couva4papillons 2002

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Proposition de mise en place
d’une méthode de suivi des milieux ouverts
par les Rhopalocères et Zygaenidae
dans les réserves naturelles
Proposition de mise en place
d’une méthode de suivi des milieux ouverts par les
Rhopalocères et Zygaenidae
dans les Réserves Naturelles de France.
Adaptation du British Butterfly Monitoring Scheme (BMS)
Avril 2002
Par
David DEMERGES
Office Pour les Insectes et leur Environnement
du languedoc-Roussillon (OPIE-LR)
1, rue Littré – 66170 Millas
Téléphone : 04.68.57.27.49 - Télécopie : 04.68.57.27.49
E-mail : [email protected]
Avec la collaboration de :
Philippe BACHELARD,
Société d’histoire Naturelle Alcide d’Orbigny
Édité par :
Réserves Naturelles de France
B.P. 100 – 21803 Quétigny Cedex
Téléphone : 03.80.48.91.00 - Télécopie : 03.80.48.91.01
E-mail : [email protected]
www.reserves-naturelles.org
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
AVERTISSEMENT
Introduction
5
1. Conditions générales préalables
6
2. La notion de milieu ouvert pour un Rhopalocère
7
3. Cadre méthodologique général et description
8
3.1. Objectif et principe général de l’itinéraire échantillon, ou transect
8
3.2. Description, adaptation et variabilité maximale des différents paramètres
8
3.2.1.
3.2.2.
3.2.3.
3.2.4.
3.2.5.
3.2.6.
3.2.7.
Description du transect et des sections
Réalisation des transects
Les comptages
Les méthodes de capture
L’enregistrement des données sur le terrain
La période de suivi
Contraintes météorologiques
4. L’ exploitation des données
13
4.1. Le calcul de l’estimation annuelle par site
13
4.2. Calcul des tendances et indices
14
5. Les espèces
15
5.1. Critères de sélection des espèces
15
5.1.1. Cas particuliers pris en compte dans le cadre du suivi
5.1.2. Cas particuliers non pris en compte dans le cadre du suivi
5.2. Liste détaillée des espèces prises en compte dans le suivi
6. Discussion
18
27
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES (FICHES)
1
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à nos collègues qui nous ont conseillés durant la
mise en œuvre de ce document :
MM. S. DELMAS (19), J.J. FELTRAUER (68), T. LEROY (63), J. LHONORE (72), M. SAVOUREY (73)
pour leurs conseils précieux et leurs avis pertinents sur les suivis de Rhopalocères et Zygaenidae,
MM C.A.M. van SWAY & M. WALLIS de VRIES (Pays-Bas), pour nous avoir fait partager leur
expérience hollandaise dans ce type de monitoring et apporté de nombreux outils,
Mme TORT, phytosociologue et botaniste,
MM. S. PUISSANT & F. SOLDATI, entomologistes à l’OPIE-LR, ainsi que MM. B. BAL, P. DUPONT
et G. PINAULT, qui ont bien voulu relire ce document et effectuer leurs corrections,
MM. T. ANTON, P. DELAPORTE, A. DOUMERET, P. DUBECH, P. DUREPAIRE, J.F. ELDER, P.
KNIBIELY, D. LANGLOIS, B. PONT, B. TISSOT, permanents des Réserves Naturelles de France, à
l’initiative de ce projet, qui nous ont permis d’obtenir les informations nécessaires sur leurs
expériences.
2
AVERTISSEMENT
Alors qu’il était prévu au départ de ne suivre que les Rhopalocères, nous avons décidé d’inclure
également les Zygènes (genre Zygaena) dans ce programme (voir la liste détaillée). Bien qu’ils
soient classés parmi les Lépidoptères nocturnes (Hétérocères), les imagos de cette famille ont une
activité exclusivement diurne. Ce sont des espèces de milieux ouverts et de lisières pour la majorité
d’entre elles (PRO NATURA - LIGUE SUISSE Pour la PROTECTION de la NATURE, 1999). Les adultes
sont souvent abondants et faciles à comptabiliser car peu mobiles.
La mise en place d’un tel suivi sur 10 ans nécessite quelques explications qu’il est logique de
présenter avant de développer la méthodologie de travail.
Il s’agit bien tout d’abord, de la part des Réserves Naturelles (RN) adhérentes au programme,
d’un engagement sur plusieurs années, à savoir sur 10 ans. Toute RN voulant s’intégrer à ce suivi
devra s’engager par une lettre « officielle » ou une convention avec Réserves Naturelles de France
(RNF).
Pour les nouvelles réserves, ou les nouveaux permanents des RN déjà inscrites, mais qui
s’impliqueront par la suite dans ce suivi, une formation sur la méthodologie du programme, mais
aussi sur les problèmes de reconnaissance et de détermination sur le terrain sera organisée avant le
début des campagnes (février ou mars). Elle pourra par exemple se dérouler de la façon suivante, à
savoir pour la première journée (2 journées au total) : une demi-journée de théorie, suivie d’une
demi-journée de terrain pour évoquer les différents problèmes pratiques que peut comporter ce
suivi. La journée suivante sera consacrée à la systématique, les réserves souhaitant une remise à
niveau s’intègreront ici.
Bien que simplifiée, la mise en place de ce protocole dans les RN demande un investissement
important, surtout en temps (détaillé par la suite). Le permanent qui effectuera les campagnes de
prospection devra s’engager de façon sérieuse dans ce suivi, afin d’obtenir des données les plus
cohérentes possibles par rapport au protocole. Il convient ici de préciser qu’il faudra restreindre au
minimum le nombre de prospecteurs par année afin de limiter la variabilité des résultats. Si une
nouvelle personne est amenée à remplacer le prospecteur habituel, il est important que celle-ci
puisse suivre quelques relevés avec lui, de telle sorte que la méthode de prospection ne diffère pas
trop.
L’année 2001 aura servi de « test » dans l’application du programme. Elle a permis à
l’ensemble des prospecteurs de se rendre compte des difficultés de « terrain », que le pré-protocole
établi en 2000 ne pouvait faire ressortir. Le bilan 2001 a permis d’intégrer ces problèmes dans le
présent document et de proposer quelques solutions.
Dans la méthodologie de travail, des adaptations et les limites des variables du protocole (selon
les climats, le relief, les intervalles entre les relevés, …) seront proposées afin que cette méthode
reste valide pour l’ensemble des RN susceptibles de participer à ce programme.
3
Tel qu’il est conçu, ce protocole ne pourra permettre de répondre qu’aux objectifs évoqués plus
loin dans l’introduction, et il faudra être prudent quand aux interprétations que l’on pourra faire. Par
exemple, dans certains cas, l’utilisation de « complexes d’espèces » (voir détail plus loin) facilite la
détermination, mais ne met pas en avant les éventuels problèmes de compétition qui peuvent exister
entre elles. Dans ces cas là, l’interprétation d’une baisse, d’une augmentation, ou d’une stabilisation
des effectifs sur cet ensemble d’espèces ne nous indiquera pas si les mesures de gestion ont favorisé
certaines espèces par rapport à d’autres, elle nous renseignera plutôt sur des tendances générales
d’évolution (régression ou augmentation), qui pourront être effectuées par des comparaisons avec
des sites similaires, ou locaux.
Nous tenons à rappeler que la capture, même temporaire, d’espèces à l’intérieur d’une
réserve naturelle ou d’une réserve naturelle volontaire nécessite une autorisation. Celle-ci est
délivrée par le préfet de département après la publication d’un arrêté préfectoral.
Il est de même pour les espèces protégées dont la capture, même temporaire, nécessite une
autorisation différente de la première. Celles-ci sont délivrées, selon les cas, soit par les
préfets de département, soit par le ministre chargé de la protection de la nature.
4
Protocole de mise en place d’une méthode de suivi
des milieux ouverts
par les Rhopalocères et Zygaenidae
dans les Réserves Naturelles de France.
Introduction
Lors de l’élaboration des plans de gestion des RN, les notions de suivi et de gestion des espèces,
notamment patrimoniales, ont souvent pris le dessus sur les problématiques de conservation des
milieux naturels, entraînant bien souvent une dérive vers une gestion “ partielle ”, aujourd’hui
contestée. Le gestionnaire doit davantage définir les objectifs de gestion en termes d’habitats qu’en
termes d’espèces. Comment en effet protéger une espèce si le milieu ne l’est pas ?
! Origine et contexte général
De nombreuses opérations de gestion ont lieu sur les milieux ouverts (fauchage, pâturage, etc.).
Le gestionnaire se trouve souvent démuni face à la nécessité de suivre les effets de la gestion
entreprise (manque de méthodes standardisées). La connaissance du niveau de conservation des
habitats est pourtant nécessaire à la définition des opérations de gestion.
En 1976, les Anglais ont été les premiers à mettre en place un suivi des Rhopalocères, appelé
« Butterfly Monitoring Scheme » (BMS), sur une centaine de sites distribués sur tout leur territoire
national. On sait depuis que les papillons de jour, ou Rhopalocères, sont de bons indicateurs du
maintien de l’ouverture des milieux, mais aussi de leur conservation (POLLARD & YATES, 1993).
D’autres pays européens, tels que les Pays-Bas, la Belgique, ou encore la Finlande (STEFANESCU
C., 2000), ont par la suite utilisé cette méthode, toujours avec l’objectif principal d’obtenir des
informations sur les changements d’effectifs de populations de Rhopalocères, et de détecter des
tendances d’évolution d’une espèce déterminée à l’échelle nationale.
Le groupe Invertébrés de la Commission Scientifique de RNF a souhaité initier un programme
de suivi à long terme (10 ans) des milieux ouverts en suivant les Rhopalocères comme groupe
indicateur.
5
! Objectifs
L’objectif principal de ce projet est de définir un cadre méthodologique minimum en standardisant
les méthodes de suivis utilisées dans les RN. Les objectifs du suivi des Rhopalocères en milieux
ouverts sont de :
" Mettre en évidence des tendances d’évolution des populations des espèces suivies par
comparaisons inter-annuelles, et éventuellement inter-sites ;
" Contribuer à évaluer et suivre l’état de conservation des milieux ouverts sur chaque site ;
" Faire progresser la connaissance en terme de gestion conservatoire des milieux ciblés, par la
mise en commun au sein du réseau des expériences concernant les résultats de la gestion des
milieux ouverts ;
" Compléter la connaissance générale sur les espèces suivies (phénologie, habitat des
espèces…) ;
" Apporter des éléments afin d’aider à mesurer l’impact direct de certaines mesures actives de
gestion sur les populations de Rhopalocères suivies ;
" Mieux connaître la localisation spatiale des espèces en affinant les connaissances sur leurs
exigences écologiques.
1. Conditions générales préalables
Les RN souhaitant participer au programme de suivi doivent avoir au préalable :
# Un inventaire récent (- de 10 ans) des Rhopalocères présents sur leur territoire, avec une
certitude sur les identifications. Il devra donc être réalisé et/ou validé par un spécialiste, et
être le plus exhaustif possible. Les résultats du spécialiste serviront de jalon au suivi. Ils
permettront notamment d’établir la liste des espèces présentes et à suivre sur chaque
réserve, en s’aidant également du tableau (p19).
# Une cartographie assez précise des unités écologiques ainsi que la liste, codifiée selon
CORINE Biotopes, des différents milieux que traverse le transect.
# Des objectifs de gestion clairs et définis dans le temps et l’espace. Dans la mesure du
possible, doit être disponible un cahier des actions de gestion active effectuées semaine
après semaine.
Les RN doivent s’engager sur une période de 10 ans minimum. Elles doivent également prendre
une personne compétente pour effectuer le suivi (identification des espèces). Néanmoins, il est
souhaitable que la ou les personnes susceptibles de réaliser le suivi puissent effectuer un stage de
formation spécifique à la mise en place de la méthode et à l’identification des Rhopalocères (cf.
Avertissement).
6
La première année de suivi est plus lourde à mettre en œuvre pour le gestionnaire dans la
mesure où il faut choisir l’emplacement du ou des transects par rapport à ses objectifs de gestion
(avec repérage sur le terrain et sur carte), établir la liste des espèces à suivre et définir la période de
suivi. Bien évidemment, le gestionnaire pourra bénéficier d’une aide technique sur ces 3 points.
Dans tous les cas une validation de ces choix par un spécialiste sera nécessaire. Les espèces suivies
devront être les mêmes chaque année, et tout au long de la durée du programme, seuls des ajouts
sont possibles dans le cas où il y aurait installation de nouvelles espèces suite à des actions de
gestion par exemple.
2. La notion de milieu ouvert pour un Rhopalocère
Il est nécessaire de définir des limites au terme de « milieu ouvert » dans le cadre de ce
programme. En effet, la définition d’un milieu ouvert est très liée au sujet auquel on l’applique et
peut être interprétée de manière opposée entre un phytosociologue et un géographe. Une forêt
clairiérée peut ponctuellement être considérée comme un habitat ouvert par un phytosociologue
alors qu’il sera fermé pour un géographe. A l’inverse, une prairie est un milieu ouvert pour un
géographe mais fermé pour un phytosociologue ! Dans le souci de ne pas être trop restrictif, nous
prendrons un point de vue intermédiaire et considérerons qu’un milieu ouvert pour un Rhopalocère
correspond à tout habitat autre que : les milieux arborés, les manteaux pré-forestiers (exemples :
taillis de noisetiers, fruticées) ou les milieux arborescents (exemples : maquis, formation à buis).
Cette notion de milieu ouvert est toutefois subjective et nous laisserons au gestionnaire, dans un
premier temps, le libre choix de faire entrer ou non dans cette catégorie des milieux tels que les
landes hautes à genêt,…
On considèrera tout de même que ces habitats, que l’on pourrait qualifier de semi-ouverts,…
considérés comme l’essence ligneuse dominante, seront des milieux fermés pour les Lépidoptères si
la densité est telle qu’elle ne laisse aucune place à la strate herbacée (lande quasi-monospécifique).
De plus, nous serons souvent confrontés à des zones en mosaïque où se mêlent des habitats très
divers. Dans ce cas, le choix sera en dernier ressort laissé, mais sur conseil, à la RN. Il faudra
apporter une attention toute particulière au parcours du suivi et à la surface des différents milieux
composant la mosaïque.
7
3. Cadre méthodologique général et description.
La méthodologie du BMS et les adaptations en France.
3.1. Objectif et principe général de l’itinéraire échantillon, ou transect.
Cette méthode est définie à partir de celle des transects linéaires décrite par MOORE (1975).
Elle consiste en un comptage visuel des imagos le long d’un itinéraire fixé. Il est parcouru
régulièrement tout au long de la période d’apparition de l’espèce ou des espèces suivies. L’itinéraire
peut être découpé en plusieurs sections, et doit couvrir si possible l’ensemble des grandes unités
écologiques caractérisant les milieux ouverts. La longueur totale du transect ne doit pas dépasser 3
km, qui seront parcourus à vitesse constante, en plaine en 1h30 effective (marche régulière à 2
km/h). Au terme de la saison, un indice d’abondance sera calculé pour la ou les espèces suivies.
3.2. Description détaillée et variabilité maximale des différents paramètres.
3.2.1. Description du transect et des sections.
Après un repérage préliminaire du site, un trajet est défini au sein des milieux ouverts, qui
correspond au transect. Il est constitué de lignes droites (cf. fig. 1), espacées d’un minimum de 50
mètres entre elles afin d’éviter de trop fréquents doubles comptages. Le trajet (ou transect) est
cartographié à l’aide de repère de terrain (clôture, arbres, ruisseau…) et mesuré, lorsque le matériel
le permet, soit au GPS, soit par le biais du Système d’Information Géographique (SIG) qui peut
calculer avec une bonne précision les distances. Il est ensuite, si nécessaire, balisé (à chaque
changement de direction par exemple) avec des piquets facilement repérables, ceci afin qu’il puisse
être effectué à l’identique, année après année. Il serait même souhaitable de réaliser une série de
photographies sur le parcours du transect.
Au sein du trajet, il est possible d’individualiser plusieurs sections. Le choix des sections est
déterminé par les groupements végétaux, chaque section étant homogène du point de vue de ces
groupements. Ces sections doivent être, elles aussi, cartographiées. Pour un meilleur repérage, et
une facilité d’enregistrement des données, une grande section peut faire l’objet d’un redécoupage si
celle-ci est séparée par une route, une haie, une barrière, … De même, deux sections peuvent être
séparées par des milieux fermés forestiers. Le nombre de 15 sections semble être la limite
maximale par itinéraire échantillon (POLLARD & YATES., 1993).
8
Il n’est pas nécessaire que le transect retenu pour réaliser le suivi parcours la totalité de la
surface des milieux ouverts présents sur la réserve. De même, tous les types de milieux
ouverts présents sur une réserve ne sont pas obligés d’être intégrés au transect (exemples :
vaste surface d’un même habitat ayant le même gestion, dalles rocheuses difficiles
d’accès…).
Fig.1 : Exemple d’un transect, avec les sections d’itinéraires
(POLLARD & YATES, 1993)
3.2.2. Réalisation des transects
En théorie, le transect doit être effectué à vitesse constante (2 km/h), mais il sera pratiquement
impossible de le mettre en application dans la plupart des cas. La progression dépend étroitement de
différents facteurs : type de milieu traversé, topographie du terrain, abondance non régulière des
espèces tout au long du trajet, difficulté d’identification due à la présence d’espèces particulières sur
certaines sections… La progression sera par exemple plus lente sur une section en milieu tourbeux
que sur les prairies humides adjacentes. De même, elle sera plus délicate sur une section en versants
escarpés par rapport à la section suivante se prolongeant par exemple sur un plateau.
Pour des reliefs prononcés (zone montagnarde ou de gorges), il faut compter 3 h au lieu des
1h30 estimées en plaine (pour 3 km de transect). PONT & PISSAVIN (1999) soulignent à juste titre
que les premières campagnes de prospection nécessitent plus de temps, et que l’expérience acquise
– meilleure capacité de détermination à vue notamment – permet de réduire le temps nécessaire.
Il est important, après cette « stabilisation des compétences », de noter à chaque fois le temps
nécessaire au transect afin qu’il soit le plus constant possible.
Dans certaines réserves, les zones de milieux ouverts sont entrecoupées par des milieux fermés
forestiers. Il faut alors compter en plus le temps de déplacement entre les différentes sections.
Une estimation amène à 3 h le temps total d’une campagne de prospection en plaine, et jusqu’à 6 h
en montagne !
9
3.2.3. Les comptages
Lors d’un relevé, l’information principale recueillie sera le nombre d’individus comptabilisés
par section pour une espèce donnée. Ces comptages s’appliquent exclusivement aux imagos des
espèces prises en compte dans le cadre du suivi (cf. liste de espèces). Seuls sont comptés les
papillons qui sont présents sur une distance de 2,5 m de part et d’autre de l’observateur, soit sur une
largeur de 5 mètres.
Deux catégories d’espèces sont comptabilisées, celles dont l’identification s’effectue avec un
minimum de compétence, en vol ou posée, et celles dont l’identification demande une capture
temporaire (cf. liste de espèces). L’observateur est donc libre de se déplacer à l’intérieur de la bande
de 5 mètres (les « zigzags » sont d’ailleurs conseillés) afin de capturer les spécimens dont
l’identification ne peut s’effectuer à vue.
Les individus aberrants et très abîmés ne seront pas comptés pour éviter des difficultés
supplémentaires de détermination.
3.2.4. Les méthodes de capture.
Compte tenu de la difficulté de détermination des espèces dans certaines régions, l’identification
ne pourra pas se faire seulement à vue (en vol ou posé). L’utilisation d’un filet devient donc
nécessaire. Lors de la progression sur l’itinéraire fixé, les papillons qui seront capturés au filet
seront déterminés soit directement dans la poche du filet, soit dans une pochette plastique
transparente -du style petit sac de congélation ou pochette plastique pour documents- (ATEN,
1996). Dans l’un ou l’autre des cas, l’essai de détermination ne devra pas prendre trop de temps
pour ne pas ralentir ou casser la cadence de la marche. Il ne faut pas passer plus de 30 secondes
pour l’identification d’un spécimen après capture. Sinon, une macrophotographie (diapositive) du
dessous de l’individu peut être faite et examinée par la suite.
Peut se poser alors le problème des doubles comptages : dans le cas où il n’y a pas de doute sur
le passage multiple d’un individu, il ne sera noté que lors de son premier passage. Pour les espèces
présentant de petits effectifs, et sachant que l’on avance régulièrement sur le sentier, ils sont très peu
fréquents. En revanche, pour une espèce très abondante, ils seront plus fréquents mais ne
représentent qu’une faible proportion du total observé dans une même portion du transect. Notre
méthode d’échantillonnage restant identique tout au long de l’année, la marge d’erreur sera
proportionnelle à chaque comptage, ce qui n’est pas très grave puisque l’on suit surtout des
tendances d’évolution des populations.
3.2.5. L’enregistrement des données sur le terrain.
L’utilisation d’un carnet ou de fiches types à remplir directement sur le terrain peut s’avérer
gênante, très lourde à gérer, surtout lorsque l’on a besoin d’utiliser le filet pour la capture. En cas
d’effectifs importants, il est difficile de recenser et de noter simultanément. Le dictaphone a été
testé en 2001 sur l’ensemble des RN et a fait ses preuves.
Il est donc proposé d’utiliser préférentiellement un dictaphone pour l’enregistrement des
données sur le terrain. Exceptionnellement, si cela n’est pas possible, il est alors nécessaire de
10
prévoir l’intervention d’une seconde personne servant de « secrétaire » durant les relevés. Cette
éventuelle seconde personne ne doit pas obligatoirement être qualifiée dans l’identification des
espèces. Une fiche type est donc prévue spécialement pour les données de la partie terrain (cf.
annexe 1).
Lorsque la prospection s’effectue durant le pic d’émergence d’espèces abondantes (M. jurtina,
P. tithonus), les effectifs sont tels qu’ils occupent une part importante du comptage, « masquant »
les espèces faiblement représentées. Pour diminuer ce biais et éviter de mettre en marche le
dictaphone systématiquement, il est proposé d’utiliser pour l’espèce dominante un compteur à main
(comme celui utilisé pour les oiseaux migrateurs) dont les résultats seront enregistrés au dictaphone
à chaque fin de section.
Une fois le parcours terminé, l’observateur saisit les données sur la base de données
informatique. S’il ne peut le faire systématiquement, une fiche d’enregistrement comportant les
mêmes champs que la base informatique est disponible sur papier. A chaque journée de suivi doit
correspondre une fiche d’enregistrement de données. Ces fiches sont disponibles sous format
disquette.
Il serait tentant et intéressant d’inclure au suivi d’autres informations concernant l’état de
fraîcheur des individus, l’éthologie de certaines espèces… Malheureusement, il ne nous semble pas
possible de s’engager dans le recueil de ce type d’information. En effet, cela voudrait dire qu’il
faudrait définir au moins 5 catégories liées à l’état de fraîcheur des imagos (DESCHAMPS-COTTIN,
1999), que la personne réalisant le suivi sache quel comportement il est intéressant de noter pour
chaque espèce… Ceci entraînant inévitablement un temps de parcours plus long. Le risque est
également de se focaliser au fil de la saison sur une espèce particulière, afin de mieux connaître son
comportement, et ainsi de s’éloigner ponctuellement des objectifs fixés. Ces informations pourront
être mises de côté pour des suivis ultérieurs.
3.2.6. La période de suivi.
La période de prospection débute au plus tôt le 1er avril pour se terminer au plus tard le 30
septembre. La période de suivi est modulable suivant la position géographique de la réserve, les
milieux traversés par le transect... Il est donc proposé de laisser au libre choix des réserves des dates
de début et de fin du suivi. Ces dates doivent être définies dès la première année et ne plus être
changées au cours des 10 années de programme. Exemple : un suivi sur des secteurs de prairies
alpines ou bien en tourbières peut très bien commencer seulement à partir du 15 mai.
Bien que contraignant, un relevé hebdomadaire est idéal, voire indispensable (POLLARD &
YATES, 1993). Au total, et dans le cas 1er avril - 30 septembre, ce sont donc 26 campagnes de
prospections qui seront effectuées par an, ce qui représente une présence non négligeable sur le
terrain, soit 78 h pour une moyenne de 3 h par sortie !
Pour les semaines ou il n’aura pas été possible d’effectuer un relevé le jour choisi (météorologie
médiocre, indisponibilité, …), il doit être réalisé le lendemain ou surlendemain. Sinon, on fait une
estimation à partir de la moyenne arithmétique de la semaine précédente et de la semaine suivante.
Les estimations ne seront pas valides si elles ont été effectuées pour des périodes supérieures ou
égales à 2 semaines (STEFANESCU, 2000).
11
3.2.7. Contraintes météorologiques.
Les comptages s’effectuent à l’intérieur d’une tranche horaire allant de 07 h à 14 h (heure
solaire). En zone méditerranéenne, les températures montent très vite le matin, et les prospections
peuvent alors débuter dès 7h lorsqu’il fait soleil.
En montagne et particulièrement l’été, les nuages, voire les orages, sont fréquents à partir de
12 h. Dans ces régions, il est donc également préférable d’effectuer les campagnes de prospection
tôt le matin.
La température du milieu ambiant, ainsi que celle du corps de l’insecte, influent sur le
comportement de ce dernier, et c’est seulement en plein soleil qu’il déploie entièrement ses ailes. Le
soleil matinal est très important, car c’est durant cette période de la journée que les papillons
réchauffent efficacement leurs muscles alaires. Rares sont ceux qui volent si la température de l’air
est inférieure à 14 °C (CHINERY & CUISIN, 1994) et, par temps couvert, la température doit être
supérieure à cette valeur pour qu’ils se déplacent.
Les Parnassius sp. et Erebia sp., par exemple, sont très sensibles aux différences de
températures provoquées par la couverture nuageuse, et se cachent rapidement lorsque le soleil
disparaît.
Les relevés doivent donc être effectués dans les conditions de températures suivantes :
> 14°C si le temps est ensoleillé ou faiblement nuageux (soleil ou quelques nuages) ;
> 17°C si le temps est nuageux (nuages occupant au maximum 50% du ciel) ;
Pas de sortie si le temps est très nuageux ou pluvieux.
S’il n’est pas très difficile d’évaluer les 3 catégories : ensoleillé, faiblement nuageux ou nuageux,
il est plus délicat d’évaluer la température. Il est donc proposé d’utiliser un thermomètre.
Celui-ci sera placé à l’intérieur du sac à dos, où encore mieux, sous la voiture garée à proximité du
transect, et relevé au début du parcours et à la fin.
Le vent influe également fortement sur les conditions de vol des Lépidoptères, mais aussi sur les
capacités de capture de l’observateur ! Il est impossible d’effectuer un comptage lorsque le vent
souffle fort. Soit les papillons ne volent pas, soit ils se cantonnent dans des zones abritées et les
résultats deviennent alors aberrants et non exploitables. Une prospection ne doit pas être validée
si la vitesse moyenne du vent est supérieure à 30 km/h (Lhonoré, comm. pers.). L’évaluation de
la vitesse du vent étant assez difficile, il est proposé de se servir des bulletins météorologiques des
stations les plus proches pour prendre en compte ce paramètre.
Un problème peut se poser lors d’une campagne de prospection. Il arrive par exemple que les
conditions météorologiques deviennent défavorables avant la fin d’un relevé et ne permettent pas de
valider les comptages sur les dernières sections. On peut attendre un moment sur place que les
conditions redeviennent favorables. Sinon, on validera les données des premières sections, et on
appliquera alors pour celles non réalisées la moyenne arithmétique par rapport aux comptages de la
semaine passée et de la semaine qui suit.
12
4. L’exploitation des données
4. 1. Le calcul de l’estimation annuelle par site.
Les propositions qui suivent ont été établies en collaboration avec nos collègues hollandais qui
effectuent ce type de suivi depuis 1990. Actuellement, 300 sites sont suivis dans leur pays, et ils ont
mis au point, en relation avec Statistics Netherlands (CBS), un logiciel de statistique adapté aux
Monitoring, appelé TRIM 3.0 (TRends and Indices for Monitoring data). Ce logiciel permet de
calculer les indices d’abondance (à la fois annuels et inter-sites) à partir d’estimations annuelles
d’effectifs d’une espèce pour une année et un transect donné. Ces indices permettent ensuite,
toujours avec ce programme, d’estimer des tendances d’évolution générales.
A la fin de chaque saison de prospection, les observateurs saisissent leurs relevés dans la base de
données. Les fichiers informatiques sont envoyés pour une première correction par un spécialiste,
qui contrôle la syntaxe, les espèces comptées, vérifie s’il n’y a pas d’identification douteuse ou
aberrante, et renvoie les données pour confirmation et validation aux observateurs.
A la fin de la période de vol d’une espèce donnée, est obtenue une série de comptage pour
chaque section et transect. Durant la période de vol d’une génération, le nombre d’individus
augmente en première phase (émergence et immigration) pour diminuer ensuite (mort et
émigration). Nous obtenons donc un graphique du type suivant :
60
nombre d'individus
50
40
30
20
10
00
8/
00
8/
/0
22
00
/0
7/
08
00
/0
7/
25
00
/0
6/
11
/0
27
6/
00
00
/0
5/
13
00
/0
5/
30
/0
16
02
/0
5/
00
0
date des relevés
La période de vol est estimée
pour chaque espèce à partir de
ces comptages. Par exemple, la
période de vol pour Melanargia
galathea (fig. 2) se situe en 2000
entre la semaine 22 et la semaine
31. Au début et à la fin de la
période de vol, nous estimons
avoir un nombre nul d’individu,
qui est affecté aux semaines
précédant l’apparition et aux
semaines suivant la disparition.
Fig.2 - Exemple de relevé dans la RN de la Platière (38):
individus comptabilisés de Melanargia galathea en 2000
Statistiquement, il faut 2 conditions pour qu’un comptage soit considéré comme valide :
1 - Il faut au minimum un relevé effectué dans le milieu de la période de vol, c’est à dire à
l’approche du pic d’émergence,
2 – le temps entre 2 visites consécutives ne doit pas être supérieur à la moitié de la période de
13
vol totale d’une espèce.
Les relevés qui n’ont pas répondus à ces conditions ne sont pas pris en compte, mais un relevé
qui n’est pas validé pour une espèce peut très bien l’être, sur un même secteur, pour une autre !
A partir de ces informations est calculée une estimation annuelle, affectée à une espèce
donnée, pour un site donné et une année donnée. La formule qui suit a été établi par Statistics
Netherlands (CBS) et la Dutch Butterfly Conservation (Van SWAY, PLATE & Van STRIEN, 2001) :
i =b- 1
j=Âi=a 12(ti+1- ti)(Ni+Ni+1)/7
avec :
j = estimation annuelle,
i = numéro des visites,
a = première visite,
b = dernière visite,
t = date,
(ti + 1 - ti ) = temps écoulé entre 2 visites,
N = nombre d’individus par visite.
S’il y a un chevauchement pour une espèce donnée entre la deuxième et la troisième génération
(comme c’est souvent le cas pour Pieris sp.), elles sont considérées ensemble. Pour les espèces qui
hivernent au stade adulte (Gonepteryx spp., Libythea celtis, Inachis io, Polygonia c-album, …), les
papillons émergeant l’été, résultant donc de pontes effectuées au printemps par les adultes
hivernant, sont considérés comme la première génération (Van SWAY, PLATE & Van STRIEN,
2001) .
4. 2. Calcul des tendances et des indices.
Les estimations annuelles sont reportées ensuite en indices, en utilisant la première année de
suivi comme année tampon, et calculés directement par le programme TRIM 3.0 (PANNEKOEK &
VAN STRIEN, 2001). Ces indices seront utilisés par le biais de ce logiciel pour estimer les tendances
d’évolutions générales. Les données hollandaises et anglaises démontrent que les estimations
annuelles obtenues à partir de la première génération paraissent plus sensibles pour les changements
inter-annuels. Il est néanmoins utile de tenir compte des générations suivantes, particulièrement si
les données pour la première génération sont rares et incomplètes (M. WALLIS de VRIES, comm.
pers.).
14
5. Les espèces.
5.1. Critères de sélection des espèces.
Le nombre d’espèces de Rhopalocères recensées en Angleterre s’élève à 62, indigènes et
migrateurs compris (TOLMAN & LEWINGTON, 1997). Il faut compter 263 espèces en France
(LERAUT, 1997).
Pour les objectifs du suivi proposé, il n’est pas nécessaire de suivre toutes les espèces mais
plutôt d’en utiliser un certain nombre, voire des groupes d’espèces difficiles à différencier, afin de
pouvoir suivre des tendances d’évolution des populations et peuplements liés aux milieux ouverts.
Dans ce suivi, l’accent n’est pas seulement mis sur les espèces possédant un critère de protection
particulier, mais aussi bien sur des espèces dites « banales » que menacées. Si un suivi ciblé sur
une, ou des d’espèces ayant un statut particulier, est déjà engagé ou souhaité sur une réserve, il doit
se faire indépendamment et sans interférer avec le suivi proposé ici.
En France nous avons un grand nombre d’espèces dont la détermination s’avère difficile,
parfois impossible, à vue ou sur le terrain. Ces espèces ont été regroupées en « complexes
d’espèces ». Nous proposons un indice qui mentionne le niveau de difficulté de détermination des
espèces (ou complexe d’espèces) choisis pour le suivi :
1
2
individu reconnaissable avec un minimum de compétence, en vol ou posé ;
individu reconnaissable après prélèvement, examen puis relâche.
Les espèces n’entrant pas dans une de ces deux catégories ne sont pas listées dans le tableau ciaprès.
5.1.1. Cas particuliers pris en compte dans le cadre du suivi.
# Problème d’identification lié au sexe.
Parfois, les problèmes d’identification peuvent apparaître entre femelles de certaines espèces
(exemples : Gonepteryx spp., Polyommatus bellargus et P. coridon). Pour celles-ci, la solution
consiste, soit à ne compter que les mâles (STEFANESCU, 2000), soit à différencier le niveau de
difficulté de détermination entre les sexes. Dans les deux cas, il faudra toujours adopter la même
méthode sur une RN donnée.
# Problème lié à la zone géographique.
Pour certaines espèces, il a été décidé de choisir le niveau de difficulté de détermination en
fonction de la zone géographique concernée. En effet, une espèce peut être très facilement
identifiable dans la majeure partie de la France, mais cohabiter avec une espèce proche dans une
zone géographique délimitée (exemple : Coenonympha arcania avec C. darwiniana dans le sud des
Alpes).
15
Dans notre tableau, l’indice de la première colonne s’applique à la France, les autres à
différentes zones géographiques. Quand un indice est présent dans les colonnes de ces différentes
zones, il a priorité sur la première.
Prenons les cas de Spialia therapne et de Zygaena fausta :
Pour Spialia therapne, endémique corso-sarde, un indice « 2 » est mis dans la colonne « C ».
Aucun autre indice pour cette espèce n’est inséré dans les autres colonnes puisqu’elle n’y est pas
présente.
Pour Zygaena fausta, on a un niveau de détermination 1 en France, sauf dans les Alpes, les
Pyrénées, le Massif Central et la France méditérannéenne, où cette espèce peut être confondue sur
certaines stations avec une autre zygène, à savoir Zygaena hilaris.
# Problème lié aux générations et à la période d’apparition.
De nombreuses espèces, principalement dans le sud de la France, possèdent plusieurs
générations annuelles. Une espèce peut ne pas poser de problème d’identification en première
génération, au printemps, et être beaucoup plus difficilement identifiable en seconde génération, car
cohabitant à ce moment là avec une espèce proche, univoltine et d’apparition estivale (exemple :
Polyommatus hispana et P. coridon dans le sud de la France). Lorsque se pose un tel problème sur
une RN donnée, il est préférable de regrouper les espèces concernées en « complexe » (voir le détail
des complexes plus loin).
# Problème lié aux espèces communes, et affines.
Deux types de complexes ont été établis (cf. la liste d’espèces) :
1. Le premier concerne des espèces très difficiles à séparer sur le terrain, mais dont l’écologie est
différente et la cohabitation très peu fréquente. Dans ce cas, l’inventaire de départ et la
répartition spatiale des espèces nous permettra de statuer sur la présence ou l’absence d’une des
espèces du complexe sur une section. Ainsi, les comptages seront systématiquement attribués à
l’espèce déterminée lors du premier inventaire.
2. Le deuxième complexe regroupe des espèces affines mais dont l’écologie est assez proche et
qui, par conséquent, cohabitent fréquemment. Dans ce cas, il suffira d’effectuer des comptages
précis, avec prélèvements, tous les 3 ans, pour évaluer la proportion de chaque espèce sur une
section, et d’extrapoler ensuite cette valeur. Ces comptages viendront s’ajouter au travail annuel
et devront de réaliser sur le ou les transects. On aura alors, durant les 10 années de suivi, 3
comptages précis. Le reste du temps, on se contentera de noter, par exemple, « Boloria sp »,
correspondant au complexe « Boloria pales/napaea/graeca ».
16
5.1.2. Cas particuliers non pris en compte dans le cadre du suivi.
Les espèces entrant dans une des catégories suivantes ne seront pas prises en compte dans le
cadre de ce travail.
# Les espèces migratrices.
Plusieurs espèces de Rhopalocères sont migratrices et effectuent des migrations au printemps et
à l’automne. Ces espèces peuvent donc, dans une certaine mesure, fausser les données et les
conclusions. Nous pouvons distinguer 2 types de migrations :
1. Les grands migrateurs :
Partis de la région méditerranéenne au printemps ou au début de l’été, ils produisent souvent
une ou deux générations plus au nord (jusqu’en Grande Bretagne par exemple) avant l’automne et
disparaissent. La plupart effectuent également à la fin de l’été et à l’automne une migration de
retour. Il est courant que des papillons nordiques (Islande, Pays Bas, ...) volent durant l’hiver en
France méridionale.
2. Les migrateurs locaux :
Tous les mouvements migratoires ne consistent pas en un déplacement entre région
méditerranéenne et Nord de l’Europe. Certains se déplacent sur de petites distances au sein du
territoire français et effectuent des déplacements de quelques dizaines de km à environ 200 km.
Parmi ces deux catégories, on peut citer : Colias crocea, Leptodes pirithous, Lampides boeticus,
Danaus plexippus, Danaus chrysippus, Cynthia cardui, Vanessa atalanta…
# Les espèces non indicatrices des milieux ouverts.
Quelques espèces, ne caractérisant pas ou peu les milieux ouverts (cf. chapitre II), ont été
exclues du cadre de ce travail. Ce sont, par exemple : Limenitis populi, Apatura iris, A. ilia,
Pararge aegeria, Nymphalis antiopa, N. polychloros…
# Espèces dont le statut de reproducteur reste à prouver en France.
Polyommatus nivescens, Aricia morronensis, Plebejus pylaon.
# Espèces signalées en France mais dont la présence n’est pas confirmée depuis la première
observation.
Erebia calcaria, Erebia tyndarus, Erebia styx, Neptis hylas …
17
5.2. Liste détaillée des espèces prises en compte dans le suivi .
La nomenclature utilisée est celle de P. Leraut, 1997. Les noms vernaculaires sont ceux
proposés par G.C. Luquet, 1986.
Pour chaque espèce, nous avons voulu donner un indice de reconnaissance. Cet indice doit
permettre principalement aux personnes débutantes d’évaluer la difficulté des déterminations. Il
doit surtout permettre aux gestionnaires d’espaces naturels d’évaluer la pertinence des inventaires
préalablement réalisés par des personnes « non-spécialistes » dans leur site, avant la vérification des
données par un entomologiste spécialiste.
1 : taxon reconnaissable, avec un minimum de compétence, en vol ou posé.
2 : taxon reconnaissable, avec un minimum de compétence, après capture, examen,
puis relâche de l’individu.
L’ordre systématique n’est pas suivi pour des raisons d’affinité entre certaines espèces. Certains
taxons reconnaissables à l’aide d’une collection de référence ou des genitalia sont regroupés en
complexe afin de pouvoir les prendre en compte. L’indice étant attribué à ce moment là, non pas
aux espèces formant le complexe, mais au complexe lui même. Les espèces regroupées en
complexes d’espèces sont présentées en grisé dans le tableau.
La première colonne d’indice correspond par défaut à la France, les colonnes suivantes
correspondent à des zones géographiques :
C : Corse
A : Massif Alpin français
P : Massif Pyrénéen français
M C : Massif Central (hors Causses)
M E : Domaine Méditerranéen
Les colonnes correspondant aux zones géographiques sont prioritaires, par rapport à la première,
pour la prise en compte des indices, comme il a été dit précédemment.
Selon les deux types de « complexes » définis dans les pages précédentes, il sera noté dans la
colonne « complexe » du tableau :
PC :
C :
pour les espèces ne cohabitant pas.
pour les espèces pouvant cohabiter.
18
Tab.1- Liste des espèces prises en compte dans le cadre du suivi rhopalocères dans les réserve naturelles
Famille des Zygaenidae
Genres
Espèces
Zygaena
sarpedon
Zygaena
carniolica
Zygaena
occitanica
Zygaena
fausta
Zygaena
Zygaena
Zygaena
rhadamanthus
loti
lavandulae
Famille des Hesperidae
Genres
Espèces
Erynnis
tages
Carcharodus
alceae
Carcharodus
flocciferus
Carcharodus
lavatherae
Carcharodus
boeticus
Spialia
sertorius
Spialia
therapne
Syrichtus
proto
Pyrgus
malvae
Pyrgus
malvoides 1
Pyrgus
armoricanus
Pyrgus
foulquieri
Pyrgus
alveus
Pyrgus
onopordi
Pyrgus
warrenensis
Pyrgus
serratulae
Pyrgus
carlinae
Pyrgus
cirsii
Pyrgus
carthami
Pyrgus
sidae
Pyrgus
andromedae
Pyrgus
cacaliae
Auteurs
(Hübner, 1790)
(Scopoli, 1763)
(Villers, 1789)
Noms vernaculaires
La Zygène du Panicaut
La Zygène de Carniole
La Zygène d’Occitanie
La Zygène de la Petite
(Linnaeus, 1767)
Coronille
(Esper, [1789])
La Zygène de l’Esparcette
(Denis & Schiffermüller, 1775) La Zygène de la Millefeuille
(Esper, 1783)
La Zygène de la Lavande
France
1
1
1
Auteurs
(Linnaeus, 1758)
(Esper, 1780)
(Zeller, 1847)
(Esper, 1783)
(Rambur, [1839])
(Hoffmannsegg, 1804)
(Rambur, 1832)
(Ochsenheimer, 1808)
Linnaeus, 1758
Elwes & Edwards, 1897
Oberthür, 1910
Oberthür, 1910
(Hübner, [1803])
(Rambur, [1839])
Verity, 1928
(Rambur, [1839])
(Rambur, [1839])
(Rambur, [1839])
(Hübner, [1813])
(Esper, 1784)
Wallengren, 1853
(Rambur, [1839])
Noms vernaculaires
Le Point-de-Hongrie
L'Hespérie de la Passe-Rose
L'Hespérie du Marrube
L'Hespérie de l'Epiaire
L'Hespérie de la Ballote
L'Hespérie des Sanguisorbes
France
1
2
2
1
2
2
L'Hespérie de l'Herbe-au-vent
L'Hespérie de la Mauve
L'Hespérie de l'Aigremoine
L'Hespérie des Potentilles
L'Hespérie des Hélianthèmes
L'Hespérie du faux-Buis
L'Hespérie de la Malope
L'Hespérie rhétique
L'Hespérie de l'Alchémille
L'Hespèrie de la Carline
Le Syrichte des Cirses
L'Hespérie du Carthame
L'Hespérie du Sida
L'Hespérie des frimas
L'Hespérie obscure
2
C
1
A
P
2
2
A
P
MC
ME
complexe
2
1
1
1
C
MC
ME
complexe
2
2
« Pyrgus 1 » C
2
« Pyrgus 2 » C
2
« Pyrgus 3 » C
1
2
« Pyrgus 4 » C
Famille des Hesperidae (suite)
Genres
Espèces
Carterocephalus
palaemon
Heteropterus
morpheus
Thymelicus
sylvestris
Thymelicus
lineolus
Thymelicus
acteon
Hesperia
comma
Ochlodes
venatus
Gegenes
pumilio
Auteurs
(Pallas, 1771)
(Pallas, 1771)
(Poda, 1761)
(Ochsenheimer, 1808)
(Rottemburg, 1775)
(Linnaeus, 1758)
(Bremer et Gray, 1853)
(Hoffmannsegg, 1804)
Noms vernaculaires
L'Hespérie du Brome
Le Miroir
L'Hespérie de la Houque
L'Hespérie du Dactyle
L'Hespérie du Chiendent
La Virgule
La Sylvaine
L'Hespérie du Barbon
France
1
1
2
2
2
2
2
2
C
A
P
MC
ME
complexe
Famille des Papilionidae
Genres
Espèces
Parnassius
phoebus
Parnassius
apollo
Driopa
mnemosyne
Zerynthia
polyxena
Zerynthia
rumina
Iphiclides
podalirius
Papilio
hospiton
Papilio
machaon
Papilio
alexanor
Auteurs
(Fabricius, 1793)
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1758)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1758)
Géné, 1839
Linnaeus, 1758
Esper, 1800
Noms vernaculaires
Le Petit Apollon
L'Apollon
Le Semi-Apollon
La Diane
La Proserpine
Le Flambé
Le Porte-Queue de Corse
Le Machaon
L'Alexanor
France
1
1
2
1
1
1
C
A
2
2
P
MC
ME
complexe
Famille des Pieridae
Genres
Leptidea
Leptidea
Leptidea
Aporia
Pieris
Pieris
Pieris
Pieris
Pieris
Pontia
Auteurs
(Linnaeus, 1758)
Reissinger, 1989
(Staudinger, 1871)
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1758)
Mayer, 1851
(Geyer, [1828])
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1758)
Noms vernaculaires
La Piéride du Lotier
La Piéride de Réal
La Piéride du Sainfoin
Le Gazé
La Piéride du Chou
La Piéride de la Rave
La Piéride de l'Ibéride
La Piéride de l'Aethionème
La Piéride du Navet
Le Marbré-de-vert
France
ME
complexe
Espèces
sinapis
reali
duponcheli
crataegi
brassicae
rapae
mannii
ergane
napi
daplidice
1
1
1
2
2
2
C
A
P
MC
Leptidea C
1
1
1
2
2
2
2
Pieris PC
Famille des Pieridae (suite)
Genres
Espèces
Pontia
callidice
Anthocharis
cardamines
Anthocharis
belia
Euchloe
ausonia
Euchloe
simplonia
Euchloe
insularis
Euchloe
tagis
Colias
palaeno
Colias
phicomone
Colias
hyale
Colias
alfacariensis
Gonepteryx
cleopatra
Gonepteryx
rhamni
Auteurs
(Hübner [1800])
(Linnaeus, 1758)
Staudinger, 1869
(Hübner, [1804])
(Freyer, 1829)
Staudinger, 1861
(Hübner, [1804])
(Linnaeus, 1761)
(Esper, 1780)
(Linnaeus, 1758)
Ribbe, 1905
(Linnaeus, 1767)
(Linnaeus, 1758)
Noms vernaculaires
La Piéride du Velar
L'Aurore
L'Aurore de Provence
La Piéride de la Roquette
La Piéride des Biscutelles
La Piéride thyrrhénienne
Le Marbré de Lusitanie
Le Solitaire
Le Candide
Le Soufré
Le Fluoré
Le Citron de Provence
Le Citron
France
2
1
1
Famille des Lycaenidae
Genres
Espèces
Hamearis
lucina
Tomares
ballus
Thecla
betulae
Satyrium
acaciae
Satyrium
esculi
Satyrium
ilicis
Satyrium
spini
Callophrys
rubi
Lycaena
phlaeas
Helleia
helle
Heodes
virgaureae
Heodes
tityrus
Thersamolycaena
alciphron
Thersamolycaena
dispar
Palaeochrysophanus hippothoe
Everes
argiades
Everes
alcetas
Cupido
minimus
Auteurs
(Linnaeus, 1758)
(Fabricius, 1787)
(Linnaeus, 1758)
(Fabricius, 1787)
(Hübner, [1804])
(Esper, 1779)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1761)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Linnaeus, 1758)
(Poda, 1761)
(Rottemburg, 1775)
(Haworth, 1803)
(Linnaeus, 1761)
(Pallas, 1771)
(Hoffmannsegg, 1804)
(Fuessly, 1775)
Noms vernaculaires
La Lucine
Le Faux-Cuivré smaragdin
La Thécla du Bouleau
La Thécla de l'Amarel
La Thécla du Kermes
La Thécla de l'Yeuse
La Thécla du Prunellier
La Thécla de la Ronce
Le Cuivré commun
Le Cuivré de la Bistorte
Le Cuivré de la Verge-d'or
Le Cuivré fuligineux
Le Cuivré mauvin
Le Cuivré des marais
Le Cuivré écarlate
L'Azuré du Trèfle
L'Azuré de la Faucille
L'Argus frêle
France
1
1
1
2
2
2
2
12
1
1
1
1
1
1
1
2
2
1
C
A
P
MC
ME
1
complexe
Euchloe PC
1
2
m1
m1
Colias PC
1
m1
m1
C
A
P
MC
ME
complexe
Famille des Lycaenidae (suite)
Genres
Espèces
Cupido
osiris
Celastrina
argiolus
Glaucopsyche
alexis
Glaucopsyche
melanops
Maculinea
alcon
Maculinea
rebeli
Maculinea
arion
Maculinea
teleius
Maculinea
nausithous
Iolana
iolas
Pseudophilotes
baton
Scolitantides
orion
Cyaniris
semiargus
Polyommatus
damon
Polyommatus
dolus
Polyommatus
ripartii
Polyommatus
dorylas
Polyommatus
amanda
Polyommatus
thersites
Polyommatus
escheri
Polyommatus
coridon
Polyommatus
hispana
Polyommatus
bellargus
Polyommatus
daphnis
Polyommatus
icarus
Polyommatus
eros
Agriates
glandon
Agriates
pyrenaicus
Albulina
orbitulus
Pseudoaricia
nicias
Aricia
agestis
Aricia
artaxerxes
Eumedonia
eumedon
Auteurs
(Meigen, 1829)
(Linnaeus, 1758)
(Poda, 1761)
(Boisduval, [1828])
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Hirschke, 1904)
(Linnaeus, 1758)
(Bergsträsser, 1779)
(Bergsträsser, 1779)
(Ochsenheimer, 1816)
(Bergsträsser, [1779])
(Pallas, 1771)
(Rottemburg, 1775)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Hübner, [1823])
Freyer, 1830
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Schneider, 1792)
Cantener, 1834
(Hübner, [1823])
(Poda, 1761)
(Herrich-Schäffer, 1852)
(Rottemburg, 1775)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Rottemburg, 1775)
(Ochsenheimer, 1808)
(Prunner, 1798)
(Boisduval, 1840)
(Prunner, 1798)
(Meigen, 1829)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Fabricius, 1793)
(Esper, 1780)
Noms vernaculaires
L'Azuré de la Chevrette
L'Azuré des Nerpruns
L'Azuré des Cytises
L'Azuré de la Badasse
L'Azuré des mouillères
L'Azuré de la Croisette
L'Azuré du Serpolet
L'Azuré de la Sanguisorbe
L'Azuré des paluds
L'Azuré du Baguenaudier
L'Azuré de la Sarriette
L'Azuré des Orpins
L'Azuré des Anthyllides
Le Sablé du Sainfoin
Le Sablé de la Luzerne
Le Sablé provençal
L'Azuré du Mélilot
L'Azuré de la Jarosse
L'Azuré de l'Esparcette
L'Azuré du Plantain
L'Argus bleu-nacré
Le Bleu-nacré d'Espagne
L'Azuré bleu céleste
L'Azuré de l'Orobe
L'Azuré de la Bugrane
L'Azuré de l'Oxytropide
L'Azuré des Soldanelles
L'Azuré de l'Androsace
L'Azuré de la Phaque
L'Azuré des Géraniums
Le Collier-de-corail
L'Argus de l'Hélianthème
L'Argus de la Sanguinaire
France
2
1
1
2
2 ; 2m3
2
1
2 ; 2m4
1
1
1
1
2
1
1
1
2
2
2
2
1m
2m
1_
1
2
1
2
1
1
1
2
1
C
A
P
MC
ME
complexe
2
1
2m
1
2
2
2
2
2
Polyommatus C
Famille des Lycaenidae (suite)
Genres
Espèces
Vacciniina
optilete
Plebejus
argus
Plebejus
idas
Plebejus
argyrognomon
Auteurs
(Knoch, 1781)
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1761)
(Bergsträsser, [1779])
Noms vernaculaires
L'Azuré de la Canneberge
L'Azuré de l'Ajonc
L'Azuré du Genêt
L'Azuré des Coronilles
France
2
Famille des Nymphalidae
Genres
Espèces
Lasiommata
megera
Lasiommata
maera
Lasiommata
petropolitana
Lopinga
achine
Coenonympha
glycerion
Coenonympha
arcania
Coenonympha
gardetta
Coenonympha
darwiniana 5
Coenonympha
hero
Coenonympha
corinna
Coenonympha
dorus
Coenonympha
tullia
Coenonympha
pamphilus
Coenonympha
oedippus
Pyronia
tithonus
Pyronia
cecilia
Pyronia
bathseba
Aphantopus
hyperantus
Hyponephele
lycaon
Hyponephele
lupina
Maniola
jurtina
Oeneis
glacialis
Erebia
ligea
Erebia
euryale
Erebia
manto
Erebia
epiphron
Erebia
pharte
Auteurs
(Linnaeus, 1767)
(Linnaeus, 1758)
(Fabricius, 1787)
(Scopoli, 1763)
(Borkhausen, 1788)
(Linnaeus, 1761)
(Prunner, 1798)
Staudinger, 1871
(Linnaeus, 1761)
(Hübner, [1804])
(Esper, 1782)
(Müller, 1764)
(Linnaeus, 1758)
(Fabricius, 1787)
(Linnaeus, 1771)
(Vallantin, 1894)
(Fabricius, 1793)
(Linnaeus, 1758)
(Kühn, 1774)
(Costa, [1836])
(Linnaeus, 1758)
(Moll, 1785)
(Linnaeus, 1758)
(Esper, 1805)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Knoch, 1783)
(Hübner, [1804])
Noms vernaculaires
Le Satyre (m), la Mégère (f)
Le Némusien (m), l'Ariane (f)
La Gorgone
La Bacchante
Fadet de la Mélique
Le Céphale
Le Satyrion
Le Céphalion
Le Mélibée
Le Fadet tyrrhénien
Le Fadet des garrigues
Le Fadet des tourbières
Le Fadet commun
Le Fadet des Laîches
L'Amarylis
L'Ocellé de la Canche
L'Ocellé rubané
Le Tristan
Le Misis
Le Louvet
Le Myrtil
Le Chamoisé des glaciers
Le Moiré blanc-fascié
Le Moiré frange-pie
Le Moiré variable
Le Moiré de la Canche
Le Moiré aveuglé
France
1
1
2
1
2
1
C
A
P
MC
ME
1
Plebejus C
C
A
2
P
MC
ME
complexe
2
2
Coenonympha C
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
2
2
1
1
1
2
2
2
2
complexe
2
1
Famille des Nymphalidae (suite)
Genres
Espèces
Erebia
melampus
Erebia
sudetica
Erebia
aethiops
Erebia
triaria
Erebia
meolans
Erebia
medusa
Erebia
oeme
Erebia
alberganus
Erebia
pluto
Erebia
gorge
Erebia
aethiopella
Erebia
mnestra
Erebia
gorgone
Erebia
epistygne
Erebia
arvernensis
Erebia
rondoui
Erebia
ottomana
Erebia
pronoe
Erebia
scipio
Erebia
lefebvrei
Erebia
montana
Erebia
neoridas
Erebia
pandrose
Erebia
sthennyo
Melanargia
galathea
Melanargia
lachesis
Melanargia
russiae
Melanargia
occitanica
Brintesia
circe
Minois
dryas
Arethusana
arethusa
Chazara
briseis
Satyrus
ferula
Satyrus
actaea
Auteurs
(Fuessly, 1775)
Staudinger, 1861
(Esper, 1777)
(Prunner, 1798)
(Prunner, 1798)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Hübner, [1804])
(Prunner, 1798)
(Prunner, 1798)
(Hübner, [1804])
(Hoffmannsegg, 1806)
(Hübner, [1804])
Boisduval, [1833]
(Hübner, [1824])
Oberthür, 1908
Oberthür, 1908
Herrich-Schäffer, 1851
(Esper, 1780)
(Boisduval, [1832])
(Boisduval, 1828)
(Prunner, 1798)
(Boisduval, 1828)
(Borkhausen, 1788)
Graslin, 1850
(Linnaeus, 1758)
(Hübner, 1790)
(Esper, 1783)
(Esper, 1789)
(Fabricius, 1775)
(Scopoli, 1763)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Linnaeus, 1764)
(Fabricius, 1793)
(Esper, 1781)
Noms vernaculaires
Le Moiré des Pâturins
Le Moiré des Sudètes
Le Moiré sylvicole
Le Moiré printanier
Le Moiré des Fétuques
Le Moiré franconien
Le Moiré des Luzules
Le Moiré lancéolé
Le Moiré velouté
Le Moiré chamoisé
Le Moiré piémontais
Le Moiré fauve
Le Moiré pyrénéen
Le Moiré provençal
Le Moiré arverne
Le Moiré de Rondou
Le Moiré ottoman
Le Moiré fontinal
Le Moiré des pierriers
Le Moiré cantabrique
Le Moiré striolé
Le Moiré automnal
Le Moiré cendré
Le Moiré andoran
Le Demi-deuil
L'Echiquier d'Ibérie
L'Echiquier de Russie
L'Echiquier d'Occitanie
Le Silène
Le Grand Nègre des bois
Le Mercure
L'Hermite
La Grande Coronide
La Petite Coronide
France
C
A
P
2
2
2
1
2
2
2
1
2
MC
ME
“Erebia 1” PC
1
2
complexe
2
1
2
“Erebia 2” C
2
1
2
1
2
2
2
2
2
2
2
1
2
2
1
2
1
1
1
2
2
1
“Erebia 3” PC
2
Famille des Nymphalidae (suite)
Genres
Espèces
Neohipparchia
statilinus
Pseudotergumia
fidia
Hipparchia
semele
Hipparchia
aristaeus
Hipparchia
neomiris
Hipparchia
alcyone
Hipparchia
genava
Hipparchia
fagi
Argynnis
paphia
Pandoriana
pandora
Speyeria
aglaja
Fabriciana
adippe
Fabriciana
niobe
Fabriciana
elisa
Issoria
lathonia
Brenthis
daphne
Brenthis
hecate
Brenthis
ino
Boloria
pales
Boloria
napaea
Boloria
graeca
Boloria
aquilonaris
Proclossiana
eunomia
Clossiana
selene
Clossiana
euphrosyne
Clossiana
titania
Clossiana
dia
Inachis
io
Aglais
urticae
Aglais
ichnusa
Polygonia
egea
Polygonia
c-album
Araschnia
levana
Melitaea
cinxia
Auteurs
(Hufnagel, 1766)
(Linnaeus, 1767)
(Linnaeus, 1758)
(Bonelli, 1826)
(Godart, 1824)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Fruhstorfer, 1908)
(Scopoli, 1763)
(Linnaeus, 1758)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Linnaeus, 1758)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Linnaeus, 1758)
(Godart, 1823)
(Linnaeus, 1758)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Rottemburg, 1775)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Hoffmannsegg, 1804)
(Staudinger, 1870)
(Stichel, 1908)
(Esper, 1800)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Linnaeus, 1758)
(Esper, 1794)
(Linnaeus, 1767)
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1758)
(Hübner, [1824])
(Cramer, [1775])
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1758)
(Linnaeus, 1758)
Noms vernaculaires
Le Faune
Le Chevron blanc
L' Agreste
L' Agreste flambloyant
Le Mercure tyrrhénien
Le Petit Sylvandre
Le Sylvandre helvétique
Le Sylvandre
Le Tabac d'Espagne
Le Cardinal
Le Grand Nacré
Le Moyen Nacré
Le Chiffre
Le Nacré tyrrhénien
Le Petit Nacré
Le Nacré de la Ronce
Le Nacré de la Filipendule
Le Nacré de la Sanguisorbe
Le Nacré subalpin
Le Nacré des Renouées
Le Nacré des Balkans
Le Nacré de la Canneberge
Le Nacré de la Bistorte
Le Petit Collier argenté
Le Grand Collier argenté
Le Nacré porphyrin
La Petite Violette
Le Paon-du-jour
La Petite Tortue
La Vanesse de Thyrrénide
La Vanesse des Pariétaires
Le Gamma
La Carte géographique
La Mélitée du Plantain
France
1
1
1
C
A
P
MC
ME
complexe
1
1
2
Hipparchia C
1
2
1
2
2
1
1
2
2
2
1
Boloria C
2
2
2
2
1
2
1
1
1
2
1
1
2
2
Famille des Nymphalidae (suite)
Genres
Espèces
Melitaea
diamina
Cinclidia
phoebe
Didymaeformia
didyma
Mellicta
athalia
Mellicta
deione
Mellicta
parthenoides
Mellicta
varia
Mellicta
aurelia
Euphydryas
maturna
Euphydryas
intermedia
Euphydryas
cynthia
Euphydryas
aurinia
Euphydryas
desfontainii
1
Auteurs
(Lang, 1789)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Esper, 1778)
(Rottemburg, 1775)
(Geyer, [1832])
(Keferstein, 1851)
(Meyer-Dür, 1851)
(Nickerl, 1850)
(Linnaeus, 1758)
(Ménétriès, 1859)
(Denis & Schiffermüller, 1775)
(Rottemburg, 1775)
(Rambur, 1858)
Noms vernaculaires
La Mélitée noirâtre
La Mélitée des Centaurées
La Mélitée orangée
La Mélitée du Mélampyre
La Mélitée des Linaires
La Mélitée des Scabieuses
La Mélitée de la Gentiane
La Mélitée des Digitales
Le Damier du Frêne
Le Damier du Chèvrefeuille
Le Damier de l'Alchémille
Le Damier de la Succise
Le Damier des Knauties
Pyrgus malvoides est parfois considéré comme sous-espèce de P. malvae
Indice 2 si Calophrys avis présent sur la réserve
3
Ne compter que les mâles si présence de Maculinea teleius sur la réserve
4
Ne compter que les mâles si présence de Maculinea alcon sur la réserve
5
Coenonympha darwiniana est parfois considéré comme sous-espèce de C. gardetta
2
France
2
2
1
C
A
2
2
2
1
2
m1 ; f2
1
2
P
MC
ME
complexe
Mellicta C
2
6. Discussion.
La difficulté des permanents des RN à suivre cette méthode d’une manière
« idéale » se rencontre sur l’ensemble du réseau européen qui pratique le
« Monitoring Butterfly Scheme ». Idéalement, il faudrait en effet que :
! les comptages soient effectués par les observateurs toutes les semaines durant
la saison entomologique,
! les différents observateurs aient tous la même expérience, aussi bien dans la
faculté de détermination que dans la technique d’approche et de capture,
! l’ensemble des sites soient suivis dès le lancement de l’opération.
Le recours, dans un premier temps, à des interventions d’entomologistes
bénévoles peut permettre de lancer ce suivi dans les RN n’ayant pas les
compétences parmi leurs salariés. Mais sa pérennité nécessitera une
professionnalisation des intervenants, voire des organisations inter-RN. Le
maintien d’un rythme hebdomadaire de relevés pourra également nécessiter le
recours à des personnes extérieures. La-aussi, les échanges inter-RN et inter
réseaux entomologistes seront à organiser.
Un des moyens de pallier à quelques uns de ces problèmes est éventuellement
de prévoir, par région ou département selon les nombre de sites inscrits au suivi,
une personne qui puisse effectuer l’ensemble des comptages. Il existe par exemple
en Franche-Comté, un poste qui tourne sur plusieurs RN pour effectuer des relevés
cartographiques et intégrer des cartes sur S.I.G.
Ce type d’organisation permettrait à des RN dont le protocole paraît trop lourd
de pouvoir profiter de cette opportunité pour lancer ce suivi et s’y tenir le plus
longtemps possible. dans la durée.
27
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Technique des Espaces Naturels, 4.7. Décembre 1996.
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Rhône-Alpes. CREN Rhône-Alpes, Conseil Régional, DIREN.
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Hétérocères diurnes). Ed. Delachaux & Niestlé, Lausanne-Paris, 323 p.
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Lepidoptera Rhopalocera. Ed. Union de l’Entomologie Française, Fascicule 2. 97
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suivi de Lépidoptères : application aux populations de parnassius apollo
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Ed. Delachaux & Niestlé, Neuchâtel-Paris, 455 p.
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et leurs chenilles. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France), 448 p.
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LIGUE SUISSE POUR LA PROTECTION DE LA NATURE, 1987.- Les papillons de jour et
leurs biotopes, espèces : dangers qui les menacent. Protection. Vol. 1. Ed.
Fotorotar, Bâle, 512 p.
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leurs biotopes, Espèces : dangers qui les menacent. Protection. Vol. 2. Bâle, 667 p.
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Conservation. Ed. Chapman & Hall, London, 274 p.
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VOISIN J.F., 1995b.- La fréquence d’occurrence, son emploi en écologie et en
protection des Insectes. L’Entomologiste, 51 (1) : 11-16.
29
ANNEXES
Fiche synthèse d'observation "Suivi Rhopalocères"
Code Réserve:
N° page :
Site :
Date de passage:
Observateur :
Temp. ( ° C)
météo :
Vent :
Heure de départ :
Heure de fin :
Sections d'itinéraires
Espèces
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
TOTAL
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
TOTAL
Espèces
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
TOTAL
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
TOTAL
NOM
GESTIONNAIRE
RN Tourbière des Dauges
Espaces Naturels du Limousin
RN du Pinail
G.E.R.E.P.I.
RN Petite Camargue Alsacienne
A.C.I.N.A.
RN Marais d'Yves
LPO Yves
RN Lac de Remoray
Association des Amis du Lac de
Remoray
RN Ile de la Platière
Association des Amis de la Platière
RN de Beauguillot
Association Claude Hettier de
Boislamb
RN Moëze-Oléron
LPO Moëze
RN du Ravin de Valbois
Doubs Nature Environnement
Réserves Naturelles de France
Office Pour les Insectes et leur
Environnement du Languedoc
Roussillon (OPIE - LR)
RESPONSABLE
Philippe DUREPAIRE
6
Ruelle du Theil 87150 SAINT
GENCE
DUBECH Pascal
R.N. Pinail - Maison de la
Nature 86210
VOUNEUIL/VIENNE
Marie-Pascale BOUVARD 1
rue de la Pisciculture 68300
SAINT LOUIS
DOUMERET Alain
Ferme de la Belle Espérance
17340 YVES
Bruno TISSOT
Maison de la Réserve - 28 rue
de la Gare 25160
LABERGEMENT STE
MARIE
Bernard PONT
Rue César Geoffray 38550
SABLONS
Jean-François ELDER
Domaine de Beauguillot
50480 STE MARIE DU
MONT
Philippe DELAPORTE
Plaisance 17780 SAINT
FROULT
Dominique LANGLOIS 1,
impasse de la Fruitière 25330
CLERON
Valérie FIERS
3, rue de la Forge - BP 100
21803 Quetigny
David DEMERGES
1, rue Littré 66170 MILLAS
TEL
FAX
E-mail
05.55.03.29.07
05.55.03.29.30
[email protected]
05.49.02.33.47
05.49.02.33.47
[email protected]
03.89.89.78.59
03.89.89.78.58
petite.camargue.alsacienne@esp
aces-naturels.fr
05.46.56.41.76
05.46.82.12.50 [email protected]
03.81.69.35.99
03.81.69.34.28 [email protected]
04.74.84.35.01
04.74.84.24.18
[email protected]
02.33.71.56.99
02.33.71.56.99
[email protected]
05.46.83.17.07
05.46.83.17.07
03.81.62.14.14
03.81.62.08.21
[email protected]
03.80.48.91.02
03.80.48.91.01
[email protected]
04.68.57.27.49
04.68.57.27.49
[email protected]
Organismes impliqués dans le Suivi des Rhopalocères dans les RN - 01/01/2002
Languedoc-Roussillon
Office Pour les Insectes et leur Environnement du
languedoc-Roussillon (OPIE-LR)
1, rue Littré – 66170 Millas
Téléphone : 04.68.57.27.49
Télécopie : 04.68.57.27.49
E-mail : [email protected]
Aujourd’hui, la terre de demain
6 bis Rue de La Gouge
B.P. 100 - 21803 Quétigny cedex
Téléphone : 03 80 48 91 00
Télécopie : 03.80 48 91 01
E-mail : [email protected]
www.reserves-naturelles.org

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