Une histoire et une mise à jour sur les dentifrices au

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Une histoire et une mise à jour sur les dentifrices au
Une histoire et une mise à jour
sur les dentifrices au fluorure
James S. Wefel, PhD; Robert V. Faller, BS
Unités de formation continue en dentisterie : 2 heures
Cours en ligne : www.dentalcare.ca/fr-CA/dental-education/continuing-education/ce94/ce94.aspx
Avis de non-responsabilité : Les participants doivent être conscients des dangers de mettre en pratique de nouvelles techniques
ou procédures sur la base de connaissances limitées. Seuls les principes de dentisterie éprouvés devraient être utilisés pour
soigner les patients.
Ce cours est une révision et une mise à jour sur les dentifrices cosmétiques et thérapeutiques, leur impact
sur les parts de marché et le développement des technologies de dentifrice multi-avantages.
Déclaration de conflit d’intérêts
• Le Dr Wefel a travaillé comme consultant pour P&G.
• M. Faller est un employé retraité de P&G.
PROGRAMME CERP DE L’ADA
La Société Procter and Gamble est un fournisseur reconnu du programme CERP de l’ADA.
Le programme CERP est un service offert par l’Association dentaire américaine (ADA) en vue d’aider les
professionnels des soins dentaires à identifier les fournisseurs de qualité en matière de formation continue
en soins dentaires. Le programme CERP de l’ADA n’approuve ni ne parraine aucun cours ou instructeur
individuel, et ne garantit pas que les heures de formation seront créditées par l’ordre des dentistes.
Toute préoccupation ou plainte à propos d’un prestataire de formation continue peut être directement
adressée au prestataire ou au programme CERP de l’ADA à l’adresse
suivante : http://www.ada.org/cerp (en anglais)
Fournisseur reconnu du programme PACE
La Société Procter & Gamble est désignée comme un fournisseur approuvé du programme
PACE par l’Academy of General Dentistry. Les programmes formels de formation continue
de ce fournisseur de programmes sont reconnus par l’AGD pour des crédits d’études
postdoctorales, de maîtrise et de maintien de l’adhésion. L’approbation n’implique aucune
acceptation par un conseil provincial ou d’État de dentisterie et ne constitue pas un appui de
l’AGD. Les modalités de l’approbation couvrent la période du 1er août 2013 au 31 juillet 2017.
No identification fournisseur 211886
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Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
Aperçu
Ce cours est une révision et une mise à jour sur les dentifrices cosmétiques et thérapeutiques, leur impact
sur les parts de marché et le développement des technologies de dentifrice multi-avantages. Le premier
dentifrice thérapeutique contenait du fluorure et a été mis sur le marché vers le milieu des années 1950.
Le public n’a pas été convaincu de l’importance d’un tel produit jusqu’à l’attribution du sceau d’acceptation
de l’American Dental Association (ADA) à un produit au début des années 1960. Les pressions du public
et du marché ont poussé le développement de produits nouveaux et améliorés qui avaient aussi une valeur
cosmétique et non seulement thérapeutique. Ces développements ont conduit à l’utilisation de divers
agents à base de fluorure, d’abrasifs et d’additifs ainsi qu’à de nouvelles technologies. Bien que certains
produits soient conçus pour fournir un avantage unique, comme la protection contre les caries, d’autres
produits sont conçus pour offrir de multiples avantages, comme la réduction des caries et de la plaque
ou la protection contre les caries et la réduction de l’hypersensibilité. Un dentifrice au fluorure ayant
récemment reçu le sceau de l’ADA fournit presque tous les avantages offerts par des dentifrices dans une
seule formulation. Remarquablement, des avantages tels que la protection contre l’érosion dentaire ont été
récemment confirmés pour certaines formulations de dentifrice, ce qui les rend encore plus importantes
qu’on ne le pensait auparavant.
Objectifs d’apprentissage
À la fin du présent cours, le professionnel des soins dentaires sera en mesure :
• Comprendre l’histoire et le développement des dentifrices modernes.
• Discuter du passage des dentifrices qui fournissaient seulement des avantages cosmétiques à ceux qui
ciblent les avantages thérapeutiques, puis aux produits qui offrent une combinaison des deux. Cela a
abouti à une variété de prétention pour l’amélioration de la santé bucco-dentaire dans un seul tube.
• Discuter des changements dans les ingrédients et les principes actifs, et décrire les nouvelles
technologies.
• Aider le professionnel des soins dentaires à parler à ses patients de la diversité des dentifrices au
fluorure disponibles sur le marché actuel en connaissance de cause.
• Aider le professionnel des soins dentaires à comprendre le lien entre le mode de vie moderne
(alimentation), les nouveaux problèmes émergents comme l’érosion dentaire et les thérapies
appropriées pour les aider à orienter leurs patients.
Contenu du cours
•Glossaire
• Nettoyage des dents
• Prévention des caries
• Dentifrices au fluorure
• Acceptation publique des dentifrices
thérapeutiques
• Mécanisme d’action du fluorure
• Différences dans les principes actifs
• Poursuite du développement des dentifrices
thérapeutiques
• Utilisation des dentifrices en tant que système
de livraison
• Aperçu de l’examen
•Références
• Au sujet des auteurs
acidogène – Quelque chose qui produit de l’acide,
comme des bactéries cariogènes.
antioxydant – Un composé chimique ou une
substance qui inhibe l’oxydation.
astringence – Une expérience gustative, souvent
un arrière-goût, qui fait plisser la bouche.
biodisponibilité – La mesure dans laquelle un
médicament ou une substance est disponible
pour le tissu cible après une administration.
tartre - plaque calcifiée – Un dépôt jaunâtre et
dur sur les dents, comprenant des sécrétions
organiques et des particules d’aliments déposées
sous la forme de divers sels comme le carbonate
de calcium.
Glossaire
abrasif – Une substance, comme la silice, qui est
utilisée pour le polissage ou le nettoyage.
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carie – Une infection bactérienne qui se traduit
par une déminéralisation, et, finalement, la
destruction des minéraux de la dent.
épidémiologique – Relié à l’incidence, la
distribution et le contrôle d’une maladie dans une
population.
cariogène – Qui contribue à la formation des
caries.
tache extrinsèque – Tache sur la surface
extérieure de la dent qui peut être enlevée par
des procédures de nettoyage de routine. Elle
est généralement composée de molécules
chromogènes alimentaires et d’ions métalliques
qui se lient ensemble dans la pellicule salivaire qui
recouvre la surface exposée des dents.
cation – Un ion avec une charge positive.
chélateur – Composé chimique qui peut former
plusieurs liaisons non covalentes à un seul
ion métallique (p. ex., Ca2+), le séquestrant et
l’empêchant de réagir avec son environnement.
fluorose – Un état anormal (comme une marbrure
des dents) causé par une consommation
excessive de fluor pendant la période de
développement des dents permanentes.
covalente – En chimie, une liaison chimique
formée par la mise en commun d’un ou plusieurs
électrons, en particulier de paires d’électrons,
entre les atomes.
fluorohydroxyapatite – Une structure cristalline
dans la partie minérale de la dent (Ca10 (PO4)6 F2)
résultant de la substitution des ions hydroxyle
(OH-) dans la structure d’hydroxyapatite par
des ions fluorure (F-). La fluorohydroxyapatite
(aussi communément appelée fluoroapatite)
est plus forte et plus résistante aux acides que
l’hydroxyapatite.
cytoplasmique – La substance cellulaire située
entre la membrane et le noyau de la cellule.
déminéralisation – Le processus chimique par
lequel les minéraux dentaires sont retirés des
tissus dentaires durs, c.-à-d. l’émail, la dentine et
le cément. Ce processus se fait par dissolution
par des acides ou par chélation, et le taux de
déminéralisation peut varier en fonction du degré
de sursaturation de l’environnement immédiat
de la dent et de la présence (ou absence) de
fluorure.
gingivite – Inflammation des gencives qui se
manifeste souvent par des saignements pendant
le brossage et l’utilisation de la soie dentaire; la
plus légère forme de maladie parodontale qui soit
réversible.
hypersensibilité dentinaire – Une courte douleur
aiguë résultant de l’exposition de la dentine en
réponse à un stimulus qui ne peut être attribué
à toute autre forme de défaut dentaire ou
pathologie. Ces stimulus sont généralement
thermiques, évaporatifs, tactiles, osmotiques ou
chimiques.
hydrolyse – Une réaction chimique d’un composé
avec de l’eau, ayant généralement pour résultat
la formation d’un ou de plusieurs composés
nouveaux.
hydroxyapatite – Une structure cristalline (Ca10
(PO4)6 (OH)2) qui forme la majeure partie de la
matière minérale composant la dentine et l’émail
de la dent.
dissociation – Un processus général dans lequel
les composés ioniques se séparent ou se divisent
en petites particules, en ions ou en radicaux, le
plus souvent de manière réversible.
enzyme – Protéine qui catalyse, ou facilite, les
réactions biochimiques.
ions – Atomes ou molécules qui portent une
charge électrique positive ou négative dans une
solution Par exemple, le chlorure de sodium
(NaCl, sel de table) dans l’eau se dissocie en ions
Na+ et Cl-.
hydrolyse enzymatique – Un processus de
digestion au cours duquel les macromolécules
sont séparées de la nourriture par l’addition
enzymatique d’eau.
tache intrinsèque – Coloration provoquée par la
présence d’un pigment au sein de l’émail ou de la
dentine. Les taches intrinsèques peuvent souvent
être éliminées par des procédures de blanchiment.
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méta-analyse – Une technique statistique
dans laquelle les résultats de deux ou plusieurs
études sont mathématiquement combinés afin
d’améliorer la fiabilité des résultats. Les études
choisies pour une inclusion dans une méta-analyse
doivent être suffisamment similaires en ce qui
concerne un certain nombre de caractéristiques
pour que leurs résultats puissent être combinés
avec précision.
sursaturation – Contenant une quantité d’une
substance supérieure à celle nécessaire pour la
saturation.
systémique – Concernant ou touchant l’organisme
dans son entier.
Nettoyage des dents
Les tiges à mâcher ou de nettoyage anciennes
représentent probablement les précurseurs des
brosses à dents d’aujourd’hui. Des descriptions
de leur utilisation peuvent être trouvées à la
fois dans les écrits bouddhistes et Égyptiens
anciens. Les mixtures utilisées pour nettoyer la
bouche, réduire les mauvaises odeurs et traiter les
gencives dans les premiers écrits étaient souvent
plus nuisibles que préventives. Par exemple, dans
les écrits de Pline (23 à 79 de l’ère commune),
plusieurs remèdes sont mentionnés : nitre brûlé
(nitrate de potassium) pour restaurer la blancheur;
lait de chèvre pour adoucir l’haleine; cornes
de cerf brûlées et cendres de divers animaux
pour renforcer les gencives, etc1. Beaucoup de
remèdes ont été proposés pour améliorer les
conditions rencontrées dans l’environnement
buccal, et on peut même aller jusqu’à dire que
ces mixtures désagréables étaient les premiers
dentifrices. Deux composants de base de
l’hygiène buccale ont passé l’épreuve du temps
et, bien qu’ils aient été modifiés et améliorés,
ont leurs racines dans les temps anciens. Ces
composants sont la brosse à dents à soies et le
dentifrice utilisé en conjonction avec la brosse.
Des tiges de nettoyage primitives de différents
types existent encore aujourd’hui et sont la brosse
de choix dans certaines cultures, bien que la
brosse moderne ait évolué pour devenir un produit
multitouffes habilement conçu. La brosse à dents
manuelle continue d’être améliorée de manière
à améliorer sa fonction et sa performance. Des
brosses électriques qui déplacent les poils
dans de nombreuses directions sont également
disponibles. Celles-ci incluent des versions avec
des mouvements oscillo-rotatifs ou sonores. Un
nettoyage des dents amélioré et d’excellents
profils d’innocuité font de ces produits des
développements importants pour l’application du
fluorure de manière plus efficace sur la surface
des dents ciblées. Les dentifrices ont également
changé de façon spectaculaire entre les mixtures
principalement acides du passé et les produits
plus basiques ou neutres d’aujourd’hui. Ceci
oxydation – L’interaction entre les molécules
d’oxygène et l’ensemble des différentes
substances qu’elles peuvent rencontrer.
plaque – Une communauté organisée de
nombreux micro-organismes différents qui se
forme dans un biofilm et qui est retrouvée sur la
surface de la langue et toutes les surfaces dures
dans la cavité buccale. La plaque dentaire est
présente chez tout le monde et sa composition
peut varier de micro-organismes tout à fait sains
(commensaux) à très nuisibles (pathogènes),
ce qui prédispose le patient à la carie dentaire
ou à des maladies parodontales. Remarque :
La plaque dentaire n’est pas composée de
débris alimentaires et elle ne contient pas de
débris alimentaires. La plaque dentaire ne peut
être totalement éliminée que par des moyens
mécaniques, comme le brossage des dents ou la
prophylaxie.
phosphoénolpyruvate – Un composé chimique
important en biochimie qui est directement
impliqué dans la glycolyse. Il s’agit également de
la principale source d’énergie pour le système de
la phosphotransférase.
système de la phosphotransférase – Une
méthode utilisée par les bactéries pour
l’absorption du sucre, où la source d’énergie est le
phosphoénolpyruvate.
prévalence – Le pourcentage de la population
qui est touchée par une maladie particulière à un
moment donné.
reminéralisation – Le processus chimique par
lequel les minéraux dentaires sont réintégrés
dans les tissus dentaires durs, c.-à-d l’émail, la
dentine et le cément. Ce processus nécessite un
environnement qui inclut une sursaturation en ions
calcium et phosphate; il est amélioré en présence
de fluorure et au pH approprié.
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est le résultat de l’acceptation de la théorie
acidogène pour la formation des caries de Miller,
qui a contribué à promouvoir la modification des
formulations d’acide à basique2.
ci a été introduite pour la première fois à Grand
Rapids au Michigan en 1945, avec Muskegon,
aussi au Michigan, comme ville témoin. D’autres
études jumelant des villes ont également
commencé dans différents pays et les résultats
globaux étaient une réduction significative
des caries dentaires sans fluorose dentaire
cosmétique déplaisante lorsque la concentration
de fluorure dans l’approvisionnement en eau
local est maintenue à environ 1 ppm4. Il était cru
que le mécanisme d’action était essentiellement
l’incorporation de fluorure dans la structure de
l’émail, réduisant ainsi sa solubilité.
Prévention des caries
Initialement, l’incorporation du fluorure dans
les préparations dentaires et les recherches
sur la teneur en fluorure de dents ont donné
des résultats contradictoires. Il était cru que
les « caries » associées à l’ingestion de trop de
fluorure étaient des « caries typiques » dans un
document présenté en 1904 devant la Société
allemande pour la chirurgie3. McKay et Black ont
investigué sur ce qui était appelé les « taches
brunes du Colorado » dès 1916 et ont constaté
que celles-ci étaient présentes dans d’autres
communautés et associées à la source d’eau
communale, même s’ils n’étaient pas sûrs de la
cause4. Celles-ci et d’autres constatations ont
incité le service de santé publique des États-Unis
à mener de vastes études épidémiologiques
pour étudier à la fois la carie dentaire et la
fluorose dentaire à la fin des années 19305.
Quand il a été confirmé que l’absorption de
fluorure via l’eau était associée à la prévalence
de la fluorose dentaire ainsi qu’à une réduction
de la carie dentaire, de nombreux systèmes et
de nombreuses stratégies de livraison ont été
étudiés pour optimiser le bénéfice des fluorures
au niveau de la communauté ainsi qu’au
niveau de l’individu. En 1937, une préparation
dentaire prétendant prévenir la carie n’a pas été
favorablement considérée par le Council of Dental
Therapeutics de l’American Dental Association
(ADA). La possibilité d’une toxicité, les conditions
d’utilisation et la question de l’absorption ont
conduit à la conclusion de l’ADA que « l’utilisation
du fluorure dans les dentifrices est non
scientifique et irrationnelle, et ne devrait donc pas
être autorisée »6. À cette époque, les problèmes
dentaires étaient considérés comme une affaire
personnelle. La constatation que le principal
motif de rejet des recrues par l’armée durant la
Seconde Guerre mondiale était le résultat d’une
mauvaise santé bucco-dentaire a modifié cette
perspective. Très vite, la santé bucco-dentaire
est devenue une question de sécurité nationale
et a été reconnue comme un problème de
santé publique. Il a été dit que la fluoration de
l’approvisionnement en eau d’une communauté
est une mesure de santé publique idéale. Celle-
Dentifrices au fluorure
Avec le succès de la fluoration de l’eau, il a
été déduit que l’application topique de fluorure
pourrait également entraîner l’absorption du
fluorure et l’incorporation dans les dents, et qu’un
certain avantage pourrait également être obtenu
avec des applications moins fréquentes de
concentrations plus élevées de fluorure. Bibby7
a lancé plusieurs des premières études à la fois
sur les dentifrices et les fluorures topiques, mais
n’a pas entièrement réussi. Un examen de ces
études et de nombreuses autres études sur les
dentifrices a été publié par GK Stookey dans un
document présenté lors d’une conférence intitulée
« Clinical Use of Fluorides »8. Environ huit de ces
premières études utilisaient une combinaison
de fluorure de sodium et de systèmes abrasifs
à base de calcium, mais aucune d’entre elles n’a
donné lieu à des réductions significatives de la
carie dentaire9-14. L’explication la plus probable
était l’incompatibilité du système abrasif avec
le fluorure de sodium actif, car celui-ci pouvait
réagir avec le calcium des abrasifs et former du
fluorure de calcium15. Le fluorure de calcium
ne réagit pas avec la surface de l’émail, et c’est
cette absence de fluorure ionique réactif qui a le
plus probablement été la cause de l’échec de ces
premières formulations pour la prévention des
caries. Le premier rapport sur un dentifrice au
fluorure efficace sur le plan clinique a été rédigé
en 1954. Ce dentifrice contenait du fluorure
stanneux associé à un système abrasif à base de
phosphate de calcium traité à la chaleur16. Cette
association SnF2–Ca2P2O7 a été provisoirement
acceptée par le Council on Dental Therapeutics
de l’ADA avec une classification de catégorie B
en 196017. Après des études supplémentaires
démontrant son effet thérapeutique, le dentifrice a
5
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reçu une classification de catégorie A en 196418.
Cette reconnaissance de sa valeur préventive a
été derrière la poursuite des investigations pour
des formulations améliorées avec différents
agents actifs et systèmes abrasifs. La recherche
de produits plus efficaces continue à ce jour.
changement dans les parts de marché souligne
l’importante acceptation par le public et une
demande pour les dentifrices thérapeutiques qui
se poursuit aujourd’hui. Les marchés européens
ont suivi peu après, bien que ce fut le changement
de Colgate vers un dentifrice thérapeutique
qui a ouvert la voie sur ce continent. La santé
des gencives était un autre domaine d’intérêt
croissant dans les années 1980. Le principal
moteur de changement dans le domaine « santé
des gencives » du marché des dentifrices a été la
firme allemande Blendax. De façon semblable à
l’évolution des parts de marché aux États-Unis, les
marques de dentifrices cosmétiques européennes
ne représentaient que 10 % du marché en 198519.
Acceptation publique des dentifrices
thérapeutiques
Un point de vue intéressant sur la sensibilisation
du public et l’acceptation des dentifrices
thérapeutiques est présenté dans un article
publié par la Harvard Business School19. Un
rapport détaillé par Unilever en 1959 comprend
cette observation : « Malheureusement, un vrai
dentifrice thérapeutique procurant un degré
élevé de protection contre la carie dentaire reste
encore un rêve qu’il est peu probable de voir se
réaliser bientôt. Si ce problème peut être résolu, il
pourrait nous donner un chef de file mondial. » Le
développement et l’évaluation du dentifrice Crest
à la fin des années 50 semblaient annoncer la
réalisation d’un tel produit de rêve, mais une étude
de marché en 1958 a révélé que ce dentifrice
thérapeutique avait eu peu d’effet sur les parts de
marché. Il a fallu attendre l’obtention du sceau
d’acceptation de l’American Dental Association
(ADA) par Crest pour que celui-ci soit en mesure
de se démarquer de tous les autres dentifrices.
Un total de plus de 40 essais cliniques ont été
réalisés avec le fluorure stanneux original et
diverses formulations abrasives et ont vérifié
son efficacité. L’importance de l’acceptation
de l’ADA et l’absence de tout rival thérapeutique
comparable ont donné à la marque Crest
la possibilité de devenir un chef de file du
marché. En 1969, Colgate a également reçu une
approbation pour un dentifrice thérapeutique.
Cela a marqué le passage des dentifrices de
produits offrant des avantages simplement
cosmétiques à des produits axés sur des
avantages plus thérapeutiques, et l’ensemble
du marché a commencé à évoluer. Un examen
des parts de marché révèle que les dentifrices
axés sur la fourniture d’avantages cosmétiques
aux États-Unis possédaient près de 70 % des
parts de marché en 1960, mais seulement 11 %
en 1985. De même, les marques axées sur les
avantages thérapeutiques possédaient seulement
14 % des parts de marché en 1960 tandis que
ce pourcentage a bondi à 60 % en 1985, avec
un autre 19 % pour les produits combinés. Ce
Mécanisme d’action du fluorure
Le développement de nouvelles formulations
de dentifrice s’est effectué parallèlement à la
compréhension du processus carieux et du
fonctionnement du fluorure. L’idée originale
de la dissolution continue de la surface de la
dent a été remplacée par l’acceptation de la
déminéralisation sous la surface et le maintien
d’une couche de surface relativement intacte
(probablement par reminéralisation)20. La
déminéralisation se produit quand il y a un
déséquilibre entre les processus de gain et de
perte en minéraux. Le fluorure peut interagir
avec ces processus de plusieurs façons. Il est
maintenant largement accepté que le fluorure
possède a à la fois un mode d’action systémique
et un mode d’action topique21. L’interaction entre
le fluorure et la composante minérale des dents
produit une fluorohydroxyapatite (FHAP or FAP),
par substitution du F- par un OH-. Il en résulte une
augmentation de la liaison hydrogène, un réseau
cristallin de plus petite taille et une diminution
globale de la solubilité. L’incorporation du fluorure
dans le réseau cristallin d’hydroxyapatite (HAP)
peut se produire alors que la dent se forme ou
par échange d’ions après sa sortie de la gencive.
La diminution de la solubilité augmente avec de
plus grandes quantités d’incorporation de fluorure,
mais nous dépassons rarement plusieurs milliers
de parties par million de fluorure dans l’émail
externe22. Ainsi, seule une protection limitée
contre la substitution du fluorure serait prévue
par rapport à la FAP pure qui contient 40 000 ppm
de fluorure. Un autre moyen d’intégrer le fluorure
dans l’émail est par l’intermédiaire d’applications
topiques et d’un échange d’ions. Cet échange
6
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mais les solutions dans lesquelles baignent
normalement les dents sont toujours partiellement
saturées en apatite. Un taux de fluorure aussi
bas que 230 μg/g s’est avéré réduire de manière
significative le taux de dissolution de l’apatite26.
La concentration de fluorure à la surface des
cristaux et la concentration de fluorure dans la
phase liquide au cours d’une attaque cariogène
sont donc toutes deux importantes27.
En plus de protéger contre la déminéralisation,
le fluorure interagit également avec l’émail afin
de réduire sa dissolution par reminéralisation.
Ceci est un procédé au cours duquel des
cristaux d’émail partiellement dissous agissent
comme un substrat pour le dépôt de matière
minérale de la phase en solution, ce qui permet
la réparation partielle des cristaux endommagés.
La reminéralisation contrebalancera donc une
partie de la déminéralisation et un équilibre se
développera entre les deux processus. La lésion
carieuse est le résultat d’une déminéralisation
qui l’emporte sur la reminéralisation. L’un des
avantages de l’interaction déminéralisation/
reminéralisation est la création d’un minéral
moins soluble dans l’émail28. Cela se produit par
dissolution de l’apatite carbonatée contenant du
magnésium et déficiente en calcium plus soluble
qui constitue l’émail lors de sa formation initiale.
Le processus de reminéralisation aboutit à la
formation d’une forme moins soluble d’apatite.
Lorsque du fluorure est également présent, la
formation de fluorohydroxyapatite (FHAP ou
FAP) se traduit par une substance minérale
ayant un niveau accru de résistance à l’acide.
Le processus de reminéralisation est contrôlé
par la supersaturation des fluides baignant les
dents – le fluide de la plaque ou la salive. Le
degré de sursaturation déterminera en partie le
taux de précipitation de minéraux de la solution29.
Une sursaturation trop élevée se traduira par la
formation rapide de phosphate de calcium et
bloquera les pores de la surface de l’émail. Cette
précipitation limite alors la diffusion du calcium,
du phosphate et du fluorure à l’intérieur de la
lésion, entraînant un arrêt de sa progression,
mais pas sa réparation30. L’intérieur de la lésion
est partiellement saturé en HAP et peut devenir
sursaturé en FAP si de faibles taux de fluorure
sont présents ou se diffusent dans la lésion.
L’utilisation de produits à base de fluorure en
faible concentration, comme des dentifrices sur
Figure 1. Formation du fluorapatite.
(À). Les ions fluorure (F–) remplacent les ions hydroxyles
(OH–) de l’hydroxyapatite pour former le fluorapatite
composant l’émail des dents. (B). Une partie de la
maille cristalline d’apatite est représentée, montrant le
remplacement de l’hydroxyde de fluorure.
24
Adapté de : Posner, 1985 .
orienté en surface pourrait également affecter la
solubilité du solide. L’exception à la protection
limitée pourrait être la surface cristalline, où une
fine couche de FAP pur rendrait les solides moins
solubles que ce qui serait prédit par le degré de
substitution. Par conséquent, une incorporation
limitée de fluorure dans le réseau cristallin ou
à la surface pourrait avoir un impact significatif
sur la solubilité23. On pensait que « l’effet de
réduction de la solubilité » systémique était le
seul mécanisme d’action jusqu’à ce que des
études révèlent un effet topique significatif sur la
minéralisation ainsi qu’un effet antibactérien.
Le fluorure trouvé dans la solution peut
également affecter la vitesse de dissolution sans
modifier la solubilité des minéraux composant la
dent. Aussi peu que 0,5 mg/L dans des solutions
acides provoque une diminution de la vitesse de
dissolution de l’apatite25. Ce mécanisme implique
également une absorption et/ou un échange d’ion
à la surface du cristal. La surface peut ainsi agir
plus comme de la FAP que de l’HAP et possède
un taux de dissolution différent. Lorsque l’émail
se dissout, il peut également ajouter du fluorure
à la solution. Dans des conditions de rinçage
continuel, cela n’aurait pas beaucoup d’effet,
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Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
Figure 2. Réactivité du fluorure.
Dans des conditions cariogènes, les hydrates de carbone sont transformés
en acides par les bactéries présentes dans le biofilm de la plaque dentaire.
Lorsque le pH descend en dessous de 5,5, le fluide du biofilm devient
sous-saturé en ions phosphate et l’émail se dissout pour rétablir l’équilibre.
Lorsque du fluorure (F–) est présent, le fluorapatite est incorporé dans
l’émail déminéralisé et la déminéralisation ultérieure est inhibée.
Adapté de : Cury, 2009
31
.
une base quotidienne, aidera à maintenir cette
saturation favorable. La reminéralisation de
la lésion peut donc aboutir à la réparation de
la lésion existante avec des minéraux moins
solubles et rendre cette partie de la dent moins
sensible aux futurs épisodes de déminéralisation
(figure 2). Ceci est probablement l’un des modes
d’action les plus importants du fluorure.
global est moins d’acide et un environnement
moins acide, ce qui devrait réduire la force
derrière la dissolution33. Si ces conditions moins
acidogènes continuent, l’écologie de la plaque
peut être modifiée à long terme. Il est difficile
de prédire les effets à long terme, étant donné
qu’une adaptation au fluorure peut se produire.
Certaines formes de fluorure pourraient être
meilleures que d’autres en ce qui concerne les
effets sur les bactéries buccales.
Le fluorure, à une concentration relativement
faible, peut également interagir avec les
bactéries buccales pour réduire la production
d’acide par la plaque Plusieurs mécanismes
ont été proposés pour expliquer ce résultat
final Le premier est l’interaction connue entre
le fluorure et l’enzyme appelée énolase, ce
qui pourrait directement réduire la production
d’acide Il y a aussi un effet indirect sur la voie
du système de la phosphotransférase (PTS)
qui diminue la quantité de sucre entrant dans
la cellule en limitant la phosphoénolpyruvate
(PEP)32. Une autre possibilité est que la diffusion
du fluorure dans la cellule se produise sous la
forme d’acide fluorhydrique (HF) qui se dissocie
ensuite pour abaisser le pH intracellulaire Le
fluorure peut également affecter la capacité
d’élimination de l’excès des H+ de la cellule
et une production d’acide inférieure pourrait
résulter de l’acidification cytoplasmique. L’effet
Différences dans les principes actifs
Le désir de trouver un dentifrice plus efficace
ainsi qu’un ingrédient actif et un système abrasif
idéal a stimulé la poursuite des recherches dans
le développement des dentifrices thérapeutiques.
Après le succès obtenu avec les dentifrices à
base de SnF2 (figure 3a), des ingrédients actifs à
base de monofluorophosphate de sodium (SMFP,
Na2FPO3 – figure 3b) ont été introduits et se sont
avérés être compatibles avec une variété de
systèmes abrasifs; l’association a démontré des
effets positifs sur les caries dans la plupart des
études cliniques. La recherche d’une formulation
plus stable et d’une plus grande efficacité contre
les caries a également conduit à l’introduction
d’une formulation à base de fluorure de sodium
(NaF – figure 3c), qui a finalement remplacé
l’ingrédient actif original, le fluorure stanneux
8
Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
Figure 3a. Molécule de fluorure
stanneux.
Figure 3b. Molécule de
monofluorophosphate de
sodium.
(SnF2). Ce nouveau produit a utilisé l’expression
publicitaire « Fluoristat » et combinait du NaF avec
un système abrasif à base de silice qui s’est avéré
plus efficace contre les caries que la formulation
antérieure « Fluoristan ». Ce changement d’agents
actifs a eu lieu en 1981, après le développement
de systèmes abrasifs à base de silice compatibles
avec la plupart des agents actifs présents dans
les dentifrices34. Tous les agents actifs à base
de fluorure se sont avérés être en mesure,
dans une certaine mesure, de prévenir la carie
dentaire lorsqu’utilisés dans un programme
d’hygiène buccale régulier. Le marché hautement
compétitif des dentifrices a été un facteur dans
le développement de produits plus efficaces,
l’amélioration du goût et la croissance de
l’utilisation à travers le monde entier. Cela a été
un grand avantage pour la santé dentaire publique,
comme en témoigne la baisse de la prévalence de
la carie dentaire au cours des dernières décennies
dans la plupart des pays développés35.
Figure 3c. Molécule de fluorure
de sodium.
topiques se dissocient pour donner l’ion fluorure
et le cation compagnon. Le cation peut avoir
des interactions de lui-même, comme le cation
Sn, mais les principaux effets sur la carie sont
associés au fluorure. L’application de ces agents
a pour résultat la dissociation des sels et la
présence de F- et d’un cation, sauf dans le cas
du Na2FPO3. Dans ce cas, la source de fluorure
est sous une forme différente et nécessite une
hydrolyse enzymatique pour le clivage de la
liaison covalente entre la molécule de phosphate
et le fluorure. Des études sur le SMFP ont révélé
qu’il est compatible avec une plus large gamme
d’abrasifs pour dentifrice, mais que son mode
d’action pourrait différer de celui de l’ion fluorure.
Les premiers travaux suggéraient que le Na2FPO3
pourrait réagir avec la surface d’apatite et réduire
la dissolution, et il a été pensé qu’il pourrait être
retenu dans l’environnement buccal en tant que
molécule entière36. Plus tard, des études menées
par Pearce et Moore37 ont été incapables de
confirmer ce mécanisme; et il a été estimé que
la majeure partie de l’activité de cet agent était
due à l’ion fluorure présent en tant qu’impureté.
Malheureusement, la plupart des études n’étaient
pas conçues pour tester ces principes actifs dans
des essais cliniques de comparaison directe, car
elles comprenaient des abrasifs et des niveaux
de fluorure différents. Dr Stookey8 a fait plusieurs
observations à partir des données examinées et
a déclaré que les formulations à base de SMFP
ont donné des résultats comparables aux anciens
dentifrices à base de SnF2 mais que les dentifrices
à base de NaF avec les systèmes abrasifs de
silice compatible étaient supérieurs pour la
réduction des caries aux anciens produits à base
de SnF2. Quatre des cinq essais cliniques ont
également obtenu une efficacité numériquement
supérieure pour le produit à base de fluorure de
sodium par rapport aux dentifrices à base de
La prédominance du NaF et du Na2FPO3 en
tant qu’agents actifs dans la plupart des
dentifrices a également conduit à l’inévitable
question « les dentifrices au fluorure sontils tous identiques? », qui a été abordée par
Stookey en 1984, après un examen de plus de
140 articles sur les dentifrices au fluorure8.
Il a été constaté qu’un certain nombre de
dentifrices contenant divers ingrédients actifs
(NaF, SnF2, amine F [AmF], et Na2FPO3) ainsi
que des combinaisons de systèmes abrasifs
fournissaient des avantages cariostatiques
importants. Les principales sources de fluorure
approuvées pour une utilisation aux ÉtatsUnis sont le fluorure stanneux (SnF2), sodium
fluoride (NaF) et le monofluorophosphate de
sodium (Na2FPO3). Normalement, la majorité
des agents actifs utilisés dans les préparations
9
Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
monofluorophosphate testés. Des études en
laboratoire ont également suggéré de meilleurs
résultats pour les dentifrices à base NaF, bien
qu’une partie de cela a été attribuée à l’absence
des enzymes nécessaires pour rompre la liaison
monofluorophosphate et libérer le fluorure. Bien
que le poids des données probantes était évident
dans cet examen8, répondre à cette question de
façon satisfaisante pour tout le monde s’est avéré
difficile en 1985. À cette époque, la majorité des
dentifrices vendus sans prescription contenaient
soit du NaF ou du Na2FPO3.
y avait un avantage significatif pour l’utilisation
d’un dentifrice contenant du NaF lorsqu’il est
formulé avec un système abrasif approprié42. Les
nouvelles comparaisons directes (Marks et coll.43
ainsi que Stephen et coll.44) ont rapportées une
supériorité pour les formulations de dentifrice
contenant du fluorure de sodium par rapport à
celles contenant du monofluorophosphate de
sodium. La différence clinique entre les deux
produits est susceptible d’être due à la clairance
orale, l’absorption de fluorure dans l’émail et une
meilleure biodisponibilité du fluorure dans les
formulations contenant du NaF. À cet égard, un
dentifrice contenant du NaF correctement formulé
possède le meilleur potentiel, car il libèrera le
fluorure actif dans l’environnement buccal plus
efficacement (libération ionique du F) qu’un
dentifrice formulé à base de SMFP (qui nécessite
un clivage enzymatique de la liaison covalente
pour la libération du F-). Collectivement, les
éléments de preuve de ces études ont démontré
que les dentifrices à base de NaF formulés avec
des systèmes abrasifs contenant de la silice
hautement compatibles ont donné des résultats
nettement meilleurs.
La disponibilité de principalement deux agents
actifs a naturellement abouti à la comparaison
de ces produits. Duckworth38, par exemple, a
démontré que significativement plus de fluorure
était trouvé dans la plaque des sujets utilisant des
dentifrices contenant du NaF que ceux utilisant
des dentifrices contenant du Na2FPO3 avec des
systèmes abrasifs compatibles. D’autres modèles
cycliques in vitro ont aussi conduit à des résultats
plus favorables avec le NaF, mais certains
d’entre eux n’ont pas inclus les étapes clés
nécessaires pour la dissociation de la molécule
de monofluorophosphate. Des essais cliniques
de comparaison directe ont été nécessaires
pour faire la distinction entre ces produits. Un
examen approfondi publié dans Caries Research
(1993) a évalué les résultats d’essentiellement
tous les essais cliniques sur la carie qui
comparaient directement l’efficacité de ces deux
agents actifs anti-caries. Cette étude a conclu
que les dentifrices contenant du NaF étaient
plus performants que les dentifrices contenant
du Na2FPO3 lors de l’utilisation de systèmes
abrasifs compatibles39. La différence moyenne
au niveau de la réduction des caries entre les
produits est d’environ 6 %, tel que déterminé par
méta-analyse des études cliniques disponibles40.
Cette même conclusion n’a cependant pas été
atteinte dans un examen distinct qui a évalué
ces mêmes essais cliniques Bien que ce
deuxième examen ait également révélé qu’une
différence numérique qui favorise le NaF sur
le Na2FPO3, existe, les auteurs de cet examen
ont déterminé que l’ampleur de la différence
n’était pas significative41. Un troisième examen
a eu l’avantage de certains essais cliniques
de comparaison directe de grande envergure
supplémentaires. De façon semblable au premier
examen, cet examen a également conclu qu’il
Poursuite du développement des
dentifrices thérapeutiques
Les pressions changeantes du marché ont
conduit à des investigations continues pour le
développement de produits améliorés, ce qui a
conduit à des changements dans les formulations
des dentifrices et l’emballage des produits.
Quelques exemples seraient le développement des
gels vs les pâtes, les pompes pour la délivrance
des produits, les réservoirs à double tube et l’ajout
de nombreux agents cosmétiques. L’une des
premières améliorations a été le développement
de dentifrices « de contrôle du tartre » dans le
milieu des années 1980, qui se sont avérées assez
bien réussir sur le marché. Un additif à base de
pyrophosphate ou de zinc s’est avéré être efficace
pour réduire la croissance du tartre et l’empêcher
de durcir et de former un dépôt difficile à enlever.
Cela rend les nettoyages plus faciles pour
l’hygiéniste dentaire lors des visites de routine45,46.
Un autre agent de contrôle de tartre a fait
usage d’un copolymère à base d’éther et d’acide
maléique (PVM/MA) et de pyrophosphate afin de
réduire la formation du tartre. Ce ne sont pas tous
les gens qui sont troublés par la formation d’un
excès de tartre, mais une sensibilisation accrue
10
Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
du public à la santé bucco-dentaire a conduit à
l’ajout d’agents qui améliorent la santé globale en
plus de nettoyer les dents et la bouche. Ainsi, les
fabricants ont mis l’accent sur le développement
de formulations « multi-avantages » capables
de faire face plus d’un besoin. Un exemple
est l’association du fluorure et du nitrate de
potassium pour contrôler simultanément les
caries et l’hypersensibilité dentinaire47,48. Nous
avons également constaté une augmentation des
produits qui combinent des agents « cosmétiques
» et « thérapeutiques ». Un exemple serait ici
le nettoyage, le contrôle du tartre, l’élimination
des taches ou la capacité de blanchiment des
nouvelles formulations combinés avec du fluorure
pour contrôler la carie.
l’utilisation du a continué à SnF2 être limitée
à l’époque, en grande partie en raison de son
mauvais goût, de son astringence et de son
potentiel pour la formation de taches extrinsèques
mineures. Ces défis pourraient prendre une autre
décennie à surmonter.
Utilisation des dentifrices en tant que
système de livraison
L’acceptation généralisée de l’utilisation de
dentifrices pour l’amélioration la santé buccodentaire a donné lieu à l’utilisation des dentifrices
en tant que système de livraison efficace à la fois
pour les agents cosmétiques et thérapeutiques.
Cela est mis en évidence par la myriade de
marques et de types de dentifrice disponibles
dans les supermarchés. L’une des difficultés
avec l’utilisation de dentifrices ayant des effets
protecteurs contre les caries pour la fourniture
d’avantages supplémentaires en santé buccodentaire est la conservation des avantages
d’origine de ce produit. Cela signifie que des tests
poussés sont nécessaires lors de la formulation
de produits multi-avantages afin d’assurer que
chaque ingrédient est capable de fonctionner en
association avec les autres. Ceci est exactement
la même situation que celle à laquelle les agents
actifs à base de NaF et les abrasifs à base de
calcium ont été confrontés dans les premiers
dentifrices – la compatibilité des ingrédients.
Lors du développement et de la commercialisation
des nouveaux produits, tous les fabricants ont
dû tester leurs nouvelles formulations afin de
confirmer que le nouvel additif ou ingrédient
n’interférait pas avec l’ingrédient « actif » existant,
tout en offrant un nouvel avantage important. Le
tableau 1 présente la chronologie des événements
importants dans le développement des dentifrices
cosmétiques et thérapeutiques combinés. L’un
des développements les plus intéressants a été
l’ajout de dentifrices au bicarbonate de sodium
sur le marché. Ce produit a été introduit par
Church & Dwight et contenait du bicarbonate de
soude, qui a été traditionnellement utilisé par
les générations précédentes. La popularité de
ces produits a ainsi donné lieu à la production
de produits à base de bicarbonate de soude par
tous les autres fabricants. Les produits de soins
dentaires de Church & Dwight contenaient une
plus grande quantité de bicarbonate de soude
(65 %) que les produits Colgate et Crest, qui en
contenaient autour de 25 %. Bien qu’il ait été
Bien que les dentifrices au fluorure et
l’amélioration de la santé bucco-dentaire ont été
grandement bénéfiques pour la population en
réduisant l’incidence des caries, des sondages
montrent encore une forte prévalence de la
gingivite et de la récession gingivale chez les
adultes49. Le désir de traiter à la fois les caries
et la gingivite, de concert avec l’évolution des
tendances en matière de santé bucco-dentaire,
a conduit à des recherches approfondies par les
laboratoires Procter & Gamble et le « retour » de
fluorure stanneux en tant qu’ingrédient actif. Cela
a nécessité le développement d’une formulation
stabilisée qui fournirait suffisamment de fluorure
stanneux pour l’obtention de l’avantage antigingivite et des réserves suffisantes de fluorure
stanneux pour une protection contre les caries.
Le système de stabilisation développé utilisait
du sodium gluconate en tant qu’agent chélateur
pour protéger le SnF2 de l’hydrolyse. Le chlorure
stanneux a été inclus en tant qu’antioxydant
pour protéger le SnF2 de l’oxydation et comme
réservoir stanneux pour réduire la perte de SnF2
sur l’abrasif. Le large éventail des aspects
bénéfiques du fluorure stanneux, comme la
désensibilisation de la dentine, la réactivité à la
surface des racines dentaires, les avantages au
niveau de la plaque et de la gingivite ainsi que
son efficacité contre les caries ont fortement
suggéré que cet ingrédient actif unique pourrait
servir de base à de nombreuses améliorations
futures dans les formulations de dentifrice50-60.
Les agents actifs les plus offerts sur le marché
américain se sont donc remis à inclure le SnF2
avec le NaF et le Na2FPO3. Malheureusement,
11
Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
Tableau 1. Chronologie du développement des dentifrices.
communément admis que les abrasifs à base
de bicarbonate de soude étaient plus puissants,
ils se sont finalement avérés être plus doux que
les formulations abrasives les plus couramment
utilisées61.
les dents et d’augmenter la « blancheur ». Crest
Whitestrips a marqué l’avènement des agents
blanchissants appliqués par le consommateur et
a permis aux individus de blanchir leur sourire à
la maison62. Les fabricants de dentifrice étaient
également au courant de cet intérêt public pour un
bienfait cosmétique des produits de santé buccodentaire et des formulations améliorées pour
l’élimination des taches, la prévention des taches,
la réduction de tartre et le blanchiment sont
devenues disponibles sur le marché. Cet avantage
esthétique est une considération continue depuis
la fin des années 1990. L’effet de blanchiment
comprend la fonction de nettoyage original des
dentifrices, comme l’élimination du tartre et des
taches, mais peut aussi inclure l’élimination des
taches intrinsèque par l’utilisation d’agents de
blanchiment pour changer la teinte clinique des
dents. Une technologie de blanchiment à double
Un autre produit qui semble façonner le marché
depuis des années est venu de la volonté du
public pour des dents plus blanches. Les agents
de blanchiment étaient offerts dans les cabinets
dentaires, mais pas dans les pharmacies en tant
que produit en vente libre. L’une des premières
revendications était l’élimination des taches
extrinsèques par des agents de contrôle du tartre
existant Ces formules ont été optimisées et
testées pour enlever les taches ainsi que pour
le contrôle du tartre. Les taches intrinsèques
requièrent normalement l’utilisation de peroxydes
ou de carbamides, qui sont capables de blanchir
12
Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
Tableau 2. Avantages et fonctions des ingrédients utilisés dans les dentifrices.
action a également évolué à partir de ces efforts63.
Le tableau 2 répertorie divers avantages et
diverses fonctions des ingrédients communs dans
les dentifrices.
Les formulations de dentifrice actuelles
combinent souvent plusieurs ingrédients et, par
conséquent, deviennent des formulations multiavantages. Récemment, des avantages ont été
démontrés pour la quasi-totalité des domaines
énumérés dans le tableau 2 en un seul produit.
Par exemple, Colgate Total a été introduit dans
les années 1990 avec 0,3 % de Triclosan, 2 % de
Gantrez et 0,243 % NaF de NaF ainsi qu’un abrasif
à base de silice. Des essais cliniques de grande
envergure ont été réalisés pour recevoir le sceau
d’acceptation de l’ADA pour la protection contre la
gingivite, la plaque et les caries. Les versions plus
récentes de ce produit revendiquent une efficacité
contre les caries, la plaque dentaire et la gingivite,
pour le blanchiment des dents, contre le tartre et
contre la mauvaise haleine64. Au lieu d’utiliser des
ingrédients existants comme les légers abrasifs
à base de silice pour le blanchiment, Procter &
Gamble a développé une formulation pour
Figure 4. Molécule d’hexamétaphosphate de sodium.
l’élimination des taches et du tartre plus efficace
en utilisant l’hexamétaphosphate de sodium
(figure 4), un constructeur actif de la surface de
calcium (CASAB). Des travaux ont été effectués
in vitro59, in situ65, et puis dans des études
cliniques pour confirmer l’absence de toute perte
d’efficacité en matière de réduction de la carie
avec le nouveau polymère d’hexamétaphosphate
(qui n’est pas abrasif)66. L’un des problèmes avec
les agents CASAB est leur stabilité hydrolytique
dans la phase aqueuse des dentifrices classiques.
Le développement de la technologie d’emballage
double phase a permis l’utilisation d’ingrédients
à base de polypyrophosphate comme
l’hexamétaphosphate de sodium67.
13
Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
La poursuite du développement du système de
blanchiment double a conduit à l’utilisation d’un
système « Polyfluorite » breveté. Le système
Polyfluorite contient du fluorure stanneux stabilisé
combiné avec les avantages cosmétiques de
l’hexamétaphosphate de sodium-CASAB Ainsi,
le CASAB est utilisé pour inhiber la formation
de tartre, blanchir par l’élimination des taches
extrinsèques et empêcher la formation de taches,
tandis que le fluorure stanneux dans le système
Polyfluorite combat la plaque et la gingivite,
assure une action antibactérienne de longue
durée, protège contre la sensibilité, combat les
caries et contribue à rafraîchir l’haleine. Cette
nouvelle formulation de dentifrice est appelée
Crest PRO-SANTÉ™. Plus de 70 études ont
été réalisées pour soutenir les avantages des
ingrédients du système Polyfluorite. Un examen
de la nouvelle technologie se trouve dans la
version en ligne du journal Compendium68. Cette
nouvelle technologie est la première à combiner
des résultats prouvés en matière de réduction
des caries, de réduction de la plaque dentaire, de
baisse de la gingivite, de baisse de la sensibilité
et de diminution du tartre L’ADA a accordé son
sceau d’acceptation à ce produit multi-avantages
en 2006. Comme indiqué par le libellé du sceau,
« L’acceptation de Crest PRO-SANTÉ™ par le
Council on Scientific Affairs de l’ADA est fondée
sur sa constatation que le produit est efficace
pour aider à prévenir et à réduire la carie dentaire,
la gingivite et la plaque au-dessus de la gencive,
soulager la sensibilité pour les dents par ailleurs
normales et blanchir les dents en éliminant les
taches de surface, lorsqu’il est utilisé selon les
instructions. »
substances acides73. En conséquence, les dents
peuvent devenir ramollies, et toute action abrasive
sur la surface de ces dents alors qu’elles sont
ramollies peut entraîner une perte permanente
de la matière minérale de la dent affectée Même
le mouvement répétitif de la langue sur ces
surfaces attaquées par des acides s’est avéré être
une source potentielle d’activité abrasive74. Les
professionnels dentaires ont réussi à éloigner les
consommateurs des boissons chargées de sucre
qui peuvent conduire à la formation de caries.
Cependant, les boissons gazeuses diètes, bien
qu’elles soient meilleures du point de vue des
caries, contiennent pratiquement la totalité des
acides contenus dans leurs homologues sucrées.
Du point de vue du potentiel érosif, il n’y a pas de
différence entre les deux variétés de boisson.
Comme le fluorure est bien connu pour sa
capacité à renforcer l’émail, d’importantes
recherches ont été faites pour déterminer si oui
ou non le fluorure est en mesure de renforcer
les dents afin de les protéger suffisamment
contre les dommages érosifs causés par l’acidité.
Beaucoup de ces études ont démontré que le
fluorure, en général, fournit un certain avantage.
Il existe cependant un nombre croissant de
recherches qui ont démontré des avantages
uniques attribuables au fluorure stanneux par
rapport à l’ensemble des autres sources de
fluorure utilisées. Bien que toutes les formes de
fluorures aident à former une substance minérale
plus forte au sein de la structure de la dent après
une attaque carieuse sous la plaque, l’érosion
dentaire est principalement située sur les surfaces
lisses des dents en l’absence de plaque. Le type
d’attaque acide est très différent de celle qui
se produit lors de la formation des caries. Le
niveau de l’attaque ainsi que la concentration et
le volume d’acide sont généralement beaucoup
plus élevés au cours d’une attaque acide érosive.
Le fluorure stanneux est différent des autres
fluorures en ce sens qu’il dépose, en plus des
ions F- qui préviennent les caries, une couche
barrière protectrice invisible sur les surfaces
exposées des dents qui se compose de précipité
stanneux (d’étain). Cette couche barrière est
très résistante aux acides et fournit à la surface
de la dent une protection supplémentaire contre
les attaques acides érosives. Le premier essai
clinique qui a démontré les avantages préventifs
d’un dentifrice contenant du SnF2 stabilisé (Crest
L’un des aspects les plus difficiles du
développement des dentifrices est de veiller à
ce qu’ils continuent de répondre aux besoins
changeants des consommateurs Un exemple
de cela est l’augmentation de la prévalence de
l’érosion dentaire qui a été rapportée à l’échelle
mondiale69. La plupart des chercheurs croient
que la consommation excessive d’aliments et de
boissons acides est une cause principale de ce
nouveau problème70-72. L’ingestion excessive de
substances acides, peu importe la source, peut
éventuellement submerger la pellicule recouvrant
les surfaces dentaires exposées, la protection
naturelle qui est conçue pour protéger les dents
contre les dommages dus à l’ingestion de
14
Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
PRO-SANTÉ) contre l’initiation et la progression
de l’érosion dentaire a été publié en 200775. Plus
récemment, des études mécanistiques, des
études de performance in vitro et des études
cliniques humaines in situ ont toutes démontré
les avantages de protection contre l’érosion
accrue du fluorure stanneux stabilisé par rapport
aux autres formulations testées. Un numéro
spécial de l’International Dental Journal (2014)
a présenté une série d’études qui ont confirmé
les avantages de protection contre l’érosion des
dentifrices au fluorure stanneux stabilisé76-82.
Des formulations simples qui fournissent tous
les grands avantages généralement attribuables
aux dentifrices et qui ont également prouvé
leur capacité à fournir un nouvel avantage qui
répond aux besoins en constante évolution
des consommateurs sont donc maintenant
disponibles. Bien qu’il soit peu probable que
les professionnels de la santé dentaire puissent
amener les consommateurs à arrêter de boire
des boissons acides, il est réconfortant de savoir
que des thérapies sont disponibles pour aider à
protéger ces consommateurs contre des choses
qui sont difficiles à contrôler pour eux.
Cette mise à jour a démontré que les forces du
marché ont continué à développer des produits
nouveaux et améliorés pour le consommateur.
Les dentifrices thérapeutiques développés ont
été la source d’une grande partie de la réduction
des caries dans le monde industrialisé. Ce qui
attend le consommateur en matière de nouvelles
technologies ou d’utilisation de celles existantes
est ouvert à la spéculation. Plus important
encore, les recherches ont continué à progresser,
permettant d’identifier des possibilités d’offrir
des profils d’avantages accrus ainsi que la
confirmation de nouveaux avantages en ciblant
les aspects mécanistiques clés des divers
ingrédients actifs.
Figure 5. Avantages de 0,454 % de fluorure stanneux stabilisé et de
l’hexamétaphosphate de sodium.
15
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Aperçu de l’examen
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Veuillez vous rendre sur :
www.dentalcare.ca/fr-CA/dental-education/continuing-education/ce94/ce94-test.aspx
1.
En quelle année la fluoration de l’eau communale at-elle été introduite à Grand Rapids, au
Michigan?
a.1872
b.1905
c.1945
d.1957
2.
Le (les) mécanisme(s) d’action du fluorure est (sont) :
a. perturbation du métabolisme cellulaire des bactéries intrabuccales qui favorisent la formation
de caries.
b. incorporation du fluorure dans les cristaux de surface de l’émail, ce qui réduit la solubilité de
l’émail.
c. amélioration du processus de reminéralisation.
d. Toutes ces réponses.
e. A et C.
3.
L’ingrédient actif dans le premier dentifrice approuvé par l’ADA était du _______________.
a. fluorure de sodium
b. fluorure de calcium
c. monofluorophosphate de sodium
d. fluorure stanneux
4.
Quelle concentration de fluorure dans l’approvisionnement en eau municipale est nécessaire pour
réduire significativement l’incidence de la carie sans causer de fluorose dentaire?
a. 0,01 ppm
b. 1,0 ppm
c. 10 ppm
d. 100 ppm
5.
Le terme « tache brune » était autrefois utilisé pour décrire une affection plus tard connue
comme _______________.
a. maladie de Goodpasture
b. toxicité ferreuse aiguë
c. fluorose dentaire
d. dyspnée rétro-orbitaire chronique
6.
Que faut-il pour la libération de l’ion fluorure à partir de la molécule de monofluorophosphate?
a. un pH inférieur à 4,5
b. un brossage
c. des enzymes
d. Toutes ces réponses.
7.
Lesquels de ces composés sont utilisés comme principes actifs dans les dentifrices de contrôle
du tartre?
a.pyrophosphate
b.zinc
c. polymère d’éther et d’acide maléique (PVM/MA)
d. Toutes ces réponses.
16
Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014
8.
La première classification de catégorie A pour un dentifrice fluoré a été décernée par l’American
Dental Association en ________.
a.1947
b.1955
c.1964
d.1969
9.
Laquelle des substances suivantes n’a jamais été un ingrédient actif dans un dentifrice au
fluorure?
a.NaF
b.SnF2
c.Na2FPO3
d. Aucune de ces réponses.
10. L’acceptation publique des dentifrices thérapeutiques est survenue après _______________.
a. l’introduction de dentifrices pour le contrôle du tartre
b. le développement de produits contenant du NaF
c. l’obtention du sceau d’acceptation de l’ADA
d. l’introduction de produits contenant du MFP
11. La reminéralisation de l’émail nécessite ____________.
a. du fluorure
b. une sursaturation
c. du collagène
d. un pH < 5,0
12. Les bâtisseurs actifs de la surface de calcium font partie des nouvelles technologies et agissent
pour _______________.
a. réduire les caries
b. rafraîchir l’haleine
c. maîtriser la sensibilité
d. éliminer les taches et blanchir les dents
13. L’influence principale de fluorure dans la cavité buccale est par _______________.
a. incorporation systémique
b. activité bactéricide
c. prévention de la déminéralisation et amélioration de la reminéralisation
d. Aucune de ces réponses.
14. Le désir d’améliorer les ingrédients actifs actuels a entraîné _______________.
a. l’utilisation du SnF2 comme premier ingrédient actif
b. le remplacement du Fluoristan par le Fluoristat
c. l’élaboration d’un fluorure stanneux stabilisé
d. Toutes ces réponses.
15. Lequel des énoncés suivants est vrai?
a. Les boissons gazeuses diètes sont tout aussi érosives que leurs homologues sucrées.
b. Les boissons gazeuses diète sont moins érosives que leurs homologues sucrées.
c. Les boissons gazeuses diètes sont plus érosives que leurs homologues sucrées.
d. Les boissons gazeuses ne présentent aucun risque d’érosion.
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Références
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Au sujet des auteurs
James S. Wefel, PhD
Les membres du personnel de P&G souhaitent exprimer leurs condoléances à la suite
du décès du Dr Wefel le 1er septembre 2012. Il a été un contributeur majeur dans le
domaine de la cariologie et de la prévention, en laissant un héritage de connaissance et
de mentorat à de nombreux jeunes scientifiques. Il nous manquera.
Le Dr Wefel a rejoint le College of Dentistry de l’University of Iowa en 1973. Il a été
directeur du Dows Institute for Dental Research, directeur administratif de l’Office
of Clinical Research et un professeur au département de dentisterie pédiatrique. Les responsabilités
d’enseignement primaire du Dr Wefel incluent les domaines de la cariologie aux cycles supérieurs, de la
cariologie et des traitements préventifs au premier cycle et des séminaires de premier cycle dans le cadre
de cours sélectionnés.
Les domaines de recherche du Dr Wefel inclus les interactions entre les lasers et les dents, la détection
des caries précoces, les mécanismes d’action du fluor, les fluorures topiques, la reminéralisation, la
cinétique de la croissance cristalline du phosphate de calcium, les caries secondaires, la cinétique de
fluorure par voie orale, les antimicrobiens et les matériaux libérant du F-. Ses recherches spécifiques
au Dows Institute for Dental Research ont portées sur les caries à la surface des racines dentaires, la
prévention au laser de la déminéralisation des dents, les biomatériaux libérant du F- ainsi que les caries
secondaires. Ses activités comprenaient la promotion de la recherche du laboratoire à la clinique au
Center for Clinical Studies.
Dr Wefel a été un réviseur pour le Journal of Clinical Dentistry, le Journal of Dental Research, Caries
Research, Calcified Tissue Research, Archives of Oral Biology, l’American Journal of Dentistry et le Journal
of Oral Pathology and Gerodontology, un réviseur réservé pour Oral Biology and Medicine II Study Section,
National Institute of Dental and Craniofacial Research, un réviseur externe pour la National Science
Foundation et l’American Fund for Dental Health, un réviseur ad hoc pour le Board of Scientific Counselors,
NIDCR, un ancien président du Cariology Research Group, IADR (1990-1991), un consultant pour
l’American Dental Association Council on Scientific Affairs, un récipiendaire du prix IADR Distinguished
Scientists Award, un membre de l’American Association for Dental Research, l’International Association of
Dental Research, l’American Dental Education Association et l’European Association for Caries Research
ainsi qu’un membre du College of Dentistry’s Faculty Promotions Advisory Committee.
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Robert V. Faller, BS
Robert Faller a pris sa retraite de P&G après plus de 31 ans dans le domaine de la
recherche en soins dentaires, où il se concentrait sur la recherche sur les caries
et l’émail en tant que cariologiste en chef de P&G. Il est actuellement professeur
agrégé à la Maurice H. Kornberg School of Dentistry de courela Temple University. Il
est rédacteur en chef du Volume 17 – Monographs in Oral Science: Assessment of
Oral Health – Diagnostic Techniques and Validation Criteria et compte plus de 130
publications et résumés publiés sur le fluorure, les caries, l’érosion dentaire et diverses
technologies de soins bucco-dentaires, ainsi que quatre brevets délivrés et des brevets supplémentaires
en attente.
Courriel : [email protected]
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Crest® + Oral-B® et dentalcare.ca Cours de formation continue, 07 avr., 2014

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