Les transports en Chine A l`échelle d`un pays

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Les transports en Chine A l`échelle d`un pays
Les transports en Chine
A l’échelle d’un pays-continent, réseaux aérien et ferroviaire se complètent harmonieusement pour
un circuit en Chine.
Une astuce est de prévoir l’achat des vols interne à l’avance en les combinant si possible avec les
vols internationaux. Les trains sont réputés ponctuels, leur réseau est très dense et « à choix
multiples » : Entre par exemple des trains couchettes de nuit (plus lent) ou des trains à grande
vitesse en journée (Pékin-Shanghai en 5h30).
Localement, les moyens de transports à disposition sont ultra-modernes dans les grands centres
urbains. Les réseaux de métro à Pékin et Shanghai sont particulièrement bien organisés et
efficaces, et l’affichage est bilingue (Chinois anglais) ; leurs services ouvrent vers 5h le matin et
se terminent vers 23h selon les lignes/arrêts.
Partout en Chine subsistent toujours des rickshaws, mototaxis et d’autres sortes de véhicules
alternatifs aux standards aléatoires.
Les taxis sont abordables, veiller à faire enclencher le compteur par le chauffeur, et vous
renseigner au préalable du tarif approximatif de courses en taxi. Nous vous recommandons de
toujours vous munir des adresses de vos lieux de destinations et d’hôtels écrits en chinois. Les
chauffeurs ne parlant ni ne lisant l’anglais, cette information pourra se révéler essentielle
L’avion
Les plans de vols varient et le choix est large (comme la superficie du pays, 4ème au monde par sa
taille !) selon par exemple que vous souhaitiez visiter la Chine en son cœur historique et politique
(régions extrême-orientales) ou que vous vous concentriez exclusivement sur les provinces
montagneuses du Sud-Ouest (sur Kunming au Yunnan ou Chengdu au Sichuan).
Entre la Suisse et la Chine, lorsque l’on observe un planisphère, on oublie souvent que la distance
est raccourcie en passant par les routes aériennes septentrionales faisant ainsi de Pékin en Chine
du Nord, une porte d’entrée de premier choix (De Genève à Pékin, compter de 10h25 en vol direct
à une douzaine d’heures et plus si en correspondance). Shanghai n’est pas en reste, et depuis
quelques années, les compagnies régulières européennes ou chinoises, talonnées par celles du
Golfe offrent un éventail de choix de plus en plus varié de vols directs sur d’autres villes de Chine,
ce qui démultiplie les possibilités d’organisation de voyage en Chine.
Entre vols internationaux et domestiques, n’hésitez pas à nous solliciter pour étudier ensemble les
choix qui permettront de concilier harmonieusement: économies de temps, d’énergies, et ce pour
un rapport qualité/prix compétitif.
Le train
Le réseau ferré est, tout comme le réseau aérien, extrêmement dense mais plus simple à aborder
pour ce qui est des tarifs, de la ponctualité et du standard plutôt uniforme dans tout le pays.
Toutefois, le voyageur peut se sentir un peu perdu en arrivant dans les immenses halls de gares
chinoises, véritables melting-pots de migrants chinois en leur propre pays. L’affichage n’est que
rarement bilingue anglais, et nous recommandons l’accompagnement d’un guide pour vous
faciliter l’expérience.
L’offre de train à grande vitesse est de plus en plus étoffée, permettant de parcourir en 5h30
seulement les 1200 km qui séparent Shanghai de Pékin, en première ou seconde classe de sièges
qui n’ont rien à envier aux standards dont nous sommes familiers en Europe.
Pour les trains rapides traditionnels, un choix de 4 types de classes est disponible, avec l’avantage
de compartiments de cabines couchettes parfois fermées. En effet, pour couvrir de longues
distances pendant un voyage itinérant et sans y perdre des journées entières, le rail se révèle très
pratique, avec de nombreux horaires de trains de nuit. Seul point noir, les aléas de propreté des
sanitaires en fin de voyage ; ils sont disponibles généralement en queue et en tête de chaque
wagon, sanitaires privatifs mais robinets et miroirs collectifs.
De l’eau chaude (bouillie, donc potable) est toujours à disposition gratuitement dans les gares, les
trains, les aéroports et de nombreux espaces publics, pour remplir mugs et autres thermos à thé.
Deux-roues et circulation automobile
Dans la Chine des mégalopoles, à y regarder de près, on observe un certain ordre dans le partage
du macadam entre les différents usagers. Le trafic est souvent congestionné aux heures de pointe
dans les grandes artères et sur les périphériques intérieures réservées à l’automobile.
La circulation des poids-lourds est interdite en journée, des voies spéciales sont réservées aux bus
et aux taxis, et les routes parallèles aux grandes artères sont partagées avec les deux-roues et
d’autres types de véhicules légers.
Au sortir des agglomérations, vers les aéroports ou entre deux villes, le réseau autoroutier est
payant. Ce réseau est en plein essor et gagne de nombreux territoires de l’Ouest chinois, accélérant
le désenclavement de régions reculées. Voyager là où n’est pas encore arrivée l’autoroute est une
expérience unique et authentique toujours possible aux quatre coins du pays.
Attention, la Chine a été très précoce en matière de vélomoteurs électriques, et ses engins arrivent
vite et en silence, les deux roues à essence sont plus rares.
La Petite Reine et l’huile de coude sont également toujours d’actualité !
D.F.