High resolution - Les Tablettes rennaises

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High resolution - Les Tablettes rennaises
Samedi 14 octobre 1874
UK JOURNAL PAHA1T U S BAHHDl
fiuytift—1 m t e . — M* 43.
tO B E A D X
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OAT S ’A t O N N E
Li M i n a m
o , u , • f .; Six m ois, » f. • •
R E N N E S
DE
LA
S E M A IN E .
Aussi no us avons v u dan s le s éle c tio n s l é ­
gislatives du 18 octobre q ue les radicaux se
c achaien t de rriè re d ’a nciens can d idats olliciels de l'E m p ire ou d e rriè re d e rich es c o n ­
se rv a te u rs , q u i se p a re n t d u titre de r é p u ­
blicains p o ur g a g ne r u n siège à la C ham bre
avec l’a pp oin t des voix radicales.
L ’électio n d e s présid ents d es Conseils
G énéraux a perm is d e c o n s ta ter e x a c te m en t
la force d es républicains o a ns les a ssem blées
departem eulales. Les succès partiels d ont
les jo u rn a u x de ce parti avaient lait si g ran d
b ru it, n ’ont pas em pê c h é les partisaus de la
M onarchie üe l’e m p o rter d ans la m ajorité
d es d épartem en ts.
Le cinifre des p réside n ts républicains, qui
s ’élevait I a n n é e d e rn iè re à 3 8 s u r 8 7 , d es­
c e n d c ette a nn é e à 3 1. La perte de la m ajo­
rité d a ns bept Conseils G énérau x, voilà à
quoi se tro uv e rédu it le triom phe du 4 o c ­
tobre. L e s républicains, son t d on c vaincus,
e t la m ajo rité d es é lecteu rs a u x q u e ls ils
taisaient a ppel le u r a n e tte m e n t répo nd u
q n elle n e voulait pas la rép u b liq u e.
Le g o u v e rn e m e n t français n ’a pas e nco re
rép on d u à la .Note inso len te q u e 1 a m b a s s a ­
d e u r d ’E s p a g u e vient de lui a d re sse r. La
P ru s se se m o qu e de M. D ecazes; elle le
po ursuit de nouvelles e t plus irrita n te s exi­
g e nc e s p o u r le réc o m p e n ser d e lui avoir déjà
cédé e n rec o nn a issa nt le g o u v e rn e m e n t de
M. Serrano.
E u F r a n c e , n o u s passons trop facilem ent
d ’u n e e x tr ê m e c outiance à u n e x cessif dé -;
c o ura ge ine n t. Il faut, au m o in s , q u e n otre
g o u v e rn e m e n t soit plus sage q u e la foule, e t
q u ’il g a rd e son sang-froid. E u 18 70, nous
n o u s c royions capables de vaincre seu ls toute
f E u r o p e , la P r u s se s eule, avec u n e partie
d e ( A llem a g ne , n o u s a s u rp r is e t accablés.
L ’E u r o p e } blessée de no tre o rgu eil, voyait
avec plaisir n otre hu m iliation . E lle a laissé
E t quelle république p réte n d e n t-ils no us
faire.
o ffrir? Ils ne le sav en t pas e ux -m êm es. Cette
A u jo u rd ’h u i , nou s s o m m e s s a n s doute
m ino rité rép ub licaine est u n e véritable co­
m
ieux a rm é s e t p lu s forts q u ’en 1870-, no us
h u e . On y co m p te u n g r a n d n o m b re d ’a n ­
avo ns l ’e x périen ce de nos fautes, elle no us
c iens candidat* olliciels d e l'E m p ire . Ces
ferait év ite r d ’en c o m m e ttr e de sem b lables ;
républicains-lâ p euvent e n co re se c o n v e rtir à
e n l i n , n o u s ob tie n d rio n s facilem ent les
la M onarchie ou m êm e à l ’E m p ire .
Il
y a de j e u n e s c on serva teu rs riches, m aissy m p ath ies e t l’appui d e l'E u ro p e , si n o tre
g o u v e rn e m e n t lui offrait d es g a ra n tie s de
ambitieux, qu i on t suivi la politique d e Al.
stabilité. Ayons un ju ste s e n tim e n t d e n otre
T hiers da n s l’espoir d ’a rriv e r à d e hau tes
force, laissons le voir, s a n s e s p rit de b r a ­
fonctions. Us se to u rn e n t toujours d u coté
vade ou de provocation. L ’E urop e a be­
du soleil levant. Vienne la M onarchie, ils se
soin, p o u r m a in te n ir la paix, de s ’appuyer
feront royalistes-, ils sa v en t q ue « le Koi de
s u r u n e F ra n ce qu i se relève avec le senti­
F ra n ce oublie les in ju re s d u du c d 'O rlé a n s »
Il
y a qu e lq ue s républicains c a nd ide s e t m e n t d e sa réelle puissance e t «le sa d ignité.
L éon P h i l o u e .
rêveu rs : ils s im a g iu en t q u e la F r a n c e , sous
la r é p u b liq u e, dev ie n d ra it u n paradis te r ­
res tre o ù le g o u v e rn e m e n t n ’a u ra it point de
d ro its , m ais s e u le m e n t des devoirs à rem p lir
à l’egard d ’un peuple s o uv erainem en t ju ste
et sage. Hélas! n o u s so m m e s loin de cet
................
'
y a , enfin, les p u rs rép ub lica in s,
ceux-là ! Ils on t m arq u é leu r place d ans
notre histoire. L e u r réform e sociale c on siste
à p rend re la place e t le bien d es a utre s.
« Ote-toi de la q u e je m ’y m e tte . » C ’est
bien plus sim ple e t plus c o u rt q u e de faire
lég itim em ent sa fortune en travaillant. Ces
répu blicain s-là n ’a im e n t p oint la religion,
qui in terdit de pren d re le bien d ’a u tr u i et
d e guillotiner ou de fusiller son p rochain.
Ils proscrivent les p rêtre s, ferm e n t les églises
e t les écoles ch ré tie n n e s.
Ce sont les rép u b lica in s de 9 3 , les ro ug es
d e 1848, les c o m m u n a rd s de 1871. Ces ré ­
publicains n e veu lent point d ’a u tr e C on stitu ­
tion qu e le u r bon plaisir : « La libe rté ou
la m ort. »
La F r a n c e n ’aim e pas c e tte lib e rté là.
idéal !
Il
v rais ,
l u e correspondance particulière et t re s -d é taillée, adressee au Journal de» Débat*, nous
apporte uue ru m e u r grave. S u ita u t celle cor­
respondance, un sc raconte que 1 em pereur d'Al­
lem agne a conclu un traité avec le sultan du
lesMaroc sur les basts suivantes :
« l u Le sultan cède à l'Allemagne un des ports
maroc-mis le plus rapproché de 1 Algérie ;
« 2 ' L’em pereur pi été au sultau les millions
nécessaires et le p e rso nn e l, olticiers et ingé­
nieurs, pour organiser l ’arm ée marocaine et
exécuter de grands travaux ;
« 5 ’ li veud au sultan 200,000 chassepots.
« Dès que l’arm ée pourra e n tre r en campagne,
elle franchira la froutiere algérienne; les musulmaus se lèveront au fur et a mesure des progrès
de l’invasiou. Ce que n'ont pas pu faire des t ri­
bus mal arm ées, sans discipliue, sans appui ex­
térieur, les Marocains, soutenus pur leu r puis­
sant allié, l’accompliront. »
Cette nouvelle exige des explications immé­
diates. îlllc est d 'a u ta n t plus grave q u ’elle
semble se rattach er à celle que nous enregistrions
récemment e t qui représentait nom bre d ’agents
prussiens parcourant l’Algérie. Il est indispen­
ncie comme un m iro ir; pas un souffle ne l’agi­
tait ; au Nord brillaient les lumières de Brest
en a m p hith éâtre; la fertile plaine de Plougistel
et la poiute de l’Armorique qui la termine
étaient noyées dans la b ru m e ; à l’Ouest, derrière
l’île Longue, la presqu’île de Kelern m ontrait la
LE M E N D IA N T .
sombre m uraille de ses rochers gigantesques;
les voiles blanches des b arques se balançaient
gracieusem ent sur la rade.
Deux jeu nes filles, debout sur le rivage, con­
templaient ce spectacle, qui conservait son
■. cm d r u t paumIbcn .
charm e même pour des yeux familiarisés avec
\\ est peu de pays en France qui aient aussi
la splendeur du panoram a; elles étaient à peu
bien conservé leur physionomie particulière que
près du même âge, et toutes les deux portaieut le
la presqu’île de Crozon, située à l’extrémité du
gracieux costume des femmes de la côte, mais
d épartem ent du Finistère. L’étranger s’v fait
leu r beauté était d ’un genre bien différent.
difficilement comprendre; les routes y sont
Les traits de l’une exprim aient surtou t la
rare s, le sol rebelle à la culture, sauf quelques
douceu r, laissaient deviner une nature délicate
parties, où la terre végétale qui recouvre le roc
et rêveuse, mieux préparée aux jouissances
atteint une certaine profondeur. Des surfaces
d ’une vie intime et recueillie q u ’à la lutte et aux
couvertes de genêts e t d ’ajoncs, des landes r e ­
orages. L’a u tre était plus grande et plus forte ;
vêtues de bruyère, quelques champs de seigle et
les ligues du visage étaient plus accentuées; ses
de blé-noir, des a rb re s clair-semés, mal venus, | veux noirs, abrités p a r d épais sourcils, indicourbés pa r les vents d ’Ouest, des rochers aux | quaient une volonté tenace, un caractère indéformes bizarres et sauvages : tel est l’aspect de ; pendant; sa bouche, un peu épaisse, trahissait
la presqu’île. Les loups y sont nom bieux et p r é ­ jj une tendance à l’orgueil et au dédain. D’une
lèvent chaque aunée un large trib u t s u r les i beauté plus virile que sa compagne, elle n’avait
chiens et le chétif bétail des cultivateurs.
pas le charm e pénétrant qui s’attachait à celle-ci.
I
n rameau des montagnes Noires la traverse — Yvonne, d it la prem ière, je l’ai promis une
et va m ourir à la pointe de la Chèvre; la pente
confidence, veux-tu l’entendre?
de ces collines, au* aspects variés et pittores­
— Parle, Marie, je t’écoutc.
ques, conduit au Sud à la baie de Donarnenez,
— Te souviens-tu de ce jeu n e hom me qui vint
au Nord à la rade de Brest.
l’an d e rn ie r passer la belle saison tout près
Le rivage de celle-ci, moins ab ru p t que
d ’ici?
l'autre, est cependant presque p arto ut privé de
— Oui, je m’en souviens; on l'appelait, je
grèves et dresse au-dessus des flots de noires et
crois, Adolphe Glandas; il vint avee les hiro n­
hautes falaises.
delles, il p a rtit avec elles; personne ne savait
C’est à la m er q ue le pays doit scs sites impo­ | qui il était.
sants; c’est aussi elle qui procure à la popula­
— Moi je le sais.
tion sa principale ressource : sans la pêche, la
— J’aurais dù m’en donler. 11 te faisait assi­
vie y serait encore bien plus dure, et, quand
dûm ent la cour, Marie; étra ng e r dans le pays,
elle manque, la misère sévit cruellement.
il n ’était sans doute pas fâché de trouver un
Le petit port de Lanvéoc, sur la rade près du
emploi à ses loisirs. Il me semble même que tu
fort du même nom, est le principal centre de
l’encourageais.
cette industrie.
Marie rougit, mais ne fit pas attention à l’i n ­
Par une belle soirée de juillet, les pécheurs y
sinuation peu aim able que renfermaient les
rentraient. La m er, alors dans son plein, était
paroles de sa compagne.
FEU1LLETON
DU
C O U R R IE R
iM IIA K liU M fe
I l l B U UH M ,
R E V U E DE LA S E M A I N E
M * •*»
!
M U , » fr .; - 8 u n m U « f r .
REVUE
O U H t B I iH i, f t .
DE
(21 octobre. — n° 1.)
RENNES
sable que la lumière sc fasse au plus tôt dans
une question qui nous parait à première vue le
corollaire de celle d ’Espagne.
(Patrie )
I<e p r o e è a d e D i j o n .
La C o u r d ’Appel de Dijoua, dausson audience
du 13 octobre, condamné, à diverses peines v a­
ria n t e n tre quinze mois e t six mois d e prison,
uu e demi-douzaine d ’iudividus convaincus du
double délit d'affiliation a une société secrète et
de d étention de poudre de guerre.
Ces bouorables citoyens faiiaieut partie d ’une
bande q ui, avec l'assistance d ’uu millier de ga ■
ribaldieus, a terrorisé, aux élections de 1870,
toute la population honuéte d u Cieuzot, înjur ia u t et m altraitant qutcouque passait pour ap ­
p arten ir a l’opiuiou conservatrice, déchirant
les alliches et lacérant les bulietius qui ue por­
taient pas le uorn d e G anbaldi, bouscuiaut, frap­
pant, blessant les d istrib uteu rs de ees bulletins,
les tra ita nt de Prussiens, les saisissant à la
gorge e t les m enaçant de leur passer une
baïonnette au travers du corps. Le chef de la
baude était un uomuie Dumay, ancien ouvrier
de 1 usiue, devenu m aire du Creuzot, qui, poursuivi quelques semâmes plus tard pour avoir
arb o ré le drapeau rouge et proclame la Comm uu e, coudainué pa r contumace aux travaux
forces a perpétuité, s’est réfugié en Suisse, d ’où
il écrivait dernièrem ent, a l’uu de ceux qui
viennent d'être juges le 13 octobre, la lettre
suivante
Dumay. i étais furieux, e t voici pourquoi : Je
l’avais prévenu à maintes reprises. Je voyais
v e nir; je savais le terrain. Nous lui avions fait
la ('imiuune au Crèuzot; il n ’avait q u ’a rester
tranquille. Qu’im portait le d épart d e Moriu?
Qu'jmportait le mien? L ’essentiel était que Itum ay
fû t là, restant dans les limites de la loi, e t in at­
taquable mérne u Schueider, grâce aux services
qu'il avait rendus. Du rente, je puis affirmer que
M . Charles t'e rry avait, quand je l ui vu, une
lettre de Thier» entre les mums, et favorable à
Dumay.
S’il se fût m aintenu dans sa ligne, Du­
may serait aujourd'hui m aire e t conseiller g é­
néral d u Creuzot, et Schneider serait bride. Cela
est clair comme le j ou r. A u moins, ne croyez pus
que j ’en veuille à cc brave garçon ; il m a bieu
douloureusement frappé, mats il était républi­
cain; il m ’a prouve q u il f ê ta it, cela m e sutiit.»
Ainsi, voila un républicain, relativement m o­
dère, qui parle d u lurouclie sectaire dont nous
entendions tout-a-l heure les cris de vengeance,
les toasts à I assassiuat politique, avec la devote
tendresse q u e le bonhomme Oigon avait pour
Tartufe : — Ce pauvre homme ! Ce brave gar
çou! — Voila uu ex-sous-préfet de M. Thrers
du ut l’unique regret est que cet excellent Dnmav se soit rendu impossible p a r ses im p ru ­
dences, qu'il ne soit plus m aire d u Creuzot et
n ’y puisse plus, par conséquent, serv ir la sainte
cause de la république, — notamment en expul­
sant de la m airie les électeurs e t Us candidats
mal pensants, et en faisant étrangler les distri
bu teurs de bulletins couservateurs! Ce « pauvre
« Le banquet du 22 septembre a élé m agni­
J)uuiay » a bien commis quelques maladresses,
fique. Un Irane p a r téie. On y a porté un toast à
comme de ue s’ètre pas couteute de la Commune
1 assassiuat politique.
q u ’on lui avait laisse faire, e t d ’a voir voulu a b ­
« Il s'y est passe une chose presque terrible :
solument a rb o re r prematurCment le drapeau
la \eu v e d un ledéré est montée a la tribune en
rouge; mais « il est républicain, » et cela excuse
habits de deuil, e t, d une voix émue, les larmes
tout, justifie tout, légitimé tout. D'ailleurs, et ce
a u \ veux, ede a prononcé les paroles suivantes :
d e rn ie r trait complète le tableau, Jl. Thiers luih Au uoui des veuves et des orphelins des delènmême n ’a-t-il j oint écrit en sa faveur
« seurs de la Commune, je porte un toast a la
Ce sont aussi de parfaits républicains que les
vengeance! » Je ne voudrais pas pour mille
cinq ou six individus qui viennent d ’être con­
francs ue pas avoir vu ça. .Nous étions cinq cents.
damnes p a r la Cour de Dijon. Aussi il faut voir
Si, a p iè s c e s paroles, quelqu'un eût dit : Par­
ue quel crédit iis jouissent dans le parti, avec
tons! on se serait lève comme un seul homme. »
quelle considération on les traite, comme on se
Mais ce q u ’il y a surtout d ’intéressaut et d ’înm et eu quatre pour les obliger. La justice a
structil dans les diverses pièces qui out été lues
trouve dans leurs papiers je ne sais combien de
devant ia Cour de D.jou, lettres intimes, procla­
lettres, signées des m em bres les plus honorables
mations, circulaires, etc., ce a est point cc
qu elles nous apprennent >&ur les m em bres de | d e la gauche républicaine, qui les appellent
1 lulernatiuuale et s u r U&Joiiiii'k’es des incen­; « mou c h er concitoyen, » « mou cher ami, » et sc
diaires de Paris, — il y a longtemps que nous j disent « leurs bien dévoués. » Ces modérés font
sommes fixés sur le compte de ces misérables, | tous leurs ellurts pour sc réconcilier sincère— c’e s t ce que ces mêmes documents nous lévè-| meut avec les radicaux; ils redoublent de com lent sur les relations q u ’ont e n tr e te n u e , qu e n ­ ; plaisance et d ’ubs quiosité pour se faire pardontretiennent peu t-être encore avec les c o rrcli- ? n e r la pa rt q u ’ils out prise, en 1871, à la ré giouuaires d e Malon, d ’Assi et de Varliu, des r é ­ ? pression de la Commune; mais nous doutons
publicains entourés daus leur parli d ’une consi­ ^ q u ’ils y parviennent.
dération légitime.
\
La correspondance des Dumay et consorts
Des p r e ic ts , des sous-préfets, nommés ou \ contient plus d ’une preuve des sentiments de
maintenus par M. Thiers, croyaient devoir tra i­ l
rancune et de haine que les communards nourte r avec toutes sortes de ménagements et d ’é ­ l
rissent contre ies républicains thiéristes; et nous
gards les comm unards du département de Saône- • engageons ceux-ci à m éditer cette lettre q u ’écri­
et Loire. L’un de ces fonctionnaires cherchait à
vait dernièrem ent, au réfugié de Genève, le cid éro ber Dumay au châtim ent qui le m enaçait, f toyen lion temps :
en lui coufiant un emploi qui l’au rait éloigné du ■j
« 11 n ’y a rien à a ttend re de ces gens-là, qui
Creuzot; uu autre écrivait en 1872, à l’un des \ ne dem andent pour toute politique que des
condamnés du 13 octobre, l’étrauge lettre que ^ places et des honneurs La classe travailleuse et
voici :
\ laborieuse ne peut donc que compter s u r elle
«
Vous vous rappelez peut-être certaine i sans faire attention, ni sans p rêter la main à ses
lettre que je vous ai écrite au sujet d e ce pauvre I nouveaux maîtres, d ’une a u tre espèce, m a is au
moins aussi méchants qui' les empereurs et m
valant même pas les rois; :eci te semblera fort
uu paradoxe d ’un homme dans la peine, mais
uon : an roi a besoin pou * se soutenir de faire
quelquefois d u bien, mais ceux-la ne promettent
q u ’eu theories, en paroles. C’est encore plus fa­
cile. Quoique cela, je resterai toujours ce que
j ’ai ete, mais je m e garde ‘ai bien de faire le jeu
de dupe pour no» républicains, qui ne sont en
réalité que des hommes de \vroie. »
(A Moniteur Universel. )
A G R I C U L T U R E
Am élioration
le s T ern*.
(Suite.)
On défriche de deux manières : en labouraut
tout sim plem ent à la ch arru e ou eu faisant pré ­
céder le labour d ’uu écol uage. Dons le prem ier
cas, les engrais e t les ameudemeuts excitants,
teis que lu chaux, les cendres, le n oir animal,
les phosphates e t les fumiers de cbeva>, con­
viennent beaucoup, parce que ces substances
tendent a ram ener a l 'e u t d humus doux l’h u ­
mus souvent astringent ou acide que l’on ren ­
contre presque toujours dans les landes. J’insis­
terai su rto ut sur l'emploi des amendem ents ealcaires : sans leu r secours, la plupart de nos
laudes, dépourvues de cet élément, se main
tiennent difficilement en Hat de culture
Lorsqu’on veut ècobu îr, on euleve avec une
large houe la surface d u sol ; ou laisse sécher, et
ensuite on dispose les croûtes de gazon en
forme de petits lou rn eiu x, en a^aut soin de
placer en dedans le côté jui est couvert d'herbes
seches; on m et le feu a ce fourneau, et lorsqu’il
est hicu allumé, on eu bouche l’entrée.
Cette opération a des effets tres-avautageux
daus les terres argileuse i e t compactes ou tour­
beuses; mais elle ej>t presque toujours nuisible
dans les terres sablountuses, et surtout sur ies
calcaires, parce que l’hum us, étant combustible,
se trouve d étruit. L’a c th u de la cendre qui en
provient sc fait fortement sentir dans les pre
m iêres anuées, mai» elle est de courte durée.
Les plantes réussissant le mieux sur les défri
cheraents sont le sarrasin, toutes les crucifères,
tels que navets, choux colza, etc..; parm i leb
céréales, le seigle et l’avoine. Les terrains trop
pauvres pour pro du ire des récoltes peuvent être
avantageusement semés en arb res résineux, tels
que pins m aritimes, siUestres, etc.
Les défrichements q t i se font auprès d ’une
exploitation déjà en activité sont beaucoup plus
faciles et moins dangere ix à entreprendre, parce
qu’on a plus d e ressources.
Mais si vous tentez le défrichement de landes
s u r lesquelles vous ne trouvez ni maisons, ni
terres labourées, il vous faut d ’avance un fort
capital, c’est-à-d ire un 3 grande somme en a r ­
gent, ou beaucoup d ’engrais, de bestiaux, d ’in­
strum ents, etc., car les défrichements ne com­
pensant que daus un temps fort éloigné les frais
q u ’ils o n t coûtés, ont d ^it les considérer comme
le dernier effort d ’une agriculture perfectionnée.
On p eut encore se c réer un point d ’appui en d é­
frichant d ’abord une petite étendue, autour de
laquelle viendront se grouper tous les autres dé
frichements, lorsque ce p rem ier terrain cultivé
p ou rra n o u rrir du bétail et fournir quelques
ressources.
m e retraçait en termes éloquents les charm es de
— Ce fut le hasard qui me le fit ren con trer,
la vie intime, je croyais entendre l’écho de mes
reprit-e lle ; j ’étais allee passpr la journée chez
propres pensées.
m a m arraine. M""‘ k erautem . Il était t a rd lorsque
Il
aim ait les arts, il aim ait les poètes; sa voix
je repris ie chemin du logis. Les sentiers traver­
prenait des inflexions d ’une douceur infinie
sent des landes sauvages des champs de genêts
qu and il me citait les vers de Briseux, ces déli­
et d ’ajoncs au milieu desquets je disparaissais
cieuses idylles imprégnées des senteurs de nos
tout entière ; les anciens parlent de choses t e r ­
côtes et du parfum sauvage de nos landes.
ribles qui se sont passées de ce côté; je ne suis
— A quoi bou te laisser entraîner à ees déce­
pas brave, et j ’avais entendu raconter ce jo u r-là
vantes rêveries, puisqu’il devait p a rtir?
des histoires effrayantes; j ’avais peur et n’avan ­
— Oui, il devait partir, mais c’était pour rc
çais q u ’eu trem blant, m’attendant toujours à
venir dans le pays q u ’il avait adopté. Il formait
v oir une om bre se dresser devant moi ou uu
des projets d ’avenir auxquels il m’associait. Il se
loup so rtir des fourrés.
Tout à coup je restai clouée à m a place; deux
proposait de réaliser sa fortune et de la consa­
c re r à des entreprises dont le succès ne lui pa­
yeux ardents étaient fixés s u r moi ; je ne me
raissait pas douteux. II avait rem arqué une pe­
trom pais pas, c’était un loup occupé à dévorer
tite anse très-propice pour y établir un réser­
un chien a c ferme q u ’il venait d ’étrangler.
voir d e poissons; il ne s’agissait pas seulement
Ma folle te rre u r uc d u ra pas longtemps; un
pour lui de spéculations avantageuses, il se pro­
coup de feu retentit à quelques pas, et le loup
s’éloigna en poussant des hurlements de douleur.
posait de donner de l’occupation à une foule de
m alheureux sans travail, de répandre l’aisance
— N’ayez pas peur, me d it uue voix trèsdans le pays.
douce, il a son compte, il n ’ira pas loin.
Il m e disait : « Ma femme a u ra un beau rôle
C’était I elranger ; il me proposa de me recon­
« à jou er dans mes projets; vous convient il,
d uire, et nous cheminâmes ensemble ju sq u’à la
« Marie? » Et je t'écoutais, la joie dans l’Ame,
maison Mon p ère m ’attendait à la porte ; il le
car je l’aim ais et m e réjouissais à la pensée que
retint et fut bientôt captivé par le charm e d e sa
je pourrais contribuer à soulager dos infortunes
conversation. Tu sais comme mon père aime à
dont j ’avais le spectacle sous lés yeux.
évoquer scs souvenirs de m arin, comme sou r e ­
— C’était une belle espérance, Marie; reste à
gard et sa voix s'anim ent quand il raconte scs
savoir si elle se réalisera.
histoires d ’autrefois. L’étranger était initié à
— Il va revenir, %’il n ’est d éjà arrivé. On l’a ;
to ut cc qui concerne la vie m aritime; il en c o n ­
vu à Brest; il doit apporter avec lui tontes les *
naissait les term es, les habitudes, ic langage; il
pièces nécessaires à notre mariage. Yvonne, tu
avait dans ses voyages rempli sa m émoire d ’une
seras ma demoiselle d ’honneur.
foule d ’anecdotes que mou père écoutait avec
— Ainsi, le résultat te parait certain?
un vif intérêt ; c’était un plaisir pour lui de se
— Pourquoi douterais-je? J ’ai sa parole, et
rep o rte r vers celte époque de sa vie q u ’il re ­
grette to u jo u rs , et moi je prêtais une oreille
mon p ère a consenti.
Yvonne lais s a é c h a p p e r u n s o u r i r e d ’i n c r é ­
charm ée à leurs récits.
Il
revint souvent et passa bien des heures d u l i té q u i n ’é t a i t e x e m p t n i d e d é d a i n n i d ’a ­
m e r tu m e .
avec nous près du rivage. Souvcul il accompa­
— Ah! d it elle, ton p ère a consenti?
gnait mon père à la pêche; au retour, la soirée
— Oui, à condition que le passé et la situation
se prolongeait tard auprès de l’ûtre, où flam­
d ’Adolphe soient bien établis par des preuves
baient ies branches d e genêts.
qui ue laissent pas subsister un doute.
Le temps s’écoulait vite daus ces intermina­
— 11 a raisou; la fille de M. Pornic, un des
bles causeries. Ses idées, ses goûts étaient en
notables du pays, doul la famille compte depuis
harm ouie avec les miens. Lorsqu'il me parlait
longtemps parm i les plus considérées de la côte,
de la façon dont il entendait le bonheur, lorsqu’il
a le droit d ’être difficilî. S’il ne s’agissait que de
moi, ce serait différent.
Marie fut frappée de l ’accent am er dont
furent prononcées ces paroles.
— S'il s’agissait de toi, ma cousine, on aurait
le mêm e souci de ton bonheur.
— Quelle plaisanterie! Comme si elle valait la
peine q u ’on s’occupât de sa personne, l’humble
ouvrière q u i va de ma son en maison, de ferme
en ferme, faire sa journée de couturière. Mon
oncle n’a t-il pas fait assez pour moi en se
chargeant de mon apprentissage, en me donnant
un lit chez lui quand je veux en profiter, une
place à sa table q uaed je n ’ai pas d ’ouvrage
d eho rs ?
— Yvonne, ne sais-lu pas que tu es pour moi
une s œ u r plutôt q u ’une cousine, que je m ’inté­
resse à ton avenir com ne au m ien? Yvonne, t ’a ­
v ons-nous donné le c ro it de douter de notre
affection?
Yvonne conserva une attitude froide et hau­
taine devant ces témoignages de tendresse ;
sombre et silencieuse, elle laissait deviner, par
la contraction de scs traits, par ses regards
obstinément baissés, les sentiments orageux qui
la troublaient.
— Adieu, Marie, dit -elle d ’une voix sourde, il
faut que je te quitte.
— Tu ne couches donc pas ici?
— Non ; je dois êtro demain matin de bonne
heure au travail chez es Salaiin de hertangui;
je passerai la nuit à leur ferme.
— Et demain, reviendras-tu ?
-t- le ne sais
— Yvonne, si je t’t vais affligée, je ne me le
p ardonnerais pas.
Celle-ci protesta avec froideur et embarras
contre cette supposition et s’éloigna Marie la
suivit d ’un regard a 'tr is t é ; elle se demandait
comment elle pourrai! ram ener la sérénité dans
ce c œ ur livré à un trouble q u ’elle ne s’expli­
quait pas, et se promettait de redoubler de ten­
dresse à l ’égard de sa cousine.
Ixmis
(Lasuiteauproctainnuméro.)
C ollas.
COURRIER DE RENNES
Le r é s u lta t t ro p o r d i n a ir e dos d éfrich e m e n ts ,
d a n s un pays où les c u ltu re s é t a b lir a laissent
a u ta n t à d é s i r e r q u 'e u B retagne, es t le r e t o u r
iné v ita b le h l ’é t a t de landes. Il fa u t, av a n t d e
f a ire d e telles e n trep ris es , p r o d u i r e u u e assez
g r a n d e q u a n t i t é d ’engrais p o u r m a i n t e n i r en é la t
d e fe rtilité 1rs t e r re s d é j à en r a p p o r t , e t —
o u t r e a s s u r e r au x t e r r e s n o u v e lle m e n t déf
lîliées les e n g rais e t les f o u r ra g e s nécessaire!
le u r e n tretien .
J . Bodin .
(Elément* d ’Agriculture.)
Situation.
Encore une bonne semaine pour les travaux
doi récoltes et pour les travaux de préparation
du sol. I.a température a été très-douce, même
pendant les nuits. Quelques ondée® viennent in­
terrom pre de temps en temps les travaux exté
rit-urs, mais elles ne durent pas ax e z , heureu­
sement. pour empêcher de les poursuivre par­
tout avec l'aclivité la plus satisfaisante.
I n te! automne est un grand bieufait pour la
culture en général. Les récoltes, ramassées par
un temps sec, n n t enlevées e*. emmagasinées à
peu de frais et dans d ’excellentes conditions de
conservation. En outre, les travaux de labour
et de semailles, exécutés de bonne lu u re et avec
toute la perfection possible, sont une première
condition de succès |>our la récolte de l’année
suivante, l u bel automne complète la prospérité
de l’année présente et prépare colle do l’année
prochaine.
Pour les vins et les cidres, un bel automne est
aussi précieux que pour les autres produits du
sol. Les pommes achèvent de m û rir en tas sans
p ou rrir sous l’influence des tièdes journées d ’oc­
tobre, et la douce tem pérature dont nous jouis­
sons est favorable à tous les produits qui servent
a notre breuvage comme à notre alimentation,
L. Hervé,
( Gazette de* Campagnes.)
Corrcsi-onduneeit partirait.‘ère*.
COURRIBK DE PARIS.
Pari*, 83 octobre 1874.
Il ne faut pas perdre de vue l’intrigue qui se
poursuit, et qui a pour but d e livrer le gouver­
nement du maréchal de Mac-Mahon au centre
gauche, eu vue de constituer un septennat répu­
blicain. Le Journal de Loir et-Cher a fait con­
naître q u ’un député de la gauche, M Tas>iu,
avait dit dans une réunion que : « le temps du
maréchal de M ac-M ahon mu tenu par tes conser­
vateurs était passé, et qu'avant peu il marcherait
avec les républicains. » Tel serait, en effet, le
résultat de la politique qui déplacerait la m ajo­
rité par l'alliauce du centre droit avec le centre
gauche. Le maréchal ne tarderait pas à devenir
la première victime de cette alliance. Il fera bien
de ue p is trop se lier aux adhésions à son pou­
voir publiées par les candidats et journaux répu­
blicains et radicaux. Ces mêmes candidats et
écrivains, dans leurs conversations, s’expriment
avec la plus extrême violence contre le m aré­
chal et son gouvernement, les m ettant même
au-dessous de l‘Empire. Si l’intrigue venait à
réussir, elle ferait passer la majorité du côté de
la coalition dos gauches, e t il n ’est pas douteux
que le prem ier acte de cette majorité serait de
se débarrasser du maréchal.
Los amis <! M. Thiers assurent que son prin­
cipal confident politique est M. Jules Simon,
qui serait eu possession de lettres très curieuses
de l ’cx-président.
La correspondance carliste met l’opinion pu­
blique en garde contre toutes les dépêches m en­
songères expédiées de .Madrid et de Santander
pour faire croire à des échecs et à l’indiscipline
de l’arm ée royale On se demandera comment
uue arm ée si souvent battue, d ’après les d é­
pêches serranistes, peut nou-seulement tenir
tète au gouvernement et à ses 200,000 soldats,
m iis envohir successivement le» provinces du
centre ju sq u ’à Guadalajara, à dix lieues de la
capitale; plus encore, comment ce que nous ap­
pellerons l’Espagne carliste, si vilipendée et
amoindrie par m.s ennemis, trouble la sécurité
m adrilène au point d'avoir imploré l'appui m o ­
ral de la reconnaissance étrangère et demandé
le concours des baïonnnettes françaises dans les
Pyrénées. Ce système de mensonge peut s’expli
q u e r par les causes suivantes •. T> L^ g o u v e r­
nement espagnol, avec de grands besoins d ’a r ­
gent et sans la m oiudre garantie à offrir aux
capitalistes, essaie de leur prouver chaque m atiu la lin imminente du la gu erre m i l e ; —
- ■ presque tous les ambassadeurs du maréchal
Serrano étant d ’auciens journalistes, consacrent
sans doute leurs loisirs a télégraphier ou écrire
leurs illusions. Les agences se chargent de les
exagérer ou transformer eu calomnies.
Sous croyons intéressant de les nom m er suivant l ’o rdre alphabétique des villes : Berlin,
comte Bascon ( Clamar P u b lico), — Lisbonne,
Alvaredo (Contemporanto) ; — Nevv-Yoïk, Ma ti­
tilla ( Ho'.itica) ; — Paris (le m arquis de la Vega
de Armijo n ’a pas été journaliste, mais il s’est
adjoint un des plus actifs de l’Espagne); —
Rome, R mco ( Diuro Espanol); — Vienne, Mazo
(Occidenie).
Le J ournal de Florence annonce q ue les p r é ­
p a r a t i f qui se tout daus les \ illas appartenant à
Victor-Emm ajuel indiqueraient q u ’il songerait
à prolonger, cet hiver, sou séjour à Rome.
Ensuite, ou pousse les préparatifs à la villa de
la comtesse Miraliuri, hors la porte Pia, près de
Saiute-Aguès. Les jardiniers de Cuscrte y tra­
vaillent avec a rd e u r Ou voit la grille d u por­
tail en 1er argenté, analogue aux grilles pareilles
qui oruent, a Florence, certaines entrées des
vïlliui de la place Massimo d ’A/eglio. fl y a , sur
le hau t «le cette grille argentée, ces deux lettres
entrelacées eu chilfre : R. M i/{usina Ahraftori).
L ameublement doit être bien avancé. Les
voitures s’arrêtent, dans le Corso, devant l'hôtel
de Roino, pour voir, dans les ateliers de Topi,
le tapissier a la luoie, un magnifique meuble de
c'iarabre a coucher, en satin a larges bandes,
bleu et blanc. Les pieds du meuble sont peints
en b le u e t blanc; il n ’a pas d’a utre partie en bois
visible.. L’étoffe couvre tout le reste.
Les assassins continuent a se m ultiplier et à
ernbellir l’Itulie unifiée. ():i vient de découvrir
dans la proviuce de Forli une a u tre bande d ’assassios qui sera le digne pendant de celle de
Ravenne; les inculpés déjà arrêtés sont au
nom bre de dix.
De S aist-Chéeo.i .
c iin o \iQ ii:
Le Pèlerin donne, par diocèses, la statistique
suivante du mouvement des pèlerins en 1873 :
A i l .........................
A m ie n s. . • .
A n g e r s .................
A nnecy. . . .
A i r a » ....................
I l a y o u i ................
I ln y o n n e . . . .
K ra tivaif t. . . .
»*■» ey.............
ll(*siii>çon.. . .
I to rtl-a n x . . .
B o iirg m ,
a m i» a i. . . .
4'.arcuM>onne. .
C l ia m b é r y
. ,
C ltâ o n s S m in e
C o H la n c e g . . .
C lm n o n d -F crram t. . . .
r .h artre« . . . .
...
................
...
K ’g n e
K v r e m .................
F r ^ j u * ..................
( ire im lile .. . .
L y o n ......................
I.a R o c h e l l e . .
L u ç o n ...................
L a v a l ....................
L angre». . . .
M o n tp e llier. .
40 .000
5 0 0 V le n d ê . . .
5 6 . 1 AS M ol* . . .
8 0 . 0 0 0 M a r s e ill e . .
asfl.o no 1.0 M a nn. .
ho.ooo N a n t e s . . .
1 5 . 0 0 0 N ic e . . . .
2.11)0 N e v c r * . . ,
3 .7 5 0 M m e». . .
7 3 .0 0 0 O rléa n s. .
is. nw o l ’n m i e r * . .
70 a»*o l ' a r i a . . . .
3 0 *10* M e ri iig n a n .
3 0 ,5 5 0 P o i.iers. ,
0 7 . 0 0 * 1.0 P u y . .
30 0 00 Q u iiiip er. .
71 5 0 0 (‘. n n c s . . .
4 , 0 0 0 R»rfez. *. .
8 3 ,3 1 1 S .m son*. .
Sér*. . . .
l i 7 5 0 •i' C l a u d e .
1 2 0 III»! S i r a ' b o u r g .
1 5 .0 0 0 Sen». . . .
Rr i c r .
1 18
4 , 0 5 0 T a r e n l a i .s e .
3 1 .« 0 0 T roye*. . .
3 8 .5 0 0 Tour*. . .
t 0 . 0 5 0 T a r b i s. . .
8 000 T n le , . .
45,480 V i v i e r s . . .
9 0 584 V a l e n c e . .
1 0 .5 0 0 V a n n e s . .
8 ,5 0 0 V ersa ille s.
T ôt Al
2.000
100.000
30 000
69 150
5 .000
8 400
10 000
5 ,5 0 5
3 .000
3 .2 5 0
21.031
4 300
181 «47
101.500
8 1,030
1 42.70 0
I 535
08 000
14.400
42 400
34 000
7 0 .0 0 0
10.000
0.200
10 150
0 ,600
9 1.200
3 1 1 ,2 0 0
5 4.300
199 3«0
7 ,680
3,0 5a.208
Quoique ce travail ait été fait avec le plus
grand soin, d ’après les rapports détaillés des
ci mités locaux, des directeurs des sanctuaires
et des évêchés, on comprend, dit le Pèlerin,
q u ’il est bien difficile, dans des mouvements r e ­
ligieux aussi considérables, de fixer exactement
le nombre des pèlerins; aussi, afiu d ’éviter toute
exagération, entre deux appréciations, avonsnous toujours adopté celle qui donnait lo chiffre
le moins élevé.
C'est donc plus de trois millions de pèlerins
qui ont visité nos sanctuaires en 1873, et prié
le Tout-Puissant d ’avoir pitié de la France et de
sauvegarder le Souveraiu-Pontife.
( France Nouvelle.)
— M nous parait intéressant, pour répondre
sur un point aux accusations de la Note espa­
gnole, de rappeler l’origine de l’artillerie car­
liste.
A la bataille d ’Estella, les carlistes n ’avaient
guère que 25 pièces de canon, dont 4 seulement
du système NVhilworlh. en acier.
12 pièces ont été fabriquées par eux à Aspeitia.
27 ont été débarquées à Bermeo au commen­
cement de juillet.
1(> ont été débarquées à Montriquo à la fin de
septembre.
(i au cap Figuère.
Et depuis ce temps, la manufacture d ’Azpeilia
n’a cessé d ’en fabriquer.
Ce qui f«jit q u ’aujourd Imi, leur aim ée de Na­
varre compte près de 8 0 pièces de canon, et
cette artillerie est au moins égale à celle de
l'armée républicaine.
NOUVELLES LOCALES
C o n s e il G é n é r a l ,
La session du Conseil Général a été ou­
verte lundi I!) octobre. Dans la séance
lu 20, le bureau a été ainsi constitué :
M. Martin-Keuillée, président-, MM Rouxin
et Lofas, vice-présidents; MM. Durand et
Pinault, secrétaires.
Nous reproduisons, d'après le compte
rendu officiel, les extraits suivants des
séances du 19 et du 20 :
E x tra it de la séance du 19 octobre.
I n c id e n t .
M. de Dalmas demande à po?<:r une question
ù >1 lo Préfet.
Il s’étonne que tons les mem bres du Conseil
Général n’aient pas été convoqués lors du pnssage de M. le maréchal à Rennes.
M. Martin Feuillée dit q u ’il a été invité à con­
voquer le bureau.
M. le Préfet répond à M. de Dalmas q u ’il ne
h i appartenait pas d adresser une convocation
aux mem bres du Conseil Général. Dès qu'il a
appris, c ’est-à-d re trois jours seulement a l’a ­
vance, la nouvelle du voyage, il en a avisé offi­
ciellement M. le président du Conseil Général,
qui a convoqué le bureau.
Les mem bres du Conseil Général qui dési­
raient saluer M. le président n'avaient d ’ailleurs
besoin d ’aucune convocation. Les députés d ’Illeet-Vilaine qui ont bien voulu se rendre à Rennes
pour présenter leurs devoirs au maréchal n ’ont
pas attendu pour le faire d ’y être invités.
M. Le Pomellec exprime le même regret que
.M. de Dalmas.
.11. Li-fas demande pourquoi M. le Préfet n ’a
pas convoqué le Conseil Général pour être auto­
risé à faire les dépenses nécessaires à la récep­
tion du chef de l’Etat.
M. le Préfet répond q u ’il appartiendra à >1.
Lefas de ne pas ratifier ces dépenses.
L'incident est clos.
sous'préfecture et à la mairje et m enacés d e se
voir révoquer de leur situation s’ils témoignaie nt
leurs sy mpath ies pour le candidat que l'Admi­
nistration combattait ; des promesses, des m e ­
naces ou t été faites.
L* s pom piirs ont été menacés de perdre les
immunités q ue la ville leur accorde.
Enfin, on a employé pour faire triompher le
candidat que l'Administration soutenait ouvertemeut, I mis li s moyens qui étaient rois en
œ uvre au plus beau temps des candidatures of­
ficielles.
Il ne croit pas qu’un gouvernement libre, lé­
galement élu comme celui du Président de la
République, puisse consentir à voir dénatu rer et
essayer d'influencer l« s manifestations du suf­
frage nuiversel, qui sont la hase de son pouvoir
reconnu par tous.
M le Préfet, qui l'année dern ière protestait
coulre les pratiques regrettables de la candida­
ture officielle, uq peut pas a \o i r changé d ’avis
et ignore ce qui « e»t passé.
M Le P. m liée a voulu appeler son attenlion,
celle du Gouvernement et celle du Conseil général
sur des abus qui n ’ont pas porté bonheur aux
gouwrnem euts qui les out commis et q u ’il ver­
rait avec grand regret recommencer.
M. le Préfet répond q u ’il esl dans l’impuis­
sance de discuter les accusations portées par M.
Le Ponn Jlec contre le Sous-Préfet de Saint Malo
et le maire deSaint-S' i an, l’orateur étaut resté
d fn s les généralités et n ’ayant avancé que des
allégitioi s dépourvues de toute preuve; q u ’il ne
peut donc que prot< sier contre ces assertions, et
affirmer que M. le Sous-Préfet et le maire de
S int Sei van ont ^ inservé, pendant la période
électorale, l’altitude la plus correcte. Sans aucun
doute, M le S ms-Préfet ne s est nas absolument
désintéressé de l’élection, mais c était son droit
et son devoir. A ce propos, M le Préfet expose
la doctrine de l’administration en matière élec­
torale; il d é d a re que selon lui, tout gouverne­
ment a le devoir de manifester ses préférences;
au milieu des conflits «l’opinion, il doit avoir la
sienne, et ne pas hésiter à la faire connaître à
ceux qui le consultent. Maisjà s’arrête son droit,
car il ne lui est pas permis de faire triom pher
ses sympathies par des moyens employés a u tre­
fois et justement réprouvés. Ainsi, par ex* mple,
un sous-préfet a le droit de m ander un fonction­
naire signalé comme se livrant à une. propagande
active en faveur d ’un candidat considéré comme
hostile, et de lui dire : a Nous respectons vos
« convictions, vous voterez comme vous l’cnten« drez, mais en votre qualité de salarié du Gou• vernement, vons avez le devoir de ne pas in« tervenir en faveur du candidat qui est hostile
« à ce même gouvernement. »
Mais il dépasserait son devoir s’il lui disait :
« Quelles que soient vos opinions, vous allez
« m ettre à profit l’influence de vos fonctions en
« faveur de tel candidat, votre avenir en dé« pon-i. »
Telle est, selon M. le Préfet, la ligne de dé­
marcation profonde qui sépare les deux sortes de
candidatures. La prem ière n ’a aucun des carac­
tères de celle q u ’on est convenu d ’appeler la
candidature officielle, dont il répudie les agisse­
ments
Laissant cette thèse générale, M. le Préfet re­
vient à l’élection de Saint Scrvan. et proteste de
nouveau (o n tre les imputations dirigées par M.
f.e Pomellec à 1 endroit de M. le Sous-Préfet de
Saint Malo et la municipalité de Saint Se r van.
M. Lefas intervient pour demander a M. le
Préfet à qui il entend appliquer I«j mot d ’hostile.
— Il faut que le préfet s’explique.
M. I.o Pomellec reprend la parole et dit : Le
P u v t a déclaré q u p f t* faits alîégiés sont restés
dans le vague et sont inexacts.
Si M. Le Pomellec s est borné à des allégations
gru.'ralcs, c’est que l’élection étant validée, il
ne peut j avoir de vote sur ces faits, e t conséquemment pas de sanction immédiate; mais si
M. le Préfet, auquel il appartient de s'éclairer
s u r la conduite de ses subordonnés, veut o rd o n ­
n er une enquête, il a les mains pleines de
preuves des faits qu'il avance, et il les lui four­
nira.
Co n ’est là que le côté le moins grave de la
r é p o n s de M le Préf. t, qui vient de reconnaître
de la manière la plus nette le droit du Gouver­
nement de choisir un candidat officiel parmi ceux
qui se présentent (dénégations de M. le Préfet), et
de signaler l’autre à tous les agents de l’Admi­
nistration comme hostile au Gouvernement.
Ainsi, deux candidats étant eu présence, le eapiice d ’uu adm inistrateur ou ses sympathies par­
ticulières pourront lui dicter le choix d ’un can­
didat, quand tous deux affirment qu’ils sont éga­
lement soumis et dévoués au Gouvernement de
la République?
De quel droit un préfet, un ministre viondraieut-ils dire à l’un des candidats : Vous, vous
n ’êtes pas sincère, votre affirmation de soumis­
sion, de dévouement est mensongère:; c’est celle
de votre adveisaire.qu’il faut croire ; quant à la
vôtre, tous ceux qui veulent êtr e agréables au
Gouvernement, tous ceux qui dépendent de lui,
pour gard er leurs places ou obtenir de l’avance­
ment sont bien prévenus de ne pas s’y laisser
prendre, parce que l’Administration n ’y croit pas.
C'c>t là une théorie aussi audacieuse q u ’aucune
de celles qui ont été soutenues sous l’Empire, et
I houorable membre ue peut croire que le Con­
seil Général puisse jamais l’appro uver ni s’y as­
socier.
M Jouin, ayant obtenu la parole, a dit en r é ­
sumé :
M. Le Pomellec demande au Conseil de lui
perm ettre, après la validation de l’élection du
conseiller général du canton de Saint-Servan,
de lui dire quelques mots su r les circonstances
de cotte élection.
Il est de son devoir de protester contre des
assertions fausses, reproduites par les journaux
e t qui attaquent gravement la population. Ou a
imprimé, dans tous les journaux de Paris r ep ro ­
duisant un article de la presse locale, que la
foule avait crié, après le scrutin : Mort aux
prêtres! Mort aux blancs! Vive les ronges! Ce
sont là des assertions entièrem ent fausses. Le
seul cri qui ait été proféré est le cri légal de :
« Vive la république! » et en faisant celte pro­
testation, il est bien certain d ’être d ’accord avec
les rapports de l’autorité municipale de SaintServan, quim ’anrait pas supporté sans les répri­
m er des manifestations séditieuses auxquelles
n ’a jam ais eu la tentation de se livrer la popu­
lation de Saint-Servan.
Après avoir fait cette protestation, dont il d e ­
m ande l’insertion au procès-verbal, il voudrait
dir« quelques mots des manœuvres électorales,
d'-s pressions blâmables que l’autorité ad m in is­
t r e a mis en usage pour faire réussir son can­
didat.
•
« Je demande au Conseil la permission de lui
soumettre quelques observations. Il me parait
impossible, en effet, que nous laissions passer
sans réponse la déclaration si nette par laquelle,
avec une franchise et une loyauté qui l’honorent,
M. le Préfet vient d ’arb o rer clairem ent la doc­
trine d e [a candidature officielle telle q u ’on la
pratiquait sous l’Empire (dénégations de M. le
Préfet). Sous le régime déchu, qui affirmait le
principe d ’un gouvernement reposant su r une
dynastie q u ’on ne pouvait attaquer, je comprends
dans une certaine mesure cette théorie politique
à laquelle, toutefois, je ne saurais m’associer et
contre laquelle j ’ai toujours pro testé; mais e n ­
fin, je comprends qu'un gouvernement établi
s u r ce principe et qui s’attribue la souveraineté,
comme M. le comîff de Chain bord se l'attribue
en «ii'ant qu'il est le d ro it, s'imagine avoir,
comme on le disait, le droit de se défendre dans
les élections et d ’indiquer ses préférences. —
Mais sous quel réj-m e vivons-nous donc? Est-ce
q u ’il y a aujouid Imi un autre souverain que la
nation, un autre droit que celui q u ’elle a d ’ex prioier librement sa volonté? Les droits du gou­
vernem ent se réduisent tout simplem ent à res­
pecter cette volonté du pays et h ne rien faire
pour en empêcher la libre manifestation. Est-ce
q u ’aux é.l- étions qui ne peuvent tard er chacun
de nous ne pourra pas librement arb o rer sou
drapeau?
Les fonctionnaires publias ont $t$ appelés à la
v Kn faisant une déclaration contraire à tout
E x tra it de la séance du 20 octobre.
in c id e n t.
ce que j ’ai entendu jusqu’ici, M. le Préfet a .bien
voulu nous dire qu’il ue revendiquait pas pour
l'Administration le droit d ’exercer une pression
s u r la conscience des électeurs, ni calai de re­
courir à ces moyens d’intimidation bl&mnbles
contre lesquels il proteste de toutes ses forces
• Cette concession, vous l’avez compris, Mes­
sieurs, est une concession bien illusoire, <a r elle
consiste tout flirnph ment, de la part de l’Admi­
nistration et de scs agonis, à ne pas commettre
des actes qui, aux termes des lois existantes,
constitueraient des crimes ou des délits.
« La déclaration de M. le Piéfet est grave;
c’est l’aucienne candidature olllcielle dont elle
nous annonce le rétablissement. Contre cette
déclaration, notre devoir, ce me semble, est de
protester. Pour mon compte, je le fais de toute
mou énergie. »
M. Courtois demande, et à propos de son
élection, ti qui M le Préfet appliquerait les ex­
pressions de caudidat hostile ou sympathique au
Gouvernement.
M. le Préfet déclare qu’il n ’a pas de réponse
de cette nature & faire; qu il a répété à plu­
sieurs reprises, dans le cours de ses observa­
tions, '•■l’il L isait un expo«é de principes et
qu'il soutenait une thèse g é u é rd e sans applica­
tion de personnes; qu il ne peut discuter sur le
terrain où ou l’appelle.
M. ’.cfas reprend de nouveau la parole, et
somm«ut M le Préfet de répondre à la question,
il demande de lui dire à quel s gue ou peut re­
connaître un caudidat hostile au gouvernement.
M. le préfet déclare q u ’il use de son droit de
ne pas répondre. J’ai déj* répondu, ajoute-t-il,
et vous ne me ferez pas dire ce que je ne veux
pas dire.
M. Lefas : Il sera constaté au procès-verbal
que M le préfet refuse de répondre.
M. le préfet : J ’ai déjà répondu et je n ’ai pas
à y revenir.
M. Lefas : Puisque M. le préfet a déclaré qu’il
ne répondrait pas, j ’insiste pour que son refus
soit constaté au procès-verbal.
Alors, M le préfet, s’adressant à M. Lefas, lui
dit : Eo présence de ces attaques persistantes,
vous m’autorisez à dire que vous avez trop bé­
néficié, sons l’Empire, des candidatures officielles
pour avoir le droit de vous plaiodre aujour­
d’hui.
M. Lefas proteste et déclare que M. le Préfet
vient de lui adresser un injure personnelle; il
demande au Conseil Général de s’associer à sa
protestation.
M. le Préfet répond q u ’il n ’y a aucune injure
dans ses paroles, mais que les attaques systéma­
tiques dont il est I objet depuis hier justifient la
vivacité de sa réponse.
M. Lefas : Je déclare contester les faits avan­
cés par M. le Préfet et j e le mets au défi de les
prouver. C’est une injure que je repousse et dont
je me trouve suffisamment vengé par la sympa­
thie dont 1rs populations que je représente
viennent de me donner d ’elles-mémes la preuve.
M. le Président déclare que l’incident est
clos.
Sont élus :
l’oiir l'arrondissement de Ilennei : MM
et Aubrée;
*
Pour l’arrondissement de Saint Malo : MM De
miniac e t Hou vin;
Pour l’arro idissement de Fougères . MM <t.
la Belinaye et Bochin;
Pour l’arrondissement de Vitré : MM. de U
Borderie et dt1 Sallier-Dupin ;
Pour l’arrondissement de Redon : MM. Lelièvre et Guichaiid ;
Pour l’arrondissement de Mêntfort : MM. di
Montgcrmont >t de Guéhéneuc.
Au nom de la Commission départementale et
en exécution de l’art. 79 de la loi du 10 août
IH7I, M. Dm al donne lecture du rapport sui­
vant, sur les t avaux de la Commission, su r le*
comptes de 1873, sur le budget présenté par M.
le Préfet pour 1875 et sur la question des che­
mins de fer qi i intéressent le département :
« L’art. 7îi de la loi du 10 août 1871 fait un
devoir à votrs Commission départementale de
vous rendre compte de ses travaux
La Commission a mis chaque mois sous vos
yeux les pruc^s-verbaux de ses séances. Vous
avez suivi pas à pas scs opérations; ce serait
abuser de vos moments que de vous les retracer
même sommairement.
Le même art. 79 nous oblige à voiw présenter
le résultat dei; comptess de
i l année précédente,
c’e st-à -d ire de 1875.
Les recettes prévues et votées par vous s’éle­
vaient à ............................................ 1 7 0 I 8 Î W 7 4
Elles se sontèlevéeseo réalité à 1 7'2I 813 33
Avec une plus-value de 7.
18,922f 79
En 1872. i y avait une moins-value do
9 ,.Ji2 fr. 24. La situation est donc meilleure
eu 1873.
Nous venons de voir que les recettes s’éteient
é l e v é e s * .............................................
i . 721 8 1 3 * 3 3
Les dépenses à ...........................
1,438,046 29
Avec une différence d e . . .
qui se répartissent ainsi :
Crédits de 1 8 7 3 répo riésà 1874
263,767* 24
Fon d; l i b r e s . . . ..............................
1 2 1 .9 1 8 99
Excédant de 1 instruction p r i­
m aire annulé au 30 avril 1 8 7 4 . . . .
I I I 24W 50
30 003 25
S>mme é g a le .. . . T
263,7ü7f 74
Cette situation sera, du reste, examinée dans
un rapport spécial.
B cdget de 1873.
La Commission départementale a examiné
sommairement le budget proposé pour 1873.
Elle n’a rem arqué q „ e très-peu de différence
avec celui de 1 *74.
Vous aurez cependant à examiner une aug­
m entation demandée pour le mobilier des pré­
fectures et sous-prélectures, et des travaux de
grosses réparati jus à faire à quelques bâtiments
départementaux.
Vous aurez aussi à examiner une proposition
très-im portante faite p a r l’administration de
l’asile d> Saint-Méen.
Il me reste enfin à vous parler de la question
des chemins de fer qui intéressent le départe­
m ent.
L’enquête pour le chemin de Redon à CbAM. Le Pomellec n’a pas toujours repoussé
a eu lieu pour son passage sur le
l’intervention de l’Administration dans les teaubriant
départem ent d ’Ille-et-Vilaine.
élections au Conseil Général, sous l’Empire,
^ La ligne est concédée à la Compagnie de
lorsque flonssaient tous les abus de la can­
l’Ouest, mais aucune décision n’est prise encore
didature officielle.
pour la directio j.
Voici, en effet, quelques lignes du journal
I ne nouvelle demande en concession pour la
de M. Le Pomellec, l'Union des Deux- ligne de Rennes à Cbàteaubriant a été faite par
M. lie Cantades .ni nom de la Compagnie qu'il
Villes , à l’occasion des élections partielles
représente.
du Conseil Général et du Conseil d’Arron­
;
M. de Cantades demande une subvention dé­
dissement, des lo et 1(5 mars 1801 :
partementale de 76 300 fr. par kilomètre. Celte
« L’urne va s’o u vrir pour recevoir les biilleproposition n ’a pas paru acceptable par votre
« letius de nos électeurs. Espérons que chacun
Commission,
« fera son devoir avec exactitude et zèle, et que i
Une autre don ande a été faite par M de Baére,
qui réclame seulement 23,000 fr. par kilo­
« nos honorables candidats, qui tous sont pam ètre.
« tronnés p->r VAdministration, seront honorés
M. de Baère a promis de faire connaître avant
« de la grande majorité des suffrages. #
la fin de votre session la Compagnie pour la­
Il esl assez piquant de constater ces pali­
quelle il se présente. Evidemment vous serez
nodies.
tenu au courant de ce qui se passera.
Enfin, le président de votre Commission a eu
M. Lefas, personne ne l’a oublié, était
l’honneur
de voir le d irecteur de la Compagnie
le commensal et l'ami de l’illustre Féart,
célèbre entre tous les préfets de l’Empire de l’Ouest, avec lequel il a parlé de la ligne de
Chàteaubriant
e: d e la possibilité où serait la
par l’énergie de sa poigne électorale. Et le
Compagnie de s’en «barger.
ruban qui décore la boutonnière de M. Lefas,
M. le d irecteu r a répondu que la Compagnie
n’est-ce pas une faveur impériale?
d e l’Ouest avait dans ce moment des lignes con­
Et M. Jonin, qui l’ait parade d’un si beau cédées, e n tre aulres celles de Cherbourg à Lamzèle pour la liberté électorale, M. Jouin, qui
ballo, Laval à Angers, Sablé a Chàteaubriant,
parle du respect qu’un gouvernement répu­
Redon à Chàteaubriant, qui demandaient plus
blicain doit garder à l’égard de la volonté de 200 millions, et qu’il était par conséquent
nationale, l avons-nous vu protester lorsque impossible à la Compagoie d'assum er su r elle
de nouvelles cha ges avant plu*ieurs années »
ses amis avaient nsnrpé le pouvoir, l’avonsest douné par le Conseil du rapport de
nous vu protester contre la dictature de M. Acte
Du val.
Gambetta qui supprimait tous les Conseils
élus et refusait obstinément, jusqu’à la ruine
L e Nouvelliste. Breton d o n n e un dé­
complète de la Fiance, de faire appel aux
m en ti à M. Le Pom ellec, relativ em ent aux
électeurs pour réunir une représentation na­
c ris qui o n t suivi son élection :
tionale!’
En fait de candidatures officielles et de j
« luutile de d ire que nous maintenons hautepression des préfets, a t-on oublié tout ce j m ent notre a ffim atio n au sujet des cris révoluque les commissaires de 1848 et les préfets j tionnaires et c ou muuards qui ont été provoqués
du \ septembre ont fait et tenté contre la | p a r l’élection d e M Le Pomellec, et qui out été
liberté électorale ? Les dépêches télégra­ entendus non seulement dans les salles d e la
airie, mais ernore sur la place Bouvet, dans
phiques officielles sont encore encore là — m
la rue Ville Pépin et dans la rue des Bas-Sa­
et nous pourrions les citer — pour accabler blons, qui a é té ,. usqu’a deux heures de la nuit,
les dictateurs et les préfets du 4 septembre le théâtre de vociférations les plus bruyantes,
de leurs irrécusables témoignages. M. Jouin, résultat connu des libations g ra tu ite s auxquelles
M. Lefas, M. Le Pomellec protestaient-ils? s’étaient livrés, depuis plusieurs jours, ces in té­
Ces messieurs devraient avoir le bon goût ressants électeurs a e M. Le Pomellec.
« Nous ajouterons même q u ’un de nos amis,
de se taire aujourd’hui. Ils n'ont pu d’ail­
leurs formuler aucun grief précis et sérieux h ab itan t la place des Bas Sablons, a été gratifié
avec
une insistance très-significative du cri de :
contre l’administration préfectorale, qui ré­
A bas M. un tel ! à bas la calotte ’
pudie netlemenl le système des candidatures
« Nous défions M Le Pomellec de démentir ce
officielles impériales et républicaines.
fait, qui était loin, comme nous l’avons dit,
d ’être isolé. »
Suite de la séance du 20 octobre, après l'élection
d\t bureau.
PRÉSIDENCE DE M . M A IITIN -FE U IL LÉ E .
M. le Président adresse, au nom du Conseil,
des rem erciements aux mem bres du bureau p r o ­
visoire; puis, en quelques mots, il fait appel au
concours de tous pour assurer le respect de la loi,
dont l'Assemblée ue s’est jam ais départie, et
p our m aintenir dans toutes les discussions, de
quelque n ature qu’elles soient, les habitudes de
courtoisie qui sout d ’ailleurs daus les traditions
du Conseil.
Sur sou invitation, l’Assemblée procède immé­
diatement à la formation de la Commission des
comptes. Sont désignés pour faire partie île cette
Comiuissiou, MM Du val. de Ciutré et Rouxin.
Les mem bres du Conseil, réunis par arrondis­
sement, nomment ensuite, la Commission des
chemins vicinaux.
Par décision de Mgr l’Archevêque :
M. l’abbé Sauvage, vicaire à Toussaint
de Rennes, est. nommé recteur d’Acigné
(doyenné de Toussaint) en remplacement
de M. Barbedct, qui se retire du saint mi­
nistère pour cause de santé.
( Semaine Religieuse.)
— Le service d’octave de M. l’abbé Hlandin, ancien recteur du Theil, sera célébré
dans l’église de cette paroisse mardi prochain
2 7 octobre, à dix heures.
— Un triste accident a eu lieu jeudi après
midi. Un ouvrier couvreur, nommé Thomas
(Julien), âgé dt 61 ans, demeurant rue de
Paris, 53, est tombé accidentellement du
(oit d’une maisou de la rue Motte Fablel,
qu’il était occupi à réparer. Quand oq a re-
COURHIER 1>E RENNES
levé l’infortuné vieillard, il donnait
peine
signe de vie,* et a expiré quelques instants
après.
.
line petite pluie line tombait en ce mo­
ment -, ses pieds auront sans doute glissé, il
aura perdu l’équilibre, et le malheureux ou­
vrier a été précipité sur le sol de la hauteur
du 4* étage.
Dans notre numéro de samedi dernier,
nous annoncions, d’après un de nos corres­
pondants, qu’un incendie s’était déclaré le
dimanche précédent a la ferme de la Rivière,
commune de Visseiche, et que le sinistre
était dû à l'imprudence d’un domestique de
celte ferme, qui. étant ivre, serait monté dans
le grenier pour y prendre du foin, y aurait
oublié sa lanterne, laquelle aurait commu­
niqué le feu au fourrage.
l’ne lettre que nous adresse M. Veillard,
minotier, rectifie certains points du récit de
notre correspondant. D’abord, ce n’est pas
dans les bâtiments de la ferme que le feu
s’est déclaré, mais bien dans les bâtiments
de servitude de la minoterie-, qu'il résulte
ensuite d’une enquête minutieuse faite par
le maréchal-de-logis de La Guerche. que cet
incendie n’est pas le fait de la négligence du
domestique, et que, d’ailleurs, il a été prouvé
qu’il n’était pas ivre. Nous rectifions donc
avec plaisir ce que la nouvelle de notre cor­
respondant pouvait contenir d’erroné.
—
O u lit da n s le Nou velliste B reton :
«Mercredi, entre onze heures et midi, le
charretier de M Avice de Bellevue, négociant
en vin à Saint-Servan, conduisait un camion
chargé de deux barriques et d ’une touque de
via et d ’eau-de-vie s u r la cale du Port-SaintPère, à S-iiut S. rvau. Arrivé au pied de la tour
Solidor, le charretier, qui était monté sur son
camion, eu compagnie d ’un ouvrier du chantier,
ayant voulu touruer sa voiture, le cheval, qui
est om brageux, s'effraya de quelques bari’s de
salaisons qui se trouvaient devaut lui, et fit une
reculade qui renversa homme, cheval et voilure
dans la m* r, à l ’exception de l’ouvrier, qui fut
assez heureux pour sauter sur la cale, sans autre
suite que quelques contusions
« Quant au voiturier, il en a été quitte pour
un b.uu d'eau froide et pour uu léger coup de
pied de cheval qu'il reçut dans le côté et sur la
maiu droite, ce qui fut cause de son salut, ce
coup de pi* d l’ayant ramené à la surface de
l'eau, d ’où il put s’accrocher à l’a m arre d'un
bateau qui se t r uvait sur le lieu de l'accident.
« Quant au cheval et à la voiture, ils sont res­
tés au fond de l ’eau, d ’où ils n ’ont pu être r e ti­
rés qu’à m er basse. La perte du cheval est
estimée 1,000 fr. et celle de la voiture 500 fr.
d'avaries. Les barriques ont été sauvées; la
touque a été perdue. »
Beaucoup de résistance de la m eunerie, qui a
forcé les vendeurs à une concession de 50 c. par
q uintal.
Choix bigarrés, 24 fr. 50 ; bonnes qualités,
24 fr. 25 ; ordinaires, 24 fr.
t.’orge, assez, offerte, se, vendait 21 fr. le
quintal.
L’avoine, plus offerte, se vendait 23 fr. 50 à
2 4 tr.
S au mur (Maine-et-Loire), 17 octobre. — Nos
prix n ’ont pas varié depuis notre dernier m ar­
ché. Il y a cependant beaucoup de fermeté. La
culture n ’offre presque rien, et nous croyons la
baisse difficile dans notre pays d ’ici longtemps.
FromÉht, 19 à 19 fr 50 les 77 kil.; seigle,
14 fr.; orge, 14 fr. 50 les 65 kil.; avoine, 11 fr.
les 50 kil.
Graine de trèfln, 130 fr. les 100 kil.
Graine de chanv re, 22 fr. 50 les 50 kil.
Tours (Indre-et-Loire), 18 octobre. — Le m ar­
ché était bien approvisionné en blé ; la vente a
été lente avec une baisse de 50 c. à l’hect., cours
de 16 50 h 20 fr l’hect.; seigle de très-bonne
qualité à 13 fr. l’hect.
Les farines offertes de 50 à 52 fr. Ihect.
Affaires peu actives, et cependant la boulan­
gent* n ’est pas approvisionnée, il s’en faut.
Les avoines sont en hausse : de 24 à 25 fr les
sortes noires; de 23 à 24 fr. les grises; orge,
13 fr.; pommes de terre. 6 fr. l’hect.
La g uerre a adjugé 2.400 quintaux métriques
d-’ blé tendre indigene à 21 fr. 27 les 100 kil.,
rendus dans les magasins militaires de Tours.
Fourrages rares et chers.
Blé. l’heet., 16 fr. 50 à 20 fr — Seigle, 13 fr.
— Orge. 15 fr. — Avoine, 13 fr. — Farine,
157 k i l , 50 à 52 fr. - Foin, 100 kil., i l f r . —
Paille, 5 fr.
__ _ __ _ _ _
C. B.
S a r e l i * d e (1i à l e « a | l r « i i .
Chdt*augiron, 22 octobre. — Froment, 1 8 .0 0 à
18 fr. 50 l’heot.
Org*. 12.00 à 12 fr. 50 —
Avoine. 10,00 à 10 fr. 40. — Sarrasin. *0.00 à
10 fr. 20. — Veaux. 0 fr. 70 a 0 fr. 75 le ki­
logramme sur pied. — Beurre 3 .0 0 à 3 fr. 30
le kilo. — OEufs, 1,00 à I fr. 05 !a douzaine.
Moncontour, 49 octobre.— Froment, 2 3 fr. 80
les 100 k. — Méteil, 0 0 f. — Seigle, 18 f 00. Illé-noir, 15 fr. 00. — Avoine, 19 fr. 00.
A tronchet, 17 octobre. — Froment, 20 fr. 15
l ’hect. — Méteil, 17 fr. 00. — Orge, 42 fr 00
— Blé-noir, 11 fr 50. — Avoine. 11 fr 75. —
— Beurre, 2 fr. 9 0 le kilo. — OEufs, 0 fr. ÎH)
la douzaine. — Volaille. 3 fr. 40 le couple.
Marchés d'nuJourrt*huI.
Montevideo, 22 octobre. — On sigualc en rade
le navire insurgé Parana.
S a m e d i 24 o c t o b r e (1 h e u r e ) .
From ent, 165 kil., 39,00 à 40 f. 00; 100 kil.,
23 .50 à 24 fr. 25
Orge, 20 ,00 à 00 fr. 00 les 100 kil.
Avoine, 21 fr. 00 à 00 fr. 00 les 100 kil.
Blé-noir, 15 fr 011 a 00 fr. 00 les 100 kil.
Farine 4 " qualité, 35 00 à 36 fr. les 400 kil.
Farine 2* qualité, 33 a 34 fr. les 400 kil.
Son, 46 fr 00 à 00 fr. 00 les 400 kil.
OEufs, 0 .75 à 0 fr. 80 ta donzaine.
Beurre des Lices, 4 fr. 55 à 1 fr. 60 le 4/2 kil.
__________
C. B.
MANUTENTION CIVILE MESLÊ (J.-M.) ET CM.
Prirn d* pain du 18 a»» 3 4 octobre.
P a in b ia a t
P a l a tout-au tant.
4 0 kil og. . . .
5 id. . . .
a id . . . .
4 kil. 5 0 0 gr.
4 kil og . . . .
2 fr 9i)
I
45
95
.
50
.
35
4 0 kilog. . . .
5 id. . . .
9 id. . . .
4 k il. 5 0 0 g r .
4
Palln u p é e la l
2 f r.
1
.
,
.............................
|
(De rnier* «mon tu c om pt a nt .)
Prictd.nt»
•IMmrt.
»
4
5
0
' / o ..................... 6 2 '
l / l •/„ .. . . 8»
" / . l i b é r é . . . 09
* o M organ . 515
30
20
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n»
Darawri
f.a f
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50
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B
»
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10
30
15
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B a in e
»
»a
Utiique do Fr a n c e , 3 0 7 5 0 0 . — Créd it F onc ie r. 8 1 7 50.
— Cré dit Mobilier, 3 3 5 0 0 . — E m p r u n t r om ai n, 0 7 t
—
E n . p r u u t p on tifical 4 8 6 0 , f.fi 3
4 8 6 6 , 6 5 3 8.
C h e m in a d e F e r .
Actions : On..l, 5 5 2 5 0 . — Ch.r.nl.1, 3 3 « 0 0 . — OrU . n i , 8 5 6 2 5 . — N ord , 1 0 8 0 0 0 . — E it, 5 3 3 75
p .rii
U od- M O U ., ® I3 7 5 . Midi, 6 1 5 00 . _
.n tricb i.m ,
681
. 5 . — Lombard». 3 2 0 0 0 . — Sarag oti e, 0 0 0 0 0 .
30
O bi . i g ATIOKf 3 • / . : 0.ic »t, 2 9 2 f>0 — V itré k Fougère»
000
0 0 . — Vend ée, 2 4 7 5 0 . — Charente», 2 6 0 00
Orléan», 2 0 6 0 0 . — N ord, 3 0 2 0 0 . — Midi, 2 9 2 5 0 . — F u
lio n (P.- L-M \ 29 4 5 0 . — E it, 2 9 2 5 0 . — Au tr ich ie nn e. :
ancienne». 3 1 1 2 3 noureU e*. 3 n 3 0 0 . — L omba rde» • an
eieo’ie», 2 5 0 7 5 ; n o n w lto , 2 4 7 5 0 . — Nord de V F W m »
203
2 5 . — Saragc.ua. 2 1 8 0 0 . — P o r t a n l t M , 2 3 5 2 5 ~
•
'n a m in t ro m ai ns , 4 8 8 00 .
1 " q u a lit é .
P a i n s p é c i a l *• q u a lit é .
1 fr. 2 5
B o u r s e d e ü'wris d u « 3 o c to b r e.
70
35
00
45
Marnes p r i i et rat in e q u al ité q u e le pa in tou t-au-tout.
6 Lilog. . . .
le colonel Gonzales au rait fait défection et serait
pa>sé du côté des rebelles avec un de» batail­
lons placé» sous ses ordres. On annonce aussi que
de nombreux blessés sont dirigés su r BuenosAyres, ce qui fait supposer q u ’un engagement
aurait eu lieu dans le Sud.
Mitre, à la tête du corps principal de l’armée
des insurgés, se tiendrait à quelques lieues de
Buenos Ayres, mais u'aurait pas encore pris
l’offensive.
8 kilog....................... fr. 65
RENSEIGNEMENTS UTILES.
F A .I T s
d iv e r s
.
C o n c o u r s d 'a p p re n ti* a g r ic u lte u r s .
E v e e u t lo u m ilit a ir e d u s a p e u r
RouBsrl. — Luudi d ernier, à hu it heures, a
eu lieu a Vincennes l’exécution du nommé JeanMarie Roussel, sapeur au l*r du génie.
Eucore une victime de l’ivrognerie!
C e s t dans un état d ivresse, en effet, que
Roussel, étant-de service, a tiré s u r son caporal,
qu il a blessé grièvement, et en môme temps uu
a u tre sapeur C'est ce crime que Roussel a expié
en présence d ’une partie considérable de la ga r­
nison.
Ce soldat était Breton; n ’ayant connu ni père,
ni mère, ni famille, il avait été élevé dans un
hospice à Nantes. Lors d e nos d ernières guerres,
il fit la campagne daus l’arm ée de Garibaldi, où
il ne d ut pas suivre une bonne école de disci­
pline. Néanmoins, il n ’avait eu que vingt jours
de punition dans ses quatre ans ; mais, comme
bien des Bretons., il se laissait aller à l’ivrogne­
rie, et dans l’ivresse il ne connaissait plus rien.
En mars dernier, un autre Breton, aussi sol­
dat du génie, était exécuté pour le même fait,
qui au jou rd'h ui, et pour cause, est traité trèssévèrement par les conseils de guerre. Roussel,
depuis quelques jours, n’espérait plus de g ’ûee
ni de commutation de peine. Il craignait b eau­
coup la m ort qui le menaçait, et heureusem ent
ce fut à la religion qu’il eut la bonne pensée de
dem ander sou courage et sa résignation.
Luudi matin, à quatre heures, il fut éveillé
p a r M. Sabiani, le commandant, et M. l’abbé
Fortier, l ’aum ônier des prisons militaires du
Cherche-Midi. L’annonce de ses derniers m o ­
ments l’impressionna profondément, et il pleura
quelque temps à chaudes larmes. Il se rendit à
la chapelle, s’y confessa une dernière lois et
assista a la messe. Tous les détenus y étaient
réunis, et elle se célébra au milieu de l ’émotion
générale. Cette messe entendue dans cette circon­
stance solennelle, en présence d ’un m alheureux
qui y reçoit son Dieu et qui va dans un instant
passer â l’éternité, ne s’effacera jamais du sou­
v e n ir de tous les soldats prisonniers qui v assis­
taient.
Arriva enfin l’h e nre de faire ses adieux et de
ü la r c h e d e V it r é .
JURISPRUDENCE USUELLE.
monter en voiture cellulaire. Roussel se m ontra
Vitré, 12 octobre. — Pain, l r« qualité, 37 c.
très
courageux en celte circonstance, et adressa
le kil.; 2 r qualité. 31 c. — Farine, 1 M qualité,
Lorsqu’un propriétaire assure sa maison e t ses
ses rem erciements à M. Sabiani, à M Falcon et
37 fr 0 0 ; 2 e qualité, 35 fr. 00.
b âtim en ts de servitude, il oublie une formalité
a
tous
les officiers ses supérieurs Assis dans la
Grains. — Blé, 1H fr. 00 à 18 fr. 40 l’hect.
essentielle daus sa police.
voiture e n tre M l’abbé F o r titr et M l’abbé
—Orge, 12 fr. 00 à 13 fr. 0 0 .— Blé-noir, 9 fr 40
Cette formalité consiste à établir que l’esti­
Baron, aumônier de l’hôpital militaire du (irosà 10 fr 00. — Avoine, 10 fr. 40 à 11 fr. 20.
m ation des bàtimeuts assurés est faite en dédui­
Caillou. q u ’il avait demandé, Roussel n n n t r a
F ocrbages. — Foin. 44 à 46 fr. les 500 kil.
sant le prix du sol sur lequel ils sont assis Sans
d ’abord de la fermeté Mais le m anque d ’air
— Paille de from ent, 17 à 19 fr. — Chanvre,
cette précaution, eu cas d ’incendie général, la
dans la voiture, et surtout 1\ motion, le firent
0 f 70 à 0 fr. 80. — Lin, 0 fr 60 à 0 fr. 70.
Compagnie a le d roit de déduire de l’indemnité
bientôt défaillir. Il tomba aux pieds des a um ô­
Bestiaux. — Boeufs, de 600 à 700 fr. la
à payer le prix du sol, qui ne brûle jamais.
niers,
dont les efforts et ceux des g- ndarm es ne
paire. — Vaches, de 140 à 180 fr. la pièce. —
Ainsi, le propriétaire qui possède des b âti­
pu rent ni le rappeler â lui, ni le relever s u r sa
Veaux, de 33 à 4 5 fr. — Moutons, de 3 0 à 4 0 fr.
m ents estimés 50,t 00 fr., y compris le sol éva­
chaise.
Les deux prêtres e u ren t recours à la
— Porcs, de 85 à 100 fr. ; petits porcs, de
lué à 10,000 fr., ne doit pas s’assurer pour
00 k 00 fr. le couple. — Chevaux, de 300 fr. à 50,000 f r., mais pour 40,000 fr., et m ettre sur prière pour ce malheureux, et à peine eurentils achevé la récitation du chapelet, que Roussel
4*;0 fr.
la police qu e c« s immeubles sont ainsi assurés,
se m ontra enfin docile à leur voix. Il se r. leva,
Denrées. — Beurre, 3 fr. 10 à 3 fr. 20 le kil.
déduction faite de leur emplacement Par ce moyen
se remit s u r sa chaise entre les deux aumôniers,
— OEufs, 0 fr. 85 à 0 fr. 90 la douzaine. —
la Compagnie, en cas de sinistre, n'a point
et leur dem andant pa>don, il se m it à prier
Graisse, 0 f. 90 à 1 f. 00 le kil. — Pommes de
à en parler, puisque cette déduction a été sti­
avec eux ju squ ’au m oment de son a r r i \é e au
terre, 4 fr. 00 à 4 fr. 20 l’hect.
pulée dans la police d'assurance.
polygone de Vincennes.
Quand l’incendie n ’est que partiel, le sinistre
Là, il allum a son cigare, descendit de la voi­
.K a r e h é d e F o u g è r e * .
doit ê tre estimé à la perte réelle éprouvée, afin
tu re et mari ha courageusement entre les deux
que l ’indemnité ne puisse pas être l’occasion
Fougères 17 oct — Froment 1 « q u a i.. 18 f. 00
aumôniers ju so u ’a la butte, lieu de l’exécution
d ’un bénéfice pour l’assureur comme pour l’a s ­
l’hect.; 2 e quai., 17 fr. 5 0 ; 3 e quai., 17 fr 00.
En chemin, il lit par signe ses adieux aux soldats
suré. L’indemnité doit être la réparation exacte
— Orge, 00 fr - Sarrasin, l " quai , 10 f r. 00;
d u génie, ses camarades. Eufiu, a rriv é au po­
du dommage.
2« q uai., 9 fr. 5 0 ; 3e quai., 9 fr. 00. — Avoine
teau fatal, il s’ageuouilla, reçut la dernière a b ­
C’est ce que la Cour d ’Appel d ’Angers vient de
l™ q uai., 10 fr 0 0 ; 2 e q u ai., 9 fr. 5 0 ; 3* q uai.,
solution, baisa avec effusiou le crucifix et e m ­
9 fr. 00 .— Beurre. 3 fr. 10 a 3 fr. 20 le kilo. décider p ar un arrêt.
brassa les ecclésiastiques. Ou lui lut la sentence
— OEufs, 1 fr. 00 la donzaine. — Châtaignes,
de condamnation, après laquelle on voulut lui
3 ,0 0 à 5 fr. 00 les 50 kilos.
b ander les yeux. Mais il refusa, préférant voir
en face le peloton d ’exécution.
DERNIÈRES NOUVELLES
Enfin, au m oment <ù il finissait ces paroles
M arché d e R edon.
de la Salutation angélique : Priez jtour n o u s,p au ­
Redon, 19 oct. — Froment, 18 fr. 00 l’hect.
vres
pécheurs, maintenant et à l'heure de notre
TÉLÉGRAPHIE
PRIVÉE
— Seigle, 13 fr. 00. — Avoine. 10 fr. 75 — Blém ort, il tomba comme foudroyé sous ladé c b a ig e
Ser vice p a rt i c u li e r d u Journal d t Bennes.
noir, 9 fr. 75. — Pommes de terre, 4 fr. 50
de
douze
balles. Il ne fut pas nécessaire de lui
— Beurre, 3 fr. 00 le kilo. — OEufs, 0 fr. 95
P a r is , i l oc tobre , 8 h . 3 5 m a t.
donner le coup de grâce; la m ort fut instanta­
la douzaine. — Volaille, 2 fr. 75 le couple. —
née.
Puis
les troupes défilèrent au son des m u ­
Le Daily Télégraph annonce qu’aussitôt
Marrons gros, 9 2 fr. 00 l’hect.; m arrons ordi­
siques devant le cadavre.
naires, 12 fr. 50.
la réorganisation de L'armée terminée, la
Puisse cette expiation ê tre une leçon salutaire
Prusse vérifierait si la Suisse et la Belgique à nos soldats, qui encore en trop grand nombre
t t a s e t t e d e » C u lt i v a t e u r . e t d e s B l e v e w * .
peuvent défendre leur neutralité. — Bavas.
s’abandonnent à la boisson !
Cour* d « t grain* e t farine*.
Un concours sera ouvert à la Ferme-Ecole de
Rieffelland, commune de Nozay, arrondisse *ent
de Cbâteanbriant, le m ardi 3 novembre 1874, à
line heure de l’après-m idi, pour l’admission
gratuite dans cet établissement de dix élèves
IR a r e b é d e L a O a e r c h e .
apprentis agriculteurs, jardiniers, éleveurs ou
e u graiisfu rs de bétail.
La Guerche, 2 0 octobre. — Veaux, 0 fr. 60 à
Les conditions d ’admission comme élève dans
0 fr. 70 le kilog. s u r pied. — Froment 16.00 à
17 fr 00 l’hec.t. — Sarra«in, 10,00 à 10 fr 50. cet établissement sout les suivantes :
1° Etre âgé de 16 ans au moins ;
— Avoine 10,00 à 10 fr. 40. — Orge 11,50 à
2° Avoir été vacciné ou avoir eu la variole;
12 fr. 00. — Farine l r0 q u a i., 37 à 00 fr. les
3° Etre apte aux travaux agricoles;
100 kil.; 2* quai.. 3 t à 00 fr. — Pommes de
4° Savoir lire et écrire, et connaître les quatre
terre 5 .0 0 a 3 fr. 5 0 l’hect. — Œ u f s , 1,00 à
0 fr 00 la douzaine. — B eurre, 3.00 h 3 fr 05 prem ières règles de l’arithmétique.
Peuvent concourir les jeunes gens de tous les
le kilo. — Châtaignes, 5.00 à 6 fr. 50 l ’hect.
départem ents de France qui se trouvent dans
les conditions ci-dessus indiquées.
M arche du O ra n d -F o u g era y .
Fougeraij, 22 octobre. — From ent, 16 50 A
17 f. 25 l’hect. (Les marchands le paient 18 f. 25
M a n ièr e d e d é ta c h e r l e s é to ffr s.
pris au grenier et rendu en g are.) — Seigle,
On enlève généralement les taches de graisse
11,50 à 12 fr. 00 — Blé noir, 9.50 à 9 fr. 75.
au m oyen de la benzine ou de l’essence de pé­
Avoine, 9,50 à 9 fr. 75. — Beurre, 2 .80 à
— O11 lit dans V In d ép en da n t de VO uest : —
2 fr. 90 le kilo. — OF.ufs, 1,00 à 1 fr. 05 la trole ; mais ces liquides ont l'inconvénient de
laisser la plupart du temps une auréole b r u ­
« Lundi dernier, vers une heure de l’aprèsdou/aine. — Veaux 0 .00 â 0 fr. 0 0 le kilo sur
n âtre. Pour parer à cet inconvénient il faut,
midi, le nommé Blanchard, employé des fours à
pied. — Volaille, 1 50 à 2 fr. 50 le couple. —
pendant que l'étoffe est encore imbibée de li­
chaux de la Crois Rouge, à Evrou, a découvert,
Châtaignes. 6 00 à 8 fr. 00 l’hectolitre.
quide et aussitôt que la tache a disparu, sau­
au foud d une ancienne carrière de ces fours, le
Notre foire du lundi 19 a été très-forte, ce
p oudrer de gypse ou de poudre de lycopode
nommé Darle, m archand de chiffons à Sablé,
qui a nui au m arché de jeudi Sur 200 paires de
toute l’étendue imprégnée. On laisse alors s é ­
qui y é tait tombé accidentellement.
b • ufs amenées en foire, le q ua rt à peu près a
cher
et on enlève ensuite la poudre avec une
<t Blanchard s’empressa de relever cet hom me,
été vendu â des prix peu élevés. Les vaches
brosse
et, aidé d ’un de ses camarades, il le transporta
étaient en baisse; celles qui n ’offraient pas de
Les
taches de peinture à l’huile s’enlèvent
au domicile de >1. Talevard, commis chaufour­
revenu étaieut tout à fait délaissées. Les m on ­
avec du sulfure de carbo nn e; beaucoup peuvent
nier.
tons, très-nombreux, se vendaient à de bons
être
enlevées
avec de l’essence de térébenthine,
« M. le docteur Desnos, appelé à visiter le
prix; plus de la moitié a trouvé preneurs. Les
les taches sèches et anciennes pa r du chloro­
sieur Darle. a constaté uue lutation de l’épaule
cochons, en assez grande quantité, se sont v e n ­
forme.
Pour
ces
dernières, ainsi que pour les
gauche, laquelle a été remise On craint une
dus aux prix c o urants; ceux de six à sept s e ­
taches de goudron, le meilleur moyen est de les
congestion cérébrale. Darle avait quitta M. Ta­
maines valaient de 15 à 20 fr.
recouvrir
d
’une
couche
d ’huile d ’olive ou de
levard samedi soir pour se rendre à Châtres, et
beurre. On laisse en contact ju sq u ’à ce que la
on présume que, trompé par l’o b s c u r '^ , il se
M a r c h é d 'A n t r a ln .
couleur
soit
ramollie,
et
ensuite on enlève le
sera égaré et sera tombé daus la carrière où on
Antrain, 2 0 oct. — Froment, 20 fr. 00 l’hect.
to u t, d ’abord avec de l ’essence de térébenthine,
l’a trouvé le surlendemain. »
— Blé-noir, 10 fr. 00. — Avoine, 11 fr. 00. —
p uis avec de la benzine.
Beurre, 1 fr. 60 le demi-kilo.
REVUE COMMERCIALE.
C'est la fermeté qui domine cette semaine sur
les marchés aux blés; malgré cela, les affaires
sont difficiles, et l’opiuiou générale n ’est pas à la
hausse. La demande est toujours restreinte, la
meunerie n ’achetant presque rien.
Les a u tre s grains sont bien tenus; l'avoine
est principalement recherchée et les prix sont
termes.
A Paris, les prix des farines sont à peu près
les mêmes; le livrable est ferme, et le courant
du mois a seulement fléchi de 75 c. à 1 fr. du
sac. Ou les cote :
Huit marques : disponibles, 56 fr. â-5 les
157 kiL; novembre, 54 fr. 7 5 ; quatre mois de
novembre, 54 fr.
Les from. uts étaient peu offerts au dern ier
marché, et les p rix se sont élevés d'environ 50 c.
par JOO kil. Cette hausse a été facile à obtenir,
par suite d ’une grande fermeté qui a eu lieu au
marché de Londres.
On eote les froments, suivant la qualité, de
-4 a 27 fr. les 100 kil.
Tiennes, le 22 octobre. — Les prix du blé ne
varient pas Les offres sont peu abondantes; la
cuUure préfère vendre l’orge et l’avoine, qui
obtienneut des prix plus élevés, et ga rd e r ses
iroments. La demande est tout aussi restreinte,
et il n ’y a que la meunerie de la localité à faire
quelques achats. On cote :
Bles, 165 kil., 37 à 40 fr.; 100 k , 25 fr 60 à
24 fr. 25 — Orge. 100 kil., 20 à 20 tr. 40. —
Avoine, 21 fr. — S irrasin , 15 fr. — Farine,
1™ qualité, 35 à 3 6 fr.; 2“ qualité, 33 à 34 fr!
— Sou, 16 fr.
_ _ _ _ _
Orléans (Loiret), 19 octobre. — Apport faible
en bié; hausse de 5 0 c. p a r sac sur les bons blés.
Nous avons un temps à souhait pour les ense­
mencements; aussi le cultivateur en profite, ee
qui contribue à l’absence d ’offres. Malgré cela
la meunerie se tient su r 1s. réserve.
Blé, 120 kil., 27 à 3 2 fr. — Seigle, 115 kil.,
ÜO fr. 50. - 0 ge, 10 • kil., 18 à 20 fr - Essurgeon, 2 0 à 20 fr.
— Avoine, 100 kil., 25
a 26 fr. — Farine, 15‘.) kil., 52 à 54 fr.
Rouen (Seine-Inférieure ), 2 0 octobre. — Farine
lype Rouen, livrable aux docks en sacs de 101 k.,
toile à don, payable comptant, sous déduction
de 1/2 % d ’escompte, disponible et courant,
3 5 fr.; octobre, 3 4 fr. 50 ; q uatre mois de no­
vembre. 33 fr. 5 0 ; q uatre mois d e janv ie r,
w f r - — Famines (premières m arques), 55
a '>7 fr. les 157 kil., toile à ren d re ou à facturer,
escompte 1/2 °/o, livrables en g are ou frauco à
hord.
Sablé-sur Sarthe (Sarthe), 20 octobre. — Marcnê fort ; beaucoup d ’offres en froments de la
culture, occasionnées surtou t par le term e de la
Toussaint.
Dinan 15 octobre. — Froment 1r« qualité
U n e m a r in e d a n s l'e m b a r r a s. —
23 f. 57 les 100 kil.; 2 * q uai., 23 f. 3 2; 3» q u a i /
Il a été trouvé à Paris, mardi 20 octobre, une
L’ne manifestation a en lien à la séance du
2 3 f. 07. — Farin e l ro q u ai., 3 3 fr. (X); 2° quai.! Conseil Général de Nice. Sur la proposition d ’un
m ariée âgée de 18 aus, yeux bleus, cheveux
31 fr. 00. — Ors». 20 f 50 —Sarrasin. 15 t. 85. des m em bres, le Conseil a voté à l’unanim ité
noirs. On a pu la réclam er chez le commissaire
— Avoine blanche, 21 fr. 4 2 ; avoine noire,
de police du quartier.
l’expression de son profond attachement pour
2 0 fr 3 5 — Beurre, 2 fr. 9 0 le kilo — Pommes
Le fait est que lundi, vers m idi, deux gar­
la France. La proclamation du vote a été ac­
de terre , 4 fr. 3 0 — Pain 1 * q uai., 0 fr. 3 4 ;
diens de la paix rencontrèrent, ru e Richelieu,
cueillie par les cris de : V i f la France!
2 e q uai., 0 fr. 2 9 ; 3« q uai., 0 fr. 24. — OEufs,
au coin de la r u e Saint-Marc, un fiacre qui con­
—
Le jou rnal le Dannevirke, cité p ar les feuillestenait u d c j«mne fille, tont d e blanc vêtue, cha­
0 f. 9 5 la douzaine.— Foin, 4 0 fr. 00 les 500 kil.
de Londres, d it que les nouvelles publiées par la
— Paille, 20 fr. 00.
peron de fleurs d 'orang er au fron t'et pleurant à
Tages Presse, de Vienne, au sujet de la réponse
chaudes larmes.
Lamballe, 15 oct. — From ent, 23 fr. 50 fies
reçue par l’envoyé du Danemark an ministère
Etounés, ils se dem andèrent d ’abord s’ils n ’a ­
100 kil.— Seigle, 0 0 f. 0 0 . — Blé-noir, 13 f 50.
des affaires étrangères de Berlin, lorsqu’il y a
vaient pas affaire à une concurrente de la ro ­
— Avoine, 19 f 00. — Pommes de terre , 3 f. 50
présenté ses réclamations relatives à l’expulsion
sière de Puteaux, arrivée en reta rd et pleurant
— Beurre, 0 fr 0 0 le kil. — OEufs, 0 fr. 00
des sujets danois du Schlesvvig du Nord, ne sont
son insuccès. Mais, interrogée, elle leur raconta
la douzaine. — Foin, 0 0 fr. les 1,000 kil.
q u ’un faux document publié avec l’intention d ’éson histoire. Elle se nomme Marie Lebel, est née
g a re r l’opinion II déclare, « en se fondant, dit-il,
Saint- Brievc, 21 oct. — From ent, 24 fr 00
à l ’isle Adam et était mariée depuis le m atin à
s u r une bonne autorité, » que la réponse n ’a été
les 100 k:l.
Méteil, 19 fr. 00. — Sarrasin.
un M Liscoux, q ui avait absolument tenu à ve­
17 fr 5 0. — Avoine, 2 0 fr. 50. — Seigle, 0 0 fr. ni conveuable ni satisfaisante.
n i r célébrer la noce à Paris.
— Pommes de terre , 4 fr. 50. — Beurre. 0 f. 00
Rio Janeiro, 22 octobre. — D’après des avis
En débarquant d e k gare, on avait pris p in le kil. — OEufs, 0 0 c. la douzaine.
publiés ici en date de Buenos-Ayres, 21 octobre,
sieurs voitures et on s’était mis en ro ute. Rue
Montmartre, le m ari avait fait a rr ê te r Je cocher
e t était descendu, pour acheter je ne sais quoi.
Le cocher, qui était gris, avait tourné au coin
d une ru e , et le m arié n ’avait pu retrouver la
voiture. I.a mariée était perdue!
Ou l’a menée chez le commissaire de police
du qu artier, qui a fait conduire la jeu ne femme
à un hôtel, et a envoyé un agent à l’Isle Adam.
U ne d o u b le te n tu tlv e d e p a r r le ld e
orniM ionnre p a r «m a e e é s d e f o l le
fu r ie u s e . — La commune de la Harle en
Belgique, vient d ’ôtre ensanglantée par une
double tentative d e parricide.
Mardi d e rn ie r, Je nommé Joseph Vanderleken, âgé de 2 4 ans, cultivateur, quittait la
maison paternelle de bor matin pour se rendre
aux champs. |}ien daus s m attitude ni dans son
langage n e faisait voir q u ’il se trouvât sous le
coup d ’une surexcitation quelconque. Vers dix
heures, on le vit revenir, poussant des hurle­
ments et brandissant ss fourche. Il entra dans
uue maison voisine, où il brisa tout. Comme il
en sortait, il rencontra dans la ruelle sa mère,
qui, avertie par les voisiis, accourait dans l’es­
poir de calmer la folie de son fils. Elle n ’eut
même pas le temps de di :e u n mot. Deux coups
de fourche réte n d ire n t sur le sol.
Le père Vauderleken arrivait paisiblement à
ce moment, poussant une brouette. Joseph Vand erltk en se précipite immédiatement s u r le vieil­
lard, et, d ’un coup de fourche, l’assomme. Ce
ne fut qu’après uue cou -se désordounée à tra ­
vers champs et avec mille précautions q u ’on
parvint a se rendre m aître de Joseph Vanderleken et à le conduire à l’asile d ’aliénés de SaintJcan, à Bruxelles; il a fa lu dix hommes pour le
m aintenir, quand il s’est agi de lui m ettre la
camisole de torce. Il a perdu absolum ent le sens
,.s.a A n a tio n , car, lorsqu’on lui demaude ce
qu il a fait de ses parents, il répond invariable­
ment : « Soyez tranquilles, ils sont million­
naires. » Le p ère Vanderleken échappera sans
doute aux suites de ses blessures. L état de la
mère est désespéré.
T r e m b le m e n t d e t e r r e . — Des détails
complets nous arriveut ce matin, pa r la voie de
New York, s u r le trem blem ent de terre qui eut
lieu dans le Guatemala, en septem bre dernier,
dans lequel la ville d ’Antigoa fut presque entière­
ment détruite, et qui causa la mort de tre n tedeux personnes II parait que la catastrophe est
eu quelque sorte tombée sur la vide comme un
coup de foudre. Des scccusses que rien ne fai­
sait pressentir ont violemment ébraulé le sol.
Les vacillations allaient de l’Est à l’Ouest. Le
mouvement général s’est fait sentir par uue suite
de fortes vibrations à la lois verticales et h o ri­
zontales, semblables à la vague roulante. Ces
ondulations soulevaient h sol à la hauteur d ’un
pied. Tous cenx qui, à ’heure du sinistre, se
trouvaient dans les rues, furent renversés à
terre. La scène était l’une des plus terribles à
la fois et des plus émouvantes que l’on puisse
imaginer. Aux cris perçants de la population,
aux craquem ents et à la chute des murs et des
maisons s’ajoutaient des bruits semblables ail
roulement du tounerre et partant des entrailles
de la terre. L’épouvante lut d ’autant plus grande
et plus poignante que to it cela se passait pen­
dan t la uuit.
La première scccousse i u r a une demi-minute;
pendant la n u i t, plusieurs autres secousses
moins violentes se succédèrent les unes aux
autres Les habitants survivants s’assemblèrent
en plein a ir et passèrent le reste de la nuit à
d ire des prières et à chanter des cantiques et
des hymnes religieux. Pendant le désastre, on
vit, chose horrible à dir-î, des bandits parcou­
r ir les rues, le poignard 1 la main, volant, piliant et menaçant de frapper de m ort ceux qui
leur résisteraient.
Le trem blem ent de terre fut légèrement res­
senti à Guatemala, capita e de la république, et
les Indiens, accourus de 1 intérieur, ont rapporté
la nouv elle que trois villages, situés au pied du
volcan del Fuego, avaient été détruits pendant
l a même nuit.
V A R IET E 8
E p iso d e d ' u n e é le c tio n a u C o n se il
Généiral.
Les radicaux de l’arrondissement de... se ras­
semblent afin de décider e ntre eux du choix
d ’un caudidat.
Il se présente un prem ier citoyen qui fait une
piolession de foi d ’un rouge a rden t et qui pa­
rait rallier les suffrages de l’assemblée.
Aussitôt un second citoyen demande la parole
l obtient et dit :
’
— Je viens poser la candidature de notre
ami 1 .. Quant â sa profession de foi, elle est
simple : s’il ne vient pas parm i vous, c’est q u ’il
est actuellement détenu pour cause politique!
La candidature du citoyen Z... est votée à l’u ­
nanimité!
Empruntons à M. Eugène Chapus, du Sport,
le joli écho de Biarritz qu on va lire :
On rapp ortait une bonne histoire l’a u tre jo u r
à l’une des tables les plus courues de cette jolie
station balnéaire, à propos d ’un Gipsy (bohé­
mien) espagnol dont la bande avait fait halte
dans les environs de Biarritz.
C’était un Gipsy raffiné pa r le progrès et l’é­
ducation des temps modernes. Il s’était présenté
au confessionnal pour obtenir la rémission de
ses péchés, et coinme il était en train d ’en d é ­
rouler la série et que le p être l’écoutait attenti­
vement, il avait dextrem ent glissé sa main dans
la poche de l’ecclesiastique et pris sa tabatière.
— Mon père, dit-il aussitôt, je m’accuse d 'a ­
voir volé une tabatière.
— Mon enfant, il est de votre devoir de ne
point la g a rd er, il faudrait la restituer immédia­
tement.
— Mon père, voudriez-vous bien la recevoir
et m ’en débarrasser ?
— Moi, mon enfant! non certainement.
— Le fait est, mon père, que je l’ai déjà offerte
à son propriétaire et il n ’en a pas voulu.
— Dans ce cas, mon enfnnt, continua le prêtre
vous pouvez la garder sans remords.
’
— Je le ferai comme vous dites, mon père
répondit le Gipsy, qui se levait en môme temps
et se retira it du confessionnal.
Georges Matiaxt.
T R IB U N A U X
lie p o id s d e s p u ln s d e l u e .
Le tribunal correctionn ?1 d e Pontoise, présidé
p a r M. Moisson, a consacré ses audiences des
7 et 14 octobre à l'examen d ’un procès intéres­
sant, à propos d ’une trociperie sur la qualité
d e la marchandise v e n d u t. 11 s’agit du poids des
pains de luxe et d e fantaisie.
Le jugem ent qui a cloj les débats d e cette
COURRIER DE RENNES
« Attendu que l'exagération du déficit est un
affaire, dit la Gazette des Tribunaux, offre un
indice d e mauvaise foi cln z lo boulanger ; quo
grand intérêt, attendu qu'il condamue une pré ­
l’intention frauduleuse, daus la cause, ost d ’au­
tention généralement émise par les boulangers
tant moins contestable qui (•allaud avait eu soin
de vendre du pain de fantaisie n'ayant pas le
de prévenir Debrabant d ’avoir à lui donner son
poids.
. ..
,
Il
s’agit d ’un propriétaire de N e n tlly - su r - poids, ce qui n ’a pas empêché celui-ci de lui li­
v rer un pain sur lequel il m anquait plus du
Mtirne qui a reçu du boulanger Dehrabunt un
q ua rt de la quantité demandée; qu’ainsi Debra­
pain long, de 2 kilogrammes, sur lequel il a élé
bant a sciemment trompé son acheteur sur la
constaté uu déficit de SÎW grammes.
quantité de la marchandise vendue;
Le tribunal a statué en ces termes :
« Par ces motifs,
a Le tribunal,
« Condamne Debrabant à .fi0 fr d ’amende ;
« Ordonne que la c o u d a n a t i o n prononcée
« Attendu que les boulangers sont astreints
sera
insérée par extrait dans le journal Y Echo
à livrer au public le poids exact du pain vendu
Pontoisien\ que 25 affiches indiquant la condam­
ou exposé en vente, quand le pain rev êt une
nation
seront apposées daus la commune de
forme qui lait supposer un pesage a ntérieur et
Neuilly sur-Marue, dans a u a tre communes voi­
exact ;
sines,
et
une a la poi te du u>unicile de Debrabant,
« Attendu q u ’il n ’en saurait êlre autrement
laquelle devra > rester exposée quiiize jours,
pour les pains dits de fantaisie, auxquels les
sinon
sera
rétablie à ses rais. »
boulangers donnent des loriu«-s variables et
q u ’ils soumettent à une cuisson plus prolongée;
« Qu’en effet, dans l'usage général, le pain,
q u ’il s’agisse du pain ordinaire ou du pain de
M E N U S PR O P O S .
fantaisie, est toujours vendu au kilogramme ou
à la livre, de telle façon que l’acln teu r paie non
pas le poids réel, mais le poids supposé du kilo­
Sur une ligne de chemin de fer.
gramme on do la livre; q u ’il suit de là que le
Le train s’arrête. I n employé annonce la sta­
boulanger est obligé d e lui donner la quantité
tion d ’une voix enrouée, et d ’une façon absolu­
de paiu qu’il lui fait paver en réalilé;
ment inintelligible.
« Attendu que le pain de fantaisie étant p r é ­
— Parlez donc plus clairement, lui cric un
paré d une m anière spéciale qui réduit le bénévoyageur, ou n’entend pas un mot de ce que
fice légitime du boulanger, il est équitable que
vous dites.
celui ci le fasse payer plus c h er que le pain o r­
L’employé, se reto urn ant :
dinaire; que la liberté du com merce de la bou­
— Faudrait-il pas qu’on vous f. des ténors
langerie lui fournirait un moyen loyal d ’atteindre
pour ÎK) fr. par mois?
(Figaro.)
ce bnf, en donnant au pain de fantaisie un prix
supérieur à celui du pain o rdin aire; mais q u ’en
X ..., qui a déjà croqué une demi-douzaine
fait, et dans la pratique journalière, le boulan­
d ’héritages, est harcelé depuis quelque temps
ger cherche son bénéfice, non pas dans une
par
toute une meute de créanciers avides qui le
augmentation de prix, mais dans la diminution
poursuivent les notes à la main.
du pouls;
L’un
d'eux se présente il y a quelques jours
<i Attendu que s’il est, en conséquence, p e r­
chez \ .. et déclare q u ’il ne s’en ira pas sans
mis d ’accorder au boulanger une certaine tolé­
être
pavé.
rance (tolérance qui, dans l’usage, ne doit pas
— Je n ’ai pas d ’argen t, lui répond X ..., et,
dépasser le dixième du poids réel), il ue faut pas
du reste, en aurais-je, que je ne vous en donne­
qu elle atteigne, an gré du boulanger, une telle
rais pas aujourd’hui
extension, que l’acheteur ne reçoive plus que le
Fu reu r du créancier.
q u a rt ou la moitié du poids sur lequel il doit
— Certes, non, répond tranquillement X ..,
compter;
c
a
r
c’est au jo u rd ’hui vendredi, et si je vous
« Attendu que l’opinion contraire serait la
payais,
cela nous porterait certainement m al­
source de tromperies sans nom bre au préjudice
heur à tous deux.
de l’acheteur, et un encouragement à la m au­
vaise foi du boulanger;
A VENDRE
E t u d e d e M* I l U E T , n o t a i r e à R e n n e » , q u a i
S a in t- Y v e s , S, p ic s le p o n t d e N e m o u rs .
p a r adjudication définitive,
En l’étude de M« HUET, notaire à Rennes,
quai S a in t-Y v e s, t le jeudi 1 Î novem­
bre 1814, a ux deux heures de l ’aprèsmidi,
l u f n i a i i * o n e n t i è r e , f-ituée à
Keune*, rue S iin t-M tla R e ,
25, louée
405 fr. par an.
a p rix ............................ 4,0 0 0 fr.
O.i peut trader de gré à gré avant
l’aJju iimiion.
S a iresser pour tous renseignements à
M* HUET, notaire ù Renne?, quai SaititYves, 2, pré- le pont de Nemours.
\ -3
8"9
E t u d e d e M r I l l ’E T , n o t a i r e à R o n o e s . q u a i
S a i m - Y v e s , 2 , p r è s is p o n t d e N e m o u r s .
A VENDRE
fi nt- bi lla matfron «le e«ra|i;igne, ng:eibleuièût située et s u ' u u t
tigi e «le chemin de fer, à 16 kilomètres
de Rennes, svec beau jardin et verger,
con<e.naut \ ht-c'.are 57 ares.
i-ti
880
R u d e s d e M* C i u ü m k t . n o t a i r e à L a G u e r c h e
e l do M r ( îciLi.KMOT, noiair»? à R e n n e s .
h V EN D RE
m o u l i n * d E'S é ,
près J-UEi*, 4 urnes» de meules et 3 hecrre s «n prairies; belle situation.
i-x
m
A LOUER OU A VENDRE
( L s lX îE parfaitement agencée, m a ­
chine a vapeur, bon matériel, vastes bàtim lits pouvant servir à toute industrie.
.s'adresser à M. Da MOURETTE, à
Rennes, place de Bretagne, 9.
t —0
882
Etude de M® C 01R RE, notaire à lzè.
A vendre à l’amiable
par suite de ctssation de commerce,
ensemble ou séparément :
I» l':V I S O T E I j bien achalandé, si­
tué à Saint-Chrié;ophe-d<»-B >is, su r le
bord de la route et a muiiié chemin de
Vitré à Fougères et de Saint-Christcphe
à Cb&tition. composé de deux gra 'd**8
inai-on* d'habitation, écurie, r«mUe,
hangars, vaste jardiu derrière l'hôtel,
contenant n a rs o l
i l i .l & a » »
2° Le champ des Gué~
riniires, c o o ten am ............. 1 20 30 c
3° Le champ de I j1mmône, c o n te n a n t .. • . . . . 4 35 70
4° Les deu x pièces des
landes Ory, conienaut . . 2 02 80
ô° Le pré de l'Aumône,
con tenan t........................ »
25 10
6° Le champ du Rochelet, conte i a n t ............... <
08 KO
Le tout, situé à c6 é du
bourg, de la conieuance
totale d e .............................. 6 li.0 7 a 40 c.
P o ur visiter, s’adresser à M GALON,
p ropriétaire aux Foiseï*, com m une de
Siint-Christ(iphe-dei-R«is. et pour fous
renseigüemem s à M* COIRRE, not dre a
Jzé.
1—3 m 3
LANDREL,
située paroisse Saint-H. m er, a 3 kilo
môtres de U ville de Rennes, compre
naî t :
t® La f e r m e d u ( L a n d r e l . conte­
nant 22 h t c i a r r s . loué« 2.7410 fr. par a n ;
2° Lu r e t e n u * » «Su l a n d r e l , cou
si-tant eu maison d ’h a b ra tio n , remise,
écurie, c&bioe! de bains, basse cour et
dépendances; jaid in acgîais et potager
en plei i rapport.
S’adresser pour tous renseignements
à M* HIJEÏ, no*aire a Rennes.
*—d
87 ">
L ude de
i - o u é a N.»
AVIS MEDICAL
I
i
:
j
|
M . M A R I E jeune, de la maison Marie
frères, rue de l’Arbre-Sec, 44. à Paris, médecins
spécialistes, inventeurs du b a n d a g e é l r e t r o m é d i r a i pour la guérison radicale des
hernies et descentes, et la contention des plus
difficiles et volumineuses, a l’honneur de préve­
nir les personnes atteintes de ces maladies q u ’il
fera lui même l’applicat on de ses appareils à
Rennes les 27, 28, 2 9 et 30 octobre, de 10 h. à
5 h ., hôtel de la Corne-de Cerf, ru e Louis Philippe. Il recevra les deux derniers jours ju sq u ’à
9 h. du soir. — Il recevra ensuite à Rrest les
51 octobre, i " et 2 novembre, hôtel de la
Bourse; à Lorient les 3, 4 et 5 . hôtel de Bre­
tagne ; à Xantes les (j, 7, 8, 9 et 10. BisseGrande Rue, n° 3 ; à Angers les 41, 4 2 43, 14
e t 13, rue Plantagenet, nrt2, etc. —
*IA K i t : reviendra visiter Rennes les 10, 11, 12
et 13 m a i; Brest tes 1 4 . 1 3 e t 1 6 ; Quimper le
1 7 ; Lorient les 18, 19 et 20 ; Vannes le 21 ;
Nantes les 21 , 2 3, 24, 2 5 et 2 6 ; Angers les 27,
2 8, 29 , 30 e t 31, etc.
de S L G 0 B A I N
G L A C E S
t s,
DÉPÔT t
1—4
EAU
Dé,.,ut.Mire
E ude de M« Al’b kée , notaire à Rennes.
A VENDRE
U n e p e tit e f e r m e , située au vil­
lage de la Frinière, c m m uue de Cesson. dont jouit René Soit.
Contenance : 3 hectares <3 ares 16
centiares.
2 —7 864
i i r y n n r
et déV L R U n L pendancex, situées à
R-nnei*, ru« Lanjotnats, l ° 8, t t ru e du
Champ-Dolent, n° 30.
S ’adresser à M« AURRÉE notaire à
Rennes.
2 - B 86S
A
Etude de M e DUC L O S , notaire à R m n t» .
\ vendra, à Rennes :
1° Un-- m a i v o n e n t i è r e , située
rue Sa;ot-M' la ite , u° 34, co;upo é« de
riz-de-chaussée, 1er et 2* étages, m an s a id r s , greniers;
Une p r o p r i é t é , situAe ru e Saint*
Hellier, n» 9, composée de mai.-on, cour,
ji i l i n potager et p a rttrr e .
s’adresser audit 11* ÜUCLOS, notaire.
388
O.
G U IG N A R D ,
%’f l l i * . % « r i E C A H T
3 —8
ÉPICERIE CENTRALE
<9— !t>
1 VENDRE N B ADJIDICATION
E n l'étude de M® L e B r e t o n , à Caren­
toir, le m ardi 97 oetob'e 1874s à-midi,
■m
p ro p rié té M C I H F
située
de ls
prè*
le b o u pg de C a r e n M r , composée d’une
maison de m aître avec dépendances et
réserves, el de deux fermes.
Le tout, d ’un seul tenant, contenant
36 hectares, et d ’un revenu moyen de
2,0- 0 fr.
Mis* à p r ix .......................... 43,00* fr.
4 -4
853
W tU L t,
U m n D C • * r a u F * d ’u n e
« t R U n L tr è m b o n n e e r r
e l i è r e , en boi» de chatnignier do nrem iè e qualité, située au lieu de ülontifau» près le bourg et en la c om m une de
MiniHC-^ou^-B^cherel.
S’adresser h M ® * veuve A g a e s s r , proprié’aire à B é c h e r e l , ou i M . A g a e s s e ,
g n fli r de paix, à Saint-Méen.
A
FERMES de
45 & 2* hectares
A
A LOUER DE SUITE
A vendre, 6 fr. le mètre,
PAR PE T IT S LOTS,
S ’a d resser S M« H l’ET, no* aire il Ren ­
n e s , q u a i S a in t- Y v ts , 2 .
16—n
6«5
A CÉDER DE SÜITE
u a o le o n
n° 17 » B - u r e s .
S ’adresser à M' HUET, notaire à B en ­
n e s , qnai S ain t-Y ves, 2.
8 -0
750
7Î
P A C IW C T
chirurgico-m édical
u n D i n t I pour le tr aitem ent sp é­
cial d es hern ies e t difform ités du corps
humai a; dirigé par K ou . u l t , e x - c l u ru rgiea constr ucteur d ’appareils ch iru r­
gicaux d e la Cour d ’Espange, médecin
d es Ecoles de Médecine de Paris. Madrid,
Nante^ et Rennes, o ù il est v en u s e fixer,
b oulevard d e Latour-d’Auvergne, 19.
1 -0
886
A CËDER
IUIA P A O l t i 1' m e r c e r i e ,
(J» n i A u A o l n L in u L H ie et
C O AIGi.UO .1l.
6 'a Ireofcr au bureau du Journal.
4 -0
83 6
F aciü ié dt pait m ent. — Bail avantageux.
S ’adresser au b ureau d u Journal.
S I—0
49 8
Tenue de Livres de Commerce.
Uo ancien ch ef d e com ptabilité de
ch em in de fer s e chargerait de tenir les
livres d ’u n e o u d e p lu sieu rs m a iso n s de
com nerce.
S ’adresser au bureau du Journal.
1 9 -0
558
Etu de de M* Au c r é e , notaire à B e n n e s
l'é tu d e de M * T E X I E R , n o ta ir e à
R ennes , r u e d 'E s trè e s , n ° 4 ,
U n e m a i s o n e n f o r m e d e |»oV illon , a v ec to u re lle » , et un grau d jar­
d in , s i s à R e n n e s , fau b ourg d e B e d o n ,
p rè s le passage à niv eau du ch em in de
f» r, et d on t jou issait d ern ièrem ent M. de
Cümpron.
5 —6 810
E t u d e d e M* H U E T , n o t a i r e à R e n n e s , q u a i
S a i n t Y v e s , S , p r è s le p o n t d e N e m o u r s .
A VENDRE
d e lo H o u n r ie ,
s itu é e c o m m u n e de
La C h ap e lle -T h ou arau lt, con tenan t huit
h ectare s, b tfeim ée à la v eu ve Dariel.
5 -6
8 tî
l f r y n D C n " ® s i a o t d o n , siV U H U n EL t'iée à B en n e s , rue
d e la C oc har /iiéte, 7 , avec re m 'se, éc u ­
rie. a v en u e, jardins an glais et potager ,
co n tenan t 5 0 ares. — E ntrée en jo u is ­
s a n c e im m é d ia 'e .
5 —6 813
A
SPÉCIALITÉS DE ROGER
A LOUER
s o it de s u ite , s o it p o u r N o ë l 1 8 7 4 ou la
S a in t J e a n 1 8 7 5 :
U n m a g a s in et d ép en d an ce s, si­
tué* à R e n n es, rue de I H -r m in e , 2 bis.
10—0
716
PHARMACIEN, RUR MOTTB-FABLET, 3 .
U q u s u r titré e de g o u d ro n , 1 (r. 9 8 .
S ir o p de (jtoudron et q u in q u in a ,
S ir o p d e R a ifo r t Iodé,
Via o u q u in q u in a e t nu fe r ,
P r i i de » f l a c o n i : 8 f r a n c s .
43— 0
F e rm e à L ouer
m u n e d e Livré, d ’u ne o n t e n a n c n d ’e n ­
viron 6 h ectares. — S ’ad resser à M
DINGÉ. m édecin à L ivré, o u à H
BOUAIJLT, m é d e cin orH>opédi*to h er­
niaire, a R e n n es, b oulevard d*> la Tour
d’A u vergne, 1 9 .
11 — 0 6 9 8
A LOUER DE SUITE
B o u le v a r d S é v ig nê , 4 7 ,
M aison e n t iè r e , 1 0 p iè ce s , jar­
d in . k iosq u e, écu r ie, re m is e; m e u b lé e
5
EAU TONIQUE
p o u r le 9 3 a v r i l p r o c h a in , s itu é e c o m ­
E tu de d e M* HUET, notaire à R enn es.
D ICQ im hE ailé, chimiste,
t
A ctiv e la pousse de s C h e v e u ,
E m pêche le u r décoloration,
D é t r u i t le s p e llic u le s,
rrti Sa Flirta t S fr.
S e tr o u v e d R e n n e s , c h e z M M . U ista .
c o i t ^ - p a r f * -, R a l e r i e s M é r e t , S ; F r u v a , coitPc h e m i s e r i e , r u e d e R r i l h a c , n ° 3 ; A lexu
R o n a u lt, c o i f P , r u e a u x F o u l o n s , 9 , e l cbei
■e s p r i n c i p a u x c o i f f e u r s e t p a r f u m e u r s .
l t — 17
(Mi).0 3 0 )
19
de l o b a ie d u
TANGUE m o n t Maint- ftllehel
L E PLUS PUISSANT ENCRAIS.
I LOUER POUR LE 24 JUIN 1875
UN
D E U X . M A G A S I N S et vasteg
p en d a n ce s , situ é* à R*-nn*.s, gran d e
aux F o u ’o n s , n» 1 5 : l ’o n occ u p é
M. Bot, p à tiasU r-con fiseu r; l’autre
(T rèfles, prairies, ccréale 9, légu m es.)
A dresser les co m m a n d e s à MM. GIDE
et C**, à Moidrey (Manche). Affranchir
d é­
rue
par
par
FRANC
les m ille
s u r w a gtn ts .
k ilo g ra m m e s
i»y4»)Vgiaelc<qi<i>uUdw[iaa i n t )»arW
t WMà M. Mtasal-ataMdMiMtil
sas
f
^ » ) t , aax
M
I 41
"
M . L 't f n n , f a b r i c a n t ita p a y a n tiile a .
O n p o u r r a it r é u n ir U s d e u x m a g a s in s .
S ’a d resser pour visiter l e s apparte­
m e n ts et p our traiter à M. E . JOLY,
b a n q u ie r, m ê m e m aison .
2 -0
876
I n ilF I )
U n e t r è s - b o n n e é tu d e d e n
tn lr e dan* l ’arrond issem ent de B en nes.
S ’ndresser a u bureau du Journal.
/ •
877
et
l'h a b ita tio n , ru e d e ta V isitation.
L O lE lt.
A n u r a n e e l ’ L ' X i O V contre l in cem ü i‘ et s u r la vie.
S 'ad resser b M. A g a e s s e s n l ï W de
p aix, à Sain t-M éen.
3 —8 8 6 6
?06
m a ta s ln a
(rb n n is).
B o u g i e s e x t r a , fl fr.
le paquet.
de
t , * o . i , I S et fl fr . ! •
B o u g i e s interm édiaires, 9 i c. le paq.
1 5 -0
5«|
île l in g e r ie e t la in a g e .
a o lg n é ,
A VENDRE, rue de Montfort, 5.
A VENDRE
E t u d e s d e M» D U C L O S , n o t a i r e à R e n n e s , e l
d e 11e L E B R E T O N , n o t a i r e à C a r e n t o i r .
ir è n
V a iu m ,
Vente d’an fonds de commerce
« A f i l S i m A LOI DR.
CALÈCHE I^Rère,
et d«os les principales pharmacies de France et de l’étranger
P. 31,536
T e r r a in p rès Ip J a r ’Jn-d ^s-Plantes.
(30,61*)
I> E S
fl r o a m n a i ^ T
fcll* Pretirât Iu.5i les crim d m
U crM IK t» les >ttai|iies d tP n r i. K lIE .
X lnm ttrur a rbt iti le n.eü .i'r mode .le C O ^VirTIO W ro l«'s.«inl the« l«
Oérx-'l. »i4ei»u« <is* ter.ini de.-tinés t ju *-ir i M i t M t w a n l .'an« U PbarmMl*.
PRIX du F u c u s , * fr. —
costisa m c i t h i t l i , ! • fr. — 1/2 F n COU »«OII ISSU, • (V. M .
pour U w tl» »n jros, M U » m .'K , f lQ T »ues«»«ur, n t s
» •, r srls .
En
J fM a ië o n l i e c a m p a g n e e i
p e t i t e f e r m e , aux Ecutuia, com­
m une de ttennee.
6 —0 783
riel a u ra droit à la suite du bail.
1 -2
883
A R e n n e s, |*hciM L E K E S C O M E , 1 5 , p l a c e d u B.«(-d«>s-Lic(s; Ü IA C È , 4 . r u r
J r T o u l o u s e ; G t ’Ë D E Ü , 5 . r u e Vol v i r e ; d S a i n t - H a l o . ph. W A U N A Y . L O I S E t .
d S a i n t - S e r r a n , p h . P I E T T E ; à F o u g è r e s , ph. D E L A N O E ; à R e d o n , ph
A VENDRE
1
' L t i f r a m . G**
R e n n es . — l m p . t e C h. C atal * t d » , r u a d u
Cb sm p -Ja cq u e t, I I .
N ota. — I/a c q ué re u r de tout le m até­
Il e x iste p lu s ie u rs c o n trefaço ns de n o tre piMtduit; ex i­
g e r la m a rq u e d e fab riq u e.
S’adresser a M«» Ma r t in e i u et Rar nOT, avou<s à Nantes, ou au g rtffe du
tribu n -*.! civil de Nau'es, où le cahier des
c h a rg 's eet dépf»f-é.
4 —4 834
^
De S'-B O È S (Bwses-Pyrénées)
Cette eau l ' . ' k l Q l E par sa composition chi­
m ique est employée comme le plus puissant r e ­
m ède contre le* allectiniis si nombieuses d e la
poitrine, b ronrhites, catarrhes, asthmes, angine
granuleuse, phrhisie pulmonaire et laryngée, et
contre les m alidies des voies urinaires, etc.
Dépôt che? 91. Bacd&y., pharm acien à Rennes.
3-1 0
70
Em ile TÉTON.
75
NÉVRALGIES m ..» JIIC.HAINES Sff.;. OTAtGiES- S & “ maux d e deîsi ’s 1
(Vile Km «'«-l'.rf par la nantis; <•!> est •J’uue O H H U T l t r u l l U K B I R
situé c* Naines, ylace G»a*i'n co«»nu pou*»
•om fie
r « / e ou V t t f ê
f i i ' n n i f e e n N x , avtc
te s u>t ua ik s i t aooes*M ire«s achalandage, c 'ie n t è e . approvisionnem ent, m u b iie r in du>*ri.l et droit au bail.
M i s e à p r i x . ÜO.OWI 11*.
E t u d e d e Me H U E T , n o t a i r e à R e n n e s , q u a i
S a i n t - Y v e s , 2 , p r è s le p o n t d e N e m o u r s .
IN S T A N T A N É E
S'-Pierre, à Clialon-sur-Saftne. »
EAU MINÉRALE NATURELLE
L e C o m m issa ire -P rise u r.
A N T IN E V R A L G IQ U E A L P H . B AER
G U É R IS O N
de
SCLFCBEUSE, GOCDBOMXECSE, ARSENICALE ET IODCRÉE
Le m ardi 27 octobre 1874, à une heure
d e l’après-m idi, en une maison sise à
Rennes, rue de Bordeaux, n°* 3 et 5, il
sera, par le ministère de 51e Emile TÉTON,
com m issaire-priseur à Rennes, procédé
à la vente publique, aux enchères, d ’un
matériel de camionneur dépendant de la
faillite du sieur Hoisnard; à la requête
de Me L. C c a ü lt, avoué licencié, d em eu ­
rant à Rennes, ru e de Toulouse, 10,
syndic.
Ce matériel consiste en : trois bons
chevaux, deux bons camions, deux bâches,
un fourgon, un breack, voiture à bras,
trois harnais, dont un tou t neuf, coffre
à avoine, ustensiles d ’écurie, matériel de
bureau, e tc ., etc.
22 3 , f t t K S A I N T -D E N IS ,
.3<.S3>)
n'UN ËÏ.VBLISSE3IEKT
5
ViC»ire
_ _ _ _ _
L. BACHELIER
P E T IT , A" M“ T A L O N A C«. Fabrique de Miroiterie, Cadres et Dorures,
Le lu*di 16 novembre 1874, à une heure
de ia p ès-vtidt en Vaudience des citée»
du tribunal civil de Manies,
1 vendre p u adjudication
« D e v i g .n e ,
•
533
E tu d e d e Me E m ile T É T O N , co m m issa ire-p ri­
s e u r à R e n n e s , pla ce S a i n t - G e r m a i n , n ° 1,
successeur de Mc R ig a o d .
M. RIRE-PAGIS a l’h o nn e u r de prévenir sa nom breuse clientèle q u ’il continuera
de faire les recouvrages et raccommodages de parapluies aux plus justes prix, et
q u ’il vendra les p arap lu iis aussi bon m arché que les m agasins de nouveautés de
Paris.
A P E R Ç U D E Q U ELQ U ES P R IX :
Parapluies «oie, manche -»<ulpié, d*pui« 5 fr. 5 0 . — Parapluies alpaga m ar­
ron, d. puis 8 fr. — Parapluies soie glacée cuite, depuis t * fr. — Parfumerie
One et ordinaire. — Brosserie. T a p h haute Uin* et sp.vterie. — P*8 âge* d ap­
partements, dep.iitt 8 5 c. — Tapis jaspés, Descentes de lit, dep jis * fr 2 5 . —
Tapis pour jouer aux cartes, dtp» is i fr 9 5 — Voitures d’enfants, r o u is bois,
d<'ptia f lâ fr. 5 0 . — Abat-jour nour lam pes, depuis t O c.
5 —5
P r i x fix e, a u c o m p t a n t .
851
Vente par Licitation
DUCLOS, notaire à Rennes.
E n l étMfl* de V.« Duct.os, notaire, le
10 novembre 1874, à une heure aprèi
midi,
I<e» v i e u x b À H n a ; n i a d m H ér a t n a t c v , > charge, rie le» démolir *t
d ’en eoUver les m-itériaux.
Oa pou r;a traiter à l’amiable avant
^adjudication.
i-8
87ï
Ije fo itn d e d e v a ln , d e p e i n t u r e à
l ' h u i l e , à r u q - a t t r e l l e , m u p i a e t e l , par
M ,,F l l l ' l i A U
rue Nationale, n° 4.
Atelier spécial pour les demoiselles.
10 - 12
82ÎI
La hernie n ’étant qu e la conséquence d’une
dilatatiou de l’anneau inguinal, dilatation ayant
pour cause, le plus souvent, u n effort, un faux
pas, la toux, l’action d e se moücher ou d ’éternuer, l’équitation, etc., et se produisant lotîtes
les fois qu’une secousse pins ou moins forte
vient agir en contre sens sur les anneaux ingui­
naux, elle cause une dilatation de ses ouvertures
naturelles. Les viscères contenus dans l'abdomen
et qui reposent sur eux, s'y engagent et forment
une grosseur dans l’aim- q u ’on appelle hernie ou
descente, suivant son degré de développement.
L’électricité médicale, employée localement,
produit le resserrem ent de ces anneaux, c’est-àdire leur fait reprendre leur force et leur élas­
ticité n atu relle, de telle manière que les viscères
contenus daus l’abdomen, et qni, comme nous
l’avons dit, reposent sur eux, ne peuvent plus
s’y engager; la guérison de la hernie est alors ra­
dicale.
L’électricité médicale a , o utre cette action
contractante, celle de donner de la force et de la
tonicité aux muscles et aux nerfs qui entrent
dans la formation des anneaux inguinaux, ce qui
empêche toute récidive.
Dans la peloUe (ou pomme) de nos bandagfs
électro-médicaux se trouve inclus un appa­
reil électro-médical d ’où se développe constam­
ment un courant électrique qui, sans danger,
ni douleur, détermine le résultat que nous avons
d écrit plus haut, c’est-à-dire la guérison r a d i ­
cale.
_Le résultat est le même pour les, cas de h e r ­
nies c rurales, ombilicales, etc.
P. 31,339
78
BAZAR DU BON MARCHE
r u t d t Fcltre, f».
Sri— 0
On lit dans le Courrier de Saône-et Loire :
« Ma m ère av lit au sein une tumeur cancé­
reuse, qui n’avait été qu'une petite glande pen­
d a n t vingt cinq »ns. Tout à coup la glande gros­
sit beaucoup, les ganglions de l’aisselle s’engor­
gèrent, e t il se forma une plaie large et profonde
qui amena la fièvre. Ma mère, àgee de soixante sept-ans, ne voulut pas d ’opération Je désespé­
rais, lorsque je sus que la m ère de M le curé
de Lucy-Foiqu?s (Seine-Inférieure) avait été
guérie d ’un c a ic e r par le docteur Cabaret. Je
conduisis ma malade au savant docteur, qui la
guérit en trois i lois sans opération 11 y a deux
ans q ue ma m ère a suivi ce traitem ent; elle se
porte très-bien. Je crois rem plir un devoir d’hu­
m anité en publiant celte cure admirable du
docteur Cabaret, dont la maison d e santé est rue
de Longchamps, 6, à Paris.
D é n é flc e d e P E le c tric Ité »
liffo n n d e d e M ln , p e in tu r e * p r é ­
p a i e n t loaa n u i é e o l e s n p é r l H l e s . —
111
l > t L V % N t » , Tt, place du Calvaire.
848
T -6
Tente par suite de faillite
e n un on d e u x lois,
E l u d e d e M ' .Ma r t i n e a u
C h r o n iq u e F in a n c iè r e .
La Bourse est meilleure et la tenue de nos
fonds publics semble s’améliorer sérieusement.
Le m arché des obligations de chemins de 1er
a élé très-agité Cependant les < H a r e n t e s
restent à 265 fr. les V e n d é e à 250 fr ; on re­
marque la fermeté des obligations des C 'h e .
m l n a d e Ce* f t n i r t a l a , d e 236 fr. 2 5 à
258 fr. 75. Les porteurs savent apprécier ces
obligations, qui offrent un placement sûr à
6 1 / 4 °/o, et ils ['o u blient pas q ue ces chemins
ont pour tête de ligne un centre commercial et
industriel de p lis de cent mille âmes.
A n g le d e s r u e s d e T e u l o o s e , 9 , e t d e C lis s o n , 4 , à B e n n e s .
A VENDRE
LA B E L L E PR O PR IÉ T É
Désirant soulager tout le monde, riches et
M. X ..., un riche parvenu, est plein d'orgueil
pauvres, M . NI A f i l F. fera de grandes conces­
et d ’ostentation. L’autre matin, un m alheureux
sions aux ouvriers.
infirme se présente chez lui, et introduit dans
Jusqu’à ce j o ur, les bandages n ’ont été que
son cabinet, sollicite un secours en exposant sa
de simples appareils pour contenir les Hernies.
misère.
1VK« I. i T la r le frères, médecius Herniaires à Pa­
X... le renvoie brutalem ent sans lui donner
ris, 44, ru e de I Arbre-Soc, ont résolu le pro ­
un sou.
—
Vous avez eu to rt, disait au mendiant unblème de g uérir radicalement les personnes a t ­
teintes de cette maladie au moyen du ban­
domestique de M. X.... qui connaît bien son
dage électro médical, qui, p a r son action élec­
maître, vous avez eu tort de solliciter un secours
triqu e, resserre et cicatrise l’o uverture h e r­
de monsieur dans son cabinet, où il n’y avait
niaire e t assure la guérison radicale en peu de
personne que lui et vous; si vous lui aviez d e ­
temps. Ce résultat a lieu sans faire éprouver a u ­
mandé l’aumône devant témoins, il vous au rait
cune souffrance, e t n’empêche pas de vaquer à
certainement donné !
ses travaux habituels.
«
A
™
L p cabinet d? BI. ttIV O T, d e n
tlste , »*st transféré r u e d e In m o n ­
naie» I I , à R e n n e s .
♦ 6 —«
de N a n te s , n» 1 0 0 ,
4X7
L i U U I l l l u n e ^ eu rle e t u n
8S0
R U E D E C L 1 S S 0 N , N**
SP É C IA L IT É
4.
CHAUSSURES
p our d am rs et en tants. — S ou n eis a# r
m e s u r e .
n | | deniaaade d e s u i t e u n a p h a n i r M r p ouvant servir d e t \ mi^e. On
pourrait y ajoute r une pièce au r e i - d eU
- H p r e n tl p e n s io n n a i r e p o u r
ch au esée . — S'adresser p our co n n aître . l a m e r c e r ie .
le p r l i au b ureau du Journal.
S ’a d resser a u bureau d u Journal.
5-0
VAHSH1E - S I L l tO A T t
Changement de Itomieile
1
1 -3
887
L A IN E S
COTON
A
T ISSE R
ET
A
T R IC O T *»’
B o n n e te rie . — T rio o u .

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