le marché publicitaire de la vidéo
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le marché publicitaire de la vidéo
04 le marché publicitaire de la vidéo — & 04 le marché publicitaire de la vidéo poids des investissements publicitaires du secteur de la vidéo sur les chaînes hertziennes dans les investissements publicitaires TTV (%) en milliers d’euros 92,5 91,9 92,0 90,4 250 000 233 445 211 107 200 000 192 180 176 643 157 943 150 000 145 337 50 000 49 131 16 082 18 817 33 758 30 741 2 317 0 presse 2001 > 121 522 112 451 100 000 2002 2003 2 557 3 176 4 388 affichage 19 066 36 508 25 256 télévision Hz radio total TV 2004 INVESTISSEMENTS PUBLICITAIRES VIDÉO SELON LES MÉDIAS A source : Carat TVMI Dans le cadre des travaux d’analyse du marché de la vidéo, le Centre national de la cinématographie a souhaité actualiser l’étude publiée en octobre 2003 sur les investissements publicitaires de la vidéo. L’institut Carat TVMI a réalisé, pour le CNC, une nouvelle étude de la structure des investissements des annonceurs vidéo selon les médias, et en particulier à la télévision. Cette étude présente les équilibres du marché publicitaire vidéo selon les annonceurs, les chaînes et le type d’œuvre. Cette étude analyse notamment la répartition des investissements publicitaires vidéo entre le film et le hors film mais également entre les films français et les films américains. Elle met en évidence la concentration plus ou moins forte du secteur. A dossier 297 - février 2006 - page 42 Conduite sur la période 2001-2004, cette étude a été réalisée à partir de données issues de la pige réalisée par l’institut TNS Média Intelligence. Les données concernant la nationalité des œuvres proviennent des bases du CNC et de Carat TVMI. L’ensemble des données financières présentées dans cette étude correspond à des investissements bruts avant rabais, remises, ristournes et avant application des conditions générales de ventes propres à chaque média. PUBLICITÉ SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES affichage 1,4 % un secteur très dynamique En quatre ans, les investissements publicitaires du secteur de la vidéo sur l’ensemble des médias ont doublé. Ils s’élèvent à plus de 323 ME bruts en 2004, en progression de 24,5 % par rapport à 2003. Sur la période étudiée (2001-2004), le taux de croissance annuelle est supérieur à 20 %. presse 15,2 % radio 11,3 % 72,2 % télévision la télévision : un support incontournable En 2004, la télévision reste le support le plus utilisé par les annonceurs du secteur de la vidéo avec plus de 233 M E bruts investis sur l’ensemble des chaînes, très loin devant la presse, la radio et l’affichage. > RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS PUBLICITAIRES SELON LE MÉDIA EN 2004 B B source : Carat TVMI Toutefois, la part de marché de la télévision pour le secteur de la vidéo diminue par rapport aux années précédentes : elle passe ainsi de 76,4 % en 2001 à 72,2 % en 2004. Entre 2002 et 2003, cette baisse profite à la radio et à la presse dont les parts de marché progressent. Entre 2003 et 2004, seule la presse bénéficie de ce recul, gagnant 3,4 points de part de marché et passant de 11,8 % en 2003 à 15,2 % en 2004. 2002 2004 câble et satellite 8,0 % câble et satellite 9,6 % le renforcement de la place des chaînes thématiques En télévision, les chaînes hertziennes dominent toujours très largement le marché de la publicité vidéo (211,1 M E en 2004). Toutefois, la tendance observée en 2002 se confirme en 2004 : leur poids au sein des investissements totaux à la télévision diminue constamment (99,0 % en 1999, 92,0 % en 2002, 90,4 % en 2004). Les chaînes thématiques du câble et du satellite deviennent des acteurs significatifs pour les annonceurs du marché de la vidéo, qui leur consacrent une part de marché supérieure à la moyenne des autres secteurs (9 % des investissements bruts moyens tous secteurs confondus en 2004). C 92,0 % TV hertzienne 90,4 % TV hertzienne > RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS PUBLICITAIRES EN TÉLÉVISION C source : Carat TVMI dossier 297 - février 2006 - page 43 & 04 le marché publicitaire de la vidéo une saisonnalité marquée Le dernier quadrimestre de l’année (septembre/décembre) est une période phare pour l’exposition des titres vidéo à la télévision, avec des montants maximums investis en novembre en prévision des fêtes de fin d’année, conformément à ce qui est observé sur l’ensemble des autres secteurs. Il convient également de signaler depuis 2003 la progression des investissements publicitaires en août et septembre. La saisonnalité des investissements du secteur de la vidéo suit la courbe plus globale de l’ensemble du marché publicitaire de la télévision. D en milliers d’euros 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 2001 2002 10 000 2003 2004 5 000 0 janvier > vers une répartition plus homogène des investissements sur les chaînes hertziennes février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre SAISONNALITÉ DES INVESTISSEMENTS PUBLICITAIRES DE LA VIDÉO SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES D source : Carat TVMI % 1999 2000 2002 2003 2004 60,2 . . . . . . . . . . . . . . .59,6 . . . . . . . . . . . . . .58,3 . . . . . . . . . . . . . . . .52,4 . . . . . . . . . . . . . . .54,1 . . . . . . . . . . . . . . .54,9 France 2 7,0 . . . . . . . . . . . . . . . . .8,3 . . . . . . . . . . . . . . . . .6,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,0 . . . . . . . . . . . . . . . . .5,8 . . . . . . . . . . . . . . . . .6,1 France 3 6,3 . . . . . . . . . . . . . . . . .4,9 . . . . . . . . . . . . . . . . .4,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,1 . . . . . . . . . . . . . . . . .4,7 . . . . . . . . . . . . . . . . .4,8 Canal+ 3,3 . . . . . . . . . . . . . . . . .2,5 . . . . . . . . . . . . . . . . .3,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,5 . . . . . . . . . . . . . . . . .4,7 . . . . . . . . . . . . . . . . .4,2 France 5 0,9 . . . . . . . . . . . . . . . . .1,4 . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 . . . . . . . . . . . . . . . . .0,4 . . . . . . . . . . . . . . . . .0,4 M6 22,3 . . . . . . . . . . . . . . .23,3 . . . . . . . . . . . . . .27,2 . . . . . . . . . . . . . . . .33,8 . . . . . . . . . . . . . . .30,2 . . . . . . . . . . . . . . .29,5 total > 100,0 . . . . . . . . . . . .100,0 . . . . . . . . . . . .100,0 . . . . . . . . . . . . .100,0 ÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS VIDÉO E source : Carat TVMI dossier 297 - février 2006 - page 44 2001 TF1 100,0 ............ 100,0 ............ Au sein des chaînes hertziennes, TF1 et M6 restent de très loin les deux principales bénéficiaires des investissements vidéo. En 2004, TF1 réalise sur le secteur de la publicité vidéo une part de marché similaire à celle qu’elle obtient, en moyenne, sur l’ensemble des secteurs (54,9 %, contre 54,8 % en moyenne tous secteurs confondus). M6, quant à elle, est surinvestie par les annonceurs de la vidéo (29,5 % de part de marché, contre 22,1 % en moyenne tous secteurs confondus). Au total, les annonceurs du secteur de la vidéo concentrent 84,4 % de leurs investissements sur TF1 et M6, un chiffre légèrement inférieur à celui observé en 2002 (86,2 %). TF1 et M6 connaissent des évolutions très contrastées des investissements en provenance du secteur de la vidéo. Jusqu’en 2002, la part de marché de M6 ne cessait de croître pour atteindre plus du tiers des investissements totaux du secteur. Depuis, elle diminue régulièrement (29,5 % en 2004). Toutefois, elle reste encore très nettement supérieure à la moyenne des autres secteurs. Sur TF1, le phénomène est inversé. Alors qu’entre 1999 et 2002, la part de marché de la chaîne sur le secteur de la vidéo était en baisse, elle amorce, en 2003, une tendance à la hausse pour atteindre 54,9 % en 2004. La part de France Télévisions, en constante diminution entre 1999 et 2002, remonte mais reste très marginale par rapport à la moyenne des autres secteurs (11,3 %). E Enfin les sommes investies sur Canal+ poursuivent leur progression pour atteindre 4,2 % des investissements en 2004, contre 3,5 % en 2002 et 2,5 % en 2000. Les investissements publicitaires vidéo des filiales de chaînes de télévision se diversifient. Ainsi, TF1 Vidéo qui n’investissait que sur TF1 en 1999, réduit constamment la part de cette chaîne dans son budget dédié à la promotion des œuvres vidéo à la télévision (83,0 % en 2004, contre 90,9 % en 2001). De même, M6 Interactions qui consacrait l’intégralité de ses investissements publicitaire sur M6 jusqu’en 2001, consacre en 2004 près de 20 % de ses dépenses publicitaires à TF1. F France Télévisions Distribution n’investit plus depuis 2000 que sur les chaînes du groupe France Télévisions. L’investissement sur Canal+ reste marginal. Fox Pathé Europa et Warner Home Vidéo ont effectué d’importants changements quant à l’allocation de leurs budgets sur les chaînes hertziennes depuis 1999 pour parvenir pratiquement à parité entre TF1 et M6. forte progression du nombre de titres Le dynamisme du secteur de la vidéo sur les chaînes hertziennes provient de la grande variété des titres faisant l’objet d’une promotion publicitaire. Ainsi, depuis 5 ans le nombre de titres ayant bénéficié d’une campagne publicitaire à la télévision a progressé de 75 %, passant de 295 en 1999 à 517 en 2004. A l’inverse, le budget publicitaire moyen par titre connaît des variations erratiques d’une année sur l’autre. En 2004, il atteint quasiment le niveau observé en 1999 (408 000 E bruts), après plusieurs années de faible niveau passant parfois sous la barre des 375 000 E. La progression constatée entre 2003 et 2004 s’explique par l’augmentation des budgets moyens des titres d’Atlas Édition, de Buena Vista Home Vidéo et de Manga Distribution. Les budgets les plus élevés ne sont pas systématiquement ceux des plus gros annonceurs. Ainsi, en 2002, les Éditions Atlas sont ceux qui consacrent les budgets moyens les plus importants (2,3 M E bruts en moyenne par titre) alors que la société occupe la 8e place du classement des annonceurs du secteur. En 2004, comme auparavant, les annonceurs qui affichent les budgets moyens les plus élevés, parmi lesquels Manga Distribution (2,2 M E en moyenne) et GE Fabbri (2,1 M E), ne figurent pas dans les cinq premiers du classement des annonceurs en termes d’investissements. % TF 1 Entre 1999 et 2002, les dix premiers annonceurs du secteur de la vidéo regroupaient plus de 90 % des montants investis sur les chaînes hertziennes. En 2004, la concentration se réduit : avec 81,2 % de part de marché, les 10 premiers annonceurs concentrent moins d’investissements qu’auparavant. Fox Pathé Europa, annonceur notamment de Star Wars la trilogie, occupe la 1re place du classement avec près de 27 M E investis. Il détrône M6 Interactions et TF1 Vidéo, leaders en 2003. Globalement, si la première place du classement varie d’une année à l’autre, les annonceurs membres de ce classement sont relativement stables. La majorité des annonceurs sont présents dans le classement chaque année : Buena Vista Home Video, Fox Pathé Europa, M6 Interactions, TF1 Vidéo, Universal Vidéo et Warner Home Vidéo. En 2004, Fox Pathé Europa, premier annonceur du secteur, représente 12,8 % des investissements publicitaires de la vidéo, un chiffre très en-deçà de ceux observés les années précédentes. La plus forte part de marché de la période ayant été celle de TF1 Vidéo en 2001 avec 26,6 % des investissements publicitaires. Le budget moyen de Fox Pathé Europa est proche de la moyenne (529 000 E). Toutefois, il existe de grandes différences de budget selon les titres : l’investissement destiné à la campagne publicitaire télévisée (chaînes hertziennes uniquement) de Star Wars la trilogie s’élève à 2,6 M E tandis que celui d’Alien vs Predator atteint moins de 400 000 E. TF1 Vidéo, deuxième annonceur du secteur avec une part de marché de 12,4 %, consacre un budget moyen par titre deux fois plus faible que celui de Fox Pathé Europa. Toutefois, c’est l’annonceur qui compte le plus grand nombre de titres (98). Mis à part le Seigneur des anneaux, le retour du roi dont le budget publicitaire brut atteint 2 M E, G France 3 France 5 M6 Canal+ 83,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ._ . . . . . . . . . . . . . . . . .12,7 . . . . . . . . . . . . . . . . .1,5 TF1 Vidéo un secteur de moins en moins concentré France 2 M6 Interactions 19,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ._ France Télévisions distribution _ . . . . . . . . . . . . . . . . .49,8 _ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ._ . . . . . . . . . . . . . . . . .79,7 . . . . . . . . . . . . . . . . .0,4 ........................ 43,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ._ . . . . . . . . . . . . . . . . .0,1 .................. 54,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 . . . . . . . . . . . . . . . . .33,5 . . . . . . . . . . . . . . . . .4,0 moyenne des dix premiers > RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS VIDÉO DES FILIALES DE CHAÎNES EN 2004 F source : Carat TVMI investissement brut TV % ME titres nombre % 1 Fox Pathé Europa 26 991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,9 2 TF1 Vidéo 26 082 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,0 3 Buena Vista Home Vidéo 23 012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,4 4 M6 Interactions 19 425 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,0 5 Universal Vidéo 16 961 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,3 6 Universal Music 16 896 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,1 7 Warner Home Vidéo 14 044 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,7 8 Atlas Éditions 11 614 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,0 9 GE Fabbri 10 Sony BMG Music 8 092 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,6 171 427 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .391 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75,8 les 10 premiers 211 107 total > 8 310 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,8 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .517 . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 ................ LES 10 PREMIERS ANNONCEURS VIDÉO SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES EN 2004 G source : Carat TVMI dossier 297 - février 2006 - page 45 & 04 le marché publicitaire de la vidéo 2002 les autres titres de TF1 Vidéo font l’objet de campagnes plus modestes. Troisième annonceur du secteur de la vidéo, Buena Vista Home Vidéo assure 10,9 % des investissements. Son budget par titre est très important (1 M E en moyenne) et concentré sur un nombre limité de titres. Seuls 10 titres disposent d’un budget supérieur à 1 M E. 2004 20,3 % hors film film 79,7 % UN REEQUILIBRAGE DES INVESTISSEMENTS EN FAVEUR DU HORS FILM film 45,3 % Alors que la majorité des investissements à la télévision du secteur de la vidéo se concentraient sur les titres cinéma jusqu’en 2002 (environ 80 % des investissements), la tendance commence à s’inverser. En 2004, les titres unitaires cinéma ne représentent plus que 45,3 % des investissements du secteur. Le hors film (intégrant également les collections) devient majoritaire. 54,7 % hors film > H En réalité, les investissements vidéo en faveur du hors film ont été multipliés par 2,2 depuis 2001 alors que les investissements en faveur des films ont augmenté de 24,5 %. En 2004, les investissements publicitaires bruts en faveur des films sur les chaînes de télévision sont de 95,6 M E, contre 115,5 M E pour le hors film, soit 21 % de plus. RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS VIDÉO SELON LA NATURE DES ŒUVRES SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES H source : Carat TVMI en milliers d’euros 250 000 211 117 200 000 150 000 115 499 100 000 112 454 95 618 76 803 50 000 35 651 0 film 2001 > hors film 2004 ÉVOLUTION DES INVESTISSEMENTS VIDÉO SELON LA NATURE DES ŒUVRES SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES H source : Carat TVMI dossier 297 - février 2006 - page 46 total 2001 INVESTISSEMENTS PUBLICITAIRES SELON LA NATIONALITÉ DES FILMS 2004 6,6 % autres films 11,6 % autres films films français 18,9 % films français 20,2 % nette domination des films américains Malgré la baisse de la part des investissements pour les titres de cinéma au sein du secteur de la vidéo, la part allouée aux films américains reste prépondérante (68,2 % des investissements du secteur cinéma). La part des investissements pour les œuvres françaises s’élève à 20,2 %, celle des films d’autres nationalités atteint 11,6 %. I 74,5 % films américains 68,2 % films américains des investissements grandissants pour les films d’autres origines Entre 2001 et 2004, alors que la part des investissements relatifs à la promotion des films américains baisse de 6,3 points, celle consacrée aux films européens progresse de 5 points. Les films non européens et non américains enregistrent la plus forte progression : + 117,5 % d’investissements publicitaires bruts par rapport à 2001. Il convient de rappeler que le Seigneur des anneaux qui a remporté un franc succès en salles et en vidéo est un film néo-zélandais. Les films français en vidéo ont bénéficié de 3,3 fois moins d’investissements publicitaires à la télévision que les films américains :19,3 M E, contre 65,3 M E. L’écart entre les films français et les films américains s’est légèrement réduit depuis 2001. RÉPARTITION DE LA PUBLICITÉ VIDÉO SELON LA NATIONALITÉ DES FILMS SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES > I en milliers d’euros 70 000 65 284 60 000 57 201 50 000 40 000 30 000 20 000 19 287 14 522 10 000 5 080 11 047 0 films français 2001 > films américains autres films 2004 INVESTISSEMENTS VIDÉO SELON LA NATIONALITÉ DES FILMS SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES I source : Carat TVMI dossier 297 - février 2006 - page 47 & 04 le marché publicitaire de la vidéo investissements bruts (K E) des budgets désormais similaires quelle que soit l’origine du film investissements bruts (K E) % % Fox Pathé Europa 9 216 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,8 Buena Vista Home Vidéo 17 133 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,2 TF1 Vidéo 3 205 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,6 TF1 Vidéo 13 901 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,3 Universal Vidéo 2 436 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,6 Fox Pathé Europa 9 781 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,0 Warner Home Vidéo 1 001 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 Warner Home Vidéo 7 844 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,0 M6 Interactions 939 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,9 Universal Vidéo 7 773 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,9 Ste Nouvelles de Distribution 701 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,6 M6 Interactions 3 588 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,5 Universal Music 541 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 Gaumont Columbia Tristar 2 745 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,2 Gaumont Columbia Tristar 489 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,5 Paramount Home Entertainment 1 111 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,7 Francetélévisions Distribution 346 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,8 Seven Sept 711 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 Éditions Montparnasse 211 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 Universal Music 438 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,7 Mk2 Édition Vidéo 202 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,0 MGM Home Entertainment 170 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,3 total 19 287 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 Wild Side Vidéo 89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,1 total 65 284 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 > CLASSEMENT DES ANNONCEURS VIDÉO DES FILMS FRANÇAIS SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES EN 2004 J source : Carat TVMI > CLASSEMENT DES ANNONCEURS VIDÉO DES FILMS AMÉRICAINS SUR LES CHAÎNES HERTZIENNES EN 2004 K En 2001, le budget moyen consacré à la promotion d’un film français était nettement supérieur à celui alloué à un film américain. Désormais, l’écart est beaucoup moins important et le budget moyen d’un film américain est légèrement supérieur à celui d’un film français (396 000 E bruts, contre 386 000 E). La baisse du budget moyen pour les œuvres françaises trouve deux raisons. D’une part, Warner Home Vidéo divise par quasiment 4 son budget moyen par titre : passant de 1,9 M E en 2001 à 501 000 E bruts en 2004. D’autre part, le nombre de titres français qui font l’objet d’une campagne publicitaire télévisée est nettement plus élevé (50 en 2004, contre 35 en 2001) et l’augmentation est, en proportion, plus importante que celle des investissements. Parallèlement, le nombre de titre américains « promus » reste stable (165) et la hausse des budgets moyens enregistrée par Warner Home Vidéo, Buena Vista Home Vidéo ou Fox Pathé Europa compense notamment la baisse de ceux de Paramount Home Entertainment. Bien qu’il tende à se réduire, l’écart de budget entre les différents films américains reste très important : de 2,6 M E bruts pour Star Wars la trilogie à 24 000 E pour la Mémoire dans la peau. Pour les films français, l’écart est relativement moins important : de 1,8 M E bruts pour les Choristes à 20 000 E pour Pas sur la bouche. source : Carat TVMI films français : nette domination de Fox Pathé Europa Troisième du segment du film français en vidéo en 2001, Fox Pathé Europa devance nettement ses concurrents en 2004. La firme multiplie par 3,8 ses investissements : 9,2 M E bruts, contre 2,5 M E en 2001. Cette hausse s’explique par le budget important (plus de 1 M E) de quatre films en 2004 (1,8 M E pour les Choristes, 1,6 M E pour Deux frères, 1,5 M E pour les 11 Commandements et 1,4 M E pour Podium), contre un seul en 2001 (1,1 M E pour Yamakasi). De plus, le nombre de titre « promus » par la société augmente : passant de 6 en 2001 à 13 J dossier 297 - février 2006 - page 48 en 2004. À elle seule, elle représente désormais près de 48 % du secteur (16,9 % en 2001). Entre 2001 et 2004, le classement des cinq premiers annonceurs en termes d’investissements sur les chaînes hertziennes pour les films français évolue peu. TF1 Vidéo (3,2 M E bruts, soit 16,6 % des investissements), désormais deuxième, devance toujours Universal Vidéo (2,4 M E et 12,6 %) et Warner Home Vidéo (1 M E et 5,2 %). M6 Interactions est à la 5ème place avec 939 000 E bruts (4,9 %). Gaumont Columbia Tristar est relégué au 8e rang en raison de la baisse de ses investissements : 489 000 E bruts (2,5 %), contre 1,7 M€ en 2001. films américains : domination de Buena Vista Home Vidéo En gagnant deux places par rapport à 2001, Buena Vista Home Vidéo devient, en 2004, le premier investisseur vidéo de films américains sur les chaînes hertziennes. Avec un montant de plus de 17 M E bruts, il représente plus de 26 % du marché (11,8 M E en 2001 et 20,7 %). Étant donné la stabilité du nombre de titres « promus » (16 en 2004 et 15 en 2001), Buena Vista assure un budget important à un plus grand nombre de ses sorties. Ainsi, 10 titres bénéficient d’un budget publicitaire brut supérieur à 900 000 E (8 supérieurs à 1 M E), contre 6 en 2001. Leader en 2001, TF1 vidéo est désormais 2e du classement avec un investissement stable : 13,9 M E bruts, soit 21,3 % du marché. Troisième avec près de 9,8 M E d’investissements, Fox Pathé Europa représente 15 % du marché. En 2001, la société était 4ème et comptait 22 titres « promus » dont un seul avec un budget très important (X Men). En 2004, Fox Pathé Europa ne compte que 16 titres mais trois d’entre eux bénéficient de campagnes publicitaires importantes (Star Wars la trilogie, le Jour d’après et la Ligue des gentlemen extraordinaires). Warner Home Vidéo entre dans le classement des cinq premiers annonceurs de films américains (7,8 M E bruts et 12 % du marché), grâce à la forte augmentation de ses investissements (+ 295 %), due à la sortie de Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban (2,4 M E), de Matrix Révolution (1,6 M E) et du Dernier Samouraï (1,4 M E). En 2001, aucun K budget n’avait dépassé 500 000 E. Enfin, seul annonceur du top 5 à avoir moins investi en 2004 qu’en 2001, Universal Vidéo est désormais 5e (7,8 M€ et 11,9 % du marché). En 2001, la société était 3e grâce à la sortie de 4 films à fort potentiel (la Route de l’Eldorado, Gladiator, Scary Movie et Scream 3), contre 2 en 2004 (Hulk et 2 fast 2 furious). Par ailleurs, le nombre de titres « promus » était plus important en 2001 : 26, contre 16 en 2004. répartition par chaîne plus équilibrée pour les films français Comme en 2003, la répartition des investissements sur les chaînes hertziennes est légèrement plus équilibrée pour les films français en vidéo : 49,3 % des investissements sont destinés à la promotion sur TF1, 33,0 % sur M6, 12,2 % sur France Télévisions et 5,4 % sur Canal+, contre respectivement 55,2 %, 36,0 %, 5,0 % et 3,8 % pour les œuvres américaines. La part de marché de TF1 baisse tant sur le marché des films français (-3,1 points entre 2001 et 2004) que sur celui des films américains (-2,7 points). En ce qui concerne les autres chaînes, les évolutions sont contrastées selon la nationalité des films. Sur le marché des films français, la part de marché de M6 demeure stable (33,0 %). Celle de France Télévisions progresse (12,6 % en 2004, contre 11,2 % en 2001) en raison d’une hausse de la part de marché de France 3 (4,0 %, contre 2,6 %) permettant de contrebalancer l’érosion de celle de France 2 (7,8 %, contre 8,5 %). Le poids de France 5 au sein du marché de la vidéo demeure marginal (0,4 %). En 2004, Canal+ représente 5,4 % du marché, contre 3,4 % en 2001. Concernant les films américains, M6 gagne du terrain et représente désormais 36 % du marché (29,1 % en 2001). La part de marché de Canal+ est stable (3,8 %) tandis que celle de France Télévisions diminue (5,0 %, contre 9,4 % en 2001). Une érosion qui concerne aussi bien France 2 (2,7 % en 2004, contre 5,2 % en 2001) que France 3 (2,3 %, contre 4,1 %). Les résultats complets de cette étude sont disponibles sur www.cnc.fr dossier 297 - février 2006 - page 49
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