Communiqué de presse - Institut national de l`audiovisuel
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Communiqué de presse - Institut national de l`audiovisuel
Communiqué de presse Paris | octobre 2013 L’Ina sous les projecteurs du Festival Lumière avec « Eternelle, Jean Seberg » et « René Clément, témoin et poète » Sélectionnés dans le cadre de la cinquième édition du Festival Lumière, « Eternelle Jean Seberg », écrit et réalisé par Anne Andreu sera projeté à L’Institut Lumière (2ème salle), le mardi 15 octobre à 15h et « René Clément, témoin et poète » d’Alain Ferrari à 19h00. Jean Seberg, c’est d’abord l’icône de la Nouvelle Vague, la petite vendeuse du « New York Herald Tribune » qui déambule sur les Champs Elysées aux cotés de Belmondo. A travers le destin de Jean Seberg, ce film fait le portrait d’une génération qui croyait changer le monde. Le film (60’) « Eternelle, Jean Seberg » Seberg, c’est un trajet biographique déchirant qui accumule tous les stéréotypes, offrant au cinéma l’un de ses plus beaux mythes. Une enfance traditionnelle à Marshalltown, dans les années 50, au cœur de l’Amérique profonde corsetée par tous les tabous du puritanisme, la révolte adolescente, la fureur de vivre, et l’incroyable rendez vous à 17 ans avec Otto Preminger. Ce cinéaste la choisit pour jouer « Jeanne d’Arc », film qui bouleversera son destin. La presse américaine cherche à détruire la jeune actrice et c’est en France que Jean Seberg éclate grâce à Jean Luc Godard et à la Nouvelle Vague. Véritable passion française, c’est en vendant le « New York Herald tribune » sur les Champs Elysées, que la petite Américaine rencontre l’immortalité. « Devenir immortel et puis mourir », comme le dit si bien, Jean Pierre Melville dans « A bout de souffle ». © Raymond Cauchetier Découvrez le destin d’une actrice magnifique mêlée aux évènements les plus tragiques de l’Histoire américaine avec des témoignages inédits. Diego Gary d’abord, qui pour la première fois, parle de sa Mère. Puis, Mary Ann la sœur de Jean qui a reçu Anne Andreu dans sa belle maison de Chattanogha. Un ami d’enfance, professeur de littérature qui refait le tour de Marshalltown en expliquant pourquoi Jean était « tellement différente ». A San Francisco, le témoignage d’Elaine Brown, l’un des fondateurs du Black Panther Party et amie intime de Jean Seberg traduit la force de l’engagement de Jean aux côtés des militants Noirs. Quant à Clint Eastwood, si pudique sur le chapitre de sa vie privée, il évoque pour la première fois le souvenir de celle qui fut sa partenaire et son amie sur le tournage de « Paint your wagon ». Il rend ici hommage à sa beauté et à ses dons d’actrice, tout en considérant qu’aucun film n’a réellement montré sa vraie personnalité ». Anne Andreu : Journaliste et auteur de télévision, critique de cinéma dans différents journaux comme « Les nouvelles littéraires », « L’Evénement du Jeudi », « Le Monde de l’éducation ». Anne Andeu a produit de nombreux magazines culturels essentiellement consacrés au cinéma, dont le plus connu est : « Cinéma, cinémas » avec Michel Boujut et Claude Ventura (France 2 /1981-1990). Elle est également réalisatrice de nombreux films dont : « Elle s’appelait Françoise ». Un récit de la vie de Françoise Dorléac par sa sœur Catherine Deneuve. (52’- Canal+, 1996) « Romy Schneider, étrange étrangère ». Un portait de l’actrice à l’occasion du vingtième anniversaire de sa mort (52’- ARTE, 2002) « François Truffaut, une autobiographie» (90’- ARTE, 2004) « Michèle Morgan, avec ces yeux là » (52’- France5 et ARTE, 2007) « Catherine Deneuve, belle et bien là » (90’- ARTE et 52’- France5, 2009) « Brasseur, Père et fils » (52’- france5, 2011) « Il était une fois… Le charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel – un film et son époque » (52’– France5, 2012) Produit par Fabienne Servan Schreiber, Laurence Miller et Christiane Graziani et diffusé prochainement sur ARTE Une coproduction de : Le film (52’) « René Clément, témoin et poète » Ce film propose de nombreux témoignages d’historiens et de cinéastes ainsi que des images inédites, rythmées par des archives exceptionnelles. L’occasion de redécouvrir René Clément pour le centenaire de sa naissance. Peu abondante, mais éclectique, l'œuvre de René Clément a été mondialement saluée et récompensée à de nombreuses reprises : il a remporté sept prix au festival de Cannes, trois à la Biennale de Venise, deux Oscars... Très marqué par la guerre, le réalisateur y consacra plusieurs films, parmi lesquels le très réaliste « La Bataille du rail » ou encore « Jeux interdits » qui a bouleversé des générations de spectateurs. Ce documentaire leur accorde une large place. © Fondation René Clément Les autres films marquants de sa filmographie sont revisités à la lumière des thèmes qui lui étaient chers. Le documentaire d'Alain Ferrari regroupe des interviews de René Clément, les témoignages d'historiens, de cinéastes et de certains de ses collaborateurs, étayés par de larges extraits de films et des documents d'archives exceptionnels. Alors que l'on célébrait, le 18 mars 2013, le centenaire de la naissance de René Clément, ce documentaire brosse le portrait d'un cinéaste autrefois adulé, dont l'œuvre est depuis un peu tombée dans l'oubli. Alain Ferrari entend réparer cette injustice. Alain Ferrari, est un réalisateur français de documentaires. Filmographie : Bosna ! (1h57, coréalisé avec Bernard Henri Lévy, produit par Les Films du lendemain, sélection officielle Cannes 1994 section Un certain Regard, nominé aux césars 1995) Milice, film Noir (2h18, Samosir et 16bis production, sélection officielle au festival de Berlin 1998 dans la section Panorama). Une coproduction de : A propos de l’Ina, entreprise culturelle de l’audiovisuel L’INA, producteur public d’œuvres audiovisuelles, est un partenaire naturel pour accompagner les producteurs indépendants dans leur démarche de production. Engagé aux côtés de réalisateurs, parmi les plus talentueux, l’INA soutient des œuvres exigeantes. Il entretient des relations de fidélité avec les auteurs qu’il a soutenu depuis leurs débuts et dont le regard est indispensable à la liberté des écritures et à la diversité des contenus. En s’affirmant comme un acteur et un partenaire précieux de la création audiovisuelle et cinématographique, l’INA entend réaffirmer la nécessité de ces regards singuliers d’auteurs qui sont autant de contributions irremplaçables à la mémoire en images de notre temps. Décrypter, mettre en perspective, témoigner, conjuguer le passé au présent afin d’offrir des clés de compréhension du monde, ainsi pourrait se résumer la politique éditoriale de l’INA. Contact Presse : Marion Vergely 01 49 83 38 45 [email protected] www.institut-national-audiovisuel.fr