Sierre – Zinal

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Sierre – Zinal
Photo: Adriana Claude
Photo: Philippe Rochat
L'hôtel Weisshorn, le point «presque»
le plus haut de la course.
Sierre – Zinal
RENOUVEAU APPRÉCIÉ ET MÉRITÉ !
Photo: Philippe Rochat
Dimanche 12 août 2007, dès la petite
aurore (départ des «touristes» à 5 h et
des «coureurs» à 9 h), la 34e édition
de Sierre-Zinal aura été, après
quelques années de lassitude, l’édition
du renouveau
A
ge de la plénitude», dira JeanClaude Pont, concepteur de la
«Reine des courses de montagne»! En 1974, c’est le premier des cinq
principes de l’«esprit Spiridon» qui a
présidé au lancement de Sierre-Zinal:
«Le plaisir d’abord – La compétition
ensuite!» Et l’on aurait pu ajouter: «La
fête par-dessus tout!». Intérieure, tout
au long des sentiers qui serpentent sur
31 kilomètres en raide montée d’abord
puis, face aux fameux cinq 4000 (Weisshorn, Zinalrothorn, Obergabelhorn, Cervin, Dent-Blanche) en replats sinueux
et parfois caillouteux, en descente
abrupte enfin, la fête s’extériorise et se
matérialise dès la ligne d’arrivée franchie: par l’enthousiasme de la foule
( jamais aussi nombreuse que cette
année), puis dans le cadre d’un repas en
commun où l’aventure vécue se met à
tourner en rond, sous le chapiteau, jusqu’au crépuscule…
«
Un petit coucou au
photographe.
30 · novembre 2007 No 102
La participation, qui s’était rapidement établie aux alentours des 3000,
coureurs et «touristes» confondus, s’était un peu essoufflée ces dernières
années. Le 12 août, augmentant de quelque 20% (3200) par rapport à 2006, elle
est revenue à son point d’équilibre, sans
qu’il ait été nécessaire de porter atteinte à la philosophie profonde qui caractérise l’épreuve: la passion, le cœur, le
respect, l’amitié! «Repères qui ne cesseront de nous inspirer», confirme JeanClaude Pont, avant de poursuivre: «C’est
effectivement avant tout la passion et
un certain humanisme qui nous guident et les coureurs, quels que soient
leur sexe, leur âge et leur niveau, s’en
rendent compte…»
Première: un français victorieux!
J’étais comme chaque année à Chandolin, le 12 août au matin, pour voir passer les «touristes» et les premiers «coureurs»! Nombreux dans le peloton,
d’autres Spiridoniens hantaient également le parcours. Philippe Rochat par
exemple, âme de notre mmmille-pattes.
A ce premier point stratégique important, j’ai surtout été impressionné par
la foulée autoritaire de la Tchèque Anna
Pichrtova. Elle comptait deux minutes
d’avance déjà sur sa dauphine, la Bri-

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