Les ECHOS de L`AMICALE - Amicale des Retraités KSB
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Les ECHOS de L`AMICALE - Amicale des Retraités KSB
Les ECHOS de L’AMICALE Journal de l’Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 23 - novembre 2012 EDITO Pompes GUINARD, Pompes SALMSON Industrie, AMRI Robinetterie Le comité de rédaction • • • • • • Souvenez-vous, durant des décennies ces entreprises furent, chacune dans leurs spécialités, leaders sur le plan national, voire européen. Années 80, crise économique, (déjà), tous les marchés sont fortement concurrencés, vagues de licenciements, les dirigeants de l’époque recherchent alors, des partenaires Rosette Beaupré, Denise Lagay-Dupont, Maryse Samoyault. Pierre Fritière, Henri-Paul Despréaux, Francis Kim Contact : Henri-Paul Despréaux 5, rue de Naples 78150 ROCQUENCOURT Tél. : 01 39 55 62 25 financiers, professionnels dans le domaine de la pompe et de la robinetterie. Le partenaire est là, en Allemagne, KSB AG leader européen rachète en 1986 : 100% de Pompes GUINARD et de Pompes SALMSON Industrie puis, quelques temps plus tard, AMRI Robinetterie. A l’époque, cette absorption occasionna une certaine appréhension parmi les salariés français. Sommaire 26 ans plus tard, -une génération-, nous ne pouvons 1Edito que nous féliciter de cette fusion qui s’est faite sans trop «d’éclaboussures» pour le personnel. En effet, malgré des plans de rationalisation, d’importants investissements ont été effectués sur les unités de Lille-Sequedin, Déville lès Rouen, Châteauroux, La Roche Chalais, avec dans le même temps de nombreux rachats d’entreprises de Services. Aujourd’hui, l’entreprise KSB SAS est prospère et recrute chaque année, de nouveaux et jeunes collaborateurs qui eux, n’ont jamais connu ni Pompes GUINARD, ni Pompes SALMSON Industrie, ni AMRI Robinetterie. Tout au long de ces vingt six années, les différents dirigeants de KSB SAS, ont reconnu la mission de notre Association. Leur soutien ne s’est jamais démenti, tant sur le plan logistique que sur celui des subventions. Il en est de même de la part des élus du Comité d’Entreprise de Gennevilliers. 2Voyages - Notre séjour dans les Pouilles du 24 mai au 6 juin 2012 - Voyage en France de nos collègues allemands du 08 au 11 mai 2012 13 Douce France - Amis, navigateurs d’eau douce 14 Nos meilleures recettes - La Potée Espagnole - Gratin de pommes de terre des Pouilles 15 Histoires d'en rire - Quelques perles de notre «GRAND MAÎTRE» Pierre DAC : Il faut, un jour, savoir tourner la page, sans drame. Il est nécessaire, pour ces jeunes et futures générations de salariés, que notre Amicale soit désormais reconnue comme une association unifiée, sous l’appellation : Amicale des Retraités KSB. Nous vous proposerons de ratifier cette démarche lors de notre Assemblée Générale Extraordinaire du mois de mars prochain. 15 Les bonnes adresses - Les bonnes adresses se communiquent aux amis 15Enigmes - L'escargot grimpeur - File Indienne 16 Nouvelles adhésions 16 Nos peines Et que vive notre Amicale. 16 Petites annonces Pierre FRITIERE Président Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 -1- - Location à Alentejo - Portugal Voyages, Voyages... Notre séjour dans les Pouilles du 24 mai au 6 juin 2012 Malgré son nom, plutôt associé à la pauvreté, nous avons eu l’audace cette année de programmer cette destination atypique. Jeudi 24 mai 2012 Envol de Paris et arrivée à Naples Ce matin du 24 mai, quarante et un participants embarquent à Roissy pour Naples, notre premier point de chute. Nous sommes accueillis par Franck à l’aéroport. Il sera notre accompagnateur pendant toute la semaine. Son français est impeccable car il a grandi à Paris dans le 11ème arrondissement et ne manque pas, à maintes occasions, de nous rappeler qu’il passait ses vacances en Dordogne (ceci pour la petite histoire). A peine arrivés, nous montons à la hâte dans notre autocar qui doit nous conduire au cœur de Naples à la Pizza Rosati pour un déjeuner composé d’une pizza napolitaine aux couleurs de la ville (rouge-blancnoir : tomates, mozarella, olives) au feu de bois d’olivier et cuite à la demande , ce qui demanda un certain temps…..suivie d’un gâteau , « spécialité locale », le tout bien arrosé d’un vin de pays. C’est donc rassasiés que nous attaquons joyeusement notre programme en nous dirigeant place du Plébiscite pour la visite guidée du Palais Royal (au passage, merci à Claudine de m’avoir suggéré d’inclure ce bonus au programme). Après avoir admiré l’imposante façade sur laquelle sont insérées huit statues représentant les fondateurs ou les plus illustres souverains des l'escalier monumental du Palais Royal de Naples Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 dynasties qui ont régné sur Naples, nous accédons à ce splendide monument par un escalier gigantesque d’une grande beauté. Toutes les pièces nous réservent des surprises suscitant notre admiration : salle du trône, théâtre, salons avec des plafonds, des lustres et des portes décorées à vous couper le souffle. Un tour panoramique de la ville avec vue sur la baie de Naples complète notre visite. En fin de journée, nous arrivons à l’hôtel de Naples situé corso Umberto et après une installation rapide dans nos chambres, nous apprécions le dîner servi au 6ème étage de l’établissement dans une salle attenant à une superbe terrasse dominant le port. Le repas terminé et sans perdre de temps, nous allons nous éparpiller par petits groupes dans les quartiers environnants après avoir sur les recommandations de la police qui sillonnait les rues, dissimulé nos bijoux apparents et nos sacs à mains. Fort heureusement, pas de mauvaises rencontres, tout se passa bien et, sous la conduite de notre chef de file, Michèle, munie d’un plan, nous retrouvâmes facilement le chemin de notre hôtel. Après cette première journée bien remplie, nous aspirons tous à une nuit réparatrice, impatients d’être au lendemain pour aller arpenter le site de Pompei. Denise Lagay-Dupont Vendredi 25 mai Visite de Pompei et voyage vers Trani En début de matinée, départ pour Pompei à quelques kilomètres de Naples. En chemin, la vue sur le Vésuve ne nous laisse pas indifférents car nous avons tous à l’esprit cet événement que fut l’éruption du volcan en l’an 79 et au cours duquel la cité de POMPEI fut ensevelie. La journée s’annonce bien, le site archéologique que nous allons visiter est exceptionnel et le soleil est au rendez-vous. A notre arrivée, nous avons été équipés d’un système audio qui nous a permis d’entendre parfaitement les explications extrêmement précises et intéressantes fournies par Lucas, notre guide local, archéologue de formation. Nous avons déambulé dans les rues de Pompéi, composées de remarquables chaussées pavées et de trottoirs surélevés. De part et d’autre de ces rues, nous avons admiré des villas richement décorées de peintures et de mosaïques, pour certaines dans un étonnant état de conservation, des habitations plus modestes, des boutiques, des auberges et des ateliers. On y voit, à côté de corps pétrifiés, surpris par la mort, des objets de la vie quotidienne. Nous étions imprégnés d’une atmosphère particulière où tout nous rappelait la catastrophe qui avait frappé ce lieu. Parmi les endroits insolites : Une ‘ fulloniae ‘ (foulerie) dans laquelle des esclaves foulaient les linges dans des bassins remplis d’urine afin de les blanchir et un lupanar orné de peintures érotiques très bien conservées. La fulloniae dans laquelle des esclaves foulaient les linges -2- Voyages, Voyages... A travers les rues, Lucas nous a menés aux principaux édifices et bâtiments publics que nous avons contemplés : les théâtres, l’amphithéâtre, les temples, les thermes et, pour terminer l’imposant forum avec, entre autre, la basilique et les temples d’Apollon et de Jupiter. Merci à notre guide qui nous a permis durant ces 3 heures de nous projeter 19 siècles en arrière avec émotion et de revivre chacun à sa manière les derniers jours de Pompéi. Après avoir pris congé de Lucas, nous nous dirigeons à pieds vers le restaurant, en principe tout proche, avec notre accompagnateur un peu perdu dans sa recherche. Mais tout s’arrange comme toujours et nous prenons un bon repas dans un restaurant dont le personnel très sympathique a préparé un appétissant gâteau d’anniversaire pour l’un de nos amis voyageurs. Vers 15 h. départ en car pour La région des POUILLES. Première étape : la ville de TRANI. Nous arrivons en fin d’après-midi pour la visite de la ville blanche et nous apercevons l’imposant château surplombant la mer. Puis, nous nous rendons à pieds à la belle cathédrale romane du XIe siècle située sur une petite péninsule et donnant directement sur la mer. Il s’agit là d’une des plus impressionnantes églises d’Italie, elle est dédiée à St Nicolas le pèlerin. Nous remarquons sa belle façade de pierres blanches légèrement rosées, son magnifique portail avec la porte en bronze ainsi que divers ornements dont deux éléphants inattendus. Nous éprouvons juste une petite frustration car, à cause de l’heure tardive, nous n’avons pas pu pénétrer à l’intérieur. Le retour à notre car par les ruelles pittoresques et le port de pêche bordé de typiques étals de poissons fut des plus agréables. Dîner (poissons bien entendu) et repos bien mérité à notre hôtel de Trani. Annick Gérard Le porche de la cathédrale romane de Triani Il castello del Monte Samedi 26 mai Visite du Castello del Monte, de Bari et arrivée à Polignano al Mare A huit heures du matin, à Trani, à l’hôtel Riviera, nos voyageurs descendent de leurs chambres. Ils sont reposés et affamés. Les gens vont et viennent à la recherche qui d’un café, qui d’un thé, mais ne trouvent rien. Interrogations et inquiétude. Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 Visite de la crypte de la cathédrale de Bari -3- Voyages, Voyages... Les plafonds de la basilique St Nicholas Mais voici le patron de l’hôtel, gros monsieur barbu, il leur dit dans un mauvais français que c’est lui qui distribue les boissons chaudes. Les gens patientent et s’impatientent, car le service est lent, bien qu’un employé de l’hôtel s’y soit mis aussi. A l‘heure prévue, le car part pour la gare de Trani. Giulia, notre guide local, doit arriver par le train de Bari. Mais pas de Giulia. Le train a du retard ; que faire ? Attendre dans le car ou aller visiter la magnifique église en calcaire blanc, au bord de l’Adriatique, que nous n’avons pas pu visiter la veille. Enfin Giulia arrive. On part de suite pour visiter « Castello del Monte ». Pendant le trajet dans la campagne des Pouilles, Giulia nous parle de sa région et du fameux château. L’intérêt pour celui-ci augmente au fur et à mesure que nous roulons. Franck, notre accompagnateur franco-italien, apporte de temps en temps des compléments d’explications pendant le discours de Giulia. On sent qu’il se retient pour ne pas en dire plus… Après une heure de route à travers vignes et oliviers, nous découvrons le « Castello del Monte ». C’est une révélation, il est très original par ses formes, son architecture et sa position sur la colline dominant la riche campagne alentour. Nous le visitons avec Giulia, non sans avoir mis une petite laine sur le dos, car l’intérieur du château est frais et vide ! Une succession de salles octoLes ECHOS de L’AMICALE N° 23 gonales, un peu semblables les unes les autres, nous lasse un tantinet . Le château est plus intéressant vu de l’extérieur que dedans. Giulia essaye, tant bien que mal, de nous expliquer le mystère de ce château qui pourrait être à la fois : abbaye, relais de chasse, forteresse, lieu de culte, temple du savoir. Les historiens s’interrogent encore… Bref, tout le monde se retrouve dehors, bien content de retrouver la chaleur et le magnifique panorama qui s’offre à nous. On remonte dans le car pour filer sur Bari où nous allons déjeuner dans un restaurant appelé « La Goutte » qui se révèle excellent : assiette de pâtes, assortiment de poissons locaux frits et un succulent dessert, mélange de fraises et de glace. Au programme de l’après midi visite du château, de la cathédrale et d’une église. Nous disposons d’une petite heure de liberté. La visite du château ne se fait que de l’extérieur. En revanche, pour la cathédrale, nous avons droit à une visite complète, notamment de la crypte, particulièrement riche en œuvres d’art précieuses. Nous nous retrouvâmes ensuite sur une place devant la basilique, au moment de la sortie d’un mariage, ce qui nous permit de voir comment cet évènement important se déroule dans le sud de l’Italie. Giulia ayant pris congé, Franck nous -4- laisse une heure de liberté dans les rues de la ville avant notre retour à l’hôtel à «Polignano al Mare ». Pendant le trajet, le groupe commente la petite « rivalité » qui a opposé Giulia et Franck. En effet, Franck aime bien corriger, compléter, les commentaires de Giulia, ce qui parfois l’agaçait. Mais ce n’était pas méchant, et le groupe y a trouvé son compte. Après un voyage sans histoires, nous débarquons à Polignano al Mare. Magnifique petit village perché sur les falaises blanches qui bordent l’Adriatique. Nous prenons possession de nos chambres avec émerveillement car l’hôtel est très luxueux. Tout le monde se retrouve à table pour un repas délicieux. Ceux qui en eurent le courage allèrent ensuite faire un tour dans les ruelles animées de ce samedi soir. Jean-Claude Loulergue Dimanche 27 mai Visite d’Alberobello et d’Ostuni Dans la salle à manger de l’hôtel « il Bastione », les hautes chaises houssées d’un damassé ivoire fleuri de grosses pivoines roses donnent une touche raffinée à notre petit-déjeuner. Après un dernier regard par la baie vitrée surplombant la mer, nous quittons Polignano al Mare. La route sillonne « La Puglia » typique. Les oliviers centenaires alternent avec les Voyages, Voyages... cerisiers en pleine maturité, les champs tels des chevelures blondes hérissées de gros bigoudis de foin doré, et les murets de pierres sèches bordés d’herbes piquées de coquelicots. Un cimetière monumental s’impose dès l’entrée de la ville d’Alberobello (signifiant : arbres de guerre). Nous longeons à pieds un grand mur en pierres qui nous laisse entrevoir petit à petit les 5 000 « trulli » qui composent le village. Les petites maisons rondes, aux murs blanchis à la chaux et aux toits coniques tout en pierres plates grises, me font irrésistiblement penser au village des « schtroumpfs ». Premiers « mobil home » de l’histoire, ces maisonnettes, construites tout en pierres sèches, étaient entièrement démontées avant les visites royales, afin que le seigneur des lieux n’ait pas à acquitter la taxe due au souverain pour chaque habitation, puis tranquillement reconstruites après le départ du monarque. Déjà l’évasion fiscale !!! Les petites rues étroites sont pleines d’un charme féerique. Certains toits portent des emblèmes peints en blanc indiquant le métier ou la particularité de l’habitant. Le moindre recoin est fleuri. Des guirlandes de rosiers ou bougainvilliers colorent gaiement le blanc éclatant des murs. Un belvédère en terrasse nous inspire pour la photo de groupe. Nous repartons pour Ostuni dite « la ville blanche ». Nous parcourons la ville au dédale de petites rues flanquées d’arceaux et de portes travaillées. Nombreux escaliers tortueux et torturants pour nos jambes nous conduisent à l’« Osteria del tempo perso » (l’auberge du temps perdu). Auberge familiale très caractéristique dont les murs Notre hôtel à Polignano Certains toits portent des emblèmes Le groupe à Alberobello Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 -5- Voyages, Voyages... Lundi 28 mai Visite de Lecce La cathédrale d'Ostuni Masseria l'Apide. Les jarres vernissées au ton de miel recouverts d’objets usuels anciens rappellent la vie quotidienne d’antan. Nous déjeunons d’excellents : - Beignets de fleurs de citrouilles - Pâtés de macaronis à la tomate - Brochettes de viande grillée et pommes de terre sautées - Salade - Fraises à la crème Le temps libre offre à chacun la liberté soit de : flâner dans la ville, visiter la cathédrale, ou découvrir fortuitement un spectacle rural, donné par différentes écoles de danse, mêlant avec bonheur les enfants, les ados, les adultes et les personnes handicapées irradiantes de joie devant leur performance et leur succès. Nous repartons pour le domaine de « Masseria l’Appide » qui nous hébergera pour la nuit. La grande bâtisse austère résonne du bruit provoqué par la valse de nos valises sur les pavés de la cour ronde Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 dont l’une des façades est tapissée de bougainvilliers pourpres. Une autre cour, bordée d’immenses jarres vernissées aux tons de miel, mène au restaurant. Une grande salle majestueuse, au plafond en voûtes gothiques et aux murs en pierres de tailles apparentes, nous accueille pour le dîner. Le repas se poursuit tardivement autour des tables avec de longues discussions. Les grandes portes-fenêtres s’ouvrent sur les superbes jardins, dessinés à la française et tirés au cordeau pour certains, ombragés et mystérieux derrière un vieux mur, haies de figuiers de barbarie hauts comme des arbres, tonnelles fraîches pour d’autres. Chacun, enfin, regagne sa chambre qui, selon le hasard de la distribution, sera très sobre et monastique, très conviviale en duplex ou très princière avec une suite. En tous cas, nous avons tous bien dormi ………………Zzzzzzzzzzz Sila -6- Nous quittons la Masseria l’Appide tôt le matin et retrouvons vers 10h notre guide française devant la porte de Lecce, vestige de l’ancienne muraille construite sous Charles Quint pour défendre l’Italie du Sud contre les Turcs et reconstruite en 1748. Franchie cette porte, nous sommes de plein pied dans les petites rues de Lecce bordées de façades ocre lumineuses construites dans le calcaire fin typique de cette ville qualifiée de « Florence baroque ». La famille d’architectes Zimbalo a exploité cette pierre tendre dans les innombrables décors des façades des hôtels particuliers et les sculptures d’appui ou « consoles » des grands balcons en fer forgé qui soulignent la hauteur des fenêtres. De nombreux magasins, un opticien en particulier « Ottica Adriana », ont su conserver les voûtes baroques d’origine dans leurs halls d’expositions … superbes … On achèterait presque des lunettes pour admirer ces voûtes colorées … Le sens du décor luxueux est bien présent à Lecce jusque dans les boutiques… Au-delà de l’ensemble de statues surmontant l’emplacement de l’ancienne porte du complexe épiscopal, nous découvrons la « Piazza del Duomo ». Cette magnifique perspective regroupe le Campanile baroque de l’architecte Zimbalo, le Duomo (cathédrale), le Palais épiscopal et le palais du séminaire qui ferme cet ensemble du milieu du XVIIe siècle. Sur le côté du Dôme, on découvre la porte de bronze de dimension magistrale installée en 2000 à l’occasion de la visite du Pape. L’intérieur baroque (bien sûr) exploite à merveille les différents coloris des marbres italiens. Dans une chapelle nous découvrons un premier tableau-sculpture en « cartapesta » alias papier mâché . En quittant la place ensoleillée, séduit et intrigué par cette sculpture, tout le groupe s’engouffre dans l’échoppe de Claudio Riso pour transpirer abondamment durant la « Leçon de papier mâché » donnée par notre guide. En résumé chaque statuette est composée de : -Carton recyclé + chiffons = papier exclusivement fabriqué pour Lecce, pauvre en cellulose donc peu inflammable -Farine et Eau = Colle naturelle Les feuilles de papier sont ensuite découpées en bandelettes et collées l’une sur l’autre pour recouvrir des structures de fil de fer et de paille pour réaliser les statuettes. Les vêtements … toujours en papier … font appel à un vrai talent de couturier. Voyages, Voyages... Au départ du groupe M. Claudio Riso fut assez satisfait de son chiffre d’affaires ! C’est donc les bras chargés de statuettes que nous admirons, sous un soleil devenu accablant, le Théâtre romain qui nous rappelle l’antique « Lupiae » la ville romaine symbolisée par la Louve et le chêne emblème de la ville. L’ombre de la colonne de Sant’ Oronzo n’est pas parvenue à nous rafraîchir et la faim nous tenaille. Nous irons ensuite déjeuner après avoir admiré la façade en restauration de la Basilique Santa Croce. Cette église du XVIIe siècle est certainement le plus bel exemple du style baroque de Lecce, quand bien même les échafaudages brisaient l’harmonie de l’ensemble. Le restaurant nous réservait la surprise d’une salle voûtée à l’étage où chacun cherchait à se rapprocher du ventilateur ou de la fenêtre ! Un excellent repas bien arrosé Les rues de Lecce. La Florence baroque La louve et le chêne emblème de la ville romaine de Lupiae Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 Détail de la façade de la Basilique Santa Croce -7- Voyages, Voyages... nous permit de clôturer ce chapitre baroque. L’après-midi, départ pour OTRANTO située dans la pointe de la botte italienne. Nous découvrons une petite ville calme située à l’extrémité orientale de l’Italie. Visite de la cathédrale, une des plus anciennes de la région, elle date du XIIe siècle mais a été remaniée à maintes reprises, les styles baroques et gothiques se côtoient avec harmonie. A l’extérieur, nous remarquons sur la façade un magnifique portail baroque et une belle rosace gothique datant de la fin du XVe siècle. A l’intérieur un extraordinaire pavement de mosaïques, un des plus grands que l’on connaisse, parfaitement conservé et exécuté entre 1163 et 1166 par le prêtre Pataleone. Notre curiosité se porte sur les 7 grandes armoires recueillant des cranes et des ossements de 800 chrétiens refusant d’abjurer leur foi et massacrés en 1480 par les turcs. Visite du reste de la ville à l’allure médiévale et départ pour notre hôtel de Masseria Appide Marian Paublant Taranto Musée Archéologique bijou antique Mardi 29 mai 2012 Ceglie Messapica, Taranto et Matera Nous quittons à regret notre hôtel, le domaine Masseria Appide de bon matin pour la petite ville de Ceglia Messapica, au centre d’une région peuplée aux VIIè – IXè siècle av. JC par les « Messapi », peuple venu du nord des Balkans. Ces messapiens furent en conflit avec les habitants La ville basse de Matera le soir de Taranto, les premiers voulant l’accès à la mer, les seconds les terres agricoles. Visite de l’église San Rocco et juste en face, du château Aragonais devenu récemment conservatoire de musique. Nous reprenons la route vers Taranto au milieu de champs d’oliviers et de vignes à perte de vue. Taranto est une grande ville industrielle et importante base navale militaire de 200 000 habitants au bord de la mer Ionienne. C’est une ancienne colonie grecque fondée au VIIIè siècle par des colons venus de Sparte : on peut encore voir quelques colonnes d’un temple dédié à Apollon. Après une balade à travers la ville, nous déjeunons d’un magnifique « dente » (gros poisson de Méditerranée) présenté par le chef avant de régaler les 42 convives. Visite du Musée Archéologique, l’un des plus importants d’Italie, avec ses céramiques grecques, vases corinthiens, nombreux Escalier du Château Aragonais Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 -8- Voyages, Voyages... bijoux en or et très belles mosaïques. Après avoir passé le pont pivotant près duquel se dresse le château Aragonais (XVè siècle) qui commande le chenal d’accès à la rade, nous nous rendons à la cathédrale à travers un dédale de petites ruelles sombres, mais souvent ornées de beaux portails anciens. De retour à notre autocar par la grande promenade Lungomare Vittorio Emmanuele, plantée de palmiers et lauriers-roses côté terre et agrémentée de sirènes de pierre côté mer, nous repartons pour la prochaine étape, Matera. En même temps que nous quittons la Puglia pour la région Basilicata, changement de paysage : les plantations d’oliviers font place aux carrières de pierre et nous découvrons la ville de Matera avec ses maisons en partie troglodytes, les « Sassi ». Jusque dans les années 1950-60, ces maisons furent habitées par une population pauvre au service des plus riches vivant en haut de la ville. Pour clore cette journée et première partie du voyage « circuit », un apéritif au prosecco nous est offert par l’Amicale pour un au-revoir à la moitié du groupe qui repart le lendemain sur Naples, puis Paris, sans oublier de remercier chaleureusement Franck, notre sympathique et érudit guide, toujours à nos petits soins, et Luigi, notre chauffeur expérimenté. Une dernière escapade nous sera proposée après le dîner pour admirer, à partir d’un promontoire sur les hauteurs de la ville, la « crèche » grandeur nature qui n’est autre que la ville basse toute illuminée. Comme d’habitude, ce fut une journée INCROYABLE ! Michèle Lutz Mercredi 30 mai Visite de Matera Ce matin à 9 h, départ des 22 participants dont le circuit s’achève. Nos amis restants nous ont fait le plaisir de venir nous saluer avant notre départ, ils devront attendre une semaine pour continuer la découverte de cette ville unique. Située en Basilicate, Matera, ville célèbre depuis que l’UNESCO l’a inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité, mérite le détour avec ses vieilles églises et ses palais.. En 1964, elle fut le lieu de tournage du film de Pier Paolo Pasolini « L’Evangile selon St Matthieu ». C’est aussi sur ce site que le film de Mel Gilson « La Passion du Christ » a été tourné. Emilia notre guide local nous retrace l’histoire de Matera, « ville des Sassi » habiLes ECHOS de L’AMICALE N° 23 La façade de l'église du Carmine Vue panoramique sur le quartier Sasso Caveoso tations précaires, troglodytiques creusées dans le tuf du plateau de Murgia. Elles sont construites sur les flancs d’un profond ravin « La Gravina ». Les techniques de creusement du plateau calcaire et de collecte de l’eau, en usage jusqu’à l’époque contemporaine dans les Sassi, sont apparues au néolithique. L’agencement judicieux des pierres a permis de créer des systèmes de climatisation naturelle et de collecte de l’humidité. La situation actuelle des Sassi de Matera est le résultat de l’évolution de la structure archaïque de collecte de l’eau dans les villes. C’est en effet l’eau venant du ciel, la pluie et le givre, et non celle des rivières comme c’est le cas pour l’alimentation qui est collectée dans les drainages et dans les cavernes. -9- Pour utiliser au maximum les eaux de pluies, les habitations sont construites autour d’une cour. Dans la cour, on creuse une grande citerne commune qui recueille les eaux des toits. Ceux-ci ont les bords qui ne dépassent jamais les murs des maisons. Le toit est compris dans la maçonnerie, ce qui permet de ne pas perdre une seule goutte de pluie et de l’acheminer jusqu’à la citerne par des voies descendantes en terre cuite. Nous poursuivons notre visite par le Palais Lanfranchi (1672), avec l’attenante église du ‘Carmine’. Le palais abrite un prestigieux Musée d’Art Moderne et Médiéval de la Basilicate. Pause prévue à l’incontournable Piazzetta Pascoli, avec son point de vue panoramique spectaculaire sur le quartier Sasso Caveoso et le haut-plateau de la Murge. Notre guide Emilia nous invite à la suivre dans un labyrinthe de ruelles Voyages, Voyages... s’apprêtent à renaître à la vie sociale. L’heure de notre repas approchant, nous devons quitter notre guide Emilia. Nous la remercions pour ses commentaires sur Matera qui est une ville fascinante chargée d’histoire. Dans l’après-midi nous retournons à Naples pour une dernière nuit. Le lendemain, nous quittons cette région d’Italie aux trésors innombrables pour les amateurs d’art et d’histoire que nous sommes. Grand merci à Denise pour cette nouvelle destination que nous avons pu découvrir et apprécier. Claudine Descottes Du 30 mai au 6 juin Notre séjour en hôtel club Une maison- grotte habitation typique du Sasso Caveoso et d’escaliers, quelques marches suffisent pour passer du néolithique au moyen âge. Dans de nombreux cas, les toits des Sassi servent de rues à celles qui se trouvent au-dessus. Une balade dans les Sassi est un exercice physique, surtout avec le soleil chaud : monter, descendre toujours. Visiter les Sassi, c’est crapahuter dans l’histoire de l’humanité. L’itinéraire continue à travers les étroites ruelles du Sasso Caveoso, avec quelques exemples de palais nobles et maisons paysannes finement restaurés, jusqu’à la splendide place San Pietro Caveoso, dominée par l’église portant le même nom. Visite d’une maison-grotte, habitation typique à structure mixte, en partie construite et en partie creusée, meublée et équipée comme autrefois où logeaient 12 personnes. Ensuite nous arrivons à l’église rupestre de Santa Lucia alle Malve, avec ses fresques les plus significatives du patrimoine iconographique local et son système élaboré de décorations architecturales réalisées dans la roche. Dans cette église, il est possible de relever aussi bien des éléments de caractère latin que gréco-orthodoxe, signe évident du mélange culturel de la ville et de son territoire. Dans les années 1950 le site fait scandale : près de 25.000 personnes logent encore dans l’insalubrité de ces grottes, bêtes et hommes confondus. Il faudra 25 ans pour reloger cette population de façon décente. L’Etat tente aujourd’hui de réhabiliter « ces maisons de la honte ». Peu à peu la vie a repris dans les Sassi. Des urbanistes du monde entier se sont passionnés pour leur écosystème . Désormais, il n’est plus interdit d’habiter les Sassi, dont la réhabilitation est encouragée par les autorités. Des hôtels de luxe s’y Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 sont installés, dans le respect de l’architecture troglodyte. Des chambres d’hôtes, des trattorias et des lieux d’expositions s’ouvrent progressivement. Les particuliers y reviennent, qui pour restaurer et habiter la maison de ses parents, qui pour s’aménager la plus tendance des résidences secondaires. La commune concède gratuitement les locaux pour quatrevingt-dix-neuf ans et l’Etat subventionne jusqu’à 60 % des travaux. Les nouveaux résidents sont encore peu nombreux : on estime à plus de 3 000 le nombre des habitations disponibles, dont une bonne moitié est entièrement creusée dans la roche calcaire. Après avoir été un laboratoire architectural pour quelques spécialistes, puis un lieu de tourisme culturel, les Sassi de Matera La plage du club - 10 - Après un voyage en car depuis Matera, nous sommes ravis d’atteindre notre destination ; l’hôtel club de Torre Serena Beach, situé tout près de la petite ville de Marina di Genosa, dans la province de Taranto. Il est midi et les responsables sont un peu surpris. Ils ne nous attendaient pas si tôt. Il nous en faut plus pour nous déstabiliser. D’ailleurs la direction du club s’organise pour nous permettre de déjeuner. Et c’est dans la foulée que nous allons faire la connaissance de notre lieu de séjour pendant la semaine à venir. Nous découvrons une plage déserte, qui n’attend que nous. Le personnel achève d’installer les nombreux transats, bien alignés, comme à la parade. La plage est recouverte par endroits de bois flottés, sculptures naturelles imposantes. Voyages, Voyages... L’intérieur même du club permet l’accès à deux vastes piscines, l’une pour les jeux, l’autre accueillante aussi avec ses couloirs de nage. Nous sommes hébergés dans des petits bâtiments à un étage, d’un blanc éclatant, qui tranche d’autant plus que les oliviers et les orangers ne sont pas avares de couleurs chatoyantes. Pour ceux qui éprouvent le besoin de marcher, de partir à la découverte, une agréable balade à l’ombre de grands arbres nous fait déboucher sur les vestiges d’une très belle tour, certes un peu en ruines, la « Torre Mattone » du XVIe siècle. Il aurait été dommage de ne pas pousser jusqu’à Marina di Genosa, petite ville balnéaire, croulant sous des bougainvilliers de toutes couleurs, lauriers-roses et citronniers. Caché partiellement par ces fleurs exubérantes, un « Trullo » apparaît. Jean-Louis, passionné d’archéologie, nous apprend qu’à quelques kms de notre hôtel, se trouvent des vestiges du VIe siècle avant J.C., les « Tavole Palatine ». Ceux qui ont suivi ses conseils sont tellement contents qu’ils programment la visite du Musée de Metaponto et de l’espace archéologique, où subsistent quelques pierres de l’Agora, du temple d’Hera, du temple d’Apollon édifiés entre le Ve et le VIe siècle avant J.C. . Les photos parlent d’elles-mêmes. Nous aurons le grand plaisir de fêter deux anniversaires au cours de ce séjour : Celui de Bernard Lagarrigue et celui de Denise, occasion rêvée de lui témoigner notre amitié et notre reconnaissance, tant pour sa disponibilité que pour l’énorme travail de préparation qu’elle effectue à chaque voyage. La vaste piscine Les bâtiments de l'hôtel Les tavole palatine vestiges du VIe siècle Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 - 11 - Voyages, Voyages... L'espace archéologique du Musée de Metaponto Vue de Marina di Genosa Il est temps de penser au retour. Après un dernier pot de départ, en présence du CHARMANT directeur de centre, Geraldo, nous retrouvons notre car le 5 juin en direction de Matera pour une visite guidée, de jour cette fois-ci. Nous rejoignons ensuite Naples afin d’y passer la nuit. Nous prendrons le temps de jouer encore une fois les touristes en sacrifiant à la visite de la très réputée « Galleria Umberto 1° ». En conclusion, je crois pouvoir dire que cette semaine a permis à chacun de trouver les ressources d’un dépaysement, d’un repos, d’un accès à l’autre, dans le respect de ses goûts. Martine Kim Voyage en France de nos collègues allemands du 08 au 11 mai 2012 C’était la première fois que l’Amicale des Retraités KSB-AMAG de Nuremberg, présidée par Peter Raab, se lançait dans un voyage à l’étranger et Lille fut la destination choisie. Comme lors de notre voyage en Franconie en 2011, où nos collègues de Pegnitz nous avaient donné un coup de main pour l’organisation du voyage sur place, nous avons eu le plaisir, Denise Lagay et moi-même, de leur concocter un programme de choix pour leur visite en France. Ce programme comportait la visite de la Distillerie de Wambrechies avec dégustation de leurs différentes eaux de vie et une visite guidée du vieux Lille. Puis, direction la Belgique avec la visite à pied de la ville de Bruges, suivie d’une promenade en bateau sur les canaux. Pour finir, nous avions programmé une visite de l’unité de Lille, parfaitement ordonnancée par Chantale Lhersonneau et son équipe. A la fin de l’excellent déjeuner servi au restaurant d’entreprise, en présence de Pierre Fritière, Denise Lagay et de l’équipe de Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 Chantale., Peter Raab a remercié chaleureusement toutes les personnes ayant contribué à la réussite de ce voyage et nous nous Amicale des Retraités KSB-AMAG de Nuremberg - 12 - sommes quittés un grand sourire sur tous les visages et des souvenirs plein la tête. Gerhard Lutz Douce France Amis, navigateurs d’eau douce Paru dans le précédent numéro des « Echos de l’Amicale », l’article de notre collègue Jacques Carmé « les Landes autrement » vous a peut-être séduits, intéressés et certains d’entre vous ont-ils été ainsi incités à la découverte de la rivière qu’il décrivait. Long d’une dizaine de kilomètres, avec un dénivelé de 7 mètres, il relie le lac de Léon à l’océan Atlantique; c’est d’ailleurs le trop plein de cet étang qui alimente en grande partie cette rivière. Pour les sportifs, des sentiers pédestres ont été aménagés le long de ses rives; pour les autres, on propose une descente en barque avec batelier-guide. http://www.bateliers-courant-huchet.fr Pour votre information, à quelques encablures de la Leyre, dans un site naturel, coule un autre ruisseau remarquable : « le courant d’Huchet ». Le courant serpente à travers une végétation luxuriante, calme, romantique, mystérieuse... Au passage, on peut découvrir faune et flore : hérons, aigrettes, canards, ragondins, mais aussi un arbre de la Louisiane : le cyprès chauve... En période de grosses chaleurs, la fraîcheur des sous-bois est particulièrement appréciée. P.S. Je certifie que cet article n’a été sponsorisé par aucun office du Tourisme. Jacques Tremesaigues Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 http://www.reservenaturelle-courantdhuchet.org Amis navigateurs, à vos rames pour découvrir ce que les gens du pays appellent « l’Amazonie des Landes ». - 13 - Nos meilleures recettes Plat unique La Potée Espagnole Pour 4 personnes - 800 gr de plat de côtes de bœuf - 250 gr de poitrine demi-sel de porc - 600 gr haut de côtes d’agneau - 4 cuisses de poulet - Légumes : 5 petits poireaux – 5 carottes – 4 pommes de terre – 1 petit chou vert – 1 oignon – 1 clou de girofle – 1 bouquet garni (thym, laurier, céleri, persil) sel – poivre moulu. Préparation : • Pelez l’oignon et piquez-le avec le clou de girofle. • Nettoyez un poireau et coupez-le en tronçons. Pelez une carotte et fendez-la en deux. • Dans une cocotte, mettez le plat de côtes et la poitrine de porc, ajoutez le poireau, la carotte, l’oignon et le bouquet garni. Salez, poivrez et recouvrez d’eau. Portez sur le feu. A partir de l’ébullition, laissez mijoter 1 heure avec un couvercle. • Tout en surveillant la cuisson, préparez les légumes restants et tranchez le chou en 4. • Ajoutez dans la cocotte tous les légumes, le haut des côtelettes d’agneau et les cuisses de poulet. • Comptez encore 1 heure de cuisson. • Si vous voulez enrichir ce plat, vous pouvez ajouter ¼ d’heure avant la fin de la cuisson une petite boite de pois chiches cuits au naturel. Denise Gratin de pommes de terre des Pouilles Le pecorino, délicieux fromage préparé au lait de brebis, est fabriqué dans le Latium ou en Sardaigne, il peut être remplacé par un fromage de brebis des Pyrénées, sec. Pour 4-6 personnes - Préparation : 15 mn, - Cuisson : 1h - 1 kg de pommes de terre : BF15, charlotte - 2 gros oignons400g de pulpe de tomate nature - 50 g de pecorino râpé gros - 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive - 4 pincées d’origan - Sel, poivre • Allumez le four à 150°(th. 5) Huilez légèrement un plat à four. • Pelez les oignons, émincez-les finement et étalez-les au fond du plat. Pelez les pommes de terre, coupez-les en grosses frites, ou en tranches de ½ cm, et étalez-les sur les oignons. Garnissez de pulpe de tomates. • Dans un grand bol, mettez l’huile, l’origan, peu de sel (le pecorino est souvent salé) et du poivre. Ajoutez 15 cl d’eau et fouettez à la fourchette. Versez cette émulsion dans le plat et parsemez de fromage. • Glissez le plat au four et laissez cuire le gratin 1h. Dégustez chaud ou tiède dans le plat de cuisson. Extrait des fiches-cuisine ELLE Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 - 14 - Enigmes Histoires d'en rire Quelques perles de notre «GRAND MAÎTRE» Pierre DAC : Énigme N°1 L’escargot grimpeur Belle mère à l’arrière, voyage en enfer. Si un homme ouvre la portière de sa voiture à sa femme, c’est que l’une des deux est neuve. Ce ne sont pas les enfants sur la banquette arrière qui font les accidents, mais bien les accidents sur la banquette arrière qui font des enfants. Le suppositoire est une invention qui restera dans les annales. Il ne faut pas boire au volant, il faut boire à la bouteille. Un comprimé n’est pas forcément un imbécile récompensé. Quand tu t’adresses à une femme, il faut un sujet, un verbe et un compliment. Dites à quelqu’un qu’il y a 300 milliards d’étoiles dans l’univers et il vous croira. Les femmes qui se vantent d’être courtisées par beaucoup d’hommes ne devraient pas oublier que les produits à bas prix attirent beaucoup de clients. Dites-lui que la peinture n’est pas sèche et il aura besoin de toucher pour en être sûr. Certains jouent aux échecs, d’autres les collectionnent. Il n’a pas inventé la poudre, mais il n’était pas loin quand ça a pété. Les bonnes adresses Les bonnes adresses se communiquent aux amis Au cœur du haut Languedoc, les Monts de Lacaune, véritable destination nature, vous invitent à une pause gourmande et vous réservent le meilleur accueil. Nous vous recommandons un établissement situé au calme sur une petite place à Lacaune-lesBains : Hôtel Restaurant** Claude CALAS 4, place de la Vierge 81230 Lacaune-les-Bains Tel : 05 63 37 03028 – www.pageloisirs.com/calas – sur google claude calas haut languedoc Un escargot veut grimper au sommet d’un mur de 10 m de haut. Mais il se déplace d’une façon très particulière : pendant la journée, il monte 3 m et, durant la nuit, il redescend de 2 m. S’il commence son ascension un matin, combien de jours lui faudra-t-il pour accéder au sommet de ce mur ? Énigme N°2 File indienne Arthur lance un défi à quatre chevaliers de la table ronde : « Je vais vous placer en ligne, et vous n’aurez pas le droit de vous retourner ou de communiquer. » Entre Lancelot et les autres, on place une tapisserie opaque. Lancelot et Galaad ne voient aucun des trois autres. Perceval voit Galaad, Gauvain voit Perceval et Galaad. « J’ai là quatre heaumes, deux ornés d’une plume blanche, deux ornés d’une plume noire, fermez les yeux pendant que je les pose sur vos têtes. Si l’un d’entre vous me dit la couleur de la plume qui orne son heaume, il gagne Excalibur ! » Ils ouvrent les yeux et, après quelques instants de réflexion, l’un des quatre chevaliers trouve la bonne réponse. Quel est ce chevalier ? Comment peut-il être certain de la couleur de la plume qui orne son heaume ? File indienne Les hommes sont comme des arbres : avec l’âge ils deviennent dur de la feuille et mou de la branche. Perceval est le vainqueur, en affirmant qu’il porte une plume noire sur son heaume. Son raisonnement est le suivant : « Je sais qu’il y a deux plumes noires et deux plumes blanches. Gauvain me voit, donc si ma plume avait été de la même couleur que celle de Galaad, qu’il voit également, il en aurait déduit la couleur de sa plume, forcément différente de la nôtre. Puisqu’il se tait, cela signifie que ma plume est d’une couleur différente de celle de Galaad. Je vois que Galaad porte une plume blanche, c’est donc que la mienne est noire. » Il ne faut pas avoir peur des chevaux sous le capot, mais de l’âne derrière le volant. Solution à l’énigme N°2 L’escargot atteint le haut du mur au soir du huitième jour. Annie vous accueillera chaleureusement et Claude – artisan cuisinier – vous servira une cuisine du terroir sincère, inventive, généreuse et gourmande. L'escargot grimpeur Solution à l’énigme N°1 Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 - 15 - Nouvelles adhésions Petites annonces Nous sommes très heureux d'accueillir comme nouveaux A louer à Alentejo au sud du Portugal « Membres Actifs » nos collègues : Jean LEBOUCHER, sa carrière professionnelle est tout entière chez KSB sur le site de Déville lès Rouen. Débutant comme Réceptionnaire, il est nommé, quelques années plus tard, Responsable de la réception/magasin et du suivi des commandes Agréable maison rustique clients. Il terminera sa carrière comme Responsable logistique de avec vue sur l’océan, la Réception, passant par la gestion du magasin, l’expédition, et les achats. Jean est accompagné de son épouse Bernadette comme «Membre Conjoint» Maryse PAILHES, a accompli une grande partie de sa vie professionnelle chez Pompes Guinard-KSB, comme Responsable des Technico-commerciaux sédentaires au sein de l’Agence Atlantique à Bordeaux pour les Marchés du BTP, son mari Bernard l'accompagne comme membre conjoint. > Excellente situation : 100 km au sud de Lisbonne, moins d’une heure par autoroute. > A 6 km de superbes plages de sable blanc, très calmes et aux eaux cristallines. > Site exceptionnel, très recherché. > Environ 80 m2 : Séjour-cuisine typique avec très grande cheminée traditionnelle. > 2 belles chambres /s-bains, entièrement refaites. Jardin 300 m2. Proche toutes commodités. 350 €/semaine 900 €/mois S’adresser à la propriétaire ; Mme Isabelle CARREIA Tel: 01.69.40.61.18 Nos peines C'est avec beaucoup de tristesse que nous déplorons la disparition Jean-Paul BONVALLET, le 02 Août 2012, Louis LE GOÏC, ancien Responsable du SAV et du Service PDR chez Pompes Guinard, dans son domaine «Loulou» était d’une serviabilité, d’une gentillesse, d’une efficacité à toute épreuve, il s’en est allé le 28 Juin 2012, Ne faisant plus partis de notre Amicale depuis plusieurs années mais connus de nombreux anciens de KSB-Pompes GUINARD : René LABOUTHIERE, Chef d’atelier de la Division Mécanique Générale de Pompes Guinard à Saint-Cloud, c’est en tant qu’ingénieur aux études chez Framatome qu’il termina sa carrière. Il est décédé le 30 octobre 2012, Yvon PORTAZ, ancien Technico-commercial sédentaire à l’Agence de Paris-Ile de France pour le Marché du Bâtiment au sein du groupe KSB-Pompes Guinard, nous a quittés le 28 Mai 2012. Les ECHOS de L’AMICALE N° 23 - 16 - Source : http://www.visitalentejo.pt/fr/alentejo/carte-de-l-alentejo/connaitre/ de nos collègues «Membre Actif» et amis :