du milieu
urbain de Savigny-sur-Orge, d’une part parce que le temps imparti ne permet pas une étude historique et
bibliographique approfondie pas plus qu’une prospection de terrain exhaustive et d’autre part parce
qu’en janvier, en l’état du cycle de végétation des plantes, un inventaire de la végétation locale n’est pas
réalisable. Ces observations très fragmentaires ne peuvent apporter que quelques éléments à
l’établissement d’un profil environnemental local. Toutefois l’observation des stations végétalisées
permet de proposer une vue d’ensemble de la trame verte et bleue locale et de ses liaisons
intercommunales la loi Grenelle de l’environnement en application du sommet de Rio.
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PRÉSENTATION DU MILIEU COMMUNAL
Savigny-sur-Orge, commune de la banlieue sud de Paris, est située dans la région naturelle du
Hurepoix. Du plateau de Longboyau, à 99 m d’altitude, jusqu’à la vallée de l’Orge, au coteau pentu, à
33 m au-dessus du niveau de la mer, la ville s’étend sur 696 km2.
Au sud, l’Orge, affluent de la Seine, traverse des terrains humides. Après avoir longé les immeubles du
quartier de Grand-Vaux, l’Yvette réalise sa confluence avec l’Orge aux confins sud-ouest de la
commune près de l’autoroute A6 qui la borde dans sa limite ouest - sud-ouest et la coupe dans sa partie
la plus méridionale séparant le centre ancien du quartier de Grand-Vaux.
FACTEURS EDAPHIQUES ET CLIMATIQUES
Géologie
La roche-mère est essentiellement constituée de limon des plateaux, sur le plateau de Longboyau, et de
sables de Fontainebleau affleurant sur les coteaux descendant vers l’Orge (Photo I).
Photo I : Géologie du bassin de l’Orge et de ses affluents (www.sivoa.fr)
Pédologie
Les substrats des parcelles pavillonnaires sont très hétérogènes d’un jardin à l’autre, souvent d’origine
exogène et de constitutions très diverses : remblais, terres calcaires de texture grossière, par exemple.
Climat
C’est celui du Bassin parisien, océanique avec vents dominants du sud-ouest. Les précipitations sont
fréquentes, mais le total annuel est situé entre les isohyètes 600 et 650 (Photo II), ce qui en fait un
climat à caractère steppique (JOVET, 1949).
Photo II : Isohyètes – Ile-de-France (www.meteo-paris.com/ile-de-france/climat)
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Les températures relevées à la station météo d’Orly (la plus proche) sur la période de 1971 - 1980 sont
de 6°8 pour la moyenne des températures minimales et 14°8 pour la moyenne des températures
maximales. Ces données sont celles d’un climat aux hivers doux et aux étés relativement frais.
BIODIVERSITÉ
Végétation
La ville de Savigny-sur-Orge est une des communes les plus peuplées (la quatrième) du département
avec plus de 37 000 habitants (INSEE). L’urbanisation atteint 90 % du territoire, mais l’habitat étant
majoritairement pavillonnaire la végétation est densément présente dans les jardins des parcelles
privatives, pour certaines de surface importante (exemple : maison de retraite de Charaintru).
Les immeubles du quartier de Grand-Vaux sont implantés dans des espaces végétalisés en lien avec
Morsang-sur-Orge en dépit de la A6 (bermes végétalisées et passages souterrains sous l’autoroute dont
le passage de l’Yvette). Les immeubles du square Brassens, en centre ville, sont aussi implantés dans
une zone verte.
Les espaces verts communaux sont peu nombreux, pour la plupart de surface restreinte mais avec une
répartition assez dispersée sur la surface communale. Les plus vastes sont les parcs Champagne et
Séron. D’autres ont une surface restreinte, ainsi :
- en bas de l’avenue de Champagne, à l’angle de l’avenue de Fromenteau, en lien avec la Vanne,
- dans le triangle formé par l’avenue Jean-Allemane, les rues Boileau et de l’Épargne (place du
14-Juin), en lien avec les jardins pavillonnaires,
- près de l’église Sainte-Thérèse en lien avec le square Brassens.
Il ne faut pas oublier les arbres d’alignement des voies communales qui ont une fonction de liaison
entre les éléments de la biodiversité. Ils sont d’âge variable, souvent imposants mais stressés car
fortement et fréquemment taillés par suite des contraintes urbanistiques : les plus fréquemment
rencontrés sont les marronniers (Aesculus hippocastanum), les tilleuls (Tilia sp) et les Ginkgo biloba.
Ajoutons les bermes de chemin de fer (végétation spontanée) et de l’autoroute A6 (végétation plantée)
dont les liens sont indéniables avec les communes limitrophes.
Les cimetières sont peu (cimetière du Plateau) ou pas (cimetière de la Martinière) végétalisés.
Cinq espaces ont une emprise importante et ont un lien fort, dans une trame verte, avec les communes
voisines :
- l’Aqueduc de la Vanne : liens avec Viry-Châtillon au sud et Morangis au nord,
- le milieu naturel des rives de l’Orge, en continuité avec le parc du lycée Corot et les
installations sportives jusqu’au lycée Monge : liens avec Viry-Châtillon et Morsang-sur-Orge ,
- le milieu naturel des rives de l’Yvette : liens avec Épinay-sur-Orge,
- le COSOM (ZAC des Gâtines) avec ses vastes espaces verts : lien avec Morangis,
- le parc de la ferme de Champagne : lien avec l’Aqueduc de la Vanne et, par suite, avec
Morangis.
La végétation est typique des milieux anthropiques très urbanisés, organisée en une mosaïque de
groupements constitués d’une importante variété d’espèces synanthropiques, plantées pour les strates
arborescentes et arbustives, et d’une végétation herbacée plus ou moins spontanée de pelouses à
graminées et d’adventices, mais aussi des rudérales nitrophiles de groupements des pieds des murs
comme les orties (ABOUSSIOUD-CORBIERES F., Contribution à l’étude de la végétation en milieu
urbanisé, Créteil, 1986 – 1988, C.R. Soc. Biogéogr. 77-94).
Il est malheureusement impossible, à l’époque de réalisation de l’étude, de déterminer si des espèces de
la Liste rouge de la flore menacée dans la région francilienne, établie par le Muséum national d’Histoire
naturelle (MNHN), sont présentes dans ces zones.
Observations personnelles de la faune du coteau de l’Orge (1999 - 2011)
L’avifaune est très présente dans ce milieu favorable, grâce à la proximité de l’eau :
- Le héron cendré (Arlea cinerea) est un familier (Photo III). il tente d’améliorer l’ordinaire avec
les poissons exotiques des pièces d’eau égayant les jardins pavillonnaires.
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Photo III : 09/03/2010, boulevard de Bellevue, Savigny-sur-Orge (photo : Aboussioud)
-
Les « corbeaux », en fait corneilles noires (Corvus corone corone), agressifs, disputent
bruyamment le territoire aux hérons (poursuites en vol),
- ainsi qu’aux pies (Cyanopica cyanus) et
- pigeons ramiers (Columba palumbus) dont les passages se sont multipliés au cours de la
dernière décennie.
- L’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) vit en colonie de plus de vingt individus.
- Des groupes de canards colvert (Anas patyrhynchos) venant de l’Orge sont fréquemment
observés en vol.
- Les tourterelles turques (Streptopelia decaocto) viennent, fréquemment, picorer en roucoulant
dans les mangeoires disposées dans les jardins.
En revanche les populations de petits oiseaux ont notablement diminués au cours de la même période.
- Les chardonnerets (Carduelis carduelis) dont il a été observé des colonies d’une douzaine
d’individus dans les premières années du siècle ne viennent plus voler en bandes et picorer les
arbres fruitiers et les graines des mangeoires.
- Le rouge-gorge (Erythacus rubecula) est toujours familier en hiver, mais la population est
faible (1 à 2 individus).
- Le rouge-queue noir (Phoenicurus ochruros) est rare, mais vu épisodiquement chaque année.
- Un troglodyte (Troglodytes troglodytes) a été vu brièvement et irrégulièrement sur dix ans.
- Le pinson (Fringilla coelebs) est irrégulier, mais repéré à plusieurs reprises chaque année.
- La population de mésanges charbonnières (Parus major) et noires (Parus ater) a, également,
notablement diminuée en une dizaine d’années.
- Les moineaux (Passer domesticus) sont, eux aussi, moins nombreux (environ une douzaine
groupés en hiver).
- La bergeronnette (Motacilla alba) est assez rare.
- La grive musicienne (Turdus philomelos) et
- les merles (Turdus merula) chantent en saison, perchés sur les antennes TV.
- Hirondelles ( Delichon urbica) et martinets (Apus apus) se font de plus en plus rares, et sur une
période courte (de mai à début septembre).
- En revanche, un nouveau venu à fait son apparition au printemps 2010, un geai (Garrulus
glandarius), revu en 2011.
- Entendu à deux reprises, en 2011, le chant de perruches mais non observées. A surveiller, car
une colonie est installée à la base de loisirs et à la Cité Paris-Jardins limitrophe de Draveil,
localité proche à vol d’oiseaux. C’est une espèce qui se naturalise rapidement dans Paris et sa
banlieue depuis quelques années et semble prolifique.
Total : 22 espèces observées sur le coteau de l’Orge.
Les mammifères :
- Des fouines (Martes foina) sont observables entre 2 et 4 h du matin, installées depuis de
nombreuses années sur le coteau.
- Des hérissons (Erinaceus sp.) sont observables de la tombée du jour jusqu’à environ une heure
avant le lever du soleil et même en journée si assoiffés – chaque année.
- Un furet (Mustela putorius) est observé à plusieurs reprises, la nuit, vers 2005.
- Un renard (Vulpes vulpes) a été observé une fois vers 23 h, début des années 2000.
- Des campagnols (Microtus arvalis probablement) ont été observés à travers deux cadavres sans
blessures apparentes, en 2010.
- Un chéiroptère de très petite taille (probablement une pipistrelle) a été vue, au cours de l’été, il
y a plusieurs années, volant au-dessus des jardins.
- Un rat (Rattus sp.) a été vu dans le voisinage du secteur d’observation en 2011, mais ils ont été
vu en nombre dans le secteur de Kennedy.
- De nombreux chats (Felis silvestris) déambulent, tous avec propriétaires identifiés.
- Les chiens (Canis lupus), peu nombreux dans ce quartier, sont toujours accompagnés.
ELAN – SAVIGNY ENVIRONNEMENT, CONTRIBUTION AU DIAGNOSTIC DU PLU DE SAVIGNY-SUR-ORGE, ANNEXE N°1, 02/02/2012, p. 19/39
Total : 9 espèces observées sur le coteau de l’Orge.
BIOGÉOGRAPHIE
Trame verte
L’Aqueduc de la Vanne est, pour l’essentiel, enherbé, sauf une partie plantée et une autre dévolue aux
activités ludiques sur la rue de Champagne, du boulevard Aristide-Briand au carrefour des avenues des
Pervenches et Camille-Desmoulins. La partie enherbée est traitée plutôt en prairie qu’en pelouse avec
peu de passages de tondeuse au cours du cycle de végétation ce qui élimine drastiquement les jeunes
ligneux spontanés. Cette politique paysagère est une chance pour la biodiversité du corridor vert
typique que représente ce long ruban vert de 173 km à travers le Bassin parisien dont 2,8 km traversent
Savigny-sur-Orge.
Les voies ferrées, approximativement perpendiculaires à l’aqueduc de la Vanne, sont, elles aussi, des
corridors verts intercommunaux de végétation indigène et spontanée entre Juvisy-sur-Orge et Épinaysur-Orge.
Les bords de l’Orge et de l’Yvette forment un troisième corridor vert, par ailleurs associé à un corridor
bleu de grande importance puisque rejoignant celui de la Seine à Athis-Mons.
Les parcelles communales traitées en espaces vert plantées font le lien avec les jardins pavillonnaires
voisins et les espaces verts entourant les immeubles collectifs, tout cet ensemble permettant une
continuité entre les éléments de la biodiversité locale.
Ces axes et zones végétalisées permettent à Savigny-sur-Orge de posséder une trame verte, élaborée
mais à fortement enrichir, permettant ainsi d’envisager une participation à la trame verte et bleue
française préconisée par loi Grenelle de l’environnement.
Trame bleue
Elle est constituée par les cours de l’Orge et de l’Yvette. Ils constituent, du sud-ouest jusqu’à l’est, en
passant par le sud, la limite communale. Ils forment un corridor bleu en relation d’une part avec la
Seine, et d’autre part avec la proximité des pièces d’eau du parc du château de Morsang-sur-Orge.
Deux bassins de rétention, situés à l’extrémité est de la ville, l’un dans la ZAC des Gâtines et l’autre
dans le quartier Clair-Village, sont des zones humides intermittentes. Mais, ils sont spatialement isolés
des deux cours d’eau de la commune.
Gestion des eaux
Quant à la qualité des eaux des deux rivières et à leur plan de gestion, ce sont le SIVOA (Syndicat
mixte de la Vallée de l’Orge aval) et le SIAHVY (Syndicat intercommunal pour l’aménagement
hydraulique de la Vallée de l’Yvette) qui sont en charge de cette mission. Ils travaillent avec les
communes concernées.
Savigny-sur-Orge a signé, en mai 2010, la convention Phyt’Eaux Cités pour une utilisation maîtrisée
des produits phytosanitaires. Ainsi les citoyens, auxquels il est réclamé une profonde révision de leurs
pratiques phytosanitaires dans l’entretien de leurs jardins, ne devraient plus revoir des employés
communaux procédant, dans les rues, à l’épandage de pesticides qui sont dilués et entrainés par les
précipitations dans le réseau d’eaux pluviale. Ces pesticides sont toujours préjudiciables à la survie de
l’avifaune et des pollinisateurs.
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APPROCHE SOCIÉTALE POUR CERTAINS AMÉNAGEMENTS
Arbres d’alignement
Souvent sélectionnées parmi de belles espèces, comme les Ginkgo biloba, les arbres d’alignement sont
un ornement apprécié des citoyens pour leur ombre, la beauté du port et du feuillage.
Les arbres d’alignement sont des refuges d’avifaune dans le houppier et des réservoirs botaniques à
leurs pieds, à condition de maîtriser cette végétation souvent spontanée.
Ces arbres posent un problème urbanistique dans certaines rues par suite de l’étroitesse des trottoirs.
Leur longévité entraîne un fort accroissement du tronc et des racines, sources de nuisances (bosses,
trous, revêtements dégradés). Ces désordres sont néfastes à la marche des personnes âgées ou
handicapées comme aux poussettes d’enfants, l’espace entre murs et troncs étant insuffisant (exemple :
avenue Paul-Sumien).
Aqueduc de la Vanne et circulation douce
Cet élément de trame verte, non classée « voie verte » n’appartenant pas au domaine public, est
aménagé par la Société des Eaux de Paris sur l’emprise de l’aqueduc, en circulation douce, sur 5 km,
depuis Ris-Orangis. Cet aménagement s’arrête brutalement à la limite Viry-Châtillon – Savigny-surOrge. Les populations et des associations (exemples : FCDE, UTAN) demandent la prolongation de cet
axe de part et d’autre de ses extrémités actuelles. La prolongation au sud, jusqu’à Mennecy, est en
projet. Au nord, l’aménagement jusqu’à Orly semble marquer le pas alors qu’en février 2012, un
tronçon de l’axe doit être inauguré d’Arcueil à Paris (Le Parisien, 19/01/2012).
Deux obstacles à contourner :
- au niveau du siphon sur l’Orge à l’entrée de Savigny-sur-Orge où une passerelle au-dessus de
l’Orge serait indispensable,
- sous la voie de chemin de fer où il n’existe pas d’espace en souterrain. Toutefois, il existe un
ancien passage piéton souterrain, à quelque distance, actuellement condamné et débouchant
boulevard de l’Orge, qui pourrait constituer une dérivation acceptable à condition d’aménager
des voies cyclables dans les rues qui sont peu passantes, de part et d’autre de la voie ferrée,
entre l’aqueduc et ce passage.
Gestion des eaux pluviales
Appuyé sur la « loi sur l’eau » du 30 décembre 2006, applicable depuis mai 2007, la gestion des eaux
pluviales avec un puisard sur chaque parcelle pour collecter les précipitations est une technique
alternative permettant de limiter le ruissellement, restreindre la collecte des eaux pluviales et réduire
certaines pollutions. Il permet de compenser le surplus de volume ruisselé créé par l’imperméabilisation
des surfaces (principe de non aggravation de l’état initial). Dans les zones très pentues, comme celles du
coteau de l’Orge, avec des parcelles de petites surface et la généralisation du procédé, la question est de
savoir si les drainages à peu de distance les uns des autres auraient une capacité d’infiltration suffisante,
en cas de fortes pluies et si les sols saturés d’eau ne seraient pas susceptibles de glissements.
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