EXPOSITION - Ville de Montbéliard

EXPOSITION
MY LOVE IS LIKE A RED RED ROSE
Trois siècles d’art en Écosse : 18e – 21e siècle
À MONTBELIARD
DU 21 NOVEMBRE 2015 AU 28 FEVRIER 2016
MUSÉE DU CHÂTEAU
DES DUCS DE WURTEMBERG
Contact presse : Claude Trouttet
Tél. 03 81 99 21 64
Email : [email protected]
Sommaire
Introduction à l’exposition
p. 3
Les artistes exposés
p. 4
Prêteurs & commissariat
p. 5
Carte de l’Écosse
p. 6
Quelques jalons de l'histoire écossaise
p. 7
Quelques figures emblématiques
p. 8 à 9
Les thématiques au fil des salles
p. 10 à 13
Les œuvres en image
p. 14-15
Les rendez-vous autour de l’exposition
p. 16-17
Les informations pratiques
p. 18
MY LOVE IS LIKE A RED RED ROSE , Trois siècles d'art en Écosse : 18 e - 21 e siècle
MUSÉES DE MONTBÉLIARD
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Introduction à l’exposition
Inspiré de la ballade écrite par le poète
Robert Burns - « My Love is like a red red
rose » (1788) - le titre de cette exposition
introduit un regard quasi-amoureux porté
sur les scènes artistiques en Écosse, pays
invité au Marché de Noël de Montbéliard
cet hiver. Pour les Romains, l'Écosse était
« au bord du monde habitable » ; selon
Voltaire, c'est le pays vers lequel on se
tourne « pour trouver toutes nos idées sur
la civilisation ».
À travers trois cents ans d'histoire de l'art,
l'exposition tente de souligner son
indépendance d'esprit, de tracer les
filiations, d'effleurer certains clichés et
d'ouvrir de nouvelles perspectives.
Une centaine d'œuvres provenant de collections
universitaires, nationales et privées en Écosse et
en Angleterre, ainsi que de collections publiques
françaises sont ainsi réunies pour la première
fois en France. Combinant traditions et avantgardes, peintures, photographies, mobilier, films,
sculptures entrent en dialogue avec la
philosophie, la littérature, la musique et la danse.
Débutant à l'époque des Lumières avec des
portraitistes jouant un rôle majeur dans la vie
intellectuelle à Édimbourg, investis dans une
quête des sciences sociales et de l'esthétique,
l'exposition se poursuit avec une série de
paysages propre à l'Écosse, associée à un sentiment national et un certain romantisme. Nature
et culture s'assemblent dans les vues
panoramiques de la vallée de la rivière Clyde et
de lochs, faisant souvent écho aux romans de
Walter Scott. Un éclairage est apporté au
phénomène d'évictions (clearances), forçant des
milliers de paysans des Highlands à émigrer.
Réalisme social et appartenance à la culture
celtique convergent.
Le mouvement préraphaélite typique de la
période victorienne révèle des scènes de genre et
de légendes historiques, tandis que le
symbolisme poursuit des voyages intérieurs.
En pleine expansion industrielle, Glasgow devient
une nouvelle capitale culturelle durant la seconde
moitié du 19e siècle. Hill & Adamson s'engagent
très tôt dans la photographie documentaire et
humaniste avec leurs premiers calotypes au port
de Newhaven. Les Glasgow Boys optent pour une
peinture plus réaliste, urbaine et rurale. Figures
de proue du Glasgow Style, l'architecte et
designer Charles Rennie Mackintosh et The Four
donnent le ton d'une nouvelle ère. Associant
courbes symbolistes à une certaine rigueur
géométrique, ils inventent un modernisme
empreint de mythes. Au tournant du 20e siècle,
les peintres édimbourgeois se distinguent, le
regard tourné vers Paris. Les Coloristes abordent
les questions de formes par le chromatisme, au
travers de paysages et de natures mortes. Parmi
eux, John Duncan Fergusson étend ses
recherches au mouvement et au rythme,
influencé par les révolutions qui s'opèrent au
même moment dans la danse.
Dans la deuxième moitié du 20e siècle, Eduardo
Paolozzi et Ian Hamilton Finlay représentent une
nouvelle génération de sculpteurs écossais,
investis par la condition humaine et la poésie, par
la culture Pop ou l'art conceptuel. Depuis lors, les
scènes artistiques écossaises et leurs pratiques
d'une grande diversité - du design au film
expérimental, à la peinture, et aux arts appliqués
- occupent une place internationale majeure. À
l'image des artistes activant leur mémoire
culturelle pour forger leurs projections
contemporaines, Douglas Gordon déclare :
« I Still Believe In Miracles ».
Traversant ces trois siècles avec l'œil
aiguisé de spécialistes écossais, mêlant regard
scientifique et vision intuitive, l'exposition se
découvre telle une épopée artistique.
MY LOVE IS LIKE A RED RED ROSE , Trois siècles d'art en Écosse : 18 e - 21 e siècle
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Les artistes exposés
Allan Ramsay (Edimbourg, 1713 - Douvres, 1784)
John Medina The Younger (?, 1720 – Edimbourg, 1796)
David Martin (Fife 1737- Edimbourg 1797)
Sir Henry Raeburn (Stockbridge, 1756 - Edimbourg, 1823)
Abraham Cooper (Londres, 1787 - Greenwich, 1868)
John Fleming (Greenock, 1792 - ?, 1845)
David Octavius Hill (Perth, 1802 - Edimbourg, 1870)
Charlotte Nasmyth (Edimbourg, 1804 - Putney, 1884)
Joseph Noel Paton (Dunfermline, 1821 - Edimbourg, 1901)
Robert Adamson (Berunside, 1821 - Saint Andews, 1848)
Christopher Dresser (Glasgow, 1834 - Mulhouse, 1904)
John MacWhirter (Slateford, Water of Leith, 1837 - Londres, 1911)
William York MacGregor (Finnart House, 1855 - Oban, 1923)
John Watson Nicol (Edimbourg, 1856 - 1926)
James Craig Annan (Hamilton, 1864 - Lenzie, 1946)
David Gauld (Glasgow, 1865 - 1936)
James Ferrier Pryde (Edimbourg, 1866 - Londres, 1941)
John Duncan (Dundee, 1866 - Edimbourg, 1945)
Duncan McGregor Whyte (Argyll, 1866 - ?, 1953)
Charles Rennie Mackintosh (Glasgow, 1868 - Londres, 1928)
Samuel John Peploe (Edimbourg, 1871 - Edimbourg, 1935)
John Duncan Fergusson (Edimbourg, 1874 - Glasgow, 1961)
Katherine Cameron (Glasgow, 1874 - Edimbourg, 1965)
George Leslie Hunter (Rothesay, 1879 - Glasgow, 1931)
Francis Campbell Boileau Cadell (Edimbourg, 1883 - Edimbourg, 1937)
Margaret Morris (Londres, 1891 - Glasgow, 1980)
Anne Redpath (Galashiels, 1895 - Edimbourg, 1 965)
John Grierson (Deaston, 1898 - Bath, 1972)
Sir William MacTaggart (Campbeltown, 1903 - Bonnyrigg, 1981)
Norman McLaren (Stirling, 1914 - Montréal, 1987)
Margaret Tait (Kirkwall, 1918 - Kirkwall, 1999)
Eduardo Paolozzi (Leith, 1924 - Londres, 2005)
Ian Hamilton Finlay (Nassau, 1925 - Edimbourg, 2006)
Douglas Gordon (Né à Glasgow, 1966 ; vit et travaille à Berlin, Glasgow et New York)
Martin Boyce (Né à Hamilton, 1967 ; vit et travaille à Glasgow)
Lucy McKenzie (Née en 1977 à Glasgow ; vit et travaille à Bruxelles)
Luke Fowler (Né à Glasgow, 1978 ; vit et travaille à Glasgow)
Katie Schwab (Née à Londres, 1985 ; vit et travaille à Glasgow)
Ainsi qu’une sélection de publications majeures, notamment de :
David Hume (Edimbourg, 1711 - Edimbourg 1776)
James Boswell (Edimbourg, 1740 - Fitzrovia, 1795)
Robert Burns (Ayshire, 1759 – Dumfries, 1796)
James Macpherson (Ruthve, 1736 - Inverness, 1796)
Walter Scott (Edimbourg, 1771 – Abbotsford, 1832)
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Prêteurs & commissariat
Prêteurs de l'exposition
Que tous les prêteurs trouvent ici l'expression de notre gratitude :
Collection Charles Asprey, London
British Council Collection, London
Collection FRAC Bretagne, Rennes
Collection FRAC Limousin, Limoges
Fleming-Wyfold Art Foundation, London
Ingleby Gallery, Edinburgh
Manufacture Zuber & Cie, Rixheim
The Most Honourable the Marquess
of Ailsa, Ayrshire
The Modern Institute, Glasgow
Musée d’Orsay, Paris
Musée du Papier peint, Rixheim
University of Dundee, Museum Collections
The University of Edinburgh Art Collection
University of Stirling Art Collection
William Zachs, Edinburgh
British Film Institute Archives
British Pathé, London
Glasgow School of Art
Perth Museum and Art Gallery,
Perth Kinross Council, Perth
National Film Board of Canada
Mr Alex Pirie, Margaret Tait Collection,
National Library of Scotland, Moving Image Archive
La provenance des œuvres :
Sur plus d'une centaine d'œuvres prêtées aux Musées de Montbéliard, plus de 50 œuvres viennent
d'Écosse, vingt de Grande-Bretagne et une trentaine de France.
Les collections de la Ville de Montbéliard sont également mises à l'honneur. Le public peut découvrir le
fonds de la Médiathèque municipale en lien avec l'Écosse ainsi que certaines œuvres des fonds du Musée
Beurnier-Rossel et du département des sciences naturelles.
Commissariat de l'exposition
Commissaires de l'exposition :
Caroline Hancock, commissaire indépendante
Aurélie Voltz, directrice des Musées de Montbéliard
Caroline Hancock, co-commissaire de l'exposition
Caroline Hancock est commissaire d'exposition et critique d'art indépendante. En 2015, elle fut
commissaire invitée du PAC (Printemps de l'art contemporain) à Marseille et de l'exposition collective The
Untold Want au RHA à Dublin. Entre 1998 et 2009, elle a travaillé au Centre Pompidou et au Musée d'art
moderne de la Ville de Paris, à la Tate Modern et la Hayward Gallery à Londres, à l'Irish Museum of Modern
Art à Dublin. Membre de l'AICA, (Association internationale des critiques d'art) elle écrit régulièrement sur
l'art moderne et contemporain. Caroline Hancock est née en 1974 ; elle vit et travaille à Paris.
www.carolinehancock.com
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Carte de l’Écosse
Les
Highlands
Ile Iona
Perth
Comté de
Ayrshire
Les
Lowlands
Villes de provenance des œuvres
Fleuve Clyde
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Quelques jalons de l'histoire écossaise
1746-1850 : Highland Clearances : les terres des Highlands
deviennent propriété des lords, et non plus du clan. Les
paysans sont forcés de s'exiler vers l'Amérique, le Canada,
l'Australie et la Nouvelle-Zélande pendant plus de cent ans.
Origine et formation
500 ans av. JC : Arrivée des Celtes.
79 : Première mention du pays sous le nom de Caledonia.
Suivront Alba puis Scotia.
844 : Les Pictes du Nord, les Brittons d'Angleterre et les
Scots d'Irlande fondent leur royaume sous l'autorité de
Kenneth MacAlpin, premier roi d'Écosse. Le système des
clans apparaît. Le symbole de St Andrews, croix bleue sur
fond blanc, devient le drapeau national.
11e-12e siècle : Les princes écossais se disputent le pouvoir
(Macbeth, David Ier) alors que l'Écosse devient un sujet
de convoitise pour les Anglais.
1296 : Signature de la Auld Alliance entre la France et
l'Écosse pour s'unir contre les Anglais. William Wallace puis
Robert Bruce, membres de la noblesse écossaise,
organisent la résistance face à l'Angleterre.
1328 : L'indépendance de l'Écosse est ratifiée sous le règne
er
de Robert I , mais les hostilités perdurent.
Le règne des Stuart
1746 : Bataille de Culloden et défaite des Écossais.
L'Angleterre tente de supprimer la culture des Highlands
par l'interdiction de porter le tartan, de jouer de la
cornemuse et de parler le gaélique jusqu'en 1782.
L'entrée dans la modernité
1754 : Création de la Select Society à Édimbourg par les
philosophes David Hume et Adam Smith. Le courant des
Lumières se développe en matière de sciences, sciences
humaines, politique et économie.
1780-1850 : Développement du romantisme, s'opposant
aux Lumières et à sa rationalité par une exacerbation des
sentiments. Le poète Robert Burns est l'un des pionniers.
1819 : La Reine Victoria accède au trône jusqu'en 1901.
Acquisition du Château de Balmoral en 1847, resté résidence
royale.
1371 : Début du règne des Stuart et renforcement du
pouvoir royal.
1850 : Le chemin de fer relie l'Écosse au sud de l'Angleterre.
Pendant la révolution industrielle, l'écosse connaît un essor
économique important.
1503 : Jacques IV, roi d'Écosse épouse Marguerite Tudor,
fille d'Edouard VII d'Angleterre, marquant les bases de
l'union des deux couronnes.
1859 : La National Gallery of Scotland, musée dédié aux
artistes écossais, ouvre au public.
1542 : Naissance de Marie Stuart, qui devient reine
d'Écosse. Envoyée en France, elle se fiance avec le dauphin
qui devient le roi François II, mort en 1560. Elle revient en
Écosse. Catholique, elle abdique en 1567 au profit de son fils
Jacques VI. Elle est exécutée en 1587.
1560-1690 : La Réforme déchire le pays, qui devient
calviniste.
1885 : Création de l'Edinburgh Social Union. Défendant arts
appliqués, questions esthétiques et sociales, ce cercle
revitalise mythes et traditions au profit d'un nouvel art
moderne. C'est l'émergence de la Renaissance celtique.
1947 : Première édition du festival d'Edimbourg,
comparable à celui d'Avignon.
1603 : Jacques VI d'Écosse devient roi d'Angleterre
et d'Irlande.
1996 : Douglas Gordon gagne le Turner Prize,
récompensant le meilleur artiste britannique, mettant du
même coup en lumière la scène foisonnante de Glasgow.
1707 : L’union des Parlements réunit les royaumes.
1998 :Un parlement écossais est instauré par le Scotland Act.
1708-1745 : Soulèvement des Jacobites, partisans des
Stuart qui revendiquent la couronne d’Écosse. Tentatives
d’invasions avec l’aide de la France.
2014 : Référendum pour l’indépendance de l’Écosse :
les écossais refusent à 55%.
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Quelques figures emblématiques
Marie Stuart
Sir Henry Raeburn
(Linlithgow, 1542 - Fotheringhay, 1587)
(Stockbridge, 1756 - Edimbourg, 1823)
Mary Queen of Scots, aussi appelée Marie Stuart, est
reine d’Écosse. Née en 1542, elle est d’abord promise
à Edouard VI d’Angleterre, mais le refus de respecter
le traité de Greenwich par les deux partis entraine
l’Écosse à se tourner vers la France.
Marie Stuart est alors élevée à la cour de France. Elle
est mariée à François II en juillet 1559, mariage auquel
e
participe le 3 comte de Cassillis, ancêtre de l’actuel
propriétaire de cette œuvre. Le comte est d’ailleurs
victime d’un empoisonnement à Dieppe au cours de
son voyage retour en Écosse.
François II meurt en décembre 1560. Marie Stuart
retourne alors en Écosse mais doit abdiquer du trône
en 1567. Les filiations de Marie Stuart avec Élisabeth
re
I d’Angleterre pouvant lui donner des prétentions sur
ce trône, conduit à sa décapitation en 1587. La vie
dramatique de Mary Queen of Scots inspire pendant
des siècles et jusqu’à présent les artistes, écrivains et
cinéastes.
Henry Raeburn est l’un des portraitistes les plus en
vue à Edimbourg dès 1786. Peignant la bourgeoisie et
l’élite intellectuelle et politique, ses portraits en pied
ont la particularité de mettre en lumière la
personnalité des figures représentées. Le fond
inachevé aux larges touches confère aux personnages
une forte présence, renforcée par un regard
romantique porté au loin.
L’œuvre de Henry Raeburn exposée, datant de 1815,
e
représente James Duff (1776 - 1857), 4 Comte de Fife.
C’est ce portrait qui figure sur l’affiche de l’exposition.
Allan Ramsay
(Edimbourg, 1713 - Douvres, 1784)
Allan Ramsay est le fils du poète du même nom.
Figure majeure de la période des Lumières en Écosse,
linguiste et homme de lettre, il écrit notamment
A Dialogue on Taste, un essai sur le goût (1762). En
1766, il réalise les célèbres portraits de Jean-Jacques
Rousseau et de David Hume, présentés aujourd’hui
dans la collection de la Scottish National Portrait
Gallery à Édimbourg. Ramsay rejette l'idéalisme en
peinture en faveur d'une représentation plus véridique
et naturelle. Après de longs séjours studieux en Italie,
il est reconnu pour ses portraits, notamment à la cour
du roi Georges III à Londres pour lequel il exécute de
nombreuses commandes. Avec un usage raffiné des
couleurs, l’artiste peint ses sujets avec élégance,
sensibilité et naturel. Il influence de nombreuses
générations de peintres, tels que Thomas
Gainsborough et Joshua Reynolds.
Robert Burns
(Ayshire, 1759 – Dumfries, 1796)
Né dans une famille de paysans, Robert Burns est le
poète le plus connu ayant écrit en braid scots (langue
des Lowlands) et considéré en Écosse à l’égal de
Shakespeare. Il édite son premier recueil de poésies
en 1786, où il se présente comme un « humble barde,
qui n’a pas été apprivoisé par les règles de l’art, et qui
laisse couler les effusions sauvages de son cœur,
inspiré par la puissance de la Nature ». Pionnier du
romantisme, il s’inspire de son milieu social pour
illustrer la vie campagnarde, recueille de nombreuses
chansons populaires et les adapte. Refusant les
normes élitistes de son époque, il prône un
égalitarisme avec un accent mis sur l’individu, rêve
d’une société qui reposerait sur la liberté et l’amitié.
Ses nombreux écrits, plus de sept cent poèmes et
chansons, ont fait de lui une icône de la culture
écossaise, célébrée chaque année le 25 janvier, lors de
la Burns night.
Walter Scott
(Edimbourg, 1771 – Abbotsford, 1832)
Walter Scott se lance dans la littérature par la
publication de textes anciens (Sir Tristrem) ou
appartenant à la tradition populaire et écrit des
poèmes comme La Dame du lac. Devant la gloire
montante de Lord Byron, il se tourne vers le roman
écossais. Waverley, publié en 1814, raconte les
aventures d'un jeune Anglais qui, par amour pour la
fille d'un chef de clan écossais, se retrouve mêlé à la
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révolte jacobite de 1745. Il évolue ensuite vers le
roman historique avec Ivanhoé (1819), suivi de L'Abbé
portant sur Marie Stuart, ouvrage présenté dans
l’exposition. Il contribue à forger une image
romantique de l'Écosse et influence nombre d’artistes
de cette période. C'est grâce à lui, notamment, que
l'on doit le retour du tartan et du kilt, dont le port
avait été interdit en 1746. C'est l'un des plus célèbres
auteurs écossais avec Robert Burns et Robert Louis
Stevenson.
Ian Hamilton Finlay
(Nassau, 1925 - Edimbourg, 2006)
Ian Hamilton Finlay s'intéresse à la poésie, la
philosophie, l'histoire et au paysagisme. Il se
passionne pour les écrivains classiques (Virgile, en
particulier), pour la pêche et la mer, les Lumières et la
Révolution française, le néo-classicisme et la Seconde
Guerre mondiale, revisitant continuellement ces
thématiques dans son travail.
Fasciné par le langage trouvé ou inventé et la
typographie, il publie de nombreux textes, livres,
cartes et autres travaux imprimés dans sa propre
maison d’édition : The Wild Hawthorn Press.
Charles Rennie Mackintosh
(Glasgow, 1868 - Londres, 1928)
L'architecte, designer et artiste Charles Rennie
Mackintosh est le chef de file du groupe The Four,
également constitué de sa femme Margaret
MacDonald Mackintosh, de Frances MacDonald et
James Herbert MacNair. Leur style moderne oscille
entre Art Nouveau, Sécessionnisme et Art Déco. Ils
collaborent dans les domaines du design intérieur, du
mobilier, des textiles, de la ferronnerie et du
graphisme. À Glasgow, la mécène Catherine Cranston
commandite la construction et le design salons de thé
d'avant-garde, comme alternative aux pubs dont la
fréquentation est principalement masculine.
Deux chaises et un dessin, ainsi qu’un ensemble de
photographies de la Glasgow School of Art et de
pièces de mobilier réalisés par Charles Rennie
Mackintosh sont rassemblés dans l’exposition.
Douglas Gordon
(Né à Glasgow, 1966 ; vit et travaille à Berlin, Glasgow et New
York)
Lauréat du Turner Prize en 1996, Douglas Gordon est
remarqué dès 1993 pour son installation vidéo 24
Hour Psycho, dans laquelle il ralentit le film d'Alfred
Hitchcock pour qu'il dure exactement 24 heures.
Douglas Gordon s'intéresse aux ambiguïtés humaines
et à la psychanalyse, notamment à la schizophrénie.
Les effets des médias, la répétition, le temps et la
mémoire, la vie et la mort, la question de l'auteur sont
récurrents dans ses travaux investissant le cinéma, la
photographie, le langage et le son. Ses textes muraux
jouent sur les croyances, l'innocence et la duplicité de
l'esprit humain. Chaque spectateur y trouve une
signification différente : c'est le doute et l'instabilité
des identités que Douglas Gordon cherche à rendre
concret.
John Duncan Fergusson
(Edimbourg, 1874 - Glasgow, 1961)
À partir de 1898, Fergusson, un des plus célèbres
Coloristes écossais, commence à voyager en France.
Initialement inspiré par l'impressionnisme, son style
devient plus expressionniste au contact du fauvisme à
Paris vers 1906. Rhythm est probablement sa
première œuvre moderniste. Le sujet traditionnel - un
nu imposant mêlé à des natures mortes luxuriantes est surtout prétexte à des motifs formels qui
permettent l'orchestration dynamique de l'ensemble.
Un magazine fondé durant l'été 1911 emprunte le titre
de son tableau et le reproduit pour le premier
numéro : Rhythm. Art, Music, Literature. Publié à
Londres jusqu'en 1913, Fergusson invite en tant que
directeur artistique Picasso, Derain, Marquet, ainsi
que Peploe à y contribuer.
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Les thématiques au fil des salles
Déclinant trois siècles d'art en Écosse, l'exposition se compose de 5 sections :
1.
2.
3.
4.
5.
Les Lumières et le romantisme
Le symbolisme et le début de la modernité
Architecture et Arts décoratifs au tournant du 20e siècle
Expressionnisme et mouvement au début du 20e siècle
Continuité et avant-garde : de la seconde moitié du 20e siècle à nos jours
Les Lumières et le romantisme
Le 18e siècle en Europe est une période de grandes transformations
idéologiques où l'Écosse joue un rôle conséquent. Les sciences et
les sciences humaines, la philosophie, la politique, l'économie,
issues de penseurs écossais participent du développement des
Lumières. Édimbourg, connue sous le nom d'Athènes du Nord pour
son néo-classicisme architectural et son milieu cosmopolite, y
accueille la première école d'art écossaise, dès 1729, fondée par le
poète Allan Ramsay. En lien avec la capitale artistique londonienne,
les peintres s'émancipent de leur rôle de décorateurs et l'art du
portrait est l'occasion de représenter autant l'aristocratie, les
militaires que les grandes figures intellectuelles.
Le romantisme s'installe au début du 19e siècle, s'opposant aux
Lumières et à sa rationalité par une exacerbation des sentiments.
L'art du paysage permet de saisir les caractéristiques locales
pastorales : la rivière Clyde, les Highlands et les Lowlands, les
châteaux, les lochs. Les tableaux font souvent référence aux contes
et légendes, aux poèmes et ballades, à l'histoire et la littérature de
l'Écosse. Robert Burns, puis Walter Scott, James Macpherson,
James Boswell et Robert Louis Stevenson font partie des écrivains
d'influence.
Une certaine conscience sociétale, héritée des Lumières et la
tradition orale gaélique fortement identitaire se traduisent dans un
intérêt prononcé pour la narration et les scènes de genre. Le
mouvement préraphaélite relate des épisodes historiques, tels que
les Highland Clearances - évictions de milliers de paysans forcés
d'émigrer - avec réalisme et intensité.
John MacWhirter
A Highland Loch (Un lac dans les Highlands), (détail)
2e moitié du 19e siècle
Huile sur toile, 63 × 53 cm
University of Dundee Collections, Dundee
© University of Dundee, Museum Services
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Le symbolisme et le début de la modernité
La deuxième moitié du 19e siècle voit l'émergence d'un courant
symboliste puisant dans la Renaissance italienne, l'art du Japon et le
vitrail. Laissant libre cours à l'imagination, aux visions et aux rêves, ce
moment coïncide avec un « Renouveau celtique », dont John Duncan
ou le préraphaélite Joseph Noel Paton sont de fervents adeptes. Cette
réappropriation de l'héritage culturel national souligne une volonté de
se démarquer de l'Angleterre et d'éviter l'amalgame britannique.
À l'encontre de l'establishment artistique d'Édimbourg considéré
comme conservateur, les Glasgow Boys, actifs de 1870 à 1910,
formulent le souhait d'une approche plus réaliste et moins
sentimentaliste, faisant de leur ville une nouvelle capitale culturelle. À
travers des sujets urbains ou ruraux, une peinture sur le motif en plein
air, leur style est inspiré de l'impressionnisme français.
David Gauld
Colour Sketch (St Agnes), étude (détail),
Vers 1890
Huile sur papier, 64 × 49 cm
Collection Fleming-Wylford Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Art Foundation
L'ère victorienne (1837-1901) marque l'apogée de la révolution
industrielle, en particulier grâce à l'essor de la construction navale et
de la manufacture textile. Ses innovations scientifiques et artistiques,
célébrées lors de quatre Expositions Universelles à Glasgow entre
1888 et 1938 ont un impact sur l'utilisation des nouvelles technologies
dans l'art. En matière de photographie, les pionniers David Octavius
Hill et Robert Adamson réalisent dès 1843 leurs premiers calotypes du
port de Newhaven et captent des visages du milieu artistique et
intellectuel. À partir des années 1920, John Grierson réalise, quant à
lui, les premiers films documentaires sur la vie et le quotidien des
pêcheurs.
Architecture et Arts décoratifs au tournant du 20e siècle
Les courants Arts and Crafts et Aesthetic Movement, nés en Angleterre dans
la seconde moitié du 19e siècle, s'épanouissent de manière singulière en
Écosse. Le premier relie l'art à l'artisanat, en réhabilitant les métiers et les
pratiques manuelles, le second décrit la réalité selon des valeurs esthétiques.
Ouverts sur le monde, ces mouvements se tournent en particulier vers les
arts décoratifs et l'architecture, prodiguant un style moderne, simple, adapté
aux nouvelles formes de vie quotidienne et au confort individuel.
Design Studio, now referred to as the Mackintosh
Room, on the first floor of the Mackintosh Buiding
(Studio de Design, aujourd’hui appelé la Salle
MacKintosh, au rez de chaussée de l’immeuble
MacKintosh), (détail), 20e siècle
Photographie par Keith Gibson (tirage moderne)
The Glasgow School of Art
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Le boom économique à Glasgow produit nombre d'occasions au célèbre groupe d'architectes et de
designers The Four d'exercer leurs talents. Constitué de Charles Rennie Mackintosh et sa femme Margaret
MacDonald Mackintosh, ainsi que de Frances MacDonald et James Herbert MacNair, The Four crée un
réseau d'échanges dynamique avec les communautés artistiques du Royaume-Uni et du continent
européen.
Avec une économie de moyens et une simplicité des formes, l'emphase de ce design entre Art nouveau,
sécessionnisme et Art déco se concentre sur les angles droits, les textures et les jeux de lumières, tout en
gardant une sobriété dans les motifs et les ornementations. Affirmant une grande porosité entre les
disciplines, ce style s'applique aux supports les plus divers : ferronnerie, broderie, reliure, illustration,
affiche, céramique, mobilier, peinture murale...
À Édimbourg, le Renouveau celtique se poursuit, porté par Patrick Geddes, éditeur, sociologue et urbaniste
visionnaire. Son magazine The Evergreen, publié dès 1895, exalte celticisme et japonisme, revitalisant
mythes et traditions au profit d’un nouvel art moderne.
Expressionnisme et mouvement au début du 20e siècle
Pour les peintres de la modernité au début du 20e siècle, Paris est une
destination de choix en tant que capitale culturelle, lieu de formation ou
de résidence. C'est le cas d'un nouveau groupe d'artistes
édimbourgeois, s'établissant aussi parfois en Normandie et au sud de la
France, réunis sous le nom de Coloristes : Samuel John Peploe, Francis
Boileau Cadell, George Leslie Hunter et John Duncan Fergusson. Leur
style figuratif évolue d’un intérêt pour l’œuvre post-impressionniste de
Manet, Whistler et Cézanne vers une expressivité plus subjective, dont
les couleurs exacerbées s'inspirent du fauvisme, de Matisse et de
Derain.
Les Coloristes abordent les questions de forme par la couleur,
privilégiant le paysage et la nature morte. Les tableaux peints sur l'île
écossaise d'Iona décrivent en particulier la clarté caractéristique de la
lumière sur la côte ouest. Fergusson étend ses recherches au
mouvement et au rythme, en écho aux développements scientifiques et
philosophiques du moment, et aux révolutions qui s'opèrent dans les
années 1920 du côté chorégraphique. Sa compagne Margaret Morris
fonde notamment un nouvel enseignement de la danse et dirige le
Celtic Ballet of Scotland à Glasgow.
Samuel John Peploe,
A Vase of Pink Roses (Un vase de roses roses),
(détail), vers 1925
Huile sur toile - 60 x 70 cm
Collection Fleming- Wyfold Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Art Foundation
Si les recherches picturales entre les années 1930 et 1980 oscillent du
réalisme à l'abstraction, Margaret Tait et Norman McLaren contribuent
quant à eux de manière significative au cinéma expérimental et à l'art de
l'animation. Leurs films peints à la main mêlent poésie, mouvement,
musique visuelle et abstraction.
MY LOVE IS LIKE A RED RED ROSE , Trois siècles d'art en Écosse : 18 e - 21 e siècle
MUSÉES DE MONTBÉLIARD
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Continuité et avant-garde : de la seconde moitié du 20e siècle à nos jours
Du Pop Art à un certain minimalisme, en passant par un langage
critique, le design et un regard sur la ville, cette période se qualifie par sa
grande diversité. Alors que la peinture, le dessin et la sculpture
perdurent avec force, les installations ainsi que l'art environnemental
étendent le champ des possibles. L'expérimentation avant-gardiste du
film et de la vidéo ancre quant à elle la renommée internationale de la
scène écossaise actuelle. Littérature, poésie et passé celtique
continuent de passionner les artistes, n'ayant de cesse de croiser les
disciplines. S'engageant dans les grands questionnements
sociopolitiques, médiatiques et philosophiques de notre temps, les
artistes explorent les nouvelles technologies à leur disposition.
Le contexte post-industriel de la ville de Glasgow est propice au
développement d'une scène dynamique et singulière, reconnue
mondialement, où l'école d'art reste centrale. Les années 1980 et 1990
voient la montée en puissance des YBAs (Young British Artists),
largement soutenue par des acquisitions dans les fonds régionaux d'art
contemporain en France. Un réseau de galeries commerciales, de
centres d'art mythiques tels que Transmission, Tramway, The Common
Guild à Glasgow, Inverleith House, Talbot Rice Gallery, le Musée
national d'art moderne écossais à Édimbourg, parallèlement à des
résidences d'artistes sur tout le territoire, créent une communauté
artistique foisonnante.
Katie Schwab
Work Hands 6 (Mains travailleuses 6), 2015
Broderie et cadre en bois,
20,5 x 18,8 x 2,8 cm
Collection de l’artiste, Glasgow
Photo Katie Schwab
MY LOVE IS LIKE A RED RED ROSE , Trois siècles d'art en Écosse : 18 e - 21 e siècle
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Les œuvres en images
 Images libres de droit, dans le respect des mentions obligatoires.
Allan Ramsay
Portrait of an Officer (possibly Brigardier David Wedderburn) (Portrait d’un officier), vers 1768 - 1769
Huile sur toile
76 x 89 cm
Collection Fleming- Wyfold Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Foundation
Anonyme, d’après Alexander Nasmyth
Robert Burns (1759-1796), 1790
Huile sur bois
21,6 × 29,2 cm
The University of Edinburgh Art Collection, Édimbourg
© The University of Edinburgh, Art collection
Abraham Cooper
Tam o’Shanter, vers 1854
Huile sur panneau
61 x 74 cm
University of Dundee Collections, Dundee
© University of Dundee, Museum Services
John MacWhirter
e
e
A Highland Loch (Un lac dans les Highlands), 2 moitié du 19 siècle
Huile sur toile
63 × 53 cm
University of Dundee Collections, Dundee
© University of Dundee, Museum Services
John Watson Nicol
Lochaber No More, 1883
Huile sur toile
109,2 x 83,8 cm
Collection Fleming- Wyfold Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Art Foundation
David Gauld
Colour Sketch (St Agnes), étude, vers 1890
Huile sur papier
64 × 49 cm
Collection Fleming- Wyfold Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Art Foundation
MY LOVE IS LIKE A RED RED ROSE , Trois siècles d'art en Écosse : 18 e - 21 e siècle
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Robert Adamson, David Octavius Hill
T. & R. Annan & Sons
Lady Ruthven, 1843-1845
Épreuve photomécanique (héliogravure)
19,9 x 14,7 cm
Paris, Musée d’Orsay, don de Minda de Gunzburg, 1981
© RMN-Grand Palais - Service Presse / Musée d’Orsay, Paris
Dispositions et mentions obligatoires pour l’usage de cette image :
1- Image destinée uniquement à la promotion de l’exposition « My love is like a red red rose »
2- Mention obligatoire : Musée du Château des ducs de Wurtemberg, « My love is like a red red rose »,
21 novembre 2015 - 28 février 2016
3- Publication en format maximum ¼ page
4- Mention obligatoire du crédit photographique
George Leslie Hunter
Peonies in a Chinese Vase (Pivoines dans un vase de Chine), vers 1928
Huile sur planche
61 x 50,8 cm
Collection Fleming- Wyfold Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Art Foundation
Francis Campbell Boileau Cadell
e
Carnations (Œillets), 20 siècle
Huile sur toile
83 x 96 cm
Collection Fleming- Wyfold Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Art Foundation
Samuel John Peploe
A Vase of Pink Roses (Un vase de roses roses), vers 1925
Huile sur toile
60 x 70 cm
Collection Fleming- Wyfold Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Art Foundation
Samuel John Peploe
Green Sea, Iona, Scotland (La Mer verte, île d’Iona, Écosse), 1935
Huile sur toile
82 x 71 cm
Collection Fleming- Wyfold Art Foundation, Londres
© Fleming-Wyfold Art Foundation
Katie Schwab
Work Hands 6 (Mains travailleuses 6), 2015
Broderie et cadre en bois,
20,5 x 18,8 x 2,8 cm
Collection de l’artiste, Glasgow
Photo Katie Schwab
MY LOVE IS LIKE A RED RED ROSE , Trois siècles d'art en Écosse : 18 e - 21 e siècle
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Les rendez-vous autour de l’exposition
Événements
Activités des vacances
Cinéma
 Mercredi 9 décembre 2015, à 20 h 15
Projection du film Mary, Queen of Scots (2014)
de Thomas Imbach.
Cinéma Le Colisée, à Montbéliard,
en partenariat avec «Le Cinéma et Rien d'Autre».
 Mercredi 17 février 2016, 10 h-11 h 30
visite-atelier 4-6 ans
 Mercredi 17 février 2016, 14 h-16 h
visite-atelier 7-12 ans
Parcours et atelier pour enquêter, imaginer,
dessiner au cœur des œuvres.
3 € par enfant, sur réservation
Stage arts plastiques
Burns night
 Samedi 30 janvier 2016, à 20 h
Depuis 200 ans, le poète Robert Burns est
célébré par les Écossais du monde entier
autour du 25 janvier, date de son anniversaire.
Danses traditionnelles, poèmes et parcours
commenté rythmeront cette soirée festive
programmée au cœur de l'exposition.
 Du 13 au 16 février 2016, 14 h- 18 h
Stage animé par l'Artothèque
8-13 ans
Tarifs et réservations :
03 81 95 27 68 ou [email protected]
Accueil des groupes
Entrée libre
Conférence «L'Esthétique de l'Écosse»
 Jeudi 4 février 2016 à 18 h 30
par Jacinto Lageira,
Professeur des Universités Paris I PanthéonSorbonne (Arts plastiques et Sciences de l'art).
Visites groupes
Visites commentées adultes, visites-ateliers
groupes enfants, scolaires (parcours adaptés
de la maternelle au supérieur)
 lundi, mercredi, jeudi et vendredi, sur
rendez-vous.
Entrée libre
Activités Adultes, enfants & familles
Midis du musée
 Jeudi 10 décembre 2015, 12 h 30-13 h 30
 Jeudi 14 janvier 2016, 12 h 30-13 h 30
 Jeudi 11 février 2016, 12 h 30-13 h 30
Visites commentées
Entrée libre
Rendez-vous enseignants
 Mercredi 25 novembre 2015, 14 h
Visite de l'exposition et présentation des
pistes pédagogiques.
Entrée libre
Renseignements activités :
03 81 99 23 61 ou [email protected]
Dimanche au musée
 Dimanche 7 février 2016,
à partir de 14 h 30
Visite commentée adultes, 14h30
Visite en famille, 15h30
er
Gratuité des musées le 1 dimanche du mois
MY LOVE IS LIKE A RED RED ROSE , Trois siècles d'art en Écosse : 18 e - 21 e siècle
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L’événement : une célébration écossaise au cœur du château
Burns Night
Samedi 30 janvier à 20 h
Musée du Château des ducs de Wurtemberg
Depuis 200 ans, autour du 25 janvier, les Écossais célèbrent la naissance de leur
poète national, Robert Burns (1759 - 1796), autour d’un souper traditionnel
organisé dans tout le pays et dans le monde entier par les expatriés.
Cet hommage au poète est rythmé par des discours, des cérémonies et des
récitals, le tout dans une chaleureuse convivialité.
L’Écosse s’invitant au Musée du Château pour quelques semaines, la Burns
Night sera célébrée au cœur de l’exposition, le samedi 30 janvier 2016 à 20 h.
Anonyme,
d’après Alexander Nasmyth
Robert Burns (1759-1796), 1790
Huile sur bois
21,6 × 29,2 cm
The University of Edinburgh
Art Collection, Édimbourg
© The University of Edinburgh,
Art collection
Pour cette soirée festive exceptionnelle sont programmées des danses
traditionnelles écossaises, des lectures de poèmes ainsi qu’une visite
commentée célébrant le poète :
 Huit danseurs issus de la Scottish Country Dance Group Basel feront
partager leur passion pour la danse écossaise : démonstration et
participation du public sont au programme.
 Benjamin Wangermée, comédien, déclamera quelques poèmes de Robert
Burns.
 Aurélie Voltz, directrice des Musées de Montbéliard et commissaire de
l’exposition, mettra en lumière les œuvres présentées, en écho au poète.
En amont de cet événement, toutes les spécialités culinaires écossaises sont à
découvrir et déguster sur le marché de Noël du 28 novembre au 24 décembre
2015 !
Le poème de Robert Burns à l’origine du titre de l’exposition :
My love is like a red red rose, 1788
My love is like a red, red rose
That’s newly sprung in June :
My love is like the melody
That’s sweetly played in tune.
L’amour de mon cœur est une rose rouge, rouge,
Au printemps fraîchement éclose.
Mon amour est une mélodie,
Jouée en douce harmonie.
As fair art thou, my bonnie lass,
So deep in love am I :
And I will love thee still, my dear,
Till a’ the seas gang dry.
Si belle es-tu ma douce amie,
Et je t’aime tant et tant,
Que je t’aimerai encore, ma mie,
Quand les mers seront des déserts.
Till a’ the seas gang dry, my dear,
And the rocks melt wi’ the sun :
And I will love thee still, my dear,
While the sands o’ life shall run.
Les mers seront des déserts secs, ma mie,
Les roches fondront au soleil,
Et je t’aimerai toujours, ma mie,
Tant que s’écoulera le sable de la vie.
And fare thee weel, my only love,
And fare thee weel a while !
And I will come again, my love,
Thou’ it were ten thousand mile.
Au revoir pour un temps m’amour,
À te revoir dans peu de temps !
Je reviendrai, mon seul amour,
Même de l’autre bout du monde.
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Les informations pratiques
Musée du Château
des ducs de Wurtemberg
25200 Montbéliard
Tél. : 03 81 99 22 61
[email protected]
www.montbeliard.fr
Ouverture :
Tous les jours sauf le mardi
De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h
Le musée est fermé les 25 décembre et 1er janvier.
Contact presse
Claude Trouttet-Lamouche
Tél. : 03 81 99 21 64
[email protected]
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