Réflexions sur la question des sanctions à l`école maternelle

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Réflexions sur la question des sanctions à l`école maternelle
Réflexions sur la question des sanctions à l’école maternelle
« Naitre, c’est être soumis à l’obligation d’apprendre. Apprendre pour se construire dans un triple
processus : d’hominisation (devenir homme), de singularisation (devenir un exemplaire unique d’homme),
de socialisation (devenir membre d’une communauté dont on partage les valeurs, où l’on occupe une
place). » Bernard CHARLOT.
Apprendre à vivre avec les autres, c’est apprendre à se conformer à des règles impersonnelles (qui
concernent tout le monde et ne s’appliquent donc pas qu’à moi ou à d’autres). Vivre en société, c’est
apprendre à connaître les normes, les règles qui régissent cette société (nul n’est censé ignorer la loi…).
Mais il ne suffit pas de connaître les règles, il faut avoir intégré les normes et savoir se comporter en
fonction de ces règles plus ou moins formelles. Chaque enfant qui entre à l’école doit ainsi apprendre à
contrôler son comportement pour se conformer aux attentes normatives qui définissent le cadre de ce qui
peut être fait et de ce qui ne peut pas l’être.
La famille est le premier lieu de socialisation de l’enfant. Il y apprend les premières règles qui lui dictent les
comportements attendus. L’école est le deuxième lieu où il continue à apprendre à se comporter avec les
autres et en fonction des autres. L’institution scolaire, avec l’apprentissage des règles impersonnelles, est
ainsi un lieu intermédiaire, entre la famille et la société plus générale, qui prépare l’enfant à devenir
citoyen. Les règles de vie qui sont plus ou moins explicitées dans la classe, dans l’école, dans les groupes de
copains… préparent ainsi chacun à savoir se comporter en société. La vie de groupe, la participation à des
activités, les jeux et le langage contribuent pour beaucoup à ces apprentissages sociaux.
« À l’école, on n’obéit plus à une personne mais à des règles supra-personnelles qui s’imposent autant aux
élèves qu’aux maîtres » (Lahire, 1993). La règle est un principe qui guide et dirige mon comportement mais
rend, par la même occasion, le comportement d’autrui prévisible. « Les règles de conduite empiètent sur
l’individu de deux façons générales : directement, en tant qu’obligations, contraintes morales à se conduire
de telle façon ; indirectement en tant qu’attentes de ce que les autres sont moralement tenus de faire à son
égard. [… Les] obligations de l’un sont souvent les attentes de l’autre. » (Goffman, 1974, 44-45). Apprendre
à vivre avec les autres, c’est donc apprendre à se contrôler, mais aussi apprendre à gérer ses propres
frustrations.
Dans chaque société, les règles sont généralement associées à des sanctions dans le cas où elles ne seraient
pas respectées. Les sanctions contribuent ainsi à la mise en place et au respect de la règle (si l’individu ne
perçoit pas l’intérêt de respecter la règle, il est supposé craindre la sanction qui est associée au non-respect
de cette règle et va donc s’y conformer).
L’école maternelle se doit d’être bienveillante afin de favoriser l’épanouissement des élèves qu’elle
accueille. Ils quittent la famille dans laquelle ils ont réalisé leurs premiers apprentissages sociaux et ne sont
pas encore prêts à affronter le vaste monde qui les entoure. Il est donc difficile de concevoir les sanctions
qui peuvent être adaptées à ce niveau. La question des sanctions et des « punitions » a longtemps été un
sujet tabou, une pratique honteuse. Il n’est jamais facile pour un enseignant de savoir sanctionner de façon
juste, sereine et adaptée à l’âge des enfants.
On distingue, chez les élèves, cinq niveaux caractéristiques de leur rapport aux règles :
- l’anomie (la transgression ou la déviance involontaire) ;
- l’autonomie négative (la transgression ou la déviance volontaire) ;
- l’hétéronomie (l’application des règles avec contrôle externe) ;
- l’autorégulation (l’application des règles sans contrôle externe) ;
- l’autonomie (la participation à l’élaboration de règles et la négociation).
(Voir le texte : Socialisation à l’école : vers une certaine autonomie du sujet)
Bourbao Michel – Quelques réflexions sur la question de la sanction à l’école maternelle (Quito / Equateur – novembre 2014)
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Lorsque l’enseignant met en place des règles de vie dans la classe, il doit privilégier l’explicitation et la
compréhension de l’intérêt et la nécessité de ces règles. Les élèves doivent, autant que faire se peut, être
associés à l’élaboration des règles de vie dans la classe. « L’enseignant répond aux questions des enfants,
profite des évènements de la vie de la classe, met en lien de nouveaux objets ou événements avec des
éléments qu’ils connaissent déjà, apporte des connaissances. […] L’école maternelle est le lieu où l’enfant se
familiarise progressivement avec une manière d’apprendre spécifique ; celle-ci se construit dans la distance
à l’égard de l’expérience immédiate. Elle l’introduit à une compréhension du monde constitué en différents
objets d’étude et lui permet d’appréhender la diversité des usages du langage. Elle initie ainsi la
construction progressive d’une posture d’élève. […] L’enseignant rend lisibles les attendus scolaires par des
mises en situations et des explicitations qui permettent aux enfants de les identifier et de se les approprier. Il
est particulièrement attentif au registre de son propre langage afin de prendre en compte les
caractéristiques de leur âge, éviter les incompréhensions ou les malentendus, […]. Ainsi, au fur et à mesure
de la scolarité maternelle, les enseignants donnent aux enfants les moyens de comprendre ce qu’ils font à
l’école, ce qu’ils y apprennent et pourquoi ils l’apprennent. Ils sont amenés à anticiper, différer, persévérer
et découvrir progressivement des liens entre les faits. A partir des expériences vécues au sein du groupe
classe, ils adoptent peu à peu une posture réflexive et construisent une pensée singulière en relation avec les
autres. Ils développent ainsi une première pensée critique. » (Extrait du projet de nouveaux programmes à
la maternelle).
Transgresser une règle expose, en retour, l’auteur de la transgression à une sanction. Ceci afin que l'élève
perçoive la limite de ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas et qu’il n'ait pas envie de reproduire le
comportement qui pose problème. « On se conforme aux coutumes de sa société autant par désir
d’approbation que par crainte du châtiment. » (Linton, 1977, 47). La dimension collective de la classe
permet de profiter de l’expérience des autres : Le caractère public de la sanction indique aux spectateurs
qu’une limite a été franchie et ce qu’il en coûte d’avoir transgressé la règle. Les autres élèves sont ainsi
supposés ne pas être tentés de suivre l’exemple qui a été donné par leur camarade. Lorsque cela est
possible, il est bien aussi de pouvoir réparer l’erreur qui a été commise (s’excuser, nettoyer ce qui a été sali,
refaire, remplacer…). Il s’agit de savoir assumer la responsabilité de ses actes et de savoir se faire
pardonner ses erreurs.
L’adulte doit veiller à établir un lien direct entre sanction et acte problématique afin que la sanction soit
bien perçue comme une conséquence de celui-ci. On doit donc bannir l’utilisation du verbe être « tu es... »
ou « tu n’es pas... » et dire plutôt : « ton comportement n’est pas... » ou « ce que tu as fait nous pose tel
problème… ».
Pour éviter de ne sanctionner que de façon négative certains comportements indésirables, il est bien aussi
de dire ce qui est attendu, de valoriser les comportements attendus, d’utiliser les stratégies de
renforcement positif. Le renforcement positif incite les élèves à reproduire le comportement approprié car
il a provoqué un commentaire positif, bienveillant ou valorisant qui est généralement très recherché par les
jeunes enfants. Il s’agit habituellement de commentaires du type : « C’est bien ! », « Bravo ! », « Regardez
comme Untel est bien assis et prêt à travailler ! », « C’est exactement ce qu’il faut faire ! », « Tu as très bien
fait… », etc.
Lorsque les règles de vie sont discutées et qu’un règlement de classe est construit, penser à aborder ces
règles de façon positives et ne pas limiter les règles de vie à une série d’interdits. L’élève a des droits et des
devoirs.
La sanction éducative : selon Eirick Prairat, une sanction éducative doit remplir quatre conditions :
- Elle doit être mise en mots, explicitée et comprise.
- Elle sanctionne un acte et non un enfant.
- Elle est « frustrante » et privative.
- Elle doit être surtout réparatrice par rapport à soi et aux autres.
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Les textes officiels qui traitent du sujet de la sanction sont rares et concernent surtout le second degré.
Pour les écoles maternelles et élémentaires, le texte de référence reste la circulaire n° 91-124 du 6 juin
1991, « Directives générales pour l’établissement du règlement type départemental des écoles maternelles
et élémentaires » (Chapitre 3. Vie scolaire). À partir de cette circulaire, un règlement type départemental
est élaboré par chaque inspecteur d’académie. Le règlement intérieur de l’établissement doit être rédigé
en conformité avec ce texte.
Nous en retiendrons quelques principes :
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Respect réciproque et violence interdite : « le maître s’interdit tout comportement, geste ou parole
qui traduirait indifférence ou mépris à l’égard de l’élève ou de sa famille, ou qui serait susceptible de
blesser la sensibilité des enfants » […] « de même les élèves, comme leurs familles, doivent
s’interdire tout comportement, geste ou parole qui porterait atteinte à la fonction ou à la personne
du maître et au respect dû à leurs camarades ou aux familles de ceux-ci ».
On peut exclure un élève de la classe pendant une courte durée mais il doit toujours rester sous la
surveillance d’un adulte.
Les châtiments corporels sont interdits à l’école.
On peut priver un élève d’une partie de la récréation mais jamais plus de la moitié de celle-ci.
Toute sanction s'adresse à une personne, elle est individuelle et ne peut, en aucun cas, être
collective.
On peut isoler un élève, mais cet isolement ne peut se faire sans surveillance. Il n’est donc pas
possible d’envoyer un élève seul dans le couloir.
À l’école maternelle, « aucune sanction ne peut être infligée » (les sanctions appartiennent à l’univers du
second degré et sont clairement identifiées et hiérarchisées. Pour le premier degré, le texte évoque les
« punitions »). L’isolement « pendant (un) temps très court » et sous surveillance est possible. Dans les cas
les plus graves, comme pour l’école élémentaire, l’équipe éducative est convoquée. « Une décision de
retrait provisoire de l’école peut être prise par le directeur, après un entretien avec les parents et en accord
avec l’inspecteur de l’Éducation nationale ». L’objectif reste la « réinsertion dans le milieu scolaire ».
Un bilan hebdomadaire du comportement
Pendant le stage « Devenir élève et vivre ensemble au cycle 1 », nous avons profité de l’expérience des
différents participants pour établir un « inventaire » des sanctions (nous avons privilégié ce terme à celui de
punition) mises en œuvre dans les classes de maternelle. Nous avons essayé, dans un deuxième temps, de
graduer ou hiérarchiser ces sanctions, de la plus douce à la plus ferme. Nous n’avons pas eu le temps de
faire un inventaire des sanctions positives. Voici le tableau qui résume ce qui est pratiqué dans nos classes :
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Quelles sanctions des transgressions dans la classe avec quelle graduation ?
(réponses proposées par le groupe – stage Quito - novembre 2014)
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On peut ignorer le comportement (pour les transgressions les plus bégnines)
Regarder un élève, lever un sourcil, faire les gros yeux… (très souvent ce signal alerte
l’élève et cette forme de communication non verbale ne gêne pas le bon déroulement de
la classe)
Toucher un enfant (autre signal en communication non verbale, à utiliser lorsque l’élève ne
voit pas l’enseignant ou lorsqu’il a besoin d’être apaisé)
Demande verbale (privilégier l’interpellation individuelle bien ciblée. Parfois, il suffit de
dire le prénom de l’élève qu’on souhaite interpeller, d’autres fois, il faut expliciter son
attente ou le problème constaté)
Remontrance verbale
* Individuelle et discrète ou
* Face aux autres, publique : l’élève se fait gronder
Déplacement (l’élève est séparé de ses voisins, il est placé près du maître ou de l’ASEM)
Priver d’une partie d’une activité (de toute façon, il ne profite pas de la séance. Il aura
tendance à vouloir rattraper le temps perdu). Ex : en motricité, sur un temps d’atelier…
Utilisation de la chaise à penser, à grandir, à réfléchir… (L’élève est isolé du groupe, invité à
se calmer, à réfléchir à son comportement). La mise à l’écart du groupe est très
symbolique, elle doit permettre à l’élève d’entendre et de voir ce qu’il se passe dans le
groupe afin qu’il puisse avoir envie d’y retourner. La mise à l’écart ne doit pas durer
longtemps (quelques minutes à peine). Il faut penser à faire revenir assez rapidement
l’élève dans le groupe (avant qu’il ne se désintéresse de ce qu’il s’y passe). Pour cela, il est
possible de lui demander : « Est-ce que maintenant tu es calme et prêt pour revenir
travailler avec nous ? ». Ne pas envoyer simultanément deux élèves sur ces chaises : ils
risquent alors de constituer un groupe « rebelle », et de prendre ainsi plaisir à leur
situation.
Menace : explicitation du problème et de la conséquence logique qui peut suivre.
Corvée de réparation (ranger, nettoyer…) au service du collectif pour compenser le tort.
Priver d’une partie de la récréation (s’asseoir à côté du maître de service)
Priver d’un autre plaisir
Sortir un élève de la classe (l’emmener dans une autre classe, chez le directeur, la
psychologue). Pour y faire quoi ? Pendant combien de temps ? Il est important d’avoir pu
discuter de cela avec les collègues concernés, d’avoir imaginé les scénarios possibles, de
savoir pourquoi on fait ceci, dans quel but partagé, de quelle manière, de s’être mis
d’accord et d’être prêts lorsque surgit l’incident, etc.
Parler de l’incident ou du problème de comportement avec les parents, de façon
informelle, lorsqu’ils amènent leur enfant à l’école ou le reprennent en fin de journée
Mot d’information aux parents (penser à être factuel : que s’est-il passé ? Quel est le
problème ? Qu’est-ce que l’enseignant attend ? Eviter d’écrire le message lorsqu’on est
encore sous le coup d’une éventuelle colère. Penser à en discuter avec un collègue en
amont pour avoir les idées claires et être juste…)
Convoquer les parents
Discussion d’explicitation individuelle/collective, travailler avec la famille. Contractualiser
les comportements attendus avec des outils comme : fiches de comportement, assiettes de
couleur, fleur de comportement…
Bourbao Michel – Quelques réflexions sur la question de la sanction à l’école maternelle (Quito / Equateur – novembre 2014)
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Un exemple de « chaise à grandir »
Une échelle du comportement
Sitographie :
Référence Eduscol : http://eduscol.education.fr/pid25976/vade-mecum-et-fiches-ressources-sur-lesnouvelles-sanctions-disciplinaires.html
http://eduscol.education.fr/cid47481/les-punitions-scolaires-et-les-sanctions-disciplinaires.html
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57071 Organisation des procédures
disciplinaires dans les collèges, les lycées et les établissements régionaux d'enseignement adapté, mesures
de prévention et alternatives aux sanctions.
Règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires publiques :
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=81107
Voir aussi deux articles de réflexion sur les sanctions à l’école (circonscription de Toul) :
http://www4.ac-nancy-metz.fr/ia54-circos/ientoul/spip.php?article452
http://www4.ac-nancy-metz.fr/ia54-circos/ientoul/spip.php?article314
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanction_scolaire
http://lewebpedagogique.com/blog/la-discipline-positive-pour-une-classe-apaisee-et-sereine/
Conférence d’Eirick Prairat sur la sanction éducative : http://webtv.ac-versailles.fr/spip.php?article318
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/ien31-muret/peda/spip.php?article156
Bibliographie : pour ceux qui veulent aller plus loin…
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Amigues, R. & Zerbato-Poudou, M.-T. (2007). Comment l’enfant devient élève. Paris : Retz.
Bourbao, M. (2010). La conduite de classe. Thèse de doctorat – Université de Provence.
Charles, C.M. (1997). La discipline en classe. Modèles, doctrines et conduites. Montréal : éditions du
renouveau pédagogique et De Boeck Université.
Charlot, B. (2005). Du rapport au savoir, éléments pour une théorie. Paris : Anthropos.
Doyle, W. (1986). Classroom organization and management. In M.C. Wittrock (Ed.), Handbook of
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Foucault, M. (1975). Surveiller et punir. Naissance de la prison. Paris : Gallimard.
Bourbao Michel – Quelques réflexions sur la question de la sanction à l’école maternelle (Quito / Equateur – novembre 2014)
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Gasparini, R. (1998). La discipline à l’école primaire : une interprétation sociologique des modalités
d’imposition de l’ordre scolaire moderne. Thèse de doctorat. Université Lumière Lyon 2.
Goffman, E. (1974). Les rites d’interaction. Paris : éditions de Minuit.
Jones, F.H. (1987). Positive classroom discipline. New-York : McGraw-Hill.
Lahire, B. (1993). Culture écrite et inégalités scolaires. Sociologie de l’ « échec scolaire » à l’école
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Récupéré de : http://classiques.uqac.ca/classiques/Linton_Ralph/linton_ralph.html
Marchive, A. (2007). Le rituel, la règle et les savoirs. Ethnologie française, XXXVII, 597-604.
Méard, J. & Bertone, S. (1998). Autonomie de l’élève et intégration des règles en éducation physique.
Paris : PUF.
Milgram, S. (1974). Soumission à l’autorité. Paris : Calmann-Lévy, 1974.
Perrenoud, P. (2004). Métier d’élève et sens du travail scolaire. Paris : ESF.
Perrenoud, P. (1995). Les droits imprescriptibles de l’apprenant ou comment rendre le métier d’élève
plus vivable. Éducations, 1, 56-62.
Postic, M. (2001). La relation éducative. Paris : PUF. (Première édition parue en 1979).
Ouvrages d’Eirick PRAIRAT :
• L'autorité éducative : déclin, érosion ou métamorphose, Presses universitaires de Nancy, 2011
• La sanction en éducation, PUF, "Que sais-je ?", 2011
• De la déontologie enseignante, PUF, "Quadrige", 2009
• La médiation, problématiques, figures et usages, Presses Universitaires de Nancy, 2007
• De la déontologie enseignante, PUF, "Hors collection", 2005
• Les valeurs, savoir et éducation à l'école, (en coll. avec B. Andrieu), Presses Universitaires de Nancy, 2003
• Sanction et socialisation, PUF, "Pédagogie théorique et critique", 2002
• Ecole en devenir, école en débat, (en coll. avec P.-A. Dupuis), L'Harmattan, 2000
• Penser la sanction, les grands textes, L'Harmattan, 1999
• La sanction. Petites méditations à l'usage des éducateurs, L'Harmattan, 1997
• Eduquer et punir. Généalogie du discours psychologique, Presses Universitaires de Nancy, 1994
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Robbes, B. (2006). Les trois conceptions actuelles de l’autorité. Site du CRAP Cahiers pédagogiques.
Récupéré de : www.cahierspedagogiques.com
Vincent, G., Lahire, B., Thin, D. (1994). L’éducation prisonnière de la forme scolaire ? Scolarisation et
socialisation dans les sociétés industrielles. Lyon : Presses Universitaires de Lyon.
Autres textes de référence :
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code de l’éducation (article L 122-2)
décret n°85-924 du 30 août 1985 (article 3)
décret n°85-1348 du 18 décembre 1985
décret n°2000-620 du 5 juillet 2000 (B.O. spécial n°8 du 13/07/2000)
décret n°2000-633 du 6 juillet 2000 (B.O. spécial n°8 du 13/07/2000)
circulaire n° 97-085 du 27 mars 1997
circulaire n°2000-105 du 11 juillet 2000 (B.O. spécial n°8 du 13/07/2000)
circulaire n°2000-106 du 11 juillet 2000 (B.O. spécial n°8 du 13/07/2000).
circulaire n°2004-176 du 19 octobre 204 (B.O.n°39 du 28/10/2004
circulaire n°2010-090 du 29 juin 2010
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