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MERCREDI 26 JUIN 2013 LA MONTAGNE
BRIVABRAC… salue le drapeau du 126e
CINÉMA. En plein air. Pendant les
soirs d’été, des films seront projetés
sur écran géant gratuitement à l’ini­
tiative de l’Agglo. Les prochains ren­
dez­vous : Vendredi 28 juin vers
22 h 45, place Cartier à Tujac avec
Case départ ; vendredi 5 juillet, à
22 h 30, terrain de sport des Chapélies
avec Za ra f a ; s amedi 6 j uillet à
22 h 30, place de l’Église à Mansac,
Mon pire cauchemar. ■
Demain, tous les regards de Brivabrac
seront tournés vers Clermont-Ferrand.
Pas vers le stade Michelin et ses Jaune
et Bleu, mais vers la place de Jaude où
les militaires du 126e RI recevront une
distinction peu ordinaire.
Lors de la cérémonie de dissolution de
la brigade Serval et du groupement
tactique inter-arme 2 (qui a servi au
Mali), les Brivistes accrocheront une seconde fourragère à leur drapeau. Une
Brive
fourragère aux couleurs de la croix de
la valeur militaire (blanc et rouge), attribuée pour leurs missions menées
dans le cadre de l’opération Pamir, en
Afghanistan, en 2008 et 2010.
À compter d’aujourd’hui, cette fourragère supplémentaire côtoiera celle, aux
couleurs de la croix de guerre (vert et
rouge), attribuée pour ces actions
d’éclats durant la Première Guerre
mondiale.
Tour de ville
TENDANCE ■ Adine Figerou­Ngom a ouvert, en janvier, une agence de relooking, individualisé ou collectif
Quand le bonheur tient à un accessoire
Depuis 20 ans, Adine
Figerou-Ngom pratique
l’esthétique. Elle a ouvert,
il y a six mois, une agence
de conseil en image
relooking.
I
homme en recherche d’em­
ploi… « Il suffit d’une petite
phrase d’une collègue, d’une ré­
flexion entendue dans son en­
fance. Un jour, on se dit “Stop,
ce n’est pas moi ! J’ai envie de
m’affirmer dans mes essentiels”,
constate Adine Figerou­Ngom.
Il ne s’agit pas d’être dans l’ex­
travagance. La beauté et l’élé­
gance, c’est la sobriété ».
Blandine Hutin
[email protected]
l suffit parfois d’un détail,
une couleur, un accessoire,
un geste, pour que toute sa
façon d’être soit bouleversée
et qu’une personne retrouve
une place à la hauteur de sa
personnalité et de ses désirs.
C’est à ces détails, infimes et
essentiels, que s’attache Adine
Figerou­Ngom, une grande et
belle femme, accueillante et at­
tentive. Depuis le mois de jan­
vier, elle gère l’agence de reloo­
k i n g C h a r m e e t Vo u s , u n e
activité qui prolonge celle de
son salon de beauté Les secrets
d’Aphrodite. « J’étais de plus en
plus sollicitée par mes clientes,
au point de devoir statufier les
choses », pose­t­elle.
Elle propose plusieurs formu­
les, du simple entretien conseil,
pour se préparer à un rendez­
vous, renouveler une garde­ro­
be, jusqu’au travail approfondi
sur quatorze séances et autant
de semaines d’écoute et de pro­
positions.
« L’image est un moyen de
communication, de dire qui l’on
est. Je travaille sur la recons­
truction de cette image, résume
Adine Figerou­Ngom. Mon but
est d’être à l’écoute pour entrer
dans l’intimité des personnes et
les aider à trouver les moyens
« Il ne s’agit pas
d’un clonage
d’image »
IMAGE. Une épilation des sourcils et, sous les mains expertes d’Adine Figerou-Ngom, on se sent déjà mieux.
PHOTOS FRÉDÉRIC LHERPINIERE
d’émaner, d’être mieux, de trou­
ver leur place. On touche le
bien­être intér ieur et exté­
rieur ».
La personne
et son contexte
En tenant compte du contexte
familial, personnel et profes­
sionnel de ses clientes, au be­
soin en allant chez elles ou en
rencontrant leur conjoint, Adine
Figerou­Ngom travaille sur l’ha­
billement, le maquillage, la
beauté des mains et des pieds,
les accessoires, la colorimétrie,
la gestuelle, la coiffure, l’ortho­
dontie, prodigant conseils et
préconisations techniques, ac­
compagnant les personnes dans
les boutiques ou chez le coif­
feur, leur faisant répéter cer­
tains gestes ou attitudes devant
une caméra pour mieux les ap­
préhender
« Assez rapidement, j’ai la vi­
sion de la personne. Ça vibre en
moi, c’est peut­être une fibre ar­
tistique… Mais cette mutation
ne peut pas se faire en 24 heu­
res. C’est une évolution, on évo­
lue ensemble et à chaque étape,
il y a un mieux­être. L’impor­
tant, c’est d’entendre la deman­
de de l’autre et de lui permettre
d’aller mieux ».
Sous le regard expert d’Adine
Figerou­Ngom, sont déjà passés
une femme en peine de lingerie
adaptée à sa forte poitrine, une
autre en échec amoureux dans
une agence matrimoniale, un
Inutile non plus de vouloir res­
sembler à son actrice de cinéma
préférée ou au dernier top­mo­
del en vogue ; encore moins
d’espérer faire comme à la télé,
se relooker comme on réaména­
ge son appartement, en quel­
ques heures et sans frais. « C’est
ridicule ! Il ne s’agit pas de faire
du clonage d’image. A la télé, on
fait quelqu’un de différent avec
la même carte d’identité. On est
dans l’artificiel, ça peut même
être dangereux ».
Homologuée par la Chambre
des métiers, formée régulière­
ment (autant pour se protéger
que pour rester à l’écoute), Adi­
ne Figerou­Ngom travaille en
partenariat avec des profession­
nels sensibles aux autres, com­
me elle. Et quand elle sent une
douleur profonde ou un mal­
être trop lourd, elle peut orien­
ter les personnes vers un théra­
peute. « Dans ce cas, je n’ai pas
les outils. Mais mon but, c’est
de mettre les gens sur la bonne
voie ». ■
«Lesfemmesviennentplusfacilement,leshommessontplusinvestis»
Qui se lance dans une opération de relooking ?
« Les femmes viennent plus fa­
cilement. Elles ont plus de com­
plexes à tomber par rapport au
regard de la rue. Face aux sté­
réotypes des magazines, à leur
poids, à leur allure, elles sont
souvent abusives avec elles­mê­
mes. Leurs formes sont celles
des femmes, elles sont belles
comme ça ».
Les hommes se lancent moins,
mais « ils sont plus investis. Tra­
vailler avec eux est très riche ;
ils s’acceptent plus facilement,
même s’il y a une face cachée
que je vais essayer de toucher
un petit peu ».
ÉCOUTE. « Il faut toujours tenir compte du contexte social ».
Pourquoi vouloir se relooker ?
« Les enjeux professionnels
sont importants, mais le privé
bouge plus les choses. En géné­
ral, il a toujours une rupture
dans la vie des gens. or, le mar­
ché est de plus en compétitif,
on n’a pas le droit à l’erreur ».
« A partir de 35 ans, les fem­
mes ont envie de se renouveler.
A partir de 50 ans, elles ont en­
vie de mieux vivre. Souvent, el­
les se trouvent mieux que plus
jeune et elles ont envie d’en
profiter. Après la retraite, c’est
tonique ! Les femmes sont prê­
tes à beaucoup de choses et
quand elles ont décidé de chan­
ger, elles sont très fortes ».
Comment se relooker ?
Adine Figerou­Ngom propose
un relooking individuel (voir ci­
dessus) ou collectif : en entrepri­
se (pour une sensibilisation des
commerciaux par exemple ou
via les CE) ; en agence matrimo­
niale (pour préparer la rencon­
tre amoureuse) ; en établisse­
ments scolaires (pour préparer
les jeunes aux oraux, les sensi­
biliser au clonage ­ avec une
préparation particulière pour se
confronter à des adoles­
cents) ». ■
è Pratique. Agence Charme et Vous : 38
bd Koening, à Brive ; Tél. 05.55.24.38.19. Sur
Internet : www.charmeetvous-relooking.net.
Brive

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