Les caisses de l`Etat continuentde se vider
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Les caisses de l`Etat continuentde se vider
LA FRANCE SOMMÉE DE RECONNAÎTRE SES CRIMES COLONIAUX LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 8 mai 2016 N°7787 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE «L’AUTRE 8 MAI 1945» LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANT À PARIS SAMIR GHEZLAOUI EN PAGE 24 DÉPENSES PUBLIQUES Les caisses de l’Etat continuent de se vider PHOTO : B. SOUHIL ■ LIRE L’ARTICLE DE LYES MECHTI EN PAGE 7 LOUISA HANOUNE À SÉTIF LE MINISTRE SAOUDIEN DU PÉTROLE LIMOGÉ «CHAKIB KHELIL REVIENT POUR SERVIR LES COMPAGNIES AMÉRICAINES» QUEL IMPACT SUR L’OPEP ? LIRE L’ARTICLE DE KAMEL BENIAÏCHE EN PAGE 3 PRÉLÈVEMENT D’ORGANES SUR DONNEUR EN MORT ENCÉPHALIQUE POURQUOI LES ALGÉRIENS SONT RÉTICENTS ■ Alors que dans les pays voisins les prélèvements sur donneur en mort encéphalique se pratiquent aisément, en Algérie les réticences et les a priori ne facilitent pas le travail des praticiens à même de prendre en charge les greffes. LIRE LES ARTICLES DE DJAMILA KOURTA EN PAGES 12 ET 13 ● En poste depuis 1995, le ministre saoudien du Pétrole vient d’être limogé par un décret royal. Le départ de Ali Al Nouaïmi serait dû aux effets néfastes de la chute des prix du pétrole sur les finances du royaume, et les signes de mécontentement au sein de la population. LIRE L’ARTICLE DE ZHOR HADJAM EN PAGE 7 GRANDE-BRETAGNE SA SADIQ KHAN, MUSULMAN D’ORIGINE PAKISTANAISE D’O ÉLU ÉL MAIRE DE LONDRES LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANT À PARIS YACINE FARAH EN PAGE 11 CONTRIBUTION Le cadeau empoisonné des Etats-Unis à l’Algérie ! PAR HOCINE MALTI. Ancien haut responsable de Sonatrach LIRE EN PAGE 2 El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 2 CONTRIBUTION LE CADEAU EMPOISONNÉ DES ÉTATS-UNIS À L’ALGÉRIE ! Ancien haut responsable de Sonatrach D ans une récente communication intitulée «Ils ont osé !» que j’avais publiée au lendemain du retour de Chakib Khelil en Algérie, je disais à propos de ce retour : «Le second scénario possible est que Chakib Khelil est chargé d’une mission encore plus importante dans le cadre des changements à venir au sein du pouvoir lors de la succession qui se prépare. Est-il destiné à occuper une très haute fonction au sein de la nouvelle sphère dirigeante ? Est-il le futur Premier ministre, voire le prochain Président ?» Je soulignais plus loin que ce sont les Etats-Unis qui l’avaient dépêché en Algérie pour y occuper de telles fonctions, tout comme ils l’ont fait dans de nombreux autres pays au lendemain de guerres ou de «révolutions» qu’ils ont provoquées et pilotées. Ce scénario qui semblait alors irréaliste est en train de se mettre en place. Nous assistons actuellement à un show hollywoodien auquel aucun responsable politique algérien ne s’était livré jusqu’à ce jour. Chakib Khelil a entamé une tournée des zaouïas qui va le mener, dit-on, à travers les 48 wilayas du pays. S’agit-il d’un acte de rédemption ? Oh, que non ! Tout comme l’habit ne fait pas le moine, le fait de se draper dans le burnous blanc de telle ou telle confrérie ne signifie pas que l’on a renoncé au whisky ou au champagne. L’intéressé et la nébuleuse qui gouverne et agit au nom d’Abdelaziz Bouteflika cherchent-ils à prouver aux Algériens, de manière théâtrale, qu’il est innocent et que toutes les accusations portées contre lui ne sont que calomnies ? Peutêtre, mais pas que. Car tout le monde sait qu’aucune onction d’un cheikh de zaouïa n’exempte un voleur de ses actes. Pour ce faire, le pouvoir dispose d’un moyen plus sûr et plus radical. Il lui suffirait de mettre en branle «la justice de la nuit», qui sait laver plus blanc que blanc, comme cela a été démontré en maintes occasions par le passé. Le but de Chakib Khelil — tout comme celui de ceux qui ont imaginé cette mise en scène — est par conséquent de rechercher autre chose qu’une simple absolution. Il n’est pas nécessaire d’être devin pour comprendre que ces visites annoncées et couvertes à grand bruit par les médias audiovisuels à la solde du pouvoir font partie d’un plan concocté de concert entre Alger et Washington. L’objectif recherché est de frapper l’imagination populaire, de montrer que toutes les zaouïas du pays ont fait allégeance à cet individu. Et à qui fait-on allégeance dans un système clanique ou au sein de la mafia ? Au puissant du moment, au chef. CQFD. Tout comme elles l’ont fait pour Bouteflika lors de chaque élection présidentielle, les zaouïas ont donc choisi parmi les 40 millions d’Algériens celui qu’elles considèrent être le chef, le leader qui guidera le pays en conformité avec les vertus découlant de la mission religieuse dont elles sont investies et qu’elles sont censées incarner aux yeux du peuple. Nous savons qu’il n’est, en tout état de cause, pas de leur ressort de se mêler de politique et encore moins de gracier un individu accusé d’avoir trempé dans de grosses affaires de détournement d’argent public. Mais qu’à cela ne tienne. Un tel interdit n’empêchera pas le pouvoir de faire ce qu’il fait chaque fois qu’on lui résiste : manipuler, menacer, dégommer, récompenser, cloner ou soudoyer. Exercer des représailles à l’encontre d’un chef de zaouïa ne le dérange par conséquent « Chakib Khelil ne remplit pas les conditions prévues par la Constitution pour occuper le poste de chef de l’Etat. Mais pour le pouvoir, qui connaît parfaitement l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika, il y a le feu à la maison ; il lui faut donc agir vite, sans trop se préoccuper d’arguties juridiques. pas. Il se sent d’autant plus à l’aise de le faire que dans ce cas particulier il bénéficie du soutien de Washington. Aussi faut-il rendre hommage à ces quelques cheikhs courageux qui ont refusé de recevoir Khelil malgré les menaces et pressions auxquelles ils sont soumis. Bien sûr, Chakib Khelil ne remplit pas les conditions prévues par la Constitution pour occuper le poste de chef de l’Etat. Mais pour le pouvoir, qui connaît parfaitement l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, il y a le feu à la maison ; il lui faut donc agir vite, sans trop se préoccuper d’arguties juridiques. Il n’attendra certainement pas 2019 pour mettre en place la relève, puis, la fin justifiant les moyens, il finira par trouver l’entourloupe qui lui permettra de rendre la candidature de Khelil possible ; à défaut, il lui confiera des leviers importants du pouvoir. Quand on a vu le fameux tweet de Manuel Valls, on comprend pourquoi la cupola considère qu’il y a le feu à la maison. A propos de ce tweet, je dirais que ce qui a dérangé la caste qui nous gouverne, ce n’est pas tant la fourberie du geste du Premier ministre français, que le fait que ces images sont venues démentir toutes les affirmations mensongères du régime et ont convaincu, même les plus sceptiques, qu’Abdelaziz Bouteflika avait définitivement perdu toutes les capacités physiques et intellectuelles nécessaires pour exercer la fonction de président de la République. C’est un homme visiblement ravagé par la maladie qui nous a été présenté, un homme qui n’est apparemment même plus en mesure de constater à quel point son état de santé s’est dégradé, ni même de se rendre compte que par soif de pouvoir, son propre clan, sa propre famille et son propre frère n’hésitent pas à donner au monde une image avilissante de lui. Plus que Manuel Valls, ceux qui sont à blâmer dans cette affaire ce sont ceux qui ont accepté qu’il soit ainsi exposé et qui ont surtout permis qu’il brigue un quatrième mandat. On ne peut donc que dire honte à vous à Saïd Bouteflika, Haddad, Saadani, Gaïd Salah et consorts. Honte à vous, car si nous, le peuple, vous avez pu nous «raconter des histoires» quant à la santé de cet homme, vous, par contre, saviez exactement dans quel état il était. Etes-vous conscients que par un tel comportement ignoble vous ne faites qu’exacerber le sentiment de rejet du peuple à votre égard ? Savez-vous qu’en vous voyant agir de la sorte, les grands de ce monde, c’est-à-dire ceux devant lesquels vous vous aplatissez, vous mépriseront encore plus ? Car ils ont compris — et par la manière dont vous traitez votre propre chef de clan, vous leur fournissez une preuve supplémentaire que pour sauver votre peau, vous êtes prêts à accomplir les pires vilénies, à accéder à toutes leurs demandes et à leur concéder encore plus que les ressources naturelles du pays. Soyez certains qu’ils vous demanderont toujours plus de forfaitures, y compris de vous dessaisir de la souveraineté nationale pour laquelle un million et demi d’hommes sont morts. Et vous le ferez. Sachez que les Américains, sur lesquels vous comptez tout particulièrement pour se porter à votre secours le jour venu, n’ont pas d’états d’âme. Contrairement à vous, eux ont leurs intérêts nationaux en tête. Preuve en est, sur qui comptent-ils s’appuyer pour vassaliser l’Algérie ? Sur un homme qui a montré durant dix longues années qu’il était un parfait servant de leurs intérêts, un homme qui a longtemps ferraillé pour transférer à leurs entreprises les réserves en hydrocarbures du pays, un homme qui a permis à Halliburton de s’enrichir encore plus en surfacturant jusqu’à concurrence de 700% ses services à travers sa filiale algérienne, Brown and Root-Condor (BRC). Les dégâts causés par Chakib Khelil au secteur pétrolier et à l’Algérie d’une manière générale ont été maintes fois dénoncés. Rappelons cependant qu’il a fait en sorte que BRC — qui a vu son chiffre d’affaires multiplié par 20 en 12 années d’existence — devienne la pompe à finances de Halliburton en Algérie, mais aussi celle des mafieux des deux bords, américain et algérien, qui étaient là pour percevoir des commissions sur chacun des projets qui lui ont été confiés. Chakib Khelil a également contribué à faire de cette entreprise une précieuse source de renseignements de Halliburton sur les programmes de développement de l’industrie pétrolière algérienne et de la CIA sur des questions de défense nationale. Nous évoquerons aussi et encore une fois les dégâts considérables causés aux gisements par la politique de surexploitation qu’il a imposée afin de satisfaire les besoins des Etats-Unis, au point que des millions de tonnes de pétrole et des milliards de mÑ de gaz sont aujourd’hui perdus à jamais. Comment pouvait-il d’ailleurs en être autrement sachant que cet individu ne faisait après tout que défendre les intérêts de sa patrie, la vraie, les Etats-Unis d’Amérique, et non pas ceux de l’Algérie, un pays dont il a été le ministre de l’Energie, dans lequel il n’a été que de passage durant quelques années et qu’il n’a découvert qu’à l’âge de 34 ans ? Car, contrairement à ce qu’il clame, il est bel et bien citoyen américain. Son passeport américain en cours de validité en témoigne. Voilà donc le cadeau empoisonné que les Américains veulent nous faire, avec la bénédiction de ceux qui sont censés veiller aux intérêts du pays mais qui, en réalité, voient en Chakib Khelil une 2 formidable couverture pour les ravages causés par 17 années de règne d’Abdelaziz Bouteflika. Car les Américains savent parfaitement que, s’il venait à accéder au pouvoir suprême, cet individu leur rendrait de plus grands services que par le passé. Ils savent qu’il obéirait au doigt et à l’œil à leurs directives, qu’il ferait jouer avec ferveur à l’Algérie le rôle que les Etats-Unis lui assigneraient dans le Monde arabe et en Afrique et qu’il serait leur fidèle allié dans la région ; en plus, bien entendu, des avantages et privilèges qu’il accorderait aux entreprises américaines dans le secteur pétrolier notamment. Car, indépendamment de tout autre considération, dont celle de la nationalité, la justice américaine détient des preuves accablantes contre lui dans les affaires scabreuses dont il a été partie prenante par le passé et sur les réseaux de corruption qu’il a couverts ou dont il a fait partie. Voilà très brièvement brossé un tableau de ce que deviendrait l’Algérie dans le cas où serait confiée à Chakib Khelil une très haute responsabilité au sein du régime. Je rappellerai en conclusion qu’il ne faut surtout pas oublier que l’interventionnisme américain a toujours eu pour conséquences l’instauration d’un climat de violence dans le pays concerné, voire sa destruction pure et simple. Des exemples ? Le Vietnam et l’Afghanistan en Asie, l’Irak, la Libye et la Syrie dans le Monde arabe, le Chili, la Colombie et le Venezuela en Amérique latine, l’Ukraine et la Serbie en Europe, pour n’en citer que quelques-uns. H. M. PUBICITÉ Par Hocine Maltiti El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 3 L’ACTUALITÉ CHAKIB KHELIL Pari risqué et diversion La mise en scène indigne les Algériens pour qui l’homme incarne la face corrompue du pouvoir, au point où certains cercles commencent à s’élever et à refuser d’être enrôlés dans le dispositif de «réhabilitation». D u démon Khelil à l’ange Chakib ? L’ancien ministre de l’Energie et des Mines est passé en deux années de l’individu le plus recherché contre lequel la justice algérienne a lancé un mandat d’arrêt international à un personnage «réhabilité» et à qui on attribue un rôle politique. Le tout est sorti d’un scénario des plus improbables qui bouscule toutes les projections. L’homme qui a failli mettre en péril le règne Bouteflika estil en passe de devenir celui qui sauvera la maison du pouvoir ? Par un tour de passe-passe politicojudiciaire, dont seuls les décideurs algériens détiennent le secret, et par une opération magico-mystique des zaouïas, Chakib Khelil est propulsé sur le devant d’une scène politique aussi floue que criarde. La stratégie de blanchiment de l’image de l’ancien ministre, empêtré dans des scandales de corruption dont il est difficile de se débarrasser, a été soigneusement orchestrée. Le secrétaire général de l’ex-parti unique, Amar Saadani, a été le premier à lancer l’opération en défendant «le plus brillant cadre algérien sali par les Services spéciaux». Il a méthodiquement mené la campagne jusqu’au jour où le plus Texan des Algériens a débarqué à l’aéroport d’Oran, accueilli par les autorités locales. Sonnés, les Algériens n’en revenaient pas d’assister à ce retournement spectaculaire de la situation. Heurtés au plus haut point, mais choqués encore plus en découvrant le «mauvais feuilleton Khelil et sa tournée des zaouïas». Les porteparole du pouvoir sont sommés de s’exprimer publiquement pour «louer les qualités et l’intégrité» de l’ami du Président. Même Ahmed Ouyahia, pourtant connu pour son opposition à l’ancien ministre de l’Energie, a rejoint la cohorte des laudateurs. L’instrumentalisation éhontée des lieux de culte et des confréries, auxquels on veut faire jouer le rôle de «fabrique des Présidents» pour redorer l’image d’un ancien ministre honni et maudit, tourne au grotesque. La mise en scène a indigné les Algériens pour qui l’homme incarne la face corrompue du pouvoir, au point où certains commencent à s’élever et à refuser d’être enrôlés dans le dispositif. La très influente zaouïa rahmania de Chorfa, à Azazga, a vertement signifié à l’ancien ministre qu’il n’était pas le bienvenu chez elle. Khelil marque une pause-zaouia pour se consacrer à la communication «moderne» : une apparition sur sa page facebook suivie d’«interviews» télévisées. Une opération de charme médiatique. C’est la même chaîne de télé offshore, qui traitait l’ancien ministre de «brigand», qui est chargée de lui tailler un costume d’expert international. L’homme pousse la caricature à l’extrême en affirmant avec aplomb que «seuls 500 Algériens sont contre lui, alors qu’il a 27 000 like sur sa page facebook». Et sur le même plateau, il assume aussi qu’il avait rencontré à Paris l’intermédiaire qui démarchait pour Saipem auprès de Sonatrach, Farid Bedjaoui. Lui aussi recherché par Interpol et poursuivi par la justice italienne. En livrant cette information, Chakib Khelil se rend ainsi témoin potentiel dans l’affaire en attente de jugement par le tribunal de Milan. En somme, la mécanique mise en branle par le pouvoir vise-t-elle seulement à le mettre à l’abri d’éventuels ennuis judiciaires en le réhabilitant ou bien lui prépare-t-elle une trajectoire audacieuse d’un destin national ? Peutêtre les deux à la fois, car les objectifs poursuivis se complètent. Le concerné demeure ambigu sur ses prétentions politiques. «Je n’ai pas d’ambition politique, je ne suis demandeur de rien de politique ou autre, mais je suis prêt à aider le pays et si on me demande à occuper une fonction je suis prêt», assurait-il dans une déclaration à une chaîne de télé. Chakib Khelil entretient pernicieusement le mystère. Soit nous sommes en présence d’une grossière manœuvre de diversion qui vise à occuper l’opinion pendant que les décideurs s’affairent à remodeler violemment le paysage politico-médiatique en vue des prochaines échéances politiques, soit une tentative désespérée d’un régime en panne de solution qui mise sur ce qui lui reste pour vendre le pari Khelil ! A l’évidence, la seconde option comporte des risques. Le pouvoir — qui maintient le pays dans une périlleuse impasse, n’a plus les moyens financiers lui permettant d’assurer la paix sociale et de tenir ses clientèles — tente la gageure de vendre la «candidature» d’un homme dont la réapparition elle-même doit passer par une laborieuse tâche de disculpation. Hacen Ouali LOUISA HANOUNE À SÉTIF «Chakib Khelil revient pour servir les compagnies américaines» ors d’un meeting organisé à la veille du 71e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, Louisa Hanoune a rendu hommage à la longue lutte pour la libération. «Le 8 Mai 1945 est un important virage dans la lutte du peuple algérien. Sous l’égide du PPA, il a non seulement exigé la libération du zaïm Messali Hadj et tous les prisonniers politiques, mais revendiqué le droit à liberté et à l’autodétermination. Mais l’idéal de Mai 1945 a été trahi. Ne faisant pas de cette date une Journée nationale, les officiels, qui oublient que l’histoire est le socle de la construction du présent et du futur, organisent chaque année des festivités creuses», déclare en préambule l’oratrice. Pour la leader du Parti des travailleurs, le gouvernement Sellal — sans le nommer — serait à l’origine de la paupérisation d’une majorité du peuple algérien : «La loi de finances 2016 fait dans la récession, la dégradation du pouvoir d’achat des couches moyennes et la faillite de l’outil de production national. Elle favorise l’importimport, la fuite de capitaux et l’émergence de nouveaux colons et caïds. Avec cette loi, l’Etat se met au service d’un groupe de nouveaux riches…» Le nouveau projet de code du travail est descendu en flammes : «Des travailleurs qui n’ont pas le droit de s’exprimer sont en péril. En autorisant le travail des enfants de moins de 16 ans, le nouveau code n’inspire pas confiance. Il présente un danger pour la vie syndicale et la carrière des travailleurs. La revalorisation de 2,5% des pensions de retraite, la plus faible depuis 20 ans, est rattrapée par l’augmentation des taxes et des prix. Avec sa politique de fuite en avant, le système va vers le retour de l’indigénat.» Le déficit n’est pas éludé par la présidente du PT : «Les agriculteurs, les petits commerçants et les travailleurs sont obligés de payer leurs impôts mais de gros bonnets connus détiennent à eux seuls 10 milliards de dollars d’impôts non payés. Ils ne se sont pas non plus acquittés des taxes douanières évaluées entre 2005 et 2015 à 11 milliards d’euros. Si on ne fait rien, l’ardoise atteindra, en 2020, les 19 milliards d’euros. Il faut savoir que ces nouveaux riches bénéficient d’une exonération d’impôts de 90 milliards de dinars.» avoir dénationalisé les mines en 2001, il a fait l’impossible pour en faire autant avec les hydrocarbures en 2005. Chakib Khelil est revenu pour semer la zizanie. Impliqué dans l’affaire Sonatrach et l’évasion fiscale, l’ex-ministre tente de politiser les zaouïas. Jouissant de la complaisance des autorités, Chakib Khelil, qui n’a rien de nationaliste, revient pour servir les intérêts des compagnies américaines.» Kamel Beniaiche LA SOUVERAINTÉ NATIONALE «MISE À PRIX» Abordant l’endettement extérieur et l’emprunt obligataire, Louisa Hanoune met en garde : «Avec l’apport de capitaux étrangers, la souveraineté nationale sera mise à prix. Pour preuve, un représentant de la Banque mondiale assiste aux réunions du gouvernement tunisien, fortement engagé dans la lutte contre le terrorisme. Au lieu de récupérer les 5 milliards de dollars prêtés au FMI et les créances détenus par les nouveaux riches n’ayant pas payé leurs impôts et taxes douanières, on nous sort cette histoire d’emprunt obligataire visant des fortunes d’origine inconnue et un blanchiment ne disant pas son nom, gratifié en sus d’un taux d’intérêt de 5,75%.» En ayant visiblement gros sur le cœur, Mme Hanoune évoque le retour de Chakib Khelil : «Après AFFAIRE EL KHABAR Le coup de fil de Grine «Omar Ourtilane ne doit pas mourir une seconde fois», a lancé hier la secrétaire générale du PT lors d’un meeting à Sétif. Louisa Hanoune apprendra à l’assistance que le ministre de la Communication, Hamid Grine, après avoir lu les comptes rendus de son meeting avant-hier à Tébessa, l’a contactée par téléphone pour lui dire qu’il considérait le dossier El Khabar comme «une affaire purement commerciale» et qu il n’avait nullement «l’intention de fermer ou de tuer El Khabar». Non convaincue, la responsable du PT a renvoyé le ministre à ses contradictions : «Faisant dans le deux poids deux mesures, Grine laisse pourtant faire des gens qui ont acheté quatre journaux», dénonce-t-elle, avant d’appeler à la mobilisation pour sauver la publication. «Les gens qui ont décidé de s’attaquer à El Khabar ternissent l’image de l’Algérie. En procédant de la sorte, ils portent un grave préjudice à la liberté d’expression, au multipartisme et aux sacrifices des 500 jeunes, dont le journaliste Sid Ali Benmechiche (martyr des événements d’Octobre 1988). Nous condamnons l’instrumentalisation de la justice pour bâillonner un journal patriotique. Nous dénonçons les pressions exercées sur les journaux ne caressant pas dans le sens du poil.» K. B. PUBLICITÉ L El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 4 L’ACTUALITÉ MASSACRES DU 8 MAI 1945 ALI BENFLIS À KHERRATA Le FFS «L’Etat est tombé entre les mains des spoliateurs» L au rendez-vous ● L’invité de Kherrata a soutenu : «Aujourd’hui, le pays vit une crise politique dangereuse et sans précédent du fait de l’inexistence d’institutions de l’Etat, tombées entre les mains des spoliateurs…» PHOTO : EL WATAN L ’Etat-nation qui nous a été légué par les martyrs est fragilisé et vidé des valeurs qui ont permis à ceux qui l’ont récupéré du colonisateur, la victoire», a déclaré le président de Talaie El Houriat (Avantgarde des libertés), Ali Benflis, hier à Kherrata, à 60 km à l’est de Béjaïa, lors d’un meeting populaire organisé à l’occasion de la commémoration du 71e anniversaire des sanglants événements du 8 Mai 1945. L’invité de Kherrata a soutenu qu’«aujourd’hui, le pays vit une crise politique dangereuse et sans précédent du fait de l’inexistence d’institutions de l’Etat, tombées entre les mains des spoliateurs, de ceux qui cultivent la corruption, le déni des droits et des libertés, de ceux qui méprisent la souveraineté populaire». Il a profité de cette occasion pour expliquer aux présents que «l’Etat-nation dont ont rêvé les moudjahidine doit être construit par la nouvelle génération pour sortir le pays du régime totalitaire et Le président de Talaie El Houriat, Ali Benflis, hier à Kherrata de la pensée unique». Lors de ce rassemblement qui a drainé environ un millier de personnes, le n°1 du parti a axé d’emblée son discours sur l’histoire de la région en rendant un vibrant hommage aux 45 000 martyrs tombés lors des manifestations du 8 Mai dans les villes de Sétif, Kherrata et Guelma. Il a également rappelé les hauts faits d’armes de cette population qui, pour être sortie manifester pacifiquement afin de rappeler à la France coloniale sa promesse d’accorder aux Algériens le droit à disposer d’eux-mêmes à la fin de la Seconde Guerre mondiale, s’est vue réprimandée. Par ailleurs, Ali Benflis a réitéré le soutien de son parti au groupe El Khabar qui est en conflit avec le ministère de la Communication pour avoir décidé de vendre des actions à l’investisseur privé Issad Rebrab. «Notre position est claire : pas de démocratie sans la liberté d’expression et d’opinion», a martelé l’orateur. A ses yeux, ce qui est inquiétant dans cette affaire est «d’assister à l’ingérence de l’Exécutif dans une opération commerciale légale et ordinaire». Et d’ironiser : «Le seul tort des propriétaires du journal El Khabar est de ne pas prêter allégeance au pouvoir en place.» Donc, pour lui, «cette affaire relève d’un abus de pouvoir. La logique de l’actuel régime est simple : il te dit ‘si tu n’es pas avec nous, tu es donc contre nous’. Et, de ce fait, nous nous permettons, en tant qu’autorité, de te priver de l’exercice de tes droits». Nordine Douici e Front des forces socialistes (FFS) a mis le paquet pour la commémoration du 71e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945. Le plus vieux parti de l’opposition sera présent par diverses activités, aujourd’hui, dans la wilaya de Béjaïa, à Sétif et à Guelma. Ainsi, deux recueillements et un rassemblement sont prévus. C’est toute la direction nationale qui est mobilisée pour la commémoration de ce grand événement dans l’histoire de l’Algérie et son combat pour l’indépendance. A Béjaïa, c’est le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, qui vient de reprendre du service après un congé de maladie, qui présidera la cérémonie de recueillement devant la stèle des martyrs de la commune de Kherrata. A Sétif, la délégation du FFS sera conduite par Ali Laskri, membre du présidium et ancien premier secrétaire. Une gerbe de fleurs sera déposée au pied de la stèle de Bouzid Saâl, le premier martyr des événements de Mai 1945. Une autre délégation du plus vieux parti de l’opposition, conduite par d’autres membres du secrétariat national, tiendra un rassemblement au cimetière des Martyrs, au centre-ville de Guelma. Les responsables du FFS ne se sont pas contentés de cérémonies de recueillement ; ils ont également prévu des conférences-débats sur ces événements et le tournant qu’a pris la lutte pour la Libération nationale. Il est à souligner que le FFS a toujours accordé une grande importance à la commémoration des grandes dates de la lutte contre le joug colonial. De l’avis de nombreux historiens, les événements du 8 Mai 1945 ont été l’élément déclencheur de la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie. La féroce répression qui s’est abattue sur les nombreux Algériens sortis dans les rues pour réclamer l’indépendance, après la victoire des Alliés et la fin de la Seconde Guerre mondiale, a convaincu les principaux acteurs du Mouvement national que la lutte armée était inévitable pour aboutir à la libération de l’Algérie du joug colonial. M. A. O. CLÔTURE DU CONGRÈS DU RND hmed Ouyahia, le nouveau secrétaire général du RND, a rendu hier, à la clôture des travaux du congrès extraordinaire du parti, un vibrant hommage à Sidi Saïd, patron de l’UGTA et son «fidèle ami», présent à cet événement, et à Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation et personnalité ayant assuré la gestion du parti dans les moments difficiles. Ouyahia a également remercié Belkacem Mellah, son concurrent et, pour certains, son «lièvre» du fait qu’il a contraint les congressistes à aller vers le vote à bulletins secrets. Néanmoins, le grand vainqueur de ces assises demeure Ahmed Ouyahia dès lors qu’il a opéré une sorte de «toilettage» dans les rangs du parti. En promettant de mettre fin à la dictature de la minorité, Ouyahia a joint l’acte à la parole, il a réussi à écarter ses adversaires du conseil national. Effectivement, plusieurs poids lourds du RND ont perdu leur siège au sein de cette instance, à l’image de Cherif Rahmani, Mohamed Betchine, Aboubakr Benbouzid et Belkacem Mellah. Ces anciens ministres n’ont été ni élus ni récupérés par Ouyahia qui dispose, selon des statuts du parti, de la prérogative de désigner une dizaine des 421 membres du conseil national. Les travaux du congrès extraordinaire — qui s’est transformé en un congrès ordinaire, donc le cinquième du genre — ont pris fin hier à l’hôtel El Aurassi par l’adoption de cinq résolutions notamment organique, politique, économique et sociale et une résolution relative au programme d’action du parti. Sur le plan politique, Ouyahia a réitéré son appui et le soutien inconditionnel du RND au président Bouteflika ; d’ailleurs, une motion à part lui a été réservée. Dans son intervention, le patron du RND a exprimé sa fierté de faire partie de la majorité au pouvoir ; de ce fait le RND compte désormais, dit-il, «jouer pleinement son rôle au gouvernement et au niveau des institutions élues». «Les règles démocratiques consacrent l’existence d’une majorité et d’une opposition. Chez certains, c’est devenu un complexe d’être un parti au pouvoir. Le RND n’est pas dans l’opposition et nous assumons cette position avec fierté», a-t-il asséné, en se vantant de n’avoir jamais milité dans un autre parti : «Je me suis toujours mis entièrement au service de l’Etat et du système.» Ce jeudi, à l’ouverture des travaux du congrès, Ouyahia avait tendu la main à l’opposition, alors qu’hier, à la clôture, il a fustigé certains partis de l’opposition qu’il accuse de faire dans «la pure agitation» et «des tours de clown» sans pour autant présenter d’alternative. Ouyahia cite l’exemple de la loi de finances 2016 et s’est réjoui que le RND ait adopté ce texte que l’opposition a rejeté «en faisant croire aux citoyens qu’elle allait les affamer sans pour autant présenter d’alternative. Ces partis ont fait de la pure agitation et des tours de clown». Et de préciser que l’approbation par les députés du RND de la loi de finances 2016 s’est faite par «conviction et engagement». Sur le plan économique, le congrès a soutenu que la crise du marché des hydrocarbures est en mesure de provoquer un «sursaut salvateur» grâce à une réforme des mentalités. A ce sujet, les congressistes ont adopté une résolution qui plaide pour «l’ouverture du capital des petites et moyennes entreprises publiques au capital privé national de sorte à leur offrir un nouvel élan et permettre à l’Etat de concentrer ses efforts sur les entreprises économiques publiques stratégiques». La résolution appelle à la généralisation des procédures de la finance islamique aux banques locales, mais aussi à plus de flexibilité dans la législation du travail et également à l’allongement de l’âge de la retraite en concordance avec le prolongement de l’espérance de vie de la population. Nabila Amir PUBLICITÉ A Ouyahia s’en prend de nouveau à l’opposition El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 5 L’ACTUALITÉ LE THINK TANK SONDE LES ASPIRATIONS DES ALGÉRIENS NABNI : un rêve collectif en construction ● Le sondage révèle une forte aspiration à sortir de l’addiction aux hydrocarbures avec, à la clé, un modèle économique misant sur les énergies renouvelables et l’agriculture saharienne. E n 2030, j’aurai 41 ans si Dieu me prête vie. J’espère, ce jourlà, m’être réalisée socialement et professionnellement. Que l’Algérie sera réellement démocratique, que le mot corruption ne sera plus qu’un mot, que mes enfants iront à l’école publique sans que je m’en inquiète, que je puisse les emmener à la plage sans avoir à payer 3000 DA, qu’on puisse faire le tour de l’Algérie avant de penser à l’étranger...» Tel est le rêve de Yasmine, la vingtaine, l’une des internautes ayant répondu à un sondage lancé par le collectif Nabni sur le thème : «Algérie rêvée». Hier, le remuant think tank a organisé à l’espace Sylabs (un magnifique lieu de création sis à Alger-Centre) un grand débat autour de cette même question : «De quoi rêvent les Algériens ?» Nabni a convié des intervenants de différents horizons (universitaires, artistes et autres entrepreneurs) pour dessiner ensemble les contours de ce que pourrait être le «rêve algérien», autrement dit un autre grand récit national après celui de 1954. Ce fut l’occasion pour Nabni de livrer les enseignements de ce sondage réalisé par internet à l’été 2015 (précisément du 4 juillet au 17 août). Le sondage a recueilli 222 réponses. 80% des personnes qui ont répondu sont de sexe masculin, et 42% de cet échantillon ont entre 25 et 45 ans. «Nous avons retenu surtout les rêves à caractère collectif», précise Mehdi Damou, membre de Nabni, qui a présenté les résultats de ce sondage. «Nous avons également voulu éviter le piège ‘‘court-termiste’’ en se projetant à l’horizon 2030», a-t-il ajouté. Parmi les leçons de cette enquête d’opinion : «Les Algériens rêvent à nouveau de grandeur.» Les personnes sondées ont mis l’accent, en l’occurrence, sur le bénéfice à tirer des expériences des pays émergents, notamment asiatiques (Corée du Sud, Indonésie, Malaisie…) et des pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Un visuel transformait même l’acronyme anglais en «Brica», en y incluant l’Algérie. Le sondage révèle, par ailleurs, une forte aspiration à sortir de l’addiction aux hydrocarbures avec, à la clé, un modèle économique misant sur les énergies renouvelables et l’agriculture saharienne, «notre pétrole vert». «Je rêve qu’un jour la fiscalité pétrolière ne représentera que 5% de la fiscalité de l’Etat (…). Je rêve de conduire la voiture algérienne de marque ‘‘Fatia’’ fabriquée en Algérie, et qui (détiendrait) 60% du marché algérien et 20% du marché africain et arabe», écrit un internaute. Autre projection souhaitable : «100% des besoins alimentaires satisfaits localement.» On se rêve aussi en nouvelle Mecque du tourisme méditerranéen, avec 10 millions de visiteurs à l’horizon 2030. Certains aspirent à une «Algérie mobile où l’on peut enfin se déplacer facilement dans et entre les villes». D’aucuns appellent de leurs vœux une meilleure utilisation du territoire, en exhortant les décideurs à s’ouvrir sur les autres régions plutôt que de tout concentrer à Alger. Un citoyen recommande ainsi de «faire de Constantine, Annaba, Batna, Ghardaïa, Tamanrasset, de nouveaux pôles de développement d’industrie high-tech, TIC, solaire, touristique et commercial». Une autre doléance à méditer : «Investir sur la matière grise, l’éducation et de nouveaux leaders.» Un esprit éclairé préconise : «En 2030, le président a 45 ans (…) Il faut un président jeune et dynamique, à l’image de sa population.» Un «DZ optimiste» va plus loin : «En 2030, un chiffreclé : zéro vieux au pouvoir.» Enfin, retenons cette proposition grinçante : «Pour une Algérie propre… aux deux sens du terme.» A noter que le sondage sera relancé, annonce Nabni, en martelant ce joli mot d’ordre : «Fahlamou, fahlamou, fahlamou !» (Rêvez, rêvez, rêvez !)… Mustapha Benfodil ENQUÊTE DE CARITAS ALGÉRIE SUR LES MIGRANTES SUBSAHARIENNES Entre précarité et difficulté à s’intégrer E tre femme et migrante subsaharienne en Algérie n’est décidément pas le profil idéal pour prétendre à une intégration sociale et professionnelle. Pourtant, elles sont nombreuses à lutter quotidiennement pour une vie meilleure et des lendemains radieux pour leurs enfants, malgré les préjugés et les obstacles qui se dressent devant elles dans ce pays d’accueil. Caritas Algérie, une ONG qui s’intéresse aux migrants et aux personnes en difficulté, a effectué une enquête entre mai et décembre 2015 pour définir le profil des migrantes, leurs motivations ainsi que les difficultés qu’elles rencontrent. Réalisée en partenariat avec le département de sociologie de l’université Alger II, sous la supervision du chercheur Saib Musette, cette enquête s’est adressée à un échantillon de 559 migrantes subsahariennes (à l’exception des Nigériennes et Nigérianes pour des raisons de linguistique : les questionnaires étant rédigés en français et les réponses claires ou nuancées étant à prendre avec précision). Ces femmes sont Camerounaises (59% des sondées), Maliennes (10%), Ivoiriennes (8%), Libériennes, Burkinabées, Togolaises, Sénégalaises, Béninoises... Leur âge varie entre 28 et 38 ans pour 70% des femmes interrogées, tandis que 22% sont plus jeunes (entre 21 et 27 ans). La présentation faite hier par Saliha Bencheloui, chargée de la défense des droits des migrants au sein de Caritas Algérie, bien qu’elle fasse état des avancées réalisées en matière d’accueil des migrants et des efforts fournis pour l’amélioration du quotidien de ces personnes ayant fui les conditions de vie catastrophiques dans leur pays d’origine, interpelle sur les aspects juridiques et les comportements peu tolérants. L’attitude peu accueillante affichée à l’égard de ces femmes et les propos racistes et hostiles qui leur sont lancés au quotidien entravent leur adaptation professionnelle. L’intégration sociale et l’amélioration des conditions d’accueil ne peuvent se faire sans une intégration professionnelle. LA MIGRATION CLANDESTINE SE FÉMINISE Les réponses recueillies dans les wilayas d’Alger, Oran et Tamanrasset, où le questionnaire a été distribué, permettent de découvrir le profil des femmes qui ont atterri en Algérie depuis que le flux migratoire est en expansion en raison des changements climatiques, de la recrudescence du terrorisme et des conflits politiques touchant leur pays. Ainsi, selon le sondage, 66% des femmes étaient célibataires avant de quitter leur pays et 23% étaient mariées, veuves ou en concubinage, mais une grande partie d’entre elles ont été obligées de se marier pour traverser le désert et atteindre l’Algérie ou un autre pays d’accueil «sans trop de dégâts» ; malgré cela, 68% des femmes disent avoir subi des violences lors de leur périple. 32% affirment n’avoir subi aucune violence au cours de leur traversée ou pendant leur séjour. NE PAS AFFICHER SES CROYANCES RELIGIEUSES Ces femmes ont trouvé le moyen de s’épargner les hostilités : ne pas afficher leurs croyances religieuses. Plusieurs d’entre elles indiquent que le port du foulard, sans être forcément musulmane, leur évite les comportements hostiles en Algérie. L’enquête révèle que la plupart de ces femmes ont l’intention de retourner dans leur pays d’origine, et 45% y ont laissé des enfants. L’amélioration de le situation et la fuite de la pauvreté et des conditions difficiles sont les raisons principales ayant poussé 74% des femmes questionnées à émigrer ; 11% ont fui des problèmes engendrés par des viols, des mariages forcés, des divorces ou autres violences. L’objectif principal, pour 50% des femmes interrogées, est d’atteindre un jour la rive nord de la Méditerranée et l’Europe. Fuir la guerre n’intervient que dans 3% des cas concernés par cette enquête, explique Mme Bencheloui. Cette militante appelle le HautCommissariat aux réfugiés (HCR) à faciliter le contact avec les personnes accueillies dans ce cadre. Les chiffres dévoilés par l’enquête indiquent qu’une bonne partie des personnes qui atteignent l’Algérie ignorent les modalités de demande d’asile. 74% des femmes interrogées sont en situation irrégulière, 7% ont introduit des demandes d’asile auprès du HCR, 7% ignorent les modalités de cette démarche et 1% abandonnent les démarches, «les déplacements étant coûteux et pénibles». Concernant les conditions de vie de ces femmes, 47% sont hébergées dans des garages aménagés, 22% par des amis, tandis que 10% seulement louent des chambres. 2% logent dans des «maquis», sorte de refuges de fortune payants, où la personne est nourrie et logée momentanément. Cette situation préoccupe particulièrement Caritas Algérie. Bien que ces migrantes ont un assez bon niveau de scolarité (10% sont universitaires 44% ont un niveau de lycée, 22% de collège), elles ont du mal à trouver un travail. Mme Bencheloui cite l’exemple d’une licenciée en droit qui peine à gagner sa vie, alors que 26% seulement arrivent à subvenir à leurs besoins. «Au mieux, ces femmes arrivent à s’assurer des revenus en effectuant des travaux ménagers. Elles ont encore du mal à se faire accepter dans des domaines qu’elles maîtrisent République Algérienne Démocratique et Populaire pourtant, comme la coiffure et la cuisine», explique la représentante de Caritas. La circulaire du ministère du Travail autorisant l’emploi des migrants dans les secteurs du bâtiment et de l’agriculture permet à des foyers de subsister. 50% des femmes interrogées dépendent totalement de leur mari. «Il faut une circulaire écrite pour protéger ces travailleurs», plaide maître Aït Abderrahmane, juriste, présent à cette conférence. De son côté, Abderrahmane Araar, directeur du réseau NADA de protection des enfants, estime qu’il suffirait d’appliquer la convention relative aux travailleurs migrants et leurs familles qui est actuellement ignorée. M. Araar préconise un plaidoyer national pour interpeller, sur les plans social et politique, sur la question des migrants. Selon la même ONG, les ministères de l’Education nationale et de la Santé ont fourni toutes les conditions pour la scolarisation de 550 enfants dans les établissements publics. L’assistance a été particulièrement émue par le dénouement heureux du périple d’un enfant ivoirien non accompagné ayant fui son pays après le décès de ses parents. Arrivé en Algérie, l’enfant a pu être intégré dans un établissement du moyen. D’un foyer à un autre, aujourd’hui cet enfant est accueilli par décision de justice par une famille algérienne qui lui offre la stabilité et la chaleur familiale. Fatima Aït Khaldoun-Arab Groupe électrogène Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Abderrahmane Mira, Béjaïa Faculté des Sciences Humaines et Sociales Laboratoire Interdisciplinaire Santé et Population COLLOQUE NATIONAL Le Laboratoire Interdisciplinaire Santé et Population ORGANISE un colloque national sur la thématique suivante : Figures de la violence en Algérie : aspects psychologiques et sociologiques l les 10 et 11 mai 2016. Ce colloque se déroulera à l'auditorium du campus Aboudaou. Groupe électrogène Moteur dʼorigine européenne Garantie : 02 ans Tél : 021 21.91.39/40 Fax : 021 21.91.41 Gsm : 0661 65.89.91 0661 56.56.68 Sarl ELITALCO www.elitalco.com [email protected] El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 6 L’ACTUALITÉ PÉTITION D’EL KHABAR CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. A travers El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages. LES SIGNATAIRES Mokhtar Miloud (Sidi Bel Abbès), Abess Flouri (El Khabar Skikda), Adlen Hamidechi (Directeur El Khabar Erriadhi Constantine), Samir Ould Ali (journaliste), Farid Si Amara (France), Hamouda El Kouri (Tindouf), Kamani Mohamed (Oran), Abdelaziz Nacer (Jijel), Moulay Mehdi (El Bayedh), Tahaa Abdeljalil (Biskra), Jamel Ynek (France), Bouta Abdelaziz (Alger-Centre), Linda Djarahimi (Alger-Centre), Madjid Khater (USA), Lekhder Moustefaoui, Boualem Sekaï, Aziouz Daker, Dalila Fekir, Youcef Bekhtaoui, Ouahiba Zaïd, Assia Siahi, Mohamed Touil, Ali Bouzouada, Radia Amrouche, Nadia Messaï, Samia Bouhrati, Réda Mameri, Djamila Bouchendouka, M’hamed Mdelel, Nawel Hamalet, Abd Ellah Nouasra (journaliste à El Khabar, Jijel), Rofia Ghouati (pub Constantine), Fayçal Cheyata (journaliste), Ouarda Nouri (journaliste), Nacera Khiati (service technique), Salah Lanani (service technique), Sofia Menghour (journaliste), Lokmane Bahanes (photographe), Amel Atia (service technique), Chawki Boularas (chauffeur), Hichem Diami (agent de sécurité), Zakaria Fetnassi (coordinateur régional), Hafid Djaballah (administration), Sofiane Cherif Yahia (producteur KBC), Hocine Mchighal (chef de parc), Mohamed Adel, Rahmani Saïd Mohamed, Sofiane Derbouz, Kamel Boutrane, Karima Amiti, Amel Bessiriani, Abdelaziz Bouda, Abdelaziz Ben Amer (journaliste), Haroun Khamissi (journaliste), Linda Brahimi (journaliste), Hiba Sentouh (journaliste), Sarah Souadki (jouraliste), Chaher Abidi, Hichem Kadi, Ben Ali Amar Tissa (journaliste), Mohamed Selami (El Khabar, Alger), Hamza Talaïlef (El Khabar), Hichem Betahar, Yacine Ouahmed (El Watan), Nawel Meslati, Fateh Djerah, Hakim Ben Hamama, Saïd Mabrouki, Khalil Merabtine, Mahrez Abbas, Rabeh Yachir, Rafik Beldjilali, Samir Amri, Nacereddine Aoudania, Abdelkader Zenati, Adel Bela, Messaoud Bouraoui, Abdellah Ben Hemama, Nadir Ben Hemama, Fayçal Ouahed Kouider, Nabil Rahmouni, Naïma Ouassaïd, Anis Hicher, Soufiane Mehenni, Soureya Hemraoui, Rédha Derradj, Farouk Kechad, Dalila Boumezrak, Hemza Aït Aftis, Nesserine Taguine, Khadidja Boulassel, Mohamed Hamdani, Sid Ali Moussaoui, Yahi Alouane, Zakaria Rabi, Walid Khaled Belarmoul, Malika Belhadj, Amine Toumi, Boubekeur Seddik, Djamel Bar, Saleh Khan, Amine Mohamed Betnache, Rafik Rezaki, Zohir Chekred, Abdelhamid Dehane, Ouahab Abdelmohamed Dahou, Arbi Rabii, Wahiba Mechdal, Hassiba El Hadj, Nadjia Fertas, Abderrahmane Zemour, El Hadi Idouik, Zohir Allem, Mourad Khan, Lakhdar Kedadsa, Mohamed Ben Djabellah, Ramzi Chih (El Khabar), Hanafi Oudek (El Khabar), Mohamed Diadji (El Khabar), Omar Azradj (écrivain), Samir Belkadi (journaliste), Mohamed Sidhoum, Chouaïb Kerrar (El Khabar), Hadouche Amziane (Italie), Nawel Tabta (correspondante d’El Khabar), Fariza (El Watan), Chechkour Miloud (Saint-Etienne, France), Mahdi Moulay (El Bayadh), Zakia Ouartilane (El Khabar), Rabah Khelifi (El Khabar), Hakim Belbeti (El Khabar), Omar Kahoul (El Khabar), Abdelaziz Gharmoul (El Khabar), Abrous Outoudert (Liberté), Omar Belhouchet (El Watan), Hacen Ouali (journaliste), Ahmed Adimi (Talaie el Houriet), Ahmed Benbitour (ancien chef du gouvernement), Ahmed Bedjaoui (universitaire), Beka Samia (El Khabar), Lounes Rahab (Bouira), Brahim Belkacem (Tizi Ouzou), Zahia Hamadia (Annaba), Hana Sahem (Annaba), Leila Boutaghou (Alger), Djilali Lakhdar (correspondant El Khabar), Farid Merkache (Oran), Ahmed Cherifi (Naâma), Boudjelal Slimane (Batna), Halima Moulay (Oran), Younes Zedam Lotfi (Jijel), Leila Mimi (Alger), Zoubi Fadel (KBC), Ahmed Latreche (Guelma), Massi Meziane, Hadj Kadri (France), Tarek Hafid (DG Impact24), Brahim Ghomri (correspondant El Khabar), Mouloud Adouane (Canada), Lyès Merabet (syndicaliste), Lazhar Fekroune (correspondant El Khabar), Kamel Djouzi, Tayeb Ben Djamaa (El Khabar), Farid Ferrahi (Blida), Rachid Boutlaa (El Khabar), Abdallah Zerfaoui (El Khabar), Soumia Aliane (El Khabar) Fouzi Naceri (Canada), Oum Saad Maki (El Khabar),Riad Terouche (Sétif), Amrouche Amrouche, Abderraouf Halwadji (El Oued), Mohamed Ben Radouene Charif (Bordj Bou Arréridj), Sid Ali (Suède), Rida Tiaiba (Paris, France), Sadek Bacha Arabi (France), Saïd Dif (Allemagne), Allal Tiriouert (Bordj Bou Arréridj), Ibrahim Belmoukhe (moudjahid, Alger), Mohamed Oualid El Khabar, qui est né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette Boumaaref (Khenchela), Miloud (Bel Abbès), Nourredine Kachidi (Alger), Malki (El Taref), Mohamed Dahmani (Blida), Boualem Ziani (journaliste), M’hamed Medah Araïbi (ancien député Chlef), Yasmine Allali, Hmida Amer (El Khabar), Omar Farouk (retraité), Ali Fouzi Rebaïne (président du parti AHD 54), Ramdan Zerguine (avocat Batna), Khaled Rabeh (journaliste Biskra), Toufik Loucif (El Khabar), Mohamed Sirakik (Tizi Ouzou), M’amer Kirous (Tipasa), Zine Artibas (Allemagne), Ismaïl Saïdani (Jil Jadid), Abdessalam Mamouni (Adrar), Fouad Zeyouche (France), Lakhdar Rezaoui (journaliste), Khalifa Kaïd (El Khabar), Abdelhalim Chichoune (Batna), Yazid Cherki (Djelfa), Madani Baghil (El Khabar), Arch Aouled Sidi Yahi (Tébessa), Ilyas Heladj (France), Ahmed Zaâza (ancien correcteur d’El Khabar), Djilali Kassi (Bouira), Mourad Bara (enseignant), Abdelhafid Dahdouh (enseignant, Sétif), Lamine Akar (Alger), Ibtissem Ourtilen (Béjaïa), Ghani Ilyes, Belkacem Abdeli (Béjaïa), Djamel Arbaoui (El Bayadh), Sadek Bria (Mila), Azzedine Ouahdi Belizim (RCD Tipasa), Mohamed Ramzi Chaouche (ingénieur d’Etat), Semar Baghdad (Mascara), Abdelkader Hadad, Yamina Ben Lahrech Abdelmalek, Youcef Baba Ali (Algérie), Mustapha Ben Saber (retraité, Mostaganem), Abdelkader Chedad (ancien député Tiaret), Mohamed Mouhaïbia (Guelma), Djaïda Adjou, Mohamed Aoued (commerçant Tipasa), M’hani Aït Hamou (retraité Oran), Khaled Boudia (El Khabar), Hamid Goumrassa (El Khabar), Othmane Ellahiani (correspondant El Khabar, Tunisie), Rabah Soussa (caricaturiste El Khabar), Meriem Ben Salah (Alger), Khelifa Yaghouni (Béjaïa), Maniche Mohamed Saïd (Bouira), El Hafnaoui Ben Amer Ghoul (journaliste), Khaled Lekhdari (Bordj Bou Arréridj), Malika Aouladj Rezki (universitaire), Merouan Alane (Sétif), Khaled Aouidir (retraité Béjaïa), Mohamed Nadjib Khankhar (chef d’édition du journal Algerien Heute, Allemagne), Hocine Laroussi, Zoubir Slimani, Mourad M’hani (avocat, Sétif), Nacima Adjadj (journaliste, Algérie), Amine Mani (Bouira), Taher Karzika (Tamanrasset), Ali Ben Djedou Khalif (El Khabar), Mohamed Esghir Kaoudja (El Khabar), Moussa Baki (El Khabar), Kamel Ibrahimi (Tipasa), Nadir Ikhlef (Alger), Djamel Ighrissif (Brésil), Ziane Hichem, Zouheir Hamour (Béjaïa), Hamid Sabadou (France), Habib Ben Omar (Canada), Kamel Hilal (Annaba), Ibrahim Kassi (Canada), Sami Debache, Mohamed Amine Ben Cheikh (Constantine), Dhia Eddine Ziari (El Khabar), Saâd Ramli (architecte), Madjid Mendil, Abdelhamid Attia (artiste, El Taref), Chaâbane Rezaï (Jijel), Abdellah Haboul (juge, Alger), Massinissa Abri (Singapour), Abdelhakim Belsa (Bordj Bou Arréridj), Sami Tlemçani (France), Abdelhakim Bela (Alger), Mohamed Chibane (ancien journaliste, Oum El Bouaghi), Farouk Henia (Fellah, Chlef), Mahi Mohaned Akli (Tizi Ouzou), Salem Romane (chef de bureau de Liberté, Tiaret), Fawzi Gherbi (ancien journaliste, Tébessa), Tahar Hedadji (Alger), Mohamed Elouahed (journaliste/poète, Tébessa), Abdelkrim Tahari (El Khabar, Médéa), Zoheir Mebarka (Bordj Bou Arréridj), Sid Ali Mazif (réalisateur, Alger), Mansour Bediar (Tiaret), Mohamed Bendjabou (Blida), Mohamed Laïd Nasri (Sétif), Brahim Belhatri (commerçant, Béjaïa), Abdelhamid Zoubiri (imam, Alger), Allaoua Mazouni (Guelma), Azzedine Bouacida Khaldi (retraité, Skikda), Mohamed Fessih (Alger), Hocine Kasmallah (Tarf), Nacir Bouchemla (retraité, Alger), Abdennasser Filali (Mila), Thamen Abdelali (Khenchela), Cherif Bekhouche (retraité, Khenchela), Abderrezak Absi (Tébessa), Amar Saïdoune (retraité), Tayeb Oulhassan (Sidi Bel Abbès), Mohamed Danoun (RCD, Tizi Ouzou), Rochdi Selloum (Alger), l’association Amal de Ouled Slimane (Sfisef, Sidi Bel Abbès), Omar Chafa (P/APC Ben Zmanzar, Tizi Ouzou), Mohaned Ouidir Tachaâbount (El Khabar, Tizi Ouzou), Ali Rayeh (El Khabar, Tizi Ouzou), Ahmed Ben Zayed (proviseur de lycée, Tizi Ouzou), Fatiha Khellati Ben Zayed (Jijel), Mohamed (Mila), Salim Belhimer (Jijel), Kamel Ibrahimi (Tipasa), Benzitoun (retraité de l’ANP, Bouira), Youcef Bouali (Oum El Bouaghi), Hadj Zoubir Derkaoui (Beni Yenni, Tizi Ouzou), Abdelouahid Hamal (retraité, Tizi Ouzou), Boudjemaâ Amarouche (retraité, Tizi Ouzou), Noureddine Abouri (Aïn Témouchent), Malek Toufik (Souk Ahras), Messaoud Kerab (Blida), Mohamed Khirabi (retraité), Amel Khirabi (architecte), Amer Khirabi (commerçant), Ali Aït Amar (Boumerdès), Mohamed Cherif Aâmar (Tizi Ouzou), Nacer campagne féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu de la position du ministre de la Communication ou de toute autre partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également, que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression et de la presse en Algérie. • Tél : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 - [email protected] Rezki (Jijel), Abdelmalek Boudane (retraité de l’ANP, Mila), Noureddine Zidani (entrepreneur, Béjaïa), Abdelkader Boudjouras (ex-élu), Salim Benchama (El Khabar, Tipasa), Omar Yazid (Alger), Mohamed Belhassine (employé de banque, Tizi Ouzou), Ahmed Tessa (expert pédagogue El Khabar, Alger), Kamel Morsli (Tizi Ouzou), Ilham Chaâba (universitaire, Alger), Hamza Bensaâda (commerçant, Guelma), Mouloud Bensalem (Sétif), Kamel Boudana (universitaire, Djelfa), Sid Ahmed Mohaned Aberkane (retraité, Alger), Idir Arezki (archiviste, Béjaïa), Ahmed Alia (journaliste, Annaba), Yahi Ould Ahmed (écrivain, Médéa), Naïma Madjer (parlementaire, Alger), Azzedine (Sétif), Abdelkader Touhami (enseignant à la retraite, Mascara), Arezki Bouloum (Alger), Sofiane Belmehel (Mascara), Abderrahmane Derfouli (Batna), Abdelhamid Marouane (styliste, Batna), Salah Saker (retraité Ouargla), Mohamed Bouzidi (Oran), Nacer Selmane (Tizi Ouzou), Karim (commerçant, Alger), Younès Amine Fertas (Alger), Mahfoudh Makhzoumi (artiste, Alger), Nacer Samir (imprimerie El Khabar, Alger), Aïssa Amzal (imprimerie El Khabar, Alger), Sid Ali Doukar (imprimerie El Khabar, Alger), Mohamed Sidhoum (imprimerie El Khabar, Alger), Abdeslam Dakhabnissa (imprimerie El Khabar, Alger), Abdelmoumen Bendris (imprimerie El Khabar, Alger), Abdelkrim Kaoun (imprimerie El Khabar, Alger), Mohamed Khettab (imprimerie El Khabar, Alger), Smaïl Chouiref (imprimerie El Khabar, Alger), Mourad Amlal (imprimerie El Khabar, Alger), Smaïl Djouzi (imprimerie El Khabar, Alger), Mourad Imouloudène (imprimerie El Khabar, Alger), Hicham Hemaïli (imprimerie El Khabar, Alger), Abderrahmane Mehenna (imprimerie El Khabar, Alger), Mohaned Oussaïd Aïssa (imprimerie El Khabar, Alger), Ferhane Berahmoun (imprimerie El Khabar, Alger), Samir Daïli (imprimerie El Khabar, Alger), Hamza Hachi (imprimerie El Khabar, Alger), Nacer Si Youcef (Bouira), Mourad El Yazidi (enseignant de français, Tizi Ouzou), Mhamed Zeghdar (Constantine), Ahmed Tahir (Alger), Djaâfar Mostefa (journaliste au Soir d’Algérie, Sétif), Fethi Naïli (Sétif), Abdelhakim Maouche (FFS, Béjaïa), Djilali Aliane (photographe, Tizi Ouzou), Naïma Boudadou (El Khabar, Béjaïa), Abdelghani Mecharih (Jijel), Slimane Yekhlef (poète et artiste, Mila), Saïd Maâlem (militant FFS, Mekerra Tizi Ouzou), Ahmed Moussouni (Béjaïa), Bachir Senouci (Mascara), Madjid Amouche (officier de marine à la retraite, Alger), Karim Akriche (Béjaïa), Rabah Aïchour (Sétif), Tahar Guerzou (Alger), Abdelkader Benmaghia (Relizane), Ali Hadhadj (Relizane), Abdelkader Djelloul Douadji (Relizane), Abdelkader Benghanou (journaliste à la radio nationale, Alger), Samir Aoudjif (exmilitaire, Tarf), Hadj Aïssa Kouzi (Alger), Abdenacer Mokrani (commerçant, Khenchela), Boubrit Aghilès Maâtoub (Tizi Ouzou), Tarek Hanouda (Constantine), Ouali Abdelaziz (Alger), Kaâbache Chabane (Tizi Ouzou), Larkat Cherif (Constantine), Kamni Mohamed (Oran), Abdelaziz Nacer (Jijel), Tah Abdeldjalil Hama (Biskra), Djamal Yanek (France), Bouta Abdelaziz (Alger), Linda Brahimi (Alger), Madjid Khetar (USA), Ouennas Rahab (Bouira), Brahim Belkacem (Tizi Ouzou), Farid Merakeche (Oran), Ahmed Cherifi (Naâma), Boudjelal Slimane (Batna), Halima Moulay (Oran), Mohamed Yaâlaoui (France), Benredouane Mohamed Cherif (Bordj Bou Arréridj), Ounis Mellouk (El Khabar, Tarf), Daf Hocine (Tizi Ouzou), Idris Touhami (Tipasa), Aouchène Fayçal (France), Maradj Mohamed (Relizane), Zohir Kefkef (Sétif, France), Djerri Toufk (Constantine), Zaâbar Djamal Eddine (Boumerdès), Abdellah Nador, Mhamed Erkhaâ (El Khabar, Djelfa), Belkacem Maghzouchène (Tizi Ouzou), Elardja Boualem (El Khabar, Aïn Témouchent), Nader Kari (Alger), Thaïri Abdelghani (Bordj Bou Arréridj), Boubekeur Makhloufi (El Khabar, Bordj Bou Arréridj), Mohamed Allaoua Hadji (journaliste), Zerrouki Djamal (Mascara), Amira Baâtache (étudiante en communication), Chebiri Rabah (Tizi Ouzou), Aoudia Chahinez, Toufik Loucif (El Khabar, Bordj Bou Arréridj), Laoufi Tayeb (Oran), Tebani Imad (Sétif), Brahim Benaouf, Guellati Djamel Eddine, Ouazin Saber (Béjaïa), Fouad Zimouche (Bordj Bou Arréridj, France), Lakhdar Rezouali, Khelifa Kaïd (El Khabar, El Oued), Sabah Abdelkader, Slimane Abou Rabie (Ghardaïa), Smaïl Debbah, Mourad Boukbab, Kaddour Atrous (El Khabar, Souk Ahras), Youcef Belhamel (Alger), Djilali Harfiche, Zouina Ziouche, Hicham Bouzid, Benayache Djalal (Batna), Belaïia Ahmed (Aïn Defla), Baha Tebassi (correspondant El Khabar, Ghaza), Bouatit Mohamed Alaâ Eddine (Skikda), Linda Nacer, Mohamed Belabbès, Bouyihi Rachid (Bordj Bou Arréridj), Lakhdar Selifi, Hamida Abdelkader (Sidi Bel Abbès), Elyas Bekka (Sétif), Jughurta Mohamed, Oul El Hadj Mohamed, Sofiane Ben Messaoud (Mila), Belkacem Naït Salah (Oran), Azzeddine Kettouche, Hocine Farid (Montréal, Canada), Mohamed Azerâne (Chicago, USA), Kaddou Choufi (Béjaïa), Mohamed Amine Sassi, Barka Mustapha, Bouchakour Amour, Salim Si Hocine, Abdelkader Dahmani (El Khabar, Chlef), Darfour Mohamed (Aïn Témouchent), Redjadj Zoubir (Montréal, Canada), Khelifi Ablache, Farid Khalesnane, Youcef Chemami (Blida), Rabah Lounici (Oran), Zohir Messaoudène (Tizi Ouzou), Mouloud Dris (victime du terrorisme, Alger), Zoubir Zid El Khil (Béjaïa), Association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Boumerdès, Madjid Zoubiri (Tizi Ouzou), Mourad El Kela, Ahmed Amara (militant Tizi Ouzou), Rezki Saâd (Bordj Bou Arréridj), Zineddine Masmoudi, Nabil Boukelmoun, Rabah Haddad (Lyon, France), Slimane Daous (Mila), Mohamd Benouis (Annaba), Hamdi Chibane (Skikda), Mohamed Zid El Abidine (maître assistant à l’université de Blida), Sabri Benrahil (Annaba), Asma Zenaï (militante Sawt El Ahrar), Nakib Khaled (Skikda), Mohamed Bounil (artiste et écrivain), Sid Ali Belmhel (avocat), Salah Talbi (Tizi Ouzou), Belkacem Faki (Biskra), Mustapha Ghernaïa (El Khabar Erriadhi, Béjaïa), Khaled Laitaoui (Bouira), Boudjreiou Toufik (enseignant à Mila), Bouaadj Hachemi (commerçant), Abdelbaki Sellaï (informaticien et réalisateur), Kamel Dahmani (réalisateur), Mohamed Boualechloukh, Ahcène Boukaka (fonctionnaire), Abdelouahab Bouras (entrepreneur), Mohamed Boutarnikh (entrepreneur), Youchef Boufaregh (ingénieur en pétrole), Habib Zekad (député à Mila), Ben Karouk Azeddine (Enseignant en retraite), Allal Mohand Amokrane (Tizi Ouzou), Hamdiss Massinissa, Mustapha Bazine, Ayken Hanafi (militant et syndicaliste), Redhouane Akour (correspondant de presse), Arezki Slimani (correspondant de presse), Mechemache Salima (Béjaïa), Mechemache Assia (Béjaïa), Mesbah Farid (Béjaïa), Attar Amer (retraité), Hitri Saïd (rertraité), Benyahia Kamel (cadre), Kemachi Nouria (enseignante), Mznsouri Anaïs (journaliste), Krimi Tassadit (fonctionnaire), Aribi Nabil (enseignant), Boukou Saleh (agriculteur), Zerari Foudhil (agriculteur), Arab Yacine (sans emploi), Tefahi Asma (sans emploi, Béjaïa), Boubekeur Zakia (couturière), Ismaïl Debah (sous-directeur d’Al Watan TV), Hamid Nadji, Aouane Athmane, Sabah Abderrezak (enseignant), Ikhlef Bilal (activiste politique), Boubekeur Djaroudi (architecte), Bouchen Farid (journaliste), Ribouh Abdelkader, Ali Makhloufi, Kaci Saleh, Rachid Seddik, Cherif Hadjou (Journaliste), Zirnini Mohamed, Youcef Hadouche, Merzouk Mohamed (directeur d’école), Rahmani Soufiane, Hocine Baâloul, Rabah Kerch, Ahmed Meziane, Abdelraouf Salhi, Abdelhak Yahiaoui (doctorant, enseignant), Salima Sahraoui Bouaziz (moudjahida), Arezki Bouaziz (écrivain-cinéaste), Salim Hadouche, Zahreddine Alalouche, Ahcène Tansaout (secrétaire RCD), Kamel Karour (écivain), Loukad Hamza (ingénieur d’Etat) Mechri Ben Fichouh (animateur politique), Mahdjouba Laaredj (Journaliste), Ahmed Haddah, Bouziane Mohamed, Saadaoui Mohamed, Rabah Haddad, Abdel Ali Amar, Mebrouk Abdelbagui, Farid Kahel Essnane, Abar Rachid, Saadoune Nadia, Boughrara Hafid, Abdelhak Zouaoui (Chercheur), Saadoune Nabila (Journaliste), Samir Lilouss (journaliste), Baaziz Ahmed, Bentoumi Akli, Boualem Abdoune, Akli Abdoune, Abderrezak Ghzou, Wartiss Rabah, Nouali Tarek (médecin), Hellal El Aïd (avocat), Benmalek Mohamed, Djebbar Nasreddine, Walid Chihab (journaliste), Said Imkaline, Amara Zohir, Amara Nassim, Mirouh Ali, Ali Souilah, Naït Ali Nacer, Hamid Saidani (Journaliste), Ali Rhaylia (citoyen), Ahmed Bouhima (Inspecteur d’éducation), Mohamed Sidmou (journaliste), Mahfoud Benarbia (enseignant universitaire), Hadji Bouzid (Fonctionnaire), A. Hsani, Soraya Chabane (PT), Nadia Boudrane Yafsah (PT), Aïssa Moussa (Journaliste), Saïd Mekla (journaliste), Amar Djamel Debit (cadre), Sahraoui Noureddine (retraité), Naïtali Nasser (chercheur), Belkat Sassi (chercheur universitaire)… El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 7 ÉCONOMIE Les caisses continuent de se vider ● Le ministère des Finances note une augmentation à près de 2040 milliards de dinars des dépenses budgétaires en janvier et février 2016, contre 1222,6 milliards de dinars sur la même période 2015, soit une hausse de 66,85%. a pression à la hausse des dépenses budgétaires du pays semble, depuis le début de l’année en cours, plus forte que jamais. Quoique la loi de finances 2016, basée sur une projection prudente des revenus des exportations, ait tablé sur une diminution des dépenses budgétaires de l’ordre de 9%, le ministère des Finances note déjà, pour les seuls mois de janvier et février 2016, une augmentation à près de 2040 milliards de dinars, contre 1222,6 milliards de dinars sur la même période 2015, soit une hausse de 66,85%. Les chiffres que le ministère révèle montrent le poids grandissant des dépenses courantes de fonctionnement de l’Etat qui ont grimpé à 1256,5 milliards de dinars, contre 937,64 milliards de dinars en 2015, (+34%), alors que celles d’équipement sont montées à 783,5 milliards de dinars, contre 284,96 milliards de dinars (+175%). La maîtrise du niveau de la dépense publique et la rationalisation de sa gestion que prône le gouvernement ne sont donc pas reflétées, du moins dans les résultats budgétaires de ces deux premiers mois de l’année. Bien au contraire, ces résultats montrent que l’on s’achemine, au bout du compte, vers un déficit du budget de l’Etat, puisque déjà pour les deux premiers mois de l’année, le Trésor public a enregistré un déficit de près de 1404 milliards de dinars, à fin février 2016, contre près de 413 milliards de dinars à fin février 2015, soit une hausse de près de 240%. La fiscalité pétro- PHOTO : H. LYES L Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances lière recouvrée durant cette période s’est établie, quant à elle, à 321,67 milliards de dinars, contre 405,7 milliards de dinars, enregistrant une baisse de 20,7%, souligne la même source. Pour toute l’année en cours, la loi de finances 2016 table sur une fiscalité pétrolière budgétisée, basée sur un prix du baril à 37 dollars, de 1682,55 milliards de dinars. La baisse des ressources du Trésor concerne également les ressources ordinaires, puisqu’elles ont reculé à 391,91 milliards de dinars, à fin février 2016, contre 488,73 milliards de dinars, à fin février 2015. Réunies, les ressources budgétaires pétrolières et ordinaires effectivement recouvrées ont été de 713,6 milliards de dinars, contre 894,43 milliards de dinars sur les deux périodes de comparaison, affichant ainsi une baisse de 20,2%. Le solde budgétaire a été, de ce fait, déficitaire de 1326,36 milliards de dinars sur les deux premiers mois, contre 328,17 milliards de dinars, à la même période de 2015 (+304,2%). Globalement, le déficit du Trésor a ainsi atteint 1403,86 milliards de dinars, à fin février 2016, alors que la LF 2016 table sur un déficit du Trésor de 2452 milliards de dinars, sur toute l’année. Pour rappel, le déficit global effectif du Trésor, en 2015, a été de 3375,1 milliards de dinars contre 3186 milliards de dinars en 2014 (+6%). Parallèlement à une fiscalité pétrolière budgétisée de 1722,94 milliards de dinars en 2015, les ressources ordinaires du Trésor ont augmenté à 2757,26 milliards de dinars, en 2015 (contre 2350 milliards de dinars en 2014), selon les données provisoires du ministère. Sur les deux premiers mois de 2016, les prélèvements sur le Fonds de régulation des recettes (FRR) se sont établis à 665,67 milliards de dinars, précise la même source. Sur l’année 2015, les prélèvements sur le FRR avaient atteint 2886,5 milliards de dinars (contre 2965,67 milliards de dinars en 2014). Les recettes budgétaires effectivement recouvrées en 2015 ont atteint 4480,2 milliards de dinars (contre 3927,74 milliards de dinars en 2014). Quant aux dépenses budgétaires, elles ont augmenté en passant à 7746,2 milliards de dinars en 2015 (contre 6995,76 milliards de dinars). Les dépenses de fonctionnements ont légèrement augmenté en 2015 à 4591,92 milliards de dinars (contre 4494,32 milliards de dinars) alors que celles d’équipement ont augmenté à 3154,28 mds DA (contre 2501,44 milliards de dinars). La loi de finances complémentaire 2015 avait tablé sur des recettes de 4953 milliards de dinars et des dépenses de 7588 milliards de dinars. Lyes Mechti GEL DE LA PRODUCTION DU PÉTROLE L’Iran se dit prêt à y participer L a compagnie pétrolière nationale iranienne NIOC a annoncé la volonté de Téhéran d’adhérer au projet gel de la production de pétrole prévu, alors que le pays a atteint le niveau de production souhaité. «Le chiffre souhaité par le ministre du Pétrole est atteint et nous pouvons rejoindre le plan pour le gel (de la production, ndlr) du pétrole», a souligné hier le directeur des relations internationales de la NIOC, Mohsen Kamsari, cité par des médias iraniens. Le responsable de la compagnie a cité le chiffre de 4,2 millions de barils par jour, en se référant aux estimations de l’OPEP. L’Iran avait exprimé à maintes reprises sa volonté de rétablir son niveau de production de pétrole dans les mêmes proportions qu’avant les sanctions occidentales, environ quatre millions de barils par jour, un peu plus de la moitié étant destinée à l’export. Cette position a été l’une des raisons pour lesquelles les pays fournisseurs ne sont pas tombés d’accord sur la possibilité de geler la production de pétrole lors d’une réunion à Doha, croit savoir l’agence russe Sputnik. Le même Kamsari a dit en revanche que la décision finale incombait au ministre. Réunis au Qatar en avril dernier, les producteurs pétroliers de l’OPEP et hors OPEP ne sont pas parvenus à s’entendre sur un gel de la production de chaque pays au niveau de janvier pour soutenir des prix en berne sur fond de rivalités entre l’Iran et l’Arabie Saoudite. Dix-huit pays membres et non membres de l’OPEP, dont les principaux producteurs — Arabie saoudite et Russie—, étaient représentés. Mais après six heures de tractations, le ministre qatari de l’Energie, Mohammed ben Saleh Al Sada, a annoncé que les pays concernés ont besoin de «plus de temps». Aucune date n’a cependant été fixée pour une nouvelle réunion. Des divergences entre l’Iran et l’Arabie Saoudite avaient éclaté avant même le début des discussions, entraînant une décision de boycott de Téhéran. Un accord, négocié en février par l’Arabie, la Russie, le Qatar et le Venezuela, visait à geler la production de brut au niveau de janvier afin d’enrayer la surabondance de l’offre, jusqu’à ce que la demande reprenne au 3e trimestre de 2016. En deux ans, le baril de brent est passé de 110 dollars à moins de 30 dollars en janvier dernier, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis 13 ans. La chute d’environ 60% des cours du brut depuis juin 2014 a été causée par une surabondance de l’offre, consécutive à une forte augmentation de la production de pétrole non conventionnel, dont le pétrole de schiste américain, et le refus par l’OPEP en novembre 2014 de réduire sa production. Par conséquent, les pays exportateurs ont perdu des centaines de milliards de dollars et accusé des déficits budgétaires ayant conduit à des mesures d’austérité. H. L. LE MINISTRE SAOUDIEN DU PÉTROLE LIMOGÉ Quel impact sur l’OPEP ? E n poste depuis 1995, le ministre saoudien du Pétrole vient d’être limogé par un décret royal. Le départ de Ali Al Nouaïmi serait dû aux effets néfastes de la chute des prix du pétrole sur les finances du royaume et les signes de mécontentement au sein de la population. La stratégie de défense des parts de marché imposées par l’Arabie Saoudite aux pays exportateurs au détriment des cours de l’or noir ne serait pas du goût de tous les protagonistes de la scène pétrolière saoudienne. Des voix s’élèvent ces derniers temps pour demander une révision de la stratégie mise en place depuis deux ans, en vue de favoriser une remontée des prix du pétrole qui a perdu plus de 60% de sa valeur, passant de 140 dollars à 45 dollars actuellement. Le départ de M. Nouaïmi, remplacé par Khaled Al Faleh, nommé ministre de l’Energie, de l’Industrie et des Ressources minières, aura-t-il un impact sur la politique poursuivie par l’OPEP et sur l’approche saoudienne de la question des quotas et des prix du pétrole ? La question se pose au vu du poids qu’avait l’ex-ministre saoudien du Pétrole au sein de l’organisation. Il est à rappeler que l’effondrement des cours pétroliers a obligé les monarchies du Golfe, dont l’Arabie Saoudite, à prendre des mesures sans précédent portant sur la réduction des subventions sur les carburants et l’imposition de nouvelles taxes indirectes. Le royaume, qui prévoit un déficit de 87 milliards de dollars cette année après un déficit de 98 mds en 2015, a gelé d’importants projets économiques. Dans ce pays, où les quelque 21 millions de citoyens étaient habitués à l’Etat-providence, la réduction des subventions sur l’eau et l’électricité a suscité des remous et conduit au limogeage du ministre en charge de ces deux secteurs. «Les subventions doivent bénéficier à la classe moyenne et aux moins nantis» alors que «70% de ces subventions vont aux riches», a expliqué il y a quelques semaines le vice-prince héritier Mohammed Ben Salmane, dénonçant au passage «la corruption» dans le royaume. L’Arabie Saoudite a annoncé son intention de vendre en Bourse moins de 5% du géant pétrolier Aramco et de se doter d’un fonds souverain de 2000 milliards de dollars, le plus grand du monde, dans le cadre d’un vaste plan de transformation de son économie. Mohammed Ben Salmane a présenté «une feuille de route» pour le développement du royaume durant les 15 prochaines années, destiné à diversifier l’économie saoudienne qui dépend à plus de 70% du pétrole au moment où les prix du brut sont en chute libre depuis environ deux ans. Zhor Hadjam PUBLICITÉ DÉPENSES PUBLIQUES El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 8 ALGER INFO ELLE SE DÉROULERA EN PLUSIEURS ÉTAPES PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT Lancement de la 21e opération de relogement DES STEP POUR EN FINIR AVEC LA POLLUTION INDUSTRIELLE ● Elle aura lieu durant le mois sacré de Ramadhan. L L PHOTO : B. SOUHIL a 21e opération de relogement des familles vivant dans les bidonvilles débutera la semaine prochaine. Elle se déroulera en plusieurs étapes, a annoncé, mercredi dernier, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. «La 21e opération de relogement, qui permettra l’élimination définitive des grands bidonvilles de la wilaya d’Alger, sera lancée à partir de la semaine prochaine et se déroulera en plusieurs étapes», a indiqué M. Zoukh, en marge de la présentation de la nouvelle carte pédagogique de la formation professionnelle de la wilaya d’Alger. Les premiers groupes de familles seront recasés dans les logements disponibles, a-t-il souligné, ajoutant que d’autres logements, en cours de finalisation, nécessitent plus de temps pour accueillir le reste. «Un grand nombre de citoyens seront relogés avant le mois sacré de Ramadhan», a précisé M. Zoukh. Il a annoncé également la tenue, dans les prochaines heures, d’une réunion avec les membres de l’instance exécutive afin de fixer une date pour le lancement de cette opération. Le nombre des familles recasées à Alger depuis le lancement des opérations de relogement en juin 2014 a atteint 39 000, dont 9000 ayant bénéficié de logements sociaux participatifs (LSP) et le reste de logements sociaux locatifs. Les opérations de relogement ont Les familles vivant dans des conditions précaires attendent leur tour pour en finir avec la malvie permis la récupération de 336 hectares d’assiette foncière, dont 180 hectares en 2015. Ce qui a permis la relance de projets en suspens et le lancement de nouveaux projets de logements de type location-vente de l’Agence pour l’amélioration et le développement du logement (AADL), de la formule Logement promotionnel public (LPP), de l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) et d’autres projets de développement touchant divers secteurs, avait indiqué précédemment le wali d’Alger. Ces opérations ont permis l’année dernière d’éli- miner les points noirs qui entachaient la capitale, dont 134 sites de bidonvilles, 22 immeubles menaçant ruine et 1263 terrasses ainsi que trois quartiers populaires, a-til encore souligné. La wilaya d’Alger devrait réceptionner, dans le courant de l’année 2016, plus de 42 000 logements sur un total de 150 000 unités en cours de réalisation, fait ressortir un bilan de l’activité annuelle de la wilaya, présenté lors des travaux de la session ordinaire de l’APW. Les familles vivant dans des conditions précaires attendent leur tour pour sortir définitivement de la malvie et de la misère. «Nous avons supporté durant deux décennies des conditions de vie qui ne sont pas dignes d’êtres humains. Notre tour est venu d’avoir une vie décente», confie un père de famille concerné par l’opération de relogement. Et d’ajouter : «Nous allons tourner la page d’une vie qui n’a pas été toujours reluisante, particulièrement pour nos enfants. Nous remercions les initiateurs de cette opération, d’autant plus qu’elle elle va coïncider avec le mois sacré de Ramadhan.» K. S. / APS SUR LE VIF a plupart des usines installées dans la wilaya d’Alger ont réalisé des stations d’épuration des eaux usées (STEP) pour éliminer la pollution industrielle, a indiqué, mercredi à Alger, le directeur des ressources en eau de la wilaya d’Alger, Smaïl Amirouche. Dans une déclaration à l’APS, en marge de l’adoption de la nouvelle carte pédagogique de la formation professionnelle de la wilaya d’Alger à l’horizon 2025, M. Amirouche a annoncé la tenue, le 17 mai, d’une journée d’information pour sensibiliser les entreprises industrielles sur l’importance de réaliser des stations d’épuration des eaux usées pour éliminer la pollution industrielle. Qualifiant de «positifs» les résultats réalisés par la commission en charge de cette mission, le responsable a rappelé que celle-ci était composée de plusieurs membres de divers secteurs, à l’instar de ceux de l’environnement et des ressources en eau. «La commission a mené également des opérations de sensibilisation intensives au niveau de toutes les usines installées dans la wilaya d’Alger afin de convaincre les gérants de l’utilité des stations d’épuration des eaux usées», a-t-il affirmé. Les gérants des usines ont par la suite accepté la demande de la commission et la majorité d’entre eux ont réalisé ces stations, a-t-il précisé, ajoutant que peu d’usines avaient rejeté cette demande. La wilaya d’Alger compte, à elle seule, 800 usines, selon M. Amirouche. «Seules 70 usines ont répondu favorablement à la demande de la commission». Parmi celles n’ayant pas réalisé de stations d’épuration des eaux usées, il en existe d’anciennes dont la valeur financière est nettement inférieure à la valeur de la station d’épuration des eaux usées, ce qui pourrait engendrer des problèmes de trésorerie. Avec l’installation de ces usines d’épuration, la capitale espère avoir des eaux propres afin de réduire les risques de maladies et des épidémies, à l’instar de la conjonctivite, qui fait chaque année de nombreux malades. APS/ R. L. 24 HEURES RAFISTOLAGE PHOTO : D. R. SABLES D’OR : SAISIE D’UNE QUANTITÉ DE KIF Agissant sur renseignements, les gendarmes de la brigade des Sables d’or, en collaboration avec ceux de la section de sécurité et d’intervention de Souidania ont récupéré, à hauteur de la plage Sables d’or, une quantité de 28,7 kg de kif traité. Une enquête est ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale des Sables d’or. Cette excavation a été rafistolée avec les moyens dont disposent les riverains. Où sont les responsables de l’APC pour voir cela ? La photo a été prise à Ouled Fayet. CHÉRAGA : INCENDIE DANS UN DOMICILE Suite à un court-circuit provenant d’une résistance électrique, un incendie s’est déclaré dans le domicile d’un citoyen, âgé de 39 ans, à Chéraga, occasionnant des dégâts à l’ameublement et à literie. Une enquête est ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale de Chéraga. DES TOBOGGANS POUR LES ENFANTS DE BAB EZZOUAR A Bab Ezzouar, plusieurs cités et lotissements d’habitation ont bénéficié d’équipements pour enfants. «Une cinquantaine d’endroits ont été équipés en toboggans et autres équipements de puériculture», confie M. Kermia, président de l’APC de Bab Ezzouar. Et d’ajouter : «Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de l’APC visant à offrir plus de commodités aux habitants, notamment pour la frange juvénile.» Les habitants de Bab Ezzouar, ceux des cités en particulier, ont salué cette initiative. «C’est une bonne chose, d’autant que nos cités manquent cruellement de ce genre d’équipements. Nos enfants n’ont pas où jouer. Hormis les terrains vagues, aucun aménagement ne leur a été consacré», soutient un père de famille. Et d’ajouter : «Il est du devoir des parents de faire en sorte que leurs enfants prennent soin de ces équipements, car la dégradation de ces toboggans signifie qu’ils en seront encore une fois privés, et cette fois-ci pour très longtemps.» HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs DIMANCHE 1ER CHAÂBANE 1437 Fadjr…………...……… Chorouk ...…………… Dohr …………………… Asser…………………… Maghreb….…………… Îcha ……………………… 04:07 05:47 12:44 16:32 19:47 21:16 El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 8 RÉGION EST EN DÉPIT D’UN BON NOMBRE DE CONTRAINTES UNIVERSITÉ BATNA 2 Le liège de Skikda s’exporte bien Signature d’une convention avec le CRTI ● La Chine reste le principal client, même si l’Espagne et le Portugal sont également de gros demandeurs. L L PHOTO : DR a production et la transformation du liège à Skikda semblent renaître de leurs cendres, et c’est tant mieux pour une wilaya où le couvert végétal représente plus de la moitié de sa superficie globale. Avec Jijel, Guelma et Béjaïa, Skikda continue, bon gré, mal gré, à pérenniser une activité qui remonte à très loin et qui constituait, il y a quelques décennies seulement, l’une des filières les plus prometteuses. Lors du dernier Salon organisé par la direction de l’agriculture en vue de vulgariser le potentiel agricole de la wilaya, les visiteurs ont été agréablement surpris de découvrir la présence de deux entreprises spécialisées dans la transformation du liège et… son exportation. La première, Taleza-Liège, une entreprise publique implantée à Collo et qui emploie 103 travailleurs, et la seconde, Collo-Cork, à Bin-El-Ouidène, une entreprise familiale de 23 employés, s’efforcent toutes deux à fructifier un savoirfaire vieux de plus d’un siècle. «Nous proposons une gamme de 32 produits et nous arrivons à couvrir 80% des besoins nationaux en plusieurs produits et autres dérivés, mais l’essentiel de notre production est destiné à l’exportation. La Chine reste notre principal client, même si l’Espagne et le Portugal sont également de gros demandeurs de nos produits», dira Mohamed-Salah Zair, PDG de Taleza-Liège. Même son de cloche chez le représentant de Collo-Cork : «Pour notre part, toute notre production La filière reste des plus prometteuses est destinée exclusivement à l’exportation vers la Chine, le Portugal, l’Inde et l’Espagne. D’ailleurs, vous remarquez que même le Portugal, qui reste le premier producteur mondial de liège importe nos produits.» L’embellie de la filière locale de la transformation du liège et de son exportation a fini par emmener, au moins Colo-Cork, devant la demande importante à s’approvisionner dans d’autres wilayas du pays. «Nous achetons une partie de notre matière première à Souk Ahras, Annaba, Guelma…», dira le représentant de Collo-Cork. Pour Taleza-Liège, son PDG estime que le meilleur reste à venir. «Il faut savoir que les techniques de transformation du liège sont en perpétuelle mutation et il nous appartient de nous aligner sur ce qui se fait de meilleur dans ce domaine. Nous nous attelons à moderniser nos installations grâce à l’apport de l’Etat afin de répondre au mieux et d’ici une à deux années, à une demande de plus en plus importante et pressante», a-t-il précisé. Il ajoutera que pour accompagner ces efforts, l’entreprise a déjà enclenché un programme de formation au profit des jeunes de la région pour les initier aux techniques de la collecte. «La main-d’œuvre qualifiée a tendance à se raréfier et il nous fallait anticiper pour nous assurer les moyens de notre politique et aussi pour préserver notre patrimoine», ajoute M. Zaïr. Il fera également part d’un futur partenariat avec les Chinois, en révélant que le dossier est actuellement au niveau des instances centrales. «Ce partenariat aura à booster notre production et nous permettra de disposer de moyens supplémentaires pour l’écoulement de nos produits», a-t-il conclu. Puisse cette dynamique relative à la transformation du liège entraîner avec elle la production de la matière première et par là rehausser le potentiel national. Il ne faut pas oublier que jusqu’au début des années 1990, l’Algérie occupait le troisième rang mondial des pays producteurs de liège, avant de dégringoler aujourd’hui à la sixième place. Khider Ouhab PLUSIEURS QUARTIERS SQUATTÉS À SOUK AHRAS Pression sur le commerce informel L a commission désignée l’été dernier pour lutter contre la prolifération des commerces informels et les atteintes à la voie publique, composée, pour rappel, des services de sécurité, de l’APC et des directions du commerce et de l’environnement, n’auront pas à rougir devant leurs détracteurs. Les chiffres et résultats confortent leurs récentes déclarations à ce sujet. Lors de la toute dernière session de l’APW, la direction du commerce a annoncé, par le biais de son premier responsable, que toutes les conditions sont réunies pour que le phénomène soit éradiqué. «Ceci n’est pas une campagne conjoncturelle (…) il s’agit d’une décision irréversible», disait M. Boughrara, le directeur du commerce, qui a longuement expliqué les conséquences néfastes de ce fléau urbain. Les mesures incitatives pour les personnes qui désireraient exercer une activité commerciale et un allégement dans les procédures d’acquisition de locaux commerciaux ont été annoncées lors de ladite session, parallèlement avec les mesures préventives pour éviter les cas de retour de la part d’éventuels récalcitrants. L’opération de recensement des locaux construits et attribués dans le cadre d’un plan national de résorption du chômage ainsi que la récupération-réattribution de ceux abandonnés par les premiers attributaires, est déjà en cours, a-t-on appris auprès des services de l’APC de Souk Ahras. «Nous avançons graduellement et sûrement vers un assainis- sement global de la voie publique, et ce, grâce à la fermeté du wali et son intransigeance. Idem pour les services de sécurité, mobilisés, devons-nous, reconnaître, depuis la mise à exécution de l’opération», a déclaré Yousri Doghmani, vice-P/APC de Souk Ahras. Le même élu dira au sujet des commerçants qui squattent trottoirs et chaussées que le passage de la commission a été couronné par la fermeture de 65 locaux et l’établissement de plusieurs dizaines de procès-verbaux d’infraction adressés aux propriétaires desdits commerces. A l’échelle de la wilaya, ce sont 84 commerces fermés et 243 autres destinataires de mise en demeure, selon la direction du commerce. A. Djafri ’université de Batna a signé, mercredi, une convention avec le Centre de recherche en technologie industrielle (CRTI), et ce, à l’occasion de la première rencontre nationale sur la recherche scientifique et l’innovation technologique. Une manifestation organisée par l’université Batna 2 et l’Alliance du renouveau estudiantin national (AREN), en collaboration avec le CRTI. Cette convention portant sur la collaboration et la formation entre les deux institutions vise la mobilité du personnel enseignant et ainsi la réalisation d’une plateforme de recherche en technologie industrielle. Une plateforme, nous expliquera le Dr Mustapha Yahi, directeur général du CRTI, fera l’objet d’un lieu de démonstration et de pratique, créera une interface entre l’université et les secteurs socio-économiques et enfin l’installation d’un incubateur pour les projets structurants. Par ailleurs, le responsable du CRTI a tenu à nous préciser l’apport du centre qu’il dirige, en soulignant notamment l’accompagnement, la mise à niveau et le transfert du savoir-faire. Dans sa communication, Mustapha Yahi s’est attardé sur certains produits conçus et réalisés par le centre, dont notamment le premier drone algérien. Lounes Gribissa CHELGHOUM LAÏD (MILA) Le pouvoir d’achat laminé es ménages ne savent plus à quel saint se vouer. Ld’achat La preuve étant l’érosion effrénée du pouvoir depuis quelque temps. Plusieurs pères de famille, a-t-on constaté, font le tour des marchés publics et retournent chez eux bredouilles, alors que beaucoup d’autres n’arrivent pas à subvenir suffisamment à leurs besoins alimentaires. Retraité du secteur des communications, Noureddine H. nous a fait part de ses déboires. «Je vous jure que je n’arrive plus à joindre les deux bouts. J’ai 5 enfants et leur maman à nourrir et voilà que depuis quelques semaines je fais toutes les économies possibles pour remplir à demi mon couffin, mais en vain». Un autre chargé de famille que nous avons interrogé au niveau d’un ancien marché couvert affirme que «pratiquement tous les prix des fruits et légumes ont pris l’ascenseur. Personnellement, j’ai tenté tous les calculs possibles pour acheter une ration d’une semaine (de fruits et légumes s’entend), mais j’ai quand même déboursé pas loin de 4000 DA». Force est de relever que depuis quelques semaines, le temps n’est plus au rush des clients sur les souks de fruits et légumes. Les chefs de famille s’alimentent chichement face à cette saignée des prix. Des pères de famille ayant 4 à 5 gosses et disposant d’un revenu qui se situe entre 30 et 35 000 DA assurent ne pas pouvoir nourrir correctement leur progéniture. Lorsqu’on ajoute à cette dégringolade continue du pouvoir d’achat les charges relatives aux frais médicaux, au loyer, à la consommation électrique, l’internet et tutti quanti, il n’est pas exagéré de conclure que la majorité des familles n’arrivent pas à se sustenter convenablement. Mais le hic, c’est que de nos jours de plus en plus de pères de famille collectent des restes à manger abandonnés sur les trottoirs. M. Boumelih UNE FEMME S’IMMOLE PAR LE FEU AU TRIBUNAL DE SEDRATA U ne femme âgée de 49 ans et répondant aux initiales de D. L. a tenté de mettre fin à ses jours en s’immolant par le feu au tribunal de Sedrata. Cet acte suicidaire, qui a eu lieu jeudi dernier, ne cesse de susciter moult interrogations quant à la cause de cette réaction de la part de cette personne. Des sources concordantes ont indiqué que le fils de l’auteure de cette tentative de suicide est incarcéré depuis des mois pour une affaire de drogue. Le dernier verdict prononcé contre lui, à savoir une peine de six ans de prison ferme pour plusieurs chefs d’accusation, dont la détention d’une quantité importante de kif, serait la cause majeure de cette tentative de suicide. Les mêmes sources expliquent l’acte par le fait que l’acolyte de la personne condamnée a pu bénéficier d’un acquittement prononcé par la même instance judiciaire. Une source proche des instances judiciaires de Sedrata estime, quant à elle, que le tribunal de ladite circonscription a basé sa décision sur des faits et des preuves matérielles fournies par les services de sécurité et que le verdict prononcé répond à la gravité des faits imputés au mis en cause. Elle ajoutera que le frère de ce dernier est également incarcéré pour une affaire similaire. L’émotion de la mère des deux prisonniers est à l’origine de cet acte, a ajouté notre même interlocuteur. Une enquête a été ouverte à ce sujet et la femme en question, évacuée en urgence vers le CHU de Annaba, est encore placée sous contrôle médical dans un état jugé inquiétant. A. D. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 8 RÉGION OUEST REPORTAGE FRONTIÈRE ALGÉRO-MAROCAINE RELIZANE L’histoire de la ville en photos Le drame des familles séparées L e Palais des sports de Relizane a été investi, ces derniers jours, par une forte affluence venue des quatre coins de la wilaya pour découvrir, si l’on reprend les dires d’un jeune, les grands hommes ayant marqué le passé de cette région. La louable initiative a été l’œuvre du bureau de wilaya de l’Entreprise du développement durable, qui est arrivée à collecter pas moins de 1500 photos d’hommes politiques, de culte, d’artistes et de sportifs, des chouyoukh de zaouïas et des enseignants des écoles coraniques. L’opportunité qui a été saluée par tous les visiteurs, a constitué une occasion, pour les jeunes surtout, de s’enquérir sur le potentiel ayant caractérisé la région de Relizane durant les ères passées. «Je suis vraiment surpris par cette exposition exceptionnelle qui m’a plongé dans les méandres de l’histoire de ma région», a souligné Kamel, un étudiant au centre universitaire de la ville en soulignant : «Je pense que cette richesse historique de la région constitue un grand atout pour notre existence, elle pourra incarner en nous cette discipline, ce courage et cette volonté pour défier les contraintes et réussir». De son côté, le président du bureau organisateur s’est dit heureux de l’intérêt qu’a accordé la population à cette manifestation et promet d’autres plus intéressantes. «Ce n’était pas de tout repos pour avoir ce nombre important de photos, mais nous sommes engagés à faire mieux dans l’avenir pour banaliser toutes les icônes de la région», a-t-il promis. Issac B. ● Depuis 26 ans, la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc est officiellement fermée… mais hypocritement ouverte par des voies détournées. Même si ces derniers temps, le dispositif sécuritaire Plan Lalla Maghnia a cadenassé le tracé frontalier. TIARET Un cadre de la direction de la santé assassiné PHOTO : DR L Frontière algéro-marocaine L e 4 août 1994, deux personnes armées, de nationalité française, entrent dans le hall de l’hôtel Atlas Asni de Marrakech (Maroc) et tirent à bout portant sur deux touristes espagnols, les tuant sur le coup. Une Française est blessée dans le même attentat, vite imputé par les autorités marocaines aux services secrets algériens. Début d’une guerre froide entre deux pays voisins, dont les victimes seront nombreuses, particulièrement les familles des deux côtés de la barrière. Le royaume décide, alors d’instaurer le visa pour les ressortissants algériens. La riposte de son homologue algérien est immédiate. La réciprocité et la fermeture de sa frontière terrestre. Conséquences de ces décisions politiques prises à la hâte: Des familles entières des deux côtés sont disloquées. Les visites entre elles s’estompent brusquement. Solution palliative : pour se voir ou se parler, les familles déchirées se retrouvent sur les rives de l’oued Kiss où 50 mètres les sépare. Pour communiquer, elles recourent aux gestes un peu comme le font les sourds-muets. Une situation kafkaïenne, faut-il admettre. Entre Oujda, la grande agglomération de l’Oriental chérifien, et Maghnia, première métropole de l’Ouest algérien, 14 kilomètres de même configuration géographique séparent deux entités de même langue, de même religion et de mêmes traditions. Pour aller écouter des familles de l’autre côté de la barrière, on doit emprunter la «Route de l’unité», enjamber des tranchées profondes de 11 mètres et larges de 7 mètres, creusées par l’armée algérienne et grimper un grillage, haut de trois mètres, érigé par les soldats de Sa Majesté. Une traversée tolérée par les garde frontières des deux pays moyennant une somme d’argent qui varie selon les passagers clandestins (10 000 et 20 000 DA). «C’est le droit de passage appliqué tacitement par ceux qui sont censés surveiller les frontières», confie notre passeur de fortune. Au café de France, sur le boulevard Mohammed V à Oujda, Miloud, 45 ans, expulsé d’Algérie en 1975 avec son père et ses deux sœurs, écrase quelques larmes avant de se confesser d’un ton saccadé. «Excusezmoi vous venez d’en face, mon pays natal. Là où est enterrée ma mère. Je ne peux même pas aller me recueillir sur sa tombe à Tlemcen parce que, pour y aller, il faut partir à Casablanca en train, prendre l’avion pour Oran et payer un taxi jusqu’à Tlemcen. C’est absurde ! Je n’ai pas les moyens pour faire tout ce circuit, alors qu’il me suffit de dix minutes pour traverser la frontière et aller voir ma mère». MILOUD LE DÉPORTÉ «Mon père est marocain et ma mère algérienne. Mes deux sœurs et moi sommes nés en Algérie, mais pour la loi algérienne, nous sommes éternellement marocains. En 1975, on nous a séparés de notre mère le jour d’une fête religieuse, Aïd El Adha. Entretemps, mon père est décédé. Lorsque les frontières sont rouvertes en 1988, l’espoir renaît, mais l’obtention du passeport à l’époque était difficile. Je ne pouvais traverser clandestinement parce qu’on nous disait qu’on risquait gros. Mon rêve, depuis cette triste date de 1975 est d’aller me recueillir sur la tombe de ma mère et mourir !» poursuit-il. Khalti Halima, septuagénaire, se remémore la déchirure, le visage éploré : «Je suis Marocaine et j’étais mariée à un Algérien. De cette union sont nés cinq enfants. J’ai été séparée de mes enfants un matin de décembre. Mon époux est décédé il y a dix ans et je n’ai pas pu aller à son enterrement. Mes enfants risquent leur vie en venant me voir épisodiquement, mais je n’ai droit ni aux fêtes ni aux malheurs qui touchent ma famille en Algérie.» Des Miloud, des Halima, il en existe par milliers. Nous quittons ces déracinés la mort dans l’âme pour retourner sur le sol algérien par le même moyen qu’à l’aller. Ammi Hocine, 80 ans, la silhouette fatiguée, peine à parler de son épouse Khadra. «On me l’a enlevée alors qu’elle préparait le petit-déjeuner. Elle vit toujours, mais à cause de notre âge, on ne se voit qu’épisodiquement. Je ne peux plus marcher pour traverser clandestinement la frontière. Ce sont mes enfants qui m’emmènent la voir ‘entre les monts’ sur Oued Kiss et je ‘parle’ à ma femme à distance. Mais comme nous nous aimons, nous nous comprenons», confie-t-il pudiquement et d’une manière à vous fendre le cœur. Des familles entières ont toujours des attaches dans le royaume, mais sans possibilité de rencontre. En attendant que les politiques des deux pays «frères» consentent à mettre de côté leur ego et règlent ce problème de frontière, les victimes — pour celles qui le peuvent — continuent à emprunter la «route de l’unité» malgré les difficultés et les risques. Pour d’autres, ils se mettent sur les rives de l’Oued Kiss pour continuer à s’aimer. Un pied-denez aux gouvernements des deux pays. Chahredine Berriah e docteur Sid Ahmed Nezreg, 52 ans, précédemment directeur de l’EPSP Tiaret, inspecteur à la direction de la santé, a été enterré, jeudi dernier, en présence d’une foule nombreuse au cimetière de la ville. Le défunt, qui a laissé derrière lui une veuve éplorée et deux jeunes filles, a été retrouvé en compagnie de M. Fenni, 55 ans, son collègue de travail, gisant par terre le corps ensanglanté, à l’entrée de la commune de Tagdempt, 7 km du chef-lieu de wilaya. La mort tragique du docteur Nezreg, qui aurait reçu pas moins de 17 coups de couteau, a suscité une vague d’indignation contre cet acte d’une rare violence. Evacué dans un état critique, M. Fenni est sorti du coma et est sous observation médicale. L’enquête,confiée à l’unité spécialisée de la gendarmerie, progresse. A. F. MOSTAGANEM Trois morts dans une collision entre un train et une voiture U ne collision entre un train de voyageurs assurant la liaison Mostaganem-Mohamadia et un véhicule utilitaire Toyota Hilux s’est produite, avant-hier vers 6h, à hauteur d’un passage à niveau non gardé situé au douar Ouled Amar, dans la commune de Stidia, à l’ouest de Mostaganem, faisant trois morts et un blessé grave, apprend-on auprès de la Protection civile. Trois passagers du véhicule sont morts sur le coup et le quatrième a été transféré vers l’hôpital de Mostaganem dans un état très grave. Les victimes sont âgées entre 26 et 63 ans, préciset-on. A noter que le train se dirigeait vers Mostaganem. Les secours, du fait de la force du choc, ont rencontré beaucoup de difficultés pour extraire les victimes. H. L. SIDI BEL ABBÈS Trois suicides en trois jours T rois cas de suicide ont été enregistrés en moins d’une semaine dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, a-t-on appris de source sûre. Mardi dernier, un homme âgé de 66 ans s’est donné la mort par strangulation dans la commune de Tilmouni, tandis qu’un quadragénaire, originaire de la ville de Sidi Bel Abbès, a mis fin à ses jours en absorbant des substances caustiques. Deux jours auparavant, le corps sans vie d’un octogénaire, résidant dans la commune de Sfisef, a été trouvé pendu dans son domicile. Les dépouilles ont été transférées pour autopsie au service de médecine légale. M. H. VENDS LOCAL AVEC SOUS-SOL situé à 6 rue des Pommiers, près de M’dina J’dida, à Oran. Prix après visite. Tel : 05 57 05 28 84 El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 8 RÉGIONS SUD WAÂDA DE SIDI MOHAMED SAYAH À BERRIANE COOPÉRATION DOUANES-CENTRE UNIVERSITAIRE Le rituel annuel s’enracine VERS LA CRÉATION D’UN LABORATOIRE COMMUN À TAMANRASSET C omme chaque année au début du mois de mai, c’est l’effervescence entre Oued Laroui et Oued N’sa, à quelque 22 km au sud de Berriane, en direction de Guerrara, sur le CW 33. Des milliers de personnes, entassées sur des bennes de camions, des pick-up, des voitures et même des motos, empruntent une piste cahoteuse, pratiquement impraticable sur plusieurs tronçons des 18 km qui la composent, convergeant dans de longues processions et enveloppés dans un immense nuage de sable soulevé par les roues, vers le mausolée du Saint Patron de la région, Sidi Mohamed Sayah. PHOTO : EL WATAN HYMNE À LA PAIX C’est, en effet, pour assister aux célébrations et festivités, organisées immuablement chaque année à la même période à la mémoire de cet homme pieux qui a consacré toute sa vie à la foi et à la transmission du savoir, que certaines personnes traversent le pays de part en part pour venir assister à cette grande et paisible manifestation publique qui se déroule dans le plus grand respect des mœurs et traditions. Pour assurer une réussite totale à cette grande réjouissance collective, les organisateurs ont déployé les grands moyens en installant des tentes, des chapiteaux et des centaines de tapis pour accueillir leurs centaines de convives, en leur assurant le gîte et le couvert. La célébration de cette année a été rehaussée par la présence de Azzedine Mechri, le wali de Ghardaïa, de Omar Daddi Addoune, le P/APW, et des responsables des services de sécurité de la wilaya de Ghardaïa, qui ont assisté à l’ouverture des festivités et assisté à une superbe fantasia, démonstration des cavaliers, notamment ceux venus de la wilaya d’Oum El L Bouaghi, qui ont démontré l’art et la maîtrise de l’équitation de cavaliers enfourchant des chevaux pur-sang arabes. Pour l’assistance, ce divertissement équestre, ponctué de salves de baroud tirées à partir de karabilas du terroir, est un véritable plaisir pour les yeux. Il faut aussi souligner la parfaite organisation, en off, des éléments de la Gendarmerie nationale, déployés par centaines tout au long de la route menant vers le mausolée, assurant la fluidité de la circulation, mais aussi et surtout la sécurité des lieux et des festivités. Ce qui a certainement participé à la réussite totale de cette célébration spirituelle. A la tombée de la nuit, après un copieux repas de viande et de couscous à satiété, c’est l’heure des madih interprétés par des troupes locales et des des régions alentour, telles que Laghouat et Djelfa, et une suite de halaqate de récitations du Saint Coran et de hadiths du Prophète (QSSSL). Cette fête, qui a drainé une grande foule venue de plusieurs régions, s’est déroulée dans la joie et la convivialité et a été, pour beaucoup, un moment de retrouvailles. K. Nazim SUD-EST Plus de 20 600 candidats ont passé l’examen de l’Onefd Q uelque 20 600 candidats du moyen et du secondaire, inscrits à l’Office national d’enseignement et formation à distance (Onefd de Ouargla, pour les wilayas de Ouargla, El Oued et Illizi) ont passé leurs examens de fin d’année les 3 et 4 mai 2016, à l’instar des candidats des autres wilayas du pays. L’office a réquisitionné pour cette occasion plusieurs établissements et des dizaines d’enseignants pour l’encadrement de ces épreuves à travers les wilayas concernées. Cet organisme compte en effet 6772 candidats au moyen, inscrits pour les trois wilayas, dont 3050 pour la classe de 4e. Les inscrits au secondaire ne sont pas en reste avec quelque 13800 pos- tulants, dont 3320 pour la 3e AS. La wilaya d’El Oued se taille la part du lion avec 50% des inscrits dans les deux paliers, suivie de Ouargla avec 45,30%, et enfin 4,70% pour Illizi. L’organisme compte également 250 détenus répartis entre moyen et secondaire. SECONDE CHANCE Zidouri Mohamed, directeur de l’Office, affirme que son établissement a enregistré une hausse de 10% du nombre des inscrits par rapport à l’année passée, qui s’explique par les facilités et la modernisation qu’ont connu les services de l’Onefd ces dernières années, comme l’informatisation des données, les cours dis- pensés par internet, la communication avec les encadreurs via internet, les comptes personnalisés, etc. Notre interlocuteur affirme notamment que «le marché du travail nécessite aujourd’hui un certain niveau d’instruction. Que ceux qui n’ont pas eu toutes leurs chances avec l’école classique saisissent cette opportunité pour se mettre à niveau avec les nouvelles dispositions du marché». ÉLOIGNEMENT De par sa position centrale dans le Sud algérien dont il supervise une grande partie du Sud-Est, l’Onefd peine cependant à assurer un encadrement idoine pour mener à bien sa mission. Une des raisons pour lesquelles le taux d’inscription dans la wilaya d’Illizi reste très limité. En outre, l’exiguïté des locaux, le manque d’effectif ainsi que l’absence de véhicules de service pour la livraison des documents scolaires (manuels) et des documents administratifs rendent la tâche presque impossible. Une autre difficulté de taille, cette année, est l’observation d’une vague d’absentéisme sans précédent au sein des enseignants chargés de la surveillance dans les centres d’examen. Les directeurs de ces centres ont appelé la tutelle à prendre les mesures nécessaires pour éviter que ce genre d’incident se renouvelle lors des prochaines épreuves. Mazouni Walid a direction régionale des Douanes de Tamanrasset a procédé, mardi, à la signature d’un accord de coopération avec le centre universitaire El Hadj Moussa Ag Akhamok de la wilaya. La convention, qui s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de ce dispositif de sécurité au monde de l’enseignement et de la recherche scientifiques, porte sur trois axes essentiels, indique un communiqué de la DDR. Le premier axe consiste en la formation scientifique et qualifiante des douaniers de la wilaya. Le deuxième, précise-t-on dans le même communiqué, concrétise d’une manière opérationnelle les clauses visant à créer un laboratoire commun pour mener des recherches scientifiques conjointement. Le troisième axe permet d’élargir les espaces de communication pour que les deux parties, chacune dans son domaine de compétence, puissent développer des mécanismes favorables à l’échange d’expériences, d’information et de connaissance, notamment lors des différentes manifestations scientifiques, culturelles et sportives organisées dans la wilaya. Ravah Ighil TAMANRASSET DES ENFANTS SOURDS VISITENT LA SÛRETÉ DE WILAYA D ans le cadre de la mise en application de la politique de proximité permettant le rapprochement du corps de la police des différentes couches et catégories sociales, une dizaine d’élèves de l’Ecole pour enfants handicapés auditifs (EEHA) de la commune de Tamanrasset ont effectué une visite pédagogique à la sûreté de wilaya. Cette visite les a ainsi conduits dans les différents services, dont la section de la sécurité routière, le bureau des radars, la brigade de protection des mineurs et la station de contrôle personnel. Les jeunes sourds se sont ainsi imprégnés des moyens mis en place dans le cadre de la lutte contre le terrorisme routier et le crime organisé sous toutes ses formes, précise la cellule de communication de la sûreté de wilaya, qui souligne l’importance de ce genre d’initiative sur le plan pratique des campagnes de sensibilisation programmées en milieu scolaire en général et au niveau des établissements spécialisés en particulier. Ravah Ighil LES REPRÉSENTANTS DE LA PRESSE LOCALE REÇUS PAR LE WALI DE GHARDAÏA «Du respect, s’il vous plaît ….» M ême si tout le monde convient que la cérémonie, organisée mercredi soir en l’honneur de la corporation, pour cause de visite, mardi à Ghardaïa, du chef d’état-major de la 4e Région militaire, le général-major Cherif Abderrazak, a été conviviale et chaleureuse, il y a quand même lieu de souligner la déception de la corporation quant aux soi-disant «cadeaux» offerts aux représentants locaux de la corporation : une paire de stylos chinois bas de gamme, n’égalant même pas la valeur d’un sachet de pistaches servies à profusion à tout bout de champ et à n’importe quel événement, futile soit-il. Décevant et incorrect de la part de ceux qui ont fait le choix du «superbe cadeau», au moment où le wali déclarait, il y a quelques semaines, que «les réceptions coûtaient plus cher qu’un voyage pour le rituel de la omra que l’on offre à un travailleur». PARTENARIAT Au chapitre des satisfactions, les directives données au chef de cabinet de doter tous les représentants de la presse locale d’un badge spécifique et d’une carte d’accès pour les véhicules des journalistes et correspondants à l’intérieur du siège de la wilaya. La rencontre a, quant à elle, permis de mettre au devant l’un des récurrents problèmes auxquels est confrontée la corporation, à savoir l’accès à la source d’information, une revendication pourtant prise en charge par les pouvoirs publics et consacrée par les textes fondamentaux du pays, mais qui continue à se poser de manière récurrente. Azzedine Mechri, le wali de Ghardaïa qui était entouré du wali-délégué de la nouvelle wilaya déléguée d’El Ménéa, de Daddi Addoune Omar, le président de l’APW, des responsables sécuritaires de la wilaya et d’élus, a rappelé «que la liberté de la presse est un acquis irréversible consacré par la législation et que les journalistes sont libres d’écrire ce que bon leur semble, en ayant un seul souci en tête, celui de l’intérêt général, du citoyen et du pays par-dessus tout», ajoutant que «le journaliste est un partenaire des pouvoirs publics qui doit veiller scrupuleusement à défendre les intérêts de la collectivité en offrant au lecteur une information crédible et vérifiée». Depuis 1993, date à laquelle l’Unesco a décidé d’institutionnaliser la Journée internationale de la presse — à la demande de journalistes africains qui s’étaient réunis à Windhoek, en Namibie, pour se concerter et parler de leurs problèmes et des difficultés qu’ils ont à accomplir leur mission en présence de journalistes et directeurs de journaux algériens, en particulier El Watan, Le Soir d’Algérie, Liberté et El Khabar — la presse continue à payer le lourd tribut de la liberté de la presse et à rencontrer des embûches et des pressions. Pour preuve, les tracasseries judiciaires vécues par le groupe de presse El Khabar quant à la cession d’actions à la société NessProd. K. N. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 -9 RÉGION CENTRE EXAMENS DE FIN D’ANNÉE À MÉDÉA SCOUTS MUSULMANS ALGÉRIENS (SMA) L’heure de vérité Médéa, un bastion des scouts ● 16 100 candidats, dont 7908 filles, sont attendus dans 289 centres d’examen implantés à travers la wilaya. L M PHOTO : H. LYES a direction de l’éducation de Médéa est en plein préparatifs des examens de fin d’année scolaire 2015/2016, qui ont été avancés à cause du mois de Ramadhan. L’examen de fin du cycle primaire se déroulera le 22 mai. 16 100 candidats, dont 7908 filles, sont attendus dans 289 centres d’examen implantés à travers les différentes régions de la wilaya. Ils seront encadrés par 3946 enseignants détachés pour la surveillance. Pour l’examen du BEM, il se tiendra du 24 au 26 mai prochains. 11 278 candidats, dont 51,38% de sexe féminin, passeront ces épreuves de trois jours pour le passage au secondaire. Ils seront répartis au sein de 54 centres d’examen et seront surveillés par un effectif de 2497 encadreurs affectés à cet effet. Quant au baccalauréat, la date est fixée du 29 mai au 2 juin prochains, la wilaya compte un effectif de 17 108 «terminalistes», dont 51,89% de filles. Les candidats libres sont au nombre de 5719 participants. Pour ces épreuves du bac, on a prévu 50 centres d’examen et 4130 professeurs détachés pour la surveillance, et ce, pendant cinq jours. Aujourd’hui, les autorités locales remettront, lors d’une cérémonie qui sera présidée par le wali, au lycée Fékhar de Médéa, les cartes d’identité biométriques aux élèves qui devront passer les épreuves du baccalauréat. Par ailleurs, le secteur de l’éducation de Médéa va respirer mieux à la prochaine rentrée scolaire 2016/2017. Le palier primaire sera renforcé par l’ouverture de nouvelles écoles Il sera conforté par la réception de nouvelles structures d’accueil implantées à travers les différentes localités de la wilaya. Le primaire sera renforcé par la remise de neuf écoles neuves, le moyen réceptionnera également quatre CEM et pour le secondaire, on compte quatre lycées flambant neufs situés à Draâ Esmar, d’une capacité de 800 places pédagogiques, dont 200 en internat, à Bouskène (1000 places, dont 300 en pensionnat), à Méghraoua (800 places dont 200 internes) et à Ouled Mareuf (800 places dont 200 internes). Ces infrastructures soulageront et allégeront énormément la surcharge des salles de classe en surnombre et amélioreront également les conditions de scolarisation des élèves ruraux, dont le déplacement vers les établissements scolaires est souvent pénible à cause du manque de moyens de transport. Dans ce même sillage, il convient de signaler que les futurs bacheliers de la wilaya seront confrontés à de gros problèmes d’inscription lors de la prochaine rentrée universitaire et ceci par rapport à l’insuffi- sance de structures d’accueil. Car le projet en cours de réalisation de 8000 places pédagogiques et 4000 lits, prévu dans la localité de Ouzera, continue d’accuser du retard, malgré les promesses de l’entreprise réalisatrice turque. Les menaces et coups de gueule du chef de l’exécutif de wilaya lors de ses visites d’inspection sur le chantier n’ont pas servi à grandchose. Ceci va aggraver davantage la situation des universitaires, qui seront orientés vers d’autres universités des wilayas limitrophes. A. Teta ÉDUCATION À BLIDA La commission des œuvres sociales prépare les vacances E lue il y a à peine 9 mois, l’actuelle commission des œuvres sociales du personnel de l’éducation de la wilaya de Blida compte faire profiter toute personne appartenant à la famille de l’éducation de diverses prestations. «Notre équipe veillera toujours à ce qu’il y ait une transparence totale sur toute activité concernant un fonctionnaire, tout dossier est étudié par l’ensemble de la commission. Ceci pour que le droit de chacun ne sera nullement bafoué. Les directives en matière d’organisation qui visent l’équité entre les travailleurs du secteur sont appliquées à la lettre», rassure le président de ladite commission. Hormis les grandes prestations, telles que la omra, voyage à l’étranger, ou l’aide pour l’achat d’un véhicule qui sont gelées, la commission de wilaya gère actuellement les dossiers des prêts et des primes. «On a établi des appels d’offres pour faire bénéficier le personnel de l’éducation des camps de repos dans différents endroits de la côte et leur offrir d’agréables séjours après une année scolaire harassante», ajoute un des membres de ladite commission. UNE RÉSIDENCE POUR LES CANCÉREUX Mise en service depuis janvier 2016, cette résidence est destinée à l’accueil de toute personne du secteur de l’éducation ou de ses proches atteints de cancer, lorsqu’ils viennent pour une consultation ou durant un traitement ambulatoire. Ils y trouveront orientation et accompagnement. Cette structure a été érigée dans l’enceinte des structures des œuvres sociales de l’éducation de Blida, elle est dotée de 26 lits (13 chambres) avec toutes les commodités nécessaires au couchage, ainsi qu’un autre bloc de restauration équipé de tout le matériel utile pour la cuisine. «La structure a une convention avec un centre d’oncologie de Blida, qui se trouve juste à une centaine de mètres du siège de la commission des œuvres sociales. Nous accueillons toute personne de différentes wilayas, qu’elle soit en exercice ou en retraite du secteur de l’éducation. C’est l’unique centre en Algérie qui prend en charge exclusivement les cancéreux de l’éducation (pension complète). Notre équipe sera toujours à l’écoute de l’ensemble des fonctionnaires de l’éducation de la wilaya de Blida, à qui nous ferons honneur à la confiance placé en nous», conclut le président de la commission des œuvres sociales. T . Bouhamidi LA FRANCE ET LA MORT «MYSTÉRIEUSE» D’AHMED BOUGUERRA A l’occasion du 57e anniversaire de la mort d’Ahmed Bouguerra, la fondation de la Wilaya IV lui a rendu, jeudi, un vibrant hommage à Ouled Bouachra, une localité de Médéa, où il est tombé au champ d’honneur le 5 mai 1959 à l’âge de 31 ans. Si M’hamed, comme l’appelaient ses compagnons d’armes, était un colonel de la Wilaya IV, doté de grandes qualité humaines, très compétent militairement et qui a «beaucoup fait pour la réussite de l’acheminement des armes vers l’hermétique zone historique dont il était responsable», déclare Ahmed Necham, chargé de la communication de la Wilaya IV. «Malheureusement, on ne connaît pas encore le lieu où se trouve son corps. Notre fondation a sollicité les autorités françaises pour avoir des précisions dans ce sens, les autorités officielles du pays l’ont aussi fait, mais en vain», regrette-til. «Ahmed Bouguerra, Bounaâma Djillali, Aïssa El Bey Khaled et tant d’autres font partie de ces nombreux chouhada de la Wilaya IV sans tombe. Nous appelons la France à assumer ses responsabilités historiques. Nous espérons que l’appel lancé aux autorités françaises pour ‘lever le secret’ qui entoure la mort du colonel Si M’hamed Bouguerra et celle des autres martyrs sans sépulture soit suivi d’actions concrètes», conclut-il avec insistance. M. Benzerga édéa est devenue une destination incontournable pour les groupes scouts voulant organiser d’agréables séjours de regroupement dans le calme et la méditation en pleine nature, dans un splendide paysage féerique. Le dernier camp destiné à la formation de quarante-cinq chefs scouts venant de huit wilayas (Adrar, Aïn Defla, Djelfa, Blida, El Oued, Sétif, M’sila et Batna), s’est déroulé récemment sur les hauteurs de la ville de Médéa, à Tibhirine, à proximité du monastère des moines, au milieu d’une dense forêt et de vergers d’arbres fruitiers verdoyants appartenant à des riverains. Un endroit idéal et fabuleux, qui a reconquis sa quiétude et sa sécurité d’autrefois depuis plusieurs années. Une tournée sur les lieux nous a permis de rencontrer sur notre chemin un nombre important de pèlerins, qui sont venus visiter et se recueillir sur ces lieux légendaires. A quelques mètres plus bas, nous sommes accueillis par des chants patriotiques scouts où on se prépare déjà à fêter la clôture de ce séminaire de formation consacré pendant cinq jours à des cours pratiques et théoriques pour décrocher le grade dit «badge de bois». Il confère aux stagiaires une reconnaissance de compétences qui est subordonnée aux missions pédagogiques dans la gestion des effectifs, la communication, la motivation et la débrouillardise des jeunes scouts, etc. Ce regroupement, initié par le commissaire scout de Médéa, Fodhil Safar-Bouni, en collaboration avec le commandement général, a été dédié à la mémoire de l’un des pionniers du mouvement scout national, Abdelkader Benyahia, décédé le 15 novembre 2008 à Médéa, à l’âge de 81 ans. Le fils et le petit-fils du défunt, présents à ce regroupement, ont reçu des hommages pour les grands services rendus à cette organisation par leur père et grand-père. Aussi, cette formation a permis aux participants de porter désormais la nouvelle tenue bleu ciel, avec un foulard violet et de disposer de la distinction du badge de bois. La cérémonie de remise des tableaux d’honneur et des grades a été rehaussée par la présence du commandant Bouzerkoun Boualem, vice-président du commandement général des SMA, et ce, en présence d’un important nombre d’invités. A cette occasion, le représentant de la Protection civile de Médéa a proposé aux responsables scouts locaux un cycle de formation ciblant un secouriste par famille, qui sera lancé très prochainement en vue de faire profiter les jeunes éléments du corps des SMA. Cette formation leur sera indispensable dans leur vie courante, surtout pour un scout avéré, disposé à secourir son prochain à n’importe quel moment de détresse. A. Teta El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 9 RÉGION EST UNIVERSITÉ DE GUELMA ZONE FRANCHE DE BELLARA À JIJEL ● Pour la concrétisation de cet objectif, il faudra que la société italienne, Daniel, qui a décroché le contrat de réalisation de ce complexe, livre l’ensemble des neuf lots nécessaires à son montage. E n cours de réalisation sur le site de Bellara, à El Milia, le complexe sidérurgique éponyme sortira ses premiers ronds à béton en 2017. «Plus précisément au deuxième trimestre de l’année 2017», affirme Sofiane Chaïb Setti, directeur général adjoint d’Algerian qatari steel (AQS), promoteur du projet. Pour cela, il faudra encore que la société italienne, Daniel, qui a décroché le contrat de réalisation de ce complexe, livre, clés en main, comme le stipule les clauses de l’accord, l’ensemble des neuf lots nécessaires à son montage. Les travaux en cours concernent la réalisation de deux aciéries et trois laminoirs, qui sortiront, à leur première phase, 750 000 tonnes d’acier/an, en 2017, avant d’atteindre les deux millions de tonnes/an à leur phase finale. Au-delà de l’année 2019, date de la mise en service définitive de l’usine, il faudra songer à une autre phase de son extension pour doubler cette capacité, prévue pour atteindre les 4 millions tonnes/an. Le principal lot de réalisation de ce complexe est pris en charge par Danieli, spécialisée dans la construction et l’équipement de sites sidérurgiques, dont l’enveloppe représente 35% du montant global de l’investissement, qui est de l’ordre de deux milliards de dollars. Les lots restants, dont les contrats ont été attribués ou en voie de l’être, ont été confiés à des sociétés étrangères sous-traitante de plusieurs nationalités. Celles-ci auront la tâche de réaliser les différentes unités de ce complexe sous la responsabilité de Danieli. Pour la matière première, elle sera entièrement importée en l’absence d’une source d’approvisionnement en minerai de fer en Algérie. «Le fer de Ghar Djbilet n’est pas encore à l’ordre du jour, le gisement d’El Ouanza est en phase d’épuisement, il faudra donc importer cette matière du Brésil, d’Australie ou de Suède», nous confie-t-on. C’est dans cette optique que deux terminaux, l’un au port de Djen Djen, et l’autre sur le site du complexe, seront construits pour la réception et le transport des produits miniers. La ligne de haute tension Teleghma-El Milia de 400 KV, a été retenue pour l’alimentation en énergie électrique du complexe, pour pallier le retard dans les travaux, notamment de génie civil, de la centrale en cours de réalisation sur le même site de Bellara. Il faut rappeler qu’un millier de personnes sont actuellement recrutés sur le chantier de ce complexe, dont l’effectif passera à 2000 à la phase de montage, avant d’atteindre les 3500 personnes, lorsque tous les lots seront lancés. Pour les besoins de réalisation des 1500 pieux sous semelle de 25 à 30 mètres de profondeur et des pieux d’amélioration du sol, des équipes de travail sont mobilisées jour et nuit pour leur achèvement. Le nombre et la taille des pieux rassemblés sont tels qu’ils peuvent s’étaler sur une distance de 300 km. C’est dire l’envergure des travaux à réaliser avant de livrer ce complexe, qui permettra à son entrée en production de réduire la dépendance nationale en acier de l’étranger. Amor Z. Un homme perd la vie dans l’explosion d’une bombe artisanale U n homme est mort des suites de ses blessures dans l’explosion d’un engin explosif, survenu, jeudi dernier, dans la localité de Mechat, au nord de la ville d’El Milia, à l’est de la wilaya de Jijel. L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, qui est allé vérifier ses ruches dans la forêt, non loin de son domicile, n’a pas donné signe de vie depuis son départ la matinée jusqu’à la nuit. S’inquiétant pour lui, des membres de sa famille sont partis à sa recherche, avant de le retrouver sans vie gisant dans son sang. Blessée aux deux jambes, dont l’une a été complètement déchiquetée, la victime aurait succombé à ses blessures suite à l’explosion d’un engin explosif enfoui sous terre sur lequel il a sauté. Transporté à l’hôpital tard dans la soirée de jeudi, le corps de la victime a subi une autopsie, le lendemain, vendredi, avant d’être inhumé. Le massif montagneux du nord-est de la ville d’El Milia a souvent été le théâtre d’explosions de ce genre, causées par des engins de fabrication artisanale que les terroristes ont enfouies sous terre, du temps où ils sévissaient dans cette zone à forte densité forestière. A. Z. Le colloque international sur les massacres du 8 Mai 45 n’a pas eu lieu ● C’est une timide table ronde à laquelle a pris part une poignée de convives. PHOTO : EL WATAN Les premiers ronds à béton sortiront du complexe en 2017 L es différentes éditions du Colloque national puis international, organisées depuis l’année 2001 par l’université 8 Mai 1945 de Guelma, dédié aux massacres du 8 Mai 1945, n’a pas eu lieu cette année. En substitution, c’est une timide table ronde à laquelle a pris part, hier, 7 mai, pour une demi-journée, une poignée de convives et un conférencier de Guelma et un autre de Annaba. En clair, il n’y avait pas grand-monde à la salle des conférences Sassi Benhamla, du nouveau campus universitaire de Guelma, comparativement aux années précédentes. «Après 13 éditions internationales successives, nous n’avons pas organisé cette année un colloque. Mais cela ne veut pas dire que c’est la fin du Colloque à l’université de Guelma, bien au contraire, nous marquons un temps d’arrêt pour permettre aux universitaires, chercheurs et historiens de rangs national et international de fournir de nouveaux travaux sur ce le sujet. Nous ne voulons pas tomber dans la redondance», a déclaré à El Watan Mohamed Nemamcha, en marge de cette table ronde, et de conclure : «Cette halte nécessaire, va nous permettre de creuser d’autres thèmes à proposer pour la prochaine édition.» Ainsi, pour ce 71e anniversaire du triste épisode colonial des massacres du 8 Mai 1945, le vice-rectorat chargé des relations extérieures, de la coopération, de l’animation, de la communication et des manifestations scientifiques, organisateur de cette table ronde, a, en plus des deux conférenciers, convié deux témoins oculaires des massacres à Kherrata et Sétif, en l’occurrence Lahcen Bouhouche et Sâal Messaoud, ainsi que A. Yelles de Guelma, dont les déclarations ont été filmées et portées sur écran, vu que l’homme n’a pu se déplacer pour cause de maladie. Karim Dadci F’KIRINA (OUM EL BOUAGHI) INTEMPÉRIES À CONSTANTINE PHOTO : DR Inondations et difficultés de circulation La trémie de Boudjenana inondée S uite aux pluies accompagnées de grêle qui se sont abattues sur la wilaya de Constantine, dans la nuit du vendredi à samedi, plusieurs accès et axes routiers ont été bloqués. Il était très difficile de se déplacer, pour les automobilistes tout autant que les piétons, la nuit du vendredi et la matinée d’hier, sur les routes de la wilaya. Constantine s’est, une fois de plus, envasée à cause du manque de récurage et dégraissage des réseaux et des avaloirs dans les différents quartiers. Selon les éléments de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Constantine, Sissaoui est le quartier qui a connu le plus de problèmes suite à ces intempéries, où les habitants n’ont même pas pu se déplacer à cause de l’état déplorable des accès de cette cité. Ces pluies diluviennes ont paralysé aussi et pendant un bon moment la circulation routière sur la RN3, reliant la commune de Constantine à El Khroub. Même constat sur le tronçon de la RN5 menant à Aïn Smara. Selon certains témoignages, cet axe a été partiellement inondé. Il y a eu même un éboulement de terre à proximité du centre des Beaux-Arts. Les avaloirs n’ont pu absorber l’abondance des eaux pluviales qui ont charrié d’énor mes déchets. Heureusement, il n’y a pas eu de dégâts matériels ni de pertes humaines, selon le lieutenant Noureddine Tafer, chargé de communication à la Protection civile. Selon ce dernier, il y a eu plusieurs interventions durant la nuit de vendredi, sans enregistrer de dommages. Les pompiers sont intervenus aussi à 22h, avant-hier, pour dégager 4 véhicules pris dans les eaux aux trémies de Zouaghi et Mimosa. Y. S. 183 travailleurs sans salaire depuis deux mois L a situation des travailleurs de la commune de la ville de F’Kirina (sud- est de la wilaya d’Oum El Bouaghi) est des plus précaires en raison de la non-perception des salaires des mois de mars et d’avril. Ils sont exactement 183 salariés et contractuels relevant de cette daïra rurale qui souffrent en silence en attendant que les autorités daignent s’occuper de leur cas. Pourquoi, avons-nous demandé, y a-t-il ce retard dans le versement des salaires ? Un employé nous a fait savoir que par le passé, c’est l’usine d’électricité (ex-Inerga) qui versait une certaine taxe à la commune, une taxe qui servait justement à payer les ouvriers, les employés et autres contractuels de la commune. Le retard du versement de la taxe indiquée a entraîné le non-versement des paies habituelles. Cette pénible situation a incité nombre de pères de famille à s’endetter pour faire face aux multiples dépenses et contraintes de la vie sociale. Par leur appel, les travailleurs de la commune espèrent attirer l’attention des pouvoirs publics de la wilaya pour mettre un terme à leurs souffrances. L. Baâziz TÉBESSA Les étudiants en master réclament les frais de stage L es étudiants en master en exploitation minière, électromécanique minière et métallurgie ayant fait leur stage de fin d’études au niveau des entreprises nationales, à travers le territoire national, n’ont pas perçu à ce jour les frais de stage effectué entre février et mars 2014. Dépités par ce problème et devant le mutisme de la direction de l’université, l’ensemble des étudiants, notamment ceux issus du système classique, vont saisir le ministre de l’Enseignement supérieur avant de recourir à la justice. «On est déterminés à aller jusqu’au bout», dira l’un des étudiants. Rappelons qu’une partie de leurs condisciples a été rémunérée en janvier 2016. Chose qui a suscité beaucoup d’interrogations. Lakehal Samir El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 9 RÉGION OUEST NOUVELLES D’ORAN TRIBUNAL CRIMINEL D’ORAN Un élément de Daech activant à l’étranger condamné par contumace COUP D’ENVOI DU SALON DE L’ÉTUDIANT Depuis hier et jusqu’au 9 mai, plus d’une soixantaine d’exposants prennent part au Salon de l’étudiant qu’abrite le Centre des conventions d’Oran. L’objectif de cette manifestation, organisée par Win Advents, est d’offrir aux étudiants et aux nouveaux diplômés des espaces pour s’informer sur la panoplie des études et offres des différentes formations et d’être orientés par la même occasion sur des plans de carrières proposés. Parmi les participants figurent les représentants des universités, les instituts et écoles de formation ainsi que des structures de plusieurs pays spécialisées dans les langues ou la formation professionnelle. T. K. ● Une peine de 20 ans de réclusion criminelle par contumace a été prononcée contre le dénommé Dj. Khaled par le tribunal criminel d’Oran. Ce dernier, originaire de Tissemsilt, a rejoint les rangs de Daech en Syrie. PHOTO : ABDELKRIM B. 182 LOGEMENTS LPA DISTRIBUÉS AUJOURD’HUI La première tranche des 182 logements LPA de Belgaïd, dans la daïra de Bir El Djir, sera distribuée aujourd’hui lors d’une cérémonie organisée sur site par l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Oran. Après plusieurs années d’attente, les bénéficiaires de ce quota voient enfin le bout du tunnel, puisque la distribution de ce programme a été reportée à maintes reprises à cause du non-achèvement des travaux de VRD. Les services de l’OPGI ont prévu la distribution, en juin prochain, d’une seconde tranche de 100 logements LPA à Aïn El Turck. Ces quotas font partie du programme des 1400 logements LPA confiés à l’Office, dont 1300 ont été réalisés dans la localité de Belgaïd. Les 100 autres sont prévus à Aïn El Turck. L’OPGI a également bénéficié d’un quota supplémentaire de 300 logements LPA entre Belgaïd (50), Brenfréha (125) et Hassi Mefsoukh (125). F. A. La cour d’Oran L e 21 avril 2015, les services de sécurité ont ouvert une enquête sur le dénommé Dj. Khaled, après avoir repéré sa photo sur un site de propagande terroriste avec d’autres éléments de différentes nationalités, dont des Marocains, des Tunisiens et des Syriens. Ces derniers appartenaient au groupe terroriste de l’Etat islamique Daech, et certains d’entre eux auraient été arrêtés par l’organisation dite «Djamaât ennasra» en Syrie et exécutés comme étant des mercenaires de Daech. Toutefois, les dépouilles, à ce jour, n’ont pas été retrouvées. Suite à la diffusion de la vidéo sur internet, et après que le mis en cause a été identifié, les parents de ce dernier, résidant à Theniet El Had (wilaya de Tissemlsilt), ont été interrogés sur les activités de leur fils. Sa mère expliquera qu’il a quitté le territoire national pour se rendre en Turquie, puis en Allemagne pour travailler, et qu’il les a contactés par téléphone, des appels qui ont été par la suite vérifiés. Quant à son frère, il reviendra sur les activités de Khaled, disant qu’il était contractuel avec l’armée et qu’il a été condamné par le tribunal militaire d’Oran à 8 mois de prison pour outrage à un supérieur qu’il avait menacé avec une arme. Après cette affaire, il a été radié et a quitté ce corps en 2010. Expliquant qu’en 2015 les habitants de Theniet El Had ont fait plus d’une fois allusion à la vidéo de propagande terroriste qui a été vue sur les réseaux sociaux où Dj. Khaled apparaît. Cette fin de semaine, le procès de ce mis en cause, actuellement en état de fuite, s’est tenu devant le tribunal criminel d’Oran, où une peine de vingt ans de réclusion criminelle par contumace a été retenue contre l’accusé. S. Moncef MOSTAGANEM La circoncision traditionnelle expose les enfants à des risques E n dépit de la mise en garde des services sanitaires de Mostaganem, les circoncisions traditionnelles pratiquées par des «tahars» (guérisseurs traditionnels) se poursuivent toujours, et plus particulièrement dans les zones rurales et semi-urbaines, a-t-on constaté ces derniers jours. De nombreux médecins ont tiré la sonnette d’alarme, en affirmant que cette opération ne peut être pratiquée que par un chirurgien dans une structure sanitaire réunissant toutes les conditions de sécurité pour sa réussite. Même le corps médical chargé de réaliser cet acte devrait refuser de le faire s’il ne réunit pas toutes les conditions de sécurité requises. L’acte de circoncision, à titre individuel ou dans le cadre d’une campagne collective, est soumis, ajoute-t-on, aux dispositions réglementaires en vigueur, notamment, l’instruction 06 du 5 juin 2006, relative à la prise en charge des circoncisions. Un père de famille de la région rurale de Aïn Tedles, L. Abderrahmane, fellah de son état, affirme que les prix des circoncisons pratiquées au niveau des cliniques privées sont élevés, ce qui pousse les familles nécessiteuses vers les «tahars» clandestins. Pour Ahmed Belaïli d’El Hachem, cette pratique traditionnelle est devenue une habitude, voire une culture, pour les campagnards. Malheureusement, ces circoncisions se poursuivent malgré les mesures prises par le ministère de la Santé. Pourtant chaque année à Mostaganem, les structures de santé sont assaillies d’enfants victimes de complications de circoncisions graves, notamment les hémophiles. H. L. La BADR a financé plus d’un millier de projets agricoles A yant bénéficié du crédit Ettahadi, 659 agriculteurs de la wilaya de Mostaganem sont soutenus dans le cadre de financement pour redynamiser le secteur de l’agriculture pour un montant global de 2,9 milliards de dinars. En effet, ce financement dont le remboursement s’effectuera à long terme va permettre aux agriculteurs d’acquérir le matériel nécessaire pour l’élevage bovin, avicole, apicole, arboricole, pour l’agroalimentaire, ou encore pour l’aménagement de chambres froides. Par ailleurs, selon la direction locale de la BADR, 350 fellahs ont bénéficié du crédit Refig assuré par la même banque. Il s’agit de 306 projets financés pour la culture de la pomme de terre sur 934 ha, 29 autres projets en céréaliculture sur 633 ha, ainsi que d’autres projets dans diverses filières agricoles. Salim Skander LES TRANSPORTEURS DE LA LIGNE 4G EN COLÈRE Les transporteurs de la ligne 4G, reliant Yaghmoracène au marché de l’USTO, ont demandé, hier, une extension de cet itinéraire, après la fermeture des gares routières d’El Hamri, des Castors et de Yaghmoracène. La délocalisation de tous les cars vers la nouvelle gare El Bahia n’a pas été sans conséquences sur l’activité, ont dénoncé les représentants des transporteurs lors d’une séance de travail tenue au siège du syndicat du bureau d’Oran de l’Union nationale des transporteurs algériens (UNAT). Le collectif a dénoncé la baisse de rentabilité, appelant les pouvoirs publics à se pencher sérieusement sur le projet d’extension, ce qui permettra, selon eux, de compenser le manque à gagner. En effet, les transporteurs de la ligne 4G, dont le terminus était fixé au marché de l’USTO, veulent désormais prolonger ce tracé pour desservir la cité AADL, la zone des sièges et l’université Mohamed Boudiaf. En attendant une prise en charge de leurs doléances, le collectif menace de recourir à la protestation dans le cas où aucune solution n’est apportée. F. A. UNE FUITE D’EAU DURE DEPUIS PLUS D’UN MOIS À ARZEW La fuite d’eau qui perdure «depuis plus un mois», selon les habitants, au niveau de l’ilot 19 de la cité Ahmed Zabana à Arzew, ne semble apparemment pas du tout «déranger» la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR). «Malgré le fait que plusieurs voisins se sont rendus (individuellement ou à deux) à la SEOR pour signaler cette fuite, cette dernière n’est jusqu’à présent pas intervenue», attestent les riverains. «Une équipe de la SEOR, rappellent-ils, est intervenue une première fois il y a plus d’un mois quand la fuite a été signalée, et c’était même un vendredi, chose que nous tenons à saluer, mais on pense que la brèche a été mal colmatée, car l’eau a continué à fuiter juste après». On évitera ici de parler de la remise en état car, de toute évidence, ça ne se fait plus : la chaussée est restée complètement défoncée et impraticable à ce niveau. Des herbes sauvages «bien irriguées» foisonnent au bord du trottoir. Cette eau perdue, peu apparente en surface, se propage insidieusement dans le sous-sol. D’ailleurs, des fouilles pratiquées dans les alentours pour la pose de nouveaux lampadaires en sont inondées. L’AEP n’est pas pour autant coupée pour les habitants. Mais cette perte d’eau fait mal au cœur à «quelques» riverains qui, après des démarches vaines auprès de la SEOR, ont tenu à attirer l’attention sur ce gaspillage. On se demande combien de litres d’eau sont ainsi perdus chaque jour alors que la SEOR ne cesse de sensibiliser sa clientèle contre le gaspillage de cette denrée précieuse. M. M. RELIZANE Un jeune emporté par les crues L es fortes crues provoquées par les précipitations ayant touché les régions de Tiaret et Relizane ont été fatales pour la localité de «Megan», qui longe oued Mina. En effet, l’on apprend de sources sûres qu’un jeune de la localité a été emporté par les crues et que tous les moyens humains et matériels mobilisés par la Protection civile, dont cinq plongeurs, n’ont pas encore réussi à repêcher. L’eau de l’oued alourdie par les branchages a compliqué l’opération de recherche entamée par les éléments de l’unité principale, en plus de ceux des unités de Yellel, Zemmora et Hamadena, soit pas moins de 40 pompiers. Issac B. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 9 RÉGION SUD ILS AVAIENT PROJETÉ DE VENDRE LA VOITURE À LA CASSE DE DJEZZAR BORDJ OMAR DRISS Les coupures intempestives de courant provoquent la colère des habitants Tentative d’assassinat d’un chauffeur de taxi L ● Ils ont été arrêtés et mis au cachot pour un bon moment, le temps de méditer et assez longuement sur leur funeste projet qui, fort heureusement, a avorté, le chauffeur de taxi, bien que gravement blessé, s’en étant miraculeusement sorti. es incessantes coupures de courant provoquent la colère de la population de la commune de Bordj Omar Driss, située à 700 km au nord d’Illizi. «La représentation locale de la Société de distribution d’électricité et du gaz du Centre n’honore pas ses engagements et ne respecte pas l’heure du rétablissement du courant, fixé dans son préavis de coupure, pour travaux, sur les affiches placardées dans les quartiers», se plaignent des habitants, qui voient leurs appareils électroménagers de climatisation et de réfrigération se détériorer. «C’est du mépris de la SDC envers ses usagers», commentent-ils Bouda Brahim T PISTES TUMULTUEUSES Une route désertique très peu utilisée en raison d’abord de l’impraticabilité de son asphalte, mais aussi de son isolement total. Et c’est là que le trio met à exécution son plan diabolique échafaudé depuis Ouargla. Le premier s’est attaqué au chauffeur de taxi en l’étranglant d’un bras par derrière, alors que celui assis sur le siège arrière droit lui plante carrément une paire de ciseaux dans la poitrine qui, Dieu merci, n’a touché aucun organe vital. Pendant toute l’agression et alors que la voiture continuait de rouler, le passager à l’avant tenait le volant pour qu’elle ne se renverse pas. Les coups continuaient de pleuvoir sur le visage du chauffeur, complètement ensanglanté et tuméfié. Tombé dans les vaps IN GHAR PHOTO : D. R. out a commencé dans cette affaire qui a fait grand bruit à Ghardaïa et qui a laissé courir beaucoup de supputations, notamment au sein de la corporation des chauffeurs de taxi et des clandestins, très nombreux localement, le 26 avril vers 6 heures 30, lorsque 3 individus se sont rapprochés du taxi du jeune et frêle Himoud Abdelkrim, qui attendait un client à bord de son véhicule de type Peugeot 301 au niveau de la gare routière, dite SNTV, de Ghardaïa. Déjà refusés par deux taxieurs, à qui leur mine patibulaire ne revenait pas, mais aussi et surtout très peu rassurés par le lieu très isolé où ils voulaient être conduits, ils ont réussi à convaincre le jeune taxieur, Abdelkrim Himoud, après s’être mis d’accord sur le montant de la course, à les déposer à proximité de la station de pompage de Sonatrach, dite SP3, située à quelques kilomètres de Oued Nechou, en empruntant l’intersection de la route dite «trig lourd», qui débouche, pour ses rares utilisateurs, sur le carrefour de Zelfana et vers El Ménéa. dans la voiture, le sang coulant de partout, ses trois agresseurs, pensant l’avoir tué, ont arrêté la voiture sur le bas-côté de la route et tranquillement sont descendus pour arracher toutes les plaques du taxi. Pendant ce temps, la victime, qui avait auparavant cassé la clé de contact avec sa jambe, a repris un peu ses esprits et courageusement bloqué les portes de la voiture de l’intérieur. MIRACULÉ Ses agresseurs, surpris par sa «résurrection», se sont rués sur lui ; la vitre côté chauffeur étant restée baissée, une autre pluie de coups pleuvait sur son visage ensanglanté. Supportant tous les coups, et par un formidable instinct de survie, il réussit à faire démarrer sa voiture alors qu’une roue venait d’éclater. Il a conduit à demi inconscient plus de deux km avec une roue à plat avant de voir un individu debout s’activant à l’intérieur d’un petit périmètre agricole vers lequel il s’est dirigé et auprès duquel il s’arrêta avant de s’évanouir. Le propriétaire du terrain agricole, saisissant rapidement la gravité de la situation, appela le 10 55 et le 15 48 en même temps. Très rapidement, deux Toyota de la Gendarmerie nationale de la brigade de Oued Nechou arrivèrent sur place. Le chauffeur, blessé, a été évacué vers l’hôpital Dr BrahimTirichine de Sidi Abbaz pour des soins, avant d’être entendu par des officiers de la brigade criminelle de la Gendarmerie nationale. Alors que les agresseurs se sont évanouis dans la nature, les gendarmes procédèrent aux constats d’usage sur le taxi à la recherche du moindre indice. Ils trouvèrent sur le plancher arrière des papiers d’identité d’un jeune handicapé habitant la ville de Ouargla. Muni d’une autorisation d’extension du champ de compétence délivré par le procureur de la République de Ghardaïa, ils se rendirent à Ouargla (200 km plus au sud) où ils retrouvèrent le jeune handicapé qui leur déclara que ses papiers, ils les avait remis à un jeune pour qu’il l’aide à bénéficier d’une pension de handicapé. Identifié et arrêté à Ouargla même, le jeune reconnut sa participation à l’agression du taxieur de Ghardaïa et dénonça ses deux acolytes, qui seront à leur tour arrêtés. Eux aussi balancèrent un jeune de Ouargla, qui leur donna cette idée de voler une voiture qu’il devait se charger d’écouler au marché de la casse de Djezzar. Conduits tous les quatre à Ghardaïa, ils ont été présentés mercredi soir devant le procureur de la République près le tribunal de Ghardaïa qui les a déférés à son tour devant le juge d’instruction qui les a placés sous mandat de dépôt et écroués à la prison de Châbet Ennichène de Ghardaïa pour «tentative d’assassinat avec guet-apens» pour 3 d’entre eux et «complicité et non-dénonciation de tentative d’assassinat» pour le 4e. Il faut souligner le soulagement des taxieurs de Ghardaïa après l’arrestation de cette bande de criminels qui, si elle était restée en cavale, aurait créé certainement un sentiment de psychose parmi la corporation. K. Nazim TARAT (ILLIZI) La population protégée contre les maladies à transmission hydrique P oursuivant sa démarche de diagnostic, d’inspection et de suivi des programmes de développement local, le wali d’Illizi, Attalah Moulati, s’est rendu, le week-end dernier, dans la localité frontalière de Tarat, à 210 km au sud d’Illizi. Le wali a inauguré l’extension de la station de refoulement et de traitement des eaux usées, située à 2 km de cette localité. Il s’agit d’un projet inscrit au titre du Programme spécial du développement des régions du Sud (PSDRS), à laquelle une enveloppe de 18 millions de dinars a été alloudée. Cette station, qui sera gérée par les services de la commune, mettra fin au calvaire des habitants de cette bourgade et permettra de préserver la santé de la population contre les maladies à transmission hydrique. L’alimentation en électricité était au centre des problèmes des habitants, qui ont fait part au wali de leurs préoccupations majeures en la matière. Une préoccupation qui sera prise en charge par la réalisation d’un centre de production d’électricité, actuellement en phase d’étude au niveau de la Société SKTM. Le projet de raccordement des différents établissements étatiques pour les alimenter en eau potable sera lancé prochainement, a, d’emblée, souligné le wali, qui a assuré les habitants de doter leur village d’aires de jeux et de loisirs au profit des enfants et de revoir le style de construction des logements dans cette localité éloignée, connue pour ses inondations. Le wali a en outre inspecté l’école et la salle de soins. L’amélioration des prestations médicales, des conditions de scolarité, l’aménagement urbain et des pistes, le transport, le chômage sont des préoccupations qui ont été soulevées par les citoyens au cours de la rencontre-débat, qui les a regroupés avec la délégation officielle. Le premier magistrat de la wilaya a affirmé qu’un plan d’action pour prendre en charge ces préoccupations sera mis en place avec les moyens de la wilaya, ainsi que ceux des services centraux. Bouda Brahim 6300 hectares infestés par les criquets C onfrontées à une attaque de criquets depuis une dizaine de jours, les zones agricoles d’In Ghar, daïra située à 60 km d’In Salah, mènent actuellement une campagne de lutte antiacridienne encadrée par une équipe de l’Institut national de protection des végétaux (INPV), issue de la station voisine d’Adrar. Deux périmètres de la zone agricole de Taghbara sont ciblés par cette opération qui touche les zones infestées de l’ordre de 6300 hectares. D’importants moyens de lutte ont été déployés, notamment pour préserver la palmeraie et les champs de blé et de fourrage des essaims de criquets qui font l’objet d’un traitement aux pesticides, qui a couvert une première tranche de 140 hectares et se poursuivra dans les jours à venir. D’autres mesures, notamment préventives dans les zones humides de la région et les oueds ciblent les foyers acridiens. H. A. EL OUED La fibre optique pour les villages reculés L a wilaya d’El Oued lance un vaste chantier de raccordement de quelque 35 antennes communales au réseau de fibre optique avant la fin de l’année 2016. Cette démarche permettra notamment la création de guichets uniques pour la délivrance des différents documents administratifs dans le cadre du programme de modernisation de l’administration communale et d’amélioration du service public, lancé par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, visant le raccordement des antennes communales à travers le pays au réseau à haut débit. 66 sur les 101 antennes communales de la wilaya d’El Oued ont déjà été raccordées, avec un taux de réalisation de 66%. Il est par ailleurs à souligner que sur un programme visant le raccordement de 29 villages d’El Oued à la fibre optique, 25 ont effectivement pu accéder à la téléphonie et à l’internet. Ce sont des villages éloignés et/ou frontaliers, ayant une densité démographique de plus de 1000 habitants, sur un programme de 29 villages prévus, conditionné par une densité de population dépassant les 1000 habitants chacun. H. A. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 10 KABYLIE INFO IGHIL ALI 8 MAI Une course populaire à Taourirt Ighil Un mausolée pour Hadj Mohand n’At-Meqqran dit El Mokrani ● Classement au patrimoine national, restauration de la maison d’El Mokrani, de la médarsa, de la poudrière et de la grande mosquée, installation d’un réseau d’assainissement. Va-t-on vers la restauration du vieux village d’El Kalaâ ? RETOUR AUX SOURCES Hier, une foule grandiose était présente au village. Ils sont venus de tout le territoire national, et même de Tunisie. Ils sont tous originaires d’El Kalaâ et certains arrivent même à re- PHOTO : D. R. D ans le cadre de la commémoration du 175e anniversaire de la mort au champ de bataille de Hadj Mohand n’AtMeqqran dit El Mokrani, le wali de Béjaïa, Ould Salah Zitouni, en présence des walis de Bouira et de Bordj Bou Arréridj, a procédé, hier, à El Kalaâ n’Ath Abbas, citadelle se situant à 15 km au sud de la commune d’Ighil Ali, à la pose de la première pierre du mausolée devant abriter la tombe du glorieux martyr de l’insurrection populaire de 1871. Ce village, dont le nombre d’habitants permanents ne dépasse pas la centaine aujourd’hui, était pourtant la capitale d’un puissant royaume, les Ath Abbas. Fondé par des émirs hafsides de Béjaïa en 1510, juste après l’invasion espagnole, le royaume a été longtemps le bastion d’une farouche résistance aux Espagnols et, par la suite, à la Régence d’Alger. Forteresse inexpugnable, juchée sur le sommet d’une colline à plus de 1200 mètres d’altitude, au milieu d’un grand massif montagneux, les Bibans, elle a été construite sur le modèle de la Kalaâ des Béni Hammad : position stratégique, accès potentiellement difficile, portes gardées en permanence et muraille tout autour. En y arrivant, on se sent dans une véritable vigie avec une vue exhaustive sur la vallée de la Soummam. A son apogée, l’influence du royaume des Ath Abbas s’étendait de la vallée de la Soummam jusqu’au Sahara. Sa capitale, El Kalaâ, avait concurrencé les villes les plus avancées d’alors. Les Ath Abbas étaient réputés par leur savoir-faire ayant enrichi un tissu industriel local florissant. La région garde jusqu’à nos jours les traditions artisanales. L’échec de l’insurrection de 1871 mit fin au contrôle politique des Ath Amokrane sur le royaume, et ce, avec la reddition d’El Kalaâ face au colonisateur français. La tombe d’El Mokrani, à El Kalaâ n’Ath Abbas connaître leur maison ainsi que leurs biens. «En 1872, après la mort de Boumezrag, frère de Muhend n’Ath Meqqran, la grande majorité des habitants d’El Kalaa avait décidé de fuir les atrocités des Français, ce qui provoqua leur émiettement, tout le territoire algérien était pris pour destination, sans citer ceux qui avaient rejoint la Tunisie», relate un vieil homme venu de Blida et descendant des Ath Meqqran. Aujourd’hui, les autorités, outre le coup de starter pour entamer la construction du mausolée, disent avoir une «sérieuse volonté» de restaurer le village historique tout en gardant les mêmes aspects architecturaux. Première démarche : le classement par décret d’El Kalaâ comme patrimoine national à sauvegarder. «Désormais, tout permis de construire doit passer par la direction de la culture pour vérification de la conformité avec l’architecture d’El Kalaâ, les maisons doivent être construites en pierre», instruit le wali en s’adressant au maire d’Ighil Ali, avant d’asséner : «Jamais les Kabyles ne peignent leur maison en jaune, ni ne posent des citernes au-dessus des dalles.» Et à un responsable d’un bureau d’études de l’interpeller : «Malheureusement, la pochette de 700 000 DA allouée dans le cadre du Fonal n’est pas conséquente pour la construction d’une maison en pierre. C’est pourquoi vous êtes appelés à la revoir à la hausse.» Deuxième pas : la restauration de quatre structures monumentales d’El Kalaâ. Il s’agit de la maison d’El Hadj Mohead Ath Meqqran, aujourd’hui en ruine, de la médersa, fondée en 1933 — ayant servi d’école pendant la journée et de centre culturel la nuit — de la poudrière ayant connu la fabrication d’armement pendant l’insurrection de 1871, actuellement pleine d’eau, ce qui rend l’accessibilité aux galeries souterraines qui la composent impossible et, enfin, de la grande mosquée d’El Kalaâ, bâtie au XVIe siècle. La troisième mesure prise est l’instruction d’installer un réseau d’assainissement pour pallier les problèmes d’évacuation dont souffrent les habitants. COMITÉ DE RESTAURATION «Les autorités ont revêtu toutes les ruelles sans penser à placer des buses devant servir à l’assainissement. Une fosse est creusée, mais des odeurs répugnantes s’y dégagent, faute d’une dalle qui l’empêche de se déployer», regrette un habitant. Selon Djamel Djoulait, maire d’Ighil Ali, une première étude a conclu que la bagatelle de 40 millions de dinars serait suffisante pour l’installation de ce réseau, mais vu la complexité de la tâche, une somme de 32 millions de dinars s’avère indispensable pour aller au bout du projet. «Avec des PCD de plus en plus rétrécis, suite à l’austérité prônée par le gouvernement, il nous est quasiment impossible de prendre en charge une telle dépense», a précisé le président de l’APC. Aux côtés de maître Ali Haroun, originaire d’El Kalaâ, ancien responsable politique de la Fédération de France et président d’honneur de la fondation El Mokrani, et du général-major à la retraite, Hocine Benmaâlem, ancien secrétaire du colonel Amirouche, le wali a promis l’installation d’un comité de suivi de la restauration d’El Kalaâ n’Ath Abbas. «Espérons que ce ne sera pas une énième verbigération qui entonne la même antienne», commente un adjoint du maire d’Ighil Ali. Abderrahim Naït Bouda L’ex-capitale des Ath Abbas décrépite S i les originaires d’El Kalaâ s’éparpillent dans tout le territoire national, ne demandant que la restauration de quelques sites, ses habitants permanents brossent un tableau sombre de la situation qui prévaut au sein de l’ex-capitale des Ath Abbas. Outre son état visiblement dégradé, le chemin qui relie la localité à la RN106 est marqué par des chutes de pierres et des éboulements tout au long de l’année. «En hiver, ça devient plus dangereux. Parfois, on met quinze jours pour dégager la route. En sortant, on ne sait pas si on va revenir ou pas», fulmine un habitant. L’AMG, dont il ne reste que la structure, est, selon l’orateur, sollicitée par des citoyens pour y faire leurs besoins. «Depuis le départ à la retraite de l’infirmier en place, aucune relève n’a été affectée», témoigne-t-il, et son ami l’apostrophe : «En cas d’urgence médicale, on a recours à un taxi clandestin dont le prix de la course ne se négocie à pas moins de 1000 DA !» Aussi, ils signalent l’absence d’eau dans les robinets. «Dans les meilleurs des cas, on la voit une fois tous les quinze jours», peste un père de famille, avant de parler d’une absence totale des pistes agricoles : «Toutes nos terres sont des oliveraies, pourquoi les autorités n’engagent pas l’ouverture des pistes agricoles pour pallier la pénibilité de la cueillette ?», s’interroge-t-il. A une question sur la nature de leur travail, des jeunes nous répondent : «On attend que des gens originaires d’El Kalaâ viennent bâtir ici pour travailler sur leurs chantiers.» A Bouni, les 70 habitants qui restent parlent d’une vie «calamiteuse». Avec les fuites que le réseau d’assainissement recèle, tous les puits — uniques sources d’eau potable dans le village — sont affectés par les égouts, mettant ainsi la vie des citoyens en danger. Selon Touchai Abdelmadjid, habitant du village, les coupures de courant sont fréquentes et l’école primaire n’a toujours pas rouvert ses portes depuis sa fermeture en 1999. Même chose pour la salle de soins fermée en 1996. «En 2009, on avait cru que notre calvaire connaîtraît son épilogue en inscrivant nos noms pour bénéficier de logements sociaux, mais l’affaire en est restée là», regrette-til. A. N. B. Quelque 300 participants venus de toute la wilaya ont pris part, hier, au semi-marathon organisé à Taourirt Ighil, dans le cadre de la commémoration des événements du 8 Mai 1945. Initiée par la coordination des activités culturelles communales présidée par Ahmed Moussouni, cette compétition, en sus de son caractère commémoratif, poursuit comme autre objectif la valorisation de la pratique sportive dans la région. Les concurrents qui ont couru une distance de 10 kilomètres ont pris le départ depuis Iksilen pour rallier la ligne d’arrivée fixée à Lambert. Les premières places sont revenues respectivement à Berkani Akli (Akbou), Doussene Omar (Tazmalt), Yous Laïd (Kherrata), Baghdali Salim (Bouira), Idrissi Abdenacer (Aokas), Amrane Rachid (Béjaïa). Diverses récompenses (TV plasma 42 pouces, tablettes, survêtements….) ont été offertes aux vainqueurs de cette compétition que les organisateurs, comptent rééditer le 20 août prochain. A noter que la cérémonie de remise des prix a eu lieu au monument aux morts de Lambert, en présence des autorités locales. B. B. M’CISNA La pinède en péril La pinède de M’Cisna, s’étalant sur un vaste territoire fait de buttes, de collines et de piémonts, fait face à mille périls. Des facteurs naturels et anthropiques se liguent, pour ainsi dire, dans une parfaite synergie, pour infliger de gros dommages à cette réserve sylvestre. Le patrimoine ligneux, intégrant des forêts domaniales et des terres à vocation forestière, relevant du domaine privé particulier, est mis à mal par les défrichements inconsidérés, les coupes illicites et la surexploitation de ses ressources. Chaque année, de larges parcours boisés sont réduits à néant par les incendies. Les versants ainsi dénudés sont exposés aux effets pervers de l’érosion. «C’est un phénomène qui peut conduire à terme à l’effacement de la carte, de parcelles forestières. Le ruissellement de l’eau dégrade progressivement le sol et menace sa stabilité physique. On peut d’ailleurs en mesurer les conséquences en aval, en termes de glissements de terrain, de coulées de boue et d’inondations», alerte un spécialiste en génie de l’environnement. De nature fragile, de par la topographie accidentée du relief, ces espaces boisés sont vulnérabilisés par la surchauffe climatique et le faible apport de la pluviométrie. La régénération forestière naturelle est plus que jamais compromise. La pinède est sur la pente d’un déclin inéluctable. M. Amazigh El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 11 I N T E R N AT I O N A L E GRANDE-BRETAGNE Sadiq Khan, musulman d’origine pakistanaise, élu maire de Londres ● C’est fait. Sadiq Khan, ce jeune musulman d’origine pakistanaise, a réussi à battre, par 57% de voix, son adversaire conservateur Zac Goldsmith et devenir ainsi maire de Londres ● Une première dans les annales municipales du monde occidental qui fait de Londres une ville d’espoir et non de peur. Paris De notre correspondant I Le nouveau maire de Londres, Sadiq Khan PHOTO : DR mpossible n’est pas anglais. Les Londoniens viennent d’administrer au monde une véritable leçon de démocratie et d’ouverture politique en élisant Sadiq Khan, ce jeune Anglais musulman, d’origine pakistanaise, maire de l’une des plus grandes capitales de la planète. Fils d’un immigré pakistanais chauffeur de bus et d’une maman couturière, Sadiq Khan a surpassé son rival conservateur Zac Goldsmith en obtenant 57% de voix, soit une majorité absolue. Emu après les nombreuses attaques qu’il a subies depuis le début de la campagne électorale, Sadiq Khan a laissé enfin éclater sa joie et celle de son camp travailliste : «Cette élection n’est pas passée sans polémique. Je suis fier de voir que Londres a choisi aujourd’hui l’espoir et l’unité plutôt que la peur et la division.» Et d’ajouter que «la peur n’améliore pas notre sécurité. Elle ne fait que nous affaiblir. La politique de la peur n’est tout simplement pas la bienvenue dans notre ville de Londres». Il a reçu des félicitations des maires du monde entier. Né dans une famille modeste au sud de Londres en 1970, Sadiq Khan a occupé deux fois le poste de ministre — une fois sous Gordon Brown et une autre fois sous Tony Blair — avant de gagner l’investiture du Parti travailliste pour les élections municipales, en battant notamment Tessa Jowell, sa compatriote et ministre des Communautés. L’annonce de sa victoire a été saluée par le monde entier. De New York à Paris en passant par Islamabad, de nombreuses personnalités politiques ont adressé leurs félicitations au nouveau maire de Londres. Il succède à Boris Jonhson, conservateur, qui occupa la même fonction huit ans durant. Dès son jeune âge, Sadiq Khan s’est passionné pour la politique. A 34ans, il devient député sous l’égide du Parti travailliste. Récemment, une fatwa a été lancée contre lui à cause de son combat pour le mariage homosexuel. Pourfendeur de l’extrémisme religieux, Sadiq Khan veut faire de Londres une ville ouverte au monde, tolérante et multiculturelle. Après Barack Obama aux EtatsUnis, l’élection de Sadiq Khan comme maire de Londres constitue un fait majeur dans la politique internationale. En France, malgré une longue tradition d’immigration et plus de 4 millions de personnes d’origine étrangère, ni Paris ni Marseille n’ont réussi à élire un maire musulman ou noir. Et ce n’est pas demain la veille. Yacine Farah SAHARA OCCIDENTAL Le gouvernement britannique réaffirme son soutien au principe de l’autodétermination L e gouvernement britannique a réitéré, mercredi dernier, son soutien au principe de l’autodétermination du peuple sahraoui, a rapporté hier l’APS citant une source parlementaire à Londres. Position réaffirmée suite à la demande d’explication formulée par le Parlement britannique sur l’organisation du référendum au Sahara occidental. En effet, le député du Parti national écossais, Alan Brown, a adressé une question écrite au ministère britannique des Affaires étrangères concernant l’organisation d’un référendum au Sahara occidental et aux «récentes consultations entre Londres et Rabat» à ce sujet. Dans sa réponse, le sous-secrétaire d’Etat au ministère britannique des Affaires étrangères, Tobias Ellwood, a relevé que le gouvernement «encourage les parties au conflit», à savoir le Sahara occidental et le Maroc, «à coopérer avec l’Organisation des Nations unies (ONU) dans ses efforts pour parvenir à une solution mutuellement acceptable sur l’autodétermination du peuple sahraoui». Londres réitère sa position en faveur d’une solution durable au conflit qui inclut l’autodétermination, a indiqué T. Ellwood observant qu’il était «dans l’intérêt des parties au conflit de régler définitivement la question du Sahara occidental en définissant son statut». POUR LA FORCE DU DROIT Dans sa déclaration, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) publiée mardi dernier par le ministère britannique des Affaires étrangères, l’ambassadeur de la mission britannique à l’ONU, Matthew Rycroft, a plaidé pour «une solution politique durable et mutuellement acceptable pour le Sahara occidental, qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». Il a évoqué le soutien de Londres à la vision de l’ONU, à cet égard, affirmant que «la position du Royaume-Uni sur cette question reste la même : le processus des Nations unies continuera d’avoir notre plein appui». Il a aussi exhorté toutes les parties à participer de manière constructive à mettre en œuvre le processus de l’ONU, afin de trouver ensemble une solution et régler la question du Sahara occidental «une fois pour toutes». Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, le 29 avril dernier, la résolution 2285 par laquelle il proroge jusqu’au 30 avril 2017 le mandat de la Minurso. Comme il «déplore que la capacité de la Minurso de s’acquitter pleinement de son mandat ait été limitée» après l’expulsion de dizaines de membres civils expatriés de la mission. Irrité par les propos de secrétaire général de l’ONU qui évoquait «l’occupation» du Sahara occidental par le Maroc, Rabat a expulsé 75 membres civils expatriés de la mission en mars. La Minurso a été déployée en 1991 dans cette ancienne colonie espagnole, annexée par le Maroc en 1975, pour surveiller le cessez-le-feu et préparer un référendum d’autodétermination. Amnay Idir PUBLICITÉ ● L’ambassadeur de la mission britannique à l’ONU, Matthew Rycroft, a plaidé pour «une solution politique durable et mutuellement acceptable pour le Sahara occidental». El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 12 SANTÉ PRÉLÈVEMENT D’ORGANES SUR DONNEUR EN MORT ENCÉPHALIQUE POURQUOI LES ALGÉRIENS SONT RÉTICENTS PUBLICITÉ qui s’opposent au prélèvement suite à nos quatre simulations. Il y a aussi, a-t-elle indiqué, l’absence de chirurgiens préleveurs qualifiés, de médecins anesthésistes, d’instrumentistes. «Le personnel existant est insuffisamment formé et informé», a-telle signalé. Le Pr Benhalima estime que les moyens mis en place peuvent permettre ponctuellement de pratiquer ce type de prélèvement, bien qu’en parallèle beaucoup de choses ont été faites dans le cadre de cette coordination. Le Pr Benhalima fait référence à la liste d’attente des receveurs qui nécessite un travail colossal, car il ne faut pas oublier que «l’attribution d’un greffon se fait dans un cadre réglementaire et selon un score. Il est important aujourd’hui de mettre au point tous ces éléments en collaboration avec l’Agence nationale de greffe qui a un rôle primordial à jouer.» Il est donc important de connaître le profil de chaque patient candidat à une greffe de rein particulièrement à partir d’un donneur en mort encéphalique. C’est un travail de fourmi qu’effectue quotidiennement une équipe dévouée du service d’immunologie, à sa tête le Pr Benhalima, pour mettre en place un fichier complet et assurer un suivi de toute cette population dont la greffe est le seul recours. «En attente d’un greffon, une mise à jour est régulièrement faite pour ces candidat afin de mieux les préparer», nous confie-t-on en précisant qu’«un logiciel pour sa gestion et sa mise à jour a été élaboré et un site web est actuellement en construction». Par ailleurs, un questionnaire a été adressé pour tous les intervenants afin de relever les insuffisances dans la mise en œuvre du programme et le plan 2016-2017. Ce plan est en cours d’élaboration et s’appuie justement sur ce questionnaire adressé à tous les chefs de service impliqués dans le plan d’action. Comme il est aussi prévu de définir un référentiel pour l’élaboration de l’organisation cible. La formation est également inscrite au programme du Comité rein du CHU Mustapha et sera organisée au profit des équipes dans des services de greffe à Paris et à Marseille. «Nous sommes condamnés à réussir. On ne peut pas rester en marge des autres pays arabes où le prélèvement sur cadavre est aisément pratiqué, notamment au Maroc et en Tunisie. Les équipes médicales sont aujourd’hui mobilisées et volontaires. Nous avons des patients entre les mains que l’on peut sauver et nous ● Alors que dans les pays voisins les prélèvements sur donneur en mort encéphlique se pratiquent aisément, en Algérie les réticences et les a priori ne facilitent pas le travail des praticiens à même de prendre en charge les greffes. sommes dans l’obligation d’informer et de sensibiliser. Certes, le problème réside dans la société, mais il faut parvenir à sensibiliser et à convaincre», a plaidé le Pr Hadoum, chef de service de néphrologie au CHU Mustapha et coordonateur du Comité greffe lors de la journée scientifique consacrée à la coordination hospitalière. Un plan externe en dehors de l’hôpital doit être aussi élaboré et expliqué à travers, par exemple, estime le Pr Benhalima, une conférence nationale regroupant tous les acteurs (équipes médicales, religieux, société civile pour aborder cette problématique du don et relever toutes les insuffisances. L’Agence nationale de greffe a du pain sur la planche si on veut réellement faire de cette activité une thérapeutique comme toutes les autres ; il est temps de se mettre au travail. La création d’une structure com- munication dédiée a familles, les rassure tions d’accueil son qui constituent des ligne le Pr Benhalim à partir de donne réelle évolution de en 1986 à l’hôpita études sur dossiers que ce soit sur le p De 1986 à 2008, le sein de la famille (p De 2009 à 2015, conjoints et cela a patients d’être greff une nette augment pour atteindre les 8 à une année con précédentes. Cette est atteinte grâce a marché et aux néph cette activité qui d ment les rejets», aà partir de donneu peut connaître cet pouvoirs publics l priorité nationale, s pour une adhésion m LARBÈS KELTOUM. Coordinatrice paramédica «L’APPROCHE DES FAMILLES EST UNE ÉTAPE CR À NE PAS NÉGLIGER» Vous venez de bénéficier d’une formation dans un établissement hospitalier français spécialement pour l’approche des parents. Pensez-vous être en mesure de convaincre les familles ? Ma formation dans l’établissement français m’a fait beaucoup de bien, cela m’a permis d’assister à toute la chaîne et les étapes du prélèvement. L’approche des familles était une étape cruciale à ne pas négliger, il fallait d’abord comprendre le mécanisme et la logistique qui a été mise autour du prélèvement d’organes sur patient en état de mort encéphalique, puis rentrer dans le vif du sujet, c’està-dire le but de ma formation qui était de suivre toutes les étapes du prélèvement : du diagnostic clinique et paraclinique de la mort encéphalique du donneur potentiel jusqu’à l’approche des familles, puis le prélèvement s’il y a eu acceptation des familles. Pour arriver à avoir l’acceptation des proches du donneur potentiel, ce n’est pas l’affaire de la coordinatrice seulement, PHOTO : D. R. I nformer, communiquer, sensibiliser et convaincre sont les maîtresmots des équipes médicales pour le prélèvement d’organes à partir de patients en mort encéphalique. Une activité qui peine à avoir une place dans les traitements de l’insuffisance rénale chronique en matière de greffe, qui se limite aujourd’hui au donneur vivant apparenté. Dépasser ce cap semble être une lourde tâche pour les spécialistes, malgré l’avis favorable des religieux à procéder au prélèvement sur cadavre, la disponibilité des spécialistes à développer cette activité et de tous les moyens nécessaires à sa réalisation. L’introduction de cette activité au CHU Mustapha Bacha, décidée en 2015, a été un challenge pour l’équipe multidisciplinaire qui s’est rendu compte au bout d’une année que la tâche n’est pas sans beaucoup de contraintes et de difficultés. Une journée d’étude a été justement organisée au mois d’avril dernier et avait pour thème «La coordination hospitalière et le prélèvement d’organes et de tissus à partir de donneur en mort encéphalique». Armée d’une volonté de fer pour faire aboutir ce projet, la présidente du Comité greffe, le Pr Malika Benhalima, chef de service d’immunologie au CHU Mustapha, ne se laisse pas abattre par toutes les insuffisances relevées dans cette première évaluation sur les capacités de cet établissement à se lancer dans cette «aventure», car elle estime qu’en parallèle des efforts importants ont été consentis par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ainsi que la direction de l’hôpital dans l’acquisition des équipements nécessaires et les laboratoires biologiques sans lesquels rien ne peut se faire. «L’évaluation est faite à partir d’une étude de faisabilité de ce projet qui fait ressortir que sur le plan logistique les moyens mis en place peuvent être jugés satisfaisants, mais des insuffisances ont été relevées concernant la communication et l’organisation. On note également de légers dysfonctionnements liés à notre manque d’expérience, à l’absence de procédures et à l’absence d’une structure dédiée à la coordination opérationnelle», signale la présidente du comité qui relève que durant cette étude, deux goulots d’étranglement sont les facteurs essentiels dans cette difficulté d’avancer, à savoir la réticence des porches parents cela dépend de toute une équipe pluridisciplinaire dont le premier maillon de la chaîne est le médecin réanimateur qui déclenche tout le processus du prélèvement. La coordinatrice a un rôle primordial dans l’approche des familles. Pensez-vous que tous les moyens sont fournis pour assurer cette lourde tâche ? Certes, la coordinatrice a un rôle primordial dans l’approche des familles, et pour cela il faut se baser sur la formation, «la vraie», c’està-dire vivre de réels cas de prélèvement et acquérir les compétences d’une coordinatrice qualifiée et professionnelle. Les compétences doivent être d’ordre relationnel, psychologique, organisationnel et pédagogique, c’est la valeur ajoutée d’une coordinatrice de prélèvement d’organe capable d’avoir une approche en toute sérénité et accompagner les familles dans leur deuil. La formation théorique est aussi importante, mais si elle n’est pas accompagnée par un vécu de cas de patients et une persévérance sur le terrain elle reste incomplète. Le don d’organes semble difficile à être accepté par les familles algériennes. Quelles sont les raisons évoquées à leur approche lors des simulations organisées au niveau de votre établissement ? Il faut dire qu’il y a un manque de sensibilisation dans les mosquées, dans les écoles et les univer- sités. Lo delà, l’ap médecin je ne su dans cett n’assimi qu’un pa cérébral à respire vie seule (respirat lors qu’ au décès reste am circonsta Nous est quelq nel et e chacun d de deuil à arrive qu’interv natrice des fam convainc harceler, un réel p qui peu algérien. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 13 SANTÉ PREMIER CONGRÈS INTERNATIONAL DE PSYCHIATRIE UNIVERSITAIRE POUR L’UTILISATION RATIONNELLE ET EFFICIENTE DES ANTIPSYCHOTIQUES L au don pour informer les er et améliorer les condint autant de propositions s pistes de travail, souma. «La greffe d’organe eur vivant a connu une epuis la première greffe al Mustapha Bacha. Nos s le montrent assez bien, plan médical ou sociétal. e don ne s’effectue qu’au (parents, frères, enfants). le don s’est élargi aux a permis à de nombreux ffés. Sur le plan de survie, tation a été enregistrée 82% à cinq ans et à 99% ntrairement aux années amélioration de survie ux traitements mis sur le hrologues qui maîtrisent diagnostiquent précoce-t-elle indiqué. La greffe ur en mort encéphalique essor, pour peu que les l’inscrivent en tant que sensibiliser la population massive de la société. Djamila Kourta ale RUCIALE ors des simulations et aupproche a été faite par des ns ; moi, personnellement, uis pas du tout intervenue te procédure. Les familles ilent pas encore le fait atient soit mort sur le plan et qu’il continue toujours er ; or, il est maintenu en ement grâce aux appareils teur). Je pense que dès on met les familles face s de leur proche, la mort mère, quelles que soient les ances, le deuil est imposé. s savons tous que le deuil que chose de très personst vécu différemment par de nous. Souvent, le travail n’est pas engagé et tarde r et c’est à ce moment vient le rôle de la coordidans l’accompagnement milles. Il ne s’agit pas de cre les familles ni de les , mais le souci réside dans problème de santé publique ut concerner tout citoyen . D. K. MALIKA BENHALIMA. Présidente du comité greffe «LA RÉTICENCE S’EXPLIQUE PAR L’ABSENCE D’INFORMATION» Lors des simulations organisées pour l’approche des parents, les familles ont catégoriquement refusé le prélèvement ; pourquoi d’après vous ? Il est d’abord important de s’assurer que la population est bien informée que le prélèvement d’organe sur cadavre est possible, que ce soit sur les plans médical et religieux car le prélèvement ne concerne pas seulement le rein. La réticence s’explique par l’absence d’information sur le prélèvement et que cet acte peut sauver des vies. Comment, d’après vous, peut-on informer davantage alors que les médias traitent souvent de ce sujet ? Outre le travail que peuvent faire les médias, il y a un travail à faire d’abord au sein de la corporation médicale qui doit être elle aussi sensibilisée et convaincue. Le corps médical a un grand rôle à jouer dans l’aboutissement de cette activité. Il est en contact permanent avec les patients et leur famille. Mais, il est d’abord important de faire adhérer ce corps. Comment peut-on sensibiliser ce corps médical pour qu’il puisse à son tour informer ? Plusieurs pistes peuvent être exploitées pour faire passer le message. Ces dernières doivent être bien étudiées pour être facilement assimilables. Aujourd’hui, il est temps de mettre en place une liste des refus comme cela se fait par ailleurs dans le monde. C’est l’unique moyen de parvenir à réaliser notre objectif. L’inscription au sein des instances judiciaires sur un registre des refus peut faciliter la tâche. Le travail en réseau sous la direction de l’Agence nationale des greffes peut mener à une meilleure compréhension et sans doute à l’adhésion de la société à notre projet dont l’objectif est de soulager et sauver des vies de milliers de malades. D. K. ’actualité sur les antipsychotiques est le thème que le collectif des psychiatres hospitalo-universitaires ont choisi pour baptiser leur premier congrès international de psychiatrie universitaire. Une journée d’information et de formation animée par des spécialistes étrangers et les principaux chefs de service des centres hospitaliers de l’Est, de l’Ouest et du Centre du pays. Le thème a été traité dans toute sa complexité et sous différents aspects. Cette journée se veut un état des lieux dans le recours aux antipsychotiques, explique le Pr Boualem Semaoune, chef de service à l’hôpital de Aïn Naâdja, membre du collectif organisateur de ce 1er congrès. Ce dernier s’inscrit, a-t-il souligné, dans le cadre de l’enseignement sachant que de nombreuses nouveautés viennent enrichir l’arsenal thérapeutique dans la prise en charge des troubles du comportement. «Aujourd’hui, il est important de renforcer la formation des praticiens, notamment les généralistes d’autant plus que lors du cursus universitaire peu de temps est consacré à la spécialité. Les traitements se sont multipliés et il est important de connaître et maîtriser leur usage. Les patients souffrant de troubles psychiatriques sont traités en externe. Un suivi rigoureux est exigé», a-t-il indiqué. La consommation de ces produits est en nette augmentation, que ce soit sur avis médical ou sans, ont noté les spécialistes, c’est pourquoi il est essentiel d’accorder une grande importance à leur usage. L’addictologie ne figure pas dans les enseignements officiels, d’où l’intérêt de ce genre de rencontre scientifique pour justement discuter et échanger les expériences, notamment avec les spécialistes étrangers. D’ailleurs, le collectif ne compte pas s’arrêter là. Trois Sociétés savantes, dont la Société algérienne de psychiatrie biologique, la Société algérienne de psychiatrie universitaire et la Société algérienne d’épidémiologie psychiatrique ont été créées à l’issue des travaux de ce premier congrès. «Tous les spécialistes sont les bienvenus dans notre organisation, a lancé d’emblée le Pr Madjid Tabti, chef de service de pédopsychiatrie à l’hôpital de Chéraga. Notre objectif est d’associer tous les psychiatres sans exclusive, notamment les jeunes résidents», a-t-il signalé et de préciser que ce premier congrès consacré aux antipsychotiques s’inscrit dans le cadre de la formation continue car des molécules de nouvelle génération sont arrivées et avec une meilleure efficience qu’il faut absolument connaître et aider à soulager le patient. «Comme il est aussi important aujourd’hui d’identifier le profil épidémiologie de cette pathologie, son impact et son ampleur à travers des enquêtes pour une meilleure prise en charge des patients algériens. C’est pourquoi nous sollicitons tout le monde à contribuer dans le cadre de ces nouvelles Sociétés savantes afin d’atteindre cet objectif», a-t-il encore souligné. Pour le Pr Benatmane Mohand Tayeb, chef de service au CHU Mustapha Bac h a , revient sur la prise en charge d’un trouble important qui est la dépression, pour lequel un ouvrage a été consacré pour la première fois en Algérie et rédigé par une trentaine de psychiatres. Un outil pédagogique, explique le Pr Benatamane, dédié aux étudiants en formation, en graduation et en post-graduation qui revient sur tous les aspects de la dépression. Revenant sur la sémiologie des états dépressifs dans l’ouvrage, le Pr Benatmane précise que cette maladie dont la prévalence varie entre 1,5 à 2% dans le monde, reste tout de même stable chez nous. Il explique que «la dépression n’est pas une maladie isolée, mais un état. 10 à 15% des dépressifs font une tentative de suicide. La prise en charge est donc importante dès le premier diagnostic car à chaque rechute la tentative est omniprésente». Les signes, a-t-il encore précisé, sont souvent révélateurs de ce trouble de comportement. «Les premiers troubles annonciateurs sont d’abord les troubles du sommeil dans la qualité et la quantité, les troubles de carac- tère, la trist e s s e , l’indifférence, l’isolement, le ralentissement psychomoteur, etc. «Le diagnostic est souvent bien posé et les traitements sont aujourd’hui disponibles pour la prise en charge de ces troubles. Mais il ne faut pas passer à côté de la dépression masquée chez les personnes âgées qui sont vulnérables. Le rôle du médecin généraliste est donc très important», a-t-il encore déclaré. La dépression constitue une cause majeure de souffrance psychologique et de handicap fonctionnel, note le Pr Mohamed Taleb, le coordinateur de l’ouvrage La dépression, un problème de santé publique. Cette pathologie sera un lourd fardeau dans les années à venir, d’ici 2020, selon l’OMS, elle sera la pathologie la plus forte de morbi-mortalité. La dépression est aujourd’hui définie comme le résultat d’un dysfonctionnement cérébral. Une enquête réalisée en 2000 réalisée dans le Grand-Alger a montré que 30% de la population algéroise souffrait de symptômes dépressifs suite à la décennie noire. Djamila Kourta PREMIER OUVRAGE ALGÉRIEN SUR LA DÉPRESSION L ’ouvrage en question se veut une synthèse des connaissances actuelles sur la dépression. Ce travail est destiné à tous les médecins et étudiants en médecine, aux psychologues, aux infirmières et à toute personne s’intéressant aux problèmes de santé mentale, indique le Pr Mohammed Taleb, coordinateur de l’ouvrage et président de la Société algérofrançaise de psychiatrie. Il explique que la dépression est l’expression d’un dysfonctionnement cérébral lié aux interactions entre le cerveau et son environnement. «Cet ouvrage est un projet ambitieux et nécessaire eu égard à la prévalence de cette maladie. Elle constitue un problème de santé publique majeur, notamment à travers tous les dommages qu’elle génère comme les absences au travail, les difficultés à assumer les tâches domestiques et familiales les plus usuelles», note en préface le Pr Amine Benyamina. Le Pr Taleb signale en introduction que la dépression est un trouble psychiatrique touchant 350 millions de personnes dans le monde. «Si la dépression peut survenir à tout instant de l’existence, son incidence est par contre à son maximum dans les classes d’âge moyennes. En dehors du suicide, la dépression a une influence considérable sur la mortalité en raison des conséquences négatives qu’elle peut avoir sur l’évolution des troubles somatiques.» Les troubles dépressifs représentent, signale-t-il, un problème majeur de santé publique. Leurs coûts directs ou indirects sont comparables à ceux d’autres pathologies considérées comme graves. «Il a été estimé par exemple que le nombre de jours de travail perdus en raison de la dépression dépasse la plupart de ceux causés par les autres affections. Cela peut correspondre à plus de 60% du coût total lié à la maladie et peut représenter une proportion considérable du PIB», a-t-il souligné et de signaler que les futures recherches sur les coûts totaux de la dépression doivent pouvoir tenir compte également de la morbidité avec diverses autres maladies et la dégradation de la qualité de vie éprouvée par les malades. D. K. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 14 C U LT U R E UN OUVRAGE SUR LA VILLE D’ORAN DE RABÉA MOUSSAOUI ÉDIT. HOUMA 2016 Histoire et légendes QUELS CARACTÈRES POUR LA LANGUE BERBÈRE DE ABDURRAHMAN BENATIA ● Oran, histoire et légendes est un ouvrage original sur la cité de Sidi El Houari que vient de publier Rabéa Moussaoui avec le soutien du ministère de la Culture et de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». L L PHOTO : D. R. ’auteure est connue pour être la directrice de la culture à la wilaya d’Oran, mais elle a derrière elle une longue habitude d’écriture entamée en 2002. «Dans ma jeunesse, j’ai passé quelque temps au quartier de Sidi El Houari et je garde encore de bons souvenirs d’enfance des ruelles de cette cité au milieu des gens du quartier que j’ai adoré», confie-t-elle. Le hasard a voulu qu’elle revienne à Oran des années plus tard, et le poste qu’elle occupe la met, malgré elle, face à l’histoire de cette ville par le biais des sites et monuments dont elle a la charge. C’est ce mix entre les récits historiques puisés d’ouvrages ou de sources écrites et ce que racontent les gens au sujet de leur ville qui font l’originalité de l’ouvrage. Les légendes font aussi partie de la culture et ce sont les contacts avec les personnes âgées qui lui ont donné l’idée de publier ce livre qui s’intéresse autant à l’histoire du Bouyuyou, le tram qui reliait Oran à Hammam Bouhdjar, qu’à celle de personnalités assez méconnues, à l’instar de Kheira Bent Bendaoud, une femme au grand cœur qui aurait fait le voyage à Sétif après le massacre du 8 Mai 1945 pour ramener des orphelins. Elle évoque également Aziza, la femme de Youcef Bentachfint, le dernier des princes almoravides et tant d’autres récits passionnants, comme El Alia, dont la légende explique pourquoi cette jeune femme s’est jetée du haut de la montagne qui porte aujourd’hui son nom : Djorf El Alia. Plus insolite est l’origine des klaxons obligatoires à l’entrée du tunnel de la Pêcherie, une origine pas très lointaine, mais qui a déjà été oubliée pour laisser place à la spéculation. L’ouvrage compile les récits autour des quartiers, de places ou de monuments d’Oran, ses anciennes mosquées synagogue ou églises, sa gare d’inspiration mauresque Un livre dédié entièrement à la ville d’Oran construite durant la période coloniale, son musée et tant d’autres lieux, comme les arènes d’Eckmühl. Les textes sont accompagnés d’illustrations, parfois d’époque, à l’instar de celles évoquant l’occupation espagnole. Toutes les sources écrites sont citées minutieusement et la bibliographie est particulièrement riche, mêlant auteurs algériens et européens comme un signe de tolérance envers tous ceux qui ont écrit sur Oran. Historiens confirmés, à l’instar de Yahia Bouaziz, ou simplement passionnés, comme Houari Chaïla, côté algérien, elle s’est également intéressée pour avoir évoqué, côté européen, des auteurs comme Jacques Gandini ou Angèle Maraval-Berthoin, la dame dont elle retient surtout l’humanisme. Evidemment, les personnalités mar- quantes du mouvement national figurent en bonne place. Tayeb Lamhadji, Saïd Zamouchi parmi les fondateurs de l’école El Fallah, El Yadjouri et, plus loin, Zabana. Parmi ses ouvrages précédents, on peut citer le roman sociologique Geryville ou les sources taries retraçant la vie de sa famille et de son village natal. Sorti en 2003 chez ENAG Edition, une partie du livre a été adaptée en 2015 en scénario pour un film documentaire prévu pour cette année devant être réalisé par Larbi Lakhal. «Dans ce livre, j’ai voulu restituer la vie d’antan, qui était finalement commune à tous les Algériens, une vie imprégnée de solidarité et de partage, mais qu’on ne retrouve, déplore-t-elle, plus aujourd’hui.» Djamel Benachour L’ÉCRITURE ACTUELLE ENTRE HYBRIDITÉ THÉMATIQUE ET TRANSGRESSION FORMELLE Le cas Bouziane Ben Achour C omment interroger l’écriture de Bouziane Ben Achour et son rapport à l’écriture de l’histoire et l’écriture mémorielle ? Comment cet auteur convoque l’histoire de son pays et l’imbrique dans ses récits ? D’où l’hybridité de cette nouvelle forme d’écriture en termes de typologie textuelle. Nadia Ben Achour, enseignante à l’université d’Oran, tente d’y répondre. «Le point de départ de notre réflexion sera l’articulation dans la fiction et les formes du langage impliquées dans les romans de Bouziane Benachour. Nous interrogerons cette formulation thématique et surtout la forme nouvelle assez singulière de cette écriture», dit-elle en préambule. Et d’ajouter: «Le fait de se rapprocher de plus près de l’œuvre romanesque, de cet auteur, nous a fait découvrir quelques procédés d’écriture. Premièrement, la forme pose problème, elle ne répond nullement à la forme dite traditionnelle du roman algérien, qui combine et associe, généralement, le mnémonique au réel, dans des structures romanesques dominées par l’imaginaire. Deuxièmement, les procédés narratologiques semblent être empruntés à un autre genre : le théâtre. Troisièmement, l’évocation de l’Histoire de l’Algérie est en filigrane des trames racontées et le contexte de CRISE est mis en évidence. Nadia s’interroge sur le choix de ces romans. Bouziane Ben Achour est d’abord journaliste, il est également romancier, mais aussi un dramaturge qui compte a son actif plus de 9 pièces théâtrales.» «L’écriture de l’auteur est au début déroutante, puisque dans la quasi-totalité de ses romans, il fait parler les ‘‘sans voix’’, ces petites gens marginalisées de la société qui racontent, sous un éclairage nouveau, leur parcours débridé par des aveux dévastateurs et renversants». Selon l’enseignante, Bouziane excelle dans la description psychologique de ces morceaux d’humanité. Il utilise pour cela un patrimoine générationnel, la mémoire collective, en revisitant des fragments d’histoire de son pays et les histoires de ses personnages atypiques qu’il semble parfaitement connaître pour les avoir côtoyés. «L’auteur fouille l’âme profonde de ces personnages issus de milieux populaires qui vivent d’un bonheur infiniment simple malgré leur précarité et leur naufrage dans les aléas de la vie. Des artistes méconnus et sans gloire, ce qui les rend plus touchants et agréables à découvrir». La trame de ses récits est faite de suspenses, de digressions et d’intrigues inattendues. Le style s’écarte volontiers de la préciosité par une écriture rimée, aérée et musicale par endroits. Le lecteur est tenu en haleine d’un bout à l’autre. A notre tour de nous interroger : quel est le rôle de cette littérature-témoin, une littérature qui accompagne l’histoire ou l’explique à sa manière, une littérature où histoire et fixation de mémoire se donnent la main pour fixer l’instant ? Est-elle convoquée pour expliquer quelque chose ? «Difficile de trouver une réponse définitive et surtout convaincante, mais nous avons émis notre première hypothèse : l’écriture de Ben Achour est un nouveau genre où il réécrit de façon théâtrale l’histoire de son pays afin de l’apprivoiser, l’analyser pour enfin la comprendre. Il faut dire que cette écriture théâtrale épouse les canons du récit dit ‘‘traditionnel’’, d’où l’hybridité de ces écrits, partie de l’idée que cela est justifiable, étant donné qu’au commencement notre auteur est dramaturge et là se trouvent ses premiers amours.» Le roman et le théâtre sont assez distinctifs, par leur mode d’énonciation, (l’une est scénique l’autre est scripturale). Les frontières entre écriture dramatique et écriture narrative semblent donc particulièrement fines. Prenons le roman Sentinelle oubliée (publié en 2004) qui revient à travers trois moments de l’histoire algérienne. Les moments les plus marquants, l’auteur les fragmente en trois grandes parties où le référent histoire est omniprésent, la symbolique aussi. D’abord, la Révolution, la lutte de Libération nationale, présentées de façon frénétique par une grandmère. Voulant à tout prix réhabiliter la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour une Algérie devenue quelque peu oublieuse, cette aïeule est synonyme intangible de retour au passé, un passé pas aussi lointain que cela, une période qui continue de hanter cette «vieille» frôlant, par moments, l’aliénation par son acharnement à vouloir récupérer, coûte que coûte, des ossements de chouhada. Plongée dans des réminiscences, cette grand-mère nous délivre des fragments de l’histoire. Son histoire à elle. Une histoire à plusieurs. Une sentinelle de la mémoire assumée, une femme en perpétuelle quête d’identité. Ensuite, le deuxième moment : le tableau de post-indépendance. L’auteur l’a voulu espace pris en charge par une belle fille, femme passive et résignée à son sort, femme qui ne peut vivre que sous domination masculine. Là encore, un appel à la mémoire se fait subtilement en faisant allusion à «des moments-clés» de l’histoire post-indépendance du pays dans lequel sont nées ces deux femmes appartenant à deux générations différentes. Enfin, une troisième période. C’est celle du moment présent caractérisé par la rébellion, de la jeune fille (une célibataire de 30 ans), plutôt l’esprit tourné vers l’avenir. Une femme instruite, harassée par son milieu social, dont l’incompatibilité d’humeur et l’insoumission demeurent les principaux traits de caractère… Nous sommes en plein dans la décennie noire. Rancunière vis-à-vis de ses deux congénères de la condition, elles sont toutes deux des femmes inscrites dans des périodes historiques déterminées, donc demeurant la cause principale de ses échecs à elle et, par ricochet, ces moments désignaient des crises qui ont généré la crise qu’elle vit et qui secoue son pays qu’elle désigne par la décennie noire. Trois temporalités représentées, à savoir la décennie noire (crise), et c’est du présent qu’on opère des allers et retours vers d’autres sphères temporelles comme le passé (rétrospection) et l’avenir (le rêve). Les textes de Ben Achour préservent la transparence de l’histoire et sa lisibilité. Les discours portent sur l’affrontement entre le passé, le présent et l’avenir… En fait, l’auteur fait appel à des moments-clés de l’histoire algérienne pour expliquer l’instant présent, justifier la crise actuelle et dire son temps ! «Bouziane Ben Achour, un témoin de l’histoire algérienne ? Oui, sûrement !» Chahredine Berriah e livre L’émancipation de l’écriture, du docteur en médecine Abdurrahman Benatia, ne pouvait mieux tomber. Au moment où le débat sur tamzight prend un autre tournant, cet ouvrage de 130 pages veut nous éclairer, bien qu’en s’interrogeant sur les caractères envisagés pour la langue berbère. D’entrée, Benatia nous met dans le bain langagier. «La langue parlée par un peuple, une nation, une communauté, représente l’ensemble des mots dont se servent les locuteurs de cette langue pour communiquer entre eux, exprimer une idée, raconter un récit. Si la parole est l’expression verbale de toute langue, l’écriture, elle, en est la traduction au moyen de signes tracés sur un support quelconque : l’écriture sera alors le véhicule de cette langue écrite. L’arabe, de même que le berbère, les deux idiomes utilisés au nord de l’Afrique occidentale font partie de la famille des langues hamito-sémitiques, la famille linguistique avérée la plus ancienne». Le Dr Benatia donne des exemples concernant les appellations : Alger, fondée par les Phéniciens et appelée par eux Ikosim, était, avant l’occupation française de 1830, et surtout après cette dernière, peuplée en majorité d’habitants originaires de Kabylie. La situation géo-spatiale de cette ville, entre la Haute Kabylie, à l’Est, et les monts Chenoua, à l’Ouest, des régions qui sont restées berbérophones jusqu’à nos jours, corrobore le sens de l’appellation ancienne de cette cité «Jazaïr des Beni Mezghenna», du nom d’une tribu berbère, comme l’indique le radical M. Z. GH, duquel dérive le terme amazigh. De nombreux mots de tamazight ont acquis droit de cité dans le parler arabe et sont perçus comme des termes arabes. Exemples Al lus (beau-frère) Agnin (al gnina lapin) A bakkuch (al bakouch, muet), Tâbrât (al briyya, lettre), Afardhûdh (Al fartatou, papillon), Azakrun (azakrun verrou).Le docteur se réfère souvent à ses ouvrages précédents, comme Ibérie et berbérie et plonge dans l’histoire très ancienne des populations issues des deux versants de la Méditerranée. Quelle écriture pour la langue berbère ? Deux parties irréductibles s’affrontent : les partisans de l’alphabet latin estiment que ce dernier est usité dans la majeure partie des pays du globe. Les partisans de l’utilisation de l’alphabet arabe plaident plutôt pour des raisons plus nationales qu’internationales : tous les enfants scolarisés depuis 1962 sont en mesure d’écrire et lire les caractères de l’alphabet arabe. Le Dr Benatia prévient en conclusion que beaucoup d’amalgames ont été faits au cours de l’histoire, comme l’utilisation du mot barbare homonyme de berbère. Une sémantique insultante pour tout un peuple, déshonorante pour celui qui l’emploie, surtout en arabe, où l’absence de voyelles ne permet pas de faire une lecture différentielle. Le docteur en appelle aussi au retour aux appellations authentiques des noms propres. Jazaïr en caractères latins et ses habitants, Jazaïrois, Jazaïri au singulier, en lieu et place des appellations actuelles. La naissance de l’histoire se confond avec l’apparition de l’écriture. Mais de nombreux peuples de tradition orale ne connaissaient pas l’écriture ou en avaient perdu l’usage. Ils n’ont pas laissé de traces écrites. Est-ce à dire que ces peuples ne possédaient pas une histoire ? H. T. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 15 C U LT U R E TARTINE PRODUCTION Tranche de vie d’artiste ● «Ils s’appellent Leila, Sarah, Faïza, Benoît, Tiffen, Mahasine, Marie-Hélène et Emilie. Ils sont jeunes. Et ce sont des agitateurs de talents intervenant sur les deux rives de la Méditerranée. Une ruche œuvrant sous le label «Tartine production». PHOTO : D. R. C réée en février 2012, basée à Chambéry et à Paris, l’association à caractère culturel — régie par la loi 1901— (de bienfaîteurs), Tartine Production s’est fixé un objectif. Une ambition affichée. Celle de découvrir, suivre, accompagner et conseiller — professionnellement — des artistes émergents. Et ce, en mettant à leur service des moyens humains et des outils administratifs adaptés à leurs éventuels projets. De front, Tartine Production fait aussi dans l’édition. «L’idée était de créer un concept déclinable. Une aire d’accueil, une plateforme, une pépinière où foisonnent des projets. Ceux d’artistes français, maghrébins ou encore britanniques. L’un des buts de Tartine Production est de consolider les liens entre l’Algérie et la France. Des liens ténus. Les groupes, les musiciens, les chanteurs ont des choses à dire. Il s’agit de créer un pont culturel et artistique entre l’Algérie et la France et le Maghreb aussi. Nous souhaitons créer une tournée accessible en Algérie. Participer aux festivals de Timgad ou Djemila. Créer une coopération maghrébine pour faciliter les tournées. L’avenir est dans le Sud. L’Afrique. Nous avons envie d’une autre image du continent africain. Une autre vision plus intéressante… Nous sommes motivés, gonflés à bloc. Nous avons besoin de le faire. C’est quelque chose qu’on aime. Donner envie que cela marche et que c’est possible…», indiquera Leila Chaibeddra, chargée de diffusion et de programmation chez Tartine Production. La fine équipe de Tartine Production PROFESSION : AGITATEURS DE TALENTS découvrir la beauté et la richesse de sa musique. Fusion de rumba gitane, flamenco et musiques traditionnelles d’Afrique du Nord tels que le gnawa et le chaâbi. Qu’il chante en arabe, sa langue maternelle, en français ou espagnol, Nedjim Bouizzoul raconte de sa voix expressive des histoires empreintes d’authenticité qui oscillent entre réalisme et espoir, douceur et Ce label soutient de nombreux artistes tels que Anis Benhallak, Djazia Satour, Aquila, La Bougeotte, Etno Rytmik Profusion, Omar et Mon accordéon, les Colporteurs, The White Rattlesnake, ou encore le groupe Labess qui signifie «tout va bien» en arabe, vous propose de fureur. Il chante l’exil en retraçant les joies et les détresses qui parsèment le parcours de la terre d’origine à la terre d’accueil, et vice-versa. A travers sa poésie, il propose une réflexion sur la diversité culturelle et sur la nécessité de vivre unis malgré les différences. C’est sûr, le «posse» ou le «crew» Tartine Production tranche avec le circuit ambiant. Salut les artistes ! K. Smaïl HOMMAGE AU CHEIKH BOUAMRANE Une halte temporelle ●«Le culte du souvenir est la condition de survie de l’âme d’un peuple». Marcel Proust. PHOTO : D. R. C ’est par une radieuse journée printanière du 23 avril 2016, plus d’un demisiècle après qu’un lieu symbolique d’éveil au savoir a renoué des liens avec ceux dont il a bercé l’enfance studieuse des années durant. C’est l’école de l’ex-Rampe Valée, actuellement la Soumam Rampe Louni Arezki qui a accueilli ses anciens élèves scolarisés au cours de l’année 1950 en compagnie de leur premier instituteur, le professeur Bouamrane Cheikh, l’actuel président au Haut conseil islamique (HCI). Ceux-ci, aujourd’hui septuagénaires, venus en nombre ont été ravis de la rencontre pour le revoir 66 ans après et revisiter ainsi une époque charnière de leur existence où leur maître, éducateur et pédagogue émérite accompagnait en guide et souvent en protecteur face à l’adversité ségrégationniste coloniale, soucieux de l’épanouissement moral de ceux qu’il considérait comme ses propres enfants. Dès son arrivée à la porte de l’école sur un fauteuil roulant, le Pr Bouamrane, aujourd’hui âgé de 92 ans, a été accueilli par une salve de youyous et des tonnerres d’applaudissements avec un magnifique bouquet de roses offert par la directrice de l’école accompagnée de deux jeunes élèves. Visiblement très ému, celui-ci n’a pas cessé de scruter tous les lieux et les alentours de l’établissement ainsi que les visages qui l’entouraient dans de profonds soupirs de réjouissance, ceci en compagnie de certains de ses enfants qui ont vu le jour à l’école où il a enseigné et habité pendant plus de 6 années. Des retrouvailles émouvantes où des évocations et témoignages des anciens élèves qui à la prononciation de leurs noms éveillait le regard du Pr Bouamrane qui, bien qu’affaibli, ne cessait de porter en leur direction un regard de tendresse. Ce sont les Yahia Bouraba, Merzak Khalfouni, Mourad Tidadini, Omar Saoudi, Mustapha Mameri, Rezki Bentayeb, Lounis Aït Aoudia, Madjid Djebara le frère du regretté Omar Djebara l’inoubliable vice-président de l’association et d’autres. Tous étaient figés par une poignante sensation d’affection de revivre un instant de souvenir de la première rentrée en classe avec leur maître, Monsieur Bouamrane comme ils aimaient bien le désigner, un des leurs, algérien avec son imposante et impeccable prestance en blouse noire d’usage professionnel, cravate et lunettes écaillées à la mode de l’époque. Pour la jeunesse présente en force ce jour-là, il faudra lui révéler que cette école a eu aussi un élève qui deviendra plus tard son idole-phare de la chanson chaâbie, le génial Amar Ezzahi. Les noms des collègues d’antan du Pr Bouamrane ont été rappelés par la pensée, particulièrement Loumi Salem, un ami d’enfance d’El Bayadh sa ville natale et figure marquante de l’école, Zalouk, Ounas, Charavel avec son inséparable béret, pour ne citer que ceux-là avec le directeur Escheynes, une personnalité libérale, populaire du quartier, ami des Algériens qui était aussi le père du célèbre violoniste de réputation mondiale Marc Escheynes avec son trio artistique très en vogue en cette période. Devant une nombreuse assistance réunie dans la vaste salle de conférences de l’école, la vie ainsi que le parcours intellectuel et culturel du professeur Bouamrane Cheikh ont été retracés par l’auteur de ces quelques lignes qui fût aussi son élève, ceci soutenu didactiquement par l’exposition de ses nombreux ouvrages exposés et harmonieusement exhibés par intermittence par des jeunes membres de la chorale de l’école avec le concours imaginatif de Rabah Haouchine qui, en modérateur et poète inspiré, a assuré une animation fertile en évocations et souvenirs à la satisfaction d’un auditoire très attentif et transposé dans l’univers cyclique d’un passé à travers ses implacables rotations des âges et du temps. Le corps enseignant, l’encadrement pédagogique, les chefs d’établissement, les élèves ont avec motivation contribué au succès de ce véritable pèlerinage de la mémoire où la directrice de l’école La Soummam, Madame Houria Boukhouidem, s’est investie et a concouru au succès de l’événement. Des personnalités de premier plan étaient également présentes à ce rendez-vous de retrouvailles, à l’image de Ali Haroun, Ahmed Doum de la Fédération de France du FLN historique, Zahir Ihadadene, Tahar Gaïd, Saïd Chibane, des historiens et penseurs de notoriété, certains membres de la direction du Haut Conseil islamique, Noureddine Saoudi, musicologue et directeur de l’Opéra d’Alger, ainsi que les présidents des Assemblées populaires communales de La Casbah, MM. Rachid Ibadiouene et Athmane Sahbane de Bab El Oued. Ceux-ci ont enrichi en la circonstance la résurrection du souvenir à travers d’éloquents témoignages sur les valeurs humaines et intellectuelles, ainsi que l’œuvre littéraire et philosophique du professeur Bouamrane Cheikh. Enfin, cette rétrospective temporelle de l’hommage consacré au Pr Bouamrane Cheikh se veut être essentiellement un acte de pédagogie de la mémoire pour le renouement avec l’échelle des valeurs de la société algérienne où, jadis, le savoir et ceux qui le diffusaient, notamment l’instituteur qui formait des générations successives, étaient une référence traditionnelle d’ancestralité de grande considération, de respect et de gratitude unanimement voués dans la constante reconnaissance à leur égard. Lounis Aït Aoudia Président de l’Association des Amis de la Rampe Louni Arezki-Casbah BLOC-NOTES ■ EXPOSITION Musée du Bardo 3, rue Franklin Roosevelt Jusqu’au 5 juin 2016 Expositionévénement «Tropique du cancer». ■ COMMUNICATION Institut français d’Alger 7, rue Hassani Issad Mardi 10 mai à 18h Communication intitulée «Les transformations de la famille occidentale : l’exemple de la France», donnée par JeanHugues Déchaux, professeur de sociologie à l’université Lumière-Lyon-II. Entrée libre. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 16 CONTRIBUTION MISE EN CONFORMITÉ DES CONSTRUCTIONS «LA DÉMOLITION N’EST PAS LA SOLUTION» Arch., conseil expert, président du Collège national des experts architectes (CNEA) A la veille de l’expiration du délai de la prolongation de la durée de la loi 08/15 fixant les règles de mise en conformité des constructions et de leur achèvement, les membres du CNEA ont jugé utile d’apporter leur point de vue concernant les résultats enregistrés sur le terrain quant à l’application réelle de ladite loi et ses décrets. Durant toute cette période, le Collège national des experts architectes n’a cessé d’initier des rencontres et des débats en apportant à chaque fois des suggestions et des recommandations susceptibles de garantir une meilleure réussite de cette opération, en réalisant un pont entre l’administration et l’usager. Le CNEA s’est félicité de l’intérêt que les autorités du pays accordent au secteur de la construction en vue de régler définitivement le spectre des constructions inachevées (créant la bidonvillisation de nos villes) dont le phénomène a pris des proportions d’une grande ampleur. Cette fâcheuse situation a occasionné des conséquences graves en matière d’environnement et de cadre de vie que le pays subit de par l’incohérence et l’agressivité du cadre vie. Il est paradoxal qu’un parc immobilier estimé à environ plus de 1 200 000 de bâtisses demeure inachevé alors que l’Etat lance des programmes ambitieux de logements neufs pour résorber une demande exponentielle en la matière. Là-dessus et devant la crainte de la démolition qui pointe à l’horizon, on s’interroge sur l’utilité d’une telle solution en sachant que l’économie nationale et les habitants ont dépensé d’énormes moyens financiers, humains et matériels ; et que dire de l’Etat qui a importé des matériaux de construction avec une lourde enveloppe financière en devises. Sans compter qu’il devient paradoxal de détruire des centaines de milliers de logements alors qu’on parle d’une crise de logement dans notre pays. Par ailleurs, cela ne devra pas être un prétexte pour encourager d’autres usagers à enfreindre les critères de construction et de l’urbanisme. L’exemple le plus malencontreux qui illustre le marasme dans ce domaine est aux portes de Hamiz et Djorf qui se sont imposés d’euxmêmes au mépris de l’Etat et de l’environnement au détriment de Makam Echahid qui pourtant a été conçu dans le respect des normes. Il faut admettre que si les lois qui existent depuis des décennies avaient été respectées, on n’en serait jamais arrivé à initier la loi 08/15 qui revient ni plus ni moins qu’à cautionner des non-conformités. (Notre pays souffre de la non-application des lois, un manque de 2 000 000 de cadres dans le domaine...). Tout comme les commissions de daïra qui doivent se réunir plus fréquemment. S’agissant des contrôles systématiques sur site effectués par les techniciens de la commune, cette formule nous paraît inappropriée puisque les dossiers des architectes sont accompagnés de reportages photographiques irréfutables. Il ne faut pas perdre de vue que les architectes sont assermentés La responsabilité lourde incombe aux autorités locales. Les lois sont claires, mais à nos yeux elles ne sont pas étoffées quantitativement et qualitativement en personnel de contrôle technique. (Voir la loi 90-290 du 1er décembre 1990 dans son article 73 : le wali, le président de l’Assemblée populaire communale, ainsi que les agents ou assermentés ou commissionnés peuvent à tout moment visiter les constructions en cours, procéder aux vérifications qu’ils jugent utiles et se faire communiquer, à tout moment, les documents techniques se rapportant à la construction). C’est à ces structures que revient la mission de veiller à l’application de la loi et de la porter à la connaissance de l’usager. On ne devra plus tolérer un fait accompli à l’avenir, car on ne pourra plus intervenir une fois que le mal est fait. Le CNEA regrette la non-association des architectes, ingénieurs, urbanistes, et géomètres experts dans le suivi et le contrôle de l’application de cette loi. La partie suivi et contrôle des travaux est capitale dans la construction, mais elle est malheureusement délaissée ; une fois le permis de construire obtenu, les usagers et les tâcherons sont livrés à eux-mêmes. Même l’aléa sismique n’est souvent pas pris en compte malgré les expériences que le pays a vécues en la matière ces dernières années avec son le lot de destructions et de pertes humaines. Sans une stratégie nationale rigoureuse et l’implication effective des experts en matière de construction, on ne pourra jamais garantir la non-répétition de cette situation. Il est même à craindre que cette loi soit l’occasion pour que le phénomène prenne une plus grande ampleur. La vie active d’une commune est du ressort des usagers eux-mêmes, des associations locales, des architectes et urbanistes, des paysagistes et sociologues, etc. dont la participation doit être permanente. Parmi les raisons qui ont engendré cette situation, le CNEA note l’absence d’une politique rigoureuse du volet foncier, les contraintes de financement auxquelles sont confrontés les usagers concernés, ainsi qu’aux obstacles qui freinent la vente des terrains et des bâtisses inachevées. Il n’existe aucun critère rigoureux pour l’attribution des terrains. Comment peut-on expliquer qu’un usager dont le revenu est faible puisse bénéficier d’un lot de terrain et d’un permis de construire et même d’exiger de lui l’achèvement de la construction ? Il est recommandé de réviser les modalités d’attribution des prêts bancaires à des taux d’intérêt réalistes. Alléger et faciliter les procédures de vente de ces constructions inachevées qui sont le plus souvent dépourvues de titre de propriété (décisions avec permis de construire, papier timbré), de permis de construire et de certificat de conformité. Le règlement de ces nombreux cas permettra sans doute des transactions immobilières au profit de nouveaux propriétaires dont la capacité financière est garantie pour l’achèvement de ces bâtisses. Activer l’élaboration et l’approbation des POS (suivant l’article 34 : chaque commune doit être couverte par un POS dont le projet est établi à l’initiative et sous la responsabilité du P/APC) pour permettre aux administrations de régler la situation juridique de nombreux lotissements. Tenir compte des constructions inachevées dont les dossiers se trouvent au niveau de la justice. Dans le cadre de la régularisation des lotissements qui ont été attribués depuis de longues années, il est souhaitable de retenir le prix du m2 de l’époque avec pondération par rapport au taux d’inflation réelle pour ne pas pénaliser les usagers auxquels le retard n’incombe pas. Nous devons retenir la leçon de l’expérience vécue dans ce domaine pour qu’à l’avenir aucun laxisme ne sera toléré. La main lourde de l’Etat doit être actionnée pour combattre « Il est paradoxal qu’un parc immobilier estimé à environ plus de 1 200 000 de bâtisses demeure inachevé alors que l’Etat lance des programmes ambitieux de logements neufs pour résorber une demande exponentielle en la matière. toutes les dérives qui ont conduit à la prolifération de villes sans âme, au mépris des lois et de l’environnement. Seule une stratégie conçue scientifiquement pour le moyen et le longs termes pourra permettre un redressement judicieux en termes de cadre bâti. Sans la responsabilité des professionnels du bâtiment, l’administration continuera à subir les défaillances relevées sur les sites de construction et le marasme demeurera chronique. Quelques statistiques : Le 29/12/2011 : sur 100 000 dossiers, seulement 3000 ont été régularisés (2 dossiers/ commune en 3 ans). Le 28/04/2012 : sur 151 509 dossiers déposés, les commissions en ont traité 78 518, soit 51 dossiers/commune. Le 21/04/ 2015 : sur 12 000 dossiers en souffrance depuis 2009, seulement 3 dossiers ont été régularisés sur les 35 communes de la wilaya de Chlef. Le 04/06/2014 : à la 2e rencontre des experts fonciers (3 et 4 juin 2014 à El Affroun ont déclaré que le taux d’avancement ne dépasse pas les 3%. A titre indicatif, il faut bien comprendre que ce souci de régularisation n’est pas nouveau puisque le décret n°65-318 relatif à la création d’une commission chargée de l’achèvement des constructions de logement (le reste de la réalisation des logements lancés en 1958), tout comme le décret 85-212 du 13/08/1985, déterminent les conditions de la réglementation dans leur droit de disposition et d’habitation des occupants effectifs de terrain public ou privé, objet d’actes et ou de constructions non-conformes aux règles en vigueur (un bilan sans commentaire). Il demeure que les résultats restent insuffisants compte tenu de l’ampleur qui caractérise les constructions inachevées au niveau de tous les villages, mechtas, hameaux et villes de notre pays. A. B. PUBLICITÉ Par A. Boudaoud El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 17 PUBLICITÉ Importante société d'imagerie médicale, Alger Importante société d'imagerie médicale, Alger Important groupe industriel à Alger RECRUTE RECRUTE RECRUTE Universitaire, option scientifique pour fonction technico-commerciale Ingénieurs électroniciens pour maintenance d'équipements médicaux Une assistante de direction - Parfaite maîtrise du français, anglais souhaité - Expérience nécessaire - Apte à se déplacer - Permis de conduire avec expérience Envoyer CV à : [email protected] Ascenseur Etude et réalisation Ascenseur ◗ Monte-charge ◗ Monte-plat ◗ Monte-malade ◗ Escalator ◗ Tél . : 0661 55 14 27 0550 49 64 99 Email : [email protected] - Expérience nécessaire - Parfaite maîtrise du français, anglais indispensable - Apte à se déplacer - Permis de conduire avec expérience Envoyer CV à : [email protected] Pacher Tours Réservez vos vacances dʼété 2016 Pacher Tours vous propose des séjours en Espagne Grèce Malte Pour de plus amples informations Veuillez nous contacter au Tél: 025.21.64.58 / 025.21.64.60 / 025.21.64.65 Fax : 025.21.64.61 Mob. : 0553.46.77.52 [email protected] [email protected] Site web : www.pachertours.com N°06 Ave Mekerkeb Benyoucef, 09000 Blida, Algérie Ramdane Kamel, dit Sofiane survenu le 17 avril 2016 à l’âge de 46 ans, connu pour sa gentillesse, son amabilité et son respect envers sa famille, ses proches et ses amis, la famille Mohammedi et alliés de Batna et d’Alger, sa mère et son père remercient vivement toutes les personnes qui ont compati à leur douleur et leur manifestent leur profonde gratitude. 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Pensée A la date du 8 mai 2009 s'est éteint celui qui restera à jamais dans nos cœurs et pensées, notre bienaimé époux, père et grand-père Cherif Rabah Il était et restera notre exemple de générosité et de sagesse, d'honnêteté et de droiture. Durant toute sa vie, notre affectueux papa personnifiait l'entraide et l'amour de l'autre. Merci papa. Nous demandons à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pieuse pensée pour lui. Nacéra 52, boulevard Mohamed V - Alger Tél./Fax : 213 21 63.80.07 - Mob. : 0772 20 09 08 CPA Khelifa Boukhalfa n°143.4 18.01.242.11/12 - CCP n° 72372 70 clé 08 La Fédération algérienne des donneurs de sang, en collaboration avec le ministère des Affaires Religieuses et des Wakfs, et l'Agence nationale du sang lancent un appel à l'ensemble de la population âgée de dix-huit (18) à soixante-cinq ans (65) et en bonne santé, de répondre en masse à l'appel du cœur et aller offrir un peu de son sang. 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El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 18 PUBLICITÉ Le 16 février 2014, déjà LABEL deux ans que tu nous asIMMO quittés à jamais cher VEND et regretté petit frère F3 Jolie Vue 2 Kouba refait acte, 17,9u. Tél. : 0775 753 980 Ghanes Arezki dit Kiki Terrains 120,Dieu 130,le140, Que tout 150, 200m2t’accorde urbanisés puissant Sa et viabilisés avec Sainte Miséricorde et acte et t’accueille enLF. son àvaste Sidi Abdellah. Paradis. VEND F3 Coopemad Nord 3e étage. Tél. : 0558 0358 597 Tes frères et sœurs, ta femme etTÉL tes enfants, : tes neveux et nièces, 0561 639 128 0550 032 326 VENTE D’APPARTEMENTS VD F3 F4 B. Ezzouar, F4 Réghaïa. Tél. : 0550 633 187 AG BRODJ EL BAHRI vend F4 sup. 105m2 1er étage, acte. 1750u. Tél. : 0550 182 060 ANNABA part. à part. vend apprt. F4, rdc, 130m2 avec livret foncier clôturé prix après visite, accepte prêt bancaire. Tél. : 0778 62 06 49 A VENDRE Les Vergers F3. Tél. : 0554 294 264 VEND F3 Les Annasers 5e étage. 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Tél. : 0771 93.99.89 J.F. mariée licenciée en science commerciale management et master en finance de l’INC exp. 5 ans habite à Beni Messous cherche emploi à mi-temps ou à plein temps. Tél. : 0540 431 327 J.H. 43 ans, études supérieures dans l’administration générale + diplôme finance, comptabilité, audit, 16 ans d’exp. Tél. : 0661 92.76.93 F. mariée 30 ans, sérieuse dynamique cherche emploi comme responsable commercial dans une sté privée ou étatique. Tél. : 0555 784 031 JH. 39 ans topographe sérieux dynamique ayant plus de 10 ans d’exp. cherche emploi dans sté privée ou étatique. Tél. : 0783 007 608 El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Action de réunir sous une même direction 2.Menue monnaie. Preneur de son. Faire feu 3. Praséodyme. Affliction. Glace anglaise 4.Suit de près Alma. Cercueil. Verte réprimande 5.Coups sur la joue. Contraire aux lois 6.Deux de neuf. Compartiment à chevaux 7.Désœuvré. Fuse dans l’arène. Sans effet 8.Missives. Etain. Chrome 9.Des lustres et des lustres ! Portions de cercle. Eludée 10.Désert. Cours suisse. Egouttoir. Tableau chair 11.Bossions dur. Prisons 12.Joie populaire. Note 13.Fin de journée. Fin de soirée. Avant midi. Paresseux 14.Porte-plumes. Factionnaire 15. Né d’un même parent. Cube. Petite planchette de bois. VERTICALEMENT : 1.Systèmes de fermeture des fenêtres 2.Gangrener. Patrie d’Abraham 3.Ingurgité. Tête d’affiche. Infécondité 4.Aliment complet. Le sommet de la hiérarchie. Métro parisien 5.Pied de vers. Faible 6.Roche métamorphique. Fin de verbe. Personnes sottes 7.Ventile. Région d’Italie. Préposition 8.Epreuve de course moto. Tamisent 9.Vases un peu creux. Port en Méditerranée 10.Cœur d’elle. Eclos. Mère de Titans. Iridium 11.Qualifie un vent de la Méditerranée. Existence. Mérite bien le bonnet 12. Conjonction. Actinium. Qui a le même aspect 13.D'une basse vulgarité. Largeur d’étoffe. Article 14.Quote-part. Querelle violente. Gendre du Prophète 15.Lieux de combats. Bien faites. Quinze sur 15 1 N° 728 8 REGLE DU JEU 3 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. Tout Codé 6 7 VII 7 VIII 10 11 12 13 14 15 VERTICALEMENT : 1.ANTEDILUVIENNES 2.POURRIE. INOUI 3. PRE. NO. CL. ERS 4.RI. PIROUETTES 5.EASTMAN. UR. VA 6. INEPTIE. PA 7.INTACT. TREPASSA 8.ABUSAIT. ANISE 9.TARE. NIN. INO. ER 10.NOMMONS 11.OPINIATRE. TIR 12.NINAS. IMAGINER 13.ES. ENNA. AU 14.AG. CRU. LIBERTIN 15.TERRE. MELE. DITE. 6 Solution Sudoku précédent 9 1 6 complotistes peupler de colons 8 1 10 12 8 10 10 13 mélodies 4 5 9 10 12 9 10 14 9 2 13 14 5 2 11 13 13 9 11 8 5 3 9 10 2 10 5 6 5 7 8 11 13 3 3 8 7 7 3 4 6 9 2 8 5 1 5 6 8 3 1 4 7 2 9 2 1 9 5 7 8 3 4 6 9 5 1 4 3 7 2 6 8 3 4 2 8 6 5 9 1 7 6 8 7 1 2 9 5 3 4 8 7 3 2 4 1 6 9 5 voiliers à un seul mât mammifère aquatiques 4 9 6 7 5 3 1 8 2 1 2 5 9 8 6 4 7 3 HORIZONTALEMENT I- DÉSINVOLTE. II - EXIGUËS - OU. III- NP - TENUS. IV - ELLEBORES. V - GI - ER - AU. VI- ACE - UNIFIE. VII - TITI - US - VU. VIII - ITALIE - PRE. IX -OE - OPEREE. X- ETE - OUEST. VERTICALEMENT 1- DENEGATION. 2 - EXPLICITE. 3 - SI - ETA. 4 IGNEE - ILOT. 5 - NU - BRU - IPE. 6 - VETO NUEE 7 -OSERAIS - OR. 8 - NEUF - PEU. 9 -TOUS - IVRES. 10 - EUS - FEUS. Fléchés Express N° 4428 en vérité nez brame textuellement réfuter baisse de popularité 9 5 VERTICALEMENT 1- Origine d’un mot. 2 - Organiser dans le détail - A l’intérieur de. 3- Vallées côtières - Zone interne du globe terrestre. 4- Armée de libération - C’est nickel. 5- La Terre personnifiée - Taupe modèle- Fut en vogue jadis. 6- Classer d’une manière plus ou moins arbitraire. 7- Toilettes pour dames - Cité du carnaval. 8- Fondateur de l’Oratoire italien - Robert en deux volumes. 9 - Antilope d’Afrique. 10 - Lettre grecque - Vétuste - Protecteur de doigt. solution 5 6 10 érosion progressive 4 5 9 avertie de 8 4 8 2 4 pourvu d’ailes 3 7 SOLUTION N° 4427 Remarque, plaisanterie désobligeante. 2 6 HORIZONTALEMENT I- Qui cause du dépit. II - Ensemble des soins de propreté du corps. III - Monnaie chinoise - Homme politique roumain. IV- Possessif - Chevalin. V- La personne qui en trouve a bonne mine - En ivoire pour s’isoler - Question d’égaré. VI- Centaure. VII- Dieu scandinave. VIII- Enfantillage. IX- Sigle d’un institut - Irlande du poète. X- Préposition - Arbre à baie. En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 1 5 X 9 4 7 4 IX 8 5 6 3 VI 6 3 9 2 V 5 8 1 1 IV 4 2 6 10 11 12 13 14 15 II 3 8 9 N°4428 Par M. IRATNI III 5 2 8 3 7 Définition du mot encadré 5 Mots croisés I 6 N° 4428 4 2 7 1 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1.APPRECIATION.AT 2.NORIA. NBA. PIEGE 3.TUE. SATURNINS 4.ER. UT. ASE. NA. CR 5.DRU. MICA. MISERE 6.II. PANTIN. NU 7.LENINE. TINTIN 8.OR. PT. NORMALE 9.VI. OUTRE. MEA. IL 10.INCURIE. IM. GOBE 11.EOLE. EPANOUI 12.NU. TU. ANON. NORD 13.NIET. PSI. STE. TI 14.REVASSE. IRAIT 15.SASSA. AERER. UNE. Sudoku 2 N° 4428 bruni par le soleil circonspecte onéreux 12 cobalt 5 10 8 8 14 5 5 11 13 11 9 3 9 10 5 13 19 8 11 11 8 3 8 10 3 8 17 11 5 13 3 9 5 1 13 14 3 D 11 3 5 7 3 17 20 4 9 11 note 15 9 accord russe 3 13 16 8 2 4 8 7 8 3 18 philosophie chinoise 5 isolées 13 11 5 13 15 9 11 10 13 2 11 13 13 3 exprime par des cris infidèle en amour tissus légers P halos pièce de serrure le temps des glaces tour symbolique poisson sels de l’acide urique 8 privatif tempête 19 5 13 14 SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : mal bien exprimé ORGELET - ROBERT CARLYLE SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : PITOYABLE / CRASSEUX / ETES / AR / IN / FINIT / MOTEL / ON / NE / ADN / AN / MESSE / ADAM / UN / PIECETTES / RN / SAO / REIN / PRIT / SELLETTE. VERTICALEMENT : DICTIONNAIRES / TRENTE / DENIE / BOAS / AC / NL / YS / FLAMMES / RASAI / DE / TAPE / BERNONS / TORT / ELU / IN / SUE / IT / EXIT / DENSITE. sur la rose des vents grand arbre Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 21 L’ÉPOQUE TV OPÉRATION PORTS BLEUS ON VOUS LE DIT Neuf associations immergent des récifs artificiels Incendie à l’APW de Tizi Ouzou Le bureau de la cellule d’information et communication de l’Assemblée populaire de la wilaya ( APW) de Tizi Ouzou a été ravagé par un incendie qui s’est déclaré, hier en début d’après midi. Des ordinateurs, des meubles de bureau ainsi que des documents et des archives ont été brûlés. Il a fallu l’intervention des éléments de la Protection de civile pour maitriser les flammes. Un court-circuit serait à l’origine de cet incendie. 19.55 CINÉMA LES MILLER, UNE FAMILLE EN HERBE Petit dealer, David se fait voler toute sa marchandise et son argent. Incapable de rembourser son grossiste, il doit accepter une mission : se rendre au Mexique récupérer un chargement de cannabis. Pour traverser la frontière, David a l’idée de voyager en campingcar, en compagnie... 20.00 HISTOIRE APRÈS HITLER En mai 1945, après la mort d’Adolf Hitler, la peste brune commence à se dissiper. Il faut reconstruire l’Europe dévastée et panser les plaies des populations civiles, affaiblies par la faim et animées par la soif de vengeance. L’Europe est un continent de réfugiés. Des millions de femmes et d’hommes déportés, internés ou soumis au travail forcé attendent des semaines voire des mois avant de... Nadjia Hamlaoui est une enseignante de Blida ayant à son actif 38 ans de service. Il y a environ une année, elle a été accusée par la direction de l’éducation d’abandon de poste pendant plusieurs jours. Sanctionnée et détachée dans un établissement loin de son domicile, elle se dit victime d’une «machination» de la part de la directrice de l’académie de Blida et d’une inspectrice. Elle a porté son affaire devant la justice et a eu gain de cause. «J’avais une classe d’enfants cancéreux dans un hôpital de Blida. Un jour, l’inspectrice est passée à 12h20 et ne m’a pas trouvé, sachant qu’il s’agissait pourtant de l’heure de pause. Lors de son deuxième passage, j’avais exceptionnellement un retard de 5 minutes et c’est là qu’elle a décidé d’établir un rapport défavorable, d’où le recours à mon détachement. La justice a demandé ma réintégration, alors que le scénario a été commandité afin de me priver de mon logement de fonction et l’attribuer à une tierce personne», dénonce-t-elle. Bilan de la Protection civile sur les accidents de la route Dix-sept personnes sont mortes et 68 autres blessées dans 18 accidents de la circulation survenus durant la période du 5 au 7 mai, sur le territoire national, a indiqué hier un rapport de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Mostaganem avec cinq personnes décédées et huit autres blessées suite à trois accidents de la circulation, dont le plus grave est dû à la percussion d’un véhicule utilitaire par un train de transport des voyageurs, desservant la ligne Mostaganem-Mascara, au lieudit Ouled Ammar, commune de Stidia. Les éléments de la Protection civile sont par ailleurs intervenus pour procéder à l’extinction d’incendies dans les wilayas de Mostaganem, Chlef, Annaba et Skikda. Des opérations de sauvetage et épuisement des eaux pluviales, à l’intérieur des habitations, ont en outre été menées dans les wilayas de Tissemsilt, Médéa, Mila, Djelfa, Constantine, Naâma et Bouira, suite aux dernières chutes de pluie. Marathon national contre la drogue à Bouira Hier, des athlètes venus de 34 wilayas ont pris part hier à la septième édition du semi-marathon national qu’organise chaque année la Ligue communale sport pour tous de M’chedallah (Bouira) pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la drogue. Placé sous le signe «Non à la drogue», «ce semi-marathon a eu lieu dans de très bonnes conditions et sans aucun incident», a assuré M. Laouari, qui s’est réjoui de la réussite de cette manifestation qui s’est déroulée en présence d’un public nombreux. El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. PHOTOS : D. R. Cri de détresse d’une l’enseignante de Blida E n marge de l’opération Ports bleus 2016, la 4e édition du genre, qui se déroule aujourd’hui dans 14 ports et 12 barrages et qui a pour but de débarrasser autant que possible les ports des tonnes de détritus et d’objets hétéroclites, parfois toxiques, qui gisent dans leurs fonds, un groupe de 9 associations va immerger des récifs artificiels à Annaba, Skikda, Béjaïa, Alger, Cherchell, Mostaganem, et dans un barrage à Sidi Bel Abbès. L’opération inaugurale de ce programme aura lieu au Cap de Garde de Annaba. Cette action totalement montée et financée par les associations, qui a reçu in extremis l’aval des pouvoirs publics, ministères et wilaya concernées, va se pour- suivre durant tout le mois de mai. Elle a pour objectif premier de contribuer à la conservation de la biodiversité marine fortement menacée en Méditerranée par la pollution, la destruction des habitats, l’urbanisation et certains modes de pêche. Si à cela on ajoute les effets du changement climatique qui bouleversent le fonctionnement des écosystèmes marins mais aussi terrestres, il faut savoir que la pollution tellurique aboutit, pour ce qui concerne les bassins versants côtiers algériens, à la mer au bout de 3 ans. En plus de contribuer à attirer et offrir des abris pour la faune et la flore, les récifs artificiels sont implantés de manière à dissuader les pêcheurs à y jeter leurs filets. Ils deviennent donc des protecteurs de ces îlots de vie qui vont se reconstituer. Les populations de poissons vont pouvoir se reconstituer et favoriser la pêche dite artisanale, plus sélective et moins ravageuse. Des îlots qui, ailleurs, sont parties intégrantes de circuits touristiques à haute rentabilité. L’immersion des récifs, tiennent à rappeler les scientifiques qui encadrent cette opération, est scrupuleusement codifiée. Du choix des matériaux à leur architecture qui sont fonction des sites sélectionnés par des études de milieu, ils mettent en garde contre des opérations similaires qui ne seraient que des subterfuges pour se débarrasser d’engins encombrants. Slim Sadki FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES ORGANISATIONS DE DONNEURS DE SANG Un Algérien élu secrétaire général 19.50 TÉLÉFILM INSPECTEUR LEWIS Une bombe a explosé dans un bureau de l’université d’Oxford, tuant sur le coup Adam Capstone, un jeune et brillant maître de conférences. Les explosifs se trouvaient dans une enveloppe reçue le matin même par le professeur… 19.55 SPORT TOULOUSE / AGEN Après leur élimination en quart de finale de la Coupe d’Europe, Guilhem Guirado et les Toulonnais sont plus que motivés pour décrocher le titre de champion de France. Au terme de la 21e journée, le RCT avait repris sa marche en avant et occupait la troisième position du Top 14… 19.50 CINÉMA L’ÉTÉ MEURTRIER Une jeune femme, que l’on appelle Elle, s’installe dans un paisible village du sud de la France avec sa mère, surnommée Eva Braun à cause de son origine allemande, et son père adoptif. Court vêtue, les ongles vernis, la jeune fille fait tourner la tête des hommes qui la croisent. La petite aguicheuse le sait et joue de sa beauté et de son mystère… 19.55 CULTURE INFO ● Le docteur Sayah Abdelmalek, membre du bureau fédéral de la Fédération algérienne des donneurs de sang, a été élu secrétaire général de la Fédération internationale. L e docteur Sayah Abdelmalek, membre du bureau fédéral de la Fédération algérienne des donneurs de sang, a été élu à l’unanimité secrétaire général de la Fédération internationale des organisations de donneurs de sang. Cette distinction s’est faite lors des travaux de l’assemblée générale de cette institution mondiale qui s’est tenue les 29 et 30 avril dernier à Lisbonne, au Portugal. Cette consécration, qui fait la fierté de la Fédération algérienne des donneurs de sang, mais aussi de toute l’Algérie, est, en fait, une reconnaissance de toutes les actions de ce médecin qui, depuis son placement à la tête du comité de la wilaya de Bouira, puis au elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi bureau national, n’a épargné aucun effort pour la collecte de sang, notamment avec des campagnes de sensibilisation. L’activité la plus connue reste certainement celle du semimarathon des donneurs de sang à Aïn Bessem, Bouira. Un succès qui met aussi en valeur le travail de tous les donneurs qui ne ratent aucun appel de don de sang et prouvent à chaque fois leur générosité et leur mobilisation. Créée le 4 décembre 1955, la Fédération internationale des organisations des donneurs de sang (FIODS) est présente aujourd’hui dans 75 pays. Quelque 18 millions donneurs y sont comptabilisés, contribuant à la collecte de 25 millions de dons par an dans le monde. Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 ZONE INTERDITE Chaque année, au début du mois de mai, plus de 700 000 visiteurs se pressent dans les allées de la Foire de Paris, la grandmesse du commerce à l’ambiance festive. Tout s’achète : objets de décoration, meubles, ustensiles de cuisine ou de bienêtre ainsi que des gadgets superflus… 19.55 CINÉMA CE SOIR, JE DORS CHEZ TOI Alex, jeune auteur de romans, est fou amoureux de Lætitia, 30 ans, aussi belle que dynamique. Mais quand Lætitia suggère qu’ils pourraient vivre sous le même toit, il panique. A force de petits stratagèmes, le jeune homme est toujours parvenu à vivre comme un célibataire et... Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 22 SPORTS ESPAGNE/37e JOURNÉE ZINÉDINE ZIDANE : «J’y croirai jusqu’à la dernière seconde» La Liga retient son souffle ! e Real Madrid, troisième du championnat d’Espagne, n’aborde pas en position de force la 37e et avant-dernière journée aujourd’hui, mais son entraîneur Zinédine Zidane a assuré hier qu’il croirait au titre «jusqu’à la dernière seconde du dernier match». Le Real (3e, 84 pts) doit espérer des faux pas du FC Barcelone (1er, 85 pts) et de l’Atletico Madrid (2e, 85 pts) pour rêver du 33e titre de champion d’Espagne de son histoire. «Il nous reste deux matches et ce sont deux finales», a commenté le technicien français en conférence de presse à la veille de la réception de Valence. «On est toujours dans les clous et c’est ce qu’il faut se mettre en tête. Le message aux joueurs, c’est que tant qu’il y aura des minutes (à jouer), on y croira jusqu’au bout. Moi j’y croirai jusqu’à la dernière seconde du dernier match», a lancé Zidane. Conforté dans ses fonctions mercredi avec une qualification pour la finale de la Ligue des champions le 28 mai, le Français a refusé de se prononcer sur son avenir sur le banc merengue, renvoyant cette question à plus tard. «Nous n’avons rien gagné pour le moment», a-t-il rappelé. «Nous verrons cela à la fin de la saison», a ajouté le technicien, sous contrat jusqu’en 2018, qui s’est dit très à l’aise en Espagne. «Je vis ici depuis longtemps, même si on ne dirait pas parce que mon espagnol est affreux», a plaisanté l’ancien meneur de jeu du Real (2001-2006). «Mais j’ai quelque chose d’espagnol en moi. J’ai une relation très spéciale avec les Espagnols.» Au passage, Zidane a déclaré n’avoir pas été affecté par les doutes qui ont accompagné sa nomination début janvier, notamment concernant son manque d’expérience comme entraîneur. «Je ne veux pas faire taire les sceptiques, je dis juste que j’ai toujours été un compétiteur», a-t-il lancé. «Mes parents m’ont toujours dit qu’il faut se battre pour avoir les choses. C’est ce que je fais. Je suis heureux de ce que je fais et ça n’a pas de prix.» AFP PAYS-BAS/ DERNIÈRE JOURNÉE Qui de l’Ajax ou du PSV ? L ’Ajax et le PSV Eindhoven ont 90 minutes pour se départager : à égalité de points au moment de disputer, aujourd’hui, la 34e et dernière journée du championnat des Pays-Bas, le club d’Amsterdam bénéficie simplement d’une meilleure différence de buts. Les deux équipes totalisent 81 points après 33 journées. La différence de buts est favorable à l’Ajax (+60 contre +54) qui, avec une victoire sur la pelouse de De Graafschap (17e), s’assurerait probablement un 34e titre national. Mais Philipp Cocu, l’entraîneur du PSV champion sortant, veut toujours y croire avant d’aller affronter le PEC Zwolle (7e). «J’ai pour philosophie de toujours rester positif, même si nous ne sommes pas dans la meilleure situation, a déclaré Cocu. Il ne nous reste qu’une chance très mince. Mais une chance très mince, c’est une chance non ?» Pour motiver les joueurs de De Graafschap, un sponsor du PSV est allé jusqu’à proposer de leur offrir de coûteux téléphones en cas de succès face à l’Ajax. La pratique n’est pas interdite aux Pays-Bas, où seules les primes en argent sont punissables. Reste que les joueurs de l’Ajax seront eux aussi très motivés à l’idée de décrocher un titre qu’ils s’empresseraient de dédier à Johan Cruyff, l’idole du club décédée le 24 mars. AFP PHOTO : DR L ans une ambiance irrespirable, le championnat d’Espagne retient son souffle pour la 37e et avant-dernière journée, vitale dans la course au titre entre le Real Madrid, l’Atletico et le FC Barcelone qui peut être sacré dès ce soir en cas de concours de circonstances. Etouffant derby pour le Barça. Sur le papier, Barcelone (1er, 85 pts) reste le mieux placé pour succéder à lui-même au palmarès de la Liga : le club catalan devance l’Atletico (2e, 85 pts) à la différence de buts particulière et compte un point d’avance sur le Real (3e, 84 pts). Deux victoires lors des deux dernières journées lui assureraient donc le titre, mais par malchance, le Barça doit négocier aujourd’hui une affiche étouffante : un derby contre l’Espanyol Barcelone (14e) au Camp Nou (16h). Même si le club «perico» vient d’être racheté par un ambitieux groupe chinois, un monde sépare les deux équipes catalanes et le géant blaugrana a largement pris l’ascendant dans leurs confrontations ces dernières années. Pourtant, lors de l’avant-dernière journée de 2006-2007, l’improbable s’était produit : l’attaquant de l’Espanyol Raul Tamudo avait inscrit un doublé au Camp Nou pour arracher un match nul (2-2) et priver le Barça du titre. Cet épisode, connu en Espagne sous le nom de «Tamudazo» («le coup de Tamudo»), reste un profond traumatisme pour le FC Barcelone. «Ce sera difficile jusqu’au bout, parce que tout est très disputé», a assuré l’entraîneur blaugrana Luis Enrique le weekend dernier, tout en se montrant optimiste : «J’ai le sentiment qu’il Le titre de la Liga risque de se jouer ce soir entre les trois rivaux (le titre) se rapproche petit à petit.» De fait, le Barça est le seul des trois clubs de tête qui peut être sacré dès aujourd’hui : il lui faut pour cela gagner, que l’Atletico perde au même moment, et que le Real ne gagne pas. L’ATLETICO ET LE REAL, UN PARFUM DE FINALE Les deux clubs madrilènes, eux, n’entendent sûrement pas lâcher prise : revenus contre toute attente sur les talons du Barça, ils guettent un ultime faux pas du leader. Et la perspective de disputer la finale de Ligue des champions le 28 mai à Milan peut donner un nouveau souffle à l’Atletico et au Real, malgré leur débauche d’énergie en milieu de semaine pour se qualifier. Le club «colchonero» dispose a priori du match le plus facile aujourd’hui : un déplacement sur la pelouse de la lanterne rouge Levante, déjà mathématiquement reléguée. «Tout le monde aime jouer ces moments-là où il y a beaucoup de tension pour le championnat, pour la Ligue des champions», a commenté jeudi Antoine Griezmann, buteur mardi face au Bayern Munich (1-0, 1-2) pour expédier l’Atletico en finale de C1. Quant au Real, tombeur de Manchester City mercredi (0-0, 1-0), il reçoit aujourd’hui Valence (9e), une équipe qui n’a plus rien à craindre ni à espérer. L’entraîneur merengue Zinédine Zidane devrait certes être privé de l’attaquant Gareth Bale (genou) et du gardien Keylor Navas (pied), touchés contre City. Mais «ZZ», conforté par la perspective de disputer sa première finale européenne comme entraîneur, n’a cessé de répéter ces derniers jours que la Liga était à portée du Real, même si son équipe doit espérer des faux pas de ses deux concurrentes. «Tout peut arriver. On va y croire jusqu’au bout», a résumé Zidane. GETAFE-GIJON, CHOC EN APNÉE En bas du tableau aussi, la course est haletante. Si le Betis Séville (13e, 41 pts) et l’Espanyol (14e, 40 pts) semblent tout proches du maintien, les choses s’annoncent serrées entre La Corogne (15e, 39 pts), Grenade (16e, 36 pts), le Rayo Vallecano (17e, 35 pts), Gijon (18e, 35 pts) et Getafe (19e, 35 pts). Un choc va concentrer les regards : Getafe et le Sporting Gijon s’affrontent aujourd’hui (17h) et l’éventuel vaincu risque fort d’accompagner Levante à l’étage inférieur la saison prochaine... AFP DÉCÈS DU JOUEUR EKENG Le foot camerounais à nouveau endeuillé L a mort en plein match de Patrick Ekeng sur un terrain en Roumanie a replongé le football camerounais dans le deuil, treize ans après la tragédie de Marc-Vivien Foé. «Les tristes images de ce drame m’en rappellent un autre : celui du 26 juin 2003 à Gerland», a écrit sur sa page facebook la grande star des Lions Indomptables des quinze dernières années, Samuel Eto’o. «Comme un record battu de tristesse et de tragédie, Patrick Ekeng nous a quittés, frappé par la mort», a ajouté Eto’o, qui est «complètement effondré et abattu». Ekeng s’est effondré à 26 ans sur le terrain de son club, le Dinamo Bucarest, sept minutes après son entrée en jeu contre le Viitorul Constanta, vendredi. Il n’a pu être ranimé puis est décédé dans la nuit. A la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), «nous sommes consternés», a réagi auprès de l’AFP son président, Tombi A Roko Sidiki. «Les mots me manquent pour exprimer ma tristesse», a ajouté le dirigeant. Le Cameroun perd encore «un jeune footballeur prometteur, a déclaré M. Tombi A Roko, nous pensions que nous pouvions compter sur lui pour remporter la CAN de 2019 (organisée au Cameroun).» Le football roumain aussi est endeuillé, et la Fédération roumaine de football (FRF) a annoncé le report de tous les matches du week-end et de la finale de la coupe de Roumanie, que devait disputer le Dinamo d’Ekeng contre le CFR Cluj, le 10 mai. Elle a été reportée au 17 mai «UN CAUCHEMAR» «Je n’arrive pas à y croire, a réagi Ionel Danciulescu, directeur général du Dinamo. (L1), a aussi croisé Ekeng au Mans. «C’était vraiment quelqu’un de bien et un bon joueur. Une mort comme ça, dans un match, ça nous marque forcément. Alors, quand il s’agit d’un ancien coéquipier, c’est encore pire», a témoigné l’international espoir français. C’est un cauchemar. Pour moi, pour l’équipe et pour tous les supporters du Dinamo. C’est trop.» «C’est comme si on était maudit», a-til ajouté. La mort d’Ekeng rappelle le décès d’un autre joueur du club, Catalin Haldan, en octobre 2000 à Oltenita (sud), au cours d’un match amical contre l’équipe locale de Santierul Naval. Parti du Canon Yaoundé, ex- PHOTO : DR PHOTO : DR D Patrick Ekeng, décédé vendredi soir en match du championnat roumain géant d’Afrique, Ekeng était arrivé en janvier au Dinamo, après quelques saisons en France, notamment au Mans, également effondré par son décès. Sans club en début de saison, il est revenu s’entraîner durant plusieurs semaines au Mans avec le groupe de Richard Déziré évoluant en CFA 2. «Pat’ était encore avec nous en début de saison», a raconté à l’AFP Grégory Cerdan, toujours défenseur au Mans FC. «Il avait toujours le sourire ; 26 ans, ce n’est pas un âge pour mourir. C’est incompréhensible. Je suis triste et choqué», a-t-il ajouté. Morgan Sanson, désormais à Montpellier «UN LION NE MEURT PAS, IL DORT» Fan de lecture, notamment de Dan Brown, marié et père d’une fille de deux ans, Patrick Ekeng a évolué entre 2009 et 2013 au Mans (35 matchs de Ligue 2 et 25 en CFA), avec un prêt à Rodez. Il avait rejoint Lausanne-Sport en Suisse en 2013, puis Cordoue en 2014, tout juste promu en Liga espagnole. Sa mort a rappelé au monde du football dans son ensemble les tragédies des années passées, qui «se multiplient hélas, a regretté le président de la Fécafoot. La FIFA est en train de prendre des dispositions. Nous espérons (qu’elles) contribueront à réduire ce genre d’accidents.» Le dernier cas de mort d’un joueur de football professionnel des suites d’un malaise cardiaque remonte au 30 avril 2015 avec la disparition de Grégory Mertens, défenseur de Lokeren (1re div. belge), décédé trois jours après une crise cardiaque sur le terrain. Plus avant, l’Italien Piemario Morosini avait perdu la vie le 14 avril 2012, d’un arrêt cardiaque lors d’un match Pescara-Pérouse. Le Lion Indomptable Patrick Ekeng a rejoint Foé, rappelant à Samuel Eto’o le mantra de l’époque : «Un Lion ne meurt pas, il dort.» «Le football avait encore besoin de toi, mais la vie en a décidé autrement. Repose en paix jeune frère !» a conclu Eto’o. AFP El Watan - Dimanche 8 mai 2016 - 23 SPORTS PARTENARIAT CEVITAL-SLIMANI LIGUE 2 (U21) Le Paradou AC sacré es jeunes (U21) du Paradou AC ont été sacrés champions, vendredi soir, du championnat Lprofessionnel de Ligue 2 de la catégorie, suite à leur large succès à domicile face au CA Bordj Bou Arréridj (3-0) en match de la 30e et dernière journée de la compétition. Un titre qui s’est joué lors de cette ultime journée du championnat U21 de Ligue 2. Le PAC devance de deux points seulement son concurrent direct, l’USM Bel Abbès, lui aussi vainqueur à domicile face au CA Batna (U21). A. B. Stade de l’Unité maghrébine (Béjaïa) Arbitres: Malang Deiddhiou, Djibril Camara, El Hadji Malick Samba Averts : Mebarki, Koulibali (EST) MOB : Rahmani, Khadir, Benali, Lakhdari, Mebarakou, Sidibé, Bentayeb, Yaya (Salhi 79’), Zerdab, Belkacemi, N’Doye (Athmani 84’) Entr. : Amrani EST : Moez Bencherifia, Ihab Mebarki, Hocine Rabia, Chamssedine El Daouadi, Mohamed Ali Yakoubi, Hocine Ragued, Focini Koulibali, Driss Mhirsi (Nafzi 90’+4), Ghailen Challali, Haithem Jouini (Lakhmissi 77’), Adem Rjaibi (Bolboa 78’) Entraineur : Ammar Souayah. L es Crabes du MOB ont compromis leurs chances pour se qualifier au prochain tour de la Coupe de la CAF et ce, en se contentant d’un match nul sur le score de parité (0-0). Domination des Tunisiens our cette quatrième et dernière journée des Championnats arabes d’athlétisme juniors qui P prendront fin aujourd’hui à Tlemcen, les athlètes tunisiens se dirigent tout droit vers le sacre. La sélection algérienne (filles et garçons) — qui a remporté 20 médailles dont 3 en or — occupait encore, hier, la 3e place au classement général. L’Algérie a excellé surtout dans les épreuves techniques. Hier, le sauteur en longueur Amine Triki, en lice, était le grand favori pour s’adjuger l’or. Par ailleurs, au meeting de Doha disputé vendredi, Yacine Hathat a réussi sa rentrée en terminant 3e sur 800 m (1’46’’06). Dans les prochaines compétitions, Hathat est assuré de réaliser les minima (1’46’’). C. B. Bencherifa. N’Doye, de son côté, aurait pu offrir l’avantage à son équipe à la 29’, lorsqu’il a servi Yaya, mais son tir passe à côté des bois. Les Tunisiens ont réagi à quelques Pas de changement en prévision des Seychelles Le terrain mythique L rouvert aux jeunes de proximité Romane (en référence grenadiers qui ornaient le site) du quartier LCIA,eauxterrain au centre de Chlef, a été rouvert aux jeunes CHAMPIONNATS ARABES D’ATHLÉTISME (JUNIORS) Pourtant, les Béjaouis se sont procuré plusieurs occasions de but, notamment en première période par Zerdab à deux reprises (13’ et 15’), sans pour autant parvenir à tromper la vigilance du gardien ÉQUIPE NATIONALE CHLEF après une longue fermeture de plus de 30 ans. C’est le lieu où de grands joueurs de l’ASO ont fait leurs premiers pas, à l’image de Meksi, Megharia, Hammouni et Bouhalla. L’événement a été accueilli avec joie par tous les habitants de la région, en particulier les jeunes mordus du sport-roi. Ces derniers ainsi que les représentants de la population ont tenu à remercier le wali de Chlef d’avoir répondu favorablement à leur demande. «Le premier responsable de la wilaya a répondu avec célérité à notre sollicitation en ordonnant aux services de l’APC d’enlever les détritus s’y trouvant et de réaménager cet espace au profit des jeunes de la ville», a souligné un des initiateurs de l’opération. C’est Mohamed Hemici, vice-président de l’APC chargé de l’environnement, qui a supervisé l’opération de réhabilitation du site, dont les travaux se poursuivent. Des techniciens ont, eux aussi, accueilli avec satisfaction la réouverture de ce terrain, qui constitue un support nécessaire à la prospection de jeunes talents du football. A.Yechkour Les Béjaouis ont manqué d’efficacité reprises par Jouini qui a raté, seul face à Rahmani (23’), alors que Mhirsi aurait pu tromper le gardien béjaoui sur un centre tir. La première mi-temps se termine sur le score de 0-0. De retour des vestiaires, on assiste à un réveil des Tunisiens qui auraient pu marquer à trois reprises notamment par Jouini, Rjaibi et Challali, qui ont raté de belles occasions face au gardien, alors que les Béjaouis ont affiché un manque d’efficacité sur le plan offensif, dont la dernière occasion de Khadir, qui a failli tromper le gardien Bencherifia. La rencontre s’est terminée sur ce score de parité, ce qui a provoqué la colère des fans, qui ont ouvert les hostilités à l’intérieur du stade de l’UMA et les ont poursuivies à l’extérieur. L. Hama a sélection nationale de football entamera, dans moins de deux semaines, ses préparatifs en prévision du déplacement à Victoria, la capitale des Seychelles, pour affronter son homologue seychelloise, en match de la 5e et avant-dernière journée des éliminatoires de la CAN-2017 qu’abritera le Gabon en janvier prochain. Un match décisif pour les Verts, sous la conduite du sélectionneur intérimaire Nabil Neghiz, puisqu’il devra officialiser la qualification de l’EN algérienne pour la prochaine CAN, elle qui n’a besoin que d’un point dans un match a priori largement à sa portée. Ainsi, pour mettre tous les atouts du côté de la sélection et as- surer la qualification dès le 2 juin à l’occasion de la confrontation face aux Seychelles, les Verts entreront en stage le 21 mai, soit plus de dix jours avant la très attendue rencontre. Un long stage favorisé par la clôture des différents championnats européens où évoluent la plupart des internationaux algériens, ce qui leur permet d’être disponibles pour la sélection pendant plusieurs jours. D’ailleurs, une fois n’est pas coutume, pour ce déplacement en terre seychelloise, les Verts effectueront un séjour de près d’une semaine (6 jours) avant d’affronter leurs hôtes, et ce, pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions possibles pour décrocher la qualification, avant même l’ultime journée de ces éliminatoires de la CAN prévue, pour rappel, au mois de septembre prochain à Alger face au Lesotho. La sélection, toujours sans entraîneur en chef après la démission de Christian Gourcuff, sera dirigée face aux Seychelles par l’adjoint du Breton, Nabil Neghiz. Confirmé au poste d’entraîneur intérimaire par la FAF, Nabil Neghiz devrait annoncer dans les tout prochains jours, probablement cette semaine, la liste des 23 joueurs qui effectueront le déplacement aux Seychelles. Une liste qui ne devrait pas être différente de celle établie par Gourcuff pour la double confrontation face à l’Ethiopie en mars dernier, avec un seul changement en attaque, pour remplacer le goleador des Verts, Islam Slimani, suspendu pour la circonstance pour cumul de cartons. Pour le remplacer, on évoque Baghdad Bounedjah et, à un degré moindre, Ishak Belfodil. En attendant, la FAF poursuit sa quête pour trouver un successeur à Christian Gourcuff. Un successeur qui devrait être connu avant le dernier match de ces éliminatoires face au Lesotho, en septembre prochain à Blida. Leader du groupe 1 (10 points), devant l’Ethiopie (5 points) et les Seychelles (4 points), l’Algérie n’a besoin que d’un point pour décrocher son billet pour la prochaine CAN. T. A. S. ES SÉTIF Hamar annonce l’arrivée d’un entraîneur de renom L e président de l’Entente de Sétif, Hassan Hamar, a annoncé que son club est sur le point d’engager un nouvel entraîneur de renom en remplacement du Suisse Alain Geiger. «Nous allons bientôt engager un nouvel entraîneur local de renom en remplacement de Geiger en prévision de la prochaine saison et le reste de la compétition africaine», a annoncé Hamar à la radio locale El Hidhab. Le président du club des Hauts-Plateaux a également écarté, lors de la même émission, le retour de Kheireddine Madoui qui est toujours lié par un contrat avec son club saoudien Al Wihda. La direction de l’ESS n’a pas dévoilé le nom du futur entraîneur et ce ne sera probablement pas le coach Amrani qui a été annoncé par les médias récemment. L’annonce à propos de la venue de Amrani a vite fait réagir les responsables du club de Béjaïa qui affirment que leur coach est toujours lié par un contrat avec les Crabes. Le premier responsable du club sétifien, qui s’est qualifié pour la troisième de suite à la phase des poules de la Ligue des champions africaine, a promis le renforcement de l’effectif par au moins six joueurs pour réussir le meilleur parcours et pourquoi pas récupérer le trophée de la compétition africaine. Sans les nommer, Hamar a annoncé le recrutement de six éléments dans diffé- rents compartiments et selon les besoins de l’équipe. Cette décision intervient au moment où les internationaux olympiques, à l’image de Kenniche, Haddouche et Amokrane seront laissés à la disposition de l’équipe nationale pour les JO de Rio, l’été prochain. La direction de l’ESS compte également saisir la FAF pour trouver un terrain d’entente afin de combler le vide laissé par la convocation de ces trois joueurs au Brésil. A. B. PUBLICITÉ ambassadeur sportif des marques Tchina et Skor du groupe agroalimentaire Cevital. Le contrat liant Cevital au joueur sera signé ce soir, à l’hôtel El Aurassi (Alger), en présence du buteur des Verts et du patron du groupe Cevital, Issad Rebrab. La signature du contrat sera suivie d’un point de presse animé par les deux hommes. K. G. Les Béjaouis compromettent leurs chances PHOTO : DR Signature du contrat ce soir de la sélection nationale de football sociétaire de la formation portugaise du L eet buteur Sporting Lisbonne, Islam Slimani, sera le premier COUPE DE LA CAF. MOB 0 – ES TUNIS 0 Société de Promotion immobilière SCI Saint Augustin propose, dans sa Résidence LYLIA sise à Djenane Sfari - Birkhadem, la vente avec Acte de propriété de 04 locaux commerciaux de surface variant entRe 17 et 23 M² SERVICE COMMERCIAL Villa N°05, Route de Dély IBrahim, Cheraga (Wilaya d’ALGER) (à proximité du centre commercial EL QODS et face à Maison CITROEN) Mobile : 05 50 43 76 45 - E-mail : [email protected] météo ALGER 14° 31° ORAN 14° 25° 14° CONSTANTINE 27° OUARGLA 20° 36° LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 8 mai 2016 COMMENTAIRE La mascarade continue Par Réda Bekkat D «L’autre 8 Mai 1945» Paris De notre correspondant omme chaque année, la mobilisation du mouvement associatif en France est de mise pour réclamer la reconnaissance des crimes coloniaux du 8 Mai 1945. De nombreux collectifs organisent aujourd’hui des manifestations, rassemblements et conférences dans la région parisienne, mais aussi dans les grandes villes de province, sous l’appellation unitaire de «L’autre 8 Mai 1945». A Paris, c’est le Collectif unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata) qui a appelé à un rassemblement près de l’Hôtel de Ville à partir de 16h. Les organisateurs, dont l’historien Olivier Le Cour Grandmaison et M’hamed Kaki, président de l’association Les Orangers, insistent sur la nécessité que ce crime d’Etat soit enfin reconnu par la France. PHOTO :DR C Les crimes coloniaux du 8 Mai 1945 Ils appellent ainsi le président français, François Hollande, à franchir ce pas pour réconcilier les mémoires collectives en France et en Algérie. Ce collectif a vu le jour en avril 2015. En plus de sa lutte pour la reconnaissance des massacres du 8 Mai comme crimes d’Etat, ses initiateurs demandent également «l’ouverture de toutes les archives, l’inscription dans la mémoire nationale de ces évé- nements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l’Etat et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements dans l’Education nationale comme dans les médias publics». L’année dernière, ce groupement d’associations antiracistes et anticolonialistes a réussi à obtenir le soutien du Conseil municipal de Paris qui a formulé une requête, votée à l’una- nimité, au chef de l’Etat lui réclamant de reconnaître ces massacres comme crimes d’Etat. Un communiqué du collectif affirme que d’autres vœux dans ce sens ont été adoptés par les villes de Nanterre, Bobigny, Ivry-sur-Seine et Rennes. La capitale bretonne célèbre chaque année cet événement, devenu un rendez-vous annuel incontournable pour la réconciliation des mémoires et le renforcement de l’amitié franco-algérienne unie par une longue histoire commune. Initiée par l’association de jumelage Rennes-Sétif, la commémoration débutera par un recueillement au square de Sétif à 16h et sera suivie d’une soirée-débat. De leur côté, soutenant ces commémorations et la revendication de reconnaissance, la Ligue française des droits de l’homme et le Mouvement pour la paix ont appelé à une dizaine de rassemblements à travers la France. Samir Ghezlaoui POINT ZÉRO La puissance des cercles concentriques U n enfant qui fait une bêtise va commencer par la nier, ce qui fait partie de la nature humaine. Pour cette raison, le système judiciaire anglo-saxon a mis en place une procédure : plaider coupable donne droit à des réductions de peine. Mais en Algérie, l’aveu de sa culpabilité n’allège en rien la sanction, et ce n’est évidemment pas pour cette raison que l’Américain Chakib Khelil nie tout en bloc et n’explique pas comment autant d’argent s’est évaporé alors qu’il était le patron du secteur et supervisait tous les contrats. Cependant, il a fini par livrer quelques éléments, pas à la justice mais à la télé, ce qui est révélateur, le transfert d'un million de dollars vers un compte suisse, deux maisons et c’est tout. C’est probablement une vérité, une demi ou un cinquième de vérité, puisque Khelil ne possède pas un mais cinq comptes suisses et, surtout, s’il n’a rien à se reprocher, pourquoi avoir engagé des avocats pour empêcher la justice suisse d’avoir accès à ses comptes ? Cet appel pour ne pas être fouillé dans ses transactions vient d’ailleurs d’être rejeté par le tribunal fédéral suisse, mais Khelil pourra encore faire appel devant la Cour suprême. Et comme cette procédure a été enclenchée suite à une requête de la justice algérienne en 2012, à l’époque où elle pensait l’exministre coupable, tout va finir dans un tiroir, là où atterrissent tous les scandales. Mais comme les enfants, comme Bouchouareb ou Saadani, il s’agit de nier, ce qui n’est possible que parce que la justice algérienne ne fait pas son travail et évite de s’autosaisir dès qu’il s’agit d’un membre du clan. Comment fonctionne cette oligarchie ? Un exemple vient d’être fourni par le président Bouteflika à l’occasion de l’élection d’Ouyahia à la tête du RND. Le président du FLN, qui est aussi président de la République, félicite le directeur du RND, qui est aussi son directeur de cabinet à la Présidence. C’est la règle du cercle, il vaut mieux être agent de la circulation à côté de la présidence que commissaire à In Guezzam. Par Chawki Amari PUBLICITÉ LA FRANCE SOMMÉE DE RECONNAÎTRE SES CRIMES COLONIAUX écidément, Chakib Khelil ne manque pas de culot. Faisant fi de l’indignation et du sentiment de révolte au sein de l’opinion qu’évoque son nom, associé aux affaires de corruption Sonatrach ou Saipem en Italie, l’ancien ministre de l’Energie a poussé l’arrogance jusqu’à admettre, sur une chaîne de télé privée, avoir rencontré Farid Bedjaoui à Paris. Le neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, un sulfureux intermédiaire, est lui-même recherché par la justice italienne, parce que mêlé au scandale des pots-de-vin — de l’ordre de 198 millions de dollars — versés par l’entreprise italienne à des responsables algériens en échange de juteux contrats. C’est toute honte bue et avec un mépris absolu à l’égard des Algériens qu’il affirme, dans le même entretien accordé à la télévision Ennahar, réputée proche du clan présidentiel, qu’il reconnaît posséder des comptes en Suisse, où il aurait déposé 900 000 euros ! En se mettant ainsi en scène, il a tenu à montrer, aux yeux de tous, qu’il jouit d’une impunité sans limite. On peut penser que ce n’est pas en comptant sur la baraka des saints des quelques zaouïas qui ont accepté de l’adouber qu’il tire cette confiance, mais plutôt de ses amitiés présidentielles. En effet, beaucoup s’attendaient, après son retour au pays, suite à son exfiltration, qu’il repasse comme le prévoit la procédure devant le parquet qui a lancé l’enquête et que toute la lumière soit faite sur son affaire. Loin s’en faut, le voilà qui se comporte comme si de rien n’était, allant jusqu’à faire croire que le moindre soupçon ne peut être retenu contre lui. Prêt à jurer par tous les marabouts qu’il est innocent et qu’une «poignée seulement» serait persuadée du contraire. Preuve en est que sous le régime de Abdelaziz Bouteflika, M. Khelil est loin d’être un justiciable comme les autres et qu’il est bel et bien au-dessus des lois. Un tel comportement ne peut qu’entretenir le discrédit général à l’égard de la justice algérienne. Une mise en scène où l’ancien ministre campe le rôle de l’accusé à tort, une situation qu’il tourne en sa faveur en se montrant arrogant et sûr de son bon droit. Alors qu’il devrait normalement expliquer pourquoi rencontrer ailleurs qu’à Alger et en dehors du siège de son ministère des intermédiaires et des représentants de partenaires étrangers pour discuter de l’attribution de marchés relevant de son secteur. Pour être à l’abri des regards indiscrets, sans doute... Partout ailleurs des aveux semblables tenus par un haut responsable de l’Etat suffiraient pour l’ouverture d’enquêtes afin de savoir pourquoi un ministre en fonction conserverait-il ouverts des comptes en Suisse ou ailleurs à l’étranger. Et si des transferts financiers y sont effectués, quelle en est l’origine ? Autant de questions qui intéressent l’opinion et auxquelles on n’apportera sans doute aucune réponse tant que perdurera l’autoritarisme d’un système de pouvoir reconnaissant envers les siens et tous ceux qui le servent. Du coup, beaucoup d’Algériens se mettent à espérer que la fin de cette mascarade vienne un jour de la justice étrangère.