les nouveaux territoires Une région en Europe la région du lycée

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les nouveaux territoires Une région en Europe la région du lycée
LA QUESTION DES NOUVEAUX TERRITOIRES
UNE REGION EN EUROPE : LA REGION DU LYCEE
Comment construire une progression pour les programmes de première STMG et ST2S en géographie ?
Comparaison des programmes STMG et ST2S, dont aucun n’est titré par un fil conducteur ; deux notions
-
Celle de territoire au pluriel
-
Celle d’espace
I. LE TERRITOIRE, UN CONCEPT FONDAMENTALE EN GEOGRAPHIE
Se baser sur le travail déjà réalisé par le GPRL à l’occasion de la réforme du programme des
premières générales
-
Evoquer la réflexion de fond sur les nouveaux territoires (utilisation du travail de Pierre Wardega)
-
Evoquer des sites qui permettent de faire le point sur les différentes notions, comme hypergéo
A. LE CONCEPT DE TERRITOIRE (analyse de Pierre Wardega)
« Le concept est une représentation abstraite, générale, clairement définie et même consensuelle,
susceptible de guider la recherche et de fonder des hypothèses. La notion est une idée qui reste
imprécise, informulée ou de formulation encore vague, qui précède le concept ou ne parvient pas à
aboutir au concept »
Tout d’abord, le territoire doit être distingué de l’espace géographique. Tout ce qui est étendu
n’est pas un territoire. L’espace se mesure avec le pas (latin : spatium) et implique l’idée de vide,
de place au sens de « il y a de la place » comme une page blanche où poser l’action humaine (et le
travail du géographe) (grec : chorê). L’espace est donc à dominer, à parcourir, à conquérir.
« L’espace géographique est l’étendue terrestre utilisée et aménagée par les sociétés en vue de leur
reproduction, au sens large : non seulement pour se nourrir et s’abriter, mais dans toute la
complexité des actes sociaux. Il comprend l’ensemble des lieux et de leurs relations. L’espace
géographique est le produit des sociétés humaines et forcément en relation avec d’autres espaces. Il
est antérieur au territoire »
Le territoire émerge du regard et de la volonté des hommes, de leurs besoins et de leurs
convoitises à s’emparer des ressources de la nature. Le territoire se distinguerait ainsi de
l’espace dans la mesure où il est un espace approprié par une population, mais c’est parfois devenu
un mot valise, aux connotations multiples.
Un effort conceptuel a été réalisé par les géographes pour le définir : Les dictionnaires
permettent de rendre compte de l’évolution de la discipline géographique. La première définition
est fournie en 1992 dans le dictionnaire de Roger Brunet. Dans le dictionnaire de J. Lévy et M.
Lussault, la définition du concept occupe 10 pages. On peut, en les confrontant déceler certains
éléments de définition : il s’agit d’une réalité plurielle
o Politique/juridique : portion d’espace délimitée par une société ou un groupe, support d’une
identité collective et produit de pouvoir le territoire se définit par des frontières ou des limites :
« le territoire renvoie en fait à l’existence de l’Etat (qui garantit) l’intégrité territoriale (et assure)
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l’autorité territoriale sur un espace reconnu, borné par des limites bien définies »i. Cela rejoint la
définition de B. Badie qui voit dans le territoire un « cadre spatial dans lequel sont établies des
communautés humaines matérialisant sa fixation au sol et déterminant ses contours ainsi que les
limites de sa souveraineté ».
o Sociale : « le territoire est à l’espace ce que la conscience de classe est à la classe : quelque chose
que l’on intègre comme partie de soi». Mais il s’agit d’une construction sociale provisoire : les
sociétés peuvent le déformer, le reconstituer, le transformer.
o Affective : « le territoire implique toujours une appropriation de l’espace : il est autre chose que
l’espace. Le territoire n’est pas le terroir, ni l’aire de chalandise de la ville. Il faut quelque chose de
plus, et d’abord les sentiments d’appartenance (je suis de là) et d’appropriation (c’est à moi, c’est
ma terre ou mon domaine). » Cela renvoie à l’idée que le territoire est un espace singulier avec
environnement et paysages propres.
o Fonctionnelle/structurée : Produit de l’action humaine, le territoire s’apparente à un espace de
relations et d’échanges qui en tissant des réseaux forment un territoire aux contours plus flous et
plus mobiles. On oppose souvent territoire (une aire) et réseau (lignes) alors qu’un territoire est fait
de lieux qui sont liés. Le territoire comporte des points forts et des replis : il est différencié. Le
réseau, jusqu’aux plus menues liaisons, aboutit à couvrir la surface (comme une feuille d’arbre qui
a des nervures et une surface).
Le territoire est à la conjonction de l’espace où s’exerce une souveraineté, de l’espace social (défini comme
l’imbrication des lieux et des rapports sociaux) et de l’espace vécu (issu des rapports entre la représentation d’une
réalité spatiale et des pratiques quotidiennes).
Le territoire est un système complexe en termes de structure et de dynamique. Il se compose de deux sous
systèmes indissociables qui sont
- les acteurs qui conduisent à l’utilisation, à l’aménagement, et à la gestion de…
- … l’espace géographique fait de lieux et d’objets qui interagissent par le biais des aménités et des
contraintes
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B. DE NOUVEAUX ENJEUX QUI IRRIGUENT LE PROGRAMME DE GEOGRAPHIE
1) des dynamiques du monde actuel, notamment évoquées par Yves Jean et Martin Vanier « la
France, aménager les territoires »
-
Il faut tenir compte du nouveau cadre mondial, marqué par la mondialisation des échanges et la
suprématie des économies, la montée en puissance de nouveaux cadres qui entrainent,
paradoxalement un « retour des territoires ».
-
En effet, on assiste à la montée en puissance des niveaux locaux et régionaux pour entre autres
deux raisons : une dialectique mondial/local (les processus d’homogénéisation entraine finalement
une réaction des individus) ; une territorialisation de l’économie. La compétition serait de moins en
moins entre les nations, ne se fait plus sur les richesses naturelles ou sur leur dotation, mais de plus
en plus entre les territoires et leur capacité à s’organiser. Ainsi, c’est le passage selon Pierre Veltz,
de la géographie des coûts (main d’œuvre, transport, énergie) à la géographie des organisations. Un
territoire organisé génère des économies externes ; le territoire est ainsi devenu lui-même un
facteur de production. Il faut ainsi faire du développement régional et local pour mieux augmenter
la productivité des territoires
-
Dans ce contexte, l’espace ne s’auto-aménage pas ; il est une production collective. Le rôle des élus
est de renforcer l’attractivité des territoires. Ils se font producteurs de territoires avec l’ensemble de
la collectivité, pour produire des économies externes ; la puissance publique (Etat, collectivités
locales) intervient ainsi à travers des politiques d’aménagement des territoires.
-
La mondialisation favorise par ailleurs de nouvelles hiérarchies spatiales : la mondialisation mais
aussi la nécessité de régulation poussent les Etats à se constituer en grands ensembles : c’est la
régionalisation du monde. Avec la compétition mondiale apparaissent des régions urbaines, des
villes métropoles.
A voir : les différents scénarios envisagés par la DATAR
2) Le renouvellement des acteurs
a. Traditionnellement, l’aménagement du territoire est une compétence Etatique : L’Etat a
joué un rôle central dans l’aménagement du territoire à partir des années 50/60, c’est un Etat
d’abord « modernisateur » qui cherche à équilibrer le territoire, ce qui se traduit par des
aménagements importants, puis à partir des années 70-80 dans un contexte de crise
économique, c’est plus un « Etat brancardier » qui cherche à gérer la fermeture des sites
industriels et les problèmes socio-économiques et paysagers que la crise engendre.
b. A partir des années 80, on a vu cependant se renouveler les acteurs de l’aménagement du
territoire à différentes échelles
A l’échelle infra-nationale : Ce sont notamment les lois Deferre de 1982-1983, qui transfèrent
les compétences nationales aux collectivités locales (régions, départements et communes). Depuis
2003, le gouvernement a adopté plusieurs lois qui sont présentées comme l’acte II de la
décentralisation. C’est notamment la révision constitutionnelle de mars 2003 sur l’organisation
décentralisée de la République (et qui étend les responsabilités des collectivités territoriales et
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renforce leur autonomie financière) et la loi relative aux libertés et responsabilités locales d’août
2004 qui transfère de nouvelles compétences. Globalement, chaque collectivité est gérée librement
par un conseil (élu), qui est indépendant des autres collectivités, dispose d’une certaine autonomie
financière (par exemple une fiscalité qui lui est propre) et qui lui permet donc d’intervenir dans un
certain nombre de domaines. La clause générale de compétence permet à une collectivité
territoriale d’intervenir dans un domaine de compétences au-delà de celles qui lui sont attribuées de
plein droit, au nom de son intérêt territorial en la matière.
A l’échelle supranationale : l’Union européenne dont les compétences se sont aussi renforcées
depuis 1992, avec la création de l’Union européenne (sans être d’ailleurs forcément une
organisation supranationale). C’est aujourd’hui un des acteurs essentiels de l’aménagement du
territoire. L’Union européenne est désormais le premier financeur de l’aménagement du territoire
français (politique régionale par exemple)
D’autres acteurs : Avec la libéralisation de l’économie, rôle croissant des acteurs privés,
notamment des entreprises, auxquelles sont finalement transférées la réalisation et la gestion de
certains aménagements ; Participation des acteurs locaux à l’élaboration des projets
d’aménagement (habitants, associations), par le biais des procédures publiques. C’est par exemple
le cas des enquêtes publiques qui concernent tout projet d’aménagement ou tout document
d’urbanisme opposables aux tiers (par exemple qui peuvent conduire à une procédure
d’expropriation. Plus globalement, la mise en place de débats publics s’est généralisée à la fin des
années 90 (paradigme de la démocratie participative ou démocratie de proximité) cf. le débat sur le
« Grand Paris »
c. D’autres logiques
Auparavant la DATAR définit, impulse et l’Etat finance les projets. On peut parler d’une
logique « top down » on décide en haut, le tout est le résultat d’une décision étatique. On définit
ainsi des zones éligibles à différentes mesures économiques ou des pôles et selon une logique de
« guichet », on reçoit des financements, sans finalement avoir de véritables projets.
Désormais, une logique de contrat entre l’Etat et les collectivités territoriales, mais surtout une
logique de projet repose sur la mobilisation des acteurs locaux. Les acteurs locaux se coordonnent, par
rapport aux problématiques de leur territoire, définissent un projet, en fonction de ce dernier obtienne
le soutien et le financement d l’Etat ou encore de la communauté européenne (logiquement Bottom
up).
Cela s’est traduit par la mise en place de nouveaux territoires:
On voit des intercommunalités se mettre en place, avec la volonté de se regrouper pour traiter
en commun un certain nombre de problèmes. On parle des EPCI (établissement public de coopération
intercommunal) qui rassemblent 95.5% des communes et 90% de la population). Ils ont des formes
multiples : communautés de communes, communautés d’agglomération (un ensemble de plus de
50 000 habitants autour d’une commune-centre de 15 000 habitants), communauté urbaine (plus de
500 000 habitants ; 16 au total en France, pas dans le Loiret), les pays, mis en place par les Lois
Pasqua de 1995 et Voynet de 1999, « des territoires de projet », rassemblés par une identité et des
problèmes communs.
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Ce sont d’autres formes de territoires, comme les pôles de compétitivité :. Un pôle de
compétitivité rassemble sur un territoire donné, des entreprises, des laboratoires de recherche et des
établissements
de
formation
pour
développer
des
synergies
et
des
coopérations.
D’autres partenaires dont les pouvoirs publics, nationaux et locaux, ainsi que des services aux membres du
pôle sont associés. L’enjeu est de s’appuyer sur les synergies et des projets collaboratifs et innovants pour
permettre aux entreprises impliquées de prendre une position de premier plan dans leurs domaines en France
et à l’international.
Cela conduit aussi à la mise en place de nouveaux outils : cf. par exemple le SRADDT. L’élaboration
d’un schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire pour la région fixe les
orientations fondamentales, en le faisant repose sur un diagnostic partagé, des prospectives, une charte qui
fixe les objectifs. On retrouve cette démarche à toutes les échelles (cf. les SCOT ou les PLU).
C. DES TENSIONS
a. Entre les acteurs : les enjeux de la réforme territoriale de 2013
Lancée en 2007 et adoptée fin 2010 (comme tout changement constitutionnel majeur cela a
supposé une réunion du congrès et un vote à Versailles), elle devait pour l’essentiel entrer en
vigueur en 2013
Elle est justifiée par le pouvoir en raison de l’empilement des structures qui se sont toujours
superposées, l’enchevêtrement des compétences, du fait que chaque collectivité au nom de la
clause de compétence territoriale est libre d’intervenir tout azimut sur son territoire, la concurrence
entre les différentes collectivités qui génère un manque d’efficacité, un coût supplémentaire.
Elle vise à redéfinir les compétences de chacun
•
•
•
Un pôle département-région : il s’agit aussi de favoriser la cohérence entre les
politiques régionales et départementales. Ainsi, les collectivités territoriales vont
être désormais représentées par des conseillers territoriaux qui vont siéger aussi
bien au conseil régional qu’au conseil général pour favoriser la complémentarité
et la cohérence des politiques. On supprime la clause de compétence générale.
(+ économie, puisqu’il y aura désormais 3500 conseillers territoriaux au lieu de
6000 conseillers généraux et régionaux)
Des métropoles ou pôles métropolitains (en fonction de la taille), avec
notamment des compétences issues précédemment des régions et des
départements, voire de l’Etat, pour qu’elles prennent en charge l’aménagement
du territoire, les infrastructures. Cette mesure vise à créer ainsi des pôles très
compétitifs, qui pourront mieux faire face à la concurrence et s’intégrer à
l’échelle du territoire. Les maîtres mots sont « attractivité » et compétitivité ».
cela peut aussi prendre la forme de fusion de communes.
La réforme génère cependant des oppositions
•
crainte des représentants de région et de département d’un processus de
« recentralisation » qui favorise les pôles les plus compétitifs au détriment du
reste du territoire ; Crainte aussi de l’éloignement des citoyens et de la perte
d’une certaine identité (on a pensé par exemple a un moment faire éclater la
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région Centre entre l’île de France, pour le Loiret et Eure et Loir, mais aussi le
Limousin et le Poitou-Charentes
•
Suite aux résultats de l'élection présidentielle, François Hollande est élu
président de la République. Lors de la campagne électorale, celui-ci fait la
promesse de supprimer le conseiller territorial. Le Sénat, passé à gauche
quelques mois plus tôt lors des sénatoriales de 2011, vote en première lecture le
16 novembre 2011 l'abrogation de sa mise en place, mais cette décision n'est pas
validée par l'Assemblée nationale, qui est majoritairement de droite. Il faut
attendre les législatives suivantes et le retour de l'alternance pour concrétiser la
suppression du conseiller territorial. Marylise Lebranchu est alors nommée
ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction
publique. Elle annonce que les élections départementales et régionales seront
repoussées en 2015, tandis que les municipales auront bien lieu en 2014. Elle
indique aussi que le mode de scrutin aux régionales ne sera pas changé ; mais le
scrutin départemental sera revisité, estimant que les "cantons n'existent plus en
tant que tel et qu'il faut donc réfléchir à un nouveau mode d'élection
b. Entre les priorités de l’aménagement du territoire
Cf. l’évolution des sigles, comme celui de la DATAR
1963-2005 : délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale
2005-2009 : DIACT : délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à
la compétitivité des territoires
2009 : DATAR la Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à
l'attractivité régionale
Objectif 1 : la compétitivité.
Dans le cadre d’une économie désormais mondialisée, le but est d’assurer le développement
économique de la France et de lui offrir une place de choix. Les territoires doivent être attractifs et
compétitifs
Avant, il s’agissait « d’équilibrer » entendu au sens souvent de « répartir équitablement »
avec une répartition homogène des hommes et des activités. Désormais, la tendance est plutôt (on
le voit aussi avec la réforme territoriale), de renforcer les pôles déjà existants, alors même que le
processus de mondialisation tend lui aussi à sélectionner les espaces les plus performants. On
augmente donc les équipements pour attirer les entreprises créatrices d’emplois, en espérant que
cela doit susceptible d’entraîner le développement de l’ensemble du territoire. On est donc passé
d’une politique qui visait à « répartir équitablement » à une politique qui hiérarchise et accorde la
priorité à certains espaces ». La formule du « développement partagé » résume la philosophie
actuelle de la politique d’aménagement du territoire, soucieuse de compétitivité et d’attractivité.
Un exemple :
Le cas de Paris. En 1947, il s’agissait de lutter contre « Paris et le désert français ». En
2010, la loi de juin relative au grand Paris vise à renforcer l’attractivité économique de la région
parisienne considérée comme une locomotive pour le développement économique de l’ensemble
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du pays. Elle définit ainsi des grands pôles de développement économique qui devrait garantir une
croissance de l’ordre de 4% et créer 800 000 emplois ; cf. la politique des pôles de compétitivité
Certains pensent qu’ il faut « oser le désert » (jacques Levy) et que tous les territoires ne
peuvent être équipés de la même façon (sous peine de n’avoir que des services de basse qualité qui
aurait un coût prohibitif pour le reste de la France)
Des débats multiples
• Développement-compétitivité /équité territoriale et équilibre du territoire, mais aussi
concurrence entre les différents territoires, sans compter que se pose la question de
la cohérence entre l’échelle nationale et l’échelle locale
Comment dans ces conditions assurer l’un des objectifs inscrits dans la loi de 1995 :
« assurer à chaque citoyen l’égalité des chances sur l’ensemble du territoire et créer les
conditions de leur égal accès au savoir »
• Aménagement/environnement : concilier le développement économique, l’équité
sociale et la préservation de l’environnement, alors que certains territoires sont
fragiles, vulnérables soumis aux risques, et des ressources menacées (cf. par
exemple la question de l’eau)
• Intérêt général/intérêt particulier : conflits d’aménagement multiples, notamment lié
à l’affirmation de la société civile. Ça peut être effectivement lié à la volonté par
exemple de préserver l’environnement, mais aussi tout simplement à la volonté de
préserver son cadre de vie, menacé par un aménagement (comportement NIMBY :
« not in my backyard)
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II. ORGANISATION GENERALE DU PROGRAMME STMG- ST2S
A. « TOUT PROGRAMME EST DE SON TEMPS » (séminaire de présentation des programmes
de mars 2011)
1) L’évolution générale des programmes
-
1871-1902 : le programme de géographie est marqué par une dimension idéologique forte et des enjeux
civiques réels, dans le contexte de la construction de la république : la focale est alors essentiellement
nationale, sans référence à l’échelle régionale, du fait des fragilités de la république, mais aussi impériale.
C’est essentiellement une géographie nomenclature destinée à « fabriquer des repères » et très fortement
marquée une présentation d’une « harmonie hexagonale ».
-
De 1902 à 1982, la géographie scolaire semble « se fossiliser ». Les programmes ont alors une durée de
vie de 20 ans (1902/1925/1945/ 1963). Ils veulent rendre compte d’une « France tranquille », qui bouge
peu et semblent « sans enjeu » sauf celui d’une connaissance plus fine des territoires. Ainsi, alors que la
géographie universitaire faisait sa révolution, le programme aborde la question de la France,
essentiellement sous l’angle régional, celui des régions naturelles avec « 11 grandes régions perçues
comme « incontestables » et excluant toute autre grille d’analyse, ainsi que l’empire (colonies, outremer, puis à partir de 1963, les pays africains et malgaches)
-
A partir de1982, le changement de focale est net, mais difficile à installer (5 programmes depuis 1982). Il
s’agit de rendre compte des mutations de la France (insertion de la France en Europe et dans le monde,
question d’aménagement des territoires, alors même que l’Etat commence à se dégager ; en parallèle, la
« réhabilitation des territoires ».). Le programme voit sa dimension civique fortement réaffirmée : il s’agit
de faire des élèves des observateurs attentifs du fonctionnement de leurs territoires et de les préparer à en
devenir des acteurs éclairés. De nombreux thèmes recouvrent des enjeux politiques et sociaux de grande
importance. L’objectif n’est pas d’apporter des réponses définitives, mais de fournir des données
permettant aux futurs citoyens de se construire une opinion argumentée
2) L’esprit général des programmes de géographie aujourd’hui
-
Le but est d’intégrer les grandes orientations de la réflexion géographique, en redonnant une place
aux territoires de la France, ainsi qu’aux questions de mondialisation et de développement durable. Il
s’agit donc d’analyser « des territoires » dans la mondialisation, avec un emboitement d’échelles, allant du
local au mondial, mais aussi de questionner cette notion de territoire sous des angles et des interrogations
multiples (à la fois leurs limites, leur identité, leur appropriation, leur organisation, les acteurs et leurs
stratégies, les tensions qui découlent d’enjeux multiples). Il s’agit donc d’en montrer les dimensions
multiples.
-
Le fil directeur est clair : la gestion des territoires aux différents échelons territoriaux, avec les
conditions de leur développement et le jeu des acteurs. Il invite à s’interroger sur la notion de territoire,
les jeux d’échelle (car les territoires ne sont pas des isolats ce qui suppose des entrées qui sont aussi à des
échelles multiples) et convoque « les acteurs », dans une démarche qui se veut civique
Le territoire est ainsi :
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o Celui de la proximité, du local (thème2 STMG, thème 2 ST2S)
o Celui à développer, à aménager : le territoire en construction, en devenir (thème3 stmg, thème 2
ST2S)
o Celui de l’Europe (thème 1 STMG)
o Celui du territoire national en Europe (thème 3 ST2S)
-
Il doit permettre de faire travailler les élèves sur les outils, tant ceux par lesquels les acteurs
communiquent en ayant une approche critique de ces derniers, que ceux par lesquels la gestion des
territoires s’opère, pour permettre à chaque élève, futur citoyen d’être capable de se positionner dans le
débat public et d’en comprendre les enjeux.
Les sujets d’étude sont le lieu de cette réflexion
a) Le sujet d'étude (entre 4 et 3 heures) ouvre une possibilité de choix de contenu et d'itinéraire
pédagogique. Il est choisi en fonction de la classe, de l'environnement local ou régional du lycée,
des ressources documentaires, des équilibres entre les différents champs de l'histoire et de la
géographie, des projets initiés dans l'établissement.
b) Les sujets d'étude visent l'autonomisation des lycéens. Ils constituent un espace significatif (une
vingtaine d'heures) de diversification pédagogique et de production effective. Le travail en
autonomie est fondé à chaque fois sur un corpus documentaire construit pour poser un problème.
Ce corpus comporte généralement un faible nombre de documents, afin de rendre possible une
analyse non superficielle ; il est composé à partir du manuel et de l'ensemble des ressources
documentaires disponibles, pour autant qu'elles soient adaptées à la classe ; il est apporté par le
professeur ou par des lycéens, certains sujets d'étude incitant fortement à la réalisation de
recherches documentaires par les élèves, notamment grâce à un recours aux Tice.
c) Chacun des sujets d'étude est l'occasion de présenter les grandes compétences et le rôle d'un
acteur particulier de l'aménagement du territoire. Des sites internet proposent de
nombreuses données pour étudier les réalités territoriales locales : les sujets d'étude proposés
permettent de sensibiliser les lycéens à ces outils de l'aménagement et du développement et
de leur donner une occasion de les utiliser.
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B. UN EXEMPLE DE SEQUENCE PEDAGOGIQUE : LA REGION
1) sa place dans les programmes dans les programmes
La région n’est plus la « porte d’entrée » de ce nouveau programme : elle occupe cependant encore une place
majeure puisqu’elle fait partie de ces territoires de proximité qu’il faut étudier dans le premier thème de STMG
(les territoires européens) et le second thème de ST2S (les territoires de proximité)
-
Dans le programme de STMG : les territoires européens (10 à 12 heures)
L'articulation entre question et sujet d'étude est souple, mais répond à une cohérence.
La question obligatoire constitue le développement général du thème et bénéficie donc d'un volume
horaire significatif (entre 5 et 4 heures). Le commentaire - colonne de droite - en précise les contenus. La
question s'articule avec les notions indiquées, qui constituent un élément explicite et évaluable du
programme.
Le sujet d'étude (entre 4 et 3 heures) ouvre une possibilité de choix de contenu et d'itinéraire pédagogique.
Il est choisi en fonction de la classe, de l'environnement local ou régional du lycée, des ressources
documentaires, des équilibres entre les différents champs de l'histoire et de la géographie, des projets
initiés dans l'établissement.
Ici, dans ce contexte : sujet d’étude 4-5 heures, question obligatoire 6-7 heures en fonction de la
progression choisie, peut-être à aborder en aval pour incarner certains contenus de la question, notamment
certaines notions « aménagement », « développement », « régions », « territoires »
-
Dans le programme de ST2S : intégration à un autre thème : les territoires de proximité en France
(8 heures)
L'articulation entre question et sujet d'étude est souple, mais répond à une cohérence.
La question obligatoire constitue le développement général du thème et bénéficie donc d'un volume
horaire significatif (entre 5 et 4 heures). Le commentaire - colonne de droite - en précise les contenus. La
question s'articule avec les notions indiquées, qui constituent un élément explicite et évaluable du
programme.
Le sujet d'étude (entre 4 et 3 heures) ouvre une possibilité de choix de contenu et d'itinéraire pédagogique.
Il est choisi en fonction de la classe, de l'environnement local ou régional du lycée, des ressources
documentaires, des équilibres entre les différents champs de l'histoire et de la géographie, des projets
initiés dans l'établissement.
Ici, dans ce contexte : sujet d’étude 4 heures, question obligatoire 4 heures en raison de l’articulation assez
forte entre le sujet d’étude qui peut être ici abordé en amont et question obligatoire. Le sujet d’étude
permet en effet de clairement aborder les enjeux, problèmes et notions abordées dans la question.
(« décentralisation » « collectivité territoriale », « région » « développement durable », ) pour aborder
ensuite la notion d’intercommunalité, à travers le thème général « acteurs et enjeux de l’aménagement des
territoires.
2) Les axes
On peut à partir de la région du lycée réfléchir à la notion de région dans ses différentes acceptions, en
relation avec les questionnements sur les territoires :
Confronter la région à :
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Une région homogène : par les traits physiques, l’histoire ou l’identité culturelle en référence à l’Ecole
française de géographie, notamment Vidal de la Blache s’est attachée à donner un contenu savant à cette
notion. Pour celle-ci, la région est une portion de l’espace terrestre, dont l’individualisation tient à la très
étroite combinaison des caractéristiques physiques, de celles l’histoire, et des activités des sociétés qui
l’occupent.
L’enjeu est de comprendre alors la cohérence des limites régionales par rapport à ces régions dites homogènes,
mais aussi la force de son identité qui peut être contestée à une échelle plus grande (les pays, territoires vécus) ou
plus petites (débat sur les modifications de l’espace régional)
-
-
Une région fonctionnelle : par la cohésion interne, les systèmes de flux qui la relie aux autres espaces
régionaux ou supra-régionaux, par les pôles qui structurent cet espace , en référence aux écoles
géographiques des années 1960 et 70. Les caractéristiques du milieu physique n’y ont plus occupé une
position de premier plan, et donné à celle-ci une position beaucoup moins hégémonique dans la
construction des savoirs géographiques. La région est le plus communément conçue comme un sous
espace fortement intégré, identifiable à l’échelon intra étatique, organisée par un ou plusieurs pôles urbains
et des relations qui s’organisent autour d’un lieu central. C’est aussi un lieu ouvert qui subit les influences
des régions voisines, peut être intégrée à un espace européen…..
L’enjeu est de comprendre la cohérence de l’espace régional comme bassin de vie. Est-ce que c’est cette logique
fonctionnelle qui l’a emporté dans le découpage régional (par exemple la plupart des grandes régions s’organisent
autour de grands foyers urbains, ; on peut penser que si Nantes a été séparée de la Bretagne, c’est aussi pour doter
les pays de Loire d’une capitale dynamique)
L’enjeu est de comprendre les dynamiques de l’espace régional, en lien avec l’évolution des activités et
l’intégration à la mondialisation.
-
Une région administrative : un territoire délimité et régi par le conseil régional, acteur institutionnel et
spatial majeur en particulier dans le cadre de l’aménagement du territoire. La région administrative est
donc aussi un acteur spatial qui par ses décisions contribue à modeler l’espace.
L’enjeu : On peut ainsi se demander quelles sont aujourd’hui leur attribution et si elles sont un périmètre
pertinent pour mener une politique d’aménagement.
C’est donc à une lecture dynamique de la notion de région que l’on doit procéder : la région, comme d’autres
territoires, évolue sous l’effet des stratégies d’acteurs variés intervenant à différentes échelles. Il s’agira de mener
la réflexion sur la pertinence des découpages, sur les régions européennes, transfrontalières…
3) L’organisation des séquences
Remarques : ses séances sont prévues pour durer 1 à 2 heures. Les activités peuvent être modulées (la séance 1
prévoit par exemple une réalisation cartographique qui peut ne pas être réalisée) ou divisées par groupe (dans la
séance 2, on peut imaginer un groupe travailler sur les caractéristiques générales de la région centre, un groupe sur
les localisations spatiales)
A signaler : la sitographie réalisée l’année dernière et mise en ligne, qui donne une très grande variété
d’exemples.
Séance 1 : une région Centre ?
S’interroger sur l’identité de la région, ses caractéristiques spécifiques.
Les régions sont-elles des ensembles homogènes, avec une cohérence « naturelle, historique, économique
forte », dans laquelle les citoyens se reconnaissent ?
-
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Supports :
- Deux documents assez anciens (1998) choisis car ils sont une réflexion de géographe portant sur la
question du découpage régional, dans un certain contexte : la région souhaitait en effet changer de
nom……Quatre propositions sont faites : Val de France, Val de Loire, Coeur de France et Centre-Val-deLoire. A l'automne 1994, les élus votent pour le nom Centre-Val-de-Loire. Mais ils se heurtent à la loi, qui
indique que pour changer de nom une région doit recevoir l'accord des autres régions. Le président de la
région Pays de la Loire exige la protection du label "Loire" : l’opposition de cette région voisine interdit
alors le passage du nom Centre au nom Centre-Val-de-Loire. Le changement de label bien que parfois
évoqué n'a depuis jamais été soumis au vote.
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Le dernier document est la Une d’une publication régionale qui montre comment c’est aussi l’action de la
région, par sa politique spécifique, mais aussi une politique active de communication qui contribue à créer
une identité régionale. A mettre en relation avec sa devise : « dans la région Centre, le Centre, c’est vous »
et la consultation des citoyens en vue de réaliser le SRDADDT.
Production : une carte de synthèse
Quelques éléments qu’il est possible de localiser
1) un découpage discuté : le « Centre est-il suffisant pour définir une identité » ?
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Une région certes centrale ( limitrophe de 8 autre régions)
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Mais un assemblage de 6 départements (Limites départementales ; Nom des départements)
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Une identité discutée (3 provinces rivales)
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Une région éclatée (cf. le développement bicéphale. Noms des principales villes)
2) Des éléments qui donnent de l’identité
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Des éléments naturels : la Loire unifie fortement la région
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Des éléments historiques : le cœur de France, des lieux touristiques révélateurs d’un patrimoine commun.
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Des éléments politiques : identifier la capitale régionale et certains aspects de sa politique.
Séance 2 : une région centre ou périphérique ?
Etudier l’espace régional en localisant les principales zones de peuplement et d’activités, l’armature
urbaine, les réseaux de communication. Mettre en lumière les forces et les faiblesses de la région, dans un cadre
national comme dans un contexte européen
Quelle est l’organisation du territoire régional et quels problèmes majeurs d’aménagement la région a-telle ?
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Supports
Statistiques extraites de l’INSEE, pour analyser les caractéristiques
territoriales, humaines,
économiques, sociales de la région Centre. L’indication dans certains cas de la moyenne française, du %
que représente la région et du rang régional, permet de mesurer son poids relatif ou de comprendre des
caractéristiques fortes.
Giry Florence, Lycée Duhamel du Monceau, GPRL
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Extraits du SRDADDT : Le schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire
(SRADDT) ou anciennement Schéma régional d'aménagement et de développement du territoire
(SRADT) précise les orientations fondamentales et à moyen terme du développement durable d'un
territoire régional et ses principes d'aménagement. Le SRADDT inclut un document d'analyse
prospective ; une charte régionale d'aménagement ; des documents cartographiques. Il doit offrir une
révolution souhaitable de la Région à vingt ans, et peut pour cela recommander la mise en place
d'instruments d'aménagement et de planification (DTA), d'urbanisme ou de protection de l'environnement,
(ex : schéma directeur, Parc naturel régional, Directive territoriale d'aménagement (DTA) ou un Schéma
de mise en valeur de la mer (SMVM). Le schéma régional des transports est le volet transports du
SRADDT. Le SRADDT de la région centre a été voté en juin 2011 suite à une période de travaux et de
consultations. Il a été approuvé par les élus régionaux lors de l’assemblée plénière de décembre 2011.
Travail sur le site GEOIDD, du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.
Production
Remise d’un corpus documentaire constitué par l’élève qui doit en justifier le choix.
Séance 3 : une région qui s’affirme surtout par ses actions
Les grands projets d’aménagement en cours ou prévus, les acteurs qui les conçoivent, les financent et les
utilisent, les débats concernant l’aménagement du territoire régional.
Le rôle du conseil régional, ses priorités
Quels sont les aménagements décisifs pour le territoire régional ?
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Supports
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Ambitions 2020, vidéo promotionnelle diffusée par Internet et créée par la Région Centre. Elaborée en
2010, elle a pour objectif d’inciter le public à participer aux forums territoriaux, thématiques et panels
citoyens pour l’élaboration du SRDATT. La région Centre évoque par exemple ses défis démographiques
(vieillissement de la population, avec une proportion d’actif qui diminue), celui du changement climatique
(consommation d’énergie accrue et des atteintes à la biodiversité (étalement urbain) , celui des mutations
économiques (tertiarisation, alors que l’industrie constitue un moteur du développement régional et que
l’agriculture est puissante mais fragilisée par la redéfinition de la PAC). Le niveau de formation progresse
mais reste insuffisant. Elle invite les citoyens à se prononcer sur les politiques à conduire.
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Site de la Région Centre : il permet de mettre en avant les politiques conduites en région Centre ; La
région Centre souhaite ainsi affirmer sa vocation nationale et européenne, permettre d’identifier la région
comme une terre d’innovation et ainsi accueillir les talents et développer les potentialités. Il s’agit aussi de
promouvoir la qualité de vie en articulant l’exceptionnelle richesse naturelle et un réseau urbain équilibré
et de développer plus de solidarité dans une cohésion régionale. Il s’agit donc d’une politique de
développement durable, qui cherche à concilier compétitivité, équité et protection de l’environnement.
Elle privilégie ainsi la politique de formation (ordi’centre, trans Europe Centre), le développement de
nouvelles infrastructures tout privilégiant les transports alternatifs (transport ferroviaire), le
développement des énergies renouvelables (dispositif Isolaris, diagnostic énergétique des lycées) et
cherche à attirer les entreprises (rôle de Centre éco). La région développe la solidarité entre les générations
et les territoires (opération cœur de village par exemple)
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Site de l’antenne interrégionale Auvergne Centre Limousin à Bruxelles, inaugurée en octobre 2005
pour renforcer leur présence auprès des institutions communautaires. : l’Union européenne aide les
Giry Florence, Lycée Duhamel du Monceau, GPRL
régions grâce à sa politique de cohésion (fonds structurels) . Les régions sont représentées à Bruxelles
par un comité des régions créé en 1994 qui représente les pouvoirs locaux et régionaux. Les régions
s’associent pour pouvoir peser plus et faire du Lobbying auprès du parlement européen et de la
commission européenne.
Production
Réalisation d’une affiche publicitaire illustrant le lobbying de la région Centre
Parmi les thèmes possibles
- Actions de lobbying auprès des institutions européennes : OCM Vin, OCM fruits et légumes, Bilan de
santé de la PAC, Réseau des régions non OGM
Développement de la coopération décentralisée avec d’autres régions de l’Union européenne : SaxeAnhalt (Allemagne), Malopolska (Pologne) et Pardubice (République tchèque)
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des projets d’envergure comme le projet « Eurovelo 6 Atlantique-Mer Noire», le « CREPS », la
modernisation de la ligne ferroviaire Tours-Saincaize ou le programme « Leonardo da Vinci » permettant
aux jeunes lycéens, apprentis, post apprentis d’effectuer un stage dans une entreprise d’un autre pays de
l’Union européenne.
Giry Florence, Lycée Duhamel du Monceau, GPRL