Les ECHOS de L`AMICALE - Amicale des Retraités KSB

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Les ECHOS de L`AMICALE - Amicale des Retraités KSB
Les ECHOS de L’AMICALE
Journal de l’Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 23 - novembre 2012
EDITO
Pompes GUINARD, Pompes SALMSON
Industrie, AMRI Robinetterie
Le comité de
rédaction
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Souvenez-vous, durant des décennies ces entreprises
furent, chacune dans leurs spécialités, leaders sur
le plan national, voire européen. Années 80, crise
économique, (déjà), tous les marchés sont fortement
concurrencés, vagues de licenciements, les dirigeants
de l’époque recherchent alors, des partenaires
Rosette Beaupré,
Denise Lagay-Dupont,
Maryse Samoyault.
Pierre Fritière,
Henri-Paul Despréaux,
Francis Kim
Contact :
Henri-Paul Despréaux
5, rue de Naples
78150 ROCQUENCOURT
Tél. : 01 39 55 62 25
financiers, professionnels dans le domaine de la
pompe et de la robinetterie.
Le partenaire est là, en Allemagne, KSB AG leader européen rachète en 1986 : 100% de Pompes
GUINARD et de Pompes SALMSON Industrie puis,
quelques temps plus tard, AMRI Robinetterie.
A l’époque, cette absorption occasionna une certaine
appréhension parmi les salariés français.
Sommaire
26 ans plus tard, -une génération-, nous ne pouvons
1Edito
que nous féliciter de cette fusion qui s’est faite sans
trop «d’éclaboussures» pour le personnel.
En effet, malgré des plans de rationalisation,
d’importants investissements ont été effectués sur les
unités de Lille-Sequedin, Déville lès Rouen, Châteauroux, La Roche Chalais, avec dans le
même temps de nombreux rachats d’entreprises de Services.
Aujourd’hui, l’entreprise KSB SAS est prospère et recrute chaque année, de nouveaux
et jeunes collaborateurs qui eux, n’ont jamais connu ni Pompes GUINARD, ni Pompes
SALMSON Industrie, ni AMRI Robinetterie.
Tout au long de ces vingt six années, les différents dirigeants de KSB SAS, ont reconnu la
mission de notre Association. Leur soutien ne s’est jamais démenti, tant sur le plan logistique
que sur celui des subventions. Il en est de même de la part des élus du Comité d’Entreprise
de Gennevilliers.
2Voyages
- Notre séjour dans les Pouilles
du 24 mai au 6 juin 2012
- Voyage en France de nos collègues
allemands du 08 au 11 mai 2012
13 Douce France
- Amis, navigateurs d’eau douce
14 Nos meilleures recettes
- La Potée Espagnole
- Gratin de pommes de terre
des Pouilles
15 Histoires d'en rire
- Quelques perles de notre
«GRAND MAÎTRE» Pierre DAC :
Il faut, un jour, savoir tourner la page, sans drame.
Il est nécessaire, pour ces jeunes et futures générations de salariés, que notre Amicale soit
désormais reconnue comme une association unifiée, sous l’appellation :
Amicale des Retraités KSB.
Nous vous proposerons de ratifier cette démarche lors de notre Assemblée Générale
Extraordinaire du mois de mars prochain.
15 Les bonnes adresses
- Les bonnes adresses
se communiquent aux amis
15Enigmes
- L'escargot grimpeur
- File Indienne
16 Nouvelles adhésions
16 Nos peines
Et que vive notre Amicale.
16 Petites annonces
Pierre FRITIERE
Président
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- Location à Alentejo - Portugal
Voyages, Voyages...
Notre séjour dans les Pouilles
du 24 mai au 6 juin 2012
Malgré son nom, plutôt associé à la pauvreté, nous avons eu l’audace cette année de programmer
cette destination atypique.
Jeudi 24 mai 2012
Envol de Paris et arrivée à
Naples
Ce matin du 24 mai, quarante et un participants embarquent à Roissy pour Naples,
notre premier point de chute. Nous sommes
accueillis par Franck à l’aéroport. Il sera notre
accompagnateur pendant toute la semaine.
Son français est impeccable car il a grandi
à Paris dans le 11ème arrondissement et
ne manque pas, à maintes occasions, de
nous rappeler qu’il passait ses vacances en
Dordogne (ceci pour la petite histoire).
A peine arrivés, nous montons à la hâte
dans notre autocar qui doit nous conduire
au cœur de Naples à la Pizza Rosati pour
un déjeuner composé d’une pizza napolitaine aux couleurs de la ville (rouge-blancnoir : tomates, mozarella, olives) au feu de
bois d’olivier et cuite à la demande , ce qui
demanda un certain temps…..suivie d’un
gâteau , « spécialité locale », le tout bien
arrosé d’un vin de pays.
C’est donc rassasiés que nous attaquons
joyeusement notre programme en nous
dirigeant place du Plébiscite pour la visite
guidée du Palais Royal (au passage, merci
à Claudine de m’avoir suggéré d’inclure
ce bonus au programme). Après avoir
admiré l’imposante façade sur laquelle sont
insérées huit statues représentant les fondateurs ou les plus illustres souverains des
l'escalier monumental du Palais Royal de Naples
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dynasties qui ont régné sur Naples, nous
accédons à ce splendide monument par un
escalier gigantesque d’une grande beauté.
Toutes les pièces nous réservent des
surprises suscitant notre admiration : salle
du trône, théâtre, salons avec des plafonds,
des lustres et des portes décorées à vous
couper le souffle.
Un tour panoramique de la ville avec vue
sur la baie de Naples complète notre visite.
En fin de journée, nous arrivons à l’hôtel
de Naples situé corso Umberto et après
une installation rapide dans nos chambres,
nous apprécions le dîner servi au 6ème
étage de l’établissement dans une salle
attenant à une superbe terrasse dominant
le port. Le repas terminé et sans perdre de
temps, nous allons nous éparpiller par petits
groupes dans les quartiers environnants
après avoir sur les recommandations de
la police qui sillonnait les rues, dissimulé
nos bijoux apparents et nos sacs à mains.
Fort heureusement, pas de mauvaises rencontres, tout se passa bien et, sous la
conduite de notre chef de file, Michèle,
munie d’un plan, nous retrouvâmes facilement le chemin de notre hôtel.
Après cette première journée bien
remplie, nous aspirons tous à une nuit réparatrice, impatients d’être au lendemain pour
aller arpenter le site de Pompei.
Denise Lagay-Dupont
Vendredi 25 mai
Visite de Pompei et voyage
vers Trani
En début de matinée, départ pour Pompei
à quelques kilomètres de Naples. En
chemin, la vue sur le Vésuve ne nous
laisse pas indifférents car nous avons tous
à l’esprit cet événement que fut l’éruption
du volcan en l’an 79 et au cours duquel la
cité de POMPEI fut ensevelie.
La journée s’annonce bien, le site archéologique que nous allons visiter est exceptionnel et le soleil est au rendez-vous. A
notre arrivée, nous avons été équipés d’un
système audio qui nous a permis d’entendre parfaitement les explications extrêmement précises et intéressantes fournies
par Lucas, notre guide local, archéologue
de formation.
Nous avons déambulé dans les rues
de Pompéi, composées de remarquables
chaussées pavées et de trottoirs surélevés.
De part et d’autre de ces rues, nous avons
admiré des villas richement décorées de
peintures et de mosaïques, pour certaines
dans un étonnant état de conservation, des
habitations plus modestes, des boutiques,
des auberges et des ateliers. On y voit, à
côté de corps pétrifiés, surpris par la mort,
des objets de la vie quotidienne. Nous
étions imprégnés d’une atmosphère particulière où tout nous rappelait la catastrophe
qui avait frappé ce lieu.
Parmi les endroits insolites : Une
‘ fulloniae ‘ (foulerie) dans laquelle des
esclaves foulaient les linges dans des
bassins remplis d’urine afin de les blanchir
et un lupanar orné de peintures érotiques
très bien conservées.
La fulloniae dans laquelle des esclaves foulaient les linges
-2-
Voyages, Voyages...
A travers les rues, Lucas nous a menés
aux principaux édifices et bâtiments
publics que nous avons contemplés : les
théâtres, l’amphithéâtre, les temples, les
thermes et, pour terminer l’imposant forum
avec, entre autre, la basilique et les temples
d’Apollon et de Jupiter.
Merci à notre guide qui nous a permis
durant ces 3 heures de nous projeter 19
siècles en arrière avec émotion et de revivre
chacun à sa manière les derniers jours de
Pompéi.
Après avoir pris congé de Lucas, nous
nous dirigeons à pieds vers le restaurant,
en principe tout proche, avec notre accompagnateur un peu perdu dans sa recherche.
Mais tout s’arrange comme toujours et
nous prenons un bon repas dans un restaurant dont le personnel très sympathique
a préparé un appétissant gâteau d’anniversaire pour l’un de nos amis voyageurs.
Vers 15 h. départ en car pour La région
des POUILLES. Première étape : la ville de
TRANI.
Nous arrivons en fin d’après-midi pour la
visite de la ville blanche et nous apercevons
l’imposant château surplombant la mer.
Puis, nous nous rendons à pieds à la belle
cathédrale romane du XIe siècle située sur
une petite péninsule et donnant directement sur la mer. Il s’agit là d’une des plus
impressionnantes églises d’Italie, elle est
dédiée à St Nicolas le pèlerin. Nous remarquons sa belle façade de pierres blanches
légèrement rosées, son magnifique portail
avec la porte en bronze ainsi que divers
ornements dont deux éléphants inattendus.
Nous éprouvons juste une petite frustration
car, à cause de l’heure tardive, nous n’avons
pas pu pénétrer à l’intérieur.
Le retour à notre car par les ruelles
pittoresques et le port de pêche bordé de
typiques étals de poissons fut des plus
agréables.
Dîner (poissons bien entendu) et repos
bien mérité à notre hôtel de Trani.
Annick Gérard
Le porche de la cathédrale romane de Triani
Il castello del Monte
Samedi 26 mai
Visite du Castello del Monte, de
Bari et arrivée à Polignano al
Mare
A huit heures du matin, à Trani, à l’hôtel
Riviera, nos voyageurs descendent de leurs
chambres. Ils sont reposés et affamés. Les
gens vont et viennent à la recherche qui
d’un café, qui d’un thé, mais ne trouvent
rien. Interrogations et inquiétude.
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Visite de la crypte de la cathédrale de Bari
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Voyages, Voyages...
Les plafonds de la basilique St Nicholas
Mais voici le patron de l’hôtel, gros
monsieur barbu, il leur dit dans un mauvais
français que c’est lui qui distribue les
boissons chaudes. Les gens patientent et
s’impatientent, car le service est lent, bien
qu’un employé de l’hôtel s’y soit mis aussi.
A l‘heure prévue, le car part pour la gare
de Trani. Giulia, notre guide local, doit arriver
par le train de Bari. Mais pas de Giulia. Le
train a du retard ; que faire ? Attendre dans
le car ou aller visiter la magnifique église en
calcaire blanc, au bord de l’Adriatique, que
nous n’avons pas pu visiter la veille.
Enfin Giulia arrive. On part de suite pour
visiter « Castello del Monte ». Pendant
le trajet dans la campagne des Pouilles,
Giulia nous parle de sa région et du fameux
château. L’intérêt pour celui-ci augmente
au fur et à mesure que nous roulons.
Franck, notre accompagnateur franco-italien, apporte de temps en temps des compléments d’explications pendant le discours
de Giulia. On sent qu’il se retient pour ne
pas en dire plus…
Après une heure de route à travers vignes
et oliviers, nous découvrons le « Castello
del Monte ». C’est une révélation, il est très
original par ses formes, son architecture et
sa position sur la colline dominant la riche
campagne alentour. Nous le visitons avec
Giulia, non sans avoir mis une petite laine
sur le dos, car l’intérieur du château est frais
et vide ! Une succession de salles octoLes ECHOS de L’AMICALE
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gonales, un peu semblables les unes les
autres, nous lasse un tantinet . Le château
est plus intéressant vu de l’extérieur que
dedans.
Giulia essaye, tant bien que mal, de
nous expliquer le mystère de ce château
qui pourrait être à la fois : abbaye, relais de
chasse, forteresse, lieu de culte, temple du
savoir. Les historiens s’interrogent encore…
Bref, tout le monde se retrouve dehors,
bien content de retrouver la chaleur et le
magnifique panorama qui s’offre à nous.
On remonte dans le car pour filer sur
Bari où nous allons déjeuner dans un restaurant appelé « La Goutte » qui se révèle
excellent : assiette de pâtes, assortiment
de poissons locaux frits et un succulent
dessert, mélange de fraises et de glace.
Au programme de l’après midi visite du
château, de la cathédrale et d’une église.
Nous disposons d’une petite heure de
liberté.
La visite du château ne se fait que de
l’extérieur. En revanche, pour la cathédrale,
nous avons droit à une visite complète,
notamment de la crypte, particulièrement
riche en œuvres d’art précieuses. Nous
nous retrouvâmes ensuite sur une place
devant la basilique, au moment de la sortie
d’un mariage, ce qui nous permit de voir
comment cet évènement important se
déroule dans le sud de l’Italie.
Giulia ayant pris congé, Franck nous
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laisse une heure de liberté dans les rues
de la ville avant notre retour à l’hôtel à
«Polignano al Mare ». Pendant le trajet, le
groupe commente la petite « rivalité » qui
a opposé Giulia et Franck. En effet, Franck
aime bien corriger, compléter, les commentaires de Giulia, ce qui parfois l’agaçait. Mais
ce n’était pas méchant, et le groupe y a
trouvé son compte.
Après un voyage sans histoires, nous
débarquons à Polignano al Mare. Magnifique
petit village perché sur les falaises blanches
qui bordent l’Adriatique. Nous prenons possession de nos chambres avec émerveillement car l’hôtel est très luxueux. Tout le
monde se retrouve à table pour un repas
délicieux. Ceux qui en eurent le courage
allèrent ensuite faire un tour dans les ruelles
animées de ce samedi soir.
Jean-Claude Loulergue
Dimanche 27 mai
Visite d’Alberobello et d’Ostuni
Dans la salle à manger de l’hôtel « il
Bastione », les hautes chaises houssées
d’un damassé ivoire fleuri de grosses
pivoines roses donnent une touche raffinée
à notre petit-déjeuner. Après un dernier
regard par la baie vitrée surplombant la mer,
nous quittons Polignano al Mare.
La route sillonne « La Puglia » typique.
Les oliviers centenaires alternent avec les
Voyages, Voyages...
cerisiers en pleine maturité, les champs
tels des chevelures blondes hérissées de
gros bigoudis de foin doré, et les murets de
pierres sèches bordés d’herbes piquées de
coquelicots.
Un cimetière monumental s’impose dès
l’entrée de la ville d’Alberobello (signifiant :
arbres de guerre). Nous longeons à pieds
un grand mur en pierres qui nous laisse
entrevoir petit à petit les 5 000 « trulli » qui
composent le village. Les petites maisons
rondes, aux murs blanchis à la chaux et aux
toits coniques tout en pierres plates grises,
me font irrésistiblement penser au village
des « schtroumpfs ».
Premiers « mobil home » de l’histoire, ces
maisonnettes, construites tout en pierres
sèches, étaient entièrement démontées
avant les visites royales, afin que le seigneur
des lieux n’ait pas à acquitter la taxe due au
souverain pour chaque habitation, puis tranquillement reconstruites après le départ du
monarque. Déjà l’évasion fiscale !!!
Les petites rues étroites sont pleines
d’un charme féerique. Certains toits portent
des emblèmes peints en blanc indiquant le
métier ou la particularité de l’habitant. Le
moindre recoin est fleuri. Des guirlandes de
rosiers ou bougainvilliers colorent gaiement
le blanc éclatant des murs. Un belvédère
en terrasse nous inspire pour la photo de
groupe.
Nous repartons pour Ostuni dite « la ville
blanche ». Nous parcourons la ville au
dédale de petites rues flanquées d’arceaux
et de portes travaillées. Nombreux escaliers
tortueux et torturants pour nos jambes
nous conduisent à l’« Osteria del tempo
perso » (l’auberge du temps perdu). Auberge
familiale très caractéristique dont les murs
Notre hôtel à Polignano
Certains toits portent des emblèmes
Le groupe à Alberobello
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Voyages, Voyages...
Lundi 28 mai
Visite de Lecce
La cathédrale d'Ostuni
Masseria l'Apide. Les jarres vernissées au ton de miel
recouverts d’objets usuels anciens rappellent la vie quotidienne d’antan.
Nous déjeunons d’excellents :
- Beignets de fleurs de citrouilles
- Pâtés de macaronis à la tomate
- Brochettes de viande grillée et pommes de
terre sautées
- Salade
- Fraises à la crème
Le temps libre offre à chacun la liberté soit
de : flâner dans la ville, visiter la cathédrale,
ou découvrir fortuitement un spectacle rural,
donné par différentes écoles de danse,
mêlant avec bonheur les enfants, les ados,
les adultes et les personnes handicapées
irradiantes de joie devant leur performance
et leur succès.
Nous repartons pour le domaine de
« Masseria l’Appide » qui nous hébergera
pour la nuit. La grande bâtisse austère
résonne du bruit provoqué par la valse de
nos valises sur les pavés de la cour ronde
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dont l’une des façades est tapissée de bougainvilliers pourpres. Une autre cour, bordée
d’immenses jarres vernissées aux tons
de miel, mène au restaurant. Une grande
salle majestueuse, au plafond en voûtes
gothiques et aux murs en pierres de tailles
apparentes, nous accueille pour le dîner.
Le repas se poursuit tardivement autour
des tables avec de longues discussions.
Les grandes portes-fenêtres s’ouvrent sur
les superbes jardins, dessinés à la française
et tirés au cordeau pour certains, ombragés
et mystérieux derrière un vieux mur, haies
de figuiers de barbarie hauts comme des
arbres, tonnelles fraîches pour d’autres.
Chacun, enfin, regagne sa chambre qui,
selon le hasard de la distribution, sera très
sobre et monastique, très conviviale en
duplex ou très princière avec une suite.
En tous cas, nous avons tous bien dormi
………………Zzzzzzzzzzz
Sila
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Nous quittons la Masseria l’Appide tôt le
matin et retrouvons vers 10h notre guide
française devant la porte de Lecce, vestige
de l’ancienne muraille construite sous
Charles Quint pour défendre l’Italie du Sud
contre les Turcs et reconstruite en 1748.
Franchie cette porte, nous sommes de plein
pied dans les petites rues de Lecce bordées
de façades ocre lumineuses construites
dans le calcaire fin typique de cette ville
qualifiée de « Florence baroque ». La famille
d’architectes Zimbalo a exploité cette pierre
tendre dans les innombrables décors des
façades des hôtels particuliers et les sculptures d’appui ou « consoles » des grands
balcons en fer forgé qui soulignent la hauteur
des fenêtres. De nombreux magasins, un
opticien en particulier « Ottica Adriana », ont
su conserver les voûtes baroques d’origine
dans leurs halls d’expositions … superbes
… On achèterait presque des lunettes pour
admirer ces voûtes colorées … Le sens
du décor luxueux est bien présent à Lecce
jusque dans les boutiques…
Au-delà de l’ensemble de statues surmontant l’emplacement de l’ancienne porte
du complexe épiscopal, nous découvrons
la « Piazza del Duomo ». Cette magnifique
perspective regroupe le Campanile baroque
de l’architecte Zimbalo, le Duomo (cathédrale), le Palais épiscopal et le palais du
séminaire qui ferme cet ensemble du milieu
du XVIIe siècle.
Sur le côté du Dôme, on découvre la porte
de bronze de dimension magistrale installée
en 2000 à l’occasion de la visite du Pape.
L’intérieur baroque (bien sûr) exploite à
merveille les différents coloris des marbres
italiens. Dans une chapelle nous découvrons
un premier tableau-sculpture en « cartapesta » alias papier mâché .
En quittant la place ensoleillée, séduit
et intrigué par cette sculpture, tout le
groupe s’engouffre dans l’échoppe
de Claudio Riso pour transpirer abondamment durant la « Leçon de papier
mâché » donnée par notre guide. En
résumé chaque statuette est composée de :
-Carton recyclé + chiffons = papier exclusivement fabriqué pour Lecce, pauvre
en cellulose donc peu inflammable
-Farine et Eau = Colle naturelle
Les feuilles de papier sont ensuite découpées
en bandelettes et collées l’une sur l’autre
pour recouvrir des structures de fil de fer et
de paille pour réaliser les statuettes.
Les vêtements … toujours en papier …
font appel à un vrai talent de couturier.
Voyages, Voyages...
Au départ du groupe M. Claudio Riso fut
assez satisfait de son chiffre d’affaires !
C’est donc les bras chargés de statuettes que nous admirons, sous un soleil
devenu accablant, le Théâtre romain qui
nous rappelle l’antique « Lupiae » la ville
romaine symbolisée par la Louve et le chêne
emblème de la ville. L’ombre de la colonne
de Sant’ Oronzo n’est pas parvenue à nous
rafraîchir et la faim nous tenaille.
Nous irons ensuite déjeuner après avoir
admiré la façade en restauration de la
Basilique Santa Croce. Cette église du XVIIe
siècle est certainement le plus bel exemple
du style baroque de Lecce, quand bien
même les échafaudages brisaient l’harmonie
de l’ensemble.
Le restaurant nous réservait la surprise
d’une salle voûtée à l’étage où chacun
cherchait à se rapprocher du ventilateur ou
de la fenêtre ! Un excellent repas bien arrosé
Les rues de Lecce. La Florence baroque
La louve et le chêne emblème de la ville romaine de Lupiae
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Détail de la façade de la Basilique Santa Croce
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Voyages, Voyages...
nous permit de clôturer ce chapitre baroque.
L’après-midi, départ pour OTRANTO
située dans la pointe de la botte italienne.
Nous découvrons une petite ville calme
située à l’extrémité orientale de l’Italie.
Visite de la cathédrale, une des plus
anciennes de la région, elle date du XIIe
siècle mais a été remaniée à maintes
reprises, les styles baroques et gothiques se
côtoient avec harmonie.
A l’extérieur, nous remarquons sur la
façade un magnifique portail baroque et
une belle rosace gothique datant de la fin
du XVe siècle. A l’intérieur un extraordinaire
pavement de mosaïques, un des plus grands
que l’on connaisse, parfaitement conservé
et exécuté entre 1163 et 1166 par le prêtre
Pataleone.
Notre curiosité se porte sur les 7
grandes armoires recueillant des cranes et
des ossements de 800 chrétiens refusant
d’abjurer leur foi et massacrés en 1480 par
les turcs.
Visite du reste de la ville à l’allure
médiévale et départ pour notre hôtel de
Masseria Appide
Marian Paublant
Taranto Musée Archéologique bijou antique
Mardi 29 mai 2012
Ceglie Messapica, Taranto et
Matera
Nous quittons à regret notre hôtel, le
domaine Masseria Appide de bon matin
pour la petite ville de Ceglia Messapica, au
centre d’une région peuplée aux VIIè – IXè
siècle av. JC par les « Messapi », peuple
venu du nord des Balkans. Ces messapiens furent en conflit avec les habitants
La ville basse de Matera le soir
de Taranto, les premiers voulant l’accès à
la mer, les seconds les terres agricoles.
Visite de l’église San Rocco et juste en face,
du château Aragonais devenu récemment
conservatoire de musique.
Nous reprenons la route vers Taranto au
milieu de champs d’oliviers et de vignes
à perte de vue. Taranto est une grande
ville industrielle et importante base navale
militaire de 200 000 habitants au bord de la
mer Ionienne. C’est une ancienne colonie
grecque fondée au VIIIè siècle par des
colons venus de Sparte : on peut encore
voir quelques colonnes d’un temple dédié
à Apollon.
Après une balade à travers la ville, nous
déjeunons d’un magnifique « dente » (gros
poisson de Méditerranée) présenté par le
chef avant de régaler les 42 convives. Visite
du Musée Archéologique, l’un des plus
importants d’Italie, avec ses céramiques
grecques, vases corinthiens, nombreux
Escalier du Château Aragonais
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Voyages, Voyages...
bijoux en or et très belles mosaïques. Après
avoir passé le pont pivotant près duquel se
dresse le château Aragonais (XVè siècle)
qui commande le chenal d’accès à la rade,
nous nous rendons à la cathédrale à travers
un dédale de petites ruelles sombres, mais
souvent ornées de beaux portails anciens.
De retour à notre autocar par la grande
promenade Lungomare Vittorio Emmanuele,
plantée de palmiers et lauriers-roses côté
terre et agrémentée de sirènes de pierre
côté mer, nous repartons pour la prochaine
étape, Matera.
En même temps que nous quittons la
Puglia pour la région Basilicata, changement
de paysage : les plantations d’oliviers font
place aux carrières de pierre et nous découvrons la ville de Matera avec ses maisons
en partie troglodytes, les « Sassi ». Jusque
dans les années 1950-60, ces maisons
furent habitées par une population pauvre
au service des plus riches vivant en haut
de la ville.
Pour clore cette journée et première
partie du voyage « circuit », un apéritif
au prosecco nous est offert par l’Amicale
pour un au-revoir à la moitié du groupe qui
repart le lendemain sur Naples, puis Paris,
sans oublier de remercier chaleureusement
Franck, notre sympathique et érudit guide,
toujours à nos petits soins, et Luigi, notre
chauffeur expérimenté.
Une dernière escapade nous sera
proposée après le dîner pour admirer, à
partir d’un promontoire sur les hauteurs de la
ville, la « crèche » grandeur nature qui n’est
autre que la ville basse toute illuminée.
Comme d’habitude, ce fut une journée
INCROYABLE !
Michèle Lutz
Mercredi 30 mai
Visite de Matera
Ce matin à 9 h, départ des 22 participants
dont le circuit s’achève. Nos amis restants
nous ont fait le plaisir de venir nous saluer
avant notre départ, ils devront attendre une
semaine pour continuer la découverte de
cette ville unique.
Située en Basilicate, Matera, ville célèbre
depuis que l’UNESCO l’a inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité, mérite le
détour avec ses vieilles églises et ses
palais.. En 1964, elle fut le lieu de tournage
du film de Pier Paolo Pasolini « L’Evangile
selon St Matthieu ». C’est aussi sur ce site
que le film de Mel Gilson « La Passion du
Christ » a été tourné.
Emilia notre guide local nous retrace l’histoire de Matera, « ville des Sassi » habiLes ECHOS de L’AMICALE
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La façade de l'église du Carmine
Vue panoramique sur le quartier Sasso Caveoso
tations précaires, troglodytiques creusées
dans le tuf du plateau de Murgia. Elles sont
construites sur les flancs d’un profond ravin
« La Gravina ».
Les techniques de creusement du
plateau calcaire et de collecte de l’eau,
en usage jusqu’à l’époque contemporaine
dans les Sassi, sont apparues au néolithique. L’agencement judicieux des pierres
a permis de créer des systèmes de climatisation naturelle et de collecte de l’humidité. La situation actuelle des Sassi de
Matera est le résultat de l’évolution de la
structure archaïque de collecte de l’eau dans
les villes.
C’est en effet l’eau venant du ciel, la
pluie et le givre, et non celle des rivières
comme c’est le cas pour l’alimentation qui
est collectée dans les drainages et dans
les cavernes.
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Pour utiliser au maximum les eaux de
pluies, les habitations sont construites autour
d’une cour. Dans la cour, on creuse une
grande citerne commune qui recueille les
eaux des toits. Ceux-ci ont les bords qui ne
dépassent jamais les murs des maisons. Le
toit est compris dans la maçonnerie, ce qui
permet de ne pas perdre une seule goutte de
pluie et de l’acheminer jusqu’à la citerne par
des voies descendantes en terre cuite.
Nous poursuivons notre visite par le Palais
Lanfranchi (1672), avec l’attenante église
du ‘Carmine’. Le palais abrite un prestigieux Musée d’Art Moderne et Médiéval
de la Basilicate. Pause prévue à l’incontournable Piazzetta Pascoli, avec son point
de vue panoramique spectaculaire sur le
quartier Sasso Caveoso et le haut-plateau
de la Murge. Notre guide Emilia nous invite
à la suivre dans un labyrinthe de ruelles
Voyages, Voyages...
s’apprêtent à renaître à la vie sociale.
L’heure de notre repas approchant, nous
devons quitter notre guide Emilia. Nous
la remercions pour ses commentaires sur
Matera qui est une ville fascinante chargée
d’histoire. Dans l’après-midi nous retournons à Naples pour une dernière nuit. Le
lendemain, nous quittons cette région d’Italie
aux trésors innombrables pour les amateurs
d’art et d’histoire que nous sommes.
Grand merci à Denise pour cette nouvelle
destination que nous avons pu découvrir
et apprécier.
Claudine Descottes
Du 30 mai au 6 juin
Notre séjour en hôtel club
Une maison- grotte habitation typique du Sasso Caveoso
et d’escaliers, quelques marches suffisent
pour passer du néolithique au moyen âge.
Dans de nombreux cas, les toits des Sassi
servent de rues à celles qui se trouvent
au-dessus. Une balade dans les Sassi est
un exercice physique, surtout avec le soleil
chaud : monter, descendre toujours. Visiter
les Sassi, c’est crapahuter dans l’histoire de
l’humanité.
L’itinéraire continue à travers les étroites
ruelles du Sasso Caveoso, avec quelques
exemples de palais nobles et maisons
paysannes finement restaurés, jusqu’à
la splendide place San Pietro Caveoso,
dominée par l’église portant le même nom.
Visite d’une maison-grotte, habitation typique
à structure mixte, en partie construite et en
partie creusée, meublée et équipée comme
autrefois où logeaient 12 personnes. Ensuite
nous arrivons à l’église rupestre de Santa
Lucia alle Malve, avec ses fresques les plus
significatives du patrimoine iconographique
local et son système élaboré de décorations
architecturales réalisées dans la roche. Dans
cette église, il est possible de relever aussi
bien des éléments de caractère latin que
gréco-orthodoxe, signe évident du mélange
culturel de la ville et de son territoire.
Dans les années 1950 le site fait scandale :
près de 25.000 personnes logent encore
dans l’insalubrité de ces grottes, bêtes et
hommes confondus. Il faudra 25 ans pour
reloger cette population de façon décente.
L’Etat tente aujourd’hui de réhabiliter « ces
maisons de la honte ». Peu à peu la vie a
repris dans les Sassi. Des urbanistes du
monde entier se sont passionnés pour leur
écosystème .
Désormais, il n’est plus interdit d’habiter
les Sassi, dont la réhabilitation est encouragée par les autorités. Des hôtels de luxe s’y
Les ECHOS de L’AMICALE
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sont installés, dans le respect de l’architecture troglodyte. Des chambres d’hôtes, des
trattorias et des lieux d’expositions s’ouvrent
progressivement.
Les particuliers y reviennent, qui pour
restaurer et habiter la maison de ses parents,
qui pour s’aménager la plus tendance des
résidences secondaires. La commune
concède gratuitement les locaux pour quatrevingt-dix-neuf ans et l’Etat subventionne
jusqu’à 60 % des travaux. Les nouveaux
résidents sont encore peu nombreux : on
estime à plus de 3 000 le nombre des habitations disponibles, dont une bonne moitié est
entièrement creusée dans la roche calcaire.
Après avoir été un laboratoire architectural
pour quelques spécialistes, puis un lieu
de tourisme culturel, les Sassi de Matera
La plage du club
- 10 -
Après un voyage en car depuis Matera,
nous sommes ravis d’atteindre notre destination ; l’hôtel club de Torre Serena Beach,
situé tout près de la petite ville de Marina
di Genosa, dans la province de Taranto.
Il est midi et les responsables sont un peu
surpris. Ils ne nous attendaient pas si tôt.
Il nous en faut plus pour nous déstabiliser. D’ailleurs la direction du club s’organise pour nous permettre de déjeuner. Et
c’est dans la foulée que nous allons faire
la connaissance de notre lieu de séjour
pendant la semaine à venir. Nous découvrons une plage déserte, qui n’attend que
nous. Le personnel achève d’installer les
nombreux transats, bien alignés, comme
à la parade. La plage est recouverte par
endroits de bois flottés, sculptures naturelles imposantes.
Voyages, Voyages...
L’intérieur même du club permet l’accès
à deux vastes piscines, l’une pour les jeux,
l’autre accueillante aussi avec ses couloirs
de nage. Nous sommes hébergés dans
des petits bâtiments à un étage, d’un blanc
éclatant, qui tranche d’autant plus que les
oliviers et les orangers ne sont pas avares
de couleurs chatoyantes.
Pour ceux qui éprouvent le besoin de
marcher, de partir à la découverte, une
agréable balade à l’ombre de grands arbres
nous fait déboucher sur les vestiges d’une
très belle tour, certes un peu en ruines, la
« Torre Mattone » du XVIe siècle.
Il aurait été dommage de ne pas pousser
jusqu’à Marina di Genosa, petite ville
balnéaire, croulant sous des bougainvilliers
de toutes couleurs, lauriers-roses et citronniers. Caché partiellement par ces fleurs
exubérantes, un « Trullo » apparaît.
Jean-Louis, passionné d’archéologie,
nous apprend qu’à quelques kms de notre
hôtel, se trouvent des vestiges du VIe siècle
avant J.C., les « Tavole Palatine ». Ceux qui
ont suivi ses conseils sont tellement contents
qu’ils programment la visite du Musée de
Metaponto et de l’espace archéologique, où
subsistent quelques pierres de l’Agora, du
temple d’Hera, du temple d’Apollon édifiés
entre le Ve et le VIe siècle avant J.C. . Les
photos parlent d’elles-mêmes.
Nous aurons le grand plaisir de fêter deux
anniversaires au cours de ce séjour : Celui
de Bernard Lagarrigue et celui de Denise,
occasion rêvée de lui témoigner notre amitié
et notre reconnaissance, tant pour sa disponibilité que pour l’énorme travail de préparation qu’elle effectue à chaque voyage.
La vaste piscine
Les bâtiments de l'hôtel
Les tavole palatine vestiges du VIe siècle
Les ECHOS de L’AMICALE
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Voyages, Voyages...
L'espace archéologique du Musée de Metaponto
Vue de Marina di Genosa
Il est temps de penser au retour. Après
un dernier pot de départ, en présence du
CHARMANT directeur de centre, Geraldo,
nous retrouvons notre car le 5 juin en direction
de Matera pour une visite guidée, de jour
cette fois-ci. Nous rejoignons ensuite Naples
afin d’y passer la nuit. Nous prendrons le
temps de jouer encore une fois les touristes
en sacrifiant à la visite de la très réputée
« Galleria Umberto 1° ».
En conclusion, je crois pouvoir dire que
cette semaine a permis à chacun de trouver
les ressources d’un dépaysement, d’un
repos, d’un accès à l’autre, dans le respect
de ses goûts.
Martine Kim
Voyage en France de nos collègues allemands
du 08 au 11 mai 2012
C’était la première fois que l’Amicale des
Retraités KSB-AMAG de Nuremberg,
présidée par Peter Raab, se lançait dans un
voyage à l’étranger et Lille fut la destination
choisie.
Comme lors de notre voyage en Franconie
en 2011, où nos collègues de Pegnitz nous
avaient donné un coup de main pour l’organisation du voyage sur place, nous avons eu
le plaisir, Denise Lagay et moi-même, de leur
concocter un programme de choix pour leur
visite en France.
Ce programme comportait la visite de la
Distillerie de Wambrechies avec dégustation de leurs différentes eaux de vie et une
visite guidée du vieux Lille. Puis, direction la
Belgique avec la visite à pied de la ville de
Bruges, suivie d’une promenade en bateau
sur les canaux. Pour finir, nous avions
programmé une visite de l’unité de Lille,
parfaitement ordonnancée par Chantale
Lhersonneau et son équipe.
A la fin de l’excellent déjeuner servi au restaurant d’entreprise, en présence de Pierre
Fritière, Denise Lagay et de l’équipe de
Les ECHOS de L’AMICALE
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Chantale., Peter Raab a remercié chaleureusement toutes les personnes ayant contribué
à la réussite de ce voyage et nous nous
Amicale des Retraités KSB-AMAG de Nuremberg
- 12 -
sommes quittés un grand sourire sur tous les
visages et des souvenirs plein la tête.
Gerhard Lutz
Douce France
Amis, navigateurs d’eau douce
Paru dans le précédent numéro des
« Echos de l’Amicale », l’article de
notre collègue Jacques Carmé « les
Landes autrement » vous a peut-être
séduits, intéressés et certains
d’entre vous ont-ils été ainsi incités
à la découverte de la rivière qu’il
décrivait.
Long d’une dizaine de kilomètres,
avec un dénivelé de 7 mètres, il relie
le lac de Léon à l’océan Atlantique;
c’est d’ailleurs le trop plein de cet
étang qui alimente en grande partie
cette rivière.
Pour les sportifs, des sentiers
pédestres ont été aménagés le long
de ses rives; pour les autres, on
propose une descente en barque
avec batelier-guide.
http://www.bateliers-courant-huchet.fr
Pour votre information, à quelques
encablures de la Leyre, dans
un site naturel, coule un autre
ruisseau remarquable : « le courant
d’Huchet ».
Le courant serpente à travers une
végétation luxuriante, calme, romantique, mystérieuse... Au passage, on
peut découvrir faune et flore : hérons,
aigrettes, canards, ragondins, mais
aussi un arbre de la Louisiane : le
cyprès chauve...
En période de grosses chaleurs, la
fraîcheur des sous-bois est particulièrement appréciée.
P.S. Je certifie que cet article n’a
été sponsorisé par aucun office du
Tourisme.
Jacques Tremesaigues
Les ECHOS de L’AMICALE
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http://www.reservenaturelle-courantdhuchet.org
Amis navigateurs, à vos rames
pour découvrir ce que les gens du
pays appellent « l’Amazonie des
Landes ».
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Nos meilleures recettes
Plat unique
La Potée Espagnole
Pour 4 personnes
- 800 gr de plat de côtes de bœuf
- 250 gr de poitrine demi-sel de porc
- 600 gr haut de côtes d’agneau
- 4 cuisses de poulet
- Légumes : 5 petits poireaux – 5 carottes – 4 pommes de terre – 1 petit chou vert – 1 oignon –
1 clou de girofle – 1 bouquet garni (thym, laurier, céleri, persil) sel – poivre moulu.
Préparation :
• Pelez l’oignon et piquez-le avec le clou de girofle.
• Nettoyez un poireau et coupez-le en tronçons. Pelez une carotte et fendez-la en deux.
• Dans une cocotte, mettez le plat de côtes et la poitrine de porc, ajoutez le poireau, la carotte,
l’oignon et le bouquet garni. Salez, poivrez et recouvrez d’eau. Portez sur le feu. A partir de
l’ébullition, laissez mijoter 1 heure avec un couvercle.
• Tout en surveillant la cuisson, préparez les légumes restants et tranchez le chou en 4.
• Ajoutez dans la cocotte tous les légumes, le haut des côtelettes d’agneau et les cuisses de
poulet.
• Comptez encore 1 heure de cuisson.
• Si vous voulez enrichir ce plat, vous pouvez ajouter ¼ d’heure avant la fin de la cuisson une
petite boite de pois chiches cuits au naturel.
Denise
Gratin de pommes de terre des Pouilles
Le pecorino, délicieux fromage préparé au lait de brebis, est fabriqué dans le Latium ou en Sardaigne, il peut être remplacé par un fromage
de brebis des Pyrénées, sec.
Pour 4-6 personnes
- Préparation : 15 mn,
- Cuisson : 1h
- 1 kg de pommes de terre : BF15, charlotte
- 2 gros oignons400g de pulpe de tomate nature
- 50 g de pecorino râpé gros
- 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive
- 4 pincées d’origan
- Sel, poivre
• Allumez le four à 150°(th. 5) Huilez légèrement un plat à four.
• Pelez les oignons, émincez-les finement et étalez-les au fond du plat. Pelez les pommes de terre, coupez-les en grosses frites, ou en
tranches de ½ cm, et étalez-les sur les oignons. Garnissez de pulpe de tomates.
• Dans un grand bol, mettez l’huile, l’origan, peu de sel (le pecorino est souvent salé) et du poivre. Ajoutez 15 cl d’eau et fouettez à la
fourchette. Versez cette émulsion dans le plat et parsemez de fromage.
• Glissez le plat au four et laissez cuire le gratin 1h. Dégustez chaud ou tiède dans le plat de cuisson.
Extrait des fiches-cuisine ELLE
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Enigmes
Histoires d'en rire
Quelques perles de notre «GRAND MAÎTRE» Pierre DAC :
Énigme N°1
L’escargot grimpeur
 Belle mère à l’arrière, voyage en enfer.
 Si un homme ouvre la portière de sa
voiture à sa femme, c’est que l’une
des deux est neuve.
 Ce ne sont pas les enfants sur la
banquette arrière qui font les accidents,
mais bien les accidents sur la banquette
arrière qui font des enfants.
 Le suppositoire est une invention qui
restera dans les annales.
 Il ne faut pas boire au volant, il faut
boire à la bouteille.
 Un comprimé n’est pas forcément un
imbécile récompensé.
 Quand tu t’adresses à une
femme, il faut un sujet, un verbe
et un compliment.
 Dites à quelqu’un qu’il y a 300 milliards
d’étoiles dans l’univers et il vous croira.
 Les femmes qui se vantent d’être
courtisées par beaucoup d’hommes
ne devraient pas oublier que les
produits à bas prix attirent beaucoup
de clients.
 Dites-lui que la peinture n’est pas sèche
et il aura besoin de toucher pour en
être sûr.
 Certains jouent aux échecs, d’autres
les collectionnent.
 Il n’a pas inventé la poudre, mais il
n’était pas loin quand ça a pété.
Les bonnes adresses
Les bonnes adresses se communiquent aux amis
Au cœur du haut Languedoc, les Monts de
Lacaune, véritable destination nature, vous
invitent à une pause gourmande et vous réservent
le meilleur accueil.
Nous vous recommandons un établissement situé
au calme sur une petite place à Lacaune-lesBains :
Hôtel Restaurant** Claude CALAS
4, place de la Vierge
81230 Lacaune-les-Bains
Tel : 05 63 37 03028 – www.pageloisirs.com/calas – sur google claude calas haut languedoc
Un escargot veut grimper au sommet d’un
mur de 10 m de haut.
Mais il se déplace d’une façon très
particulière : pendant la journée, il monte
3 m et, durant la nuit, il redescend de 2 m.
S’il commence son ascension un matin,
combien de jours lui faudra-t-il pour
accéder au sommet de ce mur ?
Énigme N°2
File indienne
Arthur lance un défi à quatre chevaliers de la
table ronde : « Je vais vous placer en ligne, et
vous n’aurez pas le droit de vous retourner ou
de communiquer. »
Entre Lancelot et les autres, on place une
tapisserie opaque. Lancelot et Galaad ne
voient aucun des trois autres. Perceval voit
Galaad, Gauvain voit Perceval et Galaad.
« J’ai là quatre heaumes, deux ornés d’une
plume blanche, deux ornés d’une plume noire,
fermez les yeux pendant que je les pose sur
vos têtes. Si l’un d’entre vous me dit la couleur
de la plume qui orne son heaume, il gagne
Excalibur ! »
Ils ouvrent les yeux et, après quelques instants
de réflexion, l’un des quatre chevaliers trouve
la bonne réponse.
Quel est ce chevalier ? Comment peut-il être
certain de la couleur de la plume qui orne son
heaume ?
File indienne
 Les hommes sont comme des
arbres : avec l’âge ils deviennent dur
de la feuille et mou de la branche.
Perceval est le vainqueur, en affirmant qu’il
porte une plume noire sur son heaume. Son
raisonnement est le suivant : « Je sais qu’il y a deux plumes noires et
deux plumes blanches. Gauvain me voit,
donc si ma plume avait été de la même
couleur que celle de Galaad, qu’il voit
également, il en aurait déduit la couleur
de sa plume, forcément différente de la
nôtre. Puisqu’il se tait, cela signifie que ma
plume est d’une couleur différente de celle
de Galaad. Je vois que Galaad porte une
plume blanche, c’est donc que la mienne
est noire. »
 Il ne faut pas avoir peur des chevaux
sous le capot, mais de l’âne derrière
le volant.
Solution à l’énigme N°2
L’escargot atteint le haut du mur au soir du
huitième jour.
Annie vous accueillera chaleureusement et Claude – artisan cuisinier – vous servira une
cuisine du terroir sincère, inventive, généreuse et gourmande.
L'escargot grimpeur
Solution à l’énigme N°1
Les ECHOS de L’AMICALE
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Nouvelles adhésions
Petites annonces
Nous sommes très heureux d'accueillir comme nouveaux
A louer à Alentejo
au sud du Portugal
« Membres Actifs » nos collègues :
Jean LEBOUCHER, sa carrière professionnelle est tout entière
chez KSB sur le site de Déville lès Rouen. Débutant comme
Réceptionnaire, il est nommé, quelques années plus tard,
Responsable de la réception/magasin et du suivi des commandes
Agréable maison rustique
clients. Il terminera sa carrière comme Responsable logistique de
avec vue sur l’océan,
la Réception, passant par la gestion du magasin, l’expédition, et les
achats. Jean est accompagné de son épouse Bernadette comme
«Membre Conjoint»
Maryse PAILHES, a accompli une grande partie de sa vie
professionnelle chez Pompes Guinard-KSB, comme Responsable
des Technico-commerciaux sédentaires au sein de l’Agence
Atlantique à Bordeaux pour les Marchés du BTP, son mari Bernard
l'accompagne comme membre conjoint.
> Excellente situation : 100 km au sud de Lisbonne, moins
d’une heure par autoroute.
> A 6 km de superbes plages de sable blanc, très calmes
et aux eaux cristallines.
> Site exceptionnel, très recherché.
> Environ 80 m2 : Séjour-cuisine typique avec très grande
cheminée traditionnelle.
> 2 belles chambres /s-bains, entièrement refaites.
Jardin 300 m2. Proche toutes commodités.
350 €/semaine 900 €/mois
S’adresser à la propriétaire ; Mme Isabelle CARREIA
Tel: 01.69.40.61.18
Nos peines
C'est avec beaucoup de tristesse que nous déplorons la disparition
Jean-Paul BONVALLET, le 02 Août 2012,
Louis LE GOÏC, ancien Responsable du SAV et du Service PDR
chez Pompes Guinard, dans son domaine «Loulou» était d’une
serviabilité, d’une gentillesse, d’une efficacité à toute épreuve, il
s’en est allé le 28 Juin 2012,
Ne faisant plus partis de notre Amicale depuis plusieurs années
mais connus de nombreux anciens de KSB-Pompes GUINARD :
René LABOUTHIERE, Chef d’atelier de la Division Mécanique
Générale de Pompes Guinard à Saint-Cloud, c’est en tant qu’ingénieur aux études chez Framatome qu’il termina sa carrière. Il est
décédé le 30 octobre 2012,
Yvon PORTAZ, ancien Technico-commercial sédentaire à l’Agence
de Paris-Ile de France pour le Marché du Bâtiment au sein du
groupe KSB-Pompes Guinard, nous a quittés le 28 Mai 2012.
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Source : http://www.visitalentejo.pt/fr/alentejo/carte-de-l-alentejo/connaitre/
de nos collègues «Membre Actif» et amis :