N°26 - Le collège lucien Cézard sur le web
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N°26 - Le collège lucien Cézard sur le web
Cette semaine à Lucien Cézard Réunion pour le FSE ... Le Monde de Cézard Semaine du 10/10/2016 Bimensuel gratuit 3ème année N°26 Les mèmes, Ce phénomène qui envahit Internet. Lire p. 2 NYAN CAT, UN DES MEMES LES PLUS CÉLÈBRES DU MONDE Le chiffre de la semaine Après de nombreuses réclamations, la rédaction tient à s’excuser auprès des féministes du collège qui ont été choquées que nous ne mettions pas le taux de femmes battues et tuées par leur mari. Si nous avons mis l’inverse, c’est qu’il nous semblait important de parler de cette minorité d’hommes battus par leurs femmes, sujet dont on ne parle pas voire peu par rapport aux femmes battues. Aussi, pour satisfaire les mécontents et mécontentes, sachez que tous les 3 jours, une femme meurt sous les coups de son mari. Nos rubriques p. 3 JDL (Journal des Livres) Carrie p. 3 LBA (La Bonne Adresse) Pizza Pazza p. 4 Le Point Virgule ; Les Ados d’aujourd’hui p. 3 JDM (Journal des Mangas) King’s Game Depuis le début d’Internet circulent beaucoup de chansonnettes ridicules mais qui vous rentrent mesquinement dans la tête. Un phénomène qui revient à la mode et que nous allons essayer de décrypter. Nos rédacteurs se sont donc fait les pires chansons d’Internet, rien que pour vous ! Alors profitez ! Lire p. 2 Éditorial Quelques informations… Bonjour à toutes et à tous ! Plein de nouvelles à vous annoncer aujourd’hui ! Tout d’abord nous avons l’honneur d’accueillir une astrologue à la Rédaction, Mme Zaza ! Elle reconduira le Zodiaque, qui avait disparu du journal depuis un nombre conséquent de numéros. Attendez-vous à tout connaître de votre vrai vous ! Sinon, un de nos rédacteurs, Aleksandr Krivcenko, a fait un site absolument super pour le journal, dont vous pourrez retrouver le lien directement sur le site du collège ! Nous espérons que vous aimerez ! Vous pourrez y retrouver des articles qui seront uniquement en ligne, les gagnants des anciens (et futurs ?) concours de dessins… Enfin bref, un programme riche et varié ! Bonne lecture ! – La Rédaction 1 Ils l’ont dit… il y a déjà quelque temps « Un jour viendra où les personnes comme vous et moi regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent le meurtre des humains » (L. de Vinci) Les mèmes, ce phénomène qui envahit Internet. Bon alors, avant de commencer, je sais que la plupart d’entre vous sont des expert(e)s en la matière, et que je ferai sûrement quelques bêtises de ci, de là. Alors autant vous prévenir que je ne me suis intéressé aux mèmes que depuis peu de temps, et encore, juste à ceux musicaux. Merci de votre compréhension. Avant tout… Qu’est-ce qu’un mème ? C’est tout d’abord un anglicisme, une adaptation du mot anglais Internet meme, terme utilisé pour désigner quelque chose, un phénomène Internet repris et décliné sous pas mal de formes. Il a été pour la première fois utilisé par Richard Dawkins, en 1976, dans son livre Le Gène Égoïste. C’est en réalité un néologisme, formé du mot gène et du mot grec mimesis (imitation). Les nombreuses chansons qualifiées de mème sur YouTube et sur Internet en général auraient donc un gène, soit quelque chose de base, qui est imité à plusieurs reprises. Et c’est exactement ce que sont nos mèmes. Les chansons qui rentrent dans la tête, et qui, à la base, ne durent qu’une minute maximum viennent pour la plupart des années 2000, au début d’Internet. Pour la plupart, ce sont des images répétitives, avec une chanson dont on ne comprend pas les paroles. Et bien sûr, beaucoup de personnes se sont amusées… à en faire des versions de 10 heures sur la plateforme YouTube. Autant vous dire que si vous voulez rendre quelqu’un complètement fou, mettez lui la version 10 hours ! de Nyan Cat dans les oreilles. Quels sont les différents types de mèmes ? Le mème original, celui que quelqu’un a créé tout seul et dont il est extrêmement fier. Par exemple, Nyan Cat, ce petit chat affublé d’une tartine sur le dos, avançant dans l’espace en laissant une traînée arc-en-ciel derrière lui… Eh bien figurez-vous qu’il n’a fallu que deux images pour le réaliser ! Et oui, l’arc en ciel en haut, et l’arc-en-ciel en bas ! Bon, notre petit préféré, c’est It’s peanut butter jelly time !, où l’on voit danser une banane avec pour seules paroles ce texte, littéralement : c’est l’heure du beurre de cacahuètes et de la confiture ! Eh oui, ils ne se cassaient pas trop la tête à l’époque d’MSN ! Le mème parodique, celui qui a été créé pour rire, se moquant de ce genre de musique, en n’utilisant qu’une dizaine d’images pour faire leur clip. L’un des plus célèbres est la Hampster Dance, de Hampton the Hampster. Le clip n’est composé que de petits hamsters, effectuant chacun une chorégraphie… répétitive. Le mème de la chanson qu’on a réutilisé à des fins parodiques, celui-là il n’est pas très connu, mais il est tout aussi vicieux que les autres. Le plus connu d’entre eux est la chanson du groupe 4 Non Blondes, What’s Up, qui a été reprise dans une parodie avec un homme aux cheveux blonds, sans doute un dessin animé, nous n’avons pas pu trouver lequel (si vous le savez, dites le nous à [email protected]). La vidéo a plus de 76 millions de vues, alors qu’elle n’a aucun sens ! Le mème qui ne voulait pas en être un. Bah lui, généralement, c’est un générique de dessin animé qui n’a rien demandé à personne. Comme le générique des Bisounours. La chanson qui n’a pas été utilisée à des fins parodiques mais qui est devenu un mème quand même. Là, il y a un paquet d’exemples, comme la chanson Trololo, ou bien La chanson du poireau. La petite musique de pub. Celle que tu vas voir à la télé et qui ne sortira jamais de ta tête. Comme… Mais si, c’est possible avec la carte Kiwi ! On l’aime bien celle-là. Et enfin, le remix, même si on trouve que ce n’est pas trop un mème, mais bon. Le plus connu reste THIS IS SPARTA !, tiré du film 300. – Ewen Horville & Louis Rubellin 2 Une phrase du Chat, de Philippe Geluck « Ce que je n’aime pas dans la Joconde, c’est que la bonne femme au milieu gâche le paysage » (L’Art & le Chat) JDL Carrie : Stephen King, ou comment rayer une ville de la carte Livres de Stephen King (1/7) En 1976, la petite ville imaginaire de Chamberlain, dans le Maine, est victime d’un terrible drame : elle est ravagée par un incendie… Pour comprendre comment cela s’est passé, Stephen King nous raconte l’histoire de Carrie White, une jeune fille victime du fanatisme religieux de sa mère. Tout commence dans les douches des filles au lycée de Chamberlain, où Carrie a ses premières règles. À 17 ans. Toutes les filles se moquent d’elles, elle est en larmes, et se fait bombarder de serviettes. Lorsqu’elle rentre chez elle, elle en veut à sa mère qui se met à prier et la contraint à faire de même. Ce faisant, une des filles qui avait attaqué Carrie, Susan Snell, s’en veut et demande à son petit ami, Tommy Ross, le plus beau gosse du lycée d’accompagner Carrie au Bal de Printemps du lycée, auquel elle ne peut pas aller (punition après l’histoire des douches). D’abord réticent, il accepte et Carrie, après quelques hésitations, décide d’accepter. La punition infligée par Miss Dubois n’est toutefois pas acceptée par une autre élève, une garce nommée Chris Hargensen, et qui tient Carrie pour responsable de cette privation. Et elle va se venger. D’une façon ignoble. Et le cauchemar va commencer. Stephen King, pour raconter son histoire, utilise un moyen qu’il reprendra dans plusieurs autres de ses romans (Misery, Dead Zone…) : tout en racontant l’histoire, il parsème d’extraits de livres, de commissions (procès) en tous genres, pour faire comme si ce qu’il disait était vrai. Carrie est le roman qui propulsa Stephen King au sommet de sa carrière, et c’est largement mérité. Adapté quatre fois au cinéma, c’est un livre génial, court et abordable, qui décrit le monde familial et scolaire américain de l’époque (le roman est sorti en 1974 !) tel qu’il est, c’est-à-dire monstrueux, chacun pense à soi, l’autre est rejeté, la différence non acceptée. De toutes façons, que ce soit en 1974, en 50 av. J.-C., ou en 2016, il y aura toujours un bouc émissaire. – Franck Dupneu LBA Pizza Pazza Pizzas à Fontainebleau (5/5) Située 1, rue des Bouchers, Pizza Pazza est une des meilleures pizzerias dans laquelle j’ai mangé. Les gens sont, en plus, 100 % italiens, il y a aussi des gressins à volonté et, bien sûr, les pizzas sont excellentes ! Le seul problème est LE TEMPS. Il faut compter au moins une bonne demi-heure avant qu’elle soit prête, la pizza. Et, si on reste dans le restaurant, on salive en sentant l’odeur des plats des autres gens. Ils proposent aussi des plats de pâtes et des salades (entrées ou pas, je ne sais plus). Le restaurant en lui-même est plutôt sympa et on peut manger en terrasse. Il y a un deuxième étage auquel on accède par un étroit escalier. Pour vos petits frères ou vos petites sœurs (ou pour vous), il y a des pizzas en formes de poissons ou de tête de lapin dans le menu enfant (pizza+glace). La pizza vaut bien son prix et l’accueil est très chaleureux. Je vous recommande donc fortement cette pizzeria. - Côme Rubellin Pour l’humble prix de 0 €, Mme Zaza, astrologue de son état, vous dévoile votre vraie personnalité… Aujourd’hui : Balance. Comme Jean-Jacques Goldman, vous êtes donc une balance. Eh bah ça craint. Tout d’abord, je vous souhaite de ne pas composer et de chanter comme lui, parce que sinon, votre entourage pourrait en souffrir. Votre incroyable niaiserie vous fait paître lamentablement au pied de quiconque sait être un peu manipulateur si vous êtes né sous l’ascendant 27 du 22 ème satellite de Jupiter. Sinon vous êtes mythomane si vous avez une ascendance autre (notamment sous le couscous). Mis à part ça, vous êtes gentil et ce n’est pas votre genre de finir le paquet de Pepito qui traîne au fond du placard de mamie. 3 Quand les « petits » clubs de foot humilient les « grands » Kaiserslautern – Real Madrid : 5 – 0 (17 mars 1982) Le Point Virgule ; Les Ados d’aujourd’hui Salut les lecteurs ! Dans cet article, je vais parler de quelque chose que je vois et qui m'énerve de plus en plus... Que ce soit dans la cour ou bien sur les réseaux sociaux, je vois de plus en plus d'adolescents similaires. Ce que je veux dire par là, c'est que j'ai la forte impression que les gens de notre génération sont presque tous pareils. Ils sont tous influencés par les mêmes modes, les mêmes personnes (généralement connues pour des choses stupides). Et même moi, en étant inscrite sur les réseaux sociaux, je n'ai pas pu échapper à ces personnes-là, même en ne le cherchant pas, je les ai vues sur au moins un réseau social. La moitié des élèves de ce collège portent les mêmes chaussures, les mêmes vêtements ; ils n'ont pas su garder leur personnalité à eux en entrant au collège. Peut-être par peur de se sentir différents ou jugé par ce très grand troupeau. Je vous invite à rester vous-même, à ne pas vous laisser influencer par ces moutons. On devrait tous être différents, parce que, franchement, ça devient plutôt ennuyeux de croiser les mêmes personnes tous les jours. – Camille Pitois MONDIAL DE L’AUTOMOBILE | PAR PHILIPPE GELUCK Directeur de la publication : M. MOREAU | Aide à la Photocopie : Secrétariat CONCOURS DE DESSINS Allez-y ! Prenez vos crayons, donnez vos dessins, et donnezles à Hélory Marion-Miraca ou à Louis Rubellin, en 3°B ! Tentez de gagner et rejoignez la galerie des gagnants sur le site du journal ! Merci d’avance pour votre participation et bonne chance ! Imprimé par nos soins | Ne pas jeter sur la voie publique JDM King’s Game King’s Game est un manga de genre action, drame et suspense qui se passe dans un lycée au Japon. Ce manga raconte l’histoire d’une classe de 32 élèves dont la vie va basculer. Le 19 octobre à minuit, toute la classe de seconde B reçoit un SMS leur demandant de jouer au « Jeu du Roi » qui consiste à suivre l’ordre indiqué dans le SMS dans les 24 heures qui suivent sous peine de mourir. Au début, les lycéens prennent cette histoire de « Jeu du Roi » à la rigolade, mais ils vont alors vite s’apercevoir que ce jeu n’est guère une blague… Je trouve que ce manga est vraiment excellent que ce soit au niveau du scénario écrit par Nobuaki Kanazawa ou du point de vue des dessins réalisés par Hitori Renda. Si vous aimez bien les mangas dramatiques et mystérieux, je vous conseille très fortement de lire ce dernier ! – Hana Delport 4