l`informatisation du cabinet medical
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l`informatisation du cabinet medical
B BA AR RO OM ME ETTR RE E D DE ES SP PR RA ATTIIQ QU UE ES S E EN NM ME ED DE EC CIIN NE E LLIIB BE ER RA ALLE E S SY YN NTTH HE ES SE E D DE ES SR RE ES SU ULLTTA ATTS S ""LL''IIN NFFO OR RM MA ATTIIS SA ATTIIO ON ND DU U C CA AB BIIN NE ETT M ME ED DIIC CA ALL"" JANVIER 2004 Projet financé par le FAQSV et l'URML-Bretagne L L’’iin nffo orrm maattiissaattiio on nd du u ccaab biin neett m mééd diiccaall Rédaction : G. Levasseur, R. Bataillon, J-L Samzun – URML Bretagne. Contexte L’ordonnance du 24 avril 1996 relative à la maîtrise médicalisée des dépenses de santé, prévoyait une informatisation de l’ensemble des cabinets de médecine libérale avant le 31 décembre 1998. Cette informatisation était liée à la généralisation de la carte SESAM-VITALE à tous les assurés sociaux et à la télétransmission des feuilles de soins électroniques. En février 2003, le rapport Fieschi recommandait une expérimentation « d’adresse qualité santé » dès la fin de l’année 2003. Cette expérimentation devrait concerner 4 à 6 projets intéressant des bassins de population d’un demi à un million d’habitants. L’objectif proposé est de mettre en place un SI (système d’information) de communication en complément des SI existants (hospitaliers, médecine de ville, assurance maladie) sans s’y substituer. Le point de départ serait la mise en place d’un dossier partagé. Celui-ci correspondrait au dépôt, à des fins de partage, des informations disponibles dans les différents SI et les dossiers informatisés existants. Pour cela, les établissements de santé, les professionnels libéraux d’un bassin de population déposeraient à l’adresse « qualité santé » de chaque patient, chez un hébergeur agréé, les informations dont ils disposent sur les patients dont ils ont la charge. De son côté, le patient aurait, quelle que soit la pathologie qu’il présente, accès aux données le concernant et serait maître de l’autorisation d’accès par les différents professionnels à son « adresse qualité santé ». En Bretagne se développe une plate-forme régionale dont l'objectif est d'apporter des services, autrement dit des réponses aux besoins de gestion de l'information des médecins (et des autres professionnels de santé). L'analyse des besoins des médecins généralistes bretons est confiée à l'URML. Il n’existe aucune étude récente détaillée sur ce sujet dans la région. Ces initiatives reposent implicitement ou explicitement sur les hypothèses ou postulats suivants : ß Les professionnels présentent un taux d'équipement informatique élevé. ß Ils ont une bonne maîtrise de l’outil informatique. ß Ils sont extrêmement demandeurs de communications médicales numérisées (courriers, résultats d’examens de laboratoires, imagerie, etc.). ß Les technologies de l’information et de la communication (TIC) améliorent la productivité et la qualité de soins en même temps qu'elles réduisent les coûts. ß Les TIC participent à la diffusion des connaissances médicales. ß Depuis la Loi du 4 mars 2002, il existe une pression croissante des patients pour avoir accès à leur dossier médical et celle-ci favorise l'adoption des TIC par les médecins. Ces initiatives s'inscrivent dans un effort continu depuis 20 ans pour développer des applications informatiques adaptées à la médecine (dossier patient, télémédecine, etc.). La méthode Il s’agit d’une enquête (postale et en ligne) par questionnaire, réalisée auprès d’un panel de généralistes bretons. Elle s’inscrit dans le cadre du « Baromètre des pratiques » de l’URMLB. Le panel est constitué d’un échantillon de 120 médecins volontaires représentatifs de la population des généralistes bretons. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 1 Les objectifs de l'enquête 1. Faire un état des lieux et préciser les besoins et les attentes des médecins généralistes bretons en matière de système d'information 2. Faire valoir ces besoins au niveau régional pour que le système d'information développé apporte une réelle plus value dans la pratique des médecins et non le contraire. 1. Peu de médecins ont été formés à l’utilisation de l’informatique. 114 répondants mais seuls 86% d’entre eux utilisent l’informatique à leur cabinet. Cette partie de l’étude porte sur les 98 répondants qui ont déclaré utiliser l’informatique à leur cabinet. 50.9% se sont informatisés depuis l’année 1998. Incontestablement l’ordonnance d’avril 1996 a produit des effets. Tableau 1 : date d’informatisation Date d’informatisation avant 1998 après 1998 1998 Non réponse/sans objet TOTAL OBS. Nb. cit. 38 35 23 18 114 Fréq. 33.3% 30.7% 20.2% 15.8% 100% 1.1. La formation à l’informatique et à l’utilisation du logiciel Seuls 27.6% médecins ont eu une formation à l’utilisation de l’informatique. Dans ce cas la formation a d’abord été dispensée par une association ou une structure de formation. Parmi les médecins formés 1 sur 4 s’est formé seul et pratiquement le même nombre a trouvé de l’aide auprès de ses amis ou de sa famille. Tableau 2 : La formation à l’utilisation de l’informatique Par qui* ? une association ou une structure de formation tout seul un ami, la famille l'éditeur du logiciel médical des confrères un groupe d'utilisateurs, autre TOTAL OBS. * plusieurs réponses possibles Nb. cit. 18 8 7 6 4 2 1 46 % 66.6% 29.6% 25.9% 22.2% 14.8% 7.4% 3.2% Par contre, 54.1% des médecins ont eu une formation à l’utilisation de leur logiciel et dans ce cas la formation a été le plus souvent faite par l’éditeur du logiciel (8 fois sur 10). Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 2 Tableau 3 : La formation à l’utilisation du logiciel Formation à l’utilisation du logiciel* l'éditeur du logiciel médical des confrères tout seul un groupe d'utilisateurs une association ou une structure de formation un ami, la famille autre TOTAL OBS. *plusieurs réponses possibles Nb. cit. 44 5 5 5 5 3 2 69 % 83.0% 9.4% 9.4% 9.4% 9.4% 5.6% 3.7% Pour autant cette formation ne semble pas suffisante. 52% des médecins utilisateurs de l’informatique sont demandeurs d’une formation et 68.6% d’entre eux sont encore demandeurs d’une formation à l’utilisation du logiciel. Tableau 4 : Les besoins de formation des médecins Besoins de formation des médecins oui, au sujet du logiciel médical oui, au sujet du système d'exploitation oui, au sujet d'internet oui, au sujet de la messagerie électronique oui, au sujet du multimédia oui, au sujet d'autre chose Total obs. * plusieurs réponses possibles. Nombre cit 35 24 23 20 17 5 124 % 68.6% 47.0% 45.0% 39.2% 48.5% 9.8% 2. L’environnement informatique du médecin 2.1. Les médecins utilisent un matériel récent fonctionnant le plus souvent sous windows. 39.7% des médecins sont équipés avec du matériel récent (3 ans ou moins). Tableau 5 : La d’achat du matériel informatique Date de l’ordinateur Avant 1998 De 1998 à 2001 De 2001 à 2003 2003 TOTAL OBS. Nb. cit. 8 50 27 12 97 Fréq. 8.1% 51.0% 27.6% 12.2% 100% Minimum = 1988 Maximum = 2003 Moyenne = 1999 Ecart-type = 2.40 91 médecins peuvent nommer le système d’exploitation de leur ordinateur. 84.3% d’entre eux sont sous Windows. Les utilisateurs de Mac ne représentent que 10.4% des médecins informatisés. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 3 Tableau 6 : Le système d’exploitation Système d’exploitation Windows 98 ou Me Windows XP MacOs autre Windows Windows NT NSP TOTAL OBS. Nb. cit. 50 18 10 8 5 5 96 Fréq. 52.0% 18.7% 10.4% 8.3% 5.2% 5.2% 100% Si l’ordinateur du répondant est le plus souvent un PC fonctionnant sous Windows, cela ne signifie pas pour autant que l’ensemble du cabinet ait le même système d’exploitation. 58 répondants ont précisé le système d’exploitation de leur cabinet. 3 cabinets sont à la fois sous Mac et PC, 6 cabinets sont exclusivement sous Mac et 49 sous Windows. 67 médecins (68.4%) ne connaissent pas la vitesse de leur processeur. 2.2. Il existe une extrême diversité des logiciels utilisés, le plus souvent acquis récemment. Axisanté « remporte » plus du quart (26.5%) du marché. Eglantine est utilisé par un peu plus d’un médecin informatisé sur 10. Les logiciels sont extrêmement divers : 23 logiciels différents sont cités : le dossier partagé n’est pas à l’ordre du jour. A noter : 3 médecins informatisés n’ont pas de logiciel de gestion des dossiers patients, 3 autres ne se prononcent pas ce qui revient à dire qu’ils n’utilisent pas leur logiciel à supposer qu’ils en aient un. Tableau 7 : Les logiciels médicaux utilisés LOGICIELS Axisanté Eglantine Medistory Hellodoc Doc'Ware Coccilog/coxxi32 DIA Easyprat Mediclick Médicab MEDIGEST nspp pas de logiciel Altyse Hypermed Ordogest DB Med Médi+4000 Crossway ville SHAMAN THALES TRANSCAM-FISIMED VERSION PALM Pratis Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Nb. cit. 26 11 9 7 5 4 3 3 3 3 3 3 3 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 98 Fréq. 26.5% 11.2% 9.2% 7.1% 5.1% 4.1% 3.1% 3.1% 3.1% 3.0% 3.1% 3.1% 3.1% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 1.0% 1.0% 1.0% 1.0% 1.0% 1.0% 1.0% 100% Janvier 04 4 7 médecins sur 10 (70.9%) ont acquis leur logiciel depuis 1998. Les acquisitions faites avant 1998 ne représentent qu’une acquisition sur 3. Tableau 8 : Date d’acquisition du logiciel Date d’acquisition du logiciel après 1998 1998 avant 1998 TOTAL Minimum = 1979, Maximum = 2003 cit. 44 (47.3%) 22 (23.6%) 27 (29%) 93 (100%) 2.3. Les médecins disposent de divers et nombreux périphériques témoignant à la fois du caractère récent de leur matériel et de leur intérêt pour l’outil informatique. Il s’agit principalement d’une imprimante, d’un lecteur de CD –DVD, d’un lecteur de carte Vitale et d’un modem. Tableau 9 : les périphériques dont disposent les médecins. Périphériques Imprimante Lecteur CD- DVD Lecteur Carte vitale modem fax scanner ZIP graveur Agenda type psion, nomade Lecteur cartes bancaires autres Nombre Cit 94 89 87 80 70 58 56 28 15 % 95.9% 90.8% 88.7% 81.6% 71.4% 59.1% 57.1% 28.5% 15.3% 14 14.2% 13 13.2% D’autres périphériques ou matériels sont cités : onduleur, reconnaissance vocale, clé USB, portable (2), routeur (2), disque dur externe pour la sauvegarde (3), appareil photo numérique (2), webcam. 2.4. La protection du matériel 2.4.1. Tous les médecins ne disposent pas d’un antivirus 68.4% des répondants disposent d’un logiciel antivirus, 18.4% n’en disposent pas et 13.3% ne savent pas. Les logiciels antivirus sont mis à jour automatiquement seulement 1 fois sur 2. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 5 Tableau 10 : Les mises à jour du logiciel antivirus Mise à jour de l’antivirus automatiquement régulièrement de temps en temps ne sait pas rarement ou jamais TOTAL OBS. Nb. cit. 33 15 12 4 3 67 Fréq. 49.2% 22.3% 17.9% 5.9% 4.4% 100% 2.4.2. La majorité des médecins disposent d’un mot de passe et utilise un système de sauvegarde. 74.5% des répondants ont un mot de passe (n = 73). 1 fois sur 2 ce mot de passe protège le logiciel 1 fois sur 4 le mot de passe protège l’ordinateur et le logiciel médical. Tableau 11 : La protection du matériel et des données mot de passe pour le logiciel médical pour l'ordinateur, pour le logiciel médical pour l'ordinateur pour l'ordinateur, pour le logiciel médical, pour les dossiers de vos patients pour le logiciel médical, pour les dossiers de vos patients TOTAL OBS. Nb. cit. 36 17 14 4 2 73 Fréq. 49.3% 23.2% 19.1% 5.4% 2.7% 100% 88 médecins (89.8%) ont un système de sauvegarde qu’ils utilisent régulièrement. 3 ne savent pas (3.1%), et 7 ne sauvegardent pas (7.1%). Plus d’un médecin sur 2 réalisé ses sauvegardes sur ZIP, près du quart sur CD. Tableau 12 : Le système de sauvegarde des données Système de sauvegarde* ZIP CD D'un ordinateur à un autre Disquettes autre Bande magnétique Lecteur optique, TOTAL OBS. Nb. cit. 52 21 13 11 10 5 1 123 Fréq. 59.0% 23.8% 14.7% 12.5% 11.3% 5.6% 1.1% 100% * Plusieurs réponses possibles Un peu plus du tiers des médecins (37.5%) font leurs sauvegardes chaque jour. 1 sur 10 le fait plusieurs fois par semaine (9%) : les autres médecins ont confiance en leur matériel. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 6 Tableau 13 : La fréquence des sauvegardes Fréquence des sauvegardes tous les jours plusieurs fois par mois nsp moins d'une fois par mois plusieurs fois par semaine une fois par mois TOTAL OBS. Nb. cit. 33 18 12 9 8 8 88 Fréq. 37.5% 20.4% 13.6% 10.2% 9.0% 9.0% 100% Un peu plus du quart (26.5%) des médecins (26) déclarent disposer d’un système de sécurisation du transfert de données. Le plus souvent il s’agit d’un réseau protégé. On peut faire l’hypothèse qu’il s’agit du RSS. Tableau 14 : La sécurisation du transfert de données. Sécurisation du transfert des données ne sait pas réseau protégé aucun carte algorithme de cryptage autre TOTAL OBS. Nb. cit. 57 19 15 4 2 1 98 Fréq. 58.2% 19.4% 15.3% 4.1% 2.0% 1.0% 100% 3. L’évolution de l’environnement informatique. 59.2% des médecins n’ont pas l’intention de changer leur matériel dans un avenir proche (6 mois), 13.3% ne savent pas. Un quart 26.5% en ont l’intention. Lorsqu’ils ont l’intention de changer de matériel il s’agit d’abord d’avoir du matériel plus performant (17), d’avoir du matériel moins encombrant (10) ou compatible avec un nouveau logiciel ou un nouveau système d’exploitation (8) ou encore avec de nouveaux périphériques (6). 4 médecins déclarent vouloir changer de matériel pour se faire plaisir. Trois autres raisons sont énoncées : l’acquisition d’un portable, la mise en réseau dans le cadre de la création d’un nouveau groupe médical (2), ou l’utilisation d’un logiciel de reconnaissance vocale. Les 3/4 des médecins (74.5%) n’ont pas changé de logiciel depuis qu’ils sont informatisés. Seuls 17 médecins l’ont fait. Lorsqu’ils ont changé de logiciel deux principales raisons sont avancées : un problème de maintenance et la disparition de l’éditeur du logiciel. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 7 Tableau 15 : Les raisons du changement de logiciel Raisons du changement* la maintenance laissait à désirer l'éditeur du précédent a disparu des fonctions annoncées ne marchaient pas incompatibilité avec celui de mes confrères des fonctions n'existaient pas autre le coût de la maintenance le coût des mises à jour trop complexe NSP TOTAL OBS. *plusieurs réponses possibles. Nb. cit. 5 5 2 2 2 1 1 1 1 1 17 86.7% des médecins ont bénéficié d’une mise à jour de leur logiciel. 3.1. Les fonctions informatiques utilisées par les médecins interrogés L’analyse porte sur les réponses des 98 répondants informatisés. Les effectifs étant proches de 100, seuls les pourcentages sont donnés dans le texte. La catégorisation des fonctions informatiques reprend celle qui a été utilisée dans l’étude du FORMMEL1 (Fonds de Réorientation et de Modernisation de la médecine Libérale). Il nous a paru intéressant de la garder. 3.1.1.Le minimum de l’informatique médicale : le dossier informatique utilisé comme un dossier papier. Ont été classés sous cette rubrique les modules : consultation du jour, archivage des antécédents, édition de documents, suivi de paramètres physiologiques. 80.6% des médecins informatisés utilisent souvent ou toujours le module « consultation du jour », ce qui revient à dire que tout de même 19.4% d’entre eux ne le font pas. 77.6% archivent toujours ou souvent les antécédents de leurs patients, 67.4% éditent souvent ou toujours leurs ordonnances, 13.3% ne le font jamais et 43.9% se servent toujours ou souvent du module « suivi de paramètres physiologiques », 25.5% ne s’en servent jamais. 1 L'apport de l'informatique dans la pratique médicale libérale. Paul Dourgnon, Nathalie Grandfils, Marie-Jo Sourty Le Guellec, Masha Zimina. Etude FORMMEL. Rapport final. CSSIS, CREDES 2000. 2001/04. 139 p, téléchargeable sur http://www.credes.fr/En_ligne/Rapport/rapports.htm Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 8 Tableau 16 : Le noyau « dur » de l’informatique médicale Consulta tion du jour Edition d’ordonn ances Archivag e ATCD Suivi de paramètr es pas possible jamais nspp parfois sans objet souvent toujours TOTAL 8 8.2% voudrais mais NSP 2 2.0% 0 0.0% 2 2.0% 4 4.1% 3 3.1% 6 6.1% 73 74.5% 98 100% 0 0.0% 13 13.3% 3 3.1% 3 3.1% 10 10.2% 3 3.1% 13 13.3% 53 54.1% 98 100% 0 0.0% 2 2.0% 4 4.1% 25 25.5% 2 2.0% 4 4.1% 3 3.1% 3 3.1% 10 10.2% 18 18.4% 3 3.1% 3 3.1% 29 29.6% 23 23.5% 47 48.0% 20 20.4% 98 100% 98 100% 3.1.2. L’informatique en consultation : l’informatique est peu utilisée comme aide. Une première approche de l’informatique consiste à y voir un complément pratique à l’activité médicale en consultation : consultation des contre-indications médicamenteuses, alarmes thérapeutiques et préventives, choix de médicaments, proposition de génériques, calcul du coût des ordonnances, recommandations de bonnes pratiques, etc. Près d’un médecin sur 2 (44.9%) utilise souvent ou toujours les alarmes thérapeutiques mais 1 sur 5 ne se sert jamais de cette fonction. Un tiers des médecins (33.7%) utilisent les alarmes préventives et 1 sur 5 ne les utilise jamais (20.4%). Le calcul du coût des ordonnances est une fonction utilisée souvent ou toujours par 18.3% des médecins mais 43.9% n’utilisent jamais cette fonction. 45.9% se servent d’une base de donnée type Vidal. Les fonctions propositions de génériques ou d’aides à la prescription sont utilisées par seulement près du quart des médecins. Quand à l’utilisation du module « bonnes pratiques, consensus» plus de la moitié des médecins ne l’utilisent pas (54.1%) Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 9 Tableau 17 : L’informatique en consultation Alarmes thérapeutiqu es Alarmes préventives Calcul coût ordonnance Interrogation de bases de données (vidal) Aide à la prescription Proposition Génériques Bonnes pratique, consensus pas possible 1 1.0% jamais nspp parfois 20 20.4% voudrais mais NSP 8 8.2% souvent toujours TOTAL 18 18.4% sans objet 3 3.1% 4 4.1% 19 19.4% 25 25.5% 98 100% 1 1.0% 4 4.1% 1 1.0% 20 20.4% 43 43.9% 19 19.4% 13 13.3% 8 8.2% 6 6.1% 9 9.2% 3 3.1% 3 3.1% 19 19.4% 19 19.4% 21.4 21.4% 3 3.1% 3 3.1% 3 3.1% 15 15.3% 14 4.1% 34 34.7% 18 18.4% 14 14.3% 11 11.2% 98 100% 98 100% 98 100% 0 0.0% 2 2.0% 6 6.1% 33 33.7% 32 32.7% 53 54.1% 9 9.2% 12 12.2% 8 8.2% 4 4.1% 3 3.1% 4 4.1% 26 26.5% 22 22.4% 16 16.3% 3 3.1% 3 3.1% 3 3.1% 13 13.3% 14 14.3% 6 6.1% 10 10.2% 10 10.2% 2 2.0% 98 100% 98 100% 98 100% 3.1.3 L’informatique de gestion du cabinet médical et le secrétariat : des fonctions peu utilisées. Ces fonctions qui peuvent a priori aider le médecin dans l’organisation de son travail sont peu utilisées : la moitié des médecins ( 51%) utilisent la fonction « comptabilité » de leur logiciel, 64.3 % n’utilisent jamais la fonctions « gestion de RV », peu utilisent la fonction « tableaux de bords d’activité » (15.3%). Tableau 18 : L’informatique de gestion comptabilité Gestion des RV Tableaux de bord d’activité pas possible jamais 0 0.0% 0 0.0% 2 2.0% 32 32.7% 63 64.3% 46 46.9% voudrais mais NSP 4 4.1% 7 7.1% 7 7.1% nspp parfois sans objet souvent toujours TOTA L 4 4.1% 3 3.1% 4 4.1% 5 5.1% 7 7.1% 21 21.4% 3 3.1% 3 3.1% 3 3.1% 5 5.1% 0 0.0% 8 8.2% 45 45.9% 15 15.3% 7 7.1% 98 100% 98 100% 98 100% Le courrier et le secrétariat. Lorsque les médecins sont informatisés, leur secrétaire a accès aux dossiers des patients dans 43.9% des cas. Pour 41.8% médecins la question est sans objet (pas de secrétaire), 2 médecins ne se sont pas prononcés et dans 12.2% des cas la secrétaire n’a pas accès aux dossiers informatisés des patients. Seuls 11.2% de médecins font parfois dactylographier les courriers par leur secrétaire, 50% ne le font jamais et pour 33.7% d’entre eux la question est sans objet (pas de secrétaire). Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 10 Seuls 13.5% des médecins qui rédigent eux mêmes leurs courriers utilisent toujours leur ordinateur pour le faire. Ils sont 56.4% à ne jamais utiliser leur machine pour le courrier. Tableau 19 : utilisation de l’ordinateur pour la rédaction du courrier Utilisation de l’ordinateur pour la rédaction du courrier jamais parfois toujours TOTAL OBS. Nb. cit. Fréq. 54 29 13 96 56.2% 30.2% 13.5% 100% 3.1.4. L’informatique en réseau : une très rare utilisation comme moyen d’échange avec d’autres professionnels de santé. L’ordinateur devient un outil de communication qui permet de consulter, distribuer, télécharger des données via Internet. L’informatisation en réseau regroupe les modules de télétransmission, de forums internet, d’échanges informations et de données dans le cadre des réseaux de soins, de téléobservance, de consultation de bases de données, etc. Le module de codage des diagnostics a également été placé sous cette rubrique : le présupposé est que les médecins qui codent sont aussi ceux qui échangent des informations avec leurs confrères, participent au recueil de données épidémiologiques ou à des recueils de données pour la recherche. Les 3/4 des répondants télétransmettent, 13.3% ne le font jamais. Seul 1 médecin sur 10 transmet des données et 19% déclarent être prêt à le faire mais ne pas savoir le faire. Le pourcentage de médecins qui suivent des patients en réseau via l’informatique est extrêmement limité : cette fonction du logiciel ne concerne que 4.1% des médecins. Ils sont pourtant 12.2% à souhaiter le faire. Les utilisateurs de la fonction « codage des diagnostics » ou « acquisition de données » sont très faiblement représentés. 1 % utilise la fonction « consultations à distance ». Tableau 20 : l’informatique en réseau pas possible télétransmiss 0 ion 0.0% Transfert de 1 données 1.0% Suivi de 4 patients en 4.1% réseau Acquisition 4 de données 4.1% (ECG, TA, etc.) Consultation 4 s à distance 4.1% Codage des 3 diagnostics 3.1% jamais 13 13.3% 50 51.0% 65 65.3% voudrais nspp mais NSP 2 4 2.0% 4.1% 19 4 19.4% 4.1% 12 3 12.2% 3.1% parfois souvent toujours TOTAL 1 1.0% 11 11.2% 8 8.2% sans objet 3 3.1% 3 3.1% 3 3.1% 1 1.0% 2 2.0% 1 1.0% 75 75.5% 8 8.2% 3 3.1% 98 100% 98 100% 98 100% 64 64.3% 16 16.3% 3 3.1% 6 6.1% 3 3.1% 1 1.0% 2 2.0% 98 100% 69 69.4% 71 71.4% 13 13.3% 9 9.2% 4 4.1% 3 3.1% 5 5.1% 6 6.1% 3 3.1% 3 3.1% 0 0.0% 3 3.1% 1 1.0% 1 1.0% 98 100% 98 100% Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 11 Seuls les résultats d’examens biologiques parviennent numérisés (toujours ou parfois) à près de la moitié des répondants. Tableau 21 : les documents qui parviennent numérisés au médecin Résultats d’examens biologiques CR Ana path Imagerie Données concernant le patient CR opératoire Courriers de sortie de l’hôpital Courriers de correspondants toujours 34 (34.7%) parfois 11 (11.2%) jamais 49 (50%) NSP 4 (4.1%) 4 (4.1%) 1 (1.0%) 1 (1.0%) 2 (2.0%) 11 (11.2%) 1 (1.1%) 85 (86.7%) 79 (80.6%) 90 (91.8%) 7 (7.1%) 7 (7.1%) 6 (6.1%) 0 (0.0%) 0 (0.0%) 5 (5.1%) 2 (2.0%) 87 (88.8%) 90 (91.8%) 6 (6.1%) 6 (6.1%) 0 (0.0%) 10 (10.2%) 81 (82.7%) 7 (7.1%) Seuls 7.1% des médecins demandent parfois des avis de spécialistes par courriel . 83.6% des répondants ont déclaré télétransmettre des FSE. On rappelle qu’à la question sur l’utilisation du module « télétransmission » 76 médecins avaient répondu qu’ils télétransmettaient souvent ou toujours, 4 ne s’étaient pas prononcés et 1 avait déclaré télétransmettre parfois. Lorsqu’ils télétransmettent 58.8% médecins le font une fois par jour, 32.9% plusieurs fois par semaine. 7.3% médecins télétransmettent plusieurs fois par jour. Tableau 22 : fréquence de télétranmission Télétransmission une fois par jour plusieurs fois par semaine plusieurs fois par jour moins d'une fois par semaine moins d'une fois par mois TOTAL OBS. Nb. cit. 48 27 6 1 0 82 Fréq. 58.5% 32.9% 7.3% 1.2% 0.0% 100% Seuls 18 répondants (18.4%) font appel à un concentrateur pour la télétransmission. 93.6% des répondants ont un accès à Internet mais peu l’utilisent régulièrement. Schématiquement près d’un tiers (32.5%) utilise internet plusieurs fois par semaine, près du tiers (30.3%) l’utilise moins d’une fois par mois, les utilisateurs réguliers (une ou plusieurs fois par jour) représentent 17.8% des répondants. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 12 Tableau 23 : Fréquence d’utilisation d’internet (hors télétransmission) Fréquence d’utilisation plusieurs fois par semaine moins d'une fois par mois moins d'une fois par semaine plusieurs fois par jour une fois par jour TOTAL OBS. Nb. cit. 29 27 17 8 8 89 Fréq. 32.5% 30.3% 19.1% 8.9% 8.9% 100% Le mode de liaison à Internet explique au moins pour partie ces résultats : 55.2% des répondants sont reliés à Internet via un modem classique, 18.7% le sont via le réseau Numéris et seuls 12.5% le sont via l’ADSL. 9.3% de savent pas : on peut supposer qu’ils ne sont pas utilisateurs réguliers d’Internet. Il existe une différence peu significative entre les médecins qui exercent en milieu rural et ceux du milieu urbain : les premiers sont moins souvent reliés à Internet via l’ADSL (3.8% vs 20.8%) et plus souvent reliés via le réseau Numéris (30.8% vs 17%). Une liaison via ADSL est théoriquement possible pour 28.6% des répondants. Elle est actuellement impossible pour 35.7% d’entre eux et 35.7% des répondants ignorent si cette liaison est possible. Il existe ici une différence très significative entre les médecins qui exercent en milieu rural et ceux qui exercent en milieu urbain : une connexion ADSL est actuellement impossible pour 58.1% des premiers vs 17.6% des seconds. Plus d’un médecin sur 2 (56.4%) recherche sur internet des informations sur une pathologie Cette recherche est le premier motif d’accès à internet. Viennent ensuite dans des proportions presque équivalentes la recherche d’informations professionnelles générales ou locales, les réponses aux problèmes posés par un patient. Tableau 24 : l’information recherchée sur Internet Information recherchée des informations sur une pathologie autre des informations professionnelles générales (conventions, décrets, rapports…) des réponses aux problèmes posés par un patient des informations professionnelles locales (FMC, tours de garde…) des données concernant un patient (examens biologiques, dossier patient…) TOTAL OBS. Nb. cit. 48 12 10 8 6 4 85 Fréq. 56.4% 14.1% 11.1% 9.4% 7.1% 4.7% 100% 4 médecins sur les 12 qui ont répondu « autre » ont précisé ce qu’ils cherchaient d’autre sur internet : 2 réponses concernent les loisirs, l’un répond à l’URML, un autre recherche des sites homéopathiques et un autre les sites associatifs. 98 médecins ont précisé les sites consultés. Les 3 sites les plus consultés sont le site du CHU de Rouen, celui de l’ANAES et celui de Prescrire. Ceci est cohérent avec les réponses précédentes : la recherche d’informations sur une pathologie est pour les répondants le premier motif de recherche sur internet. Il faut aussi noter que 23.4% des répondants consultent les sites des laboratoires pharmaceutiques. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 13 Tableau 25 : Les sites consultés Sites* CHU de Rouen ANAES Prescrire Sites de laboratoires pharmaceutiques Ministère Le Quotidien du médecin Sites et Portails médicaux Bases de données médicales URMLB Medline Le Généraliste Impact Médecine Site santé grand public Département de médecine générale Medsyn Atmedica Impact BJM EBM JAMA Medsite Lancet NOMBRE obs. 42 36 26 23 % 42.8% 36.7% 26.5% 23.4% 22 21 20 19 16 15 13 12 11 8 22.4% 21.4% 20.4% 19.3% 16.3% 15.3% 13.2% 12.2% 11.2% 8.1% 5 4 4 2 2 2 2 1 5.1% 4.0% 4.0% 2.0% 2.0% 2.0% 2.0% 1.0% *plusieurs réponses possibles Seuls 3 répondants (3.1%) participent à des forums 4. De nombreux médecins rencontrent des difficultés En dehors des problèmes spécifiques aux logiciels, leur ordinateur pose des problèmes à 36 médecins (36.7%). Les problèmes tiennent d’abord à la stabilité du système et à sa vitesse d’exécution. Tableau 26 : Type de problèmes rencontrés Quel type de problème* stabilité du système rapidité d'exécution virus compatibilité avec les périphériques autre capacité de mémoire, Total obs. Nb. cit. 16 15 12 9 6 5 63 % 44.4% 41.6% 33.3% 25% 16.6% 13.8% * plusieurs réponses possibles. Autres problèmes rencontrés : bug, problème de stabilité du réseau, comptabilité, maintenance décevante et chère, courrier internet non lisible par manque de logiciel, nombreuses pannes, sauvegarde. 39 médecins ont déjà perdu des données (39.8%) Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 14 Tableau 27 : Raisons de la perte de données Pourquoi avez-vous perdu des données* panne de l'ordinateur dysfonctionnement du logiciel erreur de votre part ne sait pas autre TOTAL OBS. Nb. cit. 18 13 10 8 5 54 % 46.1% 33.3% 25.6% 20.5% 12.8% * plusieurs réponses possibles 55.1% des médecins (54) déclarent avoir jamais ou rarement des pannes. Tableau 28 : La fréquence des pannes Pannes jamais rarement parfois souvent TOTAL OBS. Nb. cit. 11 43 36 7 97 Fréq. 11.2% 43.9% 36.7% 7.1% 100% 42 médecins ont précisé la fréquence de survenue des pannes : les pannes fréquentes (plusieurs fois par jour, une fois par jour voire une fois par semaine) sont rares et ne concernent que 6 répondants. Tableau 29 : fréquence des pannes Fréquence moins d'une fois par mois plusieurs fois par mois une fois par mois une fois par semaine plusieurs fois par jour une fois par jour TOTAL OBS. Nb. cit. 23 9 4 4 1 1 42 Fréq. 54.7% 21.4% 9.5% 9.5% 2.3% 2.3% 100% Lorsqu’un problème survient, les médecins tentent d’abord de se dépanner par euxmêmes. Si les pannes sont peu fréquentes, elles appellent cependant une solution rapide. Comment les médecins se débrouillent-ils ? On a 98 répondants. La première attitude est d’essayer de se dépanner soit même et ceci concerne la majeure partie des répondants (68 citations), la second attitude est de faire appel au service de maintenance (51 citations) puis de demander conseil à un confrère ou à un ami (17 citations). Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 15 Tableau 30 : Le dépannage Dépannage Vous tentez d’abord de trouver une solution vous même Vous faites appel tout de suite au service de maintenance Vous demandez en premier à un confère à un ami Çà dépend Vous faites appel tout de suite au vendeur Vous faites appel tout de suite au réparateur Sans objet Ne sais pas Total obs. NOMBRE obs 68 % 51 52.0% 17 17.3% 13 6 13.2% 6.1% 6 6.1% 3 3 167 3.0% 3.0% 69.3% * plusieurs réponses possibles Seuls 46.6% des médecins ont un contrat de maintenance pour leur ordinateur et 60.5% pour leur logiciel. Sur les 52 répondants qui ont un contrat de maintenance 43 l’ont déjà utilisé (82.6%). Dans ce cas le délai moyen d’obtention d’une réponse du service de maintenance est de 20.4 heures. Les médecins sont nombreux à ne pas en être satisfait. 49 médecins ont qualifié le service de maintenance dont ils disposent : 5 en sont très satisfaits (11.9%), 30 assez satisfaits (61.2%). Les insatisfaits ou très insatisfaits représentent 14 médecins (28.5%). 75.5% des médecins ont un contrat de maintenance pour leur logiciel et 93.2% d’entre eux ont déjà eu besoin d’utiliser ce service. Le délais moyen de réponse est de 58 heures. 6 médecins sont très satisfaits de la maintenance de leur logiciel (8.1%), 43 en sont assez satisfaits (58.1%). Les mécontents représentent 23 répondants (31%). 5. L’opinion des généralistes sur l’informatisation Les généralistes ont une opinion positive de l’informatique. Pour un médecin sur deux (51%) l’informatique est un outil utile et pour 8.2% d’entre eux une source d’efficacité. Pour 16.3% il s’agit d’un outil potentiel pas encore au point. Les aspects négatifs sont mis en avant par 17.5% des médecins qui y voient une obligation et/ou une contrainte (14.4%) et une perte de temps (3.1%). Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 16 Tableau 31 : L’opinion des médecins sur l’informatique Votre opinion sur l’informatique un outil utile un outils potentiel pas encore au point une obligation / une contrainte une source d'efficacité un plaisir une perte de temps un pensum TOTAL OBS. Nb. cit. 50 16 14 8 6 3 0 97 Fréq. 51.5% 16.4% 14.4% 8.5% 6.3% 3.1% 0.0% 100% 98 médecins ont répondu à la question des aspects positifs de l’informatisation. Les aspects positifs de l’informatisation dans la pratique quotidienne ont été précisés. Seuls 11 répondants déclarent que l’informatique n’a pas d’aspects positifs dans leur vie quotidienne. Pour ceux qui y voient des aspects positifs, il s’agit d’abord de l’accès plus facile au dossier médical (68 citations), d’une gestion plus simple et plus efficace du cabinet (39 citations) ce qui permet de consacrer plus de temps au patient (34 citations) ou de gagner du temps au travail (29 citations). L’amélioration des soins dispensés n’est citée que par 18 répondants. On retrouve ici en miroir l’utilisation des fonctions utilisées des logiciels médicaux : d’abord le module « consultation du jour » ce qui rend plus facile l’accès au dossier patient ; environ une fois sur deux le module comptabilité et une utilisation plus faible encore des alertes thérapeutiques ou préventives ou des « références de bonnes pratiques » ce qui explique le faible taux de citation concernant l’amélioration de la qualité des soins. Tableau 32 : Les aspects positifs de l’informatisation Aspects positifs* Accès facile à l’ensemble du dossier patient Gestion du cabinet plus efficace, plus simple Plus de temps à consacrer au patient Un gain de temps de travail Meilleure continuité des soins Meilleure connaissance patientèle Meilleure qualité des soins dispensés Sans objet (pas d’aspect positif) Une amélioration de la relation au patient Nombre cit 68 39 34 29 27 22 18 11 5 % citations 69.3% 39.7% 34.6% 29.5% 29.0% 22.4% 18.3% 11.2% 5.1% *plusieurs réponses possibles D’autre aspects positifs ont été notés : amélioration du partage de données dans un cabinet de 4 médecins en réseau, limitation de certaines tâches répétitives, ordonnances plus précises, gestion de données (vidal) édition de conseils, règlement des honoraires plus rapides pour les patients grâce à la télétransmission, 2 médecins soulignent l’intérêt d’ordonnances lisibles (ce qui améliore les rapports avec les pharmaciens et les autres), télétransmission, tiers payant, gain de place pour les documents, utilisation seulement d’un logiciel homéopathie. Mais du point de vue des médecins l’informatisation n’a pas que des avantages : seuls 17 médecins déclarent ne voir aucun aspect négatif à son utilisation au quotidien. Le stress est le premier facteur négatif cité (48 citations) loin devant la surcharge de travail (36 citations) ou le temps (temps perdu ou le moindre temps consacré au patient). Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 17 Tableau 33 : aspects négatifs de l’informatique Aspects négatifs de l’informatique* Stress supplémentaire Une surcharge de travail Moins de temps à consacrer au patient Une perte de temps Une dégradation de la relation médecin-patient Sans objet (pas d’aspects négatifs) Une moindre qualité des soins nsp Nombre Cit. 48 36 30 28 17 17 2 1 % 48.9% 36.7% 30.6% 28.5% 17.3% 17.3% 2.0% 1.0% *plusieurs réponses possibles D’autres aspects négatifs ont été signalés avec 4 thèmes principaux : la perte de temps (à rentrer des données, en formation), le coût (de l’achat du matériel, de la maintenance), le problème des pannes et des logiciels (fragilité des données en ce cas, incompétence des éditeurs de logiciels), la « soumission au système ». En dépit de ces aspects négatifs les 3/4 des répondants (76%) sont assez satisfaits (64) ou très satisfaits de l’informatisation (9). 90 médecins sur les 98 (91.8%) ont exprimé leur opinion sur leur logiciel médical. La grande majorité d’entre eux (80.6%) en sont satisfaits (très satisfaits ou satisfaits) 6. Le dossier du patient et son éventuel partage 6.1 Le dossier patient En dépit de cette opinion positive moins du tiers des médecins (30.5%) utilise de façon exclusive un dossier informatisé pour leurs patients. Près de 6 médecins sur 10 utilisent à la fois un dossier papier et un dossier informatisé. Tableau 34 : Le dossier patient et son support Le support du dossier patient sur informatique et sur papier uniquement sur informatique uniquement sur papier TOTAL OBS. Nb. cit. 57 29 9 95 Fréq. 60.0% 30.5% 9.4% 100% 17 médecins n’ont pas répondu à la question du contenu du dossier informatisé de leur patient. Lorsque les dossiers patients sont sur informatique près de 2 fois sur 3 l’ensemble du dossier patient a été rentré. Un tiers des médecins ont rentré seulement les nouvelles consultations et seuls 3 médecins n’ont rentrés que les nouveaux patients ce qui explique le maintien en parallèle d’un dossier papier et d’un dossier informatique. Tableau 35 : Le contenu du dossier patient Contenu du dossier informatique l'ensemble des dossiers de vos patients a été rentré seules les nouvelles consultations sont rentrées seuls les dossiers des nouveaux patients ont été rentrés TOTAL OBS. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 Nb. cit. 49 29 3 81 Fréq. 60.4% 35.8% 3.7% 100% 18 6.2. La plupart des médecins partagent leurs dossiers médicaux au sein de leur groupe médical. 58 médecins du panel travaillent en groupe et sont informatisés (50.8%). Pour 54 cabinets l’ensemble des médecins est informatisé, pour 4 seuls certains le sont. Lorsqu’ils travaillent en groupe 8 médecins sur 10 utilisent un dossier informatique (81%). Tableau 36 : Le cabinet de groupe et l’informatisation Nombre de médecins informatisés Utilisation d’un dossier informatique par tous les médecins Oui, tous 54 (93.1%) Oui, certains 4 (6.8%) Non, aucun 0 (0.0%) 47 (81.0%) 10 (17.2%) 1 (1.7%) 8 fois sur 10 les dossiers patients (81.8%) sont partagés par l’ensemble des médecins du groupe. Seuls 4 médecins ont précisé les problèmes rencontrés lors du partage des dossiers : 2 fois des problèmes d’organisation du travail sont avancés, 2 fois il s’agit de problèmes techniques, 1 fois de problèmes relationnels. 6.3. Tandis qu’une minorité le fait en dehors de son cabinet. L’analyse porte sur l’ensemble des répondants. 6 médecins ne se prononcent pas ou n’ont pas répondu à la question. On a donc 108 répondants. 8 médecins sur 10 (79.6%) ne partagent pas leur dossier patient en dehors de leur cabinet. Lorsqu’ils partagent ce dossier il s’agit 2 fois plus souvent d’un dossier papier que d’un dossier informatique. Tableau 37 :Le dossier partagé Dossier partagé non oui, sous forme informatique oui, sous forme papier TOTAL OBS. Nb. cit. 86 7 15 108 Fréq. 79.6% 6.4% 13.8% 100% 19 médecins ont précisé sur quel(s) thème(s) ils avaient un dossier partagé. Dans ce cas, il s’agit clairement de partage pour des pathologies dans le cadre de réseaux formalisés ou non. 4 médecins ont précisé que ce dossier partagé l’était en cas d’hospitalisation ou de demande d’avis spécialisé. 1 seul souligne qu’il transmet le minimum indispensable pour assurer la qualité des soins. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 19 Tableau 38 : Le thème du dossier partagé THEME diabète cancérologie autre cardio-vasculaire gérontologie sida toxicomanies périnatalité TOTAL OBS. *plusieurs réponses possibles Nb. cit. 10 8 7 7 6 5 5 4 52 59.2% des répondants se disent prêt à partager leur dossier informatique avec des confrères libéraux, 30.6% ne savent pas et 10.2% ne sont pas prêts à ce partage. Tableau 39 : le partage dossier avec des confrères libéraux Partage avec confrères libéraux ne sait pas non oui TOTAL OBS. Nb. cit. 30 10 58 98 Fréq. 30.6% 10.2% 59.2% 100% Si l’on prend l’ensemble des répondants du panel : 4 n’ont pas répondu ou ne se sont pas prononcés. Les pourcentages ne changent pas 33% ne savent pas, 10% ne sont pas prêts et 60% sont prêts En ce qui concerne le partage des dossiers avec un service hospitalier 24.5% ne savent pas, 7.2% y sont opposés et 68.1% y sont favorables. Les pourcentages sont les mêmes si l’on analyse de façon isolée la strate des médecins informatisés. Tableau 40 : Partage du dossier avec un service hospitalier Partage avec un service hospitalier ne sait pas non oui TOTAL OBS. Nb. cit. 24 7 67 98 Fréq. 24.5% 7.1% 68.4% 100% Les trois quart des médecins (75.6%) de l’ensemble des médecins du panel ont déjà été amenés à remettre leur dossier à un patient et ont précisé les motifs de la demande de dossier. Le premier motif de demande de dossier est le déménagement et 95.2% des répondants y ont été confrontés. Le second motif est un changement de médecin : les 2/3 des répondants ont été confrontés à cette situation. Les demandes de dossiers faites pour engager une procédure juridique sont exceptionnelles. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 20 Tableau 41 : Les motifs de remise des dossiers Motif* parce qu'ils déménageaient pour changer de médecin, pour aller voir un spécialiste par curiosité autre pour engager une procédure juridique contre un de vos confrères pour engager une procédure juridique contre vous TOTAL OBS. Nb. cit. 80 56 24 16 5 4 2 187 % cit 95.2% 66.6% 28.5% 19.0% 5.9% 4.7% 2.3% *plusieurs réponses possibles La majeure partie des généralistes ont le sentiment que la loi du 4 mars 2002 n’a pas augmenté la fréquence des demandes d’accès au dossier médical. 100 médecins se sont prononcés : 60 considèrent que la demande est stable, 25 n’ont pas eu de demande de dossier et 15 considèrent que cette demande est plus fréquente. Tableau 42 : Variation de la demande Demandes stables pas d’objet (pas de demandes) plus fréquentes Total obs. Nombre 60 25 15 100 % 60 % 25 % 15 % 100% Pourtant, 18.8% des répondants ont modifié le contenu du dossier de leur patient depuis la loi du 4 mars 2002. Tableau 43 : modification du dossier patient MODIF1 non oui TOTAL OBS. Nb. cit. 90 20 110 Fréq. 81.8% 18.8% 100% 31.8% des médecins (36) accueillent favorablement l’idée de permettre à leurs patients un accès à leur dossier médical informatique et que ces derniers déterminent quel(s) professionnel(s) y auront accès. Un pourcentage à peu près équivalent de médecins (38) est opposé à cette proposition 33.6 % ; 34.5% des médecins (38) sont sans opinion. Dans ce cas 34.5% (38) modifieraient le contenu du dossier, 33.6% ne savent pas (37) et 31.8% ne changerait rien (35). Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 21 Conclusion L’informatisation de la pratique médicale est maintenant une réalité : les généralistes se sont rapidement appropriés l’outil informatique qui leur apporte une aide au quotidien. Deux faits témoignent pour cette appropriation de l’outil : les 3/4 des cabinets informatisés sont équipés de matériel récent, de périphériques nombreux et variés et près de 3/4 des répondant cherchent d’abord à se dépanner eux mêmes en cas de problèmes. Lorsque les médecins ont franchi le cap de l’informatisation, ils disposent de systèmes de sauvegarde et de protection qu’ils utilisent régulièrement. Pour autant, l’informatisation ne s’est pas faite sans problèmes : on souligne le temps passé et l’insuffisance de formation. Plus de la moitié des médecins sont encore demandeurs d’une formation à l’informatique et près de 7 médecins sur 10 sont demandeurs d’une formation à l’utilisation de leur logiciel. 59.9% des utilisateurs ont une opinion positive de l’outil informatique. On peut penser qu’ils en sont des partisans convaincus. Pour un médecin sur 2 l’informatique est un outil utile, source d’efficacité. Les aspects positifs en sont d’abord l’accès plus facile au dossier, une gestion plus efficace et plus simple du cabinet. Les aspects négatifs sont d’abord le stress engendré par son utilisation et la surcharge de travail que celle-ci induit. L’opinion des médecins est partagée sur le facteur temps : un nombre équivalent voient dans son utilisation un gain ou une perte de temps. Il est important de souligner que l’opinion exprimée n’est ni liée au sexe, ni à la classe d’âge, ni au lieu d’exercice. Si les trois quart des répondants télétransmettent, l’usage de l’informatique reste pourtant trop souvent limité à la gestion des dossiers patients au sein du cabinet. L’ouverture vers le réseau extérieur n’est pas la règle : si 1 cabinet informatisé sur 2 est déjà en liaison avec les laboratoires d’analyses médicales, seuls 7 médecins partagent certains de leurs dossiers informatiques avec des confrères extérieurs au groupe. La recherche régulière d’information sur internet n’est pas le fait de tous les médecins : seuls 17.8% sont des utilisateurs réguliers. Peut-être est-ce lié au fait que la liaison permanente par ADSL n’est pas possible sur l’ensemble du territoire. Même si à l’intérieur des cabinets de groupe 8 médecins sur 10 partagent leurs dossiers, le partage des dossiers hors cabinet est loin d’être la règle et ne concerne qu’un médecin sur 5. Une volonté de partage est pourtant présente : 59.2% des généralistes se déclarent prêts à partager leurs dossiers informatiques avec des confrères libéraux et 68.1% avec un service hospitalier. En dépit de cette volonté affichée, la révolution « échangiste » sera limitée par la capacité à pouvoir se parler : les 98 répondants informatisés utilisent 23 logiciels différents dont on peut se demander s’ils seront un jour capables d’avoir un langage commun. L’accès du patient à son dossier est une idée qui fait son chemin : un petit tiers des répondants est favorable à ce que le dossier informatique soit accessible au patient et que celuici décide à quel(s) professionnel(s) il souhaite en autoriser l’accès. En dépit de cette appropriation de l’outil informatique par les médecins on constate de nombreuses insuffisances. On souligne de nouveau le peu de formation, de maintenance, l’utilisation du logiciel médical comme un dossier papier et le peu d’utilisation (et d’exigences) envers les autres fonctions du logiciel. De façon lapidaire on pourrait dire que la majeure partie Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 22 des répondants n’a pas perçu le gisement de productivité que pouvait être l’informatique pour un cabinet médical. Les capacités d’amélioration de la qualité des soins et des conditions de travail du médecin offertes par l’outil informatique sont le plus souvent négligées. Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation Janvier 04 23 Les médecins généralistes bretons ayant participé à cette enquête sont : Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr FLOURIOT CORBEL POUPEAU-LEON GUILLEME-DONNART LE VELLY LEGAILLARD SAMSON-LEDUC SALIOU LE CLERC LANOE CUINET GUIVARC'H DAUCE FASQUEL BOURDIEU DUFLOT CAER DE NAILLY BOISSERAND LENORAIS THEBAULT PIGEON LHERBETTE JOSSE BERTHOU KERVELLA POULAIN LARREUR KERIVEL BAS KERAVEL MORIZUR BECAM LE COZ CRITON LE CLERC-BERNEZ DONNOU CREUSE BOSSER BRET DERRIEN KERVELLA DEPIN Loïc Daniel Michèle Claudine Michel Gaëtan Laure Alain Yves Henri Bruno Yannick Alain Nathalie Jean-Marc Benoît André Philippe Michel Bernard Christophe Philippe Alain Hervé Marie-Louise Sylvie Jean-Yves Gérard Bernard Orhan MONA Alain Jean-Charles Jean-Pierre Michel Pascale Philippe Alain Philippe Marie-Odile Jean-Pierre Benoît Jean-Louis Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation 22120 22160 22160 22200 22230 22250 22260 22300 22330 22400 22440 22500 22550 22560 22610 22640 22700 22700 22780 22800 22800 22800 22830 22940 22970 29100 29120 29140 29200 29200 29200 29200 29200 29200 29200 29200 29200 29250 29250 29260 29300 29400 29400 YFFINIAC CALLAC CALLAC GUINGAMP MERDRIGNAC BROONS PONTRIEUX LANNION PLESSALA LAMBALLE PLOUFRAGAN PAIMPOL MATIGNON TREBEURDEN PLEUBIAN PLENEE JUGON PERROS GUIREC PERROS GUIREC LOGUIVY PLOUGRAS QUINTIN QUINTIN QUINTIN PLOUASNE ST JULIEN PLOUMAGOAR DOUARNENEZ PONT L ABBE ROSPORDEN BREST BREST BREST BREST BREST BREST BREST BREST BREST SANTEC ST POL DE LEON LE FOLGOET TREMEVEN LAMPAUL GUIMILIAU LANDIVISIAU Janvier 04 24 Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr BELLEIN LEDE BOUCZO MARZIN LE JEUNE BARCELO POINOT BARBA LE MUR BERNARD LE CORRE LE NEVEU-DALAT CONRAD OMNES REUNGOAT JACQ GOURMELEN-WALTER LE GAL PENCOLÉ ARRONDEL PACAULT BRUNE ROPERT HURAULT BLANCHARD GUILLOUET FLORIN PAULIC MESQUITA RIMASSON BERTRAND HAMONIAUX LE BRAS LAMPERIN FROC Marc 29480 Didier 29490 Serge 29490 Pascale 29500 Jean-Pierre 29600 Luc 29600 Anne 29650 Denis 29730 Paul 29780 Alain 29830 Philippe 29860 Patricia 29870 Jean-François 29880 Guy 29880 Corinne 29890 Marc 29900 Marie-Françoise 29930 Pierre 35000 Daniel 35000 Marie-Anne 35000 Bénédicte 35000 Claudine 35000 Pascale 35000 Marcel 35133 Bruno 35150 Pierre 35160 Pascale 35160 Dominique 35230 Hervé 35300 Alain 35300 Guillemette 35310 Jean-Michel 35310 Annie 35350 Dr RENOUARD Pierre 35360 Dr Dr Dr Dr Dr Jean-Paul Pierre Jacky Henri Yves 35370 35400 35440 35500 35500 Dr QUINTIN Yann 35520 Dr RIGOIN Dr CADIOU Dr MYHIÉ Serge Dominique Didier 35520 35580 35650 DE BOSSCHERE TAILLANDIER MENET ACOCA GACHOT Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation LE RELECQ KERHUON GUIPAVAS GUIPAVAS ERGUE GABERIC MORLAIX ST MARTIN DES CHAMP GUERLESQUIN LE GUILVINEC PLOUHINEC ST PABU PLABENNEC LANNILIS GUISSENY PLOUGUERNEAU KERLOUAN CONCARNEAU PONT AVEN RENNES RENNES RENNES RENNES RENNES RENNES LA CHAPELLE JANSON JANZE LE VERGER MONTFORT SUR MEU ST ERBLON FOUGERES FOUGERES BREAL SOUS MONTFORT BREAL SOUS MONTFORT ST MELOIR DES ONDES MONTAUBAN DE BRETAGNE ARGENTRE DU PLESSIS ST MALO MONTREUIL SUR ILLE VITRE VITRE LA CHAPELLE DES FOUGERETZ MELESSE GOVEN LE RHEU Janvier 04 25 Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr LE ROUX PLESSE LIMEUL COUATARMANAC'H FRANCHET CHABLE GONZALEZ LE NAOUR JACOB KERBELLEC-EVEN AMIOT LE BIHAN KIM GUYOMARD DUCAMP GILLES KERHOAS EVANNO LE ROUZO BELLAYER SALMON COURAGEUX JAOUEN KERRAND CRESPIN LE GOUALLEC DORSO LE PAN THIRIOT-ROGER BOUCHILLOUX BASTARD KARSENTI RIUNE GAUTIER DAUGUET DANION KERGROHENNE Jacques Armand Jean-Yves Alain Marc Héléna Richard Michel Robert Marie-Charlotte Nicole Marc Christian Bernard Jean Hélène Bertrand Pierre Philippe Jacques Jean-Claude Olivier Jean-Yves Lionel Pierre-Marie Jacques Yvon Bernard Marie François-Michel Jean-Yves Philippe Louis Geneviève Sylvain Philippe Alain Enquêtes\Baromètre\Synthèse Informatisation 35660 35700 35700 35700 35800 56000 56000 56000 56100 56100 56100 56100 56150 56160 56220 56230 56270 56330 56330 56350 56370 56390 56400 56450 56490 56500 56502 56520 56520 56540 56560 56570 56600 56600 56650 56700 56890 LANGON RENNES RENNES RENNES DINARD VANNES VANNES VANNES LORIENT LORIENT LORIENT LORIENT ST BARTHELEMY GUEMENE SUR SCORFF ROCHEFORT EN TERRE QUESTEMBERT PLOEMEUR PLUVIGNER PLUVIGNER ALLAIRE SARZEAU GRAND CHAMP PLOEMEL THEIX LA TRINITE PORHOET NAIZIN LOCMINE GUIDEL GUIDEL LE CROISTY GUISCRIFF LOCMIQUELIC LANESTER LANESTER INZINZAC LOCHRIST STE HELENE MEUCON Janvier 04 26