Dossier de presse

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Dossier de presse
Dossier
de presse
Rhino Jazz(s)
2 23 Oct. 2016
Sommaire
Edito ............................................................................................................................... 1
Programme ............................................................................................................. 2-3
Artistes ............................................................................................................. 4 à 81
Jeune Public - Scolaires ........................................................................... 82-83
Jeune Public - Hors-Scolaires ............................................................... 84-85
Autour du Festival ................................................................................. 86 à 89
Billetterie ............................................................................................................. 90-91
Presse - Demande d’accréditation/interview .................................... 92-93
Équipe ......................................................................................................................... 94
Partenaires ................................................................................................................ 95
Contact Presse :
Leslie Fabre
[email protected]
04.77.19.59.15
Edito
Quel souffle !
Avec ses 38 concerts, le Rhino aborde sa 38e édition
comme on part à l’assaut des 38e rugissants, vent
en poupe et ça va souffler grave ! Les cuivres sont
particulièrement astiqués pour faire rutiler une
programmation où se côtoient les saxos fous de Shabaka
Hutchings (Comet is Coming), Nadège Dumas (Bone’s
Project) et Lionel Martin, les trompettes phénoménales d’Airelle Besson, Médéric Collignon, Boney
Fields ou Théo Croker, et les trombones musclés de Ray Anderson (et son incroyable Pocket Brass
Band) ou de Franck Boyron (La Subienda). Autant de grands noms qui s’ajoutent aux sections
démoniaques qui vont partout enflammer les scènes où se produiront Get The Blessing (avec la
rythmique de Portishead !), The Rad Trads, Le NMB Brass Band (avec Sir Jean), No Water Please,
Jazz Combo Box, les Monstroplantes, Docteur Lester, Alexis Evans ou le Bang Bang de la pétulante
Robyn Bennett.
Beaucoup de couleurs cuivrées donc, dans une édition où le Delta-blues du Mississippi et l’influence
originelle de la Nouvelle-Orléans sont particulièrement honorés, notamment par la grande Dee
Dee Bridgewater, le magnifique « Music is my Home » de Raphaël Imbert, le duo d’anthropologues
Stantchev- Martin, ccomme l’autre duo The Two qui se produira lors de la traditionnelle Blues
Night en compagnie de la légende de la guitare deep-south Zac Harmon et des fidèles Mountain
Men, pour la première fois en quartet. Car outre les grosses armadas étincelantes et tonitruantes,
le Rhino 2016 privilégie ces formules plus intimes et particulièrement propices à l’ambiance des
lieux. Ainsi des duos magiques d’Airelle Besson et Lionel Suarez comme de Cherif Soumano avec
Sébastien Giniaux, et des ovniques Wang Li-Wu Wei et autres Snowdrops de la fée Christine Ott
comme le Festival aime tant vous présenter. Autre duo exceptionnel, avec la venue de Musica
Nuda et le grain extraordinaire de Petra Magoni, puisque le souffle va aussi fougueusement passer
par des voix féminines dans cette 38e édition où l’on entendra également Cyrille Aimée, Ala.Ni,
Ana Carla Maza (et son merveilleux violoncelle), les Soul Sisters (avec l’organiste Rhoda Scott) ou
les Glossy Sisters. De quoi vous souffler, assurément !
Michel Clavel
Rédacteur du Rhino Jazz(s) Magazine
1
Programme
2016
Des cuivres, des vents et des voix
Une histoire de souffle !
2
►
►
Dimanche 2 Octobre - 17h
►
Collective
L’Echappé / Sorbiers - 15/18€
Mardi 4 Octobre - 20h30
- 20h30 Adam
Mercredi 5 Octobre
- 18h30 Vernissage
de Houille
Musée de la Mine / Saint-Etienne
- Entrée libre
►
Jeudi 6 Octobre
- 20h30 Boney
Carla Maza Solo
Théâtre de Givors - 6/12€
- 20h30 Tribeqa
/ Soul Square /
►
to Shore (The Bridge #4)
Périscope / Lyon - 8/10€
►
Samedi 8 Octobre - 20h
Dimanche 9 Octobre
- 16h Wang
Li / Wu Wei
Musée d’Art Moderne et
Contemporain de Saint-Etienne
Métropole - 5/8€
- 17h The
Glossy Sisters
Eglise de Génilac - 12/15€
►
Temelkowski Solo
Le Prieuré /
Saint-Just-St-Rambert - 8/14€
- 20h30 Musica
Nuda
Le Quarto / Unieux - 19/22€
Bennett and
- 20h30 La
Subienda
Espace le Châtelard / Tartaras
- 12/15€
►
Samedi 15 Octobre
- 20h30 Les
Vendredi 21 Octobre
- 20h30 Stracho
Vendredi 14 Octobre
- 20h30 Dr Lester et l’Harmonie
des Verriers de Veauche
L’Escale / Veauche - 16/19€
Nuit du Blues
Salle Aristide Briand /
Saint-Chamond - 16/20€
►
►
Samedi 22 Octobre
- 18h No
Water Please
MJC de St-Martin-la-Plaine
- 11/14€
- 19h Bey.Ler.Bey
Ferme Sorlin / La Grand’Croix 12/15€
Dee Dee Bridgewater &
Théo Crocker’s DVRK Funk
Salle Aristide Briand /
Saint-Chamond - 32/36€
►
-
- 20h30 Rhoda Scott & Linda
Lee Hopkins - Soul Sisters
L’Ecluse / Lorette - 12/15€
- 21h30 EYM
Vendredi 7 Octobre - 21h
- 20h30 Snow Drops Christine Ott / Mathieu Gabry
Amphi Opéra / Lyon - 18€
Bang Bang
Centre culturel Jean Carmet /
Mornant - 18/20€
- 21h Shore
Jeudi 20 Octobre
- 20h30 The Comet is Coming
& Sir Jean feat NMB
Afrobeat Experience
Le Fil / Saint-Etienne - 16/20€
Fields and
The Bone’s Project
Salle Jean Dasté / Rive de Gier
- 15€
- 20h30 Robyn
Supa Dupa
Transbordeur / Villeurbanne - 8/14€
Trio invite
Mohamed Abozekry et Marian Badoï
Hot Club / Lyon - 10€
►
Jeudi 13 Octobre
Collignon Jus de Bosce «Moovies»
La source / Fontaine - 14/17€
- 20h30 Ana
►
Mercredi 12 Octobre - 20h30
is My Home
/ Raphaël Imbert
Le Nec / Saint Priest en Jarez
18/22€
Mardi 18 Octobre - 20h30
Get the blessing
Théâtre de Vienne - 12 à 22€
- 20h30 Music
- 20h30 Méderic
►
►
Ray Anderson’s Pocket Brass Band
Pôle Culturel l’OPSIS /
Roche-la-Molière - 17/20€
d’Eau et
Lundi 17 Octobre - 20h
Hiromi
Auditorium de Lyon - 8 à 38€
Karch
Auberge Laffont / Dargoire
- 12/15€
►
- 20h30 Alexis Evans
Le Pax / Saint-Etienne - 12/15€
►
- 20h30 Songbirds
Cyrille Aimée
Opéra de Saint-Etienne - 19/25€
A.J. Croce
Le Majestic / Firminy - 19/22€
►
Mardi 11 Octobre
- 20h30 The
Rad Trads
Château du Mollard /
Châteauneuf - 12/15€
►
Dimanche 23 Octobre
Monstroplantes
Château du Rozier / Feurs - 12/15€
- 17h Chérif Soumano /
Sébastien Giniaux
Dimanche 16 Octobre
Eglise de la Terrasse sur
Dorlay - 12/15€
- 16h30 Jazz Before Jazz
Eglise de Ste Croix en Jarez
- 12/15€
- 18h Ala.Ni
Eglise de Villars - 16/19€
- 17h30 Jazz
Combo Box
Salle du Cercle /
Saint-Joseph - 12/15€
- 17h30 Airelle Besson et
Lionel Suarez
Eglise de Pavezin - 12/15€
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CYRILLE AIMEE 5tet (FR) Opéra de Saint-Etienne
19€/25€
Dimanche
2 Oct.
17h
L’envie d’Aimée…
Elle n’a que 32 ans et a pourtant déjà connu plusieurs vies trépidantes et nourrissantes. Chevelure frisée,
œil bleu éclatant, swing naturel et épanoui, inflexions joyeusement enfantines portées par un timbre clair
et soyeux, Cyrille Aimée commence à récolter les fruits d’un parcours peu commun. Ayant grandi dans le
village de Django Reinhardt où elle a beaucoup fréquenté les clans manouches, elle apprend la guitare
avec Romane qui décèle chez elle de belles capacités vocales. Un bagage qui ne la quittera plus dans son
périple de globe-trotteuse au gré des mutations de son père qui l’emmèneront à Singapour, au Cameroun,
au Mexique, en Allemagne puis à Saint-Domingue le pays d’origine de sa mère. Revenue en France, la
jeune fille de 18 ans bien en vue pour la saison 4 de la Star Ac’ finira par jeter l’éponge avant les finales
pour préférer des choses plus en phase avec son tempérament, à savoir le jazz qui la pousse à partir seule
à New-York.
Vivant depuis dix ans à Brooklyn, c’est dans cette ville foisonnante qu’elle étudie d’abord le « straightahead jazz américain » durant quatre ans au Purchase College avant de fréquenter régulièrement
les principaux clubs de Big Apple, jouant au Lincoln Center, au Birdland et au mythique Smalls où elle
enregistrera d’ailleurs un live avec Roy Hargrove en invité. Une pierre dans l’édifice puisque la demoiselle
qui a été choisie pour chanter dans une grande comédie musicale de Brodway avec le fameux LCJ de
Winton Marsalis, aligne déjà quelques 8 albums depuis son premier opus en 2009, dont deux avec le
guitariste brésilien Diego Figueiredo. Signant en 2014 chez Mack Avenue à Detroit (le label de Kenny
Garrett) l’album ensoleillé « It’s a good day », cette fan d’Ella Fitzgerald qui admire également la simplicité
de l’icône latino Gretchen Parlato (Hancock, Shorter, Glasper…) a publié l’an dernier « Let’s Get Lost » une
suite plus lunaire, dévoilant une autre face de sa personnalité romantique et mélancolique.
Forte de sa maturité et de la complicité établie en tournée avec ses musiciens dont le fidèle guitariste
Michael Valeanu qui cosigne titres et arrangements, Cyrille Aimée y mêle reprises et compos portées
notamment par les climats délicats de deux guitares et où se mélangent toutes les influences de son
vaste parcours, du jazz manouche au jazz latino en passant par un zeste de country. Avec toujours ce bop
bien balancé et ce scat qui fait de son chant un instrument à part entière, qualité exceptionnelle qui lui a
déjà valu de décrocher le 1er Prix du concours vocal du Montreux Jazz Festival en 2007, finaliste du très
prestigieux Thelonious Monk International Competition en 2010 (remporté par sa « consoeur » Cécile
Mc Lorin-Salvant) puis lauréate du Sarah Vaughan International Jazz Competition en 2012. Avec un tel
palmarès, aucun doute que la jeune vocaliste a de très solides arguments pour revenir conquérir le public
de son pays d’origine, avant d’aller s’installer à la Nouvelle-Orléans pour de nouvelles aventures.
©Ariane Rousselier
www.cyrillemusic.com
Co-réalisation : Opéra de Saint-Étienne et la Ville de Saint-Étienne
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AJ Croce (USA) Majestic / Firminy
19€/22€
Mardi
4 Oct.
20h30
La nostalgie des seventies revisitée
Est-ce parce qu’il a connu de graves problèmes de vision dans sa tendre enfance qu’Adrian James Croce a
très tôt développé un réel talent pianistique en s’inspirant de Ray Charles et de Stevie Wonder ? Toujours
est-il que le chanteur (également guitariste) a commencé sa carrière pro dès 18 ans sur les tournées de
B.B King avant de se faire un nom, ou plutôt un prénom. Car il faut rappeler qu’A.J. Croce est le fils unique
de la grande figure du blue-folk américain Jim Croce, un song-writer réputé du début des seventies qui a
inscrit nombreux « greatest-hits » dans les charts avant de disparaître à l’âge de 30 ans -comme d’autres
légendes de la musique- dans un crash aérien. Celui qui ressemblait physiquement à Zappa aura eu tout
juste le temps de graver au panthéon US quelques love-songs au charme intemporel (Time in Bottle, What
is Love…), un legs que son fils, en digne héritier, a su honorer de la plus belle façon, qu’il s’agisse de reprises
ou de ses propres compos. Ry Cooder et Willie Nelson figurent aussi naturellement parmi les grandes
références d’A.J.Croce qui depuis 1993 a pondu une dizaine d’albums, vaste discographie régulièrement
primée et couronnée de succès outre-Atlantique, comme c’est le cas pour son très ambitieux « Twelve
Tales » paru en 2014.
Avec sa voix qui rappelle parfois les débuts d’Elton John, son blue-rock limpide et ses boogie-woogie au
swing irrésistible, Croce junior est désormais, à 45 ans, l’un des meilleurs ambassadeurs de ces rythmes
américains, représentant avec une sincère honnêteté toute une génération devenue mythique. Cette
fameuse âme des seventies qu’il perpétue partout, tant aux Etats-Unis que par le monde, entouré de
musiciens issus du gratin de cette époque. En effet, son batteur Gary Mallaber est un requin de studio
qui a joué entre autres pour Bruce Springsteen, Van Morrison, et surtout connu pour ses 27 années
passées au sein de l’inoubliable Steve Miller Band. Son compère David Barard à la basse est une icône
de la Nouvelle-Orléans après trois décennies derrière Dr John, mais aussi Allen Toussaint, Etta James, BB
King ou encore les Neville Brothers, excusez du peu ! Enfin à la guitare depuis quinze ans aux côtés d’A.J
Croce, on retrouve Michaël Bizar, l’homme de Chicago découvert par Budy Guy avant de rejoindre L-A
et jouer avec Phil Lesh du Greatful Dead. Un casting de rêve pour magnifier des mélodies nostalgiques,
tantôt sensuelles, tantôt énergiques, indéniablement éternelles.
A.J. Croce : Piano, guitare, voix
Gary Mallabar : Batterie
David Barard : Basse
Michael Bizar : Guitare
©Shelby Duncan
www.ajcrocemusic.com
Partenariat : Ville de Firminy
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Alexis Evans 6tet (fr) Le Pax / Saint-Etienne
12€/15€
Mercredi
5 Oct.
20h30
Vintage de raison
Si le talent n’attend pas le nombre des années, on peut dire que du haut de ses 24 ans, Alexis Evans fait
preuve d’une grande maturité et d’une culture musicale étonnante pour un garçon d’aujourd’hui. Chanteur
et guitariste, le bogosse au look toujours très smart et au charme enjoué semble tout droit sorti de ces
mythiques fifties, âge d’or qui a directement influencé ses choix musicaux comme son attitude. C’est
dans sa ville de Bordeaux qu’il lance son groupe en 2011, un trio formé avec le bassiste Olivier Perez et le
batteur d’origine lyonnaise Eric Boréave, mais qui va par la suite s’étoffer avec l’arrivée de deux cuivres,
la trompette de Maxime Lescure et le sax ténor d’Alexandre Galinie, puis avec l’orgue infernal de Damien
Daigneau. Une formule qui a su trouver son public avec des centaines de concerts au compteur.
Vintage et festif en diable, le sextet d’Alexis Evans offre des compos teintées de R&B et de blues soul où
transpirent –c’est bien le cas de le dire- les influences directes du leader et de ses camarades de jeu, avec
des référents tels que James Brown, Wilson Pickett, Sam & Dave, Earl King et autre Rufus Thomas dont
ils offrent aussi quelques reprises inspirées. En mode sextet, le répertoire du groupe trouve ampleur et
plénitude pour nous replonger avec une tonifiante fraîcheur dans ces ambiances d’époque qui n’ont pas
pris une ride. Une folle énergie au service d’un seul mot d’ordre : venez groover les amis !
Alexis Evans : Voix, guitare
Olivier Perez : Basse
Eric Boreave : Batterie, percussions
Damien Daigneau : Orgue, piano
Alexandre Galianie : Saxophones
Maxime Lescure : Trompette
©DR
alexisevans.fr
Partenariat : Le Pax
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Médéric Collignon
- Jus de Bosce (fr) La Source / Fontaine
14€/17€
Mercredi
5 Oct.
20h30
Frénétiques collisions...
« Si un film vous marque à vie, c’est souvent en rapport avec sa musique et son ambiance sonore. Je
me suis ainsi mis à pêcher certains thèmes de plusieurs compositeurs que nous avons durci, rehaussé,
électrifié… Ils laissent une place royale à l’impro » explique Médéric Collignon pour justifier son dernier
opus « MoOvies » paru au printemps et qu’il définit comme « une odyssée où l’image s’écoute et la
musique se fait image ».
On ne présente plus l’électron libre du jazz français, créateur d’avant-garde à la forte personnalité, hyperactif
boulimique doué d’une imagination débordante mise au service de quasiment tous les styles musicaux
depuis de nombreuses années. Avec son cornet à pistons de poche, sa trompette à coulisse, son bugle et
ses vocalises suraigües de beatboxer utilisées à force d’effet électroniques comme un instrument, il n’a
pas son pareil pour manipuler les sons et les pousser toujours plus loin. Après avoir rendu hommage aux
années électriques (68-75) de Miles Davis pour son énergie et son audace instinctive, donné pareillement
une version déjantée du répertoire d’Ennio Morricone, puis en 2013 s’être lancé dans une relecture très
inspirée du rock progressif de King Crimson (qui lui a valu sa 3E Victoire du Jazz en six ans !), l’homme aux
deux Django d’Or poursuit inlassablement son œuvre aussi pléthorique que pertinente. Pour « MoOvies »
donc, réalisé avec son groupe Jus de Bocse deuxième génération (Emmanuel Harang remplace désormais
Fred Chiffoleau à la basse, et Yvan Robillard reprend le Fender Rhodes tenu précédemment par Franck
Woeste, auxquels s’ajoute le fidèle batteur Philippe Gleizes), Médo nous fait ses B.O perso après avoir
choisi une douzaine de musiques de films essentiellement composées par Lalo Schifrin, David Shire et
Quincy Jones. Autant dire le gratin d’une époque et d’un univers qui semble vraiment marquer Collignon,
celle des polars seventies qu’il revisite de son talent fou, autant de bandes originales qu’il a délibérément
voulu restituer d’oreille sans se focaliser strictement sur les partitions initiales. De ce riche matériau créatif,
courant de la fin des sixties au début des eighties, le Jus de Bocse produit une musique aux mille visages,
renforcée par des re-recordings de cornet, bugle, trompette et voix qui donnent une dimension incroyable
au quartet semblant ainsi être armada, surtout côté cuivres bien sûr où Médéric à lui seul sonne comme
une véritable section d’assaut. Fabuleux feu d’artifices aux couleurs étincelantes, rythmique démoniaque
dans la pure tradition du jazz-rock vrombissant des seventies, voilà de frénétiques collisions comme lui
seul sait en provoquer, avec la généreuse espièglerie qu’on lui connaît à envoyer du lourd d’un air léger.
Immanquable !
Médéric Collignon : Cornet, bugle, chant & effets
Yvan Robillard : Fender Rhodes
Philippe Gleizes : Batterie
Emmanuel Harang : Basse
©Alexandre Lacombe
Partenariat : Ville de Fontaine, La Source
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Ana Carla Maza solo (fr) Théâtre de Givors
6€/12€ (Billetterie uniquement au Théâtre de Givors)
Jeudi
6 Oct.
20h30
Entre caresses et tempêtes
Fille du grand compositeur et pianiste d’origine chilienne Carlos Maza, Ana Carla est née à Cuba, là où son
père s’était exilé pour fuir la dictature de Pinochet. Si son grand-père était guitariste, la lignée de musiciens
s’est perpétuée avec elle puisque Ana Carla a commencé le violoncelle dès l’âge de huit ans, intégrant très
vite la formation de son paternel avec lequel elle a depuis enregistré cinq albums. Installée désormais à
Paris où elle a poursuivi ses études musicales au CNSM puis à la Sorbonne, la jeune instrumentiste n’a
pas tardé à faire montre de tout son talent, collaborant avec de grandes figures du jazz tels que Louis
Sclavis, Richard Galliano ou Vincent Ségal, autre violoncelliste virtuose. Egalement soliste de l’Orchestre
Symphonique Méditerranée en Espagne, cette petite brunette de 21 ans qui a aussi joué pour plusieurs
musiques de films a dernièrement accompagné Jean-Louis Aubert sur la tournée autour des textes de
Michel Houellebecq.
Sollicitée pour son violoncelle ensorceleur, Ana Carla s’est progressivement mise au chant et sa voix
mutine vient aujourd’hui servir un répertoire qui conjugue reprises de standards qui l’ont bercé et
quelques compositions personnelles que l’on retrouvera sur son tout premier album perso. Entre bossa
brésilienne et habanera cubaine, la chanteuse pétillante et espiègle se présente seule en scène avec ses
instruments tour à tour acoustique et électrique pour délivrer une énergie spontanée pleine de fraîcheur.
Entre caresses et tempêtes, un séduisant voyage imaginaire dans des contrées d’Amérique du Sud d’où
elle nous rapproche en quelques coups d’archet.
Ana Carla Maza : Violoncelle, voix
©DR
Partenariat : Théâtre de Givors, Ville de Givors
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EYM Trio
invite Marian Badoï et Mohamed Abozekry (fr)
Hot Club / Lyon
Jeudi
6 Oct.
21h30
Jeudi EYM...
Quelle belle moisson récoltée l’an dernier par ce jeune trio lyonnais ! Lauréat du tremplin Jeunes Talents au
festival Jazz à Saint-Germain des Prés, et remportant celui du Festival de Gexto (Pays Basque espagnol)
où il a assuré la première partie de Stanley Clarke, EYM Trio a également reçu le Ier Prix du prestigieux
Concours national de Jazz à La Défense. Autant de distinctions qui honorent à raison ces trois musiciens
qui se sont rencontrés au Conservatoire de Lyon en 2010 où ils partageaient la même passion pour
réarranger des standards et composer des morceaux métissés où s’entrevoit leur goût commun pour
le jazz des « anciens » (Ellington, Coréa, Pétrucciani…) et celui des « modernes » (E.S.T, Brad Mehldau,
Josuah Redman… ou encore Radiohead dont ils reprennent le fameux « Paranoid Android »). Sans oublier
une prédilection affichée pour les musiques traditionnelles bulgares provenant sans doute de l’influence
du maître Mario Stantchev qui fut leur directeur artistique à leurs débuts. En premier lieu côté piano,
avec Elie Dufour, qui après de longues études en classique s’est orienté sur le jazz puis les musiques du
monde qu’il a parcouru, et dont le jeu actuel fait merveilleusement la synthèse (comme on a pu le voir
aussi avec Voudou Kasstou au Rhino 2013). A la contrebasse, Yann Phayphet est tout autant éclectique,
l’ancien élève de Jérôme Regard multipliant les collaborations allant du nu-soul / hip-hop (Electrophazz)
aux musiques latinos en passant par le jazz contemporain. Batteur depuis ses dix ans, ayant décroché de
nombreux prix de Conservatoire en percussions classiques avant de rejoindre la fameuse Royal Academy
of Music de Londres, le redoutable polyrythmicien Marc Michel tient les baguettes métronomiques du trio
avec une technique parfaite.
Leur premier album « Genesi » enregistré en Italie en 2013 a reçu un excellent accueil, faisant l’unanimité à
la fois pour sa rythmique palpitante et par les harmonies mélancoliques qu’il dégage. Un subtile amalgame
qui séduit tous les auditoires tant par sa virtuosité que par le plaisir qu’il communique. Forts de cette
belle audience, nos trois trentenaires lyonnais ont enregistré cette année un nouvel opus « Khamsin »
qui paraîtra à la fin de ce mois d’octobre. Dans la continuité d’esprit du précédent mais cette fois qu’avec
des compos, signées pour la plupart d’Elie Dufour, qui a souhaité apporter de nouvelles couleurs sonores
puisant à la fois au nord de l’Afrique et aux Balkans. Pour ce faire, le trio s’est adjoint la maestria du jeune
accordéoniste rom Marian Badoï (accueilli au Rhino d’été 2014) qui apporte une touche festive endiablée
en belle unisson avec le piano, et celle du oudiste égyptien Mohamed Abozekry avec lequel EYM Trio a déjà
établi une belle complicité lors de précédents concerts. Après une tournée réalisée cet été en Inde sous
l’égide de l’Alliance Française de Bangalore, le trio version quintet offre donc au Rhino la primeur lyonnaise
de ce nouveau répertoire dans l’antre du Hot Club.
Yann Phaypet : Contrebasse
Elie Dufour : Piano
Marc Michel : Batterie
Marian Badoï : Accordéon
Mohamed Abozekry : Oud
©DR
Partenariat : Hot Club de Lyon
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Shore to Shore
(The Bridge #4) (fr/usa) Périscope / Lyon
Jeudi
6 Oct.
21h
Un pont transatlantique
Comment décrire une musique qui s’est mise à exister au printemps 2014 à Chicago, comme une île
surgie des profondeurs de l’océan, qui n’apparaissait encore sur aucune carte ? Peut-être avec les mots de
Julien Desprez : « Les deux basses et la guitare représentent pour moi comme un profond tunnel, éclairé
par les instruments à vent. Au-delà de ce tunnel, nous attendent, peut-être, la lumière ou l’obscurité… »
Ce quintet est né de l’envie d’explorer les possibilités d’une formation dénuée de claviers et de percussions,
mais dotée d’une section de cordes d’un genre particulier : les ébullitions de deux bassistes (Matt Lux et
Mathieu Sourisseau) qui ne jouent pas de contrebasse, et les influx d’un guitariste (Julien Desprez) qui
joue de l’électricité. Avec, pour se placer sur orbite ou pour sortir de cet orbite, par expulsion d’une masse
sonore propulsive, la circulation tourbillonnaire de deux instruments à vent : un cornet (Rob Mazurek) et un
saxophone baryton ou une clarinette (Mwata Bowden). Une musique de gravités, de forces d’attraction,
donc. Cet ensemble est aussi né de la rencontre – à distance déjà – de quelques individus ayant répondu
à l’appel de The Bridge, réseau transatlantique d’échanges entre musiciens de Chicago et de France. Rob
Mazurek et Matt Lux se connaissent depuis toujours, depuis l’expérience d’Isotope 217 notamment, et se
côtoient régulièrement dans les orchestres imaginés par Mazurek (Exploding Star Orchestra, Pharoah and
the Underground, Pulsar Quartet...). Ce nouveau quintette est pour eux l’occasion de se produire réellement
avec un « Chicagoan » bien-aimé, directeur de plusieurs ensembles à l’Université de Chicago, et qui a reçu
le Chicago Jazz Hero Award en 2013 : Mwata Bowden. Si Julien Desprez et Mathieu Sourisseau n’avaient
encore jamais joué ensemble, l’un et l’autre ont pris part à certaines des aventures collectives qui ont
défrayé la chronique de l’improvisation en France ces dernières années (telle l’hydre du collectif Coax pour
le premier, ou le Tigre des platanes pour le second). L’un comme l’autre pratique allégrement le nécessaire
mélange des genres, du jazz, de la musique improvisée, des musiques électriques ou électroniques, des
musiques dites « du monde »... Ce qui ne devrait pas indisposer les musiciens de Chicago, habitués à
l’inhabituel par nature et culture. Qu’ils utilisent l’improvisation comme un système de guidage capable
de reconnaître la route, l’itinéraire, capable de lire et d’effacer les traces, de changer le paysage, le
territoire, l’environnement, ce qui compte pour eux est de recomposer toutes les provenances et toutes
les destinations. Suivez le guide !
Rob Mazurek : Cornet électronique
Mwata Bowden : Clarinette, saxophone baryton
Julien Desprez : Guitare électrique
Matt Lux : Basse électrique
Mathieu Sourrisseau : Basse électro-acoustique
© DR, Ariele Monti, Jeff Humbert, Lauren Deutsch, Daniel Vass
www.acrossthebridges.org
The Bridge est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Sacem,
le FCM, l’Onda, la Spedidam, l’Adami, l’Institut Français et Intencity.
Partenariat : Le Périscope
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Tribeqa (fr) Soul Square (fr) Supa Dupa (fr) Jeudi
6 Oct.
20h30
Transbordeur / Villeurbanne
8€/14€
Le Hip-Hop qui nous happe...
Comme cela est déjà arrivé lorsque les dates se chevauchent, le Rhino et Un Doua de Jazz préfèrent faire
cause commune plutôt que de programmer chacun son concert. En collaboration avec le Transbordeur,
c’est donc un très conséquent plateau qui est ainsi proposé avec comme fil rouge le meilleur du hip-hop
hexagonal puisque l’affiche est purement frenchy, démontrant le riche creuset de nos musiciens sur ce
créneau satellite du jazz.
D’abord avec Tribeqa, quatuor nantais fondé en 2003 sous l’égide du flûtiste Magic Malik, devenu ensuite
quintet avec l’ajout d’un DJ pour produire un hip-hop tendance afro-jazz. Après quatre ans de réflexion, le
groupe a sorti en avril dernier son 3e opus « Experiment » cette fois en trio, mariant les sonorités boisées
du balafon de Josselin Quentin à la précision rythmique du guitariste Etienne Arnoux-Moreau auxquels se
joint l’énergie de Jonas Le Fillastre aux platines. Un très beau mix d’instruments acoustiques et de boucles
électro, subtile dosage d’influences traditionnelles et de sons actuels pour offrir une alchimie des plus
convaincantes où rayonne la solarité de l’Afrique. Mélodies ensorcelantes, beats redoutables, scratchs
pétillants, Tribeqa s’inscrit dans un down-tempo au groove fluide et léger, irrésistible et « à écouter
absolument » comme l’indique l’un de leur grand fan, Manu Katché.
Autre trio nantais agrémenté lui aussi d’un 4e larron aux platines –et qui prouve qu’après C2C et HocusPocus il y a décidément une « vibe » spécifique à Nantes-, Soul Square avait déjà frappé très fort en 2010
avec l’album à succès « Live and Uncut ». Les ex Drum Brothers sont de véritables beatmakers défenseurs
d’un hip-hop « old school » qui trouve ses références dans le mouvement originel des années 90 (Pete
Rock, Jay Dee, DJ Premier…), cette forme de rap où les parties instrumentales restent prédominantes.
Partant du jazz et inspirées de la black music des seventies, les compos de Soul Square suintent un groove
tenace où la musicalité reste le premier des mots d’ordre, comme on le constate sur la trilogie de EP «
Millésimes » lancée en 2013 avec à chaque fois la mise en avant d’un DJ. Pour ce live, c’est Jay Crate qui
officiera aux machines.
Troisième tête d’affiche du plateau et régionaux de l’étape, les jeunes Lyonnais de Supa Dupa ne sont pas
en reste sur le créneau du hip-hop tendance soul-jazz. Avec un nom qui fait un évident clin d’œil au « Supa
Dupa Fly » le premier album de l’icône du rap US Missy Eliott (il y a déjà 20 ans !..), le gang emmené par
le batteur Arthur Caget développe un flow acéré qui n’a rien à envier aux productions d’outre-Atlantique.
Un super collectif que ce septet masculin réuni autour de la voix envoûtante de Manon Cluzel et où la
présence massive de cuivres et celle du MC de Nota Bene (et rappeur d’Electrophazz) débouche sur un son
puissant et savamment maîtrisé qui trouve en live toute sa pleine dimension. Bref, que du très lourd pour
une grosse soirée riche et copieuse avec ce qui se fait de mieux en la matière !
Coproduction : Le Transbordeur, Un Doua de Jazz
©DR
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Dee Dee Bridgewater &
Théo Crocker’s DVRK Funk (USA) Salle Aristide Briand / Saint-Chamond
32€/36€
Vendredi
7 Oct.
21h
Hommage au Jazz de la Nouvelle-Orléans
La plus française des divas américaines nous revient après déjà plus de quarante ans de carrière où elle
a brillamment honoré toutes les facettes du jazz sur les plus grandes scènes de la planète. Native de
Memphis, cette fille de trompettiste qui a depuis engrangé trois Grammys Awards outre-Atlantique et une
Victoire de la Musique en France, a mis son exceptionnel timbre vocal au service de nombreux répertoires
chaque fois abordés avec un charisme radieux.
Après avoir triomphé dans Lady Day où elle incarnait Billie Holiday, la chanteuse tout-terrain s’est
notamment attaquée à Edith Piaf, Horace Silver, puis aux musiques mandingues du Mali. La grande Dee
Dee fait son come-back aujourd’hui avec son dernier projet dévolu au jazz de la Nouvelle-Orléans, sa ville
préférée qui comme elle, est la plus française des villes américaines. Créé à l’origine avec le New-Orleans
Jazz Orchestra d’Irvin Mayfield (l’album « Dee Dee Feathers » est paru l’an dernier chez Sony), ce répertoire
qui rend un vibrant hommage autant à l’histoire qu’à la résistance de ses habitants depuis le passage de
l’ouragan Katerina, est présenté en tournée avec le DVRK Funk. Un groupe emmené par un autre prodige
de la trompette, le jeune Théo Croker, virtuose bardé de prix qui est l’héritier de son légendaire grandpère Doc Cheatham, incontournable figure de la Nouvelle-Orléans. Belle façon d’établir un pont entre les
générations, qui enjambe avec grâce et fougue un pan éternel de la musique noire.
©DR
www.deedeebridgewater.com
Partenariat : Ville de Saint-Chamond
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La regard du
Programmateur
Il y aura sur cette nuit du
blues 2016 tout
ce que l’on aime propos
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festival :
Une découverte : The Tw
o, un groupe que
l’on suit depuis de nomb
reuses années :
les Moutain Men (avec
la participation
de Denis Barthe à la batte
rie) et puis les
« gardiens du temple »
et des musiques
blues : Zac Harmon.
Two ce qu’on aime ...
Nuit du Blues
Le sceau du Delta plane...
Salle Aristide Briand /
Saint-Chamond
16€/20€
The Two (SUI) Un plus un égale deux, mais avec ce duo suisse c’est bien plus encore. D’abord la rencontre il y a trois
ans du Lausannois Thierry Jaccard, guitariste échappé du combo funky Brainless, avec Yannick Nannette,
d’origine mauricienne, lui aussi fin gratteux doué d’une voix exceptionnelle tout en raucité suave et
chaleureuse. Sous ses airs de rastamarleysien se cache en effet un as du blues métissé, passion partagée
avec son compère et qui les porte vers une bonne vibration mutuelle. Confluence originale du Léman avec
le Mississippi, The Two c’est aussi le mariage de belles guitares « dobro » typiques qui sonne à merveille
pour servir une énergie « dirty » délibérément éloignée du son léché du Chicago blues, pour retrouver les
racines du Sud, ce fameux Delta blues ici mêlé au blues créole et au traditionnel « sega » mauricien.
Sauvages par leur spontanéité animale, mais ménageant aussi de douces plages émouvantes, les compos
de leur premier album « Sweetdirty blues » enregistré live en studio, respirent la profondeur des terres
et se font poignant appel au voyage, dans une spiritualité qui envoûte les sens. Car les prestations de
The Two ne laissent jamais indifférent, le duo étant déjà lauréat du Swiss Blue Challenge en 2014 et
demi-finaliste de celui de Memphis en 2015.Une notoriété grandissante qui emmène depuis ces grands
voyageurs « on the road again » sur toutes les scènes européennes, recevant partout un accueil très
enthousiaste, qu’il s’agisse d’un petit club ou de l’Arena de Genève où le courant est d’emblée passé avec
10000 personnes en ouverture du concert de Johnny Halliday. Un esprit de communion tant entre eux
deux qu’avec le public qui trouve chez ces grands fans d’Eric Bibb, de Martin Harley et de Ray Charles, les
chantres actuels du renouveau du blues. Une troisième génération qui aura l’insigne honneur d’allumer la
mèche pour embraser la soirée.
Yannick Nannette : Guitare, voix
Thierry Jaccard : Guitare
©DR
http://the-two.ch
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Samedi
8 Oct.
20h
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Nuit du Blues
Le sceau du Delta plane...
Salle Aristide Briand / Saint-Chamond
16€/20€
Mountain Men Quartet (USA) Mississippi ever...
Troisième volet de cette grosse soirée, et troisième venue pour nos montagnards favoris, les Mountain
Men seront avec nous pour clôturer la fête. Accueillis en découverte en 2009 puis revenus en cœur
d’affiche sur la Blues Night 2013, le duo franco-australien que d’aucun croient venus du Mississippi (mais
qui nous viennent en fait du massif de la Chartreuse) n’a cessé de gravir les sommets avec déjà plus de
500 concerts et plusieurs albums au compteur, dont « Hope » qui fut la meilleurs vente de blues en France.
C’est désormais en tête d’affiche que Mr Mat-le guitariste à voix enivrante- et son complice Barefoot Iano
- l’harmoniciste aux riffs d’enfer- conquièrent les festivals avec leur légendaire énergie festive qui produit
partout une ferveur incroyablement communicative. Déjà, avec « Against the Wind » paru l’an dernier, les
Mountain Men poursuivent un parcours où, assis sur de solides bases du delta-blues, ils ne cessent de se
réinventer en gardant comme ligne bleue l’intensité des émotions, toujours entre rires et frissons. Sort
aujourd’hui encore un nouvel opus pour un nouveau virage où l’acoustique se mêle cette fois à l’électrique,
ce qui ajoute à leur blues inclassable une nouvelle intensité rock. D’autant que le drummer qui s’y greffe
en compagnie d’un bassiste, n’est autre que Denis Barthe, le batteur de Noir Désir qui est par ailleurs le
réalisateur de cet album. Avec leur âme toujours autant généreuse, un cœur et des tripes pour envoyer
des mélodies accrocheuses, les Mountain Men se présentent donc cette fois-ci en quartet qui devrait être
carré d’as pour nous envoyer définitivement au tapis.
Mr Mat : Voix/Guitare
Barefoot Iano: Harmonica
Denis Barthe : Batterie
Olivier Mathios : Basse
©Vincent Assie
mountain-men.fr
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Samedi
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Nuit du Blues
Le sceau du Delta plane...
Salle Aristide Briand / Saint-Chamond
16€/20€
Zac Harmon (USA) ... and Mississippi river
On restera donc pleinement dans l’esprit des racines originelles de ce Delta blues avec une légende du sud
US, qui comme son confrère Roy Gaines accueilli ici l’an dernier, est de ces fines gâchettes de la seconde
génération qui ont su traverser le temps pour faire le pont entre les anciens et les modernes. Avec Zac
Harmon, on replonge en effet dans le berceau du blues pour ce natif de Jackson dont la mère était pianiste
et le père harmoniciste. Tôt initié, l’ado a vite écumé les clubs et bars du Mississippi avant de partir à
20 ans tenter sa chance à Los Angeles où il va vite imposer aux studios son jeu de guitariste hors-pair.
Mais c’est surtout comme compositeur et producteur qu’il va connaitre ses plus grands succès, écrivant
notamment pour Evelyn King, Freddie Jackson ou les Whispers et raflant en 1994 un Grammy Award
pour avoir produit le groupe de reggae Black Uhuru. Parcimonieux quant à sa propre discographie, Zac
Harmon attend 2002 pour sortir son propre premier album qui récoltera de nombreux prix. Avec sa guitare
qui rappelle directement son idole Albert King et sa voix chaleureuse celle de Luther Allison, ce grand
ambassadeur du Mississippi sera ensuite lauréat du prestigieux International Blue Challenge de Memphis
en 2004 et recevra un Guitar Award de la Blue Music Foundation de Nashville en 2009. Entre-temps, il
se fait aduler en Europe en 2007 lors de la grande tournée du Chicago Blues. Représentant la deuxième
décade du blues américain mais ouvrant par son style un nouveau millénaire, Zac Harmon appartient à
cette « nextgeneration of the blues » qui sait allier tous les meilleurs ingrédients dans une redoutable
combinaison comme il l’a fais en 2012 dans son avant dernier album, en y mêlant des éléments plus soulfunk, R&B, gospel, reggae parfois, et façonnant ainsi un blues-rock moderne qui trouve ton son punch lors
de ses performances scéniques. C’est dans cet esprit que cette grande figure de l’histoire du blues vient
nous visiter pour cette nouvelle tournée européenne qui présente son dernier opus « Right Man, Right
Now » paru l’an dernier sur le mythique label BlingPig.
Zac Harmon : Voix
Olivier Mathios : Basse
Cory Lacy : Piano
Cedric Goodman : Batterie
©DR
www.zacharmon.com
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Samedi
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Wang Li - Wu Wei (chn) Musée d’Art contemporain et moderne
de Saint-Etienne Métropole / St Priest en Jarez
5€/8€
Dimanche
9 Oct.
16h
Un nouveau lexique de la zénitude
C’est une tradition maintenant. Un rendez-vous intime du Festival au MAM pour un dimanche automnal qui
trouve dans ce temple du modernisme un écrin idéal à baigner de musiques toujours rares et étonnantes,
souvent en belle adéquation avec les œuvres murales. Parfait endroit donc pour y retrouver l’électron
libre Wang Li découvert au Rhino 2013 pour son « Green Apocalypse » alors en duo avec le facétieux
Yom. Ce jeune autodidacte passé chez les séminaristes avait déjà fait sensation en présentant l’aspect
ovnique de ses projets musico-écolos qui nous emmènent dans des brumes vaporeuses et provoquent
des vibrations organiques, sensorielles jusqu’au vertige.
Avec sa collection de guimbardes de cuivre « huang » et sa flûte à calebasse, ce fils de la Mer jaune -au
Nord-Est de la Chine- est un prodigieux ciseleur d’émotions dès qu’il manipule ses drôles d’instruments
anciens. C’est en 2012 pour une première création qu’il rencontre son compatriote Wu Wei qui lui vient
du Sud-Est de la Chine et vit désormais à Berlin. Une ville où il est soliste dans le prestigieux orchestre
Philharmonique comme dans celui de Los Angeles. Un spécialiste de l’orgue de bouche, par ailleurs soliste
de sheng dans l’Orchestre de Shanghai. Autant dire une perle rare tricontinentale puisque celui qui fut déjà
grand violoniste depuis l’âge de 5 ans s’est converti à cet incroyable instrument dès l’adolescence.
Outre leurs origines communes, les duettistes réunis se sont retrouvés surtout pour leur art et la passion
qu’ils partagent à défricher les contrées musicales classiques, en exploitant toutes les nuances, toutes
les riches sonorités de leurs (d)étonnantes lutheries millénaires. Car si leur musique ouvre au cœur
des paysages insolites et infinis, elle crée un langage harmonique inédit, qui prolonge avec grâce des
racines ancestrales jusqu’aux portes de notre univers contemporain. Mystiques voire chamaniques, les
compères développent un spiritisme qui dégage de profonds sentiments de paix. Méditatif et léviatique,
leur répertoire se fait lexique d’une zénitude toute contemplative. Quoi de mieux au MAMC ?..
Wang Li : Guimbardes et flûte à calebasse
Wu Wei : Sheng
©HayZhang
www.zamanproduction.com
Partenariat : Musée D’Art Moderne et Contemporain de Saint-Étienne
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The Glossy sisters (FR) Eglise de Génilac
12€/15€
Dimanche
9 Oct.
17h
Voix Liées, vent en poupe
A chaque génération son approche du jazz vocal que l’on a déjà vu s’exprimer sous toutes les formes,
mais combinant toujours un immuable triptyque fait d’énergie, de swing et d’humour. En France comme
ailleurs, le creuset est régulièrement fertile mais peu souvent original. Mais voilà que s’immisce un second
souffle dans l’exercice polyphonique, tout droit sorti du CNSM de Lyon où nos trois donzelles ont fait leurs
armes. Pour être « glossy », pardon - brillantes, les Glossy Sisters le sont à tous égards, et leurs éclats
n’en finissent plus d’attirer l’œil – et heureusement les oreilles - depuis la constitution officielle du trio
en mars 2014. Déjà complices en duo, Marion Chrétien et Lisa Caldognetto ont élargi leur champ vocal en
accueillant Claudine Pauly, l’alto qui manquait aux mezzo et soprano. Si Marion a toujours baigné dans la
musique et le jazz dont raffole son père Gérard (le boss de Focal, ndlr), Lisa fille d’un pianiste vaudais a
déjà beaucoup tourné avec le groupe Laomé, mais aussi Loop Deluxe et le Vincent Périer Septet.
Soit trois belles « girls » plantureuses qui se rejoignent dans le mariage du chant, du beatbox et des
percussions corporelles, juste accompagnées du prodige de la contrebasse Michel Molinès -du
Conservatoire de Chambéry- véritable pilier de leurs arrangements qu’il déroule comme un tapis de
dentelle, tout en utilisant lui aussi son instrument comme percussion. Et ça percute grave dans ce répertoire
au glamour néo-vintage où le groove est certes jazzy mais pas que. De Piaf et son « Accordéoniste » revu
en swing manouche, au « I kissed a girl » le méga tube de Katy Perry dont la cover des Glossy Sisters a
fait exploser le compteur de leur notoriété, en passant par Adèle, Beyoncé et… Boris Vian, les filles jouent
les sexy-girls dans une complicité mutine, vampant l’auditoire sans omettre de se taquiner mutuellement
dans l’autodérision. En totale complémentarité harmonique, sublimant la formule américaine du fameux
« close harmony » qui dès avant-guerre propulsa les Andrews Sisters avant de déboucher aujourd’hui
sur les Puppini Sisters, voilà donc nos Glossy Sisters qui ont décroché le Ier Prix à la fois du public et du
jury du Concours International de Crest Jazz Vocal alors que paraît un premier EP dévoilant leur palette en
chanson française et soul-R&B, joliment intitulé « Babillages ». Ces trois brunes ne comptent pas pour
des prunes et niveau babillages n’ont pas fini de vous faire causer !
Marion Chrétien : Chant
Lisa Caldoquetto : Chant
Claudine Pauly : Chant
Michel Molinès : Contrebasse
©Lenny Guetta
www.glossysisters.com
Partenariat : Commune de Génilac
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Songbirds Collective (usa/can) L’Echappé / Sorbiers
15€/18€
Mardi
11 Oct.
20h30
L’envol des dames oiselles
Depuis des décennies, l’Amérique du Nord abreuve la planète par une veine ininterrompue de songwriters
-compositeurs-interprètes de renom, marquant de leur empreinte le répertoire musical mondial. Le
festival Songbirds notamment y décèle le meilleur de la relève et c’est là qu’est né il y trois ans ce collectif
exclusivement féminin, formé de quatre fortes personnalités qui ont choisi d’agréger leur talent respectif.
Chacune musicienne virtuose et poétesse, toutes chanteuses aux nuances complémentaires, réunies
entre filles de leur temps souvent inspirées par la mystique de la Nature pour exprimer pleinement leur
maturité créative.
La jeune Canadienne Kyrie Kristmanson -qui a déjà partagé un projet avec le Quatuor Voce et assuré en
Europe les premières parties d’Emily Loizeau et de Sophie Hunger- écrit des chansons originales dans
l’esprit d’un folk contemporain inspiré du jazz, de la pop et de la musique médiévale. Titulaire d’un master
effectué à la Sorbonne sur les troubadours du sud de la France au Moyen-Age, cette lutine au génie vocal
proche de Björk enfourche avec le même brio guitare et trompette. A ses côtés Ashia « Bison Rouge »
native de Portland développe une voix puissante et très expressive, à l’image de son merveilleux violoncelle
qu’elle manie avec quelques effets en direct sans avoir besoin de synthés ni de trucages électroniques. Une
maestria qu’elle a développé en tournant avec le Cirque du Soleil et lors de nombreuses performances à
Berlin où elle réside. La New-yorkaise Rachelle Gamiez apporte quant à elle sa voix profondément bluesygospel et pose ses doigts experts tant sur le piano que sur les touches de son accordéon. Egalement
pianiste, Daisy Chapman boucle enfin la composition du séduisant quatuor avec un grain vocal pop-folk
qui colle à la perfection aux sonorités de son piano et à celles des cordes.
Au-delà de leur performance individuelle indéniable, c’est bien leur unisson parfaite qui constitue l’attrait
enchanteur de leurs prestations live, comme un pack d’énergie intense qu’elles distillent savamment dans
un vaste chant (champ) mélodique offrant en continuum leur best of soul perso. Puisant au meilleur d’hier,
leurs compos livrées avec une revigorante fraîcheur s’apparentent (comme l’évoque d’ailleurs l’album solo
de Kyrie Kristmanson) à « bâtir du moderne sur des ruines ». A ce niveau d’architecture musicale, c’est du
grand art.
Stephanie Nilles : Piano, voix
Kyrie Kristmanson : Guitare, trompette, voix
Ashia Bison Rouge : Violoncelle, voix
Rachelle Garniez : Piano, guitare, accordéon, voix
©DR
www.jaro.de
Partenariat : Ville de Sorbiers, l’Échappé
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Adam Karch (can) Auberge Laffont / Dargoire
12€/15€
Mardi
11 Oct.
20h30
Karch, le «fingerstyle» cash
Dans la lignée de son compère Cisco Herzhaft accueilli ici lors du Rhino 2014, voilà un autre guitariste «
fingerstyle » en solo qui sait faire briller le blues-rock country dans la plus pure tradition. Avec sa barbe
et sa chemise à carreaux, son profil naturel de bon gars de la campagne, ce Québécois de 33 ans venu
d’une ferme de l’Acadie, sur la rive sud de Montréal, est égal à lui-même, désarmant d’authenticité quand
il s’agit d’enfourcher son instrument pour nous servir une fusion très personnelle de l’héritage musical
américain et notamment de revisiter le patrimoine des Appalaches.
Tout a commencé lorsque son père lui offre pour ses quinze ans une première guitare acoustique de
gaucher. Le garçon doué va dévorer des transcriptions, étudiant particulièrement les partitions de ses
héros, Jeff Healey, Stevie Ray Vaughan ou Colin James. Ecumant les bars et petits festivals de sa région,
Adam Karch sera vite repéré à la fois pour son doigté d’exception mais aussi pour sa voix qui colle au
registre du blues. Et c’est justement au côté de son idole Jeff Healey qu’il va effectuer sa première tournée
(en Allemagne) dès sa majorité, avant d’embrasser une carrière sous son propre nom. Un parcours qui en
quinze ans a été parsemé de quatre albums, le dernier sortant cet automne. Sur « Blueprints » paru en
2014, il égrène des reprises de standards du rock (Springsteen, Lou Reed, Skip James, Leadbelly…) et va
jusqu’à offrir une surprenante version du « Stayin alive » des Bee Gees ! En empruntant au folk pour aller
explorer les racines profondes du blues, Adam Karch déconstruit brillamment, au contraire des reprises
habituelles très sur gonflées, tous les titres qu’il aborde, avec un strict sens de la mélodie dépourvue de
tout artifice. Guitare et voix sont là pour y apposer sa propre couleur en creusant toujours leur empreinte
fondamentalement bluesy. Et si le sympathique garçon aime tant la formule solo, c’est pour la liberté
totale qu’elle lui procure, notamment dans l’impro d’un répertoire passé au « Karch airs » qu’il façonne
au contact instantané de son auditoire. Une spontanéité vraie, une générosité qui fait tout l’attrait de ses
prestations, sincères et partageuses.
Adam Karch : Guitare / voix
©DR
www.adamkarchmusic.com
Partenariat : Association « Une Goutte d’Eau au Faso »
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Pocket Brass Band(usa) pôle culturel l’OPSIS / Roche-la-molière
17€/20€
Mercredi
12 Oct.
20h30
Une énergie rock et Jazz
« Quand le trombone d’Ander…sonne »
Né à Chicago, Ray Anderson fut d’abord découvert à la fin des seventies par Anthony Braxton avant que
de nombreuses stars convoitent la présence de son bouillonnant trombone à leurs côtés, d’abord Luther
Allison pour un long cheminement, puis John Zorn, Carla Bley, John Scofield ou encore Charlie Haden pour
n’en citer que quelques-uns. Grosse carte de visite donc pour celui qui vient plutôt du rock et du R&B mais
qui, grâce à sa culture encyclopédique du jazz en devînt l’un des meilleurs innovateurs en s’intéressant à
la fois au be-bop et aux big bands. Si sa technique est éprouvée, avec un ample vibrato et toujours un gros
son qui va chercher les limites techniques de son instrument, Ray Anderson se plaît à rendre hommage
à la longue histoire de cette musique, polissant avec respect la nostalgie mais en insufflant de manière
percutante et incisive un esprit très contemporain et un jeu on ne peut plus moderne. Sur de nombreux
fronts qui correspondent à sa prolixité de musicien (plus de 20 albums enregistrés), producteur, chef
d’orchestre et surtout arrangeur très prisé, ce souffleur de génie s’aligne encore avec diverses formations
renommées, mais surtout depuis les années 2000 avec le désormais légendaire Pocket Brass Band.
Une fanfare de poche qui déménage comme un big band de rue, densifiant toute l’énergie sonore dans
un quatuor ultra compact. A leader exceptionnel, accompagnateurs hors-pair : avec Steven Bernstein le
charismatique leader de Sexmob à la trompette, José Davila au tuba et le fidèle batteur de Blue Organiques,
Tommy Campbell, Ray Anderson nous propose une lumineuse peinture sonore inspirée des bruissements
de Chicago comme du style New-Orleans qu’ils revisitent dans un répertoire des plus joyeux où le groove
est… in the pocket !
Ray Anderson : Trombone
Steven Bernstein : Trompette
José Davila : Tuba
Tommy Campbell : Batterie
©Erika Kapin
www.rayanderson.org
Partenariat : Ville de Roche-la-Molière, Pôle Culturel de l’OPSIS
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Music is my home /
Raphaël Imbert (usa/fr) NEC / St Priest en Jarez
18€/22€
Jeudi
13 Oct.
20h30
L’âme du Deep South à coeur ouvert
Figure incontournable de la créativité musicale au Conservatoire de Marseille, Raphaël Imbert est
un explorateur aussi atypique qu’exigeant. Saxophoniste autodidacte spécialisé dans les musiques
improvisées, il se passionne pour la spiritualité de la musique afro-américaine. Pour son dernier projet
Music is My Home, il fait se côtoyer des pointures légendaires de la Nouvelle-Orléans et quelques jeunes
pousses hexagonales dont l’incroyable Anne Paceo, la jeune batteuse au palmarès unique qui récolte
tous les prix depuis quelques années. Narrateur idéal de ce blues originel, Alabama Slim considéré comme
le plus digne héritier de Moody Waters et de John Lee Hooker est, à 75 ans, une mémoire vivante des
histoires les plus marquantes comme celle de l’ouragan Katerina qu’il a personnellement vécu en perdant
tout. Même destin pour Leyla Mc Calla, spécialiste en folk louisianais qui tient ici la contrebasse.
D’un hommage au discours de Martin Luther King (MLK) à « Black Atlantic » qui honore les milliers de
noyés qui ont tenté de traverser l’océan, d’une évocation onirique du Mississippi à quelques reprises
monumentales du patrimoine (Bessie Smith, Big Run Hunter…) Raphaël Imbert et ses partenaires nous
ouvrent pleinement l’âme ce cette musique, de ses lieux, de ses (sur)vivants.
Raphaël Imbert : Saxophones, voix, claviers
Leyla McCalla : Voix, violoncelle, banjo
Big Ron Hunter : Voix, guitares
Alabama Slim : Voix, guitare
Anne Paceo : Batterie, voix
Alain Soler : Harmonica
Simon Sieger : Trombone, piano, orgue, accordéon
Thomas Weirich : Guitares
Pierre Fenichel : Contrebasse, ukulélé basse
Marion Rampal : Voix
Sarah Quintana : Voix
©Martin Sarrazac
www.ninespirit.org
Partenariat : Ville de Saint-Priest-en-Jarez, Le Nec
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BONEY FIELDS
& The Bone’s Project (usa/fr) Salle Jean Dasté / Rive de Gier
15€
Jeudi
13 Oct.
20h30
Fonk à donf !
C’est une tornade à la fois joviale et volcanique. Si le live est son lieu de prédilection, y mettant à chaque
fois tout son cœur, le redoutable showman laisse à chaque prestation une véritable traînée de poudre sur
son passage. Né dans le ghetto de Chicago à la fin des fifties, élevé aux prêches du gospel avant de grandir
dans le fameux blues électrique de cette ville dont le son est devenu emblématique, le trompettiste s’est
nourri de tout l’héritage de la black music américaine avant de trouver sa propre signature.
Du blues donc, de la soul et du R&B, mêlant les subtilités du jazz à l’énergie du rock, l’homme au chapeau
rond peut s’appuyer sur la rythmique de dingue de son infernal septet pour produire des compos
originales qui s’inscrivent au meilleur du répertoire funk. La section cuivre où l’on trouve notamment sa
fidèle complice depuis vingt ans, la bretonne Nadège Dumas (dont les références vont de Mickaël Brecker
à Macéo Parker en passant bien sûr par l’autre sax-woman de renom Candy Dulfer) n’a en effet rien à
envier aux légendaires JB’Horns et autres Tower of Power. Autant dire de la très haute température que
le maître de cérémonie distille à l’envi. Fort d’une longue expérience acquise après deux décennies de
tournées auprès des éminents bluesmen Buddy Guy, Albert Collins ou Little Milton, ayant enregistré avec
Macéo Parker, Bootsy Collins ou George Clinton, Boney Fileds s’est installé à Paris pour travailler ensuite
avec Luther puis Bernard Allison, Alpha Blondy, Paco Sery, Lucky Peterson, Fred Wesley ou Liz Mc Comb.
Une prestigieuse carte de visite qui le place désormais sous son propre nom, en tant que trompettistechanteur et auteur- compositeur, parmi les plus grands de la black music actuelle. Du beau, du bon, du
Boney !...
Boney Fields : Trompette, voix
Pierre « Chabs » Chabrele : Trombone
Nadege Dumas : Saxophone, choeurs
Hervé Samb ou Alex Soubry : Guitare
Jerry Leonide : Piano
Mike Armoogum : Basse
Enrico Mattioli : Batterie
©Yancho Sabev
boneyfields.com
Partenariat : Ville de Rive de Gier
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Robyn Bennett
and Bang Bang (usa/fr) Centre Culturel Jean Carmet / Mornant
18€/20€
Vendredi
14 Oct.
20h30
Le swing du rétro-chic
Dans l’esprit du Rose Betty Klub et de Bobby and Sue qui ont enflammé le public du Rhino 2015, voilà
un combo de choc où punch et esthétique souriante se condensent en une énergie positive. Avec leur
répertoire rétro-chic endiablé où le swing US est inoculé comme un virus contagieux, Robyn Bennett et
ses boys donnent à la nostalgie un coup de peps « Too much », pour reprendre le titre de leur premier
radio hit. Dans le rôle de la belle plante à l’élégance bourgeoise, la blonde Robyn qui vient de Pennsylvanie
n’est pas la fille de Tony (Bennett) mais de parents universitaires qui lui ont donné l’opportunité d’étudier
le français, et laissé libre cours à sa passion pour le jazz et le classique. Apprenant très tôt le chant, le
piano et la trompette, la jeune fan de Harry Connick Jr avait déjà un solide bagage culturel et artistique
pour aller parfaire sa formation en comédie musicale à New York, puis se produire dans la reprise de West
Side Story.
Un passeport adéquat pour venir en 2006 s’installer en France et rejoindre la troupe de Cabaret, toujours
à bonne école en matière de perfection scénique et d’esprit de groupe. C’est là qu’elle rencontrera le
tromboniste Ben Van Hille, compositeur et arrangeur avec lequel elle se marie et se lance dans un répertoire
de standards en formant le Bang Bang autour de quelques musiciens. Un band qui va enregistrer deux
disques, l’un fait de reprises en 2011, puis un premier album de compos « The Wait » en 2013, donnant
près de 200 concerts dans toute l’Europe. C’est au printemps dernier que leur nouvel opus «The song
is You » est paru. Des cuivres groovy à souhait, une contrebasse entraînante sous les doigts du bien
nommé Gino Chantoiseau, quelques riffs de guitares « tarantinesques » et autres « james-bonderies »
de Max Mastella… si les mélodies semblent simples et limpides comme si on les avait toujours connues,
tout est bien dans la rythmique métronomique qu’elles dégagent. Posant dessus son grain médium et
passe-partout, l’affriolante Robyn Bennett lisse la route et nous embarque pour un road revival qui pétille
comme du champagne.
Robyn Bennett : Voix
Ben Van Hill : Trombone
Max Mastella : Guitare
Julien Raffin : Saxophone
Gino Chantoiseau : Contrebasse
David Pouradier-Duteil : Batterie
©Nina Robinson
www.robynbennett.com
Partenariat : COPAM, Centre culturel Jean Carmet
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Rhoda Scott
& Linda Lee Hopkins
– Soul Sisters (usa/fr) Vendredi
14 Oct.
20h30
L’Ecluse / Lorette
12€/15€
Le tiercé dans l’orgue...
Doit-on encore présenter Rhoda Scott, fascinante « diva aux pieds nus » (à ne pas confondre avec Césaria
Evora !) considérée depuis des décennies comme l’une des plus grandes organistes de la planète. Celle qui
promène ses orteils sur les basses de son pédalier a su traverser le temps, depuis ses débuts aux côtés
de Count Basie à Harlem. Sa simplicité, son charme et sa gentillesse ont fait de cette fille de pasteur une
figure incontournable de l’orgue Hammond, qu’elle s’attaque aux classiques du jazz, au negro-spiritual ou
à quelques grands tubes de la chanson française qu’elle connaît bien pour avoir étudié auprès de Nadia
Boulanger, après avoir reçu le grand prix de la prestigieuse Manhattan School of Music de New York. Un
talent exceptionnel prodigué sur toutes les scènes du monde et à travers une quarantaine d’albums, qui
explique l’adhésion fervente du public envers cette musicienne et chanteuse généreuse.
Après avoir beaucoup tourné cette formule « Soul Sisters » en compagnie de sa compatriote La Velle,
c’est avec une autre grande voix que nous l’accueillons cette fois puisque Linda Lee Hopkins est du
voyage. Établie à Paris depuis un quart de siècle, Linda qui a été choriste de Gloria Gaynor, Percy Sledge
ou Al Jarreau, a accompagné depuis le gratin de la chanson hexagonale, de Jonasz à Lavilliers, en passant
par Eddy Mitchell, et plus récemment Christophe Maé ou Ben l’Oncle Soul. Une voix en or choisie par
l’Unesco pour chanter devant Mandela, entendue également en première partie de Prince, et qui a reçu le
prix de l’« Entertainer of the year » en 2013. Pour ce concert en trio, les deux divas seront rythmées par
les baguettes expertes de Lucien Dobat, figure incontournable de la batterie et vieux compagnon d’arme
de Rhoda Scott. S’il s’est fait connaître dans les seventies derrière Claude François ou Nino Ferrer, Dobat
est devenu une référence dans les musiques afro-américaines, sideman attitré auprès de T.Bone Walker,
Myriam Makéba, Kassav et surtout Manu Dibango puisqu’il est celui qui a créé la fameuse rythmique
du Soul Makossa. Trois pointures donc pour un tiercé dans l’orgue qui va assurément séduire tous les
publics !
Linda Lee Hopkins : Chant
Rhoda Scott : Chant et piano
Lucien Dobat : Batterie
©Isabelle Delfourne / DR
lindaleehopkins.info
www.rhodascott.com
Partenariat : Ville de Lorette
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Docteur Lester
& L’Harmonie des verriers
de Veauche (fr) Samedi
15 Oct.
20h30
Escale / Veauche
16€/19€
Danse avec Lester...
On ne présente plus la formation lyonnaise fondée en 2005 par le trompettiste Rémi Gaudillat et qui
réunit sept cuivres émérites autour de la batterie et des percussions de Vincent Laibe. Dans l’esprit de la
fameuse « fantaisie cuivrée » du légendaire Lester Bowie (Art Ensemble of Chicago) – d’où le choix de leur
nom- cette fanfare urbaine de fanfarons fantaisistes et fiévreux s’est fédérée autour d’un répertoire vivant
et populaire pour offrir une relecture de tubes et autres standards puisés dans un répertoire éclectique
allant du jazz à la pop en passant par le meilleur du rock (Led Zep, AC/DC, Queen, Muse…) plus quelques
emprunts aux B.O de films. Mais pas que…
Décrochant le Prix du Jury, Docteur Lester fut la révélation de Suivez le Jazz en 2006 avant de signer son
premier album l’année suivante. Depuis, le groupe n’a cessé de démultiplier projets et créations, aussi bien
pour imaginer des contes musicaux et autres spectacles jeune public (Orphée en 2011) que pour rendre
hommage à de grandes figures musicales. Et bien sûr signer des compos originales que l’on retrouve dans
leur opus « No Way !» estampillé révélation 2012 de Jazz Mag. Contrairement à son titre, point d’impasse
dans cet album en forme d’invitation aux grands espaces, loin des sentiers battus, où les préceptes du
bon docteur s’affichent clairement : la liberté dans l’exigence, l’ébullition dans la rigueur. Un manifeste
soufflant d’enthousiasme où tout est calé sur mesure(s) et où le sérieux des arrangements n’enlève rien à
l’évident plaisir du jeu collectif. Et pour être collectif, la prestation prévue à Veauche va l’être grandement
puisque, à l’issue de quelques répétitions communes prévues en septembre, les huit impétrants vont
se voir rejoints pour les quatre derniers morceaux du concert par l’Harmonie locale et ses quelques 45
musiciens ! Un plateau géant qui va incité à danser puisque le programme proposé se veut festif à souhait.
Rémi Gaudillat : Trompette
Cédric Gautier : Trompette
Yannick Pirri : Trompette
Loïc Bachevillier : Trombone
Sylvain Thomas : Trombone
Aloïs Benoît : Euphonium
Sébastien Pigeron : Tuba
Corentin Quemener : Batterie
L’Harmonie de Veauche (Président Philippe Carrot)
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Partenariat : L’Escale et la ville de Veauche
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Bey.Ler.Bey (fr) Ferme Sorlin / La Grand’Croix
12€/15€
Samedi
15 Oct.
19h
Le bel air d’Anatolie
« Comme si John Coltrane s’était égaré dans un village d’Anatolie un soir de fête » a-t-on pu lire dans Libé
à propos de la parution l’été dernier de « Mauvaise langue », le premier album de ce trio nomade. C’est dire
la rencontre du troisième type que constitue cette formation hybride et délibérément énigmatique. Un
mystère entretenu dès leur appellation provenant d’une expression turque qui signifie « Chef des Chefs
». En brassant des folklores historiques ou imaginaires, ces trois instrumentistes entendent revisiter
la tradition musicale des Balkans dans un discours aussi audacieux que spontané. Une démarche en
adéquation avec l’art de l’improvisation jazzistique qui détourne la matière sonore initiale pour produire
des mélopées oniriques et lancinantes souvent pétries de nostalgie. Autant de brèves séquences que ces
trois garçons enchaînent frénétiquement dans un étourdissant itinéraire.
A l’accordéon, Florian Demonsant, formé très jeune au bal musette, s’est vite intéressé à la musique
tzigane auprès de l’expert Marius Manole du Taraf de Haïdouks, avant de travailler les musiques
improvisées avec Denis Badault. Au sein de Bey.Ler.Bey, il vient jouer l’élément perturbateur entre la
clarinette de Laurent Clouet, ancien élève du maître bulgare Nikolas Iliev, et les percussions de Wassim
Halal. Le premier, souffleur breton fan de musique klezmer-notamment roumaine et moldave- a élargi
sa géographie musicale à la Turquie en s’installant un temps à Istanbul avant de revenir approfondir ses
connaissances jazzistiques au Conservatoire de Cholet. Quant au second qui tient le darbuka, le daf et le
bendir, il s’est longtemps frotté au répertoire des musiques de mariages du Liban, son pays de cœur qu’il
visite régulièrement, et voue lui aussi une grande passion pour les sonorités tziganes et turques. A eux
trois, c’est donc un vaste Orient qu’ils nous proposent de parcourir, dans un périple où ils nous entraînent
sans boussole pour mieux nous dérouter.
Laurent Clouet : Clarinette
Florian Demonsant : Accordéon
Wassim Halal : Darbuka, bendir
©DR
Partenariat : Commune de la Grand’Croix
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Les Monstroplantes (fr) Château du Rozier / Feurs
12€/15€
Samedi
15 Oct.
20h30
Plantes piquantes au Rozier : le bouquet de Feurs !
Un troisième opus « Singer’s Dilemma » sorti des serres lyonnaises cet automne vient fleurir la
passionnante et inspirée saga discographique de ce collectif instinctif basé à Oullins, cinq ans après un
premier album enregistré au studio du Peuple de l’Herbe et annonçant puissamment la couleur. Tout un
concept influencé par l’univers des comics et des B.O du cinéma seventies pour nous projeter dans un
troisième millénaire de mutants, scénarios, vidéos et musiques à l’appui. Et l’on peut dire que ça appuie !
Car ces neuf musiciens azimutés -lauréats Jeunes Talents 2014 du concours Esprit Musique de la Caisse
d’Epargne- se sont beaucoup rôdés aux ciné-concerts avant de concevoir leur propre « monstro-style
», une Drum’& Brass « electrorganique », autrement dit le mariage de vents, cuivres, percussions et
cordes vocales venant de brass band américains tels que les fameux Young Blood BB, au jungle-beat des
machines sur lesquelles le (gros)son est basé.
Avec une section cuivre massive, des percus fracassantes et un chant survolté, ces Monstroplantes
forment une fanfarelectro qui tient de l’armada atypique, comme autant de branches folles reliées au tronc,
la colonne vertébrale centrale du show avec Julien Burel au micro. Un grain soul envoûté qui a la puissance
rageuse du métal et qui fait idéalement le lien entre toutes les influences que partage le gang : la soul de
Wilson Pickett et d’Otis Redding, le funk de James Brown, la créativité jazzistique de Miles, la puissance du
hard-rock avec ses riffs tranchants, et le rentre-dedans « stylé » du hip-hop, cette culture urbaine liée à
un certain esprit de rue qu’ils aiment conserver et développer en scène. En faisant la preuve par neuf qu’ils
sont les maîtres pour polliniser le groove partout où ils sèment et nous aiment, les Monstroplantes vont
sans doute laisser éclore de belles boutures dans le bien nommé Château du Rozier, comme un bouquet
de F(l)eurs piquantes dans ce nouveau lieu partenaire du Rhino pour la première fois. Une charmante
demeure du XVIe siècle avec un vaste parc de deux hectares au cœur de la ville, réaménagée avec salle
de concert et bar pour développer un esprit de cabaret populaire et de proximité. Une pépinière intime
(pensez à réserver !) où nos belles plantes « monstrueuses » vont s’épanouir à merveille...
Julien BUREL : Chant
Sébastien MARTINAN : Ténor Sax
Damien GOMEZ : Alto & baryton Sax
Gregory JULLIARD : Trombone
Yannick PIRRI : Trompette
Tanguy MOUCHEBOEUF : Sousaphone
Magen MOOKEN : Percussions
Gilles VRILLAUX : Machines & guitare
Kévin BORQUE : Batterie
© Pix’n’Love photography
Partenariat : Château du Rozier
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Ala.Ni (uk) Eglise de Villars
16€/19€
Dimanche
16 Oct.
18h
Les succès Ala.Ni
Il n’y manque que les grésillements d’un vieux poste radio ou les craquements d’une galette de bakélite. A
l’écoute de « You & I » (Sony) album paru au printemps, la nostalgie vient illuminer un quotidien morose et
violent, Ala.Ni apparaissant comme une perle brillante et rare, une marchande de sable venue nous envoûter
en semant ses confettis d’or. Autant de berceuses hors du temps, d’ambiances nocturnes et cotonneuses
qui inscrivent dans la modernité des mélodies d’hier au charme intemporel. Auteure, compositrice et
interprète, mais aussi vidéaste et designer de mode, cette londonienne originaire des Grenadines est une
artiste complète aussi éduquée qu’exigeante, trouvant dans le travail le prix de son plaisir et de sa liberté
d’expression. Si elle a débuté par la danse de ballet dès ses premiers pas – d’où elle tire sa gracile fluidité
corporelle- c’est sa voix qu’elle a choisi de travailler à l’âge de onze ans auprès de grands chanteurs de
l’opéra italien. Comme pour prolonger l’histoire de son grand-oncle Hutch, crooner sulfureux qui fut une
star du music-hall des années 30. Un univers qui attire particulièrement cette amoureuse du blues-jazz et
des ambiances rétro dont la voix exceptionnelle couvre cinq octaves. Soprano nuancée, Ala.Ni fut d’abord
choriste de stars telles qu’Andrea Bocelli, Mary J.Blige, Nitin Shawney et surtout Damon Albarn (Blur) qui
l’a convaincue d’affirmer enfin son plein statut de diva jazzy, et il y a de quoi !
Par son folk-gospel et ses love songs aux sentiments pacifiques, de « Cherry Blossom » en ouverture au «
Circle » final qui boucle le répertoire en nous laissant en pâmoison, après être passé par « Suddently », «
One Heart » ou « I’ll remember » -autant de titres déroulés comme un film couleurs sépia narrant l’idylle
d’une servante noire et le fils d’un maître blanc dans la Louisiane d’autrefois- Ala.Ni nous transporte avec
délicatesse et suavité dans l’intimité de ces histoires d’amour déchirantes. Quelque part entre la Julie
Garland des grandes heures de Broadway et la Billie Holiday d’un mythique Cotton Club, avec l’élégance
hiératique et languide d’une Sade en dreadlocks et le lyrisme opératique d’une Wilhelmenia Fernandez («
Darkness at Noon ») Ala.Ni impose avec succès son élégance naturelle, dans le dénuement et la maîtrise
des silences propices à distiller une émotion quasi religieuse. Une transcendance qui porte à la lévitation
spirituelle et pour laquelle l’église de Villars sera l’écrin idéal.
© DR
Partenariat : Commune de Villars
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« Jazz before Jazz »
Lionel Martin / Mario Stantchev (fr)
Eglise de Ste Croix en Jarez
12€/15€
Dimanche
16 Oct.
16h30
«Jazz before Jazz», aux prémices du jazz d’aujourd’hui
Toujours à l’affût pour défricher de nouveaux territoires musicaux, ces deux lyonnais sont parmi les
grandes figures du jazz d’aujourd’hui. Mario Stantchev, originaire de Sofia (Bulgarie) est en effet depuis
trente ans indissociable du Conservatoire de Lyon où il a créé le département jazz et fut l’un des fondateurs
de l’incontournable AIMRA. Un enseignant à la belle carrière professionnelle, porté sur le jazz ethnique et
dont le piano émérite souvent sollicité par de grandes formations a notamment brillé aux côtés de Daniel
Humair et de Michel Perez. Son complice d’aujourd’hui Lionel Martin - habitué du Rhino depuis longtempsest quant à lui un saxophoniste éclectique, membre entre autres du trio Résistances de Bruno Tocanne.
Réunis par le caractère métissé de la musique de Louis Moreau Gottschalk, ces deux instrumentistes
de haute volée auront travaillé durant deux ans autour des mélodies de ce pianiste-compositeur né à
la Nouvelle-Orléans en 1829, pour y apporter leur propre patte et révéler ainsi les saveurs épicées d’un
répertoire aussi passionnant qu’il est peu connu. Prodigieux musicien dans la pure tradition romantique,
grand voyageur invité à donner des récitals dans les cours royales d’Europe, Gottschalk qui fut élève de Liszt
et fréquenta Chopin ou Pleyel (des compositeurs que Stantchev découvrit très jeune par l’intermédiaire
de son père lui aussi pianiste), est sans doute l’un des premiers à avoir relié deux univers alors distincts,
intégrant la technique savante européenne aux mélodies nées dans le sud des Etats-Unis et dans les
Caraïbes que Gottschalk écuma. Inventant dès lors une sorte de « proto-jazz », précurseur avant l’heure
du jazz à venir.
D’une rare finesse et gorgés de rythmes afro-cubains, les thèmes de sa musique sont simples et sobres
mais permettent des variations virtuoses par les forts climats qu’ils dégagent. Si la terminologie des titres
est très évocatrice (« Souvenir de Porto-Rico », « Romance cubaine », « Ballade créole », « Danse nègre »,
« Bamboula »…) Stantchev et Martin ont réussi à en proposer une relecture gourmande et inspirée, sans
exotisme trop appuyé. Avec leur album au titre explicite « Jazz before Jazz » paru au printemps dernier, le
duo transcende en effet l’héritage de Gottschalk par leur forte expérience à la fois du classique et du jazz
pour proposer une belle promenade patrimoniale très instructive, puisqu’au plaisir savoureux de l’écoute
s’ajoute une dimension pédagogique très pertinente. Une façon de rendre intemporelles ces mélodies
écrites au XIXe siècle, démontrant que le passé peut ouvrir sur un futur sans cesse renouvelé.
Mario Stantchev : Piano
Lionel Martin : Saxophones
©Yves Dugas
Partenariat : Commune de Sainte-Croix-en-Jarez
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Hiromi (jap/usa) Auditorium de Lyon
8€ à 38€
Lundi
17 Oct.
20h
L’Hiromi du (res)sort...
Venue jouer en France pour la première fois en 2003 dans le cadre du Rhino Jazz(s) Festival, Hiromi Uehara
s’inscrit dans la haute lignée de ces jeunes pianistes virtuoses que le Japon nous lègue à chaque passage
de génération. Avec des débuts d’enfant prodige dès l’âge de 6 ans au sein de la fameuse Yamaha School
of Music, avant un exil aux USA en 1999 qui l’a conduit naturellement à l’incontournable Berklee College
of Music de Boston, graal de tous les meilleurs d’où sortent les plus grosses pointures mondiales. L’ado
passionnée abonde de démos vite repérées par deux géants qui deviendront dès lors ses mentors, Chick
Corea et Ahmad Jamal. On fait pire comme parrains ! Avec le premier elle joue dès 2009 sur le double live
à Tokyo « Duet » tandis que le second sera coproducteur de son premier album « Another Mind », carte de
visite écoulée à plus de 100000 exemplaires et, raflant comme le suivant d’ailleurs, tous les plus grands
prix internationaux.
D’emblée, les deux atouts majeurs d’Hiromi que sont technique et énergie vont bousculer les paramètres
classiques du jazz, d’abord sur le fond, avec une musicalité complexe et sophistiquée, mais aussi dans la
forme, avec une frénésie volubile et démonstrative qui frise parfois la débauche au risque de déconcerter
certains puristes. Qu’importe. Cette grande lanceuse de défi se veut caméléon, consciente qu’elle est
capable de tout et n’entendant surtout pas s’en priver. Dans ses foisonnantes compositions (déjà 10
albums en 13 ans), elle ne cherche qu’à agglomérer tout ce qu’elle a écouté et apprécié, de la musique
classique au rock le plus métal, façonnant son propre jazz-fusion instrumental où son piano est l’objet
d’une exploration sans fin. Le clavier étant son double inné, elle livre ainsi une introspection sur son identité
de musicienne. D’autant plus ambigüe à cerner puisque le champ exploratoire est sans barrière, quand
on sait ses références privilégiées aussi bien à Martha Argerich, Horowitz et Errol Garner, qu’à Jeff Beck,
Zappa ou King Crimson ! C’est sans doute cette totale ouverture d’esprit qui l’a nourri en permanence,
expliquant sa versatilité de compositrice sans redondance.
Avec son dernier opus « Spark » paru au printemps dernier chez Concord, Hiromi retrouve le son «
tridimensionnel » voulu auprès de ses deux éminents acolytes depuis 2011 sur les albums « Voice » puis
« Moove » en 2012, avant « Alive » en 2014 annonçant le retour scénique du trio magique. Parce que
la tête d’affiche se partage obligatoirement dans ce « Trio Project » qui voit la demoiselle escortée du
légendaire bassiste Anthony Jackson (sideman attitré de Paul Simmons, Michel Camillo, Steely Dan, et
bien entendu Ahmad Jamal et Chick Coréa…) et du tout autant grand maître de la batterie Simon Phillips
(Toto, David Guilmour, The Who !…) aux baguettes aussi délicates que puissantes. Soit une rythmique
de rêve pour enrober les improvisations ingénieuses et passionnelles d’Hiromi, qui peut tout aussi bien
laissée flotter son doigté raffiné comme marteler le clavier avec cette fougueuse vitesse qui l’a rendu si
célèbre. Car c’est cette alternance de phases tantôt effrénées tantôt versées dans la sérénité minimaliste
qui impressionne, autant que son étourdissant transfert main droite-main gauche. Et quand on sait qu’elle
se fait fort à chaque fois d’aborder le live d’un concert « comme si c’était le dernier », le show mérite d’être
au rendez-vous.
Hiromi : Piano
Anthony Jackson : Basse
Simon Philipps : Batterie
Co-Production : Jazz à Vienne et l’Auditorium de Lyon
©Muga Miyahara
hiromimusic.com
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Get the blessing (uk) Théâtre municipal de Vienne
12€ à 22€
Mardi
18 Oct.
20h30
Un grand trip atmos-féérique
Peu médiatisé malgré ses seize ans d’existence et sa stature internationale, le quartet de Bristol fait partie
de ces groupes -tels Portico Quartet- qui échappent à toute classification et autre étiquetage prédéfini.
Une identité hybride et mystérieuse comme le Rhino aime en accueillir d’autant que Get the Blessing se
fait rare dans nos contrées. L’occasion rêvée pour tous les curieux de découvrir l’une des formations les
plus surprenantes du jazz contemporain, arrimée à de solides références quand on sait que la rythmique
est tenue par deux membres de Portishead, avec Jim Barr à la basse et Clive Deamer aux drums, qui
est aussi le second batteur live de Radiohead ! S’y ajoutent le davisien trompettiste Pete Judge et Jack
Mc Murchie au saxophone, cuivres aux profondeurs abyssales dont les pédaliers électroniques et autres
delay utilisés sont une des composantes importantes de leurs sidérantes prestations live.
Lauréat du prestigieux BBC Jazz Award en 2008, Get The Blessing a réuni dès 2000 ces quatre pointures
qui partagent la même admiration pour Ornette Coleman et sa liberté à induire un esprit « punk » dans
le jazz. Une ouverture d’esprit qui se traduit par des mélodies lancinantes offertes dans une spontanéité
collective et vite contagieuse. Une vaste palette d’émotions fortes déployées au gré des impros, à
coup de grosse rythmique typique du meilleur jazz-rock et du dub mais mâtinée de loopings trip-hop
et atmosphériques. Tantôt excitante ou apaisante, tantôt inquiétante ou envoûtante, la musique à la
fois ténébreuse et planante de Get the Blessing ne se dépare jamais d’une esthétique furieusement
futuriste et sophistiquée, mais dont le sérieux est détendu par une âme toujours joyeuse, humour british
oblige. Après le très remarqué « Lope & Antilope » sorti en 2014 et nourri de sons glanés sur la route,
le quartet toujours smart et classieux façon City (smokings noirs et chemises blanches) accélère encore
son introspection sonore dans le bien nommé « Astronautilus », 5ème opus paru à l’automne dernier et
enregistré entre mer et voie lactée au fin fond de l’énigmatique Cornouaille. Une nouvelle et passionnante
invitation aux grands espaces, pour un vaste trip vers d’inconnues contrées musicales où l’on se laisse
bien volontairement emmener, avec notre bénédiction les yeux fermés !
Jim Barr : Basse
Clive Deamer : Batterie
Pete Judge : Trompette
Jake McMurchie : Saxophone
©DR
www.theblessing.co.uk
Partenariat : Jazz à Vienne et Théâtre de Vienne
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La regard du Programmateur
L’un des missiles de cette
38ème édition : The
Comet is Coming.
Ce trio renverse tout su
r son passage, c’est
puissant, c’est mélodieu
x, saisissant …. il
y a la présence du saxo
phoniste Shabaka
Hutchings leader et fig
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trio qui va compter indén
iablement dans les
musiques inclassables.
Ca vous prend aux
tripes !
La soirée se poursuivra
avec un assemblage
parfait entre une voix atypiq
ue, celle de Sir Jean
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ule impeccablement
es musiques puisées de
la Nouvelle-Orléans,
au funk avec une orientat
ion bien pesée dans
l’afro-beat.
Afrobeat Experience
Le Fil / Saint-Etienne
16€/20€
The Comet is Coming (uk) Les chevaliers de l’Apocalypse
«Dans le ciel sera vu un feu, traînant une queue d’étincelles »… un quatrain de Nostradamus qui a inspiré
le dernier projet du caribéen Shabaka Hutchings, saxophone leader des Sons of Kemet et coqueluche
actuelle du milieu musical londonien. Pour rappel, ce fameux quatuor britannique en forme de petit brass
band surgonflé distille un ethio-jazz panoramique allant de la Nouvelle-Orléans à l’Egypte ancienne en
passant par l’Afrique de l’Ouest, dans des cérémoniaux incantatoires tels un rite spirituel d’avant la fin du
monde. Avec le même mordant efficace, le « Roi » Shabaka lance donc aujourd’hui The Comet is Coming
avec Danalogue « le Conquérant » aux claviers et Betamax « le Killer » aux drums, comme un trio de héros
qui par la lumière et la joie entendent nous sauver de l’Apocalypse annoncée.
Des Kemet aux Comet on reste donc dans l’esprit d’un jazz cosmique au son space funk où ces trois
invaders, fans des séries B de science-fiction des années 70, osent marier l’afro-beat au krautrock, ce
post-punk électronique né dans les clubs berlinois des années 80. Une folle liberté, jouissive et bariolée,
non sans rappeler l’époque Hendrix et Zappa mais aussi le Gong avec Didier Malherbe. Après les théières
volantes de ces derniers, voilà donc les soucoupes violentes des Comet is Coming où, sur des lignes
mélodiques égrenées comme des mantras sismiques à faire trembler la porcelaine, le phénoménal
Shabaka Hutchings lâche ses envolées de saxophone au psychédélisme échevelé. Saccadé jusqu’à la
transe, son jeu très physique et sa présence ininterrompue en font une vraie performance que l’énorme
son du trio qui va crescendo rend encore plus impactant. On comprend vite pourquoi ce nouveau groupe a
été la grande attraction des Transmusicales 2015 (concert immortalisé par Arte) après un premier EP bien
nommé « Prophecy » qui depuis vient de déboucher sur l’album « Channel the Spirits ». Autant de titres
intrigants et aux visées prophétiques pour cet ovni délirant, dont un fameux « Space Carnival » qui résume
parfaitement à lui seul la cosmogonie musicale de ce trio de feu.
Danalogue : Synthétiseur effets
Shabaka Hutchings : Ténor saxophone et effets
Betamax : Batterie
©Fabrice Bourgelle
thecometiscoming.bandcamp.com
Co-Production : La Limace / Le Fil
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Jeudi
20 Oct.
20h30
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Afrobeat Experience
Le Fil / Saint-Etienne
16€/20€
Sir Jean feat NMB Afrobeat Experience (fr) De Lagos à la Nouvelle-Orléans, dans le brasier de l’afrobeat
Comme lors du Rhino 2015 qui avait réunis au Fil Vaudou Game et Tony Allen, l’afrobeat est à nouveau à
l’honneur pour cette soirée fiévreuse proposée en co-plateau et mettant à l’affiche à la fois une formation
régionale d’envergure internationale, l’autre venant de Londres. Si les Comet is Coming développent une
spiritualité spaciale et offrent une vue cosmique sur la rencontre de l’afrobeat originel avec le brass band
louisianais, Sir Jean et le NMB nous en donnent une version plus enracinée dans la profondeur des terres.
Là où l’on entend comme un cri du cœur les lamentations de tous les peuples opprimés- et notamment
celui d’Afrique noire- face aux guerres et violences qui secouent perpétuellement le monde. Plongeant
dans le bouillonnement de cette fournaise politico-sociale, le charismatique Jean Gomis -aka Sir Jeand’origine sénégalaise, était le sorcier wolof idéal pour créer cette véritable alchimie vaudoue, comme un
grand festin de « yoruba » offert à tous les orphelins du félin Féla. Une voix, un flow, une présence scénique
incontournable auprès des groupes dub et afro-électro qui ont le plus compté ces vingt dernières années
où on l’a entendu avec Meï Teï Shô, le Peuple de l’Herbe, Ezekiel, Zenzile ou Brain Damage. Que du sérieux
et du lourd donc, comme c’est encore le cas avec le NMB Brass Band pour ce projet « Afrobeat Experience
» débouchant sur un album (Permanent War) et ce live travaillé en résidence au Fil en début d’année.
Car avec un line-up déjà très costaud, le nonet se fait ainsi tentet tentaculaire où le groove porte à la
transe tant par les rythmes que par la scansion des textes livrés par Sir Jean. Le NMB Brass Band réunit
des musiciens régionaux bien connus (notamment Pierre Vadon aux claviers, Nicolas Mondon à la guitare
et les frères Paulet parmi les cuivres…) tous portés sur les musiques afro-américaines et qui ont fait
leurs armes lors d’un séjour au Burkina-Faso où ils ont enregistré l’album « Democrazy » en 2014. Avec
aujourd’hui ce nouveau répertoire engagé et puissant sur le fond comme sur la forme, des titres tels que «
One for all » « Emergency » et surtout « Permanent War », on retrouve aussi comme une filiation directe
avec le Bob Marley de « War ». Quarante ans après, le message semble toujours d’une brûlante actualité
et, soufflant sur les braises qui persistent sur les terres noires, de Lagos jusqu’à la Nouvelle-Orléans, Sir
Jean & NMB nous le délivrent avec une permanente incandescence.
Sir Jean : Voix
David Addaoui : Grosse caisse, shekere
Vincent Pradier : Caisse claire, percussions
Jean-Marie Robin : Sousaphone
Pierre Vadon : Guitare, claviers
Jérémy Zenou : Percussions
Yan Paulet : Saxopnone alto
Renaud Paulet : Trombone
Léo Ouillon : Saxophone baryton
Co-Production : La Limace / Le Fil
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Jeudi
20 Oct.
20h30
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« Snowdrops »
Christine Ott & Mathieu Gabry (fr) Amphi Opéra / Lyon
18€
Jeudi
20 Oct.
20h30
Sur la même langueur d’ondes...
Attention rareté ! De ces petits bijoux extra-terrestres typiquement « esprit Rhino ». Ne serait-ce que
par la présence d’un des instruments les plus énigmatiques et complexes qui soient, en l’occurrence ces
fameuses Ondes Martenot du nom de son inventeur au début du XXe siècle. Un drôle de « clavier »,
ancêtre du synthé d’avant l’électro, machine bizarroïde et monodique qui fascina ses premiers utilisateurs
tels qu’Honneger, Messiaen ou Jolivet. Proches de la scie musicale, les Ondes Martenot évoquent des
voix et ses variations d’intensité permettent un rendu émotionnel très expressif. Du coup, seul une
vingtaine de musiciens dans le monde en ont fait leur spécialité et la strasbourgeoise Christine Ott est
de ceux-là, tout en maniant aussi kalimba, cordes et percussions. Issue du CNSM de Paris et enseignant
au Conservatoire de Strasbourg, cette rousse magicienne aux doigts de fée est peu médiatisée malgré un
parcours impressionnant et de prestigieuses collaborations (40 albums au compteur !). Dix ans aux côtés
de Yann Tiersen avec lequel elle joue notamment sur la B.O d’Amélie Poulain. Christine Ott a travaillé avec
bon nombre de figures françaises (Dominique A, Loïc Lantoine, Têtes Raides, Noir Désir, Jean-Philippe
Goude, Cascadeur…) et a amplifié sa notoriété dans l’univers pop-rock en jouant avec Radiohead et
Tindersticks, sur albums et en tournées.
Après un sublime premier album en 2009 « Solitudes Nomades », elle a sorti en mai dernier « Only silence
remains » dans la même veine scotchante. Entre jazz, néo-classique et musique improvisée, ses compos
ont l’élégance baroque des chambristes (Chostakovitch, Debussy…) et ses pièces immatérielles dilatent le
temps. Un onirisme total on ne peut plus dépaysant, ouvrant un large spectre sur l’imaginaire. Avec des
titres très évocateurs (« Sexy Moon », « Le passage des anges »..) inspirés des éléments de la nature et du
cosmos, sa poésie sonore mystérieuse et profonde est tour à tour angélique et inquiétante. Évanescence
hypnotique et planante au dessus des brumes automnales qu’elle perce d’un rai de lumière apaisante,
on est ici transporté quelque part entre le minimalisme d’un John Cale ou d’un Philip Glass, et l’ambiant
vaporeux des Sigür Ros. Pour ce tout nouveau projet «Snowdrops », l’elfe Christine s’est associée au
pianiste strasbourgeois Matthieu Gabry, trentenaire formé à la fois au classique et au jazz, un compositeur
et arrangeur porté également sur le rock-progressif. Un duo de fins sculpteurs de la matière sonore, pour
un répertoire astral déroulé tel un chapelet d’odes mystiques et célestes où la langueur contemplative de
ces bonnes ondes va nous propulser loin dans la stratosphère. Bienvenue à bord de la fusée Snowdrops !
Christine Ott : Ondes Martenot, kalimba, cordes, percussions
Matthieu Gabry : Piano
©Jean-Pierre Rosenkranz / Dominique Leroux
www.christineott.fr
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Musica Nuda (IT) Le Quarto / Unieux
19€/22€
Vendredi
21 Oct.
20h30
Toutes les musiques à nu
Après l’ébouriffant Zimbaria l’an dernier, le Rhino accueille encore, dans un tout autre registre, ce que
l’Italie a de meilleur. Un duo voice’n’bass tellement atypique qu’il est devenu culte après avoir donné
près d’un millier de concerts à travers le monde et produit déjà huit albums en douze années de carrière.
Le dernier « Little wonder », paru en 2015 chez Warner, est l’occasion de reprendre la route et s’arrêter
chez nous. Il faut dire que la rencontre du napolitain Ferruccio Spinetti avec la toscane Petra Magoni a
d’emblée fait l’effet d’une bombe. Entre celui qui fut longtemps le leader de l’élégant groupe Avion Travel
(10 albums et des B.O récompensées) puis contrebassiste des jazzmen Paolo Fresu et Stefano Bollani,
et celle qui s’est forgée la voix en Conservatoire dans un répertoire de musiques anciennes sacrées ou
lyriques, le fil conducteur est sans doute à chercher dans leur passion commune pour l’univers de la pop,
du rock et de la dance.
Outre quelques compos, ce sont surtout leurs fantastiques reprises, si éloignées des covers attendues,
qui ont subjugué tous ceux qui ont déjà eu le privilège d’entendre ce duo unique qui tient de la pure
performance. Sans emphase mais dans une sobriété qui relève du génie, leur répertoire interpelle à la
fois par son éclectisme et surtout par l’inventivité qu’ils mettent à revisiter aussi bien de gros tubes de la
bande FM (Pink Floyd, Police, Elton John, Gloria Gaynor…) que les grands standards italiens ou américains
du jazz. Énigmatiques dans leurs intros avant qu’un lâcher de bride nous mettent sur la voie, les morceaux
choisis sont d’emblée habités par le charisme et la présence mutine de Petra Magioni, vocaliste hors-pair
et tout terrain qui tient parfois de la diva foldingue. Pour Petra Magoni, avec les seules cordes de son
partenaire associées à ses propres cordes vocales, on touche la grâce. Rarement un duo aura trouvé telle
osmose, alchimie parfaite où tout devient possible, puisqu’ils peuvent décidément tout se permettre
pour mieux nous épater.
Petra Magoni : Chant
Ferruccio Spinetti : Contrebasse
©Simone Cecchetti
www.musicanuda.com
Partenariat : Ville d’Unieux, Le Quarto
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Vendredi
Stracho Temelkowski Solo (fr) 21 Oct.
Le Prieuré / Saint Just Saint Rambert
8€/14€
20h30
Le temps suspendu
« Ma musique est viscérale, elle est un chant de cordes et de percussions. Elle prend sa source dans les
Balkans et se nourrit d’autres sonorités, celles de ma réalité. Les sons se rencontrent et dialoguent, entre
Orient et Occident, ils sont le reflet de mon identité. Fruits d’une culture hétéroclite, ils rappellent que
mes racines ont aussi poussé dans le bitume. Entre silences et décibels, cette musique est ma manière
de respirer, de raconter mon histoire, ma souffrance, ma joie. Ce cheminement est intuitif, il m’amène à
jouer des mélodies improvisées et hypnotiques. En privilégiant le sens et l’instant, il semble que le temps
ait une autre valeur, comme affranchi de toutes cadences inhumaines ».
Stracho Temelkovski a en effet le don de suspendre le temps dès qu’il s’empare d’un instrument, quel
qu’il soit. Car ce grenoblois originaire de Macédoine est un incroyable multi-instrumentiste, passant de
la mandole aux percussions (et souvent en réalisant l’exploit de jouer des deux en même temps !), de la
viola à la basse, tout en étant compositeur et arrangeur. Déroulant son répertoire entre acoustique et
électrique, il n’aime rien tant que de tisser les sons et les sortir de leurs éléments au gré de ses intuitions,
alternant plages envoûtantes et envolées sonores ferventes, délibérément urbaines et donc plus rock.
Accompagnateur d’artistes de renom tels que le chanteur Antonio Placer, le pianiste Jean-Marie Machado,
ou encore aux côtés de Jean-François Baez ou Gabriele Mirabassi, Stracho Temelkovski démultiplie ses
participations avec des plasticiens, conteurs ou chorégraphes (notamment avec François Veyrunes). Ici en
solo, il nous ouvre un peu plus de son âme, entrant dans un dialogue intime avec l’auditoire qu’il captive
par sa poésie mélodique.
Stracho Temelkowski : Mandole, percussions, viola, basse
©Laurence Fragnol
www.strachotemelkovski.com
Partenariat : Ville de Saint-Just-Saint-Rambert
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La Subienda (fr) Espace le Châtelard / Tartaras
12€/15€
Vendredi
21 Oct.
20h30
Dans la chaleur du sud-américain
Quartet fort de trois cuivres et d’une batterie, La Subienda tire son nom de la chanson du même nom,
qui se traduirait par «la pêche miraculeuse ». Tout d’abord une section rythmique, composée de Xavier
Savin (RedStar Orkestar) et Sébastien Fink (Direction Survet) -deux experts toujours soucieux de distiller
un groove simple mais efficace- à laquelle s’adjoignent les duettistes d’ArtDeko, avec Baptiste Sarat
(Marteau Matraque) à la trompette, et l’incontournable tromboniste stéphanois Franck Boyron. Ce dernier,
décidément sur tous les fronts de la création régionale (N&SK, Vincent Perrier 7tet, La Grosse Couture,
le Grôlektif…) est par ailleurs un fidèle du Rhino puisqu’il a animé l’an dernier l’opération « Trombone sur
crèches » auprès de la petite enfance, et le public du Rhino d’été 2014 avait déjà pu l’apprécier au sein
d’Ompa Bompa au château de la Roche.
Le répertoire conçu pour La Subienda puise dans les traditions musicales de l’Amérique du Sud,
particulièrement dans les fameuses cumbias de Colombie et les choros du Brésil. Si les arrangements
reprennent fidèlement les écrits souvent très élaborés de cette musique, la formation n’hésite pas à en
exploser les contours à la manière d’un quartet de jazz qui se napperait d’une sauce hautement calorifique.
Lors de la création de ce répertoire, la recherche aura tout d’abord été axée autour de la rythmique. Une
fois le choix fait d’un quartet acoustique mais immobile du fait de l’utilisation d’une batterie traditionnelle
(et non d’éléments déambulatoires), ces inventifs musiciens ont su trouver la manière la plus efficace
pour que l’ensemble vrombisse et groove naturellement. Ensuite est venu le temps de peaufiner les
arrangements des cuivres, avant d’en exploser quelque peu les contours, toujours dans le format d’un
quartet de jazz mais qui emprunterait au rock toute son énergie. Car l’idée première de La Subienda est
bien d’amener le public à la danse, à partager un esprit festif et populaire, fidèle aux origines de cette
musique chaleureuse comme l’Amérique du sud sait si bien en proposer. Tartaras à la récré, ça va chauffer !
Franck Boyron : Trombone
Baptiste Sarat : Trompette
Xavier Savin : Hélicon
Sébastien Fink : Batterie
Partenariat : Commune de Tartaras
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No Water Please (fr) MJC de Saint Martin la Plaine
11€/14€
Samedi
22 Oct.
18h
Groove marmelade...
Ça va tartiner !
On aime bien se mouiller à St-Martin-la-Plaine et plonger pour une seconde fois dans les bonnes eaux du
Rhino, puisqu’après Waterbabies en 2015 Saint-Martin-la-Plaine accueille No Water Please (un groupe
qui en rend plus qu’il n’en boit…) pour un goûter quelque peu explosif. Si l’équipe de Saint-Martine-laPlaine a eu la bonne idée de se mettre au chaudron pour confectionner de gourmandes confitures à
déguster et emporter, un autre chaudron va bouillonner côté scène avec cette fanfare à haut rendement
sonore. Armés de cuivres (saxophone et trombone), de percussions, d’un soubassophone et d’un banjo,
nos sept mercenaires s’appuient sur le réputé ingé-son Moon le Noan (Grace, Rose, Le Sacre du Tympan…)
véritable 8ème homme du brass band pour réaliser le son NWP, et c’est du lourd!
Il y a du métier chez ces routards militants de la cause cuivrée et des arts de la rue, qui en quinze ans et
plus de 600 concerts dans la plupart des festivals européens ont gagné identité et notable réputation.
Après un featuring sur la compil hommage aux 30 ans des Washington Dead Cats, les lascars déjantés
ont sorti l’an dernier leur 5ème album perso, bien nommé Brass Band et concocté dans leur centrifugeuse
maison avec les meilleurs ingrédients. Un cocktail punchy qui, s’il garde la Nouvelle-Orléans en toile de
fond, se bourre de vitamines venues du jazz évidemment (de Mingus à Fishbone…) du funk forcément,
et surtout de l’héritage du ska punk- rock qui les animent tant, osant même une reprise du « HLM »
des Ludwig von 88. C’est dire la déferlante que peut engendrer cette fusion autant fiévreuse qu’elle en
devient instantanément contagieuse, puisqu’il est tout simplement irrépressible de ne pas taper du pied
dès les premières (dé)mesures. No Water Please ou l’art bouillonnant de transformer tout rythme en une
redoutable machine à groove…
Kloo Le Noan : Caisse claire, percussions, chant
Nicolas Debrie : Grosse caisse, percussions, chant
Laurent Dumont : Saxophone baryton, chant
Eric Muller : Banjo , chant
François Piriou : Trombone, chant
Julien Varin : Soubassophone, chant
Julien Matrot : Trompette, chant
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www.nowaterplease.fr
Partenariat : Commune de Saint-Martin-la-Plaine
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The Rad Trads (usa) Samedi
22 Oct.
Château du Mollard / Châteauneuf
12€/15€
20h30
Une nuit à Brooklyn, au tempo des musiques New-Orleans
Ils puisent leur inspiration dans le chaudron magique de New York City, leur base depuis qu’ils se sont
tous rencontrés à l’université en 2012, en provenance des quatre coins des USA (L-A, Detroit, Chicago,
Washington..). Sept jeunes garçons brillants, fous de musique, tous profondément empreints de l’héritage
populaire américain -et le legs est grand- de Taj Mahal à Springsteen, de Dylan à James Brown. Groupe
fétiche des clubs de Brooklyn dont ils sont vite devenus la coqueluche avant de porter leur généreuse
énergie dans tout le pays, The Rad Trads réunit cette nouvelle génération de musiciens qui ont chacun
comme point commun de connaître tout le fil de la musique depuis le blues et le rock en passant par la
soul, jusqu’au hip hop et la scène indépendante d’aujourd’hui. Une culture pleinement assimilée et qu’ils
entendent fusionner dans une intense union. Un objectif porté par une profonde amitié, un sens total
de la communauté de partage, qui les a poussé à décliner une offre d’Universal et des grandes agences
artistiques pour privilégier le label artisanal d’un pote et développer un relationnel direct avec les scènes
et festivals qu’ils quadrillent inlassablement avec un plaisir sans fin. Ne pas devenir comme ces grands
groupes coupés de leur audience dans des lieux démesurés, mais au contraire rester dans un rapport
direct avec le public et sans calcul, tout au « feeling », dont ces bons vivants ne manquent pas.
Ayant abandonné la contrebasse et l’acoustique des débuts, The Rad Trads se présente désormais en
électrique pour cette seconde tournée européenne, avec quatre cuivres démoniaques en front-line,
une batterie-percus et une guitare de fou pour la rythmique, le septet alignant pas moins de quatre
incroyables chanteurs qui balaient ainsi un très large spectre musical, du classique jazz à la soul music.
Un répertoire construit par et pour un melting-pot(es) autour d’un son, le leur, qui tente de refléter tout le
parcours de la musique US du XXe siècle, depuis ses racines à la Nouvelle-Orléans – un genre qui domine
ce programme- jusqu’à ses déclinaisons les plus actuelles dans les clubs branchés de Big Apple. Dans
l’intimité du Château du Mollard, voilà une nuit qui s’annonce aussi insolite qu’exaltante, transplantant
dans la quiétude automnale du bourg lafièvre ordinaire d’un saturday nightin Brooklyn !
Michael Fatum : Trompette
Patrick Sargent : Saxophone
Sam Crittenden : Trombone
Alden Harris McCoy : Guitare, voix
John Fatum : Batterie, percussion, voix
Michael Harlen : Basse, voix
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www.theradtrads.com
Partenariat : Commune de Châteauneuf
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Chérif Soumano /
Sébastien Giniaux (mli/fr) Eglise de la Terrasse sur Dorlay
12€/15€
Dimanche
23 Oct.
17h
Accords et à cordes...
« Djatta » qui ouvre les portes-fenêtres de leur nouvel album African Variations (LDC Music), pourrait
parfaitement figurer à l’entame d’une compil du baléarique Café Del Mar, face à la mer dans la plénitude
lounge du soleil couchant, le regard béat tendu vers l’infini horizon de l’Afrique. Parce que ce dialogue
intime entre jazz et musiques africaines marie à la fois les cordes de deux instrumentistes d’exception
mais aussi leur âme profonde, unissant la délicatesse de leur doigté pour atteindre une extraordinaire
sonorité, ce duo échappé du sextet La Mélodie des Choses nous délivre une musique baignée de lumière
et de sérénité (« A Thousand Years »). Une délicatesse absolue qui n’est pas sans rappeler le duo Segal
/ Sissokho, mais qui crée un nouveau maillage de cordes entre deux autres fortes personnalités qui ont
également trouvé leur propre diapason.
Sébastien Giniaux est en effet un artiste complet, esthète très créatif puisque ce grand musicien (Didier
Lockwood, Biréli Lagrène, Taraf de Haïdouks…) compositeur et arrangeur de renom est aussi peintre et
poète, partant du principe que « tout est langage ». Ayant commencé le violoncelle à 6 ans, puis passé
par le CNR de Boulogne, il a débuté la guitare en autodidacte dès sa majorité, en se passionnant pour
Django Reinhardt et les musiques trad’, manouches, balkaniques ou du Mali. C’est ce pays d’Afrique qui l’a
connecté depuis 2012 au jeune joueur de kora et de sang Chérif Soumano, un prodige de l’improvisation
pour fusionner avec grâce la tradition mandingue au jazz. Son aisance et sa générosité ont été révélées
en 2008 aux côtés de Dee Dee Bridgewater sur son répertoire malien. Considéré comme le choriste le
plus doué de sa génération, l’étoile du Chérif brille aussi sur les enregistrements de Tiken Jah Fakoly,
Roberto Fonseca et Marcus Miller. En entrelaçant les quelques 21 cordes et fils de pêche de la kora à
celles multiples et variées de Sébastien Giniaux, le duo nous enserre avec douceur pour une escapade
onirique en direction du « Paradise », comme le bien nommé hit de Phil Collins repris « à nu » pour clore le
voyage et dont ils révèlent avec subtilité la simple mais universellement touchante sève mélodique.
Sébastien Giniaux : Guitare acoustique, violoncelle
Chérif Soumano : Kora
©DR
www.africanvariations.com
Partenariat : Commune de La Terrasse sur Dorlay
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Airelle Besson /
Lionel Suarez (fr) Eglise de Pavezin
12€/15€
Dimanche
23 Oct.
17h30
Airelle et Lionel se donnent des ailles...
Ils font partie des personnalités parmi les plus marquantes et incontournables de la scène actuelle
française, avec des parcours déjà impressionnants de richesse dans la diversité. Pour le Rhino Jazz(s), ils
jouent en duo dans le ravissant cocon de l’église de Pavezin. L’éblouissante trompettiste Airelle Besson
possède déjà un parcours musical fulgurant. Elle fait ses gammes au côté de Winston Marsalis et partage
en tant que sidewoman les grandes formations du jazz français, avec François Jeanneau, Didier Levallet,
Laurent Cugny, l’ONJ… Plus personnellement, son duo avec le guitariste brésilien Nelson Veras -un
protégé de Pat Metheny rencontré chez Daniel Yvinec- fut le choc de l’année 2015, leur album « Prelude »
remportant le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz et la Victoire du Jazz de la meilleure révélation.
Lionel Suarez issu d’une grande famille de musiciens, côtoie pour sa part Art Mengo, André Minvielle et
joue aussi sur « La Note Bleue » le dernier Nougaro. Une carte de visite élogieuse à l’heure du grand retour
de l’accordéon dans la chanson, qui l’emmènera ensuite à Paris rejoindre Lavilliers, Maurane, Sanson,
Alagna ou Pagny.
Tous deux réputés pour leur fine délicatesse à effleurer et caresser les notes, ils savent mieux que personne
donner un souffle poétique et aérien aux partitions qu’ils abordent. Nous avons hâte de les retrouver dans
cette petite église du Pilat.
Airelle Besson : Trompette
Lionel Suarez : Accordéon
©Gérald Fleury / DR
www.airellebesson.com
www.lionelsuarez.com
Partenariat : Commune de Pavezin
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Jazz Combo Box (fr) Salle du cercle / Saint Joseph
12€/15€
Dimanche
23 Oct.
17h30
Scratchophonie et fanfaronnades...
C’est au contact de la fanfare québécoise Grüv n’Brass rencontrée lors d’une création qu’est née l’idée
de créer un brass band festif fusionnant divers styles dans un répertoire original. Mais la vraie originalité
de ce Jazz Combo Box du pays nantais réside surtout dans la présence d’un DJ au milieu de la fanfare.
Une marque de fabrique qui se distingue de tous leurs homologues et qui fait depuis 2009 le succès de
cette formation invitée dans nombreux festivals aux quatre coins du monde. Issu du Conservatoire de
la Rochelle, Brieuc Bestel tient le fameux scratchophone, néologisme adéquat pour définir cette platine
montée sur fût et reliée à une mini-table de mixage et qui apporte la touche hip-hop à ce combo électrofunk dont le groove est toujours baigné d’afro-jazz. Car il y a du beau monde dans cet octet joyeux et
audacieux rôdé aux déambulations de rue fracassantes mais qui ne lésine pas dans le partage d’une
énergie contagieuse lorsqu’ils envahissent une scène.
Dans ce Jazz Combo Box, les cuivres sont à l’attaque. Emmenée par le soubassophone de Fabien Thomas,
la section composée de Geoffrey Chartre à la trompette, Nicolas Scheid au saxophone ténor (formé
auprès de Denis Badault, Claude Barthélémy et Laurent Cugny) et du tromboniste Elias Delaunay (issu du
Conservatoire d’Angers, il a notamment travaillé avec Phil Abraham et Marc Ducret) tient la dragée haute
aux percussions et caisse claire qui rivalisent de frénésie dans des battles endiablées. Aux baguettes,
Mike Herjan développe ses qualités de rythmicien apprises auprès du maître Félix Sabal Lecco tandis que
le banjo d’Hugo Journaud s’invite à la fiesta. Chaud devant, Saint-Joseph priez pour nous !
Fabien Thomas : Soubassophone
Mickael Herjean : Caisse claire
Lucca Ferrari : Grosse caisse
Brieuc Bestel : Scratchophone
Hugo Journaud : Banjo
Élias Delaunay : Trombone
Nicolas Scheid : Saxophone ténor
Geoffrey Chartre : Trompette
©DR
www.jazzcombobox.fr
Partenariat : Commune de Saint-Joseph
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Possible(s) Quartet (fr) Scolaires
3€
Tout est Possible avec ... Possible(s) Quartet
Quatre souffleurs qui partent à la découverte du chant des possibles.
Quatre explorateurs qui prennent toutes les libertés, se servant de mélodies chaleureuses et aventureuses
comme autant de phares dressés au gré de compositions à la beauté sereine. Quatre conteurs qui
racontent et improvisent des histoires précieusement éphémères.
Une fanfare poétique et inouïe qui se fait tour à tour joyeuse et désordonnée, intimiste et mélancolique,
explosive et électrisante, sans pour autant perdre la cohésion d’un son acoustique et singulier ; des
compositions, originales, qui font découvrir la richesse des timbres et l’utilisation large des instruments
aux sonorités cuivrées et boisées, des sourdines, des embouchures, becs et autres jeux de clés… des
voyages pour l’imaginaire.
Et puis au détour d’une mélodie, c’est une histoire d’éléphants ou de Petit Géant qui part à la recherche de
la couleur du vent qui se raconte, mêlant intimement les démarches poétiques, littéraires et musicales.
Rémi Gaudillat : Trompette et bugle
Fred Roudet : Trompette et bugle
Laurent Vichard et/ou Pierre Horckmams : Clarinette basse
Franck Boyron : Trombone
©DR
Partenariat : Inspection académique de la Loire
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Scolaires
Manuel Fillat et
Jacques Ponthus (fr) Ca Jazze ! Dans les crèches
Des concerts dans les centres petites enfances, dans les périscolaires, au sein des IME… un duo de
saxophonistes à la portée des petites oreilles !
Manuel Fillat et Jacques Ponthus, deux musiciens saxophonistes et complices, se produiront pour une
tournée dans ces lieux inattendus, que sont les crèches, la petite enfance et les structures dédiées aux
handicapes.
Ils joueront un répertoire basé sur les musiques de jazz(s), des musiques libres, des comptines sonores
émouvantes et éloquentes. Ils puiseront dans leurs trésors musicaux pour jouer une « Histoire en Saxs »
en entraînant dans leur sillage une trentaine de lieux.
Depuis plus 15 ans le festival déploie
une partie
de sa programmation
en–direction
des tous
petits… et des
CONCERTS
CRECHES
ET AUTRES LIEUX
RHINO JAZZ(s)
2016
plus grands, des concerts attendus et salués.
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Crèches & Périscolaires : Solo
Crèches
IME
: Duo & Périscolaires : SOLO
IME : Duo
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Projet en résonnance
en partenariat avec le pôle métropolitain
Le 23 Juin dernier, au Pôle Culturel l’OPSIS de Roche-la-Molière,
Rhino Jazz(s) et le Pôle Métropolitain re-présentaient la création 2015 :
RhinOversize
Pour RhinOversize, le RhinoJazz convoque une formation musicale inédite,
le quartet GraNd BizarrE, qui engage une nouvelle création musicale originale
et audacieuse en direction de 4 conservatoires de musique.
Jazz & Dance connection
en partenariat avec Jazz à vienne
« Dans les rues de Vienne »
Initiée en 2011, cette journée permet à de nombreuses personnes
d’assister gratuitement à des concerts, des créations, des
événements… pour fêter le jazz ! En 2016, Jazz à Vienne et le
Rhino Jazz(s) cherchent à surprendre, encore et toujours, avec
une journée sur la relation entre danse et musique. En Europe,
aujourd’hui, c’est surtout au concert que l’on a l’occasion
d’entendre du jazz, et que nombreux sont les amateurs qui,
même au cabaret, l’écoutent sans songer à danser. On a
tendance à oublier que le jazz est essentiellement une
musique de danse. Le rythme régulier, le tempo continu sont
ce que sont à l’homme les battements du cœur. Cette journée
Jazz & Dance Connection débutera par un bal swing, suivi du
défilé “Ensemble, pour aller guincher” qui sera présenté à la
Biennale de la Danse en septembre prochain. Journée en coproduction avec Jazz à Vienne et en collaboration avec la
Biennale de la Danse, la MJC de Vienne, le Conservatoire de
Musique et de Danse de Vienne, le Centre Social Vallée de
Gère et le Lycée Galilée.
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Dimanche 3 Juillet / Vienne
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De Eau et de Houille (fr) Vernissage : le 5 octobre à 18h30, Entrée Libre
Autour du
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Représentations publiques avec les jeunes de l’IME :
5 Octobre, 12 Octobre et 19 Octobre de 15h à 18h, Entrée Libre.
Hors Représentations : Entrée 3€
Une mine artistique
Dans le cadre du projet « De Eau et de Houille » qui lie le Puits Couriot Parc-Musée de la Mine au collectif
Le M a T r i C e et à l‘IME La maison de Sésame, le musée accueille pendant la durée du RhinoJazz(s)
Festival 2016 l’installation artistique du collectif Le M a T r i C e (du 5 au 23 octobre). Le vernissage du
projet se déroulera le 5 octobre avec les artistes et les ados de l’IME à 19h00. Pour le RhinoJazz(s) Festival
2016, trois artistes du collectif et trois adolescents ont travaillé ensemble à l’élaboration d’une création
qui s’inspire notamment de l’histoire et de la mémoire de la vallée du Gier. Une installation audio-visuelle
ainsi que des performances par les artistes du collectif présents au Musée de la Mine seront proposés
au public. Occupant l’ancien atelier d’entretien des locomotives, les artistes proposent une installation
mettant en lien la vidéo, le son et la lumière. Des ateliers publics sont proposés les mercredis 5, 12 et 19
octobre de 15h à 18h pendant lesquels, les jeunes de l’IME effectuent une performance avec les artistes.
Le M a T r i C e. . . se situe au croisement de l’action artistique, de l’installation et du spectacle vivant. Dans
un souci permanent de complémentarité, les artistes du M a T r i C e . . . partagent leurs compétences
dans le souci d’élargir leurs champs d’investigations. Ils développent « l’art en cours » qui se fonde sur la
captation, le “pris sur le vif”, la transformation in-situ, les expérimentations dans lesquelles le public et/ou
son environnement deviennent vecteur de création. Les artistes du M a T r i C e . . . préfèrent privilégier le
faire avec plutôt que le faire pour. Porteurs de savoir-faire, liant social, liens culturels, ils se font passeur
de savoir-être.
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Réservations téléphoniques
Les réservations doivent être impérativement confirmées par règlement dans les 72 heures par l’envoi
d’un chèque à l’ordre de Festival International de Jazz et d’une enveloppe timbrée, libellée à votre adresse
pour le retour des billets.
Retrait possible des billets à la billetterie du festival aux heures d’ouvertures. Le retrait au guichet sera à
effectuer 15 minutes avant le début du concert.
Moyens de paiements acceptés
Sur les lieux de concerts, espèces et chèques uniquement
Carte bancaire et carte M’RA (uniquement au bureau du Festival)
Chèques culture, APACS culture
tarification
Tarif normal : se reporter au calendrier des concerts
Tarif réduit (sur présentation d’un justificatif) : moins de 18 ans, étudiants, titulaires de la carte M’RA,
demandeurs d’emploi
Gratuit : moins de 12 ans (réservation obligatoire)
Pour information
L’horaire annoncé est celui du début des concerts. Après celui-ci, les places ne sont plus réservées.
Le placement est libre, en configuration debout ou assis.
En cas de perte ou de vol, les billets ne sont ni échangés, ni remboursés.
Autres points de vente pour certains concerts
Mairies partenaires
Office de Tourisme de St-Etienne : 04 77 49 39 00
Réseau FNAC : 0 892 636 22 (0,34€/min) ou www.fnacspectacles.com
Réseau Ticketnet : 0 892 390 100 (0,34€/min) ou www.ticketnet.fr '
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Abonnements
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► Retournez-le avec votre chèque libellé, une photo pour le Grand Pass,
accompagnés d’une enveloppe timbrée, à l’ordre de
FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ à :
Rhino Jazz(s) Festival - Château du Jarez
11 rue Benoît Oriol - 42400 Saint-Chamond
Billetterie
Grand Pass Rhino* :
► 99€ -Accès à tous les concerts du Festival - SAUF concert de Dee Dee Bridgewater
► 120€ -Accès à tous les concerts du Festival - AVEC concert de Dee Dee Bridgewater
Ce pass est strictement nominatif et personnel : photo d’identité obligatoire.
Réservation impérative - achat au bureau de la billetterie et par correspondance uniquement
Pass Rhino* :
Choisissez librement vos concerts dans le programme du festival !
A partir de 3 concerts achetés, bénéficiez du tarif réduit.
Achat obligatoire au bureau de la billetterie et par correspondance uniquement.
Concerts séléctionnés :
Nom : ..............................................................
Prénom : .......................................................
Artistes
Date
Ville
Tarif Réduit
Plein Tarif
Cyrille Aimée
02-oct
Saint-Etienne
19 €
25 €
AJ.CROCE
04-oct
Firminy
19 €
22 €
Alexis Evans
05-oct
Saint-Etienne
12 €
15 €
Médéric COLLIGNON - Jus de Bocse
05-oct
Fontaine
14 €
EYM TRIO
06-oct
Lyon
17 €
10 €
Adresse : .......................................................
The Bridge - Shore To Shore
06-oct
Lyon
8€
10 €
Tribeqa / Soul Square / Supa Dupa
06-oct
Villeurbanne
8€
14 €
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Nuit du Blues
08-oct
Saint-Chamond
16 €
20 €
The Glossy Sisters
09-oct
Génilac
12 €
15 €
Songbirds Collective
11-oct
Sorbiers
15 €
18 €
Ray Anderson's Pocket Brass Band
12-oct
Roche la Molière
17 €
20 €
Music is my home
13-oct
St Priest en Jarez
18 €
22 €
Tél : .................................................................
E-mail : .......................................................
Vous désirez que votre abonnement :
vous soit envoyé dès réception du
règlement par courrier
soit à retirer au bureau du festival
aux horaires d’ouverture de la
billetterie
* Grand Pass et Pass Rhino non valables
sur : wAna Carla Maza Solo, le 6 octobre
Wang Li Wu Wei, le 9 octobre
Adam Karch, le 11 octobre
Les monstroplantes, le 15 octobre
Hiromi, le 17 octobre
Get the blessing, le 18 octobre
Boney Fields
13-oct
Rive de Gier
Robyn Bennett
14-oct
Mornant
18 €
20 €
Rhoda Scott & Linda Lee Hopkins - Soul Sisters
14-oct
Lorette
12 €
15 €
Dr Lester + Harmonie de Veauche
15-oct
Veauche
16 €
19 €
Bey.Ler.Bey
15-oct
La Grand Croix
12 €
15 €
Ala.Ni
16-oct
Villars
16 €
19 €
Jazz Before Jazz - Stantchev / Martin
16-oct
Sainte Croix en Jarez
12 €
15 €
20-oct
Saint-Etienne
16 €
20 €
SnowDrops - Christine Ott & Mathieu Gabry
20-oct
Lyon
Stracho Temelkowski
21-oct
Saint Just Saint Rambert
12 €
14 €
Musica Nuda
21-oct
Unieux
19 €
22 €
La Subienda
21-oct
Tartaras
12 €
15 €
No Water Please
22-oct
Saint Martin la Plaine
11 €
14 €
The Comet is Coming + Sir Jean Feat NMB
Brass Band
15 €
18 €
The Rad Trads
22-oct
Châteauneuf
12 €
15 €
Jazz Combo Box
23-oct
Saint Joseph
12 €
15 €
Chérif Soumano / Sébastien Giniaux
23-oct
La Terrasse sur Dorlay
12 €
15 €
Airelle Besson / Lionel Suarez
23-oct
Pavezin
12 €
15 €
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DEMANDE D’ACCREDITATION PRESSE
RHINO JAZZ(s) 2016
Formulaire d’accréditation presse à retourner 15 jours avant le début des concerts par mail
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Le retour de cette demande ne peut être considéré comme un accord de notre part.
Nous vous ferons parvenir rapidement notre réponse, dès enregistrement et étude de votre demande.
En cas d’accord, l’accréditation pourra être retirée une semaine avant les concerts au bureau du Rhino Jazz(s), Château du
Jarez, 11 rue Benoît Oriol à Saint-Chamond.
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Concerts sélectionnés :
Interviews souhaités ?
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Avec l’organisation
Avec un artiste / des artistes. Précisez lesquels :
Interview en amont du festival
Les soirs de concert, sur les lieux
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Presse
Le Pack Média est disponible dès à présent sur notre site internet : rhinojazz.com,
onglet Presse.
Merci de prendre en compte, avant chaque concert, les consignes vidéos et photos
(disponibles sur rhinojazz.com).
Pour toute demande ou complément d’information, n’hésitez pas à contacter Leslie
par email : [email protected] ou par téléphone : 04.77.19.59.15.
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Équipe
Jean Paul CHAZALON : Président
Simone BALLAGUY : Secrétaire
Christophe MERLE : Trésorier
Ludovic PAULET-CHAZALON : chargé de programmation et production
[email protected]
Marie Pierre MATHEVET : comptabilité / administration
[email protected]
Vanessa HAUDEBOURG : chargée de projets scolaires / logistique
[email protected]
Rémy JACQUET : chargé de projet
[email protected]
Leslie FABRE : chargée de communication / presse
[email protected]
Manon RODOT : chargée des relations publiques
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Marie SEGURA : chargée de billetterie
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Anna DOGAN : stagiaire communication
Lilian GRACIA : stagiaire communication
Michel CLAVEL : rédaction, journaliste critique musical
[email protected]
Mélody FASSINA : graphisme, mise en page magazine
[email protected]
Pascal DERATHÉ : création du site, webmastering
[email protected]
Visuel 2016 d’après une idée originale de Leslie FABRE
Les bénévoles de l’association :
Eric BARJOT, Michel PEREZ, André et Béatrice PEREZ, Vincent et Josiane MARTORANA, Bernard et Gisèle
LIVET, Christine FREYSSINET, Guy et Malou FOURNIER, Michel MORO, David SUBIT, Michel DALIBARD et
les autres nombreux bénévoles pour leur indispensable soutien.
André MOUMARD : régie générale son
Hervé CHAPELON : régie générale lumière
Jean Michel BOUTEILLE, Pierre Henri MARTIN, Jean Pierre SUDRIE, Olivier DURRY, Aurélien PREAU,
Mathieu ANDRES, Jules BADOR : son, lumière, installations techniques
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Partenaires
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