Cahier des charges construction neuve

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Cahier des charges construction neuve
28-07-2014
Cahier des charges constructions
neuves
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1 / Intégration du projet dans son environnement
Objectifs du Maître d’Ouvrage
L’aménagement de la parcelle doit constituer une réponse pertinente aux spécificités du site (voir fiche d’analyse de site) et à nos modalités de gestion résidentielle.
Elle doit être prise en compte dès la conception du projet, avant le dépôt du PC.
La qualité de l’intégration paysagère est essentielle pour la réussite de l’opération et doit être perceptible dès la livraison.
La conception doit anticiper les évolutions attendues du climat local, portant une attention particulière sur le confort d’espaces ombragés et la gestion de l’eau.
Afin de garantir ce niveau qualitatif, l’entretien des aménagements extérieurs devra être pris en compte dès la conception.
Qualité d’aménagement et desserte de la parcelle
Généralités sur les accès
•Les cheminements doux (entre portail – parking – hall) sont conçus en matériaux perméables, de teintes claires (enrobé drainant, béton drainant,…);
•Il est impératif d’éviter la circulation des véhicules sur les espaces verts et les cheminements doux : des bornes, barrières, potelets ou solutions spécifiques les protègent des véhicules;
•L’éloignement minimal entre cheminements et les fenêtres RDC d’immeubles doit être respecté pour garante l’intimité des occupants.
Accès voitures
•Prévoir une place par logement minimum;
•En Maison Individuelle, privilégier un accès véhicules à la parcelle unique, sans contrôle d’accès. Anticiper fourreau (coffret élect.-> accès véhicule);
•En collectif, contrôle d’accès uniquement sur stationnement privé : boxes à RDC, porte automatique parking collectif de type portail coulissant monobloc (éviter « l’assemblage » de portail, contrôle d’accès avec
émetteurs bi-technologie de type URMET;
•En site urbain, proposer 50% des places de parking boxées couvertes :
Impératif avec logements à RDC : éloigner les poches de stationnement des ilots (confort acoustique, intimité des occupants), sauf cas des places PMR au plus proche des halls;
Recommandation : intégration paysagère des stationnements, pour mettre les véhicules à l’abri des vues et de la chaleur.
Accès piétons
•L’accès aux piétons est dissociés des accès véhicules, les commandes d’accès sont reportés sur la rue (sauf contraintes spécifiques).
•Cheminements handicapés identifiés dès la phase APD : connexion domaine public / stationnements / équipements communs / halls + représentation points singulier
Fiche N°1 : cheminements accessibles
Accès vélos.
•Il n’y a pas d’accès spécifiques aux vélos, il est connecté aux éventuelles pistes cyclables existantes ou à venir du domaine public,
•Prévoir locaux vélos extérieurs couverts ou intégrés au bâti, répartis pour limiter distances aux halls. Accès direct de plain pied depuis l’extérieur et depuis le SAS du hall.
•Surface suivant PLU.
•Locaux sous contrôle d’accès et équipés de dispositifs de fixation des vélos. Encombrement d’un vélo : 0,60 * 2,00 m
•Prévoir quelques racks à vélos complémentaires, en extérieur, en « libre service » pour les visiteurs.
•Locaux deux roues motorisés en sous sol acceptable; local alors indépendant des parkings + cercle 150 devant porte
Autres voies carrossables à prévoir sur toute opération
•Anticiper secours incendie : chemin l=1.80m du domaine public jusqu’aux escalier (2eme famille), ou voies d’accès et d’échelles règlementaires dès la 3eme famille
•Permettre l’accès des camions de déménagement à proximité des halls, et laisser possibilité au gestionnaire de site de contrôler cet accès (borne amovible ou potelet rétractable de type INGENIA par exemple)
•Anticiper besoins éventuels de nacelles pour accès façades / couvertures : définir voies d’accès (largeur et proximité façades) avec le SPS, dès la phase APS
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1 / Intégration du projet dans son environnement
Qualité du traitement paysager
Les espaces verts
•La qualité de l’intégration paysagère doit générer du confort :
→ Confort estival en créant de l’ombre sur les cheminements piétons, des espaces de détente, les façades d’immeubles;
→ Confort visuel, qui participe également à l’intimité des occupants;
→ Qualité perçue de la résidence depuis le domaine public.
•La conception des espaces extérieurs intègre la gestion des eaux de pluie :
→ Limiter l’imperméabilisation des sols;
→ Favoriser la rétention « naturelle » de l’eau : noues paysagères, bassins naturels de rétention, etc. (cf. § « gestion des eaux de pluies ci après).
•Eviter les « petits » espaces engazonnés, difficile d’entretien. Préférer dans ces cas-là des espaces minérales.
•Réalisation des aménagements paysagers, accessibles depuis les parties communes pour leur entretien (taille des haies, tonte gazons, …) :
→
recours à des espèces économes en eau et non allergisantes;
→ Anticipation de la croissance des végétaux : futurs effets de masque, risques de sinistres, ou besoins de maintenance :
o
Impératif : implantation des arbres > 4.00 m bâti (distance > taille adulte si possible);
o
Implantation arbustes > 1.00 m bâti;
•Qualité du mobilier urbain : le choix du matériel devra répondre à nos critères qualitatifs et à nos contraintes budgétaires. La maintenance future devra être prise en compte dès la conception.
Traitement en limite de propriété
•Le concepteur matérialisera la séparation « publics/ privé » pour l’appropriation des espaces par les habitants : borures basses, clôtures > 1.20 m utilisation préférentielle de matériaux pérennes, ne nécessitant
que des prestations de simple nettoyage pour limiter les charges des occupants (propositions alternatives possibles);
•Le raccordement altimétrique du projet aux parcelles mitoyennes est défini dès la phase APS : talus, soutènements, fossés…
•Intégration de tous les ouvrages en limite parcelle : coffrets concessionnaires, boîtes aux lettres collectives, aires de dessertes containers, regards branchements réseaux…
Cas des jardins privatifs
•A prévoir en individuel systématiquement, mais aussi pour les logements RDC collectifs;
•Des jardins individualisés (potager par exemple) peuvent aussi être envisagés pour les logements d’étages, suivant opportunité plan masse;
•Préservation de l’intimité des occupants :
→
Pour les maisons individuelles et les logements à RDC, proposer des abris jardin destiné au rangement du petit outillage et mobilier de jardin, avec fermeture en séparatif des jardins, faisant
office de pare-vue;
•Leur
→
Principes de brise-vue rigide en verre poli et cadre alu au droit des terrasses séjour, de hauteur de 2m dans le cas où il n’y a pas d’abris de jardin;
→
Clôtures séparatives parcelles individuelles type grillage déroulé H=1.20m;
→
Clôtures en limite espace commun ou public : a minima clôtures type panneaux rigide + haies, plantées côté espaces privés. Dans la mesure du possible, privilégier des solutions type muret.
→
Terrasse accessible depuis le logement avec éclairage et point d’eau en individuel ou collectif RDC;
taille peut varier d’un logement à l’autre, ajuster leurs surfaces pour limiter les espaces verts communs. A titre indicatif, la surface « exploitable » des jardins privatifs fera entre 100 et 200m².
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1 / Intégration du projet dans son environnement
Gestion des déchets
Stockage des déchets
•Liaison entre halls et points de collecte :
→
Les locaux poubelles extérieurs, ou points d’apports volontaires, sont sur le parcours « habituel » des occupants (Cerqual);
→
Implantation telle que distance aux halls < 70m;
→
Voie de desserte privatisée, sans accès service ramassage OM : < 100m au-delà, local OM intermédiaire.
•Liaisons locaux poubelles / aires de ramassage indépendantes des cheminement piétons
→
Revêtement résistant, et faible pente pour manipulation aisée par nos gardiens.
•Eclairage au même titre que les autres cheminements piétons extérieurs.
•Le local poubelle extérieur:
→
Peut être remplacé par un simple abris bac, sur opérations de petites tailles, avec point d’eau (avec bras de manœuvre déposé) et évacuation;
→
Prévoir une ventilation naturelle;
→
Eclairage avec minuterie ou détecteur.
•Locaux poubelles incorporés aux bâtiments :
→
Prévoir un local par hall, sur parcours habituels des occupants. Dimensions proportionnelle au nombre de personnes desservies permettant la prise en compte du tri sélectif;
→
Prévoir point d’eau (avec bras de manœuvre déposé) et évacuation, relié au compteur « services généraux »;
→
Prévoir l’accès au local par le hall et la sortie sur du domaine public. Le contrôle d’accès est avec émetteurs bi-technologie de type URMET;
→
Implantation sous sol proscrite, sauf justification et accord express du Maître d’Ouvrage;
→
Prévoir une ventilation par VMC;
→
Prévoir la protection des angles des murs (notamment pour les angles saillants);
→
Eclairage avec minuterie ou détecteur.
•Cas particulier des programmes de logements individuels :
Collecte en porte à porte à privilégier . Surface minéralisée pour stockage des bacs individuels (2 à minima), à l’abri des vues, devant les maisons (par exemple « mur en équerre » de dimension
1x1m) ;
Si voirie desserte interne privatisée : aire de collecte des bacs individuels mutualisée, équipée d’un siphon et d’un point d’eau avec bras de manœuvre déposé (Avis Cerqual).
•Faire une étude systématique de la possibilité de mettre en œuvre des colonnes enterrées.
Aires de présentation
•Prévoir aires de présentation conteneurs, connectées aux locaux poubelles, pour les jours de collecte :
→
Elles sont le prolongement du domaine public sur notre parcelle, des bornes empêchant le stationnement intempestif;
→
Pas de points d’eau, ni siphon pour nettoyage, sinon obligation d’une couverture (évitant mélange des EP dans réseaux usées);
→
Prévoir une structure de voirie renforcée s’il est prévu un passage du véhicule de collecte.
Dimensionnement des conteneurs ou locaux de stockage
•Soit calcul détaillé conforme au référentiel Cerqual et hypothèses fournies par la collectivité : chaque local dimensionné suivant typologie desservie (T2=2, T3 =3,…),
•Soit utilisation de la méthode forfaitaire de Cerqual :
→
Surface local mini = 5.5 m² + (0.14*Nb d’habitants), si < 50 habitants desservis
→
Surface local mini = 8 m² + (0.09*Nb d’habitants), si ≥ 50 habitants desservis
Gestion de l’eau potable
•
Un réseau regroupant l’arrosage des espaces verts et les aires de stockage containers extérieures est prévu avec sous compteur de gestion en amont et système hors gel.
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1 / Intégration du projet dans son environnement
Gestion des eaux de pluie : minimiser l’impact du bâti
•
La conception doit anticiper des phénomènes pluviométriques de plus en plus marqués : favoriser la perméabilité du sol et la rétention des eaux de ruissellement,
•
Infiltration sur la parcelle sans rejet à l’assainissement public proscrite, pour pérennité de l’assainissement (sauf impératif dépendant de la collectivité)
•
Récupération des eaux pluviales : étude de faisabilité suivant opportunité; concrétisation après approche coût global et accord explicite Vallogis
•
Eloigner les eaux de ruissellement des bâtiments : modelage du projet, créations de noues, fossés, …
•
Assainissement des espaces verts à anticiper : pentes vers grilles avaloires , drains, noues paysagères,…
•
Gérer les eaux en périphérie parcelle, évitant les ruissellement depuis ou vers les mitoyens : talus, fossés, soutènements avec drainage,…
Fiche N°2 : Principes de modelage de la parcelle
Eclairage extérieur
•
Deux objectifs sont recherchés : respect des seuils d’éclairement règlementaires et mise en valeur des espaces extérieurs et des accès aux bâtiments
•
Les luminaires sont à flux dirigés, et les candélabres ou spots groupés sur mâts sont à privilégier. Eviter les bornes basses (vandalisme), sauf accord express Vallogis
•
Implantation cohérente avec stationnement et arbres (anticiper la rétrocession des voiries si nécessaire).
• Proposer un système d’économie d’énergie adapté à l’opération (prise en compte des luminaire du domaine public) avec un principe de sonde crépusculaire et d’horloge universelle (réglage heure
d’été/heure d’hiver).
•
Le déclenchement des luminaires est lié avec l’ouverture du portail et du hall.
Fiche N°3 : Prescription d’éclairage
Autres réseaux
•
Recherche d’économie de charges, en limitant la part des abonnements (Cf. chap. III « parties communes »)
•
Réseaux de télécommunication compatibles avec notre politique de réception programmes TV, et anticipation des « bâtiments intelligents »
•
L’implantation ou non de parabole est étudié dans la FIP.
Implantation et orientation des bâtiments
Implantation et orientation des bâtiments
•Privilégier la qualité des vues : de larges percements de façades et prolongements extérieurs des logements aux occupants sont attendus
•Traiter au mieux l’intimité des occupants, par une mise à profit de la morphologie du lieu et la présence du végétal
•Adopter les principes du bio climatisme, privilégiant les formes compactes, les coins « jours » orientés au sud, et des dispositifs de protections solaires pour le confort d’été
•Rechercher jardins privatifs en pied d’immeuble dans le cas de retrait par rapport au domaine public: Cf. « jardins privatifs » ci avant,
•Cas sans jardins privatifs : prévoir un rempart végétal et éloigner cheminements des façades des logements; un portillon peut renforcer l’intimité des occupants
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2 / Les logements
Objectifs du Maître d’Ouvrage :
Nos logements doivent être conçus pour anticiper l’accompagnement des familles, donc évolutifs.
Ils doivent préserver les ressources de nos occupants par la maîtrise des surfaces, tout en générant de la valeur d’usage, du confort et de l’intimité .
Une attention particulière est attendue sur le traitement du « dedans / dehors », avec de généreux prolongements extérieurs des logements.
Maîtrise des surfaces
•
Le programme prime sur le présent guide.
•
Les surfaces de nos logements doivent se trouver dans les fourchettes du tableau suivant, avec une tolérance de +/- 3 m² logement par logement.
•
Au global du projet, les fourchettes par type doivent être tenues.
•
Les surfaces proposées ci-dessous correspondent aux logements familiaux:
•
Types
Surface habitable mini
Surface habitable maxi
T2 Compact
45 m²
55 m²
T2 Confort
50 m²
60 m²
T3 Compact
60 m²
70 m²
T3 Confort
65 m²
75 m²
T4
80 m²
90 m²
T5
90 m²
100 m²
Pour des typologie plus importante, consulter le patrimoine.
Valeur d’usage des logements
•
La valeur d’usage attendue est exprimée page suivante, rappelant ce que doit apporter à l’occupant chaque espace intérieur.
•
Le niveau qualitatif des prestations offertes à nos occupants fait partie intégrante de la valeur d’usage.
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2 / Les logements
Espaces intérieurs
Valeur d’usage et confort
Dimensions
Entrées
•
Espace tampon assurant intimité + fonctionnalité (rangement, placard…)
•
Espace de manœuvre 1,10*2,20 mini (accessibilité handicapé)
Espace sanitaire
•
Intimité d’usage :
-> isoler le WC des coins « jours » et cuisines (2 portes)
-> WC indépendant, sauf en T2 (possibilité intégration salle d’eau)
• Un deuxième WC en étage est demandé en T4 et T5 indépendant à la SdB. En
T3 Duplex, un deuxième WC à l’étage si possible.
• Un deuxième WC est demandé à partir du T4.
•
Espace manœuvre en RDC 0,80*1,30 (accessibilité handicapé) :
-> à utiliser en placard
-> ou taille minimale + cloison démontable
Cuisine
• Cuisine indépendante : espace confortable pour prise de repas
• Cuisine ouverte sur séjour autorisée,
• Privilégier apport lumière naturelle, cuisine éclairée en premier jour (en cas
de cloisonnement).
• Regrouper les équipements et éviter les angles « vides »
• Représenter espace tri déchets, à privilégier en extrémité linéaires équipés
6 modules 60*60 pour des fonctionnalités complètes
-> évier 2 bacs / Lave Vaisselle / Cuisson / Frigo / tri / Lave
Linge si non prévu en salle de bain ou cellier et accès handicapé.
• Prévoir 5cm supplémentaires quelque soit le nombre
d’éléments accolés (par exemple, si on a 4 éléments accolés, on
aura 4x60+5=245cm).
• Espace de giration logements accessibles handicapés
• Adapter la surface de la cuisine à la typologie du logement en
respectant une surface minimale de 8 et 9m² en T4 et T5.
Cellier technique
• Doit réserver emprise chauffe eau thermodynamique (évolutivité)
• Dans la mesure du possible, le liaisonner directement à la cuisine en intégrant
chaudière, Lave-linge,…
• Assure une fonction complémentaire de rangement
•
Cycle du linge
•
Séjour
•
•
Chambres
•
•
•
Salles d’eau
•
•
•
•
A minima 90*130 pour production ECS thermo
Cet usage est à traiter à l’échelle du logement :
-> en cellier technique
-> ou en salle d’eau
-> peut être placé dans la cuisine (cas des logements accessibles handicapés)
-> le séchage du linge peut être envisagé en balcon / terrasse, avec emprise
dédiée à l’abri des vues toute hauteur
• 1 module LL ou 2 dans le cas des logements accessibles
handicapé
•
1 module sèche linge peut être prévu
Larges baies pour l’apport de lumière et les qualités de vues
-> intimité par occultation des baies, ou traitement des balcons
-> positionner « espace TV » pour éviter reflets baies vitrées
Une chambre peut être commandée par le séjour; elle serra conçue pour
participer à l’évolutivité du logement
•
Pans meublables > 3 m (recommandation)
Elles ne se limitent pas à un espace de sommeil :
-> intégrer placards équipés
-> anticiper coin bureau ou espaces jeux
Assurer intimité : pas de vitrages clairs en allèges basses
Dispositifs assurant le noir complet la nuit
•
•
•
Au moins 1 chambre > 12 m² dès le T3
Pas de chambre < 9 m²
Petite dimension > 2.60
Douches en RDC avec au moins une « douche à l’italienne »
Etages courants douches possibles en T2, T3 si demandées au programme
baignoire dès le T4
Deuxième salle d’eau en T5 et en T4 Duplex (avec WC intégré en RDC).
• Logements accessibles handicapés : combiner emprise
baignoire + emprise bac à douche 90*120 + giration 1,50 m (hors
emprise débattement porte/ lavabo/radiateur)
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2 / Les logements
Prolongements extérieurs des logements
L’intimité des occupants
•
L’objectif est de procurer de l’intimité à nos occupants, sans que ceux-ci viennent poser leurs propres dispositifs après la livraison : canisses sur les balcons, éléments pleins devant fenêtres de
chambre à allège basse, …
•
Cette intimité joue également dans l’autre sens, avec la perception de nos logements depuis le domaine public
•
Le concepteur proposera dès l’APS un traitement de cette attente, tenant compte des mitoyennetés, de la hauteur de l’immeuble, ou autres spécificités du programme. Nous n’excluons, à ce titre,
aucune solution technique, sous réserve du résultat attendu
•
Ces dispositifs assureront une zone à l’abri des vues, pouvant être appropriée comme un espace de rangement ou de séchage du linge
Prolongements extérieurs des logements
•
Valeur d’usage à apporter sur les coins jours, par de vastes prolongements extérieurs des logements dès le T3
→ Dimensions : balcons d’environ 8 m² de surface minimale, large et fonctionnel : 1.80 m minimum, hors gardes corps;
→ Confort : tous les balcons sont couverts, y compris derniers niveaux (protection solaire et intempéries);
→ Leur conception assurera une fonction « brise soleil », créant de l’ombre sur les baies des séjours et évitant une surchauffe estivale;
→ Prévoir un élément architectural, d’au moins 1 m de large, tout hauteur, préservant les vues directes depuis le domaine public (peut être mobil).
•
Principes constructifs
→ Le principe de balcons rapportés pourra être proposé sous contrainte budgétaire: amélioration compacité et limitation de la sinistralité. La loggia est acceptable si elle ne compromet pas les
critères de compacités (Cf. : Chapitre 5, « Performances du bâti »)
→ Recueil des EP balcons à prévoir, avec conception précise des seuils
•
Possibilité de jardins d’hiver, sous réserve des contraintes budgétaires et d’ensoleillement :
→ Ils ne sont pas isolés et les menuiseries sont en vitrage simple. Elles sont ouvrantes pour une large ventilation de ces volumes
→ Les dispositifs de protections solaires sont validés par le bureau d’étude thermique, évitant une contre performance en matière de confort.
→ Leurs revêtements sont aptes aux conditions extérieures (ils ne sont pas intégrés au volume habitable).
Cas des jardins individuels
•Pour les logements individuels ou collectifs, une terrasse accessible directement depuis le séjour est prévue, également large et fonctionnelle :
→ Prévoir un lieu de stockage de l’outillage de jardin, accessible depuis la terrasse : abris jardin, ou simple coffre à outil pour les petites parcelles
→ Point d'éclairage, commandé depuis le séjour par un interrupteur à voyant lumineux,
→ Point d’eau, avec vanne de coupure située à l’intérieur du logement (mise hors gel)
•Pour les logements d’étages, prévoir si possible d’attribuer des espaces Jardins : ils sont clos avec portillons et abris de jardin
Les celliers privatifs
•
En collectif, possibilité de prévoir des celliers hors volumes des logements, mais qui pourront leur être rattachés (ils rentrent dans la surface utile)
•
Ils sont regroupés , desservis par une circulation protégée par SAS (sécurité incendie) :
→ Éclairage de cette circulation sur temporisation + détecteur de mouvement avec préavis d’extinction.
→ Pas de prise électrique ni point d’éclairage à l’intérieur des celliers (relier chaque cellier au tableau de son logement serait complexe et coûteux)
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2 / Les logements
Revêtements intérieurs des logements
•
Sols :
→ Revêtement PVC qualité U2s P3 minimum dans toutes les pièces : supérieur à la norme sur le critère « poinçonnement » pour raison de pérennité;
→ Carrelage à RDC dans le cas de logements individuels et pièces de vies dans les logements collectifs.
•
Peinture Parois :
→ Toile de verre sur toutes les parois, sauf cas contraire précisé dans le programme, notamment si le choix se porte sur une parois de couleur différente de celle des autres.
→ Qualité lessivable dans les salles d’eau et les celliers techniques
•
Plafonds :
•
Faïences :
→ Gouttelette autorisée en base si contraintes budgétaires; couche protection lessivable dans les salles d’eau
→ Cuisines : prévoir au moins 60 cm de haut de faïences (20x20) au droit des équipements et
retours éventuels -> environ 6 « modules » de 60 cm (évier, cuisson, lave vaisselle, lave vaisselle, retours,…)
→ Salles d’eau : prévoir faïence (20x20 minimum):
→
toute hauteur au droit des douches des baignoires et des lavabos
(dans l’hypothèse de continuité);
→
droit des lavabos, incorporer un miroir, dimension 60x60 (minimum), placé
à au moins 15 cm au-dessus du lavabo.
→ Préférer les faïences blanches avec des couleurs claires. La Maîtrise d’Œuvre devra présenter
un plan de calpinage pour la faïence ;
→ La pause de la faïence est faite avant la mise en œuvre des équipements;
→ Prévoir obligatoirement des baguettes d’angle et des barrettes d’arrêt de faïence,
de préférence de petite dimension. Attention au traitement des angles sortants.
→ Equipement: Tablette (lavabo) et rangement (douche) (PHO)
Réseaux en attentes et équipements techniques
Equipements des cuisines : anticiper une emprise de « 6 modules » :
•Evier deux bacs sur meuble, dimensions 60*120 (sauf éventuellement en T1 et T2) :
→ Robinetterie : mitigeur avec « position d’économie d’eau » (classe C2U3) (système hydro-économe classe Z)
→ Matériaux résistant, type résine, composite minéral ou céramique
→ Meuble sous évier en PVC, et avec portes coulissantes pour éviter charnières
→ Attention : équiper de bacs pour le tri sélectif des déchets si l’aire de 0,30 m² ne peut être trouvée sur les plans
•Lave vaisselle : alimentation et siphon situés en cuisine, à coté évier (masquer alimentations et vidanges équipement)
•Appareil cuisson :
→ Tige cuisine et flexible gaz indémontable garantie à vie uniquement pour logements équipés de chaudières gaz individuelles ou gaz de ville pour la cuisson. Sinon prise électrique pour four
• Réfrigérateur : prévoir une prise électrique; il n’est pas à côté de l’appareil de cuisson
•Tri des déchets ménagers : réserver une emprise de 50*60 permettant aux occupants de gérer le tri sélectif
•Lave linge pour les logements accessibles handicapés : alimentation et siphon situés en cuisine, à coté évier (masquer alimentations et vidanges équipement)
•Important : pour les cuisines aménagées « en L », positionner gaine technique pour éviter un angle non aménagé
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2 / Les logements
Equipement d’un cellier « technique »
•Ce local, ventilé, est destiné potentiellement à recevoir une production individuelle d’eau chaude thermodynamique, afin d’avoir un réel choix énergétique + évolutivité (à positionner loin des chambres)
•Cet espace pourra recevoir les équipements destinés au cycle du linge, cf. § suivant, ou servir d’espace de rangement
Cycle du linge
•Anticipant la possibilité d’équiper le logement d’un lave linge et d’un sèche linge, disposés cote à cote dans un local ventilé :
→ Alimentation en eau et siphon + prise électrique protégée, situés en cellier technique, ou dans une salle d’eau (pour le lave linge)
→ Une prise électrique protégée dédiée au sèche linge
•Possibilité de ne réserver qu’un seul emplacement de 60*60 (équipé d’alimentation d’eau et siphon) :
→ En T2, cette disposition est acceptable, dans le coin kitchenette : possibilité de mutualiser avec raccordement lave vaisselle
→ A partir du T3, l’emprise du sèche linge peut être « compensée » par une aire prévue à cet effet en balcon, à l’abri des vues depuis l’extérieur
Salles d’eau
•Lavabo sur colonne en salle de bain principale et éventuelle salle d’eau complémentaire
→ Robinetterie : mitigeur avec « position d’économie d’eau » (classe C2U3 suivant la certification);
→ Miroir calepiné avec faïence si possible.
•Baignoire salle de bain, dimensions 1,70*0,70 m
→ Privilégier baignoire acier émaillé (moins bonne durabilité des modèles acryliques / rayures);
→ Robinetterie : mitigeur mécanique avec « position d’économie d’eau » + barre de douche + flexible (anti-torsion (PHO)) 1,80m;
→ Tablier facilement démontable et repositionnable en PVC, en « standard »;
→ Pare douche vitré recommandé / obligatoire en T5 (Cerqual) ;
→ Eviter la « paillasse ». Dans la mesure du possible, mettre la baignoire mur à mur. Sinon, envisager une double parois.
Types
Classement
→ Bacs 80*80 minimum, pas nécessairement extra plat, avec robinetterie dito baignoires
Mitigeur
C2U3
Evier,
lavabo, lavemain
E0 A2
Douche
E1 A2
Baignoire
E3 A2
• Douches
→ Possibilité de douche « à l’italienne » , notamment en RDC (moins de risque de sinistralité) / sol
carrelage de préférence. Possibilité d’incorporer un receveur extra-plat.
→ Incorporer entre trois éléments bâtis, permettant pose ultérieure d’un rideau de douche, ou pare douche vitré
→ Parois faïencées et pare-douche dans tous les cas
→ Douches à l’italienne à l’étage à proscrire.
•Notion « d’espace douche 90 *120 cm » à anticiper dans logements accessibles handicapés
→ Si une baignoire est prévue en base, l’adosser à une gaine technique
→ Anticiper emprise future espace douche, avec bac extra plat de 4 cm incorporer pour éviter les rampes d’accès
→ Ne prévoir qu’en décaissé < 5 cm entre la gaine et le siphon
→ Objectif : aucune sujétions de gaines complémentaire pour cheminement EU à l’étage inférieur
Sanitaires
•WC 3l / 6l avec bouton double action, dans local indépendant et ventilé :
→ Pour logements accessibles handicapés, rechercher mitoyenneté avec salle de bain pour principe de cloison amovible, et foisonnement des aires de manœuvre
→ Le WC peut être intégré en salle d’eau uniquement en T2, ou pour le second WC d’un T5 duplex
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2 / Les logements
Equipements menuiseries intérieures
•
Portes palières 3 points avec classement anti effraction A2P avec viseur
•
Placards équipés dans les chambres;
→ Pour les placards < 0.80m, prévoir une tablette chapelière à 1,80ml et une tringle. Porte à la française.
→ Pour les placards > 0.80ml, prévoir une tablette chapelière à 1,80ml avec un séparatif 50/50 avec 1 coté 4 tablettes sur crémaillère et 1coté une tringle.
Portes coulissantes.
•
Accès aux combles: trappe isolée 80x80 pour les collectifs, 80x60 pour les individuelles, sur batteuse et gonds. Cadre à prévoir pour l’isolant.
•
Trappes de visite à chaque gaine technique, pour l’entretien :
→ En pieds de toute colonne EU/EV
→ En partie haute pour accéder aux bouchons pieds de colonnes VMC (concerne le niveau le plus bas de logements)
•
Recours à des produits industrialisés à privilégier : amélioration qualité finition, limiter pénibilité du travail, maîtrise délais,…
→ Portes distribution et huisseries laquées d’usine
→ Béquillage métallique sur plaques et non sur rosaces (pérennité)
→ Trappes et plinthes idem
→ Façades coulissantes placards : profilés acier laqué, suspendues et parement finition en usine
Equipements de ventilation
•
Système hygro. Respecter les préconisations des constructeurs. La Maîtrise d’Œuvre devra justifier de la compatibilité des équipements.
•
Bouches d’extractions cuisines avec commande par interrupteur (avec transformateur); systèmes à cordelettes à éviter;
•
Bouches d’extractions WC sur détecteur de présence et sans piles;
•
Prévoir bouche d’extraction celliers techniques;
•
Bouchons pieds de colonnes pour nettoyage des réseaux, en cohérence avec trappes d’accès.
Cloisons
•
Cloisons de distribution en âme alvéolaires acceptées;
•
Cloisons à ossature à prévoir en cuisine au droit des linéaires équipés;
•
Recommandation : favoriser produits industrialisés tels que cloisons pré peintes, limitant les interventions sur chantier, favorisant la qualité.
•
Le positionnement des incorporations dans les cloisons devra respecter les préconisations techniques, notamment pour l’acoustique: éviter les incorporations en vis-à-vis.
Installations électriques : spécificités
•
Positionner le coin « audiovisuel » en cohérence avec baies vitrées séjours : mêmes pans de murs pour éviter reflets
•
Anticiper demande des occupants en matière de réception programme télévisuels :
→ Un fourreau depuis le tableau courants faibles jusqu’à un socle fibre optique, dans séjour
→ Un fourreau entre tableau courant faible et gaines palières pour placer éventuelle parabole individuelle en couverture de la résidence
•
Anticiper motorisation des volets roulants (adaptation du logement à l’évolution des familles)
→ Fourreaux à prévoir entre tableau électrique et coffres
•
Mise en place de détecteur de fumée : au minimum un par logement et par niveau, de marque NF, à placer au plafond dans le couloir devant les chambres.
11
3 / Principes de conception des parties communes
Objectifs du Maître d’Ouvrage
La gestion de proximité que nous devons assurer sur la durée auprès de notre clientèle exige une conception adaptée de nos locaux communs :
Ils doivent être fonctionnels, aisés à entretenir et économes en consommations, garantissant un faible niveau de charges à nos occupants,
Des réseaux « intelligents » permettront de sensibiliser les occupants sur leurs niveaux de charge, et d’améliorer l’exploitation des équipements collectifs
Fonctionnalités des locaux communs :
•
Halls d’entrées : ils marquent les entrées et assurent leur singularité
→ Pas d’effet de porche devant les halls, qui suscitent des rassemblements
→ Prévoir zone extérieure à l’abri de la pluie, avec un éclairage extérieur sur les abords immédiats
•
Anticipation des gaines techniques, notamment RDC (avant synthèse technique avec concessionnaires à mener en phase PRO par le concepteur)
→ Dans le cas de chaufferies collectives, les colonnes d’eau chaude sanitaire doivent être à < 10m des points de puisage logements, et accessibles depuis les communs
→ Pour le local fibre, attention au positionnement du Point de Mutualisation.
→ Pour Le compteur d’eau, la position du comptage sera dans la gaine en collectif et dans le muret en Maison Individuelle.
→ Prévoir une fermeture à clef pour la gaine télé.
•
Locaux OM : à proximité des halls, mais avec desserte directe depuis l’extérieur à privilégier. Emplacement sous sol à proscrire.
•
Locaux vélos : à privilégier en accès direct depuis l’extérieur et de plain pied, qu’il soit indépendant ou intégré au bâti (dans ce cas, accès aussi de l’intérieur)
→ Une partie des besoins peut être affectée en sous sol, mais pour l’usage 2 roues motorisés -> local indépendant, avec rayon giration libre de 1.50 m devant sa porte
→ Dans tous les cas, racks à vélos (places 0,60*2,00 m) ou barre métallique fixée au plafond avec crochets permettant d’accrocher les vélos verticalement + contrôle d’accès
•
Dispositions liées à l’entretien :
→ Prévoir un local d’entretien s’il y a des locaux communs à entretenir.
→ Dans tous les cas, prévoir une prise électrique sécurisée à chaque niveaux en gaines palières
→ Prise électrique sécurisée + point d’éclairages en combles
•
Local Technique (sauf en individuel groupé ou semi collectif) : nécessaire pour la collecte des données d’installations communes + installation réseaux de communications
•
Cas des chaufferies:
→ En RDC, éventuellement en sous sol, accès possible par véhicule jusqu’à proximité immédiate pour entretien, remplacement composants,…
→ Possibilité en terrasse, sous réserve accessibilité par grutage en phase d’exploitation
→ Jamais en combles
•
Nos dispositifs de contrôles d’accès et « politique TV » visant à limiter la prolifération des paraboles individuelles sont explicités sur deux fiches techniques distinctes :
Fiche N°4 : contrôles d’accès
12
3 / Principes de conception des parties communes
Revêtements et équipements des communs : entretien aisé et valeur d’usage
Le concepteur présentera obligatoirement un plan détaillé du traitement duhall, des espaces verts et des parties communes, avec description précise des
sols, murs et plafonds et cela, dès la phase conception
Localisation
Sols
Parois
Plafonds
Équipements particuliers
Halls d’entrée
•Carrelage : U4 P3 E2 C1
•Adhérence : R9
•Revêtement lisse, résistant et lessivable
•(gouttelettes interdites)
•Plafonds acoustiques
•Peinture lisse et lessivable
•Contrôles d’accès (2 ventouses 300 kg)
•Interphonie
•Boîtes aux lettres incorporées intérieures dans
le SAS du hall
•Tableau d’affichage: 2 panneaux « 2 feuilles »
avec vitrine et clef.
Circulations
horizontales
•Sols en lès U3 P3, ∆L’w > 19 dB
•Traitement bactériostatique
recommandé (entretien)
•Sol résistant aux brûlures de
cigarette pour les logements
étudiants.
•Revêtement lisse, résistant et lessivable
(gouttelettes interdites)
•Toile de verre privilégiée
•Plafonds acoustiques
•Peinture lisse et lessivable
•Eclairage 100 lux piloté par détecteurs de
mouvements, inter crépusculaires si éclairage
naturel
•Luminaires et détecteurs atteignables
Circulations verticales
•Sols en lès U3 P3, ∆L’w > 19 dB
•Traitement coulures (jonction
volées escaliers & parois
verticales)
•Sol résistant aux brûlures de
cigarette pour les logements
étudiants.
•Revêtement lisse, résistant et lessivable
(gouttelettes interdites)
•Toile de verre privilégiée
•Peinture lisse et lessivable
•Plafonds acoustiques (suivant
exigences règlementaires)
•Eclairage 150 lux piloté par détecteurs de
mouvements, inter crépusculaires si éclairage
naturel
•Luminaires et détecteurs atteignables
Coursives / escaliers
extérieurs
•Revêtement brut
Résines interdites (maintenance
impossible)
•Traitement façade résistant
Éviter revêtements fragiles
•Brut ou peinture
•Habillage chemins de câbles
divers
•Eclairage 50 lux piloté par détecteurs de
mouvements, inter crépusculaires
•Forme de pente et collecte EP
•Désolidarisation pour l’acoustique à privilégier
Locaux OM (si intégré
au bâti)
•Béton brut
•Enduit ciment
•Peinture blanche
•Enduit ciment
•Peinture blanche
•Représenter bacs (cf. partie I)
•Porte 1.00m + pictogrammes TRI
•Poignée tirage et barre anti-panique + cylindre
organigramme
•Siphon de sol inox et point d’eau
Locaux vélos
•Revêtement brut
•Peinture de sol possible
•Revêtement brut
•Revêtement brut
•Peinture claire possible
•Poignée tirage + badge Vigik + gâche à rupture
+ cylindre organigramme
•Arceaux vélos (0,6*2 m par vélo) ou barre
métallique fixée au plafond
Local entretien
(>30 logts)
•Peinture de sol possible
•Sols en lès U4 P4 E3 C2 si
nécessité acoustique
•Peinture lisse et lessivable
(gouttelettes interdites)
•Peinture lisse et lessivable
•Poignée tirage + gâche à rupture + cylindre
organigramme
•WC Handicapé + point d’eau et vidoir
Local technique
•Revêtement brut
•Etanchéité du sol surtout en
étage
•Revêtement brut
•Revêtement brut
•Poignée de tirage + badge Vigik + gâche à
rupture + cylindre organigramme
•Arrivée réseaux communications, TV
•Concentrateur données techniques
13
3 / Principes de conception des parties communes
Maîtrise des charges d’entretien :
Charges liées au nettoyage des résidences
•Revêtements lisses, lavables et résistants , ce qui exclue par exemple :
→ Les gouttelettes pour les parois;
→ Les revêtements de sol type résines « acoustiques » sur les coursives;
•Vitrages accessibles « deux faces » et de plain pied depuis les parties communes ;
•Recoins à éviter : fermeture des vides sous escaliers recommandée;
•Finitions entre volées d’escaliers et parois verticales évitant les coulures (plinthes crémaillères + joints, par exemple,…).
Charges liées au remplacements des équipements
•Accessibilité aux luminaires et détecteurs de mouvements (remplacement des ampoules, des piles,…) : Ils sont tous atteignables « à l’escabeau», y compris cages d’escaliers;
•Concevoir des cheminements d’accès aux équipements techniques les plus directs et fonctionnels possibles : les accès et équipements techniques seront regroupés au droit des paliers avec un dernier niveau
en béton. A défaut, il sera mis en place platelage, cheminement, point lumineux et PC.
Fiche N°5 : maintenance systèmes climatiques
Limitation consommations d’énergie :
Consommations d’éclairage
•Recours à des luminaires performants avec des ampoules adaptées au mode de commande de l’éclairage;
•Commande des circuits d’éclairage des circulation par détecteurs de présence et interrupteurs crépusculaires, limitant les temps d’allumage.
Fiche N°3 : prescriptions éclairage
Favoriser l’éclairage naturel
•Prévoir un large éclairage naturel des halls;
•Favoriser l’éclairage naturel des circulations intérieures : escaliers en usage principale en 2eme famille avec apport de lumière naturel. Un soin particulier sera apporté aux modalités d’entretien.
•Eviter exutoire/skydome au droit du vide d’escalier
Equipements techniques économes
•Recours obligatoire aux extracteurs VMC basses consommations;
•Cabines d’ascenseurs à moteurs électrique, sans réducteurs de vitesses (systèmes hydrauliques, plus énergivores, interdits).
Limitation consommations d’eau potable :
•
Limitation stricte des abonnements : un compteur général + sous compteurs de gestion en aval, page suivante « Synoptiques comptages et traitement de l’information détaillés »
•
Récupération des EP :
→ Opportunité d’appoint par recueil des EP à évaluer en coût global dès la conception en collectif;
→ A prévoir en individuel.
14
3 / Principes de conception des parties communes
Maîtrise des abonnements, des consommations et traitement de l’information :
•
Suivant schéma ci-dessous, principes applicables à toute opération
→ Limiter au strict minimum les abonnements concessionnaires
→ Assurer « automatiquement » la mise à disposition de l’information dans les logements, respectant les exigences de la RT 2012
→ Des sous compteurs de gestion avec affichage lisible , permettant la relève sur site pour ventiler des charges avec le niveau de précision requis
•
Anticiper pour les logements collectifs :
→ Un réseau « IP », qui collecte les données des communs et des logements. Tout autre type de réseau assurant le même résultat pourra être proposé
→ Centralisation de ces données (Concentrateur de données techniques ) permettant la collecte et le traitement des informations à distance, et la surveillance des équipements
Selon type de chaufferie: possibilité
de P1 sur l’électricité.
15
4 / Autres natures de locaux
Les commerces :
•
Situés à RDC, la superposition avec les volumes de logements et de parkings le cas échéant engendre le contraintes suivantes:
→ Traversées des gaines de Ventilations Hautes commerces dans les niveaux de logements
→ Dévoiements des colonnes EU / EV des logement dans le volume des commerces, anticipant accès pour maintenance
→ Isolants plafonds n’assurant pas la finition esthétique : un faux plafond à charge du futur commerçant ne détériorera pas les performances feu, thermiques et acoustiques
→ La dalle basse sera un parement fini calé à -2 cm : exploitable « en l’état » conformément exigence PMR / peut également recevoir revêtement mince jusqu’à 4 cm, toujours en conformité
« PMR », le niveau résultant étant alors + 2 cm. Pour le locataire, pas de chape à réaliser en complément du bail.
• Réseaux : chaque volume potentiel de commerce aura en attente, dans zone « réserves » : alimentation eau / BT / Télécom / fibre + assainissement (on considère un volume de commerce pour 50m² de
surface)
→ Branchement direct concessionnaire
→ Intégration coffrets concessionnaires + BAL côté domaine public
•
Deux types de locaux à prévoir en lien avec les commerces
→ Un local « déchets » indépendant de celui des logements
→ Un local « Clim », géré en copropriété, destiné à la mise en place des groupes frigorifiques de commerces.
•
→
Si monobloc, alors grosse prise d’AN
→
Sinon place pour groupe extérieur
→
Attention au bruit (mise en place si besoin de panneau acoustique)
Les stationnements des commerces seront, si possible, gérés indépendamment des stationnements des logements.
Parkings intégrés à la construction
•
Parkings sous sol
→ Structure relativement étanche acceptée, avec rigole et recueil ruissellement parois
→ Un seul accès, éloigné de l’accès des logements,
→ Desserte par ascenseur à partir de 3 niveaux de logements
→ Prévoir le plus grand nombre de boxes possibles (largeur minimale: 2.70m), séparatif en structure métallique opaque.
→ Si besoin règlementaire de local vélo, uniquement usage deux roues motorisés en parking
•
Dispositions particulières
→ Contrôle d’accès : à prévoir « dans le sens entrant », y compris lecteur de badge en cabine ascenseur pour gérer la desserte
→ Fourniture et pose extincteurs, bacs à sable, seau : validation nombre, nature et emplacements : MOE
→ Peinture claire en parois et plafonds + marquage au sol : N°, places handicapées, cheminements.
→ L’escalier extérieur donne obligatoirement sur l’extérieur ou dans le hall, en tous les cas avant le contrôle d’accès Vigik.
•
Eclairage par détection sauf si lumière naturelle (bouton poussoir).
•
Traitement du sol en résine
•
Un soin particulier sera apporté à l’accessibilité pour le séparateur hydro et la pompe de relevage
16
5 / Les performances du bâti
Objectifs du Maître d’Ouvrage
Nos attentes portent sur une performance globale, axée sur les aspects énergétiques, économiques, mais également sur le confort procuré aux occupants.
Cet objectif passe par une bonne compacité et une simplicité des formes du bâti, mais offrant de larges prolongements extérieurs des logements aux occupants. Ainsi,
l’enveloppe doit primer sur les systèmes technologiques, et une approche en coût global validera les meilleurs compromis avant de dépôt du Permis de Construire.
La maîtrise des coûts (investissement et exploitation) nécessite le respect de principes constructifs simples et pérennes, et l’anticipation de la maintenance
Principes bioclimatiques dans le respect des contraintes budgétaires :
Compacité et simplicité des formes, seules caractéristiques améliorant simultanément prix et performance énergétique
• C’est le seul critère améliorant simultanément les performances énergétiques et économiques
Larges
balcons
Parois isolées
(cis fenêtres)
SHA étages
Coefficient de forme =
Surface parois isolées
SHA totale
SHA RDC
• En individuel groupé ou semi collectif : Coefficient de forme < 2.5 obligatoire
•En collectif « classique » : Coefficient de forme < 2
obligatoire
( < 2 recommandé)
( < 1.5 recommandé)
Rendement de plan : indissociable de la compacité, le rapport SU/SHOB est un principe fondamental à justifier par le concepteur dès l’APS
Valeur recommandée : SU / SHOB logts ≥ 75 %
Rappels : SU = Surface Habitable + 50% annexes , voir Guide de la Surface Utile et textes officiels
Valeur plancher :
SHOB logts = Surface Hors Œuvre Brute, hors planchers affectés aux commerces ou parkings (calculée comme « SHOB
entreprise » avec surfaces de planchers hauts, compris derniers niveaux)
SU / SHOB logts ≥ 70 %
Organisation des logements et des percements de façades
•Privilégier la qualité des vues et l’apport de lumière naturelle. On utilisera des systèmes facilement nettoyables
•Rechercher des apports solaires « gratuits ». Recommandations : 50% vitrages sud minimum / 10% vitrages nord maximum
Valeurs indicatives d’indice d’ouverture (surface vitrages + menuiseries / surface pièce)
Séjours et chambre :
indice d’ouverture > 15%
Cuisines indépendantes : indice d’ouverture > 10 %
Rechercher lumière naturelle dans les salles d’eau
Attention : surface des baies des logements (mesurées en tableau des baies) > SHA / 6 (cf. RT 2012)
•Afin d’améliorer le confort visuel, et de bénéficier de meilleures conditions de ventilation naturelle, privilégier les logements traversants :
→ T4 et T3 traversants à privilégier (T4 en priorité); double orientation à minima
→ T2 à double orientation recommandé, à défaut mono orientés
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5 / Les performances du bâti
Des protections solaires adaptées en toute saison
•Les protections solaires « sur mesure » créent de l’ombre sur les vitrages pour le confort d’été
→ Principes de casquettes ou superpositions des balcons au SUD
→ Protections frontales sur les orientations EST et OUEST
→ Couverture des balcons des derniers niveaux
→ Des solutions de protections végétalisées peuvent être proposées
•Les apports solaires et la luminosité des logements ne doivent pas être compromis en hiver
Objectif dans les coins jour : bénéficier de la lumière naturelle en toute saison (attention au trop plein d’apport solaire en été).
Procurer du confort « nocturne », en traitant l’occultation et l’intimité des logements
•Les chambres doivent pouvoir être totalement dans le noir (sauf dans le cas de volets battants), par dispositifs pérennes type stores ou volets, facilement manœuvrables,
→ Les systèmes moins pérennes, tels qu’écrans souples (type screen), ou stores à projection sont à exclure
•Les coins jours peuvent ne pas être totalement occultés, si le calcul thermique règlementaire le confirme; dans ce cas :
→ Le traitement des balcons doit assurer un rempart visuel vis-à-vis de l’extérieur : gardes corps opaques (en contradiction avec les apports solaires – préférer semi opaque ou semi perforé (PHO)),
écrans verticaux toute hauteur,…
→ L’occultation peut être reportée au nu extérieur des balcons, avec dispositifs pérennes : stores en toile proscrits
•Les baies des pièces principales toute hauteur devront comporter des parties opaques à la vue en allège.
•Les pièces de services peuvent ne pas être occultées, sous réserve d’un traitement des vitrages préservant l’intimité, type sablage (notamment WC ou salles d’eau (pas de vitrage fixe))
•A RdC, on mettra en œuvre une grille de défense ou occultation.
Inertie des parois
•Pas d’imposition sur la nature de parois à priori; l’étude thermique devra valider le confort d’été (cf. chapitres suivants)
•Des parois à ossatures bois sont tout à fait envisageables, mais conception thermique à valider avant dépôt PC
•Une paroi lourde sera préférentiellement en contact avec l’intérieur (inertie favorable en confort d’été)
Principes de ventilation des bâtiments participant au confort et à la santé
•Favoriser la sur-ventilation nocturne en période chaude :
→ Rechercher dispositifs permettant de dormir les fenêtres ouvertes sans risque d’effraction.
→ Les menuiseries des chambres et des coins jour seront obligatoirement ouvrantes
•Pas de surdimensionnement des équipements de VMC, car encombrement important des gaines et mauvais rendement des extracteurs le reste du temps
•Autres dispositifs de ventilation nécessitant accord express de Vallogis :
→ Ventilation double flux envisageables, car pertinents pour la de qualité de l’air et l’acoustique de façade, mais coûteuse en surface, en consommation électrique et en entretien.
→ Systèmes de « puits provençaux » participant au confort d’été non recommandés, car coûteux et délicats sur un plan sanitaire pour de faibles économies d’énergie
Les choix de teintes des revêtements extérieurs ou des façades intègreront le confort d’été
•Éviter les revêtements en enrobés sombres au sud des bâtiments à proximité des façades (rayonnement important)
•Privilégier les teintes claires sur les façades EST et OUEST des bâtiments, recevant un éclairement frontal en début et fin de journée
•Des teintes plus sombres sont acceptables au SUD, favorisant les apports solaires en hiver (cf. protections solaires ci avant), et ne posent pas de problème au nord
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5 / Les performances du bâti
Une enveloppe qui allie valeur d’usage et pérennité
Cheminement de l’eau et pérennité de l’enveloppe :
•Nous recommandons des toitures avec une pente mini de 4 %;
•Pas de terrasses à l’aplomb des parvis habitables, sauf justification et accord express de Vallogis (intervention en cas de sinistre);
•Le rejet des EP à l’extérieur des volumes habitables est obligatoire;
•Recueil EP balcons obligatoires.
•Le recueil des EP de couvertures et balcons est conçu dès l’APS :
→ Recommandation : éviter acrotères à l’aplomb des façades qui génèrent des relevés d’étanchéité au dessus des logements;
→ Descentes EP visitables tout le long, avec trappe de visite et « té » de visite si dévoiement inévitable.
•Dérogation uniquement sur exigence PLU et accord Vallogis,
→ Dérogation acceptable au droit des terrasses accessibles;
→ Hors terrasses accessibles retrouver principe pente 4%;
→ Attention : la périphérie des terrasses accessibles doit être infranchissable.
•Percements et éléments saillants :
→ Les appuis sont débordants pour éviter les coulures. Prévoir bavette, profil, goutte d’eau , traitement impératif des nez de balcon;
→ Les casquettes ou auvents ont une légère pente vers l’extérieur.
•Traitement de la liaison mur extérieur /sol :
→ Prévoir un lit de gravillon (de 40cm) en périphérie du bâtis pour éviter les éclaboussures dues à la pluie. (Tranchée anti-rejaillissement)
•Le recueil des EU dans le vide sanitaire et leur écoulement vers l’extérieur doivent être prévus dès la conception:
→ Eviter les croisements, les jonctions et les coudes dans le vide sanitaire.
→ Préférer une sortie courte du vide sanitaire et des regards hors de l’emprise du bâtiment.
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5 / Les performances du bâti
La volumétrie de l’enveloppe anticipe la maintenance
Conditions d’accès aux équipements techniques
•Accès sécurisé depuis parties communes et indépendants des exutoires de fumées :
→ Doivent se faire à l’aplomb de circulations horizontales (pas des escaliers)
→ Trappes 100*100 mini permettant le remplacement des extracteurs,
•Cheminements jusqu’aux postes de travail :
→ Hauteur libre > 1,90m au droit des extracteurs, tés souches, etc…
→ Cheminement balisé (terrasses) ou platelage (combles) depuis accès jusqu’à chaque poste de travail
Avec point lumineux et PC
•Eviter équipements techniques sur les toitures inclinées, privilégiant combles accessibles,
→ Panneaux solaires uniquement sur toitures terrasses
•Entretien des réseaux aérauliques , sur tous types de toitures :
Les colonnes montantes sont rectilignes avec dispositifs de visite en pied, et « té souche » visitables
Parcours horizontaux rectilignes, 1 coude maxi < 45° entre deux aplombs de gaines (tés souches)
Prévoir un volume libre sous comble de 1.80 m, ou des sécurités collectives périphériques de 1.00 m
Fiche N°5 : maintenance systèmes climatiques
Accès aux couvertures (contrôles visuels, réfections, entretien chéneaux, naissances EP…)
•Privilégier accès aux couvertures par des systèmes d’ancres structurelles, justifiées par le calcul
→ Les prestataires s’équipent de points d’ancrages mobiles type « cravate » lors d’interventions,
→ Eviter systèmes nécessitant des tests d’arrachements ultérieurs
•Toitures terrasses : privilégier hauteur d’acrotère « standard »,
→ cheminements techniques balisés par potelets + chaînette, ou garde corps si vide < 3 m
→ Pour accéder au-delà du cheminement, principe d’ancres structurelles, justifiées par le calcul
→ En cas d’impossibilité, prévoir acrotères > 1,00m assurant protections collectives
•Toitures inclinées (> 7 %) : privilégier accès depuis parties communes, via fenêtre de toit par exemple :
→ Principes d’ancres structurelles pour accès bas de pente, cheminées, antennes TV,…
→ En cas d’impossibilité, possibilité d’accès nacelle impératif
•Cas particulier des toitures végétalisées, (accord express Vallogis requis) :
→ Principe de bacs pré cultivés de sedums d’environ 3 cm d’épaisseur
→ surcharge < 25 kg/m² (y compris saturation en eau) pour éviter renforcements structures
→ Ne nécessitant que d’un très faible entretien, éviter les sécurité collectives (validation SPS)
Fiche N°6 : accès aux couvertures et sécurité
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5 / Les performances du bâti
Accès et entretien des façades
Le concepteur s’assurera de la possibilité d’accès à toutes les façades, privilégiant la
possibilité de positionner un échafaudage à la nécessité de nacelle
•Privilégier matériaux à faible besoin d’entretien :
→
pas de revêtements minces sur isolants en RDC (type STO ou similaire)
→ Dans le cas du bois, préserver l’aspect naturel : pas de lasures (protection
Extérieure des boiseries (lasure avec pigment. Eviter les peintures sur les parties
Inaccessibles (coffre de dessous de toit)
→ Rechercher un vieillissement uniforme par façades;
→ attention aux écrans tels qu’avants toits par exemple,
→ Privilégier recours gamme standards industriels (remplacement aisé)
•Produits solidaires enveloppe : brises soleil, auvents, gardes corps, etc.
→ Le concepteur privilégiera des produits industriels sous avis technique, le
recours à des technicités non courantes sous réserve de justification dimensionnement des ouvrages
→
Traitement des pieds de façades :
→ Privilégier un traitement minéral des pieds de façade, évitant les éclaboussures lors des intempéries (tranchée anti-rejaillissement)
→ Raccordement du terrain naturel sous le niveau des dalles basses, avec pentes éloignant les eaux de ruissellement
Étanchéité à l’air de l’enveloppe
•
En cohérence avec le chapitre précédent « Performances énergétiques et choix des systèmes climatiques », une exigence de résultat est attendue sur ce thème
•
La continuité de l ’étanchéité à l’air doit se vérifier en plans et coupe :
→ Recommandation : limiter le nombre de pénétrations au travers de l’enveloppe, ainsi que les assemblages complexes
→ Chaque point singulier fera l’objet de détails et de prescriptions précises : performances et modalités mise en œuvre des produits
Nous recommandons d’adapter au projet les détails du Memento de conception de CETE de Lyon à l’attention des concepteurs
(téléchargement gratuit à l’adresse suivante : http://www.rt-batiment.fr/batiments-neufs/etancheite-a-lair-du-batiment )
•
Méthodologie pour garantir au mieux les bons résultats :
→ Prévoir un allotissement cohérent pour limiter intervenants, clairement affecter les contrôles et responsabilités en cas de fuites
→ Prévoir contrôles à charge Vallogis en fin de clos couvert, suivant échantillonnage EFFINERGIE
Voir fiche synthèse sur http://www.effinergie.org/images/BaseDoc/789/FicheSynthese_2.pdf
→ Prévoir mesures de l’étanchéité à l’air des réseaux à charge des entreprises, par mesureurs agréés, suivant référentiel Cerqual
→ Les essais avant livraisons sont pris en charge par le Maître d’ouvrage
•
Important : prévoir à charge des entreprises les frais de recherches de fuites, de remise en conformité, et des nouvelles campagnes de mesures
jusqu’à obtention de la conformité
21
5 / Les performances du bâti
Principes de structure et maîtrise des coûts
Structure rationnelle :
•La définition des trames porteuses est intégrée et lisible dès le début de la conception :
→ Trames répétitives, favorisant la pertinence de l’industrialisation
→ Porteurs plombants à chaque niveaux
→ Les planchers de reprises sont proscrits
→ Le nombre de gaine technique par logement est optimisé : 1 gaine / logt recommandée, avec un maximum de 2 gaines /logt
→ Les gaines logements et palières sont plombantes à tous les niveaux
→ Nous recommandons la cohérence entre parois périphériques et parois porteuses
•Planchers des circulations communes horizontales :
→ Pour le confort acoustique et la pérennité, nous recommandons des ossatures porteuses maçonnées
→ Toute coursive extérieure sera conçue avec une pente de 2% vers des rigoles pour recueil dans descente EP. Eviter d’exposer les coursives ouvertes aux intempéries.
•Hauteur sous plafonds :
→ Le standard sera de 2,50 m, et 2,40 m autorisé
→ En deuxième famille, le plancher du 3eme niveau < 8.00 m permet des cages « ouvertes », favorisant lumière naturelle -> hauteur sous dalle 2,40 m autorisée
→ Tout autre opportunité d’optimisation, telle que hauteur autorisée par un PLU, permettra au concepteur de proposer une hauteur sous dalle de 2,40 m
•Cages d’escalier :
→ Cages d’escalier en béton recommandées, avec palier intermédiaire en l’absence de cabine ascenseur; sinon, conception au plus simple,
→ En 2ème famille, rechercher palier < 8m pour conception cages non encloisonnées, avec apport lumière par exutoires fumées (attention au positionnement: éviter de le mettre dans le vide de
l’escalier)
•Cages d’ascenseur :
→ Cages d’ascenseur dès que 4 niveaux de logements sont desservis ou critères règles d’accessibilité (> 15 logts /cage à partir R+1 cis)
Attention : Avec ascenseur, prévoir plus de 2 logements /palier (rentabilité)
→ Cabines prévues pour immeubles de plus de R+4 (règlementaire), ou immeubles R+3 avec parking sous sol
→ Gaine seule, sans cabine : prévoir « rebouchage provisoire » des trémies ascenseur par des planchers ossatures légère (démontables), CF et acoustique
→
Planchers : 20 cm entre logements / 23 +10 entre logements & parkings / 25 + 10 d’isolant entre commerces et logements (à anticiper en pré-dimensionnement)
•Parois :
→ La justification du classement des façades, et une étude acoustique approfondie justifiant la conception sont prévues par le concepteur au PRO
22
6 / Eco construction
Choix de matériaux
Condition préalable : garantie en terme de pérennité et de sinistralité, reconnue par nos assureurs
•
Nous demandons le recours aux « technicités courantes », ou au Pass’ innovation permettant le recours aux procédés innovants (technicités non courantes) :
→ Technicité « traditionnelle », respectant normes , DTU et règles professionnelles
→ Technicité « non traditionnelle » avec Avis Technique, ou Document Technique d’Application classé en liste verte par la C2P (Commission Prévention Produits)
→ Pass’Innovation du CSTB « feu vert », donc risque maîtrisé / attention à la validité 2 ans
Critères de choix liés à l’impact environnemental des matériaux
• Matériaux de structure : privilégier les matériaux « à faible contenu CO2 » - impact significatif –
• Autres familles de matériaux : l’évaluation des critères environnementaux pourra servir d’aide à la décision
(consommation d’énergie, d’eau, production de déchets, de CO2,…)
• Recours au bois, matériau renouvelable, à privilégier :
→Provenance de forêts éco certifiées : privilégier l’Europe (PEFC) aux autres provenances mondiales
→ Filière locale à privilégier, limitant les transports et favorisant le développement durable
Justifications attendues (au DCE, en chantier)
• Justification obligatoire à produire :
→ 10 produits disposants d’une FDES (base INIES), ( si possible dans
chaque famille de produit )
→ 2 équipements électriques ou climatiques disposant d’un Profil
Environnemental de Produit – PEP • Justification d’au moins 10 dm3 / m² SHON à produire selon label Cerqual)
> 35 dm3 en individuel avec charpente bois
• Justification provenance des bois :
• Traitement de préservation du bois : la durabilité de l’essence retenue, adaptée à sa classe d’emploi sera :
→ naturelle (concerne partie centrale du tronc, le « duramen », purgé de l’aubier)
→Ou conférée par un traitement sans substance active (ex : procédés thermiques sous avis technique)
→ Ou bois traité labellisé CTB-B+
→Ou bois traité en usine par produit CTB-P+
• Etiquetage des bois traités à produire :
Critères de choix liés à l’impact sur la santé des matériaux
• Limitation d’émission de polluants dans les logements :
→ Revêtements de sols et les peintures, vernis des logements étiquetés A ou A+
(le minimum de l’ensemble des produits de construction étant « B » avec certification H&E)
Justifications attendues (au DCE, en chantier)
• Revêtements intérieurs :
•
•
Contreplaqués de classe A
Panneaux de particules de classe E1
• Qualité des systèmes de ventilation : prévoir au CCTP auto contrôle avec méthode « DIAGVENT » niveau 2
• Eviter les risques liés au émissions de fibres :
→ Laines minérales soufflés interdites : prévoir en rouleaux « filmés » évitant propagation des fibres
→ Flocages interdits (PH parkings, commerces,…) -> isolants rigides fonds de coffrage ou fixés
• Eviter revêtements difficiles à nettoyer, facilitant le développement des micro organismes, ex : moquettes
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Fiche technique # 1 - Principales caractéristiques des cheminements accessibles
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Fiche technique # 1 - Principales caractéristiques des cheminements accessibles (suite)
Fiche technique # 2 - Principes modelages parcelle
Un modelage permettant le recueil des EP
Recueil des eaux de pluies :
ou
Eventuel
stockage EP ?
Infiltration possible ?
Limiteur débit
Collecteur
public EP
Niveau nappe connu ?
Fil d’eau OK ?
Questions clés devant être résolues avant dépôt PC
1 - Peut-on infiltrer sur la parcelle ? -> résultats tests d’imperméabilité
-> niveau « NPHE » connu
2 - Doit-on stocker les eaux de pluies sur la parcelle ? (solution compensatoire)
-> volume à définir en fonction de la surface imperméabilisée et des droits d’eau
-> emprise au sol nécessaire, en lien avec niveau NPHE
3 - Quelle que soit la solution retenue, contrôle du fil d’eau de raccordement sur collecteur domaine public
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Fiche technique # 3 - Prescriptions éclairage
Principes de fonctionnement de l’éclairage extérieur
Exemple de modèles pour fixer niveau qualitatif prescription
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Fiche technique # 3 - Prescriptions éclairage (suite)
Localisation /
Eclairement moyen (lux)
Halls et circulations
horizontales
> 100 lux
Circulations verticales
> 150 lux
Coursives et escaliers
extérieurs
> 50 lux (Cerqual)
Parkings incorporés
& cheminements PMR
Commandes circuits d’éclairage
Allumage :
-> Détecteurs présence (e= 5 à 6m)
-> Boutons poussoirs lumineux
(nombre minimal si panne détecteurs)
Dans tous les cas :
-> minuteur (temporisation 3 à 5 minutes)
-> préavis d’extinction
Allumage :
-> Boutons poussoirs lumineux
Extinction :
-> minuteur
50 lux
si cheminements
accessibles parkings
Principe circuits d’éclairage extérieur :
-> Ne s’enclenche que sous un seuil de luminosité
inter crépusculaire
-> Fonctionne à pleine puissance (respect des 20 / 50 lux) sur
plages horaires réglables (économies la nuit)
horloge programmable :
-> En « plage éco », retour temporisé à un fonctionnement
pleine puissance si détection de mouvement
détecteurs mouvements + minuterie
Prescriptions lampes & luminaires
IP(protection poussière, projections eau) /
IK(chocs)
Ampoules :
Efficacité lumineuse > 60 lm/W
> 65 recommandé
Indice Rendu des Couleurs IRC > 80
Luminaires :
IP 55 (résistent pénétrations poussières &
projections d’eau dans toutes les directions)
IK 10 (forte résistance aux chocs / anti vandale
dès IK 7)
Ou LED
IK 07 acceptable en circulations intérieures
Idem circulation, mais :
Nota :
Locaux collectifs
20 lux
(A1 pour compatibilité avec gradation)
Si lumière naturelle (ex : halls, P semi enterré) :
-> interrupteurs crépusculaires
> 50 lux
Cheminements handicapés
extérieurs
Lampe fluorescentes :
démarrage « à chaud »
+ ballast électronique A1
Extinction :
Pour des raisons d’économies de charges :
-> pas d’éclairage permanent
-> ampoules adaptées à l’intermittence
> 100 lux
Nature lampes
Efficacité lumineuse > 65 lm/W
IK 07 acceptable en plafonds
Lampes fluorescentes :
démarrage à chaud
+ ballast électronique A2
(pas besoin de supporter gradation)
Lampes à décharge
basses pression (fluorescentes)
(Sodium HP, iodures métalliques,…)
+ ballast électronique A2 (gradation
inutile)
Ampoules :
Efficacité lumineuse > 60 lm/W
Luminaires :
IP 55 & IK 10
Ampoules :
Efficacité lumineuse > 60 lm/W
> 65 recommandé
Indice Rendu des Couleurs IRC > 80
Luminaires :
IP 55 & IK 10
Ou LED
Nota :
Circuit indépendant pour gérer abords des halls (3 à 5m)
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Fiche technique # 4 - Contrôles d’accès et autres équipements spécifiques
Contrôles d’accès
•
Centrales VIGIK avec afficheur compatible IP et gestion en temps réel :
Reliées aux lecteurs de badge standard VIGIK : halls, portes communs, ascenseur (si parkings)
Pas de platines autonomes
Compatibilité avec un des trois logiciels suivants : VISIOSOFT / EXASOFT WEB
Nombre de badges :
du T1 au T3 -> 2 badges par logement + du T3 au T5 -> 3 badges par logements
Bip HF bi technologie : 1 par place de parking
•
Platines de rues :
Reliés aux centrales VIGIK, de gamme anti vandales
Privilégier porte étiquettes + boutons d’appel aux systèmes à défilement de noms
•
Equipements sur portes acier des halls :
Ventouses 2 * 300 kg, à encastrer ou à cisaillement
Principe « NO/NF » : en cas de panne centrale, ouverture porte hall par bouton poussoir (qui ne peut être positionné sur l’ouvrant)
•
Equipement portes des communs :
Ventouses à cisaillement ou gâches électriques à émission
Cylindres mécaniques sur organigramme ; celui sera à valider avant commande par services Vallogis en cours de chantier
•
Equipement divers :
Prévoir un mini coffre à clés pour prestataires
Prévoir encodeur de badge
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Fiche technique # 5 - Maintenance systèmes climatiques
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Fiche technique # 6 - Accès aux couvertures et sécurité
à privilégier :
Acceptable :
31
Fiche technique 6 - Accès aux couvertures et sécurité (suite)
A privilégier
Acceptable
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