High resolution - Les Tablettes rennaises
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Samedi 14 octobre 1874 UK JOURNAL PAHA1T U S BAHHDl fiuytift—1 m t e . — M* 43. tO B E A D X M1X DO MUHtKO I » ru x h OAT S ’A t O N N E Li M i n a m o , u , • f .; Six m ois, » f. • • R E N N E S DE LA S E M A IN E . Aussi no us avons v u dan s le s éle c tio n s l é gislatives du 18 octobre q ue les radicaux se c achaien t de rriè re d ’a nciens can d idats olliciels de l'E m p ire ou d e rriè re d e rich es c o n se rv a te u rs , q u i se p a re n t d u titre de r é p u blicains p o ur g a g ne r u n siège à la C ham bre avec l’a pp oin t des voix radicales. L ’électio n d e s présid ents d es Conseils G énéraux a perm is d e c o n s ta ter e x a c te m en t la force d es républicains o a ns les a ssem blées departem eulales. Les succès partiels d ont les jo u rn a u x de ce parti avaient lait si g ran d b ru it, n ’ont pas em pê c h é les partisaus de la M onarchie üe l’e m p o rter d ans la m ajorité d es d épartem en ts. Le cinifre des p réside n ts républicains, qui s ’élevait I a n n é e d e rn iè re à 3 8 s u r 8 7 , d es c e n d c ette a nn é e à 3 1. La perte de la m ajo rité d a ns bept Conseils G énérau x, voilà à quoi se tro uv e rédu it le triom phe du 4 o c tobre. L e s républicains, son t d on c vaincus, e t la m ajo rité d es é lecteu rs a u x q u e ls ils taisaient a ppel le u r a n e tte m e n t répo nd u q n elle n e voulait pas la rép u b liq u e. Le g o u v e rn e m e n t français n ’a pas e nco re rép on d u à la .Note inso len te q u e 1 a m b a s s a d e u r d ’E s p a g u e vient de lui a d re sse r. La P ru s se se m o qu e de M. D ecazes; elle le po ursuit de nouvelles e t plus irrita n te s exi g e nc e s p o u r le réc o m p e n ser d e lui avoir déjà cédé e n rec o nn a issa nt le g o u v e rn e m e n t de M. Serrano. E u F r a n c e , n o u s passons trop facilem ent d ’u n e e x tr ê m e c outiance à u n e x cessif dé -; c o ura ge ine n t. Il faut, au m o in s , q u e n otre g o u v e rn e m e n t soit plus sage q u e la foule, e t q u ’il g a rd e son sang-froid. E u 18 70, nous n o u s c royions capables de vaincre seu ls toute f E u r o p e , la P r u s se s eule, avec u n e partie d e ( A llem a g ne , n o u s a s u rp r is e t accablés. L ’E u r o p e } blessée de no tre o rgu eil, voyait avec plaisir n otre hu m iliation . E lle a laissé E t quelle république p réte n d e n t-ils no us faire. o ffrir? Ils ne le sav en t pas e ux -m êm es. Cette A u jo u rd ’h u i , nou s s o m m e s s a n s doute m ino rité rép ub licaine est u n e véritable co m ieux a rm é s e t p lu s forts q u ’en 1870-, no us h u e . On y co m p te u n g r a n d n o m b re d ’a n avo ns l ’e x périen ce de nos fautes, elle no us c iens candidat* olliciels d e l'E m p ire . Ces ferait év ite r d ’en c o m m e ttr e de sem b lables ; républicains-lâ p euvent e n co re se c o n v e rtir à e n l i n , n o u s ob tie n d rio n s facilem ent les la M onarchie ou m êm e à l ’E m p ire . Il y a de j e u n e s c on serva teu rs riches, m aissy m p ath ies e t l’appui d e l'E u ro p e , si n o tre g o u v e rn e m e n t lui offrait d es g a ra n tie s de ambitieux, qu i on t suivi la politique d e Al. stabilité. Ayons un ju ste s e n tim e n t d e n otre T hiers da n s l’espoir d ’a rriv e r à d e hau tes force, laissons le voir, s a n s e s p rit de b r a fonctions. Us se to u rn e n t toujours d u coté vade ou de provocation. L ’E urop e a be du soleil levant. Vienne la M onarchie, ils se soin, p o u r m a in te n ir la paix, de s ’appuyer feront royalistes-, ils sa v en t q ue « le Koi de s u r u n e F ra n ce qu i se relève avec le senti F ra n ce oublie les in ju re s d u du c d 'O rlé a n s » Il y a qu e lq ue s républicains c a nd ide s e t m e n t d e sa réelle puissance e t «le sa d ignité. L éon P h i l o u e . rêveu rs : ils s im a g iu en t q u e la F r a n c e , sous la r é p u b liq u e, dev ie n d ra it u n paradis te r res tre o ù le g o u v e rn e m e n t n ’a u ra it point de d ro its , m ais s e u le m e n t des devoirs à rem p lir à l’egard d ’un peuple s o uv erainem en t ju ste et sage. Hélas! n o u s so m m e s loin de cet ................ ' y a , enfin, les p u rs rép ub lica in s, ceux-là ! Ils on t m arq u é leu r place d ans notre histoire. L e u r réform e sociale c on siste à p rend re la place e t le bien d es a utre s. « Ote-toi de la q u e je m ’y m e tte . » C ’est bien plus sim ple e t plus c o u rt q u e de faire lég itim em ent sa fortune en travaillant. Ces répu blicain s-là n ’a im e n t p oint la religion, qui in terdit de pren d re le bien d ’a u tr u i et d e guillotiner ou de fusiller son p rochain. Ils proscrivent les p rêtre s, ferm e n t les églises e t les écoles ch ré tie n n e s. Ce sont les rép u b lica in s de 9 3 , les ro ug es d e 1848, les c o m m u n a rd s de 1871. Ces ré publicains n e veu lent point d ’a u tr e C on stitu tion qu e le u r bon plaisir : « La libe rté ou la m ort. » La F r a n c e n ’aim e pas c e tte lib e rté là. idéal ! Il v rais , l u e correspondance particulière et t re s -d é taillée, adressee au Journal de» Débat*, nous apporte uue ru m e u r grave. S u ita u t celle cor respondance, un sc raconte que 1 em pereur d'Al lem agne a conclu un traité avec le sultan du lesMaroc sur les basts suivantes : « l u Le sultan cède à l'Allemagne un des ports maroc-mis le plus rapproché de 1 Algérie ; « 2 ' L’em pereur pi été au sultau les millions nécessaires et le p e rso nn e l, olticiers et ingé nieurs, pour organiser l ’arm ée marocaine et exécuter de grands travaux ; « 5 ’ li veud au sultan 200,000 chassepots. « Dès que l’arm ée pourra e n tre r en campagne, elle franchira la froutiere algérienne; les musulmaus se lèveront au fur et a mesure des progrès de l’invasiou. Ce que n'ont pas pu faire des t ri bus mal arm ées, sans discipliue, sans appui ex térieur, les Marocains, soutenus pur leu r puis sant allié, l’accompliront. » Cette nouvelle exige des explications immé diates. îlllc est d 'a u ta n t plus grave q u ’elle semble se rattach er à celle que nous enregistrions récemment e t qui représentait nom bre d ’agents prussiens parcourant l’Algérie. Il est indispen ncie comme un m iro ir; pas un souffle ne l’agi tait ; au Nord brillaient les lumières de Brest en a m p hith éâtre; la fertile plaine de Plougistel et la poiute de l’Armorique qui la termine étaient noyées dans la b ru m e ; à l’Ouest, derrière l’île Longue, la presqu’île de Kelern m ontrait la LE M E N D IA N T . sombre m uraille de ses rochers gigantesques; les voiles blanches des b arques se balançaient gracieusem ent sur la rade. Deux jeu nes filles, debout sur le rivage, con templaient ce spectacle, qui conservait son ■. cm d r u t paumIbcn . charm e même pour des yeux familiarisés avec \\ est peu de pays en France qui aient aussi la splendeur du panoram a; elles étaient à peu bien conservé leur physionomie particulière que près du même âge, et toutes les deux portaieut le la presqu’île de Crozon, située à l’extrémité du gracieux costume des femmes de la côte, mais d épartem ent du Finistère. L’étranger s’v fait leu r beauté était d ’un genre bien différent. difficilement comprendre; les routes y sont Les traits de l’une exprim aient surtou t la rare s, le sol rebelle à la culture, sauf quelques douceu r, laissaient deviner une nature délicate parties, où la terre végétale qui recouvre le roc et rêveuse, mieux préparée aux jouissances atteint une certaine profondeur. Des surfaces d ’une vie intime et recueillie q u ’à la lutte et aux couvertes de genêts e t d ’ajoncs, des landes r e orages. L’a u tre était plus grande et plus forte ; vêtues de bruyère, quelques champs de seigle et les ligues du visage étaient plus accentuées; ses de blé-noir, des a rb re s clair-semés, mal venus, | veux noirs, abrités p a r d épais sourcils, indicourbés pa r les vents d ’Ouest, des rochers aux | quaient une volonté tenace, un caractère indéformes bizarres et sauvages : tel est l’aspect de ; pendant; sa bouche, un peu épaisse, trahissait la presqu’île. Les loups y sont nom bieux et p r é jj une tendance à l’orgueil et au dédain. D’une lèvent chaque aunée un large trib u t s u r les i beauté plus virile que sa compagne, elle n’avait chiens et le chétif bétail des cultivateurs. pas le charm e pénétrant qui s’attachait à celle-ci. I n rameau des montagnes Noires la traverse — Yvonne, d it la prem ière, je l’ai promis une et va m ourir à la pointe de la Chèvre; la pente confidence, veux-tu l’entendre? de ces collines, au* aspects variés et pittores — Parle, Marie, je t’écoutc. ques, conduit au Sud à la baie de Donarnenez, — Te souviens-tu de ce jeu n e hom me qui vint au Nord à la rade de Brest. l’an d e rn ie r passer la belle saison tout près Le rivage de celle-ci, moins ab ru p t que d ’ici? l'autre, est cependant presque p arto ut privé de — Oui, je m’en souviens; on l'appelait, je grèves et dresse au-dessus des flots de noires et crois, Adolphe Glandas; il vint avee les hiro n hautes falaises. delles, il p a rtit avec elles; personne ne savait C’est à la m er q ue le pays doit scs sites impo | qui il était. sants; c’est aussi elle qui procure à la popula — Moi je le sais. tion sa principale ressource : sans la pêche, la — J’aurais dù m’en donler. 11 te faisait assi vie y serait encore bien plus dure, et, quand dûm ent la cour, Marie; étra ng e r dans le pays, elle manque, la misère sévit cruellement. il n ’était sans doute pas fâché de trouver un Le petit port de Lanvéoc, sur la rade près du emploi à ses loisirs. Il me semble même que tu fort du même nom, est le principal centre de l’encourageais. cette industrie. Marie rougit, mais ne fit pas attention à l’i n Par une belle soirée de juillet, les pécheurs y sinuation peu aim able que renfermaient les rentraient. La m er, alors dans son plein, était paroles de sa compagne. FEU1LLETON DU C O U R R IE R iM IIA K liU M fe I l l B U UH M , R E V U E DE LA S E M A I N E M * •*» ! M U , » fr .; - 8 u n m U « f r . REVUE O U H t B I iH i, f t . DE (21 octobre. — n° 1.) RENNES sable que la lumière sc fasse au plus tôt dans une question qui nous parait à première vue le corollaire de celle d ’Espagne. (Patrie ) I<e p r o e è a d e D i j o n . La C o u r d ’Appel de Dijoua, dausson audience du 13 octobre, condamné, à diverses peines v a ria n t e n tre quinze mois e t six mois d e prison, uu e demi-douzaine d ’iudividus convaincus du double délit d'affiliation a une société secrète et de d étention de poudre de guerre. Ces bouorables citoyens faiiaieut partie d ’une bande q ui, avec l'assistance d ’uu millier de ga ■ ribaldieus, a terrorisé, aux élections de 1870, toute la population honuéte d u Cieuzot, înjur ia u t et m altraitant qutcouque passait pour ap p arten ir a l’opiuiou conservatrice, déchirant les alliches et lacérant les bulietius qui ue por taient pas le uorn d e G anbaldi, bouscuiaut, frap pant, blessant les d istrib uteu rs de ees bulletins, les tra ita nt de Prussiens, les saisissant à la gorge e t les m enaçant de leur passer une baïonnette au travers du corps. Le chef de la baude était un uomuie Dumay, ancien ouvrier de 1 usiue, devenu m aire du Creuzot, qui, poursuivi quelques semâmes plus tard pour avoir arb o ré le drapeau rouge et proclame la Comm uu e, coudainué pa r contumace aux travaux forces a perpétuité, s’est réfugié en Suisse, d ’où il écrivait dernièrem ent, a l’uu de ceux qui viennent d'être juges le 13 octobre, la lettre suivante Dumay. i étais furieux, e t voici pourquoi : Je l’avais prévenu à maintes reprises. Je voyais v e nir; je savais le terrain. Nous lui avions fait la ('imiuune au Crèuzot; il n ’avait q u ’a rester tranquille. Qu’im portait le d épart d e Moriu? Qu'jmportait le mien? L ’essentiel était que Itum ay fû t là, restant dans les limites de la loi, e t in at taquable mérne u Schueider, grâce aux services qu'il avait rendus. Du rente, je puis affirmer que M . Charles t'e rry avait, quand je l ui vu, une lettre de Thier» entre les mums, et favorable à Dumay. S’il se fût m aintenu dans sa ligne, Du may serait aujourd'hui m aire e t conseiller g é néral d u Creuzot, et Schneider serait bride. Cela est clair comme le j ou r. A u moins, ne croyez pus que j ’en veuille à cc brave garçon ; il m a bieu douloureusement frappé, mats il était républi cain; il m ’a prouve q u il f ê ta it, cela m e sutiit.» Ainsi, voila un républicain, relativement m o dère, qui parle d u lurouclie sectaire dont nous entendions tout-a-l heure les cris de vengeance, les toasts à I assassiuat politique, avec la devote tendresse q u e le bonhomme Oigon avait pour Tartufe : — Ce pauvre homme ! Ce brave gar çou! — Voila uu ex-sous-préfet de M. Thrers du ut l’unique regret est que cet excellent Dnmav se soit rendu impossible p a r ses im p ru dences, qu'il ne soit plus m aire d u Creuzot et n ’y puisse plus, par conséquent, serv ir la sainte cause de la république, — notamment en expul sant de la m airie les électeurs e t Us candidats mal pensants, et en faisant étrangler les distri bu teurs de bulletins couservateurs! Ce « pauvre « Le banquet du 22 septembre a élé m agni J)uuiay » a bien commis quelques maladresses, fique. Un Irane p a r téie. On y a porté un toast à comme de ue s’ètre pas couteute de la Commune 1 assassiuat politique. q u ’on lui avait laisse faire, e t d ’a voir voulu a b « Il s'y est passe une chose presque terrible : solument a rb o re r prematurCment le drapeau la \eu v e d un ledéré est montée a la tribune en rouge; mais « il est républicain, » et cela excuse habits de deuil, e t, d une voix émue, les larmes tout, justifie tout, légitimé tout. D'ailleurs, et ce a u \ veux, ede a prononcé les paroles suivantes : d e rn ie r trait complète le tableau, Jl. Thiers luih Au uoui des veuves et des orphelins des delènmême n ’a-t-il j oint écrit en sa faveur « seurs de la Commune, je porte un toast a la Ce sont aussi de parfaits républicains que les vengeance! » Je ne voudrais pas pour mille cinq ou six individus qui viennent d ’être con francs ue pas avoir vu ça. .Nous étions cinq cents. damnes p a r la Cour de Dijon. Aussi il faut voir Si, a p iè s c e s paroles, quelqu'un eût dit : Par ue quel crédit iis jouissent dans le parti, avec tons! on se serait lève comme un seul homme. » quelle considération on les traite, comme on se Mais ce q u ’il y a surtout d ’intéressaut et d ’înm et eu quatre pour les obliger. La justice a structil dans les diverses pièces qui out été lues trouve dans leurs papiers je ne sais combien de devant ia Cour de D.jou, lettres intimes, procla lettres, signées des m em bres les plus honorables mations, circulaires, etc., ce a est point cc qu elles nous apprennent >&ur les m em bres de | d e la gauche républicaine, qui les appellent 1 lulernatiuuale et s u r U&Joiiiii'k’es des incen; « mou c h er concitoyen, » « mou cher ami, » et sc diaires de Paris, — il y a longtemps que nous j disent « leurs bien dévoués. » Ces modérés font sommes fixés sur le compte de ces misérables, | tous leurs ellurts pour sc réconcilier sincère— c’e s t ce que ces mêmes documents nous lévè-| meut avec les radicaux; ils redoublent de com lent sur les relations q u ’ont e n tr e te n u e , qu e n ; plaisance et d ’ubs quiosité pour se faire pardontretiennent peu t-être encore avec les c o rrcli- ? n e r la pa rt q u ’ils out prise, en 1871, à la ré giouuaires d e Malon, d ’Assi et de Varliu, des r é ? pression de la Commune; mais nous doutons publicains entourés daus leur parli d ’une consi ^ q u ’ils y parviennent. dération légitime. \ La correspondance des Dumay et consorts Des p r e ic ts , des sous-préfets, nommés ou \ contient plus d ’une preuve des sentiments de maintenus par M. Thiers, croyaient devoir tra i l rancune et de haine que les communards nourte r avec toutes sortes de ménagements et d ’é l rissent contre ies républicains thiéristes; et nous gards les comm unards du département de Saône- • engageons ceux-ci à m éditer cette lettre q u ’écri et Loire. L’un de ces fonctionnaires cherchait à vait dernièrem ent, au réfugié de Genève, le cid éro ber Dumay au châtim ent qui le m enaçait, f toyen lion temps : en lui coufiant un emploi qui l’au rait éloigné du ■j « 11 n ’y a rien à a ttend re de ces gens-là, qui Creuzot; uu autre écrivait en 1872, à l’un des \ ne dem andent pour toute politique que des condamnés du 13 octobre, l’étrauge lettre que ^ places et des honneurs La classe travailleuse et voici : \ laborieuse ne peut donc que compter s u r elle « Vous vous rappelez peut-être certaine i sans faire attention, ni sans p rêter la main à ses lettre que je vous ai écrite au sujet d e ce pauvre I nouveaux maîtres, d ’une a u tre espèce, m a is au moins aussi méchants qui' les empereurs et m valant même pas les rois; :eci te semblera fort uu paradoxe d ’un homme dans la peine, mais uon : an roi a besoin pou * se soutenir de faire quelquefois d u bien, mais ceux-la ne promettent q u ’eu theories, en paroles. C’est encore plus fa cile. Quoique cela, je resterai toujours ce que j ’ai ete, mais je m e garde ‘ai bien de faire le jeu de dupe pour no» républicains, qui ne sont en réalité que des hommes de \vroie. » (A Moniteur Universel. ) A G R I C U L T U R E Am élioration le s T ern*. (Suite.) On défriche de deux manières : en labouraut tout sim plem ent à la ch arru e ou eu faisant pré céder le labour d ’uu écol uage. Dons le prem ier cas, les engrais e t les ameudemeuts excitants, teis que lu chaux, les cendres, le n oir animal, les phosphates e t les fumiers de cbeva>, con viennent beaucoup, parce que ces substances tendent a ram ener a l 'e u t d humus doux l’h u mus souvent astringent ou acide que l’on ren contre presque toujours dans les landes. J’insis terai su rto ut sur l'emploi des amendem ents ealcaires : sans leu r secours, la plupart de nos laudes, dépourvues de cet élément, se main tiennent difficilement en Hat de culture Lorsqu’on veut ècobu îr, on euleve avec une large houe la surface d u sol ; ou laisse sécher, et ensuite on dispose les croûtes de gazon en forme de petits lou rn eiu x, en a^aut soin de placer en dedans le côté jui est couvert d'herbes seches; on m et le feu a ce fourneau, et lorsqu’il est hicu allumé, on eu bouche l’entrée. Cette opération a des effets tres-avautageux daus les terres argileuse i e t compactes ou tour beuses; mais elle ej>t presque toujours nuisible dans les terres sablountuses, et surtout sur ies calcaires, parce que l’hum us, étant combustible, se trouve d étruit. L’a c th u de la cendre qui en provient sc fait fortement sentir dans les pre m iêres anuées, mai» elle est de courte durée. Les plantes réussissant le mieux sur les défri cheraents sont le sarrasin, toutes les crucifères, tels que navets, choux colza, etc..; parm i leb céréales, le seigle et l’avoine. Les terrains trop pauvres pour pro du ire des récoltes peuvent être avantageusement semés en arb res résineux, tels que pins m aritimes, siUestres, etc. Les défrichements q t i se font auprès d ’une exploitation déjà en activité sont beaucoup plus faciles et moins dangere ix à entreprendre, parce qu’on a plus d e ressources. Mais si vous tentez le défrichement de landes s u r lesquelles vous ne trouvez ni maisons, ni terres labourées, il vous faut d ’avance un fort capital, c’est-à-d ire un 3 grande somme en a r gent, ou beaucoup d ’engrais, de bestiaux, d ’in strum ents, etc., car les défrichements ne com pensant que daus un temps fort éloigné les frais q u ’ils o n t coûtés, ont d ^it les considérer comme le dernier effort d ’une agriculture perfectionnée. On p eut encore se c réer un point d ’appui en d é frichant d ’abord une petite étendue, autour de laquelle viendront se grouper tous les autres dé frichements, lorsque ce p rem ier terrain cultivé p ou rra n o u rrir du bétail et fournir quelques ressources. m e retraçait en termes éloquents les charm es de — Ce fut le hasard qui me le fit ren con trer, la vie intime, je croyais entendre l’écho de mes reprit-e lle ; j ’étais allee passpr la journée chez propres pensées. m a m arraine. M""‘ k erautem . Il était t a rd lorsque Il aim ait les arts, il aim ait les poètes; sa voix je repris ie chemin du logis. Les sentiers traver prenait des inflexions d ’une douceur infinie sent des landes sauvages des champs de genêts qu and il me citait les vers de Briseux, ces déli et d ’ajoncs au milieu desquets je disparaissais cieuses idylles imprégnées des senteurs de nos tout entière ; les anciens parlent de choses t e r côtes et du parfum sauvage de nos landes. ribles qui se sont passées de ce côté; je ne suis — A quoi bou te laisser entraîner à ees déce pas brave, et j ’avais entendu raconter ce jo u r-là vantes rêveries, puisqu’il devait p a rtir? des histoires effrayantes; j ’avais peur et n’avan — Oui, il devait partir, mais c’était pour rc çais q u ’eu trem blant, m’attendant toujours à venir dans le pays q u ’il avait adopté. Il formait v oir une om bre se dresser devant moi ou uu des projets d ’avenir auxquels il m’associait. Il se loup so rtir des fourrés. Tout à coup je restai clouée à m a place; deux proposait de réaliser sa fortune et de la consa c re r à des entreprises dont le succès ne lui pa yeux ardents étaient fixés s u r moi ; je ne me raissait pas douteux. II avait rem arqué une pe trom pais pas, c’était un loup occupé à dévorer tite anse très-propice pour y établir un réser un chien a c ferme q u ’il venait d ’étrangler. voir d e poissons; il ne s’agissait pas seulement Ma folle te rre u r uc d u ra pas longtemps; un pour lui de spéculations avantageuses, il se pro coup de feu retentit à quelques pas, et le loup s’éloigna en poussant des hurlements de douleur. posait de donner de l’occupation à une foule de m alheureux sans travail, de répandre l’aisance — N’ayez pas peur, me d it uue voix trèsdans le pays. douce, il a son compte, il n ’ira pas loin. Il m e disait : « Ma femme a u ra un beau rôle C’était I elranger ; il me proposa de me recon « à jou er dans mes projets; vous convient il, d uire, et nous cheminâmes ensemble ju sq u’à la « Marie? » Et je t'écoutais, la joie dans l’Ame, maison Mon p ère m ’attendait à la porte ; il le car je l’aim ais et m e réjouissais à la pensée que retint et fut bientôt captivé par le charm e d e sa je pourrais contribuer à soulager dos infortunes conversation. Tu sais comme mon père aime à dont j ’avais le spectacle sous lés yeux. évoquer scs souvenirs de m arin, comme sou r e — C’était une belle espérance, Marie; reste à gard et sa voix s'anim ent quand il raconte scs savoir si elle se réalisera. histoires d ’autrefois. L’étranger était initié à — Il va revenir, %’il n ’est d éjà arrivé. On l’a ; to ut cc qui concerne la vie m aritime; il en c o n vu à Brest; il doit apporter avec lui tontes les * naissait les term es, les habitudes, ic langage; il pièces nécessaires à notre mariage. Yvonne, tu avait dans ses voyages rempli sa m émoire d ’une seras ma demoiselle d ’honneur. foule d ’anecdotes que mou père écoutait avec — Ainsi, le résultat te parait certain? un vif intérêt ; c’était un plaisir pour lui de se — Pourquoi douterais-je? J ’ai sa parole, et rep o rte r vers celte époque de sa vie q u ’il re grette to u jo u rs , et moi je prêtais une oreille mon p ère a consenti. Yvonne lais s a é c h a p p e r u n s o u r i r e d ’i n c r é charm ée à leurs récits. Il revint souvent et passa bien des heures d u l i té q u i n ’é t a i t e x e m p t n i d e d é d a i n n i d ’a m e r tu m e . avec nous près du rivage. Souvcul il accompa — Ah! d it elle, ton p ère a consenti? gnait mon père à la pêche; au retour, la soirée — Oui, à condition que le passé et la situation se prolongeait tard auprès de l’ûtre, où flam d ’Adolphe soient bien établis par des preuves baient ies branches d e genêts. qui ue laissent pas subsister un doute. Le temps s’écoulait vite daus ces intermina — 11 a raisou; la fille de M. Pornic, un des bles causeries. Ses idées, ses goûts étaient en notables du pays, doul la famille compte depuis harm ouie avec les miens. Lorsqu'il me parlait longtemps parm i les plus considérées de la côte, de la façon dont il entendait le bonheur, lorsqu’il a le droit d ’être difficilî. S’il ne s’agissait que de moi, ce serait différent. Marie fut frappée de l ’accent am er dont furent prononcées ces paroles. — S'il s’agissait de toi, ma cousine, on aurait le mêm e souci de ton bonheur. — Quelle plaisanterie! Comme si elle valait la peine q u ’on s’occupât de sa personne, l’humble ouvrière q u i va de ma son en maison, de ferme en ferme, faire sa journée de couturière. Mon oncle n’a t-il pas fait assez pour moi en se chargeant de mon apprentissage, en me donnant un lit chez lui quand je veux en profiter, une place à sa table q uaed je n ’ai pas d ’ouvrage d eho rs ? — Yvonne, ne sais-lu pas que tu es pour moi une s œ u r plutôt q u ’une cousine, que je m ’inté resse à ton avenir com ne au m ien? Yvonne, t ’a v ons-nous donné le c ro it de douter de notre affection? Yvonne conserva une attitude froide et hau taine devant ces témoignages de tendresse ; sombre et silencieuse, elle laissait deviner, par la contraction de scs traits, par ses regards obstinément baissés, les sentiments orageux qui la troublaient. — Adieu, Marie, dit -elle d ’une voix sourde, il faut que je te quitte. — Tu ne couches donc pas ici? — Non ; je dois êtro demain matin de bonne heure au travail chez es Salaiin de hertangui; je passerai la nuit à leur ferme. — Et demain, reviendras-tu ? -t- le ne sais — Yvonne, si je t’t vais affligée, je ne me le p ardonnerais pas. Celle-ci protesta avec froideur et embarras contre cette supposition et s’éloigna Marie la suivit d ’un regard a 'tr is t é ; elle se demandait comment elle pourrai! ram ener la sérénité dans ce c œ ur livré à un trouble q u ’elle ne s’expli quait pas, et se promettait de redoubler de ten dresse à l ’égard de sa cousine. Ixmis (Lasuiteauproctainnuméro.) C ollas. COURRIER DE RENNES Le r é s u lta t t ro p o r d i n a ir e dos d éfrich e m e n ts , d a n s un pays où les c u ltu re s é t a b lir a laissent a u ta n t à d é s i r e r q u 'e u B retagne, es t le r e t o u r iné v ita b le h l ’é t a t de landes. Il fa u t, av a n t d e f a ire d e telles e n trep ris es , p r o d u i r e u u e assez g r a n d e q u a n t i t é d ’engrais p o u r m a i n t e n i r en é la t d e fe rtilité 1rs t e r re s d é j à en r a p p o r t , e t — o u t r e a s s u r e r au x t e r r e s n o u v e lle m e n t déf lîliées les e n g rais e t les f o u r ra g e s nécessaire! le u r e n tretien . J . Bodin . (Elément* d ’Agriculture.) Situation. Encore une bonne semaine pour les travaux doi récoltes et pour les travaux de préparation du sol. I.a température a été très-douce, même pendant les nuits. Quelques ondée® viennent in terrom pre de temps en temps les travaux exté rit-urs, mais elles ne durent pas ax e z , heureu sement. pour empêcher de les poursuivre par tout avec l'aclivité la plus satisfaisante. I n te! automne est un grand bieufait pour la culture en général. Les récoltes, ramassées par un temps sec, n n t enlevées e*. emmagasinées à peu de frais et dans d ’excellentes conditions de conservation. En outre, les travaux de labour et de semailles, exécutés de bonne lu u re et avec toute la perfection possible, sont une première condition de succès |>our la récolte de l’année suivante, l u bel automne complète la prospérité de l’année présente et prépare colle do l’année prochaine. Pour les vins et les cidres, un bel automne est aussi précieux que pour les autres produits du sol. Les pommes achèvent de m û rir en tas sans p ou rrir sous l’influence des tièdes journées d ’oc tobre, et la douce tem pérature dont nous jouis sons est favorable à tous les produits qui servent a notre breuvage comme à notre alimentation, L. Hervé, ( Gazette de* Campagnes.) Corrcsi-onduneeit partirait.‘ère*. COURRIBK DE PARIS. Pari*, 83 octobre 1874. Il ne faut pas perdre de vue l’intrigue qui se poursuit, et qui a pour but d e livrer le gouver nement du maréchal de Mac-Mahon au centre gauche, eu vue de constituer un septennat répu blicain. Le Journal de Loir et-Cher a fait con naître q u ’un député de la gauche, M Tas>iu, avait dit dans une réunion que : « le temps du maréchal de M ac-M ahon mu tenu par tes conser vateurs était passé, et qu'avant peu il marcherait avec les républicains. » Tel serait, en effet, le résultat de la politique qui déplacerait la m ajo rité par l'alliauce du centre droit avec le centre gauche. Le maréchal ne tarderait pas à devenir la première victime de cette alliance. Il fera bien de ue p is trop se lier aux adhésions à son pou voir publiées par les candidats et journaux répu blicains et radicaux. Ces mêmes candidats et écrivains, dans leurs conversations, s’expriment avec la plus extrême violence contre le m aré chal et son gouvernement, les m ettant même au-dessous de l‘Empire. Si l’intrigue venait à réussir, elle ferait passer la majorité du côté de la coalition dos gauches, e t il n ’est pas douteux que le prem ier acte de cette majorité serait de se débarrasser du maréchal. Los amis <! M. Thiers assurent que son prin cipal confident politique est M. Jules Simon, qui serait eu possession de lettres très curieuses de l ’cx-président. La correspondance carliste met l’opinion pu blique en garde contre toutes les dépêches m en songères expédiées de .Madrid et de Santander pour faire croire à des échecs et à l’indiscipline de l’arm ée royale On se demandera comment uue arm ée si souvent battue, d ’après les d é pêches serranistes, peut nou-seulement tenir tète au gouvernement et à ses 200,000 soldats, m iis envohir successivement le» provinces du centre ju sq u ’à Guadalajara, à dix lieues de la capitale; plus encore, comment ce que nous ap pellerons l’Espagne carliste, si vilipendée et amoindrie par m.s ennemis, trouble la sécurité m adrilène au point d'avoir imploré l'appui m o ral de la reconnaissance étrangère et demandé le concours des baïonnnettes françaises dans les Pyrénées. Ce système de mensonge peut s’expli q u e r par les causes suivantes •. T> L^ g o u v e r nement espagnol, avec de grands besoins d ’a r gent et sans la m oiudre garantie à offrir aux capitalistes, essaie de leur prouver chaque m atiu la lin imminente du la gu erre m i l e ; — - ■ presque tous les ambassadeurs du maréchal Serrano étant d ’auciens journalistes, consacrent sans doute leurs loisirs a télégraphier ou écrire leurs illusions. Les agences se chargent de les exagérer ou transformer eu calomnies. Sous croyons intéressant de les nom m er suivant l ’o rdre alphabétique des villes : Berlin, comte Bascon ( Clamar P u b lico), — Lisbonne, Alvaredo (Contemporanto) ; — Nevv-Yoïk, Ma ti tilla ( Ho'.itica) ; — Paris (le m arquis de la Vega de Armijo n ’a pas été journaliste, mais il s’est adjoint un des plus actifs de l’Espagne); — Rome, R mco ( Diuro Espanol); — Vienne, Mazo (Occidenie). Le J ournal de Florence annonce q ue les p r é p a r a t i f qui se tout daus les \ illas appartenant à Victor-Emm ajuel indiqueraient q u ’il songerait à prolonger, cet hiver, sou séjour à Rome. Ensuite, ou pousse les préparatifs à la villa de la comtesse Miraliuri, hors la porte Pia, près de Saiute-Aguès. Les jardiniers de Cuscrte y tra vaillent avec a rd e u r Ou voit la grille d u por tail en 1er argenté, analogue aux grilles pareilles qui oruent, a Florence, certaines entrées des vïlliui de la place Massimo d ’A/eglio. fl y a , sur le hau t «le cette grille argentée, ces deux lettres entrelacées eu chilfre : R. M i/{usina Ahraftori). L ameublement doit être bien avancé. Les voitures s’arrêtent, dans le Corso, devant l'hôtel de Roino, pour voir, dans les ateliers de Topi, le tapissier a la luoie, un magnifique meuble de c'iarabre a coucher, en satin a larges bandes, bleu et blanc. Les pieds du meuble sont peints en b le u e t blanc; il n ’a pas d’a utre partie en bois visible.. L’étoffe couvre tout le reste. Les assassins continuent a se m ultiplier et à ernbellir l’Itulie unifiée. ():i vient de découvrir dans la proviuce de Forli une a u tre bande d ’assassios qui sera le digne pendant de celle de Ravenne; les inculpés déjà arrêtés sont au nom bre de dix. De S aist-Chéeo.i . c iin o \iQ ii: Le Pèlerin donne, par diocèses, la statistique suivante du mouvement des pèlerins en 1873 : A i l ......................... A m ie n s. . • . A n g e r s ................. A nnecy. . . . A i r a » .................... I l a y o u i ................ I ln y o n n e . . . . K ra tivaif t. . . . »*■» ey............. ll(*siii>çon.. . . I to rtl-a n x . . . B o iirg m , a m i» a i. . . . 4'.arcuM>onne. . C l ia m b é r y . , C ltâ o n s S m in e C o H la n c e g . . . C lm n o n d -F crram t. . . . r .h artre« . . . . ... ................ ... K ’g n e K v r e m ................. F r ^ j u * .................. ( ire im lile .. . . L y o n ...................... I.a R o c h e l l e . . L u ç o n ................... L a v a l .................... L angre». . . . M o n tp e llier. . 40 .000 5 0 0 V le n d ê . . . 5 6 . 1 AS M ol* . . . 8 0 . 0 0 0 M a r s e ill e . . asfl.o no 1.0 M a nn. . ho.ooo N a n t e s . . . 1 5 . 0 0 0 N ic e . . . . 2.11)0 N e v c r * . . , 3 .7 5 0 M m e». . . 7 3 .0 0 0 O rléa n s. . is. nw o l ’n m i e r * . . 70 a»*o l ' a r i a . . . . 3 0 *10* M e ri iig n a n . 3 0 ,5 5 0 P o i.iers. , 0 7 . 0 0 * 1.0 P u y . . 30 0 00 Q u iiiip er. . 71 5 0 0 (‘. n n c s . . . 4 , 0 0 0 R»rfez. *. . 8 3 ,3 1 1 S .m son*. . Sér*. . . . l i 7 5 0 •i' C l a u d e . 1 2 0 III»! S i r a ' b o u r g . 1 5 .0 0 0 Sen». . . . Rr i c r . 1 18 4 , 0 5 0 T a r e n l a i .s e . 3 1 .« 0 0 T roye*. . . 3 8 .5 0 0 Tour*. . . t 0 . 0 5 0 T a r b i s. . . 8 000 T n le , . . 45,480 V i v i e r s . . . 9 0 584 V a l e n c e . . 1 0 .5 0 0 V a n n e s . . 8 ,5 0 0 V ersa ille s. T ôt Al 2.000 100.000 30 000 69 150 5 .000 8 400 10 000 5 ,5 0 5 3 .000 3 .2 5 0 21.031 4 300 181 «47 101.500 8 1,030 1 42.70 0 I 535 08 000 14.400 42 400 34 000 7 0 .0 0 0 10.000 0.200 10 150 0 ,600 9 1.200 3 1 1 ,2 0 0 5 4.300 199 3«0 7 ,680 3,0 5a.208 Quoique ce travail ait été fait avec le plus grand soin, d ’après les rapports détaillés des ci mités locaux, des directeurs des sanctuaires et des évêchés, on comprend, dit le Pèlerin, q u ’il est bien difficile, dans des mouvements r e ligieux aussi considérables, de fixer exactement le nombre des pèlerins; aussi, afiu d ’éviter toute exagération, entre deux appréciations, avonsnous toujours adopté celle qui donnait lo chiffre le moins élevé. C'est donc plus de trois millions de pèlerins qui ont visité nos sanctuaires en 1873, et prié le Tout-Puissant d ’avoir pitié de la France et de sauvegarder le Souveraiu-Pontife. ( France Nouvelle.) — M nous parait intéressant, pour répondre sur un point aux accusations de la Note espa gnole, de rappeler l’origine de l’artillerie car liste. A la bataille d ’Estella, les carlistes n ’avaient guère que 25 pièces de canon, dont 4 seulement du système NVhilworlh. en acier. 12 pièces ont été fabriquées par eux à Aspeitia. 27 ont été débarquées à Bermeo au commen cement de juillet. 1(> ont été débarquées à Montriquo à la fin de septembre. (i au cap Figuère. Et depuis ce temps, la manufacture d ’Azpeilia n’a cessé d ’en fabriquer. Ce qui f«jit q u ’aujourd Imi, leur aim ée de Na varre compte près de 8 0 pièces de canon, et cette artillerie est au moins égale à celle de l'armée républicaine. NOUVELLES LOCALES C o n s e il G é n é r a l , La session du Conseil Général a été ou verte lundi I!) octobre. Dans la séance lu 20, le bureau a été ainsi constitué : M. Martin-Keuillée, président-, MM Rouxin et Lofas, vice-présidents; MM. Durand et Pinault, secrétaires. Nous reproduisons, d'après le compte rendu officiel, les extraits suivants des séances du 19 et du 20 : E x tra it de la séance du 19 octobre. I n c id e n t . M. de Dalmas demande à po?<:r une question ù >1 lo Préfet. Il s’étonne que tons les mem bres du Conseil Général n’aient pas été convoqués lors du pnssage de M. le maréchal à Rennes. M. Martin Feuillée dit q u ’il a été invité à con voquer le bureau. M. le Préfet répond à M. de Dalmas q u ’il ne h i appartenait pas d adresser une convocation aux mem bres du Conseil Général. Dès qu'il a appris, c ’est-à-d re trois jours seulement a l’a vance, la nouvelle du voyage, il en a avisé offi ciellement M. le président du Conseil Général, qui a convoqué le bureau. Les mem bres du Conseil Général qui dési raient saluer M. le président n'avaient d ’ailleurs besoin d ’aucune convocation. Les députés d ’Illeet-Vilaine qui ont bien voulu se rendre à Rennes pour présenter leurs devoirs au maréchal n ’ont pas attendu pour le faire d ’y être invités. M. Le Pomellec exprime le même regret que .M. de Dalmas. .11. Li-fas demande pourquoi M. le Préfet n ’a pas convoqué le Conseil Général pour être auto risé à faire les dépenses nécessaires à la récep tion du chef de l’Etat. M. le Préfet répond q u ’il appartiendra à >1. Lefas de ne pas ratifier ces dépenses. L'incident est clos. sous'préfecture et à la mairje et m enacés d e se voir révoquer de leur situation s’ils témoignaie nt leurs sy mpath ies pour le candidat que l'Admi nistration combattait ; des promesses, des m e naces ou t été faites. L* s pom piirs ont été menacés de perdre les immunités q ue la ville leur accorde. Enfin, on a employé pour faire triompher le candidat que l'Administration soutenait ouvertemeut, I mis li s moyens qui étaient rois en œ uvre au plus beau temps des candidatures of ficielles. Il ne croit pas qu’un gouvernement libre, lé galement élu comme celui du Président de la République, puisse consentir à voir dénatu rer et essayer d'influencer l« s manifestations du suf frage nuiversel, qui sont la hase de son pouvoir reconnu par tous. M le Préfet, qui l'année dern ière protestait coulre les pratiques regrettables de la candida ture officielle, uq peut pas a \o i r changé d ’avis et ignore ce qui « e»t passé. M Le P. m liée a voulu appeler son attenlion, celle du Gouvernement et celle du Conseil général sur des abus qui n ’ont pas porté bonheur aux gouwrnem euts qui les out commis et q u ’il ver rait avec grand regret recommencer. M. le Préfet répond q u ’il esl dans l’impuis sance de discuter les accusations portées par M. Le Ponn Jlec contre le Sous-Préfet de Saint Malo et le maire deSaint-S' i an, l’orateur étaut resté d fn s les généralités et n ’ayant avancé que des allégitioi s dépourvues de toute preuve; q u ’il ne peut donc que prot< sier contre ces assertions, et affirmer que M. le Sous-Préfet et le maire de S int Sei van ont ^ inservé, pendant la période électorale, l’altitude la plus correcte. Sans aucun doute, M le S ms-Préfet ne s est nas absolument désintéressé de l’élection, mais c était son droit et son devoir. A ce propos, M le Préfet expose la doctrine de l’administration en matière élec torale; il d é d a re que selon lui, tout gouverne ment a le devoir de manifester ses préférences; au milieu des conflits «l’opinion, il doit avoir la sienne, et ne pas hésiter à la faire connaître à ceux qui le consultent. Maisjà s’arrête son droit, car il ne lui est pas permis de faire triom pher ses sympathies par des moyens employés a u tre fois et justement réprouvés. Ainsi, par ex* mple, un sous-préfet a le droit de m ander un fonction naire signalé comme se livrant à une. propagande active en faveur d ’un candidat considéré comme hostile, et de lui dire : a Nous respectons vos « convictions, vous voterez comme vous l’cnten« drez, mais en votre qualité de salarié du Gou• vernement, vons avez le devoir de ne pas in« tervenir en faveur du candidat qui est hostile « à ce même gouvernement. » Mais il dépasserait son devoir s’il lui disait : « Quelles que soient vos opinions, vous allez « m ettre à profit l’influence de vos fonctions en « faveur de tel candidat, votre avenir en dé« pon-i. » Telle est, selon M. le Préfet, la ligne de dé marcation profonde qui sépare les deux sortes de candidatures. La prem ière n ’a aucun des carac tères de celle q u ’on est convenu d ’appeler la candidature officielle, dont il répudie les agisse ments Laissant cette thèse générale, M. le Préfet re vient à l’élection de Saint Scrvan. et proteste de nouveau (o n tre les imputations dirigées par M. f.e Pomellec à 1 endroit de M. le Sous-Préfet de Saint Malo et la municipalité de Saint Se r van. M. Lefas intervient pour demander a M. le Préfet à qui il entend appliquer I«j mot d ’hostile. — Il faut que le préfet s’explique. M. I.o Pomellec reprend la parole et dit : Le P u v t a déclaré q u p f t* faits alîégiés sont restés dans le vague et sont inexacts. Si M. Le Pomellec s est borné à des allégations gru.'ralcs, c’est que l’élection étant validée, il ne peut j avoir de vote sur ces faits, e t conséquemment pas de sanction immédiate; mais si M. le Préfet, auquel il appartient de s'éclairer s u r la conduite de ses subordonnés, veut o rd o n n er une enquête, il a les mains pleines de preuves des faits qu'il avance, et il les lui four nira. Co n ’est là que le côté le moins grave de la r é p o n s de M le Préf. t, qui vient de reconnaître de la manière la plus nette le droit du Gouver nement de choisir un candidat officiel parmi ceux qui se présentent (dénégations de M. le Préfet), et de signaler l’autre à tous les agents de l’Admi nistration comme hostile au Gouvernement. Ainsi, deux candidats étant eu présence, le eapiice d ’uu adm inistrateur ou ses sympathies par ticulières pourront lui dicter le choix d ’un can didat, quand tous deux affirment qu’ils sont éga lement soumis et dévoués au Gouvernement de la République? De quel droit un préfet, un ministre viondraieut-ils dire à l’un des candidats : Vous, vous n ’êtes pas sincère, votre affirmation de soumis sion, de dévouement est mensongère:; c’est celle de votre adveisaire.qu’il faut croire ; quant à la vôtre, tous ceux qui veulent êtr e agréables au Gouvernement, tous ceux qui dépendent de lui, pour gard er leurs places ou obtenir de l’avance ment sont bien prévenus de ne pas s’y laisser prendre, parce que l’Administration n ’y croit pas. C'c>t là une théorie aussi audacieuse q u ’aucune de celles qui ont été soutenues sous l’Empire, et I houorable membre ue peut croire que le Con seil Général puisse jamais l’appro uver ni s’y as socier. M Jouin, ayant obtenu la parole, a dit en r é sumé : M. Le Pomellec demande au Conseil de lui perm ettre, après la validation de l’élection du conseiller général du canton de Saint-Servan, de lui dire quelques mots su r les circonstances de cotte élection. Il est de son devoir de protester contre des assertions fausses, reproduites par les journaux e t qui attaquent gravement la population. Ou a imprimé, dans tous les journaux de Paris r ep ro duisant un article de la presse locale, que la foule avait crié, après le scrutin : Mort aux prêtres! Mort aux blancs! Vive les ronges! Ce sont là des assertions entièrem ent fausses. Le seul cri qui ait été proféré est le cri légal de : « Vive la république! » et en faisant celte pro testation, il est bien certain d ’être d ’accord avec les rapports de l’autorité municipale de SaintServan, quim ’anrait pas supporté sans les répri m er des manifestations séditieuses auxquelles n ’a jam ais eu la tentation de se livrer la popu lation de Saint-Servan. Après avoir fait cette protestation, dont il d e m ande l’insertion au procès-verbal, il voudrait dir« quelques mots des manœuvres électorales, d'-s pressions blâmables que l’autorité ad m in is t r e a mis en usage pour faire réussir son can didat. • « Je demande au Conseil la permission de lui soumettre quelques observations. Il me parait impossible, en effet, que nous laissions passer sans réponse la déclaration si nette par laquelle, avec une franchise et une loyauté qui l’honorent, M. le Préfet vient d ’arb o rer clairem ent la doc trine d e [a candidature officielle telle q u ’on la pratiquait sous l’Empire (dénégations de M. le Préfet). Sous le régime déchu, qui affirmait le principe d ’un gouvernement reposant su r une dynastie q u ’on ne pouvait attaquer, je comprends dans une certaine mesure cette théorie politique à laquelle, toutefois, je ne saurais m’associer et contre laquelle j ’ai toujours pro testé; mais e n fin, je comprends qu'un gouvernement établi s u r ce principe et qui s’attribue la souveraineté, comme M. le comîff de Chain bord se l'attribue en «ii'ant qu'il est le d ro it, s'imagine avoir, comme on le disait, le droit de se défendre dans les élections et d ’indiquer ses préférences. — Mais sous quel réj-m e vivons-nous donc? Est-ce q u ’il y a aujouid Imi un autre souverain que la nation, un autre droit que celui q u ’elle a d ’ex prioier librement sa volonté? Les droits du gou vernem ent se réduisent tout simplem ent à res pecter cette volonté du pays et h ne rien faire pour en empêcher la libre manifestation. Est-ce q u ’aux é.l- étions qui ne peuvent tard er chacun de nous ne pourra pas librement arb o rer sou drapeau? Les fonctionnaires publias ont $t$ appelés à la v Kn faisant une déclaration contraire à tout E x tra it de la séance du 20 octobre. in c id e n t. ce que j ’ai entendu jusqu’ici, M. le Préfet a .bien voulu nous dire qu’il ue revendiquait pas pour l'Administration le droit d ’exercer une pression s u r la conscience des électeurs, ni calai de re courir à ces moyens d’intimidation bl&mnbles contre lesquels il proteste de toutes ses forces • Cette concession, vous l’avez compris, Mes sieurs, est une concession bien illusoire, <a r elle consiste tout flirnph ment, de la part de l’Admi nistration et de scs agonis, à ne pas commettre des actes qui, aux termes des lois existantes, constitueraient des crimes ou des délits. « La déclaration de M. le Piéfet est grave; c’est l’aucienne candidature olllcielle dont elle nous annonce le rétablissement. Contre cette déclaration, notre devoir, ce me semble, est de protester. Pour mon compte, je le fais de toute mou énergie. » M. Courtois demande, et à propos de son élection, ti qui M le Préfet appliquerait les ex pressions de caudidat hostile ou sympathique au Gouvernement. M. le Préfet déclare qu’il n ’a pas de réponse de cette nature & faire; qu il a répété à plu sieurs reprises, dans le cours de ses observa tions, '•■l’il L isait un expo«é de principes et qu'il soutenait une thèse g é u é rd e sans applica tion de personnes; qu il ne peut discuter sur le terrain où ou l’appelle. M. ’.cfas reprend de nouveau la parole, et somm«ut M le Préfet de répondre à la question, il demande de lui dire à quel s gue ou peut re connaître un caudidat hostile au gouvernement. M. le préfet déclare q u ’il use de son droit de ne pas répondre. J’ai déj* répondu, ajoute-t-il, et vous ne me ferez pas dire ce que je ne veux pas dire. M. Lefas : Il sera constaté au procès-verbal que M le préfet refuse de répondre. M. le préfet : J ’ai déjà répondu et je n ’ai pas à y revenir. M. Lefas : Puisque M. le préfet a déclaré qu’il ne répondrait pas, j ’insiste pour que son refus soit constaté au procès-verbal. Alors, M le préfet, s’adressant à M. Lefas, lui dit : Eo présence de ces attaques persistantes, vous m’autorisez à dire que vous avez trop bé néficié, sons l’Empire, des candidatures officielles pour avoir le droit de vous plaiodre aujour d’hui. M. Lefas proteste et déclare que M. le Préfet vient de lui adresser un injure personnelle; il demande au Conseil Général de s’associer à sa protestation. M. le Préfet répond q u ’il n ’y a aucune injure dans ses paroles, mais que les attaques systéma tiques dont il est I objet depuis hier justifient la vivacité de sa réponse. M. Lefas : Je déclare contester les faits avan cés par M. le Préfet et j e le mets au défi de les prouver. C’est une injure que je repousse et dont je me trouve suffisamment vengé par la sympa thie dont 1rs populations que je représente viennent de me donner d ’elles-mémes la preuve. M. le Président déclare que l’incident est clos. Sont élus : l’oiir l'arrondissement de Ilennei : MM et Aubrée; * Pour l’arrondissement de Saint Malo : MM De miniac e t Hou vin; Pour l’arro idissement de Fougères . MM <t. la Belinaye et Bochin; Pour l’arrondissement de Vitré : MM. de U Borderie et dt1 Sallier-Dupin ; Pour l’arrondissement de Redon : MM. Lelièvre et Guichaiid ; Pour l’arrondissement de Mêntfort : MM. di Montgcrmont >t de Guéhéneuc. Au nom de la Commission départementale et en exécution de l’art. 79 de la loi du 10 août IH7I, M. Dm al donne lecture du rapport sui vant, sur les t avaux de la Commission, su r le* comptes de 1873, sur le budget présenté par M. le Préfet pour 1875 et sur la question des che mins de fer qi i intéressent le département : « L’art. 7îi de la loi du 10 août 1871 fait un devoir à votrs Commission départementale de vous rendre compte de ses travaux La Commission a mis chaque mois sous vos yeux les pruc^s-verbaux de ses séances. Vous avez suivi pas à pas scs opérations; ce serait abuser de vos moments que de vous les retracer même sommairement. Le même art. 79 nous oblige à voiw présenter le résultat dei; comptess de i l année précédente, c’e st-à -d ire de 1875. Les recettes prévues et votées par vous s’éle vaient à ............................................ 1 7 0 I 8 Î W 7 4 Elles se sontèlevéeseo réalité à 1 7'2I 813 33 Avec une plus-value de 7. 18,922f 79 En 1872. i y avait une moins-value do 9 ,.Ji2 fr. 24. La situation est donc meilleure eu 1873. Nous venons de voir que les recettes s’éteient é l e v é e s * ............................................. i . 721 8 1 3 * 3 3 Les dépenses à ........................... 1,438,046 29 Avec une différence d e . . . qui se répartissent ainsi : Crédits de 1 8 7 3 répo riésà 1874 263,767* 24 Fon d; l i b r e s . . . .............................. 1 2 1 .9 1 8 99 Excédant de 1 instruction p r i m aire annulé au 30 avril 1 8 7 4 . . . . I I I 24W 50 30 003 25 S>mme é g a le .. . . T 263,7ü7f 74 Cette situation sera, du reste, examinée dans un rapport spécial. B cdget de 1873. La Commission départementale a examiné sommairement le budget proposé pour 1873. Elle n’a rem arqué q „ e très-peu de différence avec celui de 1 *74. Vous aurez cependant à examiner une aug m entation demandée pour le mobilier des pré fectures et sous-prélectures, et des travaux de grosses réparati jus à faire à quelques bâtiments départementaux. Vous aurez aussi à examiner une proposition très-im portante faite p a r l’administration de l’asile d> Saint-Méen. Il me reste enfin à vous parler de la question des chemins de fer qui intéressent le départe m ent. L’enquête pour le chemin de Redon à CbAM. Le Pomellec n’a pas toujours repoussé a eu lieu pour son passage sur le l’intervention de l’Administration dans les teaubriant départem ent d ’Ille-et-Vilaine. élections au Conseil Général, sous l’Empire, ^ La ligne est concédée à la Compagnie de lorsque flonssaient tous les abus de la can l’Ouest, mais aucune décision n’est prise encore didature officielle. pour la directio j. Voici, en effet, quelques lignes du journal I ne nouvelle demande en concession pour la de M. Le Pomellec, l'Union des Deux- ligne de Rennes à Cbàteaubriant a été faite par M. lie Cantades .ni nom de la Compagnie qu'il Villes , à l’occasion des élections partielles représente. du Conseil Général et du Conseil d’Arron ; M. de Cantades demande une subvention dé dissement, des lo et 1(5 mars 1801 : partementale de 76 300 fr. par kilomètre. Celte « L’urne va s’o u vrir pour recevoir les biilleproposition n ’a pas paru acceptable par votre « letius de nos électeurs. Espérons que chacun Commission, « fera son devoir avec exactitude et zèle, et que i Une autre don ande a été faite par M de Baére, qui réclame seulement 23,000 fr. par kilo « nos honorables candidats, qui tous sont pam ètre. « tronnés p->r VAdministration, seront honorés M. de Baère a promis de faire connaître avant « de la grande majorité des suffrages. # la fin de votre session la Compagnie pour la Il esl assez piquant de constater ces pali quelle il se présente. Evidemment vous serez nodies. tenu au courant de ce qui se passera. Enfin, le président de votre Commission a eu M. Lefas, personne ne l’a oublié, était l’honneur de voir le d irecteur de la Compagnie le commensal et l'ami de l’illustre Féart, célèbre entre tous les préfets de l’Empire de l’Ouest, avec lequel il a parlé de la ligne de Chàteaubriant e: d e la possibilité où serait la par l’énergie de sa poigne électorale. Et le Compagnie de s’en «barger. ruban qui décore la boutonnière de M. Lefas, M. le d irecteu r a répondu que la Compagnie n’est-ce pas une faveur impériale? d e l’Ouest avait dans ce moment des lignes con Et M. Jonin, qui l’ait parade d’un si beau cédées, e n tre aulres celles de Cherbourg à Lamzèle pour la liberté électorale, M. Jouin, qui ballo, Laval à Angers, Sablé a Chàteaubriant, parle du respect qu’un gouvernement répu Redon à Chàteaubriant, qui demandaient plus blicain doit garder à l’égard de la volonté de 200 millions, et qu’il était par conséquent nationale, l avons-nous vu protester lorsque impossible à la Compagoie d'assum er su r elle de nouvelles cha ges avant plu*ieurs années » ses amis avaient nsnrpé le pouvoir, l’avonsest douné par le Conseil du rapport de nous vu protester contre la dictature de M. Acte Du val. Gambetta qui supprimait tous les Conseils élus et refusait obstinément, jusqu’à la ruine L e Nouvelliste. Breton d o n n e un dé complète de la Fiance, de faire appel aux m en ti à M. Le Pom ellec, relativ em ent aux électeurs pour réunir une représentation na c ris qui o n t suivi son élection : tionale!’ En fait de candidatures officielles et de j « luutile de d ire que nous maintenons hautepression des préfets, a t-on oublié tout ce j m ent notre a ffim atio n au sujet des cris révoluque les commissaires de 1848 et les préfets j tionnaires et c ou muuards qui ont été provoqués du \ septembre ont fait et tenté contre la | p a r l’élection d e M Le Pomellec, et qui out été liberté électorale ? Les dépêches télégra entendus non seulement dans les salles d e la airie, mais ernore sur la place Bouvet, dans phiques officielles sont encore encore là — m la rue Ville Pépin et dans la rue des Bas-Sa et nous pourrions les citer — pour accabler blons, qui a é té ,. usqu’a deux heures de la nuit, les dictateurs et les préfets du 4 septembre le théâtre de vociférations les plus bruyantes, de leurs irrécusables témoignages. M. Jouin, résultat connu des libations g ra tu ite s auxquelles M. Lefas, M. Le Pomellec protestaient-ils? s’étaient livrés, depuis plusieurs jours, ces in té Ces messieurs devraient avoir le bon goût ressants électeurs a e M. Le Pomellec. « Nous ajouterons même q u ’un de nos amis, de se taire aujourd’hui. Ils n'ont pu d’ail leurs formuler aucun grief précis et sérieux h ab itan t la place des Bas Sablons, a été gratifié avec une insistance très-significative du cri de : contre l’administration préfectorale, qui ré A bas M. un tel ! à bas la calotte ’ pudie netlemenl le système des candidatures « Nous défions M Le Pomellec de démentir ce officielles impériales et républicaines. fait, qui était loin, comme nous l’avons dit, d ’être isolé. » Suite de la séance du 20 octobre, après l'élection d\t bureau. PRÉSIDENCE DE M . M A IITIN -FE U IL LÉ E . M. le Président adresse, au nom du Conseil, des rem erciements aux mem bres du bureau p r o visoire; puis, en quelques mots, il fait appel au concours de tous pour assurer le respect de la loi, dont l'Assemblée ue s’est jam ais départie, et p our m aintenir dans toutes les discussions, de quelque n ature qu’elles soient, les habitudes de courtoisie qui sout d ’ailleurs daus les traditions du Conseil. Sur sou invitation, l’Assemblée procède immé diatement à la formation de la Commission des comptes. Sont désignés pour faire partie île cette Comiuissiou, MM Du val. de Ciutré et Rouxin. Les mem bres du Conseil, réunis par arrondis sement, nomment ensuite, la Commission des chemins vicinaux. Par décision de Mgr l’Archevêque : M. l’abbé Sauvage, vicaire à Toussaint de Rennes, est. nommé recteur d’Acigné (doyenné de Toussaint) en remplacement de M. Barbedct, qui se retire du saint mi nistère pour cause de santé. ( Semaine Religieuse.) — Le service d’octave de M. l’abbé Hlandin, ancien recteur du Theil, sera célébré dans l’église de cette paroisse mardi prochain 2 7 octobre, à dix heures. — Un triste accident a eu lieu jeudi après midi. Un ouvrier couvreur, nommé Thomas (Julien), âgé dt 61 ans, demeurant rue de Paris, 53, est tombé accidentellement du (oit d’une maisou de la rue Motte Fablel, qu’il était occupi à réparer. Quand oq a re- COURHIER 1>E RENNES levé l’infortuné vieillard, il donnait peine signe de vie,* et a expiré quelques instants après. . line petite pluie line tombait en ce mo ment -, ses pieds auront sans doute glissé, il aura perdu l’équilibre, et le malheureux ou vrier a été précipité sur le sol de la hauteur du 4* étage. Dans notre numéro de samedi dernier, nous annoncions, d’après un de nos corres pondants, qu’un incendie s’était déclaré le dimanche précédent a la ferme de la Rivière, commune de Visseiche, et que le sinistre était dû à l'imprudence d’un domestique de celte ferme, qui. étant ivre, serait monté dans le grenier pour y prendre du foin, y aurait oublié sa lanterne, laquelle aurait commu niqué le feu au fourrage. l’ne lettre que nous adresse M. Veillard, minotier, rectifie certains points du récit de notre correspondant. D’abord, ce n’est pas dans les bâtiments de la ferme que le feu s’est déclaré, mais bien dans les bâtiments de servitude de la minoterie-, qu'il résulte ensuite d’une enquête minutieuse faite par le maréchal-de-logis de La Guerche. que cet incendie n’est pas le fait de la négligence du domestique, et que, d’ailleurs, il a été prouvé qu’il n’était pas ivre. Nous rectifions donc avec plaisir ce que la nouvelle de notre cor respondant pouvait contenir d’erroné. — O u lit da n s le Nou velliste B reton : «Mercredi, entre onze heures et midi, le charretier de M Avice de Bellevue, négociant en vin à Saint-Servan, conduisait un camion chargé de deux barriques et d ’une touque de via et d ’eau-de-vie s u r la cale du Port-SaintPère, à S-iiut S. rvau. Arrivé au pied de la tour Solidor, le charretier, qui était monté sur son camion, eu compagnie d ’un ouvrier du chantier, ayant voulu touruer sa voiture, le cheval, qui est om brageux, s'effraya de quelques bari’s de salaisons qui se trouvaient devaut lui, et fit une reculade qui renversa homme, cheval et voilure dans la m* r, à l ’exception de l’ouvrier, qui fut assez heureux pour sauter sur la cale, sans autre suite que quelques contusions « Quant au voiturier, il en a été quitte pour un b.uu d'eau froide et pour uu léger coup de pied de cheval qu'il reçut dans le côté et sur la maiu droite, ce qui fut cause de son salut, ce coup de pi* d l’ayant ramené à la surface de l'eau, d ’où il put s’accrocher à l’a m arre d'un bateau qui se t r uvait sur le lieu de l'accident. « Quant au cheval et à la voiture, ils sont res tés au fond de l ’eau, d ’où ils n ’ont pu être r e ti rés qu’à m er basse. La perte du cheval est estimée 1,000 fr. et celle de la voiture 500 fr. d'avaries. Les barriques ont été sauvées; la touque a été perdue. » Beaucoup de résistance de la m eunerie, qui a forcé les vendeurs à une concession de 50 c. par q uintal. Choix bigarrés, 24 fr. 50 ; bonnes qualités, 24 fr. 25 ; ordinaires, 24 fr. t.’orge, assez, offerte, se, vendait 21 fr. le quintal. L’avoine, plus offerte, se vendait 23 fr. 50 à 2 4 tr. S au mur (Maine-et-Loire), 17 octobre. — Nos prix n ’ont pas varié depuis notre dernier m ar ché. Il y a cependant beaucoup de fermeté. La culture n ’offre presque rien, et nous croyons la baisse difficile dans notre pays d ’ici longtemps. FromÉht, 19 à 19 fr 50 les 77 kil.; seigle, 14 fr.; orge, 14 fr. 50 les 65 kil.; avoine, 11 fr. les 50 kil. Graine de trèfln, 130 fr. les 100 kil. Graine de chanv re, 22 fr. 50 les 50 kil. Tours (Indre-et-Loire), 18 octobre. — Le m ar ché était bien approvisionné en blé ; la vente a été lente avec une baisse de 50 c. à l’hect., cours de 16 50 h 20 fr l’hect.; seigle de très-bonne qualité à 13 fr. l’hect. Les farines offertes de 50 à 52 fr. Ihect. Affaires peu actives, et cependant la boulan gent* n ’est pas approvisionnée, il s’en faut. Les avoines sont en hausse : de 24 à 25 fr les sortes noires; de 23 à 24 fr. les grises; orge, 13 fr.; pommes de terre. 6 fr. l’hect. La g uerre a adjugé 2.400 quintaux métriques d-’ blé tendre indigene à 21 fr. 27 les 100 kil., rendus dans les magasins militaires de Tours. Fourrages rares et chers. Blé. l’heet., 16 fr. 50 à 20 fr — Seigle, 13 fr. — Orge. 15 fr. — Avoine, 13 fr. — Farine, 157 k i l , 50 à 52 fr. - Foin, 100 kil., i l f r . — Paille, 5 fr. __ _ __ _ _ _ C. B. S a r e l i * d e (1i à l e « a | l r « i i . Chdt*augiron, 22 octobre. — Froment, 1 8 .0 0 à 18 fr. 50 l’heot. Org*. 12.00 à 12 fr. 50 — Avoine. 10,00 à 10 fr. 40. — Sarrasin. *0.00 à 10 fr. 20. — Veaux. 0 fr. 70 a 0 fr. 75 le ki logramme sur pied. — Beurre 3 .0 0 à 3 fr. 30 le kilo. — OEufs, 1,00 à I fr. 05 !a douzaine. Moncontour, 49 octobre.— Froment, 2 3 fr. 80 les 100 k. — Méteil, 0 0 f. — Seigle, 18 f 00. Illé-noir, 15 fr. 00. — Avoine, 19 fr. 00. A tronchet, 17 octobre. — Froment, 20 fr. 15 l ’hect. — Méteil, 17 fr. 00. — Orge, 42 fr 00 — Blé-noir, 11 fr 50. — Avoine. 11 fr 75. — — Beurre, 2 fr. 9 0 le kilo. — OEufs, 0 fr. ÎH) la douzaine. — Volaille. 3 fr. 40 le couple. Marchés d'nuJourrt*huI. Montevideo, 22 octobre. — On sigualc en rade le navire insurgé Parana. S a m e d i 24 o c t o b r e (1 h e u r e ) . From ent, 165 kil., 39,00 à 40 f. 00; 100 kil., 23 .50 à 24 fr. 25 Orge, 20 ,00 à 00 fr. 00 les 100 kil. Avoine, 21 fr. 00 à 00 fr. 00 les 100 kil. Blé-noir, 15 fr 011 a 00 fr. 00 les 100 kil. Farine 4 " qualité, 35 00 à 36 fr. les 400 kil. Farine 2* qualité, 33 a 34 fr. les 400 kil. Son, 46 fr 00 à 00 fr. 00 les 400 kil. OEufs, 0 .75 à 0 fr. 80 ta donzaine. Beurre des Lices, 4 fr. 55 à 1 fr. 60 le 4/2 kil. __________ C. B. MANUTENTION CIVILE MESLÊ (J.-M.) ET CM. Prirn d* pain du 18 a»» 3 4 octobre. P a in b ia a t P a l a tout-au tant. 4 0 kil og. . . . 5 id. . . . a id . . . . 4 kil. 5 0 0 gr. 4 kil og . . . . 2 fr 9i) I 45 95 . 50 . 35 4 0 kilog. . . . 5 id. . . . 9 id. . . . 4 k il. 5 0 0 g r . 4 Palln u p é e la l 2 f r. 1 . , ............................. | (De rnier* «mon tu c om pt a nt .) Prictd.nt» •IMmrt. » 4 5 0 ' / o ..................... 6 2 ' l / l •/„ .. . . 8» " / . l i b é r é . . . 09 * o M organ . 515 30 20 80 n» Darawri f.a f 89 09 5 15 :o 50 95 n» H au tie B » » 10 30 15 »• B a in e » »a Utiique do Fr a n c e , 3 0 7 5 0 0 . — Créd it F onc ie r. 8 1 7 50. — Cré dit Mobilier, 3 3 5 0 0 . — E m p r u n t r om ai n, 0 7 t — E n . p r u u t p on tifical 4 8 6 0 , f.fi 3 4 8 6 6 , 6 5 3 8. C h e m in a d e F e r . Actions : On..l, 5 5 2 5 0 . — Ch.r.nl.1, 3 3 « 0 0 . — OrU . n i , 8 5 6 2 5 . — N ord , 1 0 8 0 0 0 . — E it, 5 3 3 75 p .rii U od- M O U ., ® I3 7 5 . Midi, 6 1 5 00 . _ .n tricb i.m , 681 . 5 . — Lombard». 3 2 0 0 0 . — Sarag oti e, 0 0 0 0 0 . 30 O bi . i g ATIOKf 3 • / . : 0.ic »t, 2 9 2 f>0 — V itré k Fougère» 000 0 0 . — Vend ée, 2 4 7 5 0 . — Charente», 2 6 0 00 Orléan», 2 0 6 0 0 . — N ord, 3 0 2 0 0 . — Midi, 2 9 2 5 0 . — F u lio n (P.- L-M \ 29 4 5 0 . — E it, 2 9 2 5 0 . — Au tr ich ie nn e. : ancienne». 3 1 1 2 3 noureU e*. 3 n 3 0 0 . — L omba rde» • an eieo’ie», 2 5 0 7 5 ; n o n w lto , 2 4 7 5 0 . — Nord de V F W m » 203 2 5 . — Saragc.ua. 2 1 8 0 0 . — P o r t a n l t M , 2 3 5 2 5 ~ • 'n a m in t ro m ai ns , 4 8 8 00 . 1 " q u a lit é . P a i n s p é c i a l *• q u a lit é . 1 fr. 2 5 B o u r s e d e ü'wris d u « 3 o c to b r e. 70 35 00 45 Marnes p r i i et rat in e q u al ité q u e le pa in tou t-au-tout. 6 Lilog. . . . le colonel Gonzales au rait fait défection et serait pa>sé du côté des rebelles avec un de» batail lons placé» sous ses ordres. On annonce aussi que de nombreux blessés sont dirigés su r BuenosAyres, ce qui fait supposer q u ’un engagement aurait eu lieu dans le Sud. Mitre, à la tête du corps principal de l’armée des insurgés, se tiendrait à quelques lieues de Buenos Ayres, mais u'aurait pas encore pris l’offensive. 8 kilog....................... fr. 65 RENSEIGNEMENTS UTILES. F A .I T s d iv e r s . C o n c o u r s d 'a p p re n ti* a g r ic u lte u r s . E v e e u t lo u m ilit a ir e d u s a p e u r RouBsrl. — Luudi d ernier, à hu it heures, a eu lieu a Vincennes l’exécution du nommé JeanMarie Roussel, sapeur au l*r du génie. Eucore une victime de l’ivrognerie! C e s t dans un état d ivresse, en effet, que Roussel, étant-de service, a tiré s u r son caporal, qu il a blessé grièvement, et en môme temps uu a u tre sapeur C'est ce crime que Roussel a expié en présence d ’une partie considérable de la ga r nison. Ce soldat était Breton; n ’ayant connu ni père, ni mère, ni famille, il avait été élevé dans un hospice à Nantes. Lors d e nos d ernières guerres, il fit la campagne daus l’arm ée de Garibaldi, où il ne d ut pas suivre une bonne école de disci pline. Néanmoins, il n ’avait eu que vingt jours de punition dans ses quatre ans ; mais, comme bien des Bretons., il se laissait aller à l’ivrogne rie, et dans l’ivresse il ne connaissait plus rien. En mars dernier, un autre Breton, aussi sol dat du génie, était exécuté pour le même fait, qui au jou rd'h ui, et pour cause, est traité trèssévèrement par les conseils de guerre. Roussel, depuis quelques jours, n’espérait plus de g ’ûee ni de commutation de peine. Il craignait b eau coup la m ort qui le menaçait, et heureusem ent ce fut à la religion qu’il eut la bonne pensée de dem ander sou courage et sa résignation. Luudi matin, à quatre heures, il fut éveillé p a r M. Sabiani, le commandant, et M. l’abbé Fortier, l ’aum ônier des prisons militaires du Cherche-Midi. L’annonce de ses derniers m o ments l’impressionna profondément, et il pleura quelque temps à chaudes larmes. Il se rendit à la chapelle, s’y confessa une dernière lois et assista a la messe. Tous les détenus y étaient réunis, et elle se célébra au milieu de l ’émotion générale. Cette messe entendue dans cette circon stance solennelle, en présence d ’un m alheureux qui y reçoit son Dieu et qui va dans un instant passer â l’éternité, ne s’effacera jamais du sou v e n ir de tous les soldats prisonniers qui v assis taient. Arriva enfin l’h e nre de faire ses adieux et de ü la r c h e d e V it r é . JURISPRUDENCE USUELLE. monter en voiture cellulaire. Roussel se m ontra Vitré, 12 octobre. — Pain, l r« qualité, 37 c. très courageux en celte circonstance, et adressa le kil.; 2 r qualité. 31 c. — Farine, 1 M qualité, Lorsqu’un propriétaire assure sa maison e t ses ses rem erciements à M. Sabiani, à M Falcon et 37 fr 0 0 ; 2 e qualité, 35 fr. 00. b âtim en ts de servitude, il oublie une formalité a tous les officiers ses supérieurs Assis dans la Grains. — Blé, 1H fr. 00 à 18 fr. 40 l’hect. essentielle daus sa police. voiture e n tre M l’abbé F o r titr et M l’abbé —Orge, 12 fr. 00 à 13 fr. 0 0 .— Blé-noir, 9 fr 40 Cette formalité consiste à établir que l’esti Baron, aumônier de l’hôpital militaire du (irosà 10 fr 00. — Avoine, 10 fr. 40 à 11 fr. 20. m ation des bàtimeuts assurés est faite en dédui Caillou. q u ’il avait demandé, Roussel n n n t r a F ocrbages. — Foin. 44 à 46 fr. les 500 kil. sant le prix du sol sur lequel ils sont assis Sans d ’abord de la fermeté Mais le m anque d ’air — Paille de from ent, 17 à 19 fr. — Chanvre, cette précaution, eu cas d ’incendie général, la dans la voiture, et surtout 1\ motion, le firent 0 f 70 à 0 fr. 80. — Lin, 0 fr 60 à 0 fr. 70. Compagnie a le d roit de déduire de l’indemnité bientôt défaillir. Il tomba aux pieds des a um ô Bestiaux. — Boeufs, de 600 à 700 fr. la à payer le prix du sol, qui ne brûle jamais. niers, dont les efforts et ceux des g- ndarm es ne paire. — Vaches, de 140 à 180 fr. la pièce. — Ainsi, le propriétaire qui possède des b âti pu rent ni le rappeler â lui, ni le relever s u r sa Veaux, de 33 à 4 5 fr. — Moutons, de 3 0 à 4 0 fr. m ents estimés 50,t 00 fr., y compris le sol éva chaise. Les deux prêtres e u ren t recours à la — Porcs, de 85 à 100 fr. ; petits porcs, de lué à 10,000 fr., ne doit pas s’assurer pour 00 k 00 fr. le couple. — Chevaux, de 300 fr. à 50,000 f r., mais pour 40,000 fr., et m ettre sur prière pour ce malheureux, et à peine eurentils achevé la récitation du chapelet, que Roussel 4*;0 fr. la police qu e c« s immeubles sont ainsi assurés, se m ontra enfin docile à leur voix. Il se r. leva, Denrées. — Beurre, 3 fr. 10 à 3 fr. 20 le kil. déduction faite de leur emplacement Par ce moyen se remit s u r sa chaise entre les deux aumôniers, — OEufs, 0 fr. 85 à 0 fr. 90 la douzaine. — la Compagnie, en cas de sinistre, n'a point et leur dem andant pa>don, il se m it à prier Graisse, 0 f. 90 à 1 f. 00 le kil. — Pommes de à en parler, puisque cette déduction a été sti avec eux ju squ ’au m oment de son a r r i \é e au terre, 4 fr. 00 à 4 fr. 20 l’hect. pulée dans la police d'assurance. polygone de Vincennes. Quand l’incendie n ’est que partiel, le sinistre Là, il allum a son cigare, descendit de la voi .K a r e h é d e F o u g è r e * . doit ê tre estimé à la perte réelle éprouvée, afin tu re et mari ha courageusement entre les deux que l ’indemnité ne puisse pas être l’occasion Fougères 17 oct — Froment 1 « q u a i.. 18 f. 00 aumôniers ju so u ’a la butte, lieu de l’exécution d ’un bénéfice pour l’assureur comme pour l’a s l’hect.; 2 e quai., 17 fr. 5 0 ; 3 e quai., 17 fr 00. En chemin, il lit par signe ses adieux aux soldats suré. L’indemnité doit être la réparation exacte — Orge, 00 fr - Sarrasin, l " quai , 10 f r. 00; d u génie, ses camarades. Eufiu, a rriv é au po du dommage. 2« q uai., 9 fr. 5 0 ; 3e quai., 9 fr. 00. — Avoine teau fatal, il s’ageuouilla, reçut la dernière a b C’est ce que la Cour d ’Appel d ’Angers vient de l™ q uai., 10 fr 0 0 ; 2 e q u ai., 9 fr. 5 0 ; 3* q uai., solution, baisa avec effusiou le crucifix et e m 9 fr. 00 .— Beurre. 3 fr. 10 a 3 fr. 20 le kilo. décider p ar un arrêt. brassa les ecclésiastiques. Ou lui lut la sentence — OEufs, 1 fr. 00 la donzaine. — Châtaignes, de condamnation, après laquelle on voulut lui 3 ,0 0 à 5 fr. 00 les 50 kilos. b ander les yeux. Mais il refusa, préférant voir en face le peloton d ’exécution. DERNIÈRES NOUVELLES Enfin, au m oment <ù il finissait ces paroles M arché d e R edon. de la Salutation angélique : Priez jtour n o u s,p au Redon, 19 oct. — Froment, 18 fr. 00 l’hect. vres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre TÉLÉGRAPHIE PRIVÉE — Seigle, 13 fr. 00. — Avoine. 10 fr. 75 — Blém ort, il tomba comme foudroyé sous ladé c b a ig e Ser vice p a rt i c u li e r d u Journal d t Bennes. noir, 9 fr. 75. — Pommes de terre, 4 fr. 50 de douze balles. Il ne fut pas nécessaire de lui — Beurre, 3 fr. 00 le kilo. — OEufs, 0 fr. 95 P a r is , i l oc tobre , 8 h . 3 5 m a t. donner le coup de grâce; la m ort fut instanta la douzaine. — Volaille, 2 fr. 75 le couple. — née. Puis les troupes défilèrent au son des m u Le Daily Télégraph annonce qu’aussitôt Marrons gros, 9 2 fr. 00 l’hect.; m arrons ordi siques devant le cadavre. naires, 12 fr. 50. la réorganisation de L'armée terminée, la Puisse cette expiation ê tre une leçon salutaire Prusse vérifierait si la Suisse et la Belgique à nos soldats, qui encore en trop grand nombre t t a s e t t e d e » C u lt i v a t e u r . e t d e s B l e v e w * . peuvent défendre leur neutralité. — Bavas. s’abandonnent à la boisson ! Cour* d « t grain* e t farine*. Un concours sera ouvert à la Ferme-Ecole de Rieffelland, commune de Nozay, arrondisse *ent de Cbâteanbriant, le m ardi 3 novembre 1874, à line heure de l’après-m idi, pour l’admission gratuite dans cet établissement de dix élèves IR a r e b é d e L a O a e r c h e . apprentis agriculteurs, jardiniers, éleveurs ou e u graiisfu rs de bétail. La Guerche, 2 0 octobre. — Veaux, 0 fr. 60 à Les conditions d ’admission comme élève dans 0 fr. 70 le kilog. s u r pied. — Froment 16.00 à 17 fr 00 l’hec.t. — Sarra«in, 10,00 à 10 fr 50. cet établissement sout les suivantes : 1° Etre âgé de 16 ans au moins ; — Avoine 10,00 à 10 fr. 40. — Orge 11,50 à 2° Avoir été vacciné ou avoir eu la variole; 12 fr. 00. — Farine l r0 q u a i., 37 à 00 fr. les 3° Etre apte aux travaux agricoles; 100 kil.; 2* quai.. 3 t à 00 fr. — Pommes de 4° Savoir lire et écrire, et connaître les quatre terre 5 .0 0 a 3 fr. 5 0 l’hect. — Œ u f s , 1,00 à 0 fr 00 la douzaine. — B eurre, 3.00 h 3 fr 05 prem ières règles de l’arithmétique. Peuvent concourir les jeunes gens de tous les le kilo. — Châtaignes, 5.00 à 6 fr. 50 l ’hect. départem ents de France qui se trouvent dans les conditions ci-dessus indiquées. M arche du O ra n d -F o u g era y . Fougeraij, 22 octobre. — From ent, 16 50 A 17 f. 25 l’hect. (Les marchands le paient 18 f. 25 M a n ièr e d e d é ta c h e r l e s é to ffr s. pris au grenier et rendu en g are.) — Seigle, On enlève généralement les taches de graisse 11,50 à 12 fr. 00 — Blé noir, 9.50 à 9 fr. 75. au m oyen de la benzine ou de l’essence de pé Avoine, 9,50 à 9 fr. 75. — Beurre, 2 .80 à — O11 lit dans V In d ép en da n t de VO uest : — 2 fr. 90 le kilo. — OF.ufs, 1,00 à 1 fr. 05 la trole ; mais ces liquides ont l'inconvénient de laisser la plupart du temps une auréole b r u « Lundi dernier, vers une heure de l’aprèsdou/aine. — Veaux 0 .00 â 0 fr. 0 0 le kilo sur n âtre. Pour parer à cet inconvénient il faut, midi, le nommé Blanchard, employé des fours à pied. — Volaille, 1 50 à 2 fr. 50 le couple. — pendant que l'étoffe est encore imbibée de li chaux de la Crois Rouge, à Evrou, a découvert, Châtaignes. 6 00 à 8 fr. 00 l’hectolitre. quide et aussitôt que la tache a disparu, sau au foud d une ancienne carrière de ces fours, le Notre foire du lundi 19 a été très-forte, ce p oudrer de gypse ou de poudre de lycopode nommé Darle, m archand de chiffons à Sablé, qui a nui au m arché de jeudi Sur 200 paires de toute l’étendue imprégnée. On laisse alors s é qui y é tait tombé accidentellement. b • ufs amenées en foire, le q ua rt à peu près a cher et on enlève ensuite la poudre avec une <t Blanchard s’empressa de relever cet hom me, été vendu â des prix peu élevés. Les vaches brosse et, aidé d ’un de ses camarades, il le transporta étaient en baisse; celles qui n ’offraient pas de Les taches de peinture à l’huile s’enlèvent au domicile de >1. Talevard, commis chaufour revenu étaieut tout à fait délaissées. Les m on avec du sulfure de carbo nn e; beaucoup peuvent nier. tons, très-nombreux, se vendaient à de bons être enlevées avec de l’essence de térébenthine, « M. le docteur Desnos, appelé à visiter le prix; plus de la moitié a trouvé preneurs. Les les taches sèches et anciennes pa r du chloro sieur Darle. a constaté uue lutation de l’épaule cochons, en assez grande quantité, se sont v e n forme. Pour ces dernières, ainsi que pour les gauche, laquelle a été remise On craint une dus aux prix c o urants; ceux de six à sept s e taches de goudron, le meilleur moyen est de les congestion cérébrale. Darle avait quitta M. Ta maines valaient de 15 à 20 fr. recouvrir d ’une couche d ’huile d ’olive ou de levard samedi soir pour se rendre à Châtres, et beurre. On laisse en contact ju sq u ’à ce que la on présume que, trompé par l’o b s c u r '^ , il se M a r c h é d 'A n t r a ln . couleur soit ramollie, et ensuite on enlève le sera égaré et sera tombé daus la carrière où on Antrain, 2 0 oct. — Froment, 20 fr. 00 l’hect. to u t, d ’abord avec de l ’essence de térébenthine, l’a trouvé le surlendemain. » — Blé-noir, 10 fr. 00. — Avoine, 11 fr. 00. — p uis avec de la benzine. Beurre, 1 fr. 60 le demi-kilo. REVUE COMMERCIALE. C'est la fermeté qui domine cette semaine sur les marchés aux blés; malgré cela, les affaires sont difficiles, et l’opiuiou générale n ’est pas à la hausse. La demande est toujours restreinte, la meunerie n ’achetant presque rien. Les a u tre s grains sont bien tenus; l'avoine est principalement recherchée et les prix sont termes. A Paris, les prix des farines sont à peu près les mêmes; le livrable est ferme, et le courant du mois a seulement fléchi de 75 c. à 1 fr. du sac. Ou les cote : Huit marques : disponibles, 56 fr. â-5 les 157 kiL; novembre, 54 fr. 7 5 ; quatre mois de novembre, 54 fr. Les from. uts étaient peu offerts au dern ier marché, et les p rix se sont élevés d'environ 50 c. par JOO kil. Cette hausse a été facile à obtenir, par suite d ’une grande fermeté qui a eu lieu au marché de Londres. On eote les froments, suivant la qualité, de -4 a 27 fr. les 100 kil. Tiennes, le 22 octobre. — Les prix du blé ne varient pas Les offres sont peu abondantes; la cuUure préfère vendre l’orge et l’avoine, qui obtienneut des prix plus élevés, et ga rd e r ses iroments. La demande est tout aussi restreinte, et il n ’y a que la meunerie de la localité à faire quelques achats. On cote : Bles, 165 kil., 37 à 40 fr.; 100 k , 25 fr 60 à 24 fr. 25 — Orge. 100 kil., 20 à 20 tr. 40. — Avoine, 21 fr. — S irrasin , 15 fr. — Farine, 1™ qualité, 35 à 3 6 fr.; 2“ qualité, 33 à 34 fr! — Sou, 16 fr. _ _ _ _ _ Orléans (Loiret), 19 octobre. — Apport faible en bié; hausse de 5 0 c. p a r sac sur les bons blés. Nous avons un temps à souhait pour les ense mencements; aussi le cultivateur en profite, ee qui contribue à l’absence d ’offres. Malgré cela la meunerie se tient su r 1s. réserve. Blé, 120 kil., 27 à 3 2 fr. — Seigle, 115 kil., ÜO fr. 50. - 0 ge, 10 • kil., 18 à 20 fr - Essurgeon, 2 0 à 20 fr. — Avoine, 100 kil., 25 a 26 fr. — Farine, 15‘.) kil., 52 à 54 fr. Rouen (Seine-Inférieure ), 2 0 octobre. — Farine lype Rouen, livrable aux docks en sacs de 101 k., toile à don, payable comptant, sous déduction de 1/2 % d ’escompte, disponible et courant, 3 5 fr.; octobre, 3 4 fr. 50 ; q uatre mois de no vembre. 33 fr. 5 0 ; q uatre mois d e janv ie r, w f r - — Famines (premières m arques), 55 a '>7 fr. les 157 kil., toile à ren d re ou à facturer, escompte 1/2 °/o, livrables en g are ou frauco à hord. Sablé-sur Sarthe (Sarthe), 20 octobre. — Marcnê fort ; beaucoup d ’offres en froments de la culture, occasionnées surtou t par le term e de la Toussaint. Dinan 15 octobre. — Froment 1r« qualité U n e m a r in e d a n s l'e m b a r r a s. — 23 f. 57 les 100 kil.; 2 * q uai., 23 f. 3 2; 3» q u a i / Il a été trouvé à Paris, mardi 20 octobre, une L’ne manifestation a en lien à la séance du 2 3 f. 07. — Farin e l ro q u ai., 3 3 fr. (X); 2° quai.! Conseil Général de Nice. Sur la proposition d ’un m ariée âgée de 18 aus, yeux bleus, cheveux 31 fr. 00. — Ors». 20 f 50 —Sarrasin. 15 t. 85. des m em bres, le Conseil a voté à l’unanim ité noirs. On a pu la réclam er chez le commissaire — Avoine blanche, 21 fr. 4 2 ; avoine noire, de police du quartier. l’expression de son profond attachement pour 2 0 fr 3 5 — Beurre, 2 fr. 9 0 le kilo — Pommes Le fait est que lundi, vers m idi, deux gar la France. La proclamation du vote a été ac de terre , 4 fr. 3 0 — Pain 1 * q uai., 0 fr. 3 4 ; diens de la paix rencontrèrent, ru e Richelieu, cueillie par les cris de : V i f la France! 2 e q uai., 0 fr. 2 9 ; 3« q uai., 0 fr. 24. — OEufs, au coin de la r u e Saint-Marc, un fiacre qui con — Le jou rnal le Dannevirke, cité p ar les feuillestenait u d c j«mne fille, tont d e blanc vêtue, cha 0 f. 9 5 la douzaine.— Foin, 4 0 fr. 00 les 500 kil. de Londres, d it que les nouvelles publiées par la — Paille, 20 fr. 00. peron de fleurs d 'orang er au fron t'et pleurant à Tages Presse, de Vienne, au sujet de la réponse chaudes larmes. Lamballe, 15 oct. — From ent, 23 fr. 50 fies reçue par l’envoyé du Danemark an ministère Etounés, ils se dem andèrent d ’abord s’ils n ’a 100 kil.— Seigle, 0 0 f. 0 0 . — Blé-noir, 13 f 50. des affaires étrangères de Berlin, lorsqu’il y a vaient pas affaire à une concurrente de la ro — Avoine, 19 f 00. — Pommes de terre , 3 f. 50 présenté ses réclamations relatives à l’expulsion sière de Puteaux, arrivée en reta rd et pleurant — Beurre, 0 fr 0 0 le kil. — OEufs, 0 fr. 00 des sujets danois du Schlesvvig du Nord, ne sont son insuccès. Mais, interrogée, elle leur raconta la douzaine. — Foin, 0 0 fr. les 1,000 kil. q u ’un faux document publié avec l’intention d ’éson histoire. Elle se nomme Marie Lebel, est née g a re r l’opinion II déclare, « en se fondant, dit-il, Saint- Brievc, 21 oct. — From ent, 24 fr 00 à l ’isle Adam et était mariée depuis le m atin à s u r une bonne autorité, » que la réponse n ’a été les 100 k:l. Méteil, 19 fr. 00. — Sarrasin. un M Liscoux, q ui avait absolument tenu à ve 17 fr 5 0. — Avoine, 2 0 fr. 50. — Seigle, 0 0 fr. ni conveuable ni satisfaisante. n i r célébrer la noce à Paris. — Pommes de terre , 4 fr. 50. — Beurre. 0 f. 00 Rio Janeiro, 22 octobre. — D’après des avis En débarquant d e k gare, on avait pris p in le kil. — OEufs, 0 0 c. la douzaine. publiés ici en date de Buenos-Ayres, 21 octobre, sieurs voitures et on s’était mis en ro ute. Rue Montmartre, le m ari avait fait a rr ê te r Je cocher e t était descendu, pour acheter je ne sais quoi. Le cocher, qui était gris, avait tourné au coin d une ru e , et le m arié n ’avait pu retrouver la voiture. I.a mariée était perdue! Ou l’a menée chez le commissaire de police du qu artier, qui a fait conduire la jeu ne femme à un hôtel, et a envoyé un agent à l’Isle Adam. U ne d o u b le te n tu tlv e d e p a r r le ld e orniM ionnre p a r «m a e e é s d e f o l le fu r ie u s e . — La commune de la Harle en Belgique, vient d ’ôtre ensanglantée par une double tentative d e parricide. Mardi d e rn ie r, Je nommé Joseph Vanderleken, âgé de 2 4 ans, cultivateur, quittait la maison paternelle de bor matin pour se rendre aux champs. |}ien daus s m attitude ni dans son langage n e faisait voir q u ’il se trouvât sous le coup d ’une surexcitation quelconque. Vers dix heures, on le vit revenir, poussant des hurle ments et brandissant ss fourche. Il entra dans uue maison voisine, où il brisa tout. Comme il en sortait, il rencontra dans la ruelle sa mère, qui, avertie par les voisiis, accourait dans l’es poir de calmer la folie de son fils. Elle n ’eut même pas le temps de di :e u n mot. Deux coups de fourche réte n d ire n t sur le sol. Le père Vauderleken arrivait paisiblement à ce moment, poussant une brouette. Joseph Vand erltk en se précipite immédiatement s u r le vieil lard, et, d ’un coup de fourche, l’assomme. Ce ne fut qu’après uue cou -se désordounée à tra vers champs et avec mille précautions q u ’on parvint a se rendre m aître de Joseph Vanderleken et à le conduire à l’asile d ’aliénés de SaintJcan, à Bruxelles; il a fa lu dix hommes pour le m aintenir, quand il s’est agi de lui m ettre la camisole de torce. Il a perdu absolum ent le sens ,.s.a A n a tio n , car, lorsqu’on lui demaude ce qu il a fait de ses parents, il répond invariable ment : « Soyez tranquilles, ils sont million naires. » Le p ère Vanderleken échappera sans doute aux suites de ses blessures. L état de la mère est désespéré. T r e m b le m e n t d e t e r r e . — Des détails complets nous arriveut ce matin, pa r la voie de New York, s u r le trem blem ent de terre qui eut lieu dans le Guatemala, en septem bre dernier, dans lequel la ville d ’Antigoa fut presque entière ment détruite, et qui causa la mort de tre n tedeux personnes II parait que la catastrophe est eu quelque sorte tombée sur la vide comme un coup de foudre. Des scccusses que rien ne fai sait pressentir ont violemment ébraulé le sol. Les vacillations allaient de l’Est à l’Ouest. Le mouvement général s’est fait sentir par uue suite de fortes vibrations à la lois verticales et h o ri zontales, semblables à la vague roulante. Ces ondulations soulevaient h sol à la hauteur d ’un pied. Tous cenx qui, à ’heure du sinistre, se trouvaient dans les rues, furent renversés à terre. La scène était l’une des plus terribles à la fois et des plus émouvantes que l’on puisse imaginer. Aux cris perçants de la population, aux craquem ents et à la chute des murs et des maisons s’ajoutaient des bruits semblables ail roulement du tounerre et partant des entrailles de la terre. L’épouvante lut d ’autant plus grande et plus poignante que to it cela se passait pen dan t la uuit. La première scccousse i u r a une demi-minute; pendant la n u i t, plusieurs autres secousses moins violentes se succédèrent les unes aux autres Les habitants survivants s’assemblèrent en plein a ir et passèrent le reste de la nuit à d ire des prières et à chanter des cantiques et des hymnes religieux. Pendant le désastre, on vit, chose horrible à dir-î, des bandits parcou r ir les rues, le poignard 1 la main, volant, piliant et menaçant de frapper de m ort ceux qui leur résisteraient. Le trem blem ent de terre fut légèrement res senti à Guatemala, capita e de la république, et les Indiens, accourus de 1 intérieur, ont rapporté la nouv elle que trois villages, situés au pied du volcan del Fuego, avaient été détruits pendant l a même nuit. V A R IET E 8 E p iso d e d ' u n e é le c tio n a u C o n se il Généiral. Les radicaux de l’arrondissement de... se ras semblent afin de décider e ntre eux du choix d ’un caudidat. Il se présente un prem ier citoyen qui fait une piolession de foi d ’un rouge a rden t et qui pa rait rallier les suffrages de l’assemblée. Aussitôt un second citoyen demande la parole l obtient et dit : ’ — Je viens poser la candidature de notre ami 1 .. Quant â sa profession de foi, elle est simple : s’il ne vient pas parm i vous, c’est q u ’il est actuellement détenu pour cause politique! La candidature du citoyen Z... est votée à l’u nanimité! Empruntons à M. Eugène Chapus, du Sport, le joli écho de Biarritz qu on va lire : On rapp ortait une bonne histoire l’a u tre jo u r à l’une des tables les plus courues de cette jolie station balnéaire, à propos d ’un Gipsy (bohé mien) espagnol dont la bande avait fait halte dans les environs de Biarritz. C’était un Gipsy raffiné pa r le progrès et l’é ducation des temps modernes. Il s’était présenté au confessionnal pour obtenir la rémission de ses péchés, et coinme il était en train d ’en d é rouler la série et que le p être l’écoutait attenti vement, il avait dextrem ent glissé sa main dans la poche de l’ecclesiastique et pris sa tabatière. — Mon père, dit-il aussitôt, je m’accuse d 'a voir volé une tabatière. — Mon enfant, il est de votre devoir de ne point la g a rd er, il faudrait la restituer immédia tement. — Mon père, voudriez-vous bien la recevoir et m ’en débarrasser ? — Moi, mon enfant! non certainement. — Le fait est, mon père, que je l’ai déjà offerte à son propriétaire et il n ’en a pas voulu. — Dans ce cas, mon enfnnt, continua le prêtre vous pouvez la garder sans remords. ’ — Je le ferai comme vous dites, mon père répondit le Gipsy, qui se levait en môme temps et se retira it du confessionnal. Georges Matiaxt. T R IB U N A U X lie p o id s d e s p u ln s d e l u e . Le tribunal correctionn ?1 d e Pontoise, présidé p a r M. Moisson, a consacré ses audiences des 7 et 14 octobre à l'examen d ’un procès intéres sant, à propos d ’une trociperie sur la qualité d e la marchandise v e n d u t. 11 s’agit du poids des pains de luxe et d e fantaisie. Le jugem ent qui a cloj les débats d e cette COURRIER DE RENNES « Attendu que l'exagération du déficit est un affaire, dit la Gazette des Tribunaux, offre un indice d e mauvaise foi cln z lo boulanger ; quo grand intérêt, attendu qu'il condamue une pré l’intention frauduleuse, daus la cause, ost d ’au tention généralement émise par les boulangers tant moins contestable qui (•allaud avait eu soin de vendre du pain de fantaisie n'ayant pas le de prévenir Debrabant d ’avoir à lui donner son poids. . .. , Il s’agit d ’un propriétaire de N e n tlly - su r - poids, ce qui n ’a pas empêché celui-ci de lui li v rer un pain sur lequel il m anquait plus du Mtirne qui a reçu du boulanger Dehrabunt un q ua rt de la quantité demandée; qu’ainsi Debra pain long, de 2 kilogrammes, sur lequel il a élé bant a sciemment trompé son acheteur sur la constaté uu déficit de SÎW grammes. quantité de la marchandise vendue; Le tribunal a statué en ces termes : « Par ces motifs, a Le tribunal, « Condamne Debrabant à .fi0 fr d ’amende ; « Ordonne que la c o u d a n a t i o n prononcée « Attendu que les boulangers sont astreints sera insérée par extrait dans le journal Y Echo à livrer au public le poids exact du pain vendu Pontoisien\ que 25 affiches indiquant la condam ou exposé en vente, quand le pain rev êt une nation seront apposées daus la commune de forme qui lait supposer un pesage a ntérieur et Neuilly sur-Marue, dans a u a tre communes voi exact ; sines, et une a la poi te du u>unicile de Debrabant, « Attendu q u ’il n ’en saurait êlre autrement laquelle devra > rester exposée quiiize jours, pour les pains dits de fantaisie, auxquels les sinon sera rétablie à ses rais. » boulangers donnent des loriu«-s variables et q u ’ils soumettent à une cuisson plus prolongée; « Qu’en effet, dans l'usage général, le pain, q u ’il s’agisse du pain ordinaire ou du pain de M E N U S PR O P O S . fantaisie, est toujours vendu au kilogramme ou à la livre, de telle façon que l’acln teu r paie non pas le poids réel, mais le poids supposé du kilo Sur une ligne de chemin de fer. gramme on do la livre; q u ’il suit de là que le Le train s’arrête. I n employé annonce la sta boulanger est obligé d e lui donner la quantité tion d ’une voix enrouée, et d ’une façon absolu de paiu qu’il lui fait paver en réalilé; ment inintelligible. « Attendu que le pain de fantaisie étant p r é — Parlez donc plus clairement, lui cric un paré d une m anière spéciale qui réduit le bénévoyageur, ou n’entend pas un mot de ce que fice légitime du boulanger, il est équitable que vous dites. celui ci le fasse payer plus c h er que le pain o r L’employé, se reto urn ant : dinaire; que la liberté du com merce de la bou — Faudrait-il pas qu’on vous f. des ténors langerie lui fournirait un moyen loyal d ’atteindre pour ÎK) fr. par mois? (Figaro.) ce bnf, en donnant au pain de fantaisie un prix supérieur à celui du pain o rdin aire; mais q u ’en X ..., qui a déjà croqué une demi-douzaine fait, et dans la pratique journalière, le boulan d ’héritages, est harcelé depuis quelque temps ger cherche son bénéfice, non pas dans une par toute une meute de créanciers avides qui le augmentation de prix, mais dans la diminution poursuivent les notes à la main. du pouls; L’un d'eux se présente il y a quelques jours <i Attendu que s’il est, en conséquence, p e r chez \ .. et déclare q u ’il ne s’en ira pas sans mis d ’accorder au boulanger une certaine tolé être pavé. rance (tolérance qui, dans l’usage, ne doit pas — Je n ’ai pas d ’argen t, lui répond X ..., et, dépasser le dixième du poids réel), il ue faut pas du reste, en aurais-je, que je ne vous en donne qu elle atteigne, an gré du boulanger, une telle rais pas aujourd’hui extension, que l’acheteur ne reçoive plus que le Fu reu r du créancier. q u a rt ou la moitié du poids sur lequel il doit — Certes, non, répond tranquillement X .., compter; c a r c’est au jo u rd ’hui vendredi, et si je vous « Attendu que l’opinion contraire serait la payais, cela nous porterait certainement m al source de tromperies sans nom bre au préjudice heur à tous deux. de l’acheteur, et un encouragement à la m au vaise foi du boulanger; A VENDRE E t u d e d e M* I l U E T , n o t a i r e à R e n n e » , q u a i S a in t- Y v e s , S, p ic s le p o n t d e N e m o u rs . p a r adjudication définitive, En l’étude de M« HUET, notaire à Rennes, quai S a in t-Y v e s, t le jeudi 1 Î novem bre 1814, a ux deux heures de l ’aprèsmidi, l u f n i a i i * o n e n t i è r e , f-ituée à Keune*, rue S iin t-M tla R e , 25, louée 405 fr. par an. a p rix ............................ 4,0 0 0 fr. O.i peut trader de gré à gré avant l’aJju iimiion. S a iresser pour tous renseignements à M* HUET, notaire ù Renne?, quai SaititYves, 2, pré- le pont de Nemours. \ -3 8"9 E t u d e d e M r I l l ’E T , n o t a i r e à R o n o e s . q u a i S a i m - Y v e s , 2 , p r è s is p o n t d e N e m o u r s . A VENDRE fi nt- bi lla matfron «le e«ra|i;igne, ng:eibleuièût située et s u ' u u t tigi e «le chemin de fer, à 16 kilomètres de Rennes, svec beau jardin et verger, con<e.naut \ ht-c'.are 57 ares. i-ti 880 R u d e s d e M* C i u ü m k t . n o t a i r e à L a G u e r c h e e l do M r ( îciLi.KMOT, noiair»? à R e n n e s . h V EN D RE m o u l i n * d E'S é , près J-UEi*, 4 urnes» de meules et 3 hecrre s «n prairies; belle situation. i-x m A LOUER OU A VENDRE ( L s lX îE parfaitement agencée, m a chine a vapeur, bon matériel, vastes bàtim lits pouvant servir à toute industrie. .s'adresser à M. Da MOURETTE, à Rennes, place de Bretagne, 9. t —0 882 Etude de M® C 01R RE, notaire à lzè. A vendre à l’amiable par suite de ctssation de commerce, ensemble ou séparément : I» l':V I S O T E I j bien achalandé, si tué à Saint-Chrié;ophe-d<»-B >is, su r le bord de la route et a muiiié chemin de Vitré à Fougères et de Saint-Christcphe à Cb&tition. composé de deux gra 'd**8 inai-on* d'habitation, écurie, r«mUe, hangars, vaste jardiu derrière l'hôtel, contenant n a rs o l i l i .l & a » » 2° Le champ des Gué~ riniires, c o o ten am ............. 1 20 30 c 3° Le champ de I j1mmône, c o n te n a n t .. • . . . . 4 35 70 4° Les deu x pièces des landes Ory, conienaut . . 2 02 80 ô° Le pré de l'Aumône, con tenan t........................ » 25 10 6° Le champ du Rochelet, conte i a n t ............... < 08 KO Le tout, situé à c6 é du bourg, de la conieuance totale d e .............................. 6 li.0 7 a 40 c. P o ur visiter, s’adresser à M GALON, p ropriétaire aux Foiseï*, com m une de Siint-Christ(iphe-dei-R«is. et pour fous renseigüemem s à M* COIRRE, not dre a Jzé. 1—3 m 3 LANDREL, située paroisse Saint-H. m er, a 3 kilo môtres de U ville de Rennes, compre naî t : t® La f e r m e d u ( L a n d r e l . conte nant 22 h t c i a r r s . loué« 2.7410 fr. par a n ; 2° Lu r e t e n u * » «Su l a n d r e l , cou si-tant eu maison d ’h a b ra tio n , remise, écurie, c&bioe! de bains, basse cour et dépendances; jaid in acgîais et potager en plei i rapport. S’adresser pour tous renseignements à M* HIJEÏ, no*aire a Rennes. *—d 87 "> L ude de i - o u é a N.» AVIS MEDICAL I i : j | M . M A R I E jeune, de la maison Marie frères, rue de l’Arbre-Sec, 44. à Paris, médecins spécialistes, inventeurs du b a n d a g e é l r e t r o m é d i r a i pour la guérison radicale des hernies et descentes, et la contention des plus difficiles et volumineuses, a l’honneur de préve nir les personnes atteintes de ces maladies q u ’il fera lui même l’applicat on de ses appareils à Rennes les 27, 28, 2 9 et 30 octobre, de 10 h. à 5 h ., hôtel de la Corne-de Cerf, ru e Louis Philippe. Il recevra les deux derniers jours ju sq u ’à 9 h. du soir. — Il recevra ensuite à Rrest les 51 octobre, i " et 2 novembre, hôtel de la Bourse; à Lorient les 3, 4 et 5 . hôtel de Bre tagne ; à Xantes les (j, 7, 8, 9 et 10. BisseGrande Rue, n° 3 ; à Angers les 41, 4 2 43, 14 e t 13, rue Plantagenet, nrt2, etc. — *IA K i t : reviendra visiter Rennes les 10, 11, 12 et 13 m a i; Brest tes 1 4 . 1 3 e t 1 6 ; Quimper le 1 7 ; Lorient les 18, 19 et 20 ; Vannes le 21 ; Nantes les 21 , 2 3, 24, 2 5 et 2 6 ; Angers les 27, 2 8, 29 , 30 e t 31, etc. de S L G 0 B A I N G L A C E S t s, DÉPÔT t 1—4 EAU Dé,.,ut.Mire E ude de M« Al’b kée , notaire à Rennes. A VENDRE U n e p e tit e f e r m e , située au vil lage de la Frinière, c m m uue de Cesson. dont jouit René Soit. Contenance : 3 hectares <3 ares 16 centiares. 2 —7 864 i i r y n n r et déV L R U n L pendancex, situées à R-nnei*, ru« Lanjotnats, l ° 8, t t ru e du Champ-Dolent, n° 30. S ’adresser à M« AURRÉE notaire à Rennes. 2 - B 86S A Etude de M e DUC L O S , notaire à R m n t» . \ vendra, à Rennes : 1° Un-- m a i v o n e n t i è r e , située rue Sa;ot-M' la ite , u° 34, co;upo é« de riz-de-chaussée, 1er et 2* étages, m an s a id r s , greniers; Une p r o p r i é t é , situAe ru e Saint* Hellier, n» 9, composée de mai.-on, cour, ji i l i n potager et p a rttrr e . s’adresser audit 11* ÜUCLOS, notaire. 388 O. G U IG N A R D , %’f l l i * . % « r i E C A H T 3 —8 ÉPICERIE CENTRALE <9— !t> 1 VENDRE N B ADJIDICATION E n l'étude de M® L e B r e t o n , à Caren toir, le m ardi 97 oetob'e 1874s à-midi, ■m p ro p rié té M C I H F située de ls prè* le b o u pg de C a r e n M r , composée d’une maison de m aître avec dépendances et réserves, el de deux fermes. Le tout, d ’un seul tenant, contenant 36 hectares, et d ’un revenu moyen de 2,0- 0 fr. Mis* à p r ix .......................... 43,00* fr. 4 -4 853 W tU L t, U m n D C • * r a u F * d ’u n e « t R U n L tr è m b o n n e e r r e l i è r e , en boi» de chatnignier do nrem iè e qualité, située au lieu de ülontifau» près le bourg et en la c om m une de MiniHC-^ou^-B^cherel. S’adresser h M ® * veuve A g a e s s r , proprié’aire à B é c h e r e l , ou i M . A g a e s s e , g n fli r de paix, à Saint-Méen. A FERMES de 45 & 2* hectares A A LOUER DE SUITE A vendre, 6 fr. le mètre, PAR PE T IT S LOTS, S ’a d resser S M« H l’ET, no* aire il Ren n e s , q u a i S a in t- Y v ts , 2 . 16—n 6«5 A CÉDER DE SÜITE u a o le o n n° 17 » B - u r e s . S ’adresser à M' HUET, notaire à B en n e s , qnai S ain t-Y ves, 2. 8 -0 750 7Î P A C IW C T chirurgico-m édical u n D i n t I pour le tr aitem ent sp é cial d es hern ies e t difform ités du corps humai a; dirigé par K ou . u l t , e x - c l u ru rgiea constr ucteur d ’appareils ch iru r gicaux d e la Cour d ’Espange, médecin d es Ecoles de Médecine de Paris. Madrid, Nante^ et Rennes, o ù il est v en u s e fixer, b oulevard d e Latour-d’Auvergne, 19. 1 -0 886 A CËDER IUIA P A O l t i 1' m e r c e r i e , (J» n i A u A o l n L in u L H ie et C O AIGi.UO .1l. 6 'a Ireofcr au bureau du Journal. 4 -0 83 6 F aciü ié dt pait m ent. — Bail avantageux. S ’adresser au b ureau d u Journal. S I—0 49 8 Tenue de Livres de Commerce. Uo ancien ch ef d e com ptabilité de ch em in de fer s e chargerait de tenir les livres d ’u n e o u d e p lu sieu rs m a iso n s de com nerce. S ’adresser au bureau du Journal. 1 9 -0 558 Etu de de M* Au c r é e , notaire à B e n n e s l'é tu d e de M * T E X I E R , n o ta ir e à R ennes , r u e d 'E s trè e s , n ° 4 , U n e m a i s o n e n f o r m e d e |»oV illon , a v ec to u re lle » , et un grau d jar d in , s i s à R e n n e s , fau b ourg d e B e d o n , p rè s le passage à niv eau du ch em in de f» r, et d on t jou issait d ern ièrem ent M. de Cümpron. 5 —6 810 E t u d e d e M* H U E T , n o t a i r e à R e n n e s , q u a i S a i n t Y v e s , S , p r è s le p o n t d e N e m o u r s . A VENDRE d e lo H o u n r ie , s itu é e c o m m u n e de La C h ap e lle -T h ou arau lt, con tenan t huit h ectare s, b tfeim ée à la v eu ve Dariel. 5 -6 8 tî l f r y n D C n " ® s i a o t d o n , siV U H U n EL t'iée à B en n e s , rue d e la C oc har /iiéte, 7 , avec re m 'se, éc u rie. a v en u e, jardins an glais et potager , co n tenan t 5 0 ares. — E ntrée en jo u is s a n c e im m é d ia 'e . 5 —6 813 A SPÉCIALITÉS DE ROGER A LOUER s o it de s u ite , s o it p o u r N o ë l 1 8 7 4 ou la S a in t J e a n 1 8 7 5 : U n m a g a s in et d ép en d an ce s, si tué* à R e n n es, rue de I H -r m in e , 2 bis. 10—0 716 PHARMACIEN, RUR MOTTB-FABLET, 3 . U q u s u r titré e de g o u d ro n , 1 (r. 9 8 . S ir o p de (jtoudron et q u in q u in a , S ir o p d e R a ifo r t Iodé, Via o u q u in q u in a e t nu fe r , P r i i de » f l a c o n i : 8 f r a n c s . 43— 0 F e rm e à L ouer m u n e d e Livré, d ’u ne o n t e n a n c n d ’e n viron 6 h ectares. — S ’ad resser à M DINGÉ. m édecin à L ivré, o u à H BOUAIJLT, m é d e cin orH>opédi*to h er niaire, a R e n n es, b oulevard d*> la Tour d’A u vergne, 1 9 . 11 — 0 6 9 8 A LOUER DE SUITE B o u le v a r d S é v ig nê , 4 7 , M aison e n t iè r e , 1 0 p iè ce s , jar d in . k iosq u e, écu r ie, re m is e; m e u b lé e 5 EAU TONIQUE p o u r le 9 3 a v r i l p r o c h a in , s itu é e c o m E tu de d e M* HUET, notaire à R enn es. D ICQ im hE ailé, chimiste, t A ctiv e la pousse de s C h e v e u , E m pêche le u r décoloration, D é t r u i t le s p e llic u le s, rrti Sa Flirta t S fr. S e tr o u v e d R e n n e s , c h e z M M . U ista . c o i t ^ - p a r f * -, R a l e r i e s M é r e t , S ; F r u v a , coitPc h e m i s e r i e , r u e d e R r i l h a c , n ° 3 ; A lexu R o n a u lt, c o i f P , r u e a u x F o u l o n s , 9 , e l cbei ■e s p r i n c i p a u x c o i f f e u r s e t p a r f u m e u r s . l t — 17 (Mi).0 3 0 ) 19 de l o b a ie d u TANGUE m o n t Maint- ftllehel L E PLUS PUISSANT ENCRAIS. I LOUER POUR LE 24 JUIN 1875 UN D E U X . M A G A S I N S et vasteg p en d a n ce s , situ é* à R*-nn*.s, gran d e aux F o u ’o n s , n» 1 5 : l ’o n occ u p é M. Bot, p à tiasU r-con fiseu r; l’autre (T rèfles, prairies, ccréale 9, légu m es.) A dresser les co m m a n d e s à MM. GIDE et C**, à Moidrey (Manche). Affranchir d é rue par par FRANC les m ille s u r w a gtn ts . k ilo g ra m m e s i»y4»)Vgiaelc<qi<i>uUdw[iaa i n t )»arW t WMà M. Mtasal-ataMdMiMtil sas f ^ » ) t , aax M I 41 " M . L 't f n n , f a b r i c a n t ita p a y a n tiile a . O n p o u r r a it r é u n ir U s d e u x m a g a s in s . S ’a d resser pour visiter l e s apparte m e n ts et p our traiter à M. E . JOLY, b a n q u ie r, m ê m e m aison . 2 -0 876 I n ilF I ) U n e t r è s - b o n n e é tu d e d e n tn lr e dan* l ’arrond issem ent de B en nes. S ’ndresser a u bureau du Journal. / • 877 et l'h a b ita tio n , ru e d e ta V isitation. L O lE lt. A n u r a n e e l ’ L ' X i O V contre l in cem ü i‘ et s u r la vie. S 'ad resser b M. A g a e s s e s n l ï W de p aix, à Sain t-M éen. 3 —8 8 6 6 ?06 m a ta s ln a (rb n n is). B o u g i e s e x t r a , fl fr. le paquet. de t , * o . i , I S et fl fr . ! • B o u g i e s interm édiaires, 9 i c. le paq. 1 5 -0 5«| île l in g e r ie e t la in a g e . a o lg n é , A VENDRE, rue de Montfort, 5. A VENDRE E t u d e s d e M» D U C L O S , n o t a i r e à R e n n e s , e l d e 11e L E B R E T O N , n o t a i r e à C a r e n t o i r . ir è n V a iu m , Vente d’an fonds de commerce « A f i l S i m A LOI DR. CALÈCHE I^Rère, et d«os les principales pharmacies de France et de l’étranger P. 31,536 T e r r a in p rès Ip J a r ’Jn-d ^s-Plantes. (30,61*) I> E S fl r o a m n a i ^ T fcll* Pretirât Iu.5i les crim d m U crM IK t» les >ttai|iies d tP n r i. K lIE . X lnm ttrur a rbt iti le n.eü .i'r mode .le C O ^VirTIO W ro l«'s.«inl the« l« Oérx-'l. »i4ei»u« <is* ter.ini de.-tinés t ju *-ir i M i t M t w a n l .'an« U PbarmMl*. PRIX du F u c u s , * fr. — costisa m c i t h i t l i , ! • fr. — 1/2 F n COU »«OII ISSU, • (V. M . pour U w tl» »n jros, M U » m .'K , f lQ T »ues«»«ur, n t s » •, r srls . En J fM a ië o n l i e c a m p a g n e e i p e t i t e f e r m e , aux Ecutuia, com m une de ttennee. 6 —0 783 riel a u ra droit à la suite du bail. 1 -2 883 A R e n n e s, |*hciM L E K E S C O M E , 1 5 , p l a c e d u B.«(-d«>s-Lic(s; Ü IA C È , 4 . r u r J r T o u l o u s e ; G t ’Ë D E Ü , 5 . r u e Vol v i r e ; d S a i n t - H a l o . ph. W A U N A Y . L O I S E t . d S a i n t - S e r r a n , p h . P I E T T E ; à F o u g è r e s , ph. D E L A N O E ; à R e d o n , ph A VENDRE 1 ' L t i f r a m . G** R e n n es . — l m p . t e C h. C atal * t d » , r u a d u Cb sm p -Ja cq u e t, I I . N ota. — I/a c q ué re u r de tout le m até Il e x iste p lu s ie u rs c o n trefaço ns de n o tre piMtduit; ex i g e r la m a rq u e d e fab riq u e. S’adresser a M«» Ma r t in e i u et Rar nOT, avou<s à Nantes, ou au g rtffe du tribu n -*.! civil de Nau'es, où le cahier des c h a rg 's eet dépf»f-é. 4 —4 834 ^ De S'-B O È S (Bwses-Pyrénées) Cette eau l ' . ' k l Q l E par sa composition chi m ique est employée comme le plus puissant r e m ède contre le* allectiniis si nombieuses d e la poitrine, b ronrhites, catarrhes, asthmes, angine granuleuse, phrhisie pulmonaire et laryngée, et contre les m alidies des voies urinaires, etc. Dépôt che? 91. Bacd&y., pharm acien à Rennes. 3-1 0 70 Em ile TÉTON. 75 NÉVRALGIES m ..» JIIC.HAINES Sff.;. OTAtGiES- S & “ maux d e deîsi ’s 1 (Vile Km «'«-l'.rf par la nantis; <•!> est •J’uue O H H U T l t r u l l U K B I R situé c* Naines, ylace G»a*i'n co«»nu pou*» •om fie r « / e ou V t t f ê f i i ' n n i f e e n N x , avtc te s u>t ua ik s i t aooes*M ire«s achalandage, c 'ie n t è e . approvisionnem ent, m u b iie r in du>*ri.l et droit au bail. M i s e à p r i x . ÜO.OWI 11*. E t u d e d e Me H U E T , n o t a i r e à R e n n e s , q u a i S a i n t - Y v e s , 2 , p r è s le p o n t d e N e m o u r s . IN S T A N T A N É E S'-Pierre, à Clialon-sur-Saftne. » EAU MINÉRALE NATURELLE L e C o m m issa ire -P rise u r. A N T IN E V R A L G IQ U E A L P H . B AER G U É R IS O N de SCLFCBEUSE, GOCDBOMXECSE, ARSENICALE ET IODCRÉE Le m ardi 27 octobre 1874, à une heure d e l’après-m idi, en une maison sise à Rennes, rue de Bordeaux, n°* 3 et 5, il sera, par le ministère de 51e Emile TÉTON, com m issaire-priseur à Rennes, procédé à la vente publique, aux enchères, d ’un matériel de camionneur dépendant de la faillite du sieur Hoisnard; à la requête de Me L. C c a ü lt, avoué licencié, d em eu rant à Rennes, ru e de Toulouse, 10, syndic. Ce matériel consiste en : trois bons chevaux, deux bons camions, deux bâches, un fourgon, un breack, voiture à bras, trois harnais, dont un tou t neuf, coffre à avoine, ustensiles d ’écurie, matériel de bureau, e tc ., etc. 22 3 , f t t K S A I N T -D E N IS , .3<.S3>) n'UN ËÏ.VBLISSE3IEKT 5 ViC»ire _ _ _ _ _ L. BACHELIER P E T IT , A" M“ T A L O N A C«. Fabrique de Miroiterie, Cadres et Dorures, Le lu*di 16 novembre 1874, à une heure de ia p ès-vtidt en Vaudience des citée» du tribunal civil de Manies, 1 vendre p u adjudication « D e v i g .n e , • 533 E tu d e d e Me E m ile T É T O N , co m m issa ire-p ri s e u r à R e n n e s , pla ce S a i n t - G e r m a i n , n ° 1, successeur de Mc R ig a o d . M. RIRE-PAGIS a l’h o nn e u r de prévenir sa nom breuse clientèle q u ’il continuera de faire les recouvrages et raccommodages de parapluies aux plus justes prix, et q u ’il vendra les p arap lu iis aussi bon m arché que les m agasins de nouveautés de Paris. A P E R Ç U D E Q U ELQ U ES P R IX : Parapluies «oie, manche -»<ulpié, d*pui« 5 fr. 5 0 . — Parapluies alpaga m ar ron, d. puis 8 fr. — Parapluies soie glacée cuite, depuis t * fr. — Parfumerie One et ordinaire. — Brosserie. T a p h haute Uin* et sp.vterie. — P*8 âge* d ap partements, dep.iitt 8 5 c. — Tapis jaspés, Descentes de lit, dep jis * fr 2 5 . — Tapis pour jouer aux cartes, dtp» is i fr 9 5 — Voitures d’enfants, r o u is bois, d<'ptia f lâ fr. 5 0 . — Abat-jour nour lam pes, depuis t O c. 5 —5 P r i x fix e, a u c o m p t a n t . 851 Vente par Licitation DUCLOS, notaire à Rennes. E n l étMfl* de V.« Duct.os, notaire, le 10 novembre 1874, à une heure aprèi midi, I<e» v i e u x b À H n a ; n i a d m H ér a t n a t c v , > charge, rie le» démolir *t d ’en eoUver les m-itériaux. Oa pou r;a traiter à l’amiable avant ^adjudication. i-8 87ï Ije fo itn d e d e v a ln , d e p e i n t u r e à l ' h u i l e , à r u q - a t t r e l l e , m u p i a e t e l , par M ,,F l l l ' l i A U rue Nationale, n° 4. Atelier spécial pour les demoiselles. 10 - 12 82ÎI La hernie n ’étant qu e la conséquence d’une dilatatiou de l’anneau inguinal, dilatation ayant pour cause, le plus souvent, u n effort, un faux pas, la toux, l’action d e se moücher ou d ’éternuer, l’équitation, etc., et se produisant lotîtes les fois qu’une secousse pins ou moins forte vient agir en contre sens sur les anneaux ingui naux, elle cause une dilatation de ses ouvertures naturelles. Les viscères contenus dans l'abdomen et qui reposent sur eux, s'y engagent et forment une grosseur dans l’aim- q u ’on appelle hernie ou descente, suivant son degré de développement. L’électricité médicale, employée localement, produit le resserrem ent de ces anneaux, c’est-àdire leur fait reprendre leur force et leur élas ticité n atu relle, de telle manière que les viscères contenus daus l’abdomen, et qni, comme nous l’avons dit, reposent sur eux, ne peuvent plus s’y engager; la guérison de la hernie est alors ra dicale. L’électricité médicale a , o utre cette action contractante, celle de donner de la force et de la tonicité aux muscles et aux nerfs qui entrent dans la formation des anneaux inguinaux, ce qui empêche toute récidive. Dans la peloUe (ou pomme) de nos bandagfs électro-médicaux se trouve inclus un appa reil électro-médical d ’où se développe constam ment un courant électrique qui, sans danger, ni douleur, détermine le résultat que nous avons d écrit plus haut, c’est-à-dire la guérison r a d i cale. _Le résultat est le même pour les, cas de h e r nies c rurales, ombilicales, etc. P. 31,339 78 BAZAR DU BON MARCHE r u t d t Fcltre, f». Sri— 0 On lit dans le Courrier de Saône-et Loire : « Ma m ère av lit au sein une tumeur cancé reuse, qui n’avait été qu'une petite glande pen d a n t vingt cinq »ns. Tout à coup la glande gros sit beaucoup, les ganglions de l’aisselle s’engor gèrent, e t il se forma une plaie large et profonde qui amena la fièvre. Ma mère, àgee de soixante sept-ans, ne voulut pas d ’opération Je désespé rais, lorsque je sus que la m ère de M le curé de Lucy-Foiqu?s (Seine-Inférieure) avait été guérie d ’un c a ic e r par le docteur Cabaret. Je conduisis ma malade au savant docteur, qui la guérit en trois i lois sans opération 11 y a deux ans q ue ma m ère a suivi ce traitem ent; elle se porte très-bien. Je crois rem plir un devoir d’hu m anité en publiant celte cure admirable du docteur Cabaret, dont la maison d e santé est rue de Longchamps, 6, à Paris. D é n é flc e d e P E le c tric Ité » liffo n n d e d e M ln , p e in tu r e * p r é p a i e n t loaa n u i é e o l e s n p é r l H l e s . — 111 l > t L V % N t » , Tt, place du Calvaire. 848 T -6 Tente par suite de faillite e n un on d e u x lois, E l u d e d e M ' .Ma r t i n e a u C h r o n iq u e F in a n c iè r e . La Bourse est meilleure et la tenue de nos fonds publics semble s’améliorer sérieusement. Le m arché des obligations de chemins de 1er a élé très-agité Cependant les < H a r e n t e s restent à 265 fr. les V e n d é e à 250 fr ; on re marque la fermeté des obligations des C 'h e . m l n a d e Ce* f t n i r t a l a , d e 236 fr. 2 5 à 258 fr. 75. Les porteurs savent apprécier ces obligations, qui offrent un placement sûr à 6 1 / 4 °/o, et ils ['o u blient pas q ue ces chemins ont pour tête de ligne un centre commercial et industriel de p lis de cent mille âmes. A n g le d e s r u e s d e T e u l o o s e , 9 , e t d e C lis s o n , 4 , à B e n n e s . A VENDRE LA B E L L E PR O PR IÉ T É Désirant soulager tout le monde, riches et M. X ..., un riche parvenu, est plein d'orgueil pauvres, M . NI A f i l F. fera de grandes conces et d ’ostentation. L’autre matin, un m alheureux sions aux ouvriers. infirme se présente chez lui, et introduit dans Jusqu’à ce j o ur, les bandages n ’ont été que son cabinet, sollicite un secours en exposant sa de simples appareils pour contenir les Hernies. misère. 1VK« I. i T la r le frères, médecius Herniaires à Pa X... le renvoie brutalem ent sans lui donner ris, 44, ru e de I Arbre-Soc, ont résolu le pro un sou. — Vous avez eu to rt, disait au mendiant unblème de g uérir radicalement les personnes a t teintes de cette maladie au moyen du ban domestique de M. X.... qui connaît bien son dage électro médical, qui, p a r son action élec maître, vous avez eu tort de solliciter un secours triqu e, resserre et cicatrise l’o uverture h e r de monsieur dans son cabinet, où il n’y avait niaire e t assure la guérison radicale en peu de personne que lui et vous; si vous lui aviez d e temps. Ce résultat a lieu sans faire éprouver a u mandé l’aumône devant témoins, il vous au rait cune souffrance, e t n’empêche pas de vaquer à certainement donné ! ses travaux habituels. « A ™ L p cabinet d? BI. ttIV O T, d e n tlste , »*st transféré r u e d e In m o n naie» I I , à R e n n e s . ♦ 6 —« de N a n te s , n» 1 0 0 , 4X7 L i U U I l l l u n e ^ eu rle e t u n 8S0 R U E D E C L 1 S S 0 N , N** SP É C IA L IT É 4. CHAUSSURES p our d am rs et en tants. — S ou n eis a# r m e s u r e . n | | deniaaade d e s u i t e u n a p h a n i r M r p ouvant servir d e t \ mi^e. On pourrait y ajoute r une pièce au r e i - d eU - H p r e n tl p e n s io n n a i r e p o u r ch au esée . — S'adresser p our co n n aître . l a m e r c e r ie . le p r l i au b ureau du Journal. S ’a d resser a u bureau d u Journal. 5-0 VAHSH1E - S I L l tO A T t Changement de Itomieile 1 1 -3 887 L A IN E S COTON A T ISSE R ET A T R IC O T *»’ B o n n e te rie . — T rio o u .