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N°76
Octobre 2013
Pays de Lons
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Une nouvelle signalétique pour les vins du Jura
Hors-série
octobre
Spécial
Habitat
Cap sur les
économies
d’énergie
Le dossier était dans les cartons depuis plus de quinze ans au Comité
interprofessionnel des vins du Jura. L’initiative vient de voir le jour :
des structures d’art matérialisent désormais les AOC du Jura.
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Tél. 03 84 82 50 21 - Fax : 03 84 72 37 81 - n°ISSN : 1 778-820X
Rédaction : [email protected] - Imprimé en France
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[email protected]
2 l’essentiel de l’info
INFOS PRATIQUES
1
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
La Foire du Jura se pare d’un sombrero !
Du 11 au 14 octobre, le Foire du Jura accueillera
le Mexique comme invité d’honneur.
Aurélie Vaneck, l’actrice de la série “Plus
belle la vie”, sera également de la partie.
Lons-le-Saunier, Champagnole, Orgelet, Poligny,
Louhans, Pierre-de-Bresse…, y compris dans le hall
de notre agence au 13 rue A. Vialatte à Dole.
Rendez­vous économique incontournable du département, la Foire du Jura
investira Juraparc du 11 au 14 octobre. Après le retrait de Dijon Congrexpo au
début de l’été, Jurapromotion, association qui organise l’évènement depuis
15 ans, s’est attribué les services d’un nouveau prestataire pour la partie com­
mercialisation et animation, Ainterexpo. La société, qui gère le parc des expo­
sitions de Bourg­en­Bresse, a à son actif l’organisation du salon de l’habitat, des
Floralies, du salon de la chasse… En 2012, la Foire du Jura avait engrangé plus
de 12 000 visiteurs, grâce notamment à la présence des acteurs de la série télé­
visée Plus belle la vie. L’opération sera ainsi renouvelée le samedi après­midi
avec la venue d’Aurélie Vaneck. Côté folklore, après la Thaïlande en 2011 et la
Tunisie en 2012, le Mexique sera cette année l’invité d’honneur. Les animations
traditionnelles ne seront pas en reste. “L’incontournable pôle des chefs sera
réédité” explique Josette Garnier, présidente de Jura Promotion. “Les chefs et
pâtissiers jurassiens feront des démonstrations et proposeront des dégusta­
tions. Cette année, elles seront accompagnées des Vins du Jura”. Parmi la plé­
thore d’animations prévues, le concours des fromages mettra en compétition
vingt comtés, douze morbiers et quatre Bleu de Gex. Enfin, le concours Bour­
gogne Franche­Comté des fleuristes Interflora sélectionnera les meilleurs pro­
fessionnels pour les phases nationales de ce chalenge.
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Du 11 au 14 octobre à Juraparc
HABITAT
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Chaque mois, vous découvrirez un nouveau
Hors-Série en cahier central de notre journal.
Ce mois-ci,“Habitat” consacre un dossier sur
les économies d’énergie.
Le mois prochain, notre Hors-Série “Jurassiennes”
sera consacré au monde féminin et plus
particulièrement au bien-être au quotidien.
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4 novembre 2013
Prochain Hors-série Novembre
JURASSIENNES
Cap sur le Bien-être au quotidien
SARL Vizicoif. RCS Lons 449 385 814 (entreprise indépendante membre d'un réseau de franchise)
Pays de Lons : Zone des Epenottes - BP 212 - 39102 DOLE
Tél. 03 84 82 50 21 - Fax : 03 84 72 37 81 - n°ISSN : 1 778-820X
Rédaction : [email protected] - Imprimé en France
A Lons,
un nouveau marché
de producteurs
2
Il se déroule le deuxième mercredi de
chaque mois, de 17 h à 19 h 30, sur la place
de la Comédie.
L’association “Entre producteurs” a décidé de lancer un marché alimentaire de
producteurs sur la place de la Comédie, en partenariat avec la mairie de Lons­le­
Saunier. “C’est à l’occasion du marché des producteurs que nous organisons
chaque Noël à Juraparc, depuis quatre ans, que nous avons noué un partenariat”,
rappelle Patrick Elvezi, adjoint en charge des animations de la ville. La présidente
de l’association, Karen Chaumaz, a proposé ensuite à l’élu un marché de produc­
teurs à Lons­le­Saunier avec une philosophie différente de ce qui se fait ailleurs. Il
a accepté. “Entre producteurs” regroupe une soixantaine de membres, originaires
du Jura et de la Saône­et­Loire. Tous sont des artisans qui font de la transforma­
tion alimentaire, ou des agriculteurs. “On crée des marchés. Seule la vente directe
est la règle”, précise Karen Chaumaz de Lombard, qui propose à la vente ses sirops
et confitures. Depuis la création de l’association en 2009, une dizaine de marchés
ont été lancés. Par exemple, le premier mercredi de chaque mois, quelques pro­
ducteurs de l’association accueillent les consommateurs à Revigny, le troisième à
Pannessières, et le quatrième à Conliège, aux mêmes horaires qu’à Lons.
Pour ce nouveau rendez­vous lédonien, une douzaine de producteurs de l’associa­
tion ont prévu de vendre leurs produits : pains, vins, viandes, fromages, légumes,
bières et chocolats, sirops et confitures, miels et pains d’épice… La présidente
“d’Entre producteurs” envisage d’inviter un ou deux artisans différents, qui ne pro­
posent pas des produits alimentaires à la vente, lors de chaque marché.
Céline Trossat
Gaétan Stapane
remporte le concours
L’artisan carreleur a remporté
les suffrages du jury lédonien.
Trois habitants de La Marjorie / Les
Mouillères ont participé cette année au
concours Talents des Cités. Parmi eux,
Cristina Longchamp, une traductrice spé­
cialisée en langue roumaine (elle attend
son assermentation pour l’anglais) ;
Michel Hugueville, apiculteur, et Gaétan
Stapane, artisan carreleur. Les trois Lédo­
niens participaient dans la catégorie
“création”. Gaétan Stapane a remporté
les suffrages du jury pour cette quatrième
édition lédonienne du concours. Une
belle récompense pour le jeune homme.
“Je suis artisan. Je fais de la décoration, de
la mosaïque. Je ne cherche pas les grands
chantiers”. Le gérant de G. STAP, le nom
de son entreprise, a dit toute sa fierté et
sa satisfaction que des gens croient en
EXPRESS
UNE DELEGATION CHILIENNE
EN VISITE À LONS-LE-SAUNIER
Le 5 septembre dernier, une délégation
de l’association des maires du Chili,
menée par Christian VittoriI, maire de
Maipu, était en visite à Lons-le-Saunier.
Jacques Péllisard, président de
l’association des maires de France, a pu
3
son projet et reconnaissent ses compé­
tences. Gaétan Stapane a, entres autres,
reçu la médaille d’or du meilleur apprenti
de Franche­Comté en 2004. Et il a joli­
ment défendu les couleurs de la ville lors
du concours régional à Besançon. Il est
arrivé deuxième sur onze.
Le jeune homme a reçu 1 500 euros de
dotation. L’association Week­end en
Chantier, lauréat 2012 et parrain 2013
du concours, lui a remis un chèque pour
se fournir en matériel chez un fournis­
seur de son choix et une carte d’adhé­
sion à son association. Le mot de la fin
lors de la cérémonie lui est revenu : “Je
suis content de montrer qu’il y a des per­
sonnes du quartier qui s’en sortent !”
Céline Trossat
organiser cette rencontre dans le cadre
des relations tissées avec son homologue
chilien. Le but de cette visite était de
présenter à la délégation la politique
environnementale développée à Lons et
qui répond à des problématiques
auxquelles sont confrontés ces élus dans
leur pays. Les Chiliens ont visité l’usine
d’incinération du Sydom du Jura, la
cuisine centrale, avant de rejoindre le
département de l’Ain.
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Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
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4 l’essentiel de l’info
ILS L’ONT DIT
ÉCHOS DE LA BLOGOSPHÈRE
ET TWITTOSPHÈRE LOCALES
4
Un Center Parcs
en projet dans le Jura
La bonne nouvelle
est tombée
début septembre :
une étude est en cours
pour l’implantation d’un
Center Parcs dans la forêt
communale de Poligny.
MARC-HENRI DUVERNET,
CONSEILLER GÉNÉRAL DU JURA
PLATE-FORME D’ACCÈS AUX
DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
“Après avoir publié mon bulletin d’indemnité
dès mon élection, après avoir publié des
informations complémentaires à mon mandat,
après avoir édité plus de 5 comptes rendus de
mandat en 30 mois, j’ai décidé d’ouvrir une
plate-forme d’accès aux documents
administratifs : rapports, études, échanges de
courriers… Je ne suis pas détenteur d’un
pouvoir exécutif, les moyens que j’y mets sont
donc individuels. Le jour où j’aurai des moyens
supplémentaires, je ne manquerai pas de
généraliser cet outil, là où je serai”.
CHRISTOPHE PERNY, PRÉSIDENT
DU CONSEIL GÉNÉRAL
CONCERNANT LA VENUE DE
LAURENT WAUQUIEZ DANS LE JURA
“Le comique du jour !… Laurent WAUQUIEZ…
L’ancien ministre UMP est venu soutenir les élus
et parents d’éléves de La Pesse contre la
fermeture d’une classe de l’école. La blague ! On
aurait dit le loup qui vient consoler le berger…
De qui se moque-t-on ? Un rappel (...) : il a
soutenu, voté, expliqué, justifié la suppression
de milliers de postes, de centaines de classes,
d’écoles dans toute la France, avec d’ailleurs
le soutien de mon ancien collègue conseiller
général, le maire de La Pesse, qui a l’époque
trouvait cela très bien jusqu’au moment où
c’est son tour !”
JEAN-MARC GARDERE
BLOG “LE PETIT OBSERVATEUR”
“J’hésite, c’est mon péché mignon. Ce n’est pas
conseillé en politique où il vaut mieux pour
réussir se montrer déterminé, quitte à faire
semblant. Même si j’ai posé formellement ma
candidature auprès de la fédération du parti
socialiste du Jura, j’hésite à courir après
l’investiture pour conduire la liste des
municipales à Lons-le-Saunier, car je me
demande si je ne vais pas encore me prendre
une veste. C’est cela la politique, prendre coup
sur coup, encaisser, au risque à la fin de devenir
susceptible, sans compter que cela peut être
dérangeant pour les idées qu’on défend”.
JACQUES PÉLISSARD
DÉPUTÉ-MAIRE DE LONS-LE-SAUNIER
“Une interview qui fait plaisir ! Samedi soir
chez Laurent Ruquier (NDLR : le 21 septembre),
Jean-Pierre Coffe a spontanément mis en valeur
la politique mise en place en matière de
restauration collective sur la ville et le bassin de
Lons-le-Saunier. Développement du bio, des
filières courtes, qualité des produits à un prix
maîtrisé, respect de l’environnement,
accompagnement des agriculteurs et des
producteurs… Jean-Pierre a fait de Lons un
exemple à suivre au niveau national”.
5
“Nous sommes propriétaire des parcelles, ce qui
facilitera le projet” commente Dominique Bonnet,
maire de Poligny. “C’est un avantage pour nous,
ainsi que l’image nature renvoyée par le Jura. Si le
projet voit le jour, ce sera un poumon extraordi­
naire”. Côté financier, la Région, le Conseil général
du Jura, l’Agence régionale de développement de
Franche­Comté, la communauté de communes du
Comté de Grimont et la ville de Poligny devront
s’entendre dans le cadre d’un montage financier
complexe avec des partenaires privés. Le Conseil
général du Jura devrait être le plus gros investisseur.
Ce dernier n’a pas souhaité communiquer pour
l’heure les coûts de construction d’un tel mastodonte.
Un concurrent de taille
Mais il faudra compter aussi avec la Saône­et­Loire,
en lice depuis deux ans pour l’implantation de ce 6e
Center Parcs dans la zone Nord de Lyon. Le dépar­
tement bourguignon, qui pensait que l’affaire était
pliée, voit débarquer un concurrent sérieux. Car le
Jura possède des atouts de taille : sortie d’auto­
route, proximité de l’aéroport de Dole Jura avec
mise en place de navettes… Côté bourguignon,
peut­on craindre une politisation du dossier avec
l’appui en coulisse du député de Saône­et­Loire
Arnaud Montebourg ? “Je ne pense pas” répond
Christophe Perny. “Nous avons une belle forêt.
Ministre ou pas ministre, on ne peut pas planter des
arbres là où il n’y en a pas”.
Céline Garrigues
SANTÉ
La clinique du
Jura a trouvé
un repreneur
Le groupe Avenir
Santé, déjà
propriétaire de
trois cliniques,
rachète
l’établissement.
Les 49 emplois
seront sauvés.
© Pierre & Vacances-Center Parcs
Si ce projet voit le jour, les retombées pour le Jura
pourraient être colossales. Les élus jurassiens veu­
lent y croire mais restent prudents. Depuis six mois,
les visites et réunions avec le groupe Pierre et
Vacances, propriétaire de la marque Center Parcs,
s’enchaînent dans la discrétion la plus totale, sur le
site convoité, la forêt de Poligny. Il s’agirait du
6e domaine en France. C’est en mai dernier que le
site polinois a été retenu parmi douze lieux franc­
comtois pour devenir l’éventuel futur lieu de villé­
giature de milliers de touristes, lançant le début des
études préliminaires. Car rien n’est encore fait, et
de longues études techniques, financières et admi­
nistratives de deux ans concluront à la faisabilité ou
non du projet. “Le cahier des charges est précis : il
faut une capacité d’accueil importante, la proximité
d’infrastructures, des propriétés forestières… Nous
avons de bons atouts” commente Christophe
Perny, président du Conseil général du Jura, un des
cinq partenaires locaux du projet. Il faudrait par la
suite compter deux années de travaux pour la
construction du domaine qui pourrait accueillir jus­
qu’à 400 cottages. “C’est considérable pour le terri­
toire” s’enthousiasme Christophe Perny. “Le projet
nécessiterait 500 employés pour le chantier, et
300 emplois pourraient être créés pour exploiter le
domaine. On estime les retombées économiques
locales à 5 millions d’euros, avec des touristes qui
dépensent et visitent le Jura”. La forêt de Poligny et
ses 3 000 ha accueilleraient ainsi un site de 100 ha.
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
La nouvelle était tombée comme une bombe en mai dernier :
suite à la démission d’un des deux anesthésistes de la clinique
du Jura, cette dernière annonçait sa fermeture pour fin
octobre. 49 emplois se retrouvaient ainsi sur la sellette, ainsi
qu’une activité sanitaire complémentaire de celle de l’hôpital
importante pour l’offre de santé du bassin lédonien. Jacques
Pélissard, député­maire de Lons­le­saunier, allait alors activer
son réseau pour maintenir l’activité et sauvegarder les
emplois. C’est par l’intermédiaire du maire de Sens, membre
du comité directeur de l’Association des maires de France pré­
sidée par Jacques Pélissard, que ce dernier entrait en contact
avec le groupe Avenir Santé. Ce groupement d’établissements
médicaux est déjà propriétaire de trois cliniques à Sens,
Macon, et récemment Dijon, acquise en mars dernier. “Mon
rôle a été de servir d’interface entre le groupe et le conseil d’ad­
ministration de la clinique du Jura” précise Jacques Pélissard.
“La clinique était isolée, avec un nombre limité de chirurgiens.
Elle bénéficiera désormais de plus d’attractivité”.
Pierre Kisser, président du groupe Avenir Santé, rédigeait sa
lettre d’intention fin août. La vente devrait être officialisée fin
octobre. Il explique que cette acquisition “va renforcer la cohé­
rence de son organisation”. Il indique qu’un anesthésiste a
d’ores et déjà été trouvé. “La clinique a l’avenir devant elle. Il
manquait trois spécialités qui seront ouvertes : l’urologie, la chi­
rurgie digestive et la gynécologie. Des spécialistes ont déjà
répondu positivement pour les deux premières” assure Pierre
Kissel. Le groupe prévoit également des travaux de remises aux
normes des salles opératoires, ainsi qu’un investissement dans
du matériel chirurgical tel que microscopes, endoscopes…
C.G.
6
VITICULTURE
Terra Vitis : une nouvelle démarche durable pour 2014
Une dizaine de vignerons jurassiens étaient en visite le mois dernier
dans le Beaujolais afin d’en apprendre plus sur la certification Terra Vitis.
Ces visites ont permis aux viticulteurs jurassiens de mesu­
rer de manière concrète les exigences et les bénéfices de
la certification Terra Vitis. En effet, ils sont déjà plusieurs
à envisager de mettre en place cette démarche pour
2014. Parmi eux, Philippe Noir à Poligny, Denis Benoît à
Pupillin et Bertrand Delanay et Jean Pernot de la fruitière
vinicole de Voiteur étaient du voyage. Aujourd’hui, plus
de 500 viticulteurs français sont certifiés. Les objectifs
sont précis : respecter l’environnement et le terroir, être
à l’écoute du consommateur et être compétitif. “C’est
une approche globale” explique Marie Darnand,
conseillère viticole à la Société de viticulture du Jura, qui
JURAMONTS
COMTÉ
Crémerie et épicerie fine
était également de la partie. “Il faut répondre à un cahier
des charges précis de 17 chapitres, dans plusieurs
domaines : de la vigne à la cave, la santé et la sécurité des
salariés, la traçabilité…”. Cette certification peut être
attribuée à toutes les tailles de caves, qu’elles soient pri­
vées, indépendantes ou en coopérative. “Cinq domaines
pourraient êtres intéressées pour 2014. On en saura plus
à la fin de l’année pour ce qui est des fruitières” précise
Marie Darnand. Philippe Noir, exploitant du Domaine de
la Petite Marne à Poligny, pratique déjà depuis plus de
dix ans une agriculture raisonnée, et la certification
apportera une plus­value à ses vins.
“NOUS RAISONNONS NOS PRATIQUES EN FONCTION
DE LA SITUATION, DE L’ANNÉE. CELA SE TRADUIT PAR
UN ENHERBEMENT DES VIGNES, L’ARRÊT DES
INSECTICIDES, LA PRÉSERVATION DE LA FAUNE
AUXILIAIRE, ET LA RÉDUCTION DES PRODUITS DE
TRAITEMENT, EN FONTION DE LA SURFACE FOLIAIRE”.
Cette échange de bonnes pratiques avec des viticulteurs
du Beaujolais aura donc confirmé la faisabilité de la
démarche Terra Vitis. “On s’est rendu compte que c’est
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7
l’essentiel de l’info 5
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
VINS DU JURA Une nouvelle
signalétique pour l’AOC
Le dossier était
dans les cartons
depuis plus de
quinze ans au
CIVJ. L’initiative
vient de voir
le jour avec le
concours, entre
autres, du
Conseil général.
Valoriser et promouvoir les vins du Jura sous une nouvelle
forme, tel était le projet du Comité interprofessionnel des
Vins du Jura (CIVJ). “On ne souhaitait plus ces panneaux
indiquant la route des vins qui ne satisfaisaient plus tout le
monde” indique Jean­Charles Tissot, président du CIVJ.
L’idée était ainsi de créer une nouvelle signalétique mettant
en avant les quatre AOC du Jura, par l’intermédiaire
d’œuvres d’art. De plus, deux panneaux matérialiseront
l’entrée et la sortie des vignobles.
Le giratoire de Sellières, inauguré le 17 septembre dernier,
vient d’accueillir la première structure artistique de cette
nouvelle signalétique. Quatre œuvres d’art ont déjà été
créées par le Collectif 119, et huit autres seront livrées en
2014. “Elles mailleront tout le territoire du vignoble. L’objec­
tif est de parler davantage des AOC”. Le Conseil général du
Jura, dans le cadre de sa politique d’embellissement des
giratoires, a adhéré à l’initiative du CIVJ. “C’était une asso­
ciation naturelle pour nous, nous avons toujours souhaité
un lien fort avec les viticulteurs jurassiens” affirmait Chris­
tophe Perny lors de l’inauguration du rond­point. “Nous
voulions que nos giratoires aient une configuration plus
appétissante. Celui de Sellières met en avant les savoir­faire
jurassiens. Nous continuerons dans ce sens”.
Le Collectif 119, association d’artistes créée spécialement
pour l’occasion, réunit un designer, Eric Vandroux, un sculp­
teur, Benoît Jaillet, et une infographiste, Nadine Olivier. Un
travail à six mains qui devait répondre aux exigences de la
sculpture : une œuvre contemporaine et pérenne, comme
l’explique Nadine Olivier : “Elle a été réalisée en acier Cor­
ten. Une fois que la rouille est prise, elle protège la struc­
ture. C’est symbolique : la structure évolue avec le temps,
comme la vigne”.
C.G.
8
Les enfants de l’école FrançoisRollet ont ramassé papiers,
mégôts, morceaux de verre…
dans leur quartier de la Marjorie,
avant de tout jeter dans les
poubelles devant l’école.
Les écoliers
ont nettoyé les rues
LONS-LE-SAUNIER
L’idée de l’opération avait été lancée par le Conseil
municipal des enfants. Trois écoles élémentaires ont
décidé de participer. Un bel investissement…
Trois écoles élémentaires de la ville de Lons­le­
Saunier ont participé à une opération intitulée
“nettoyage de quartier de son école” le 16 sep­
tembre dernier. Les enfants de Jacques­Prévert,
des Mouillères et de François­Rollet, armés de
sacs poubelle et protégés par des gants mis à leur
disposition par la municipalité, sont allés net­
toyer les rues à proximité de leur école.
Les enfants de l’école François­Rollet ont
ramassé papiers, mégots, morceaux de verre,
bouteilles en plastique… dans le quartier de la
Marjorie. Ils ont trouvé un porte­clés, une bat­
terie de téléphone, une tête de balai. Rien d’ex­
traordinaire selon les enseignants qui, l’an der­
nier, avaient dû faire appel aux services
techniques de la ville après l’opération pour
enlever notamment un matelas. Cette fois, les
enfants se sont contentés de jeter leurs sacs
poubelle dans les bennes à proximité de leur
école. Le député­maire Jacques Pélissard et le
conseiller municipal Daniel Bourgeois avaient
choisi de les accompagner.
Davantage d’écoles auraient dû participer à cette
opération, initiée par la commission “environne­
ment – développement durable” du Conseil
municipal des enfants. Les écoles de la Salle et
Jeanne­d’Arc ont annulé la sortie à cause du
mauvais temps. Celle des Toupes a expliqué
qu’elle mènerait cette action en fin d’année,
pour des raisons pédagogiques, car elle travaille
actuellement sur un projet avec le Sictom.
Céline Trossat
6 l’essentiel de l’info
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
10
Lalala Napoli,
au Moulin de
Brainans le
2 novembre :
sept musiciens
pour un Naples
imaginaire.
9
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Seconde édition,
nouveau succès
Les rues de la ville de Lons ont une nouvelle fois été envahies par la foule
pour le deuxième acte des Déboussolades, début septembre. Ils étaient
25 000 festivaliers à arpenter la ville transformée en théâtre à ciel
ouvert. Malgré une météo peu favorable au festival de rue le samedi, les
Jurassiens sont venus applaudir les nombreuses compagnies qui avaient
été invitées par le Conseil général. Parmi tous ces artistes, le jongleur
tchatcheur de Réverbère a beaucoup plu sur la place des Jets d’eau.
Tous jusqu’aux amateurs ont remporté un franc succès. Philippe Petit­
jean, qui devait jouer six fois sa création “L”homme qui sait lire dans les
livres”, a accepté avec plaisir de la proposer une septième fois aux spec­
tateurs qui n’avaient pas pu obtenir de place. Le Conseil général du Jura
envisage d’ores et déjà de rempiler pour une troisième édition.
FESTIVAL “Le fruit des voix”,
l’art vocal sous toutes ses formes
Du 25 octobre au 9 novembre, la sep­
tième édition du festival du Fruit des
Voix investira les lieux culturels de
Lons­le­Saunier et du Jura. Quinze
concerts, deux stages et des ateliers de
sensibilisation se déploieront dans
neuf sites différents. Présentation avec
Annik Meschinet, directrice artistique
et fondatrice de l’association Musik
Ap’Passionato porteuse de l’évène­
ment.
Quel est l’esprit de ce festival
atypique ?
C’est un festival à caractère vocal, où les
voix s’expriment sous toutes leurs
formes chantées, avec des esthétiques
vocales diverses. L’objectif est de faire
découvrir les multiples expressions
vocales, en lien avec la créativité des
musiques d’aujourd’hui.
La formule du festival a évolué depuis
sept ans pour se déployer aujourd’hui
sur deux semaines. Pourquoi ?
Au fil des années, nous nous sommes
aperçus qu’en intégrant une semaine
hors période de vacances scolaires, le
public était plus diversifié. Et notre
volonté est également de travailler avec
le secteur scolaire, beaucoup de partenariats se sont tissés.
Quels seront les moments forts
de cette édition ?
La soirée d’ouverture à la MJC Victor fera
découvrir Portotrio, polyphonie du
monde avec un trio de femmes, ainsi
qu’une chanteuse émergente, Noëmi
Waysfeld and Blick. Avec un spectacle
créé pour l’occasion le 26 octobre, le festival marquera la sortie du CD “Ainsi
pont, Ponts, PONTS…” produit par notre
association. Il sera distribué nationalement à partir de janvier. Ce sont
14 chants très innovants dans la façon de
chanter en polyphonie et en chœur, sur
le thème du pont, de l’ailleurs.
Propos recueillis par C.G.
Programmation complète, horaires et
lieux : http://www.lefruitdesvoix.com/
vivre ici 7
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
Association - Les AVC en
augmentation chez les jeunes
A l’occasion de la journée
mondiale de l’AVC le 29 octobre
prochain, l’association
jurassienne France AVC 39 fait
une piqûre de rappel sur les
signes qui doivent alerter.
Si le nombre d’AVC est en constante
augmentation en France, on ignore
peut­être que les jeunes sont davan­
tage touchés. Le Jura suit cette triste
tendance, et, depuis neuf ans, l’associa­
tion France AVC 39 tente d’apporter
soutien et écoute aux victimes d’un
accident vasculaire­cérébral. Leurs
actions se déploient dans tout le dépar­
tement. En 2012, 700 personnes
étaient touchées, soit 9 % d’augmenta­
tion par rapport à 2011. L’attaque céré­
brale n’est donc plus l’apanage de la
vieillesse, comme en témoignent Didier
Petitjean, président de l’association, et
son épouse Maryse. En 2004, leur fille
de 19 ans était victime d’un AVC. L’in­
compréhension pour ses parents
impuissants face à cette injustice : “En
tant que parents, on ne comprend pas :
Didier Petitjean, président de France AVC 39, et son épouse Maryse,
secrétaire adjointe de l’association.
L’AVC, première cause de handicap en France
Les signes à connaître :
­ Paralysie / affaiblissement d’un
membre
­ Paroles confuses, troubles de la
vision, bouche déformée
Faites lever les deux bras ou répéter
une phrase simple à la personne, si ces
actions sont mal effectuées, il y a une
suspicion d’AVC. Appeler immédiate­
ment le centre 15. Si les médecins
interviennent dans les trois heures, les
séquelles pourront être limitées.
REPARTITION DES
AVC SELON LES
AGES DANS LE JURA,
ENTRE 2003 ET 2009
elle avait une bonne hygiène de vie, et n’avait aucun fac­
teur de risque. C’est particulièrement injuste pour les
jeunes, la vie bascule” se désole Maryse Petitjean.
Pour certains jeunes, des facteurs de risque sont claire­
ment identifiés : l’association tabac­pilule explosive
pour le cerveau, l’obésité, ou encore la consommation
de drogues. De façon plus générale, les facteurs sont
facilement détectables : hypertension artérielle (au­delà
de 14,9), cholestérol, diabète, tabagisme, sédentarité,
surcharge pondérale…
EDUCATION Des
albums pour tous
les Jurassiens nés
en 2012
Repérer les signaux d’alerte
A l’occasion de la journée mondiale de l’AVC le
29 octobre prochain, Didier Petitjean tient à rappeler
l’importance de connaître les signaux d’alerte et d’appe­
ler le centre 15 (voir ci­dessous). L’association animera
un stand lors de cette journée à l’hôpital Pasteur, de
14 h à 18 h, avec la présence d’un cadre de santé, d’un
neurologue, et d’un infirmier qui proposera des prises
de tension. De la documentation sera remise aux visi­
teurs. Le reste de l’année, l’association est à l’écoute des
victimes, et de ses 54 adhérents. “Les gens ont souvent
peur du regard des autres, ils ont du mal à en parler.
Notre but est de rompre l’isolement, apporter des
conseils, rediriger les personnes vers les bons interlocu­
teurs… Il ne faut pas hésiter à laisser un message, on
rappelle dans les 24 h”.
C.G
France AVC 39, 9 Av Aristide Briand à Dole, Tél 03 84 82 73 11
Le Conseil général reconduit son opération
“Tout petit tu lis, dans la vie tu grandis”.
L’objectif est d’amener le livre dans toutes
les familles jurassiennes et de leur faire
découvrir les médiathèques du
département. Car la collectivité a bien
compris que plus l’enfant est en contact tôt
avec le livre, plus il a de chances de réussir
dans son apprentissage de la lecture.
D’ici la fin de l’année, 2 706 albums seront
distribués aux bébés nés en 2012. Le livre
“Dans sa maison un grand cerf” de Jutta
Bauer sera remis à chaque famille lors de
séances de lecture ou de spectacle à
destination des tout-petits dans les
médiathèques du Jura. Près de cinquante
animations ont été programmées à cette
occasion. Si malgré tout, les familles ne
trouvaient pas une date et un lieu qui leur
conviennent pour récupérer leur album, il
leur sera envoyé par la Poste en fin
d’année.
Plus d’informations sur www.jura.fr
8 vivre ici
service à la personne
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
Télédermatologie : la santé dans la peau
Lancé en février 2013 en Franche-Comté, une expérimentation de télémédecine permet
de suivre à distance les plaies chroniques. Cyril Lepeut, infirmier libéral à Chaussin, est
doté d’une tablette dermatologique.
En plein débat sur le déficit de la Sécurité sociale, la télé­
médecine est appelée à se développer en France. La
Franche­Comté fut le premier territoire français à expé­
rimenter la télédermatologie, à l’initiative de l’Union
régionale des professionnels de santé (URPS) Infirmiers
de Franche­Comté, et du Groupement coopération sani­
taire (GCS) Emosist Franche­Comté. Cet acte autorise
ainsi la communication à distance entre un professionnel
de santé et un médecin dermatologue, via une tablette
dermatologique, permettant un avis du spécialiste dans
un court délai. Quatre infirmier(e)s libéraux ont été
équipé(e)s dans les quatre départements de Franche­
Comté, ainsi que plusieurs établissements hospitaliers.
Cyril Lepeut, infirmier à Chaussin, porteur du projet de
télémédecine au sein de l’URPS Infirmiers, est muni de
cette tablette dermatologique. Elle permet le suivi des
plaies chroniques, c’est­à­dire de plus de trois mois, de
type escarres, ulcères, amputations, ou encore grosses
plaies chirurgicales. “On a donné le droit de prescription
aux infirmiers, mais nous pouvons parfois être démunis
face à certaines plaies. Nous avons besoin d’un relais de
spécialistes” explique le professionnel de santé. Sans
compter les nombreux avantages de la télémédecine :
désengorgement des hôpitaux, confort des patients,
réponse face au problème de pénurie des spécialistes, et
aussi un pansement sur le trou de la Sécurité sociale
(moins de transports médicaux, d’hospitalisations…).
Une réponse du spécialiste dans la journée
Cyril Lepeut suit ce patient en télémédecine depuis
quatre mois, suite à une amputation de deux orteils.
Après avoir nettoyé la plaie, l’infirmier prend plusieurs
clichés de la zone concernée grâce à sa tablette, mais
surtout de la jambe du patient sujette à inquiétudes,
enflée et gonflée. Sur son appareil, il ajoute ensuite un
commentaire : description de la plaie, de la douleur, de
l’odeur, du traitement en cours avec éventuels clichés
de l’ordonnance ou des comptes rendus d’examens
médicaux. Après signature, le soignant envoie le tout via
une connexion au Dr Faivre, dermatologue référente
dans le cadre de cette expérimentation au centre des
plaies chroniques au CHU de Besançon. Sa réponse
interviendra dans la journée, avec les instructions à
suivre : soit les soins sont poursuivis ainsi, soit un nou­
veau protocole est indiqué. Un confort précieux pour ce
patient âgé de 83 ans, qui accepte en toute confiance ce
nouveau type de soin. “Sans cela je serais obligé d’aller
à l’hôpital toutes les semaines” commente­t­il. “Mais je
ne peux pas marcher, il faudrait demander une ambu­
lance”.
Depuis février, Cyril Lepeut a pris en charge onze
patients en télédermatologie. Le test est une réussite
totale pour l’infirmier chaussinois : “Si la technique est
un peu contraignante, c’est un bénéfice pour le patient
qui ne se déplace pas, et un bénéfice pour nous, car nous
savons où nous allons”. Un bilan devra être transmis à
l’Agence régionale de santé (ARS) pour la fin de l’année,
avec pour objectif de rendre économiquement viable
l’expérience, et équiper plus d’infirmiers. Les tablettes,
conçus par une entreprise bisontine, Covalia, coûtent
tout de même la bagatelle de 8 000 euros pièce. Les
professionnels de santé, qui pour l’heure prennent de
leur temps bénévolement pour l’expérimentation, espè­
rent voir par la suite la manipulation de la tablette tari­
fée comme un acte supplémentaire.
Céline Garrigues
RAVILLOLES Design-moi un artisan 2
Etude de Maître BAVOUX Didier - Notaire
51,rue des Granges - 39140 BLETTERANS
Tél. 03 84 85 03 76 - [email protected]
Le dispositif Design-moi un artisan est une des actions majeures du pole economique de l’Atelier des savoirfaire de Ravilloles. Il a pour objectif d’accompagner l’entreprise d’artisanat d’art dans la conception d’un produit
innovant avec des methodes d’approche differentes. Durant 10 mois, l’artisan experimente la demarche design,
s’appuie sur le collectif pour la creativite, est accompagne dans l’identification de nouveaux marches et de
strategie commerciale. Après une première expérience qui fut un succès, l’atelier des savoir-faire a renouvelé
l’opération en 2012-2013. Elle s’est terminée en septembre dernier. Une exposition des produits prototypes se
tiendra d’octobre à juin à l’Atelier des savoir-faire. Elle a été est concue sur un plan d’architecte au sol
representant une maison. Le visiteur deambule de piece en piece a la decouverte des prototypes. De la chambre
au salon, du patio au garage, 10 objets temoignent de l’ingeniosite de nos artisans.
L’Atelier des savoir-faire, 1 Grand’Rue - Ravilloles. Tél. 03 84 42 65 06
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UN BON COUP DE BALAI POUR LA VALLÉE DE LA VALLIÈRE
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VINCELLES : Maison F6 sur sous-sol - Terrain 4056 m2 clos et arboré : 205.000€. DPE D.
Ils étaient une grosse vingtaine à participer au
nettoyage de la rivière sur les communes de Revigny,
Conliège, Vatagna (Montaigu), et Perrigny. Une
opération à l’initiative de l’association de Défense de
la vallée de la Vallière. Si les bénévoles n’étaient pas
nombreux, ils ont été efficaces. Après avoir
débarrassé le lit de la Vallière et ses abords des
déchets accumulés durant l’année, et abandonnés par
les riverains, promeneurs et autres passants, les
intervenants ont partagé le verre de l’amitié avec les
élus et échangé sur le travail effectué l’après-midi.
ARBOIS PIERRE ARDITI INTRONISÉ AMBASSADEUR DU VIN JAUNE
Le 26 septembre dernier, Pierre Arditi,
l’actrice Claire Nebout, Lissa Pillu, productrice
du “Sang de la vigne” et le réalisateur
Richard Musset, ont tous quatre été
intronisés ambassadeurs du vin jaune, à la
suite du tournage du téléfilm dans le Jura.
Pierre Arditi, qui connaissait déjà et
appréciait le nectar jaune jurassien, en a fait
l’éloge. Claire Nebout s’est dite “honorée
d’intégrer pour la première fois une
confrérie”. Au terme de la cérémonie d’une
heure, la remise de médaille a suivi la
dégustation. Les quatre intronisés ont
ensuite fait serment de fidélité au vin jaune.
Ils s’engagent ainsi à en faire la promotion
dans toute la France. Ils se sont aussi
engagés à revêtir le tablier de la Percée du
vin jaune et la médaille des ambassadeurs à
chaque présentation du téléfilm devant la
presse.
éco et commerces 9
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
Innovia Expansion 39 lance son hôtel d’entreprises
Société d’économie mixte jurassienne, Expansion 39 accompagne
les entrepreneurs en leur proposant des locaux d’activité en location. Les travaux de son futur hôtel d’entreprises sur la zone Innovia du Grand Dole devraient débuter avant la fin de l’année.
Fernand Fournier,
président
d’Expansion 39 :
“Avec nos cellules
modulables, nous
avons l’espoir de
trouver rapidement
des entreprises
intéressées”
“Nous avons constaté qu’il manque entre 500
et 2 500 m2 d’immobilier d’entreprises dans le
Jura” annonce Fernand Fournier, président
d’Expansion 39. C’est en 2007 que la SEM était
mise en place par le Conseil général du Jura
pour pallier à ce manque, avec la particularité
de proposer des bâtiments d’activité unique­
ment sous forme locative. Dès 2007, Expan­
sion 39 lançait un programme de quatre hôtels
d’entreprises dans le Jura, sur quatre modèles
identiques, afin de mailler tout le départe­
ment. Le premier sera implanté dans la zone
Innovia du Grand Dole, et les travaux
devraient débuter dans les deux mois à venir.
Destiné à des entreprises en phase de croi­
FILIÈRE COMTÉ
LE CIGC POURRAIT PASSER SOUS UN STATUT DE DROIT PRIVÉ
Le Comité interprofessionnel du Gruyère de Comté est en pleine réflexion afin de redéfinir ses statuts pour devenir une interprofession de droit privé.
La structure, basée à Poligny et rayonnant dans le Doubs, le Jura et l’Ain, accompagne plus de 2 500 exploitations. Ses missions sont essentiellement
de définir le cahier des charges de l’AOP, le défendre et assurer la promotion du Comté. L’interprofession a été créée par décret en 1963. Depuis,
comme toutes les organisations interprofessionnelles, elle bénéficie de l’aide de l’Etat pour assurer son financement. Les membres du CIGC sont
nommés par le ministre de l’Agriculture, et un contrôleur des comptes d’Etat audite la structure semi-publique. “Aujourd’hui, ce mode de
fonctionnement a moins de légitimité, suite à la décision de l’Europe” explique Dominique Chauvin, membre du bureau du CIGC. En effet, le Conseil
constitutionnel affirmait en 2012 que les interprofessions et leur financement relevaient du seul droit privé. “Nous allons donc aujourd’hui tendre à
devenir une structure de droit privé dans les mois à venir” reprend Dominique Chauvin. “Nous ne souhaitons pas réformer en profondeur quelque chose
qui fonctionne très bien, mais un changement de statut nous permettrait de nous rapprocher, tout en nous donnant plus de possibilités”. Parmi les
changements envisagés, un nouveau système électoral avec de grands électeurs pourrait être mis en place, et le nombre de représentants pourrait
C.G.
être plus étoffé.
CREATION D’ENTREPRISES
LES ENTREPRISES CRÉÉES DANS LE JURA SONT LES PLUS PÉRENNES
D’après une récente étude de l’INSEE Franche-Comté portant sur
la survie et le développement des entreprises franc-comtoises, les
entreprises créées dans le Jura seraient les plus pérennes. Le taux
de survie à cinq ans des entreprises jurassiennes créées au premier
semestre 2006, estimé à 57 %, est ainsi le plus élevé des quatre
départements. Parmi les 1 444 entreprises régionales créées au cours
du premier semestre 2006, 23 % sont implantées dans le Jura. Les
créations implantées dans le département ne présentent pas de
caractéristiques particulières autres qu’une surreprésentation des
créatrices (30 %).
De façon plus générale, 53,7 % des entreprises créées en 2006 en
Franche-Comté ont résisté à la crise. Cette part est supérieure à la
moyenne de France de province et place la Franche-Comté au 11 rang
des régions. La survie des entreprises tiendrait principalement à deux
facteurs : l’importance du capital investi – l’entreprise résiste mieux
au-delà d’un capital de départ équivalent ou supérieur à 40 000 euros
– et l’expérience professionnelle du créateur.
UMIH 39 LES SITES DE RÉSERVATION EN LIGNE DANS LE COLLIMATEUR
L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie tenait récemment son assemblée générale.
Le président Patrick Franchini et le président confédéral Roland Heguy en ont profité pour
rappeler les problèmes que rencontrent les professionnels : la mise aux normes pour rendre
accessible les hôtels/restaurants aux personnes handicapées, la désertification dans les zones
rurales, le commerce illégal, les difficultés pour le recrutement saisonnier dans le Haut-Jura et la
région des lacs, les inquiétudes sur le risque d’augmentation de la TVA…
L’omniprésence des sites de réservation en ligne est surtout revenue dans les débats, et la
difficulté posée par la nécessité d’offrir le meilleur prix sur des sites comme Booking. “Booking
prend des commissions de 15 à 30 % sur le prix TTC de la chambre qui a été réservée sur leur site.
Au premier plan à droite : le président
de l’UMIH du Jura, Patrick Franchini.
C’est inadmissible !” a appuyé le président national Roland Heguy. “On ne lâchera surtout pas
sur ce sujet sinon on va devenir les sous-traitants virtuels de ces sites, et nos hôtels ne nous
appartiendront plus”. Le président a dit sa crainte que des problèmes identiques se posent bientôt pour les restaurateurs avec des sites comme La
Fourchette. Un intervenant a suggéré de faire en sorte que les internautes réservent sur le site des hôteliers en surclassant le client par exemple ou
en lui offrant le petit-déjeuner. Il a ajouté qu’il serait intéressant de proposer des bons de réduction aux personnes qui réservent sur le site de l’hôtel.
“Pour ceux qui veulent travailler absolument avec Booking, il faut limiter le nombre de chambres proposées et proposer ces chambres uniquement sur
le hors saison”.
Céline Trossat
sière, dans les secteurs de l’innovation envi­
ronnementale, le bâtiment abritera quatre cel­
lules de 250 m2 pour une surface totale de
1 600 m2. Avec une partie destinée aux
bureaux et une partie destinée à l’atelier, ces
cellules seront jumelables entre elles. “Les
locaux s’adapteront à l’activité, sans travaux
lourds ni aménagements” indique Fernand
Fournier. Expansion 39 sera propriétaire du
foncier. “50 % des cellules sont déjà commer­
cialisées : l’entreprise Mahytec occupera la
moitié du bâtiment”. Spécialisée dans le stoc­
kage de l’hydrogène, la société Mahytec est
aujourd’hui hébergée au Centre d’activités
nouvelles du Grand Dole.
Expansion 39 continue pour l’heure la com­
mercialisation des 50 % restants de son hôtel
d’entreprises, et reste confiant. “Quand le
bâtiment sera construit, nous aurons plus de
visibilité” commente Fernand Fournier. “Avec
nos cellules modulables, nous avons l’espoir
de trouver rapidement des entreprises inté­
ressées”.
Céline Garrigues
EMPLOI
7
JURASSIENS
RECRUTÉS PAR
L’ARMÉE
L’armée recrute, sans qualification et jusqu’à Bac + 5,
des jeunes de tout horizon. C’est ainsi que
six garçons et une fille, tous Jurassiens, ont signé
leur contrat d’engagement dans l’armée de Terre
en juillet, août et septembre derniers au centre
d’information et de recrutement des forces armées
(CIRFA) de Besançon. “Ils commenceront par une
formation initiale de douze semaines, le tronc
commun des militaires, quelle que soit leur
spécialité” indique le Commandant Delphine
Dombret, chef du CIRFA de Besançon. Ils seront
affectés par la suite au sein de différents régiments
de France, pour un contrat de un à cinq ans. La
rémunération net est de 1 200 euros par mois. “Un
militaire ne restera jamais en bas de l’échelle toute
sa vie, sa carrière évolue” précise le Commandant.
Renseignements : CIRFA de Besançon, rue Bersot.
Lundi au vendredi de 9 h à 12 h, et de 13 h 30 à 18 h.
03 81 87 21 20.
L’INSEE FRANCHE-COMTÉ
RECRUTE
En 2014, l’Insee Franche-Comté recrutera des
contrôleurs par voie de concours externe
(catégorie B de la Fonction publique). Les
inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 octobre.
Le contrôleur à l’INSEE exerce ses fonctions
principalement dans le domaine de la statistique
(collecte d’information, traitement, analyse et
diffusion) mais également dans les domaines de
l’informatique (gestion d’équipements et de bases
de données, assistance aux utilisateurs) et de la
gestion administrative (gestion des ressources
humaines). Le niveau de diplôme requis pour
concourir est celui du baccalauréat ou équivalent.
Après l’admission au concours, le contrôleur
est stagiaire pendant un an et est rémunéré
(rémunération mensuelle nette moyenne
d’un contrôleur reçu au concours externe
en 2013 durant son année de stage :
1 689 euros). Après 6 ans d’ancienneté, la
rémunération atteint environ 1 969 euros.
Renseignements : www.insee.fr : rubrique Métiers
et concours (documents à télécharger, inscription
au concours en ligne).
EXPRESS
GASTRONOMIE
LES ENTREPRISES
JURASSIENNES
PRÉSENTES
AU SALON GOURMET
FOOD AND WINE
Les 23 et 24 septembre derniers,
huit entreprises franc-comtoises
étaient présentes au 1er salon
professionnel des produits
gourmets pour présenter leur
savoir-faire et tout spécialement
leurs nouveautés à l’attention
des épiceries fines, des
restaurateurs et de la
distribution sélective. Parmi
celles-ci, la coopérative
jurassienne Naturalim France
Miel (Port-Lesney) présentait sa
nouvelle marque de miel, les
Champagnolais d’Elixia
proposaient leur limonade
artisanale, le Moulin de Vaux
(Poligny) exposait ses terrines
traditionnelles, et la Maison
Toussaint (Dole) mettait en
avant sa nouvelle gamme de
biscuits. Une belle vitrine pour
ces professionnels devant une
moyenne de 5 000 visiteurs
spécialisés dans la gastronomie.
AUTOMOBILE
RENOUVELLEMENT DU
LABEL “CENTRE CONSEIL”
POUR DEUX CENTRES DE
CONTRÔLE TECHNIQUE
Deux centres de contrôle
technique du réseau Securitest
ont obtenu le renouvellement
de leur label “Centre Conseil”
pour deux ans. Il s’agit du centre
Auto Contrôle à Bans, et du
Centre de Contrôle à Clelles. Ce
label est décerné aux centres
répondant à un cahier des
charges très précis, portant sur
la qualité d’accueil, le confort du
lieu d’attente, l’information
délivrée et la clarté des
explications et des conseils.
M-COMMERCE
CONFÉRENCE-DÉBAT
A l’occasion de l’assemblée
générale annuelle de l’Ecole de
Management Commercial du
Jura, le 18 novembre prochain à
17 h à Lons-le-Saunier, une
conférence-débat sera organisée
sur les évolutions du commerce
en ligne, et notamment le
passage du e-commerce
au m-commerce et la part
grandissante des Smartphones
dans les actes d’achat et de
paiement. Jean-Michel Lefaure
de Planet Bourgogne présentera
notamment les applications les
plus récentes mises en place.
>> ECHO
DES COMMERCES
Brickafoli a ouvert sa boutique
au 17 rue des salines à Lons-leSaunier depuis le 26
septembre. Le seul spécialiste,
détaillant et revendeur de lego
dans l’est de la France.
10 loisirs
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
Brainans Une nouvelle dynamique pour le Moulin
Nouvelle salle club, nouvelle directrice, nouveaux projets artistiques
et culturels… L’association Promodégel qui gère le Moulin de Brainans
repart pleine d’enthousiasme pour une nouvelle saison.
Au Moulin de Brainans, on sent le vent tourner… Avec la concurrence des nou­
velles salles de musiques actuelles, telle que la Rodia à Besançon, l’équipe a su
se restructurer pour repartir sur un nouveau projet associatif. “Nous étions dans
une situation où les artistes se tournaient davantage vers la Rodia, et on a senti
une petite baisse de régime ces dernières années, en terme de fréquentation”
explique Claire Fridez, nouvelle directrice de l’association. La question d’une
salle de 700 places en milieu rural se posait alors, et l’idée d’équiper une nou­
velle salle, plus petite, plus chaleureuse s’imposait. “Cette espace existait déjà
et accueillait un restaurant. Nous aurons maintenant deux espaces complémen­
taires, dont une scène à taille humaine permettant de faire venir des artistes
locaux, avec un équipement numérique et technique répondant aux exigences
des musiques actuelles”. La salle, qui a été inaugurée le 21 septembre dernier,
pourra accueillir 250 personnes debout, ou 150 assises.
Du côté de l’équipe, les choses ont aussi évoluées, avec trois recrutements, une
nouvelle direction et un nouveau président, Alan Giboudeaux. “Ce sont plein
d’énergies nouvelles” s’enthousiasme Claire Fridez. Un dynamisme et des idées
fraîches qui porteront leurs fruits dans les deux années à venir, espère la direc­
trice. “Nous tablons sur 12 000 spectateurs pour 2015” annonce­t­elle, contre
8500 en 2012­2013.
Concernant la situation financière de l’association, Claire Fridez se veut
confiante. Après une année 2012 bénéficiaire de 42 000 euros, 2013 fut équili­
brée. “On repart de zéro” lance­t­elle. “Nos partenaires financiers, la
DRAC, le Conseil régional et général, et la communauté de communes
du comté de Grimont nous soutiennent”. Si bien qu’un gros projet de
rénovation complète pourrait voir le jour dans les années à venir. Une
étude a déjà été réalisée.
Céline Garrigues
LES ACTIONS CULTURELLES
EN DÉVELOPPEMENT
Comme pour les saisons précédentes, le Moulin de Brainans privilégiera
pour sa programmation un maximum de diversité, tant au niveau des
styles que des notoriétés. Supporter la création, faire découvrir des
artistes, mais aussi promouvoir les grosses têtes d’affiche : tels seront les
objectifs de l’association. On découvrira ainsi les Ramoneurs de Menhirs
le 26 octobre, mélange improbable de punk rock et musique bretonne, ou encore Lalala Napoli le 2 novembre. Mais on retrouvera également avec plaisir Aldebert et ses Enfantillages le 28 novembre à l’Oppidum. Le 7 décembre, “Le bal des énervés”, second acte, proposera une revue rock’n’roll, un travail collaboratif de plusieurs groupes locaux. Les actions culturelles en milieu scolaire prendront une part plus importante désormais, avec notamment
un grand projet d’atelier d’écriture et de mise en musique jusqu’à septembre 2015, dans cinq collèges.
LONS-LE-SAUNIER
L’association artistique lédonienne Artem
vient de se doter d’un nouvel espace
culturel, le Rectangle noir. Les adhérents y
exposeront leurs œuvres (dessin, peinture,
modelage terre) jusqu’au 25 octobre.
sensibilisation à la pollution lumineuse, à
la protection de la biodiversité nocturne et
du ciel étoilé. Pour cette occaison, l’asso­
ciation l’Ermitage de Conliège organise le
12 octobre prochain une “randonnée à la
recherche de la nuit noire”, depuis le site
de l’Ermitage de Conliège, belvédère sur la
ville de Lons Le Saunier.
Rectangle noir, 9, rue du commerce, à Lons-lesaunier. 16 h à 19 h du mercredi au samedi.
Rendez-vous : 18 h, durée : 6 h. Rendez-vous :
l’Ermitage de Conliège, accès par Briod.
MONTAIGU
LONS-LE-SAUNIER
NOUVEL ESPACE D’EXPOSITION
POUR L’ASSOCIATION ARTEM
NOUVEL ATELIER D’ARTS
PLASTIQUES
ARLAY
UNE NOUVELLE EXPOSITION
A L’AIRE DU JURA
Intitulée “Laissez-vous Comté… une expo
savoureuse !”, cette nouvelle exposition
installée au Pavillon des cercles de l’Aire du Jura
a été proposée par le Comité
Interprofessionnel du Gruyère de Comté
CONLIÈGE
LE JOUR DE LA NUIT À L’ERMITAGE
Le Jour de la Nuit est une opération de
Valentin de Olivier
ROCHET et Amélie
LANCELOT, Graye­et­
Lucie de Jérémy
Charnay
LAGARDE et Aude
Selya de Tuncer COSKUN
ANGONNET, Bersaillin
et Pinar KESER, Larnaud
Dylan de Hervé FORÊT
Sacha de Peter
et Angélique MASSON, CLÉMENT et Clémence
Bletterans
LAPOINTE, Larnaud
Mathias de André
Laurette de Cyril
TSCHIEMBER et Marilyne
BOULET et Marielle
UNBEKANNT, Lons­le­
ROUX, Briod
Saunier
Aloïs de Antoine
Giulia de Antonio
PAGEAUT et Nadine
MARQUES et Laurie
PETITJEAN, Chambéria
COINE, Lons­le­Saunier
Gabin de Olivier BAILLY Erva de Orhan KARAL et
Yildiz DEMIRCI, Lons­le­
et Sophie TOUILLIER,
Saunier
Clairvaux­les­Lacs
Jessye de Leny BERTIN
Paul de Nicolas BEGUIOT et Emilie BOURGEOIS,
et Magalie PRUDENT,
Lons­le­Saunier
Cosges
Soheil de Abdelilah
ZOURAK et Amale
Lyzie de Maxime
FALLOUSSI, Lons­le­
HUMBERT et Ludivine
Saunier
GAGNEUR, Desnes
NAISSANCES
Faire découvrir le Jura
aux tout-petits
festival incontournable du jazz
Telle est l’idée d’Antonia Reynaud qui vient de
publier le sixième ouvrage de sa collection “Matt
et Doudou”. Originaire de Lons­le­Saunier, cette
auteure vit depuis dix ans dans la Dombes. Après
avoir fait voyager les enfants dans différentes
régions, elle a souhaité les emmener dans le
Jura. Ses ouvrages font découvrir une ville ou
une région aux plus petits. C’est ainsi que Matt
et Doudou sont arrivés dans le Jura ! “Ils décou­
vriront Lons­le­Saunier et sa célèbre Maison de la
Vache qui rit, Loulle, Les Rousses, et bien d’autres
sites encore qui ont beaucoup plu à mes deux
enfants… C’est en quelque sorte le guide des plus
petits” explique Antonia Reynaud.
THÉ DANSANT DES RETRAITÉS
Artiste peintre plasticienne, Pascale Aurignac
vient d’ouvrir un nouvel atelier d’arts
plastiques à Montaigu le 7 septembre dernier.
Elle y enseigne toutes les techniques
graphiques et de peinture : aquarelle, gouache,
encre, craie, fusain… Des ateliers de sculpture
seront également animés par un sculpteur. La
philosophie de l’artiste : laisser les élèves aller
seuls vers la création. Une exposition avec les
créations des élèves sera organisée en mai.
E TAT C I V I L
LIVRE JEUNESSE
AUGISEY, COUSANCE, VERCIA Le
EXPRESS
La Ville de Lons organise son traditionnel thé
dansant le 21 octobre. Ce moment convivial,
offert par la Ville, est réservé aux retraités de
Lons-le-Saunier. Il aura lieu de 14 h 30 à 18 h 30
à la salle Revermont de Juraparc, et devrait
attirer près de 500 personnes. L’animation sera
assurée par l’orchestre “Pier Maria” de Maria
Coulon. La Ville de Lons met en place pour
l’occasion un système de navettes bus.
NUIT JURASSIENNE
DU FILM D’ARCHEOLOGIE
Le Centre jurassien du patrimoine et le musée
d’Archéologie du Jura organisent le 11 octobre
au Carrefour de la communication de Lons la
2e édition de la Nuit jurassienne du film
d’archéologie. Il s’agit dans le cadre de la
semaine de la science de montrer les
différentes sciences et techniques de
l’archéologie. Une programmation variée
alternant moyens et courts métrages est
proposée aux spectateurs.
Entrée gratuite dans la limite des places
disponibles, 20 h.
Martin de Didier
Arotçaréna et Sonia
BUFFET, Moiron
Virgile de Didier
Arotçaréna et Sonia
BUFFET, Moiron
Marwa de Halim BENALI
et Ihsane TLEMCANI,
Montmorot
Enzo de Loïc GENELETTI
et Aurélie JAMBAUD,
Poligny
Bastien de Emmanuel
COURVOISIER et Claire
SOREL, Ruffey­sur­Seille
Robin de Boris BÉRAUD
et Carole LASOTA,
Ruffey­sur­Seille
Jacinthe de Jean­Marc
BOCQUILLON et
Elisabeth RIMAUD,
Vertamboz
Alix de Stéphane GILLET
et Sarah BRUNET,
Villevieux
DÉCÈS
BILLET Jeanne, Augisey,
89 ans
HENGY Claude, Beaufort,
61 ans
CHAMOY André,
Bletterans, 78 ans
DAUMARD Colette,
Chaumergy, 85 ans
ROUSSELOT René, Chilly­
le­Vignoble, 83 ans
MOUREAUX Annie,
Commenailles, 66 ans
COQUILLARD Jacques,
Conliège, 92 ans
NACHON Paul, Crançot,
99 ans
THOMAS Serge, Cuisia,
72 ans
THIBERT Agnès, Desnes,
88 ans
SAMPERS André,
Domblans, 79 ans
BOURREAU Philippe, La
Marre, 53 ans
GUYON Jean­Claude,
Lons­le­Saunier, 70 ans
BONNEVILLE Suzanne,
Lons­le­Saunier, 91 ans
TOUSSAINT Marie, Lons­
le­Saunier, 82 ans
RAGUENEAU Jocelyne,
Lons­le­Saunier, 72 ans
COUILLEROT Lucette,
Lons­le­Saunier, 76 ans
FUSILLIER Solange, Lons­
le­Saunier, 73 ans
MIGNOT Denise, Lons­le­
Saunier, 98 ans
DUVAL Marie, Lons­le­
Saunier, 82 ans
GIRARDET Monique,
Lons­le­Saunier, 63 ans
GODIN René, Lons­le­
Saunier, 69 ans
MANCHON Marcel,
Lons­le­Saunier, 78 ans
DACLIN Micheline, Lons­
le­Saunier, 87 ans
FERRARO Marcel, Lons­
le­Saunier, 92 ans
En vente dans les librairies de Lons-le-Saunier.
En commande sur [email protected]
Les 12 et 13 octobre,
Trois jours, trois lieux, pour un jazz qui sort des sentiers battus. Telle est la
formule du festival Jazz en Revermont qui ne cesse de prendre chaque
année un peu plus d’ampleur. Ce douzième cru se déroulera les 11, 12 et
13 octobre, et investira, comme à chaque édition, des communes diffé­
rentes de la communauté de communes Sud Revermont. “Notre challenge
est d’amener une musique dite élitiste, en tout cas compliquée par ses
rythmes, ses sonorités, son côté abstrait en milieu rural. On souhaite aller
plus loin que le jazz classique New Orleans, pour faire découvrir toutes les
facettes du jazz, et tous ses instruments” explique Daniel Raffin, un des
organisateurs de l’évènement, membre de l’association Jazz en Revermont.
Douze ans après sa création, le festival a trouvé son public et attire de plus
en plus d’adeptes. Ils sont plus de mille festivaliers à chaque édition, du Sud
Revermont ou de l’extérieur.
Traditionnelle fête de la pomme
Sellières
A l’honneur la Savoie, première variété de pommes
à avoir obtenu l’IGP en France. Au programme des
animations. Une grande manifestation placée sous
le signe de la gastronomie et de l’artisanat avec la
pomme comme fil conducteur. 70 exposants ainsi
qu’un pôle des savoir-faire avec de vieux métiers,
maréchal ferrant, vannier, cordier…
Vendredi 18 et samedi 19 octobre
Vente d’automne de livres d’occasion
Lons-le-Saunier
Organisée par la bibliothèque de Montciel, le 18 de
14h à 19h et le 19 de 9h à 18h. Au cours de ces journées, vous pourrez également voir une exposition
sur “Montciel au fil du temps”. Maison diocésaine
23 avenue de Montciel. Rens. 03 84 47 87 53
Le 11 octobre à Augisey : Les Blouzayeurs puis Hoefman Trio.
Le 12 octobre à Cousance : Sangoma Evertt trio puis le Jubilé Django Reinhardt.
Le 13 octobre à Vercia : Les Toiles Cirées, Banquet !, Genius : Tribute to Ray Charles,
puis l’Union Musicale Clairvalienne.
JOBEZ André, Lons­le­
Saunier, 80 ans
CONTET Marcelle, Lons­
le­Saunier, 74 ans
OLIVIER Jeanne, Lons­le­
Saunier, 98 ans
PAYSANT Louis, Mantry,
81 ans
LAMBERET Jean, Maynal,
86 ans
CORDIER Odette,
Orgelet, 92 ans
GONTIER Yves, Orgelet,
62 ans
MAGONI Elie, Orgelet,
88 ans
GANDELIN Paulette,
Perrigny, 84 ans
REBOUILLAT Monique,
Relans, 82 ans
GAUBEY Marcel, Saint­
Laurent­la­Roche, 89 ans
BENIER Noël, Saint­
Maur, 75 ans
PONSOT Reine, Sainte­
Agnès, 89 ans
Destock Mark€t
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Vinaigre de cidre ­ 50cl : 0.75 €
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ou royal chocolat : 1.30 €
Pate à cake prête à cuire : 1.10 €
Boite caroes 4/4 : 0.70 €
Jardinière légumes/saumon ­ 400 gr : 0.80 €
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loisirs 11
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
Football / RC Lons
Cross - Sirod
28e tour des Commères
Chaque dernier dimanche du
mois d’octobre, le Foyer rural
section Cross de Sirod organise
leur incontournable cross des
Commères. La beauté du site, la
diversité du parcours (chemins
forestiers et sentiers) mais aussi
le fort dénivelé (pente à 18 %
entre les kilomètres 4 et 6 ) en
font une épreuve très prisée par
les compétiteurs. Aux meilleurs
coureurs régionaux se joignent
des athlètes de niveau
international apportant une consécration à cette épreuve. Cette 28e édition se
déroulera le 27 octobre. En 2012, malgré les -2°C et la neige, 250 concurrents
avaient bravé les sols glissants. Les organisateurs espèrent cette année un temps
un peu plus clément.
Trail - Septmoncel
6e trail des 7 monts
Le 13 octobre prochain se déroulera la sixième
édition du trail des 7 monts, organisée par l’Entente
sportive Septmoncel. Cette épreuve de 32 km et
1 800 m de dénivelé devraient accueillir quelque
200 participants, avec un niveau mondial pour
certains. L’année dernière, Dawa Sherpa, un des
meilleurs coureurs d’ultrafond au monde, avait fait
le déplacement. Cette année, il faudra compter
aussi avec les pointures régionales, et pourquoi pas
Xavier Thévenard, le franc-comtois vainqueur de
l’Ultra-trail du Mont Blanc. “On espère avoir le plaisir
de le voir” glisse Samuel Vernerey, président du club
organisateur. Parallèlement au trail, l’Enjambée des
7 monts, cross de 15 km, séduira les profils de
rouleurs. Enfin, le vendredi, toutes les écoles du Haut-Jura se retrouveront pour
le cross des écoles. “L’objectif de la compétition est d’attirer l’attention sur notre
région, sur l’accueil de ses habitants, sur la beauté des paysages, ici avec les belles
couleurs d’automne et d’inviter les participants à revenir plus longuement sur
d’autres périodes” explique Samuel Vernerey. “Le tout dans une ambiance qui se
veut très conviviale”.
Le groupement jeunes
poursuit sa dynamique
Que ce soient au niveau des effectifs ou
des résultats sportifs, rien ne contredira
la belle dynamique mise en place par
les jeunes du RC Lons. Créé il y a trois
ans, ce groupement Grand Lons réunit
les jeunes des clubs de Macornay, Cour­
laoux, Perrigny, l’ASPTT Lons et du RC
Lons. “Les petits clubs des communes
alentours ne parvenaient plus à faire
d’équipes à 11, les effectifs étaient
insuffisants” explique Aurélien Aubry,
responsable du groupement. Aujour­ Aurélien Aubry, responsable du
groupement jeunes Grand Lons.
d’hui, fort de ses 180 licenciés, des U13
au U19, sans oublier les féminines, le groupement peut se targuer d’une belle
saison 2012­2013. Pour les féminines, ce ne sont pas moins de quatre titres
décrochés : championnes du Jura, de Franche­Comté, de futsal, ainsi que la
coupe de Franche­Comté. Les U18 garçons terminent champions de futsal et les
15 ans honneur sont vice­champions de Franche­Comté.
06 33 79 00 94
Contact Régie
publicitaire
des lacs et du Revermont
Un projet autour des tout-petits
Mais Rome ne s’est pas faite en un jour, Aurélien Aubry le sait, et cette belle
énergie en train de germer devra porter ses fruits sur le long terme. “C’est un
projet sur dix années que nous mettons en place, avec une restructuration des
écoles de foot. L’objectif est de développer les écoles de foot pour les tout­petits
dans les communes voisines, pour qu’à terme elles puissent alimenter le grou­
pement. Nous souhaitons aussi développer les sections sportives au sein des éta­
blissements scolaires. Pour l’heure, seul le lycée Sainte­Marie en propose une.
Nous espérons que d’autres établissements s’ouvriront”. Une section sportive
sport adapté vient en revanche de démarrer à l’IME de Montaigu, à l’initiative
du club. Pour ce qui est des objectifs sportifs, le technicien vise évidemment le
plus haut niveau régional et souhaite hisser tout le groupement en DH.
Le groupe jeunes veut aujourd’hui se donner les moyens de ses ambitions. Un
pôle arbitres a été créé, regroupant une dizaine d’arbitres, dont Jean­Pierre
Gazelle, ancien arbitre de Ligue. 25 éducateurs encadrent les jeunes pousses de
footballeurs.
C.G.
RECETTE
L’INSEE va recruter
des contrôleurs
en 2014
Terrine de lapin
(Concours externe ­ Catégorie B
de la Foncon publique)
Les inscripons sont ouvertes du 9 septembre au 25 octobre 2013
(dernier délai pour les demandes d’inscripon par téléprocédure sur
notre site www.insee.fr et le retour des dossiers par voie postale).
en gelée
Un contrôleur à l’Instut Naonal de la Stasque et des Études
Économiques exerce ses foncons principalement dans le domaine
de la stasque (collecte d’informaon, traitement, analyse et diffu­
sion) mais également dans les domaines de l’informaque (geson
d’équipements et de bases de données, assistance aux ulisateurs)
et de la geson administrave (geson des ressources humaines).
Recette offerte
par le restaurant Le Strasbourg
Ingrédients
G
G
G
G
G
G
G
500 grammes de lapin
1 tête d’ail hachée
1 oignon ciselé
Thym, laurier
45 grammes de gelée claire
400 cl d’huile d’olive
200 cl de vin blanc
Progression
Marinade :
• Couper le lapin, ail haché, oignon, thym, laurier.
• Huile d’olive, vin blanc
• Gelée, sel, poivre.
Cuisson :
• Monter en terrine et filmer sur plusieurs tours.
• Cuire au bain-marie à 90 °C environ 1 h 30.
Cette recette vous est
offerte par la brasserie
Le Strasbourg
Diplôme requis : baccalauréat ou équivalent.
Le programme de référence pour les épreuves et les annales
des précédents concours sont téléchargeables sur www.insee.fr.
Suite à l’admission au concours, le contrôleur est stagiaire pendant
un an, il est rémunéré (rémunéraon mensuelle nee moyenne
durant son année de stage : 1 689 €).
Calendrier
Inscripons en ligne : du 9 septembre au 25 octobre 2013.
Épreuves écrites : 28 et 29 janvier 2014 dans 14 villes, dont Dijon,
Lyon, Strasbourg, Metz, Paris.
Épreuves orales (en cas d’admissibilité après les épreuves écrites) :
du 2 au 13 juin 2014 à Paris.
Résultats : 19 juin 2014.
Pour en savoir plus : www.insee.fr
12
Pays de Lons n°76 - Octobre 2013
Octobre 2013
Spécial
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d
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P
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d
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r
é
s
Hors
Cap sur les économies d’énergie
Selon une enquête publiée mi-septembre par l’Ademe*, la
facture moyenne (toutes énergies confondues) s’est élevée
en 2012 à 1 403 euros par ménage, contre 1 239 en 2007. Les
dépenses de gaz sont celles qui ont le plus augmenté (879 €
en 2012 contre 640 €en 2007), relève l’Ademe. Un chiffre
cohérent avec celui dévoilé fin juillet par le ministère de
l’Ecologie et de l’Energie, qui dans son Bilan énergétique,
pointait une hausse de la facture (chauffage, cuisine…)
des ménages, de 1 532 € en 2011 à 1 702 euros 2012.
*ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
LES BATISSEURS RÉUNIS
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Dans ce contexte, 80 % des ménages cherchent à réduire
leur consommation d’énergie, via notamment des
comportements plus économes (éclairage, chauffage).
Mais dans la situation économique pour le moins morose
qui est la nôtre, il n’est finalement pas si simple de réaliser
des investissements afin de faire baisser vos factures. Il y
a pourtant des solutions. Entre astuces de consommation,
bonnes pratiques et sollicitation d’aides extérieures, faites
de vraies économies d’énergie !
2
Hors-série octobre 2013 -
Pays de Lons
Faites baisser vos factures !
les petits gestes au quotidien
Ayez les bons réflexes. L’électricité et l’eau sont partout dans la maison.
Retrouvez ici toute une liste d’éco-gestes qui amélioreront votre confort et
feront baisser la facture d’électricité et d’eau !
L’eau
Au niveau du chauffe-eau
n Réglez
la température de votre eau chaude entre 55 et 60 °C
Faites fonctionner votre chauffe­eau électrique seulement en mode
“heures creuses” (si vous en avez un).
n Quand vous vous absentez plusieurs jours, coupez le chauffe­eau.
n
Nous considérons que :
­ une douche de 7 minutes nécessite un apport de 60L d’eau (soit 40 bou­
teilles de 1,5L d’eau), dont 40L nécessitent d’être chauffés ;
­ un bain nécessite un apport de 160L d’eau (soit 170 bouteilles de 1,5L
d’eau), dont 100L nécessitent d’être chauffés.
Ce tableau vous indique quelles économies vous pourrez réaliser en préfé­
rant la douche au bain :
n Installez
des mousseurs sur vos robinets
de robinets thermostatiques
n Préférez le lavage en machine de la vaisselle qui consomme moins d’eau
qu’à la main
n Choisissez des appareils électroménagers de classe A et regardez leur
consommation en eau
n Equipez­vous
Afin de conserver la qualité de l’eau jusqu’à votre robinet, l’ajout de chlore
en faibles quantités à la sortie de l’usine puis en différents points du réseau
d’eau potable est nécessaire. Le chlore joue un rôle de désinfectant et de
conservateur alimentaire qui garantit une eau de qualité. Le taux est d’envi­
ron 0,17 mg par litre, ce qui correspond, au robinet du consommateur, à une
goutte pour 1 000 litres d’eau soit l’équivalent de cinq baignoires. Ce taux
peut être dépassé ponctuellement pour répondre à des impératifs sanitaires.
Le consommateur peut donc utiliser et boire l’eau du robinet en toute sécu­
rité car elle est garantie sans risque de contamination. Si vous trouvez que
votre eau a un goût de chlore ; ceci n’est précurseur d’aucun danger sani­
taire ; remplissez votre carafe d’eau puis laissez la reposer ouverte au réfri­
gérateur pendant une heure. Notez qu’il est important de diversifier votre
eau de boisson. Evitez les surcharges et les carences en certains minéraux.
Dans la salle de bain
n Prenez
des douches de moins de 5 minutes
l’eau lorsque vous vous savonnez ou vous brossez les dents
n Lavez­vous les mains à l’eau froide
n Equipez vos toilettes d’une chasse d’eau à deux volumes
n Installer un sac ou une bouteille remplie d’eau dans le réservoir des toi­
lettes
n Laissez les mitigeurs sur la position la plus froide
n Installez un économiseur d’eau sur votre pommeau de douche. Un écono­
miseur injecte de l’air dans votre jet d’eau, les gouttelettes d’eau s’en trou­
vent plus agréables, plus douces. Les économiseurs réduisent le débit de vos
jets d’eau, sans atteindre votre confort.
n Veillez à ne plus jeter les détergents, peintures, détachants et autres pro­
duits chimiques dans vos toilettes ou éviers. Allez les jeter en déchetterie.
n Coupez
Dans le jardin
n Installez
un récupérateur d’eau de pluie
L’eau de cuisson des œufs, légumes, etc. peut vous servir à arroser vos
plantes. Cette eau, plus grasse leur sera bénéfique. Néanmoins, veillez à
attendre que l’eau soit bien refroidie, sinon vous risquez de brûler les racines
Privilégiez les douches aux bains, qui consomment cinq fois plus d’eau en
moyenne. Pour une douche, comptez 30L à 70L alors qu’un bain nécessite
150L à 200L d’eau. Hypothèses de départ de ce calcul : la température de
sortie de l’eau est de 40 °C. Elle est chauffée par un chauffe­eau électrique.
DES CHIFFRES
Dans la cuisine
n
A RETENIR
Le programme ECO ou demi-charge de votre lave-linge
ou de votre lave-vaisselle vous permettra de faire
jusqu’à 25 % d’économies.
Une lessive à basse température (30 ou 40 °C)
consomme 3 fois moins d’énergie qu’un cycle à 90 °C
et préserve le linge.
Si vous remplacez une ampoule à incandescence
classique par une ampoule basse consommation, le gain
en termes de consommation peut atteindre jusqu’à
75 % d’économies.
Eteindre les appareils en veille permet d’économiser
15 à 20 euros par an. Un décodeur satellite ou un disque
multimédia utilise plus de 90 % de sa consommation
électrique annuelle… quand il ne marche pas.
Dégivrez souvent votre réfrigérateur et votre
congélateur. Dès que vous constatez une couche
de givre de plus de 3 mm, pensez à dégivrer car
avec le givre, la consommation de vos appareils
peut augmenter jusqu’à 30 %.
Et l’été prochain, si vous souhaitez utiliser un
climatiseur, pas de précipitation à l’achat. Lors d’un été
“normal”, les climatiseurs accroissent la consommation
d’électricité de quelque 500 kWh par an et augmentent
la facture d’électricité d’environ 10 %. Attention
également aux “climatiseurs mobiles”.
Pour laisser passer la gaine d’évacuation de l’air chaud,
il faut laisser une fenêtre ou une porte entrebâillées,
ce qui laisse entrer la chaleur… Préférez d’autres
solutions plus cohérentes…
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3
Pays de Lons - Hors-série octobre 2013
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Le chauffage
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Maintenir la température dans la pièce
et éviter les déperditions
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Lavage
J’ai l’impression d’avoir une fuite d’eau.
Comment le vérifier rapidement ?
Vous pouvez procéder à un test très simple :
2. Passez une bonne nuit sans consommer d’eau
(boisson, chasse d’eau, lave-linge…)
3. Le lendemain matin, avant toute utilisation de l’eau,
vérifiez que ces chiffres n’ont pas changé. Si les
chiffres sont plus élevés, il y a probablement une fuite
sur votre installation.
Astuce : Réalisez ce test plusieurs fois dans l’année.
Avec le prix du m3 d’eau en hausse fréquente, la facture
d’eau s’alourdit et dans certaines régions devient très
lourde. La hausse du prix de l’eau a été de +38 % entre
1995 et 2005. Aujourd’hui le prix de l’eau oscille entre 2 et
5 euros / m3 selon la région. Un système de récupération
d’eau de pluie a un coût d’installation qui est vite amorti.
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$4 1'-+ '+ &-.+ & %' '&'% ;&+ FUITE D’EAU
1. le soir avant de vous coucher, vérifiez que tous vos
robinets et machines consommant de l’eau sont à
l’arrêt. Ensuite, notez ce qu’indique votre compteur
(derniers chiffres en blanc sur fond noir ou vice-versa
qui affichent votre consommation en litres).
Electroménager
Cuisine
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SUPPLÉMENTAIRES
Hifi/ Vidéo
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TEST
La veille, c’est en moyenne 10 % de
consommation d’électricité inutile, soit
au final une baisse possible de 1 % de
notre consommation totale d’énergie.
Éteignons un maximum d’appareils
non utilisés, et nous ferons de belles
économies. Et n’oublions pas aussi de
débrancher notre chargeur de
téléphone une fois les batteries
pleines, sinon il continuera à
consommer de l’électricité !
19 °C à 20 °C dans les pièces à vivre, 16 °C à 17 °C dans
les chambres, c’est bon pour la santé, le porte-monnaie et
l’environnement. Passer de 21 °C à 20 °C, c’est 7 % de
consommation en moins sur le chauffage.
Economiser l’énergie de chauffage
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L’électricité
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• Pour la cuisine, utiliser la cocotte-minute par rapport
à la casserole vous ferez 60 % d’économies.
• Optez pour les plaques à induction et nettoyez-la
bien après chaque utilisation.
• Faites détartrer votre chauffe-eau tous les ans.
• Utilisez des piles rechargeables qui sont plus
économiques et plus écologiques.
• Le nombre d’appareils dotés d’une veille a explosé
ces dernières années. Et cela multiplie la consommation d’électricité. Faites le compte de ces petites LED
vous-mêmes : téléphone portable, ordinateur, imprimante, box internet, lecteur DVD, écran plasma, décodeur, chaîne hi-fi… C’est très net avec les appareils qui
ne fonctionnent pas très longtemps dans l’année : la
consommation totale annuelle d’un lecteur de DVD
avoisine 23 kWh, dont 15 kWh pendant qu’il est en
veille ! (Source : Ademe). Une seule solution : branchez
vos appareils sur une multiprise avec interrupteur et
éteignez dès que possible, le soir à l’heure du coucher
et pendant la journée si la maison est vide.
Eclairage
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Grâce à toutes ces astuces vous allez pouvoir éviter
de voir votre facture l’électricité s’envoler, il faut faire
attention dans la vie quotidienne et changer ses
habitudes pour faire quelques économies au final.
Certes les augmentations de l’électricité ne font que
commencer mais en mettant en pratique ces gestes
simples vous pourrez faire en sorte de ne pas avoir
une facture trop élevée.
4
Hors-série octobre 2013 -
ENQUETE
Pays de Lons
Réaliser des économies :
Le logement neuf
plébiscité par 57 % des Français.
Atout principal : les performances
énergétiques pour 67 %
par où commencer ?
Selon l’étude Immobilier Stock Exchange commanditée
auprès de l’Ifop le mois dernier, les Français veulent du
neuf dans leur vie et dans leur logement. Même les
personnes satisfaites de vivre dans un bien immobilier
ancien (88 %) consentent à dire que le logement idéal
est neuf (53 %).
Un outil d’information, le Diagnostic de Performance Energetique vous permet de
mieux connaître votre logement. Obligatoire dans la vente et la location, vous pouvez
également le faire réaliser librement. Votre logement sera alors classé sur deux étiquettes : l’étiquette énergie et l’étiquette climat. Cette première étape étant réalisée,
vous pouvez alors réfléchir aux éventuels travaux de rénovation que vous pouvez réaliser afin d’économiser de l’énergie, donc de l’argent.
Et les principaux atouts du neuf sont :
les performances énergétiques pour 67 %
et la praticité pour 40 %. Dans un contexte morose,
les Français ont besoin de réaliser des économies au
quotidien et de se sentir bien chez eux. L’immobilier
neuf répond à ces deux attentes.
Les personnes âgées, les catégories sociales favorisées
et les ruraux considèrent davantage que le principal
atout du neuf est la meilleure performance
énergétique (72 % des 50-64 ans, 73 % des CSP+ et
72 % des ruraux).
Résultat conforté par les personnes vivant dans de
l’ancien (68 %, soit +7 % par rapport aux personnes
vivant dans du neuf) qui considèrent également que
le principal atout du logement neuf est de garantir
une meilleure performance énergétique.
Le logement neuf apparaît également plus pratique
dans la mesure où il ne nécessite que très peu
d’entretien (40 %) et permet une optimisation des
aménagements (25 %). Paradoxalement, les arguments
esthétiques dans le neuf s’avèrent secondaires pour les
Français : seules 18 % des personnes interrogées citent
l’apparence intérieure, 10 % l’environnement agréable
et 7 % l’apparence extérieure.
Réaliser un diagnostic
énergétique
Vous êtes locataire, propriétaire occupant ou bail­
leur ? Vous avez un projet d’achat ou de rénova­
tion ? Un outil d’information, le Diagnostic de Per­
formance Énergétique vous permet de mieux
connaître votre logement. Ce diagnostic, réalisé par
des professionnels certifiés, est obligatoire lors de
toute mise en vente ou location d’un logement. Il
permet d’estimer sa consommation d’énergie et ses
émissions de gaz à effet de serre et de cibler les tra­
vaux les plus efficaces pour économiser l’énergie.
Les tarifs ne sont pas réglementés et il est prudent
de demander un devis à plusieurs professionnels.
En moyenne, un DPE coûte entre 100 et 250 € pour
un logement.
Quels sont les objectifs d’un DPE ?
Le diagnostic de performance énergétique est un
outil pour vous éclairer sur le choix d’un logement,
étayer la négociation de son prix ou orienter les tra­
vaux à effectuer pour améliorer sa performance
énergétique.
Le diagnostic de performance énergétique.
Comme l’électroménager et les voitures,
les bâtiments existants et neufs sont
maintenant dotés d’étiquettes “énergie” et
“gaz à effet de serre” qui signalent leurs
performances énergétiques et leurs
émissions de gaz à effet de serre. Ces
étiquettes sont éditées lors du Diagnostic
de Performance Énergétique (DPE) dont la
réalisation est obligatoire à la livraison de
toute construction neuve et lors des ventes
et des locations.
I Publirédactionnel
DES ESPACES
POUR MIEUX VIVRE
Ouvert du lundi au samedi
de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h
Thierry Petijean (commercial) et Emmanuel Fournier
(poseur­installateur) se fait forte d’accompagner tous
les projets : “Nous prenons tout en charge, de la
conception jusqu’à la finalisation, précise Séverine.
Nous ne faisons que du “sur­mesure” et nous ne diffu­
sons que des meubles de conception française de très
haute qualité, fabriqués en Haute­Savoie. De plus,
tous les équipements que nous vendons sont installés
par notre poseur maison, mon frère et associé, ébé­
niste de formation. Au surplus, nous offrons une
garantie de 25 ans pour tout ce qui concerne les char­
nières et les éléments coulissants. Sans oublier la
livraison gratuite à domicile”. Avec une large gamme
présentant pas moins de 33 modèles de cuisine décli­
nés en 294 coloris, Mobalpa, dont c’est là le cœur de
métier, propose en sus des meubles de salle de bains,
des meubles de rangement et des dressings. Une
dizaine de ces cuisines aménagées et de ces éléments
sont exposés dans l’immense show­room de 250 m2
du magasin. De quoi effectuer votre choix de visu et
en toute sérénité. Ceci fait, le technicien Thierry Petit­
jean se proposera quant à lui de se déplacer à votre
domicile pour prendre mesures et prises de cotes et
vous délivrera sous 48 heures un devis gratuit qu’il
vous explicitera et vous remettra au magasin. Le tout
à des tarifs tout à fait raisonnables en regard de la
qualité de la fabrication et d’un impeccable service
“clé en main” : “Nous nous adaptons à tous les bud­
gets et à tous les projets dans une fourchette de prix
qui oscille entre 3 000* et 20 000 euros. Voire plus
selon les équipements choisis !”, détaille­t­il. Concer­
nant les délais de pose, ils sont réduits au strict mini­
mum : “Ils n’excèdent pas deux mois en dépit des
contraintes liées à la fabrication des éléments”. A pro­
pos de ces derniers, il n’est pas inutile de souligner
que l’enseigne Mobalpa s’est depuis longtemps ins­
crite dans une démarche environnementale rigou­
reuse. Tous les meubles sont fabriqués dans des
usines certifiées ISO 14001 qui sont chauffées grâce à
leurs propres sciures, faisant faire ainsi à la planète
l’économie de la combustion de 9 000 tonnes de CO2
par rapport à un chauffage au fuel. Membre depuis
dix ans du réseau Commerce et Forêt, Mobalpa
contribue à une gestion raisonnée et durable des
forêts dans le plein respect de la biodiversité. Par ail­
leurs, les produits Mobalpa sont labellisés “Ecolabel
NF environnement” et “Ecolabel PEFC”. Enfin, grâce à
des filières tri parfaitement maîtrisées, la marque
recycle et valorise plus de 90 % de ses déchets indus­
triels. Des performances et un engagement concret
qui ont été logiquement distingués par l’attribution du
prix “Entreprise et Environnement” décerné à
Mobalpa par le Ministère de l’écologie et du dévelop­
pement durable dès 2005.
Mobalpa / JF Meubles - Zone industrielle - 336, rue Louis-Remy - 39570 MESSIA - 03 84 47 10 58 - www.mobalpa.fr
Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n°76
Présente à Lons dès 1992, l’enseigne Mobalpa, dirigée
à l’époque par Jean Fournier, s’est installée depuis l’an
2000 à quelques encablures de là, dans la zone indus­
trielle de Messia. Et si depuis quelques années ce sont
les enfants de Jean Fournier, Séverine et Emmanuel,
qui ont repris les rênes de l’entreprise familiale, la
marque, qui peut se targuer d’une incomparable
expérience attestée par les 600 magasins qu’elle pos­
sède dans le monde entier, est restée fidèle à ses
valeurs, au savoir­faire et aux exigences qualitatives
qui ont toujours été les siennes. Composée de trois
professionnels aguerris dont les compétences ne sont
plus à prouver, l’équipe formée de la gérante Séverine
Fournier (comptabilité, accueil, administration),
* Hors équipements électriques.
L’esprit de famille et le professionnalisme au service d’une enseigne de renommée mondiale
5
Pays de Lons - Hors-série octobre 2013
Quels types de
travaux réalisés ?
Par où commencer ?
Sur les 31 millions de logements que compte le parc
immobilier français, 19 millions ont été construits
avant 1975 alors qu’il n’existait aucune réglementa­
tion thermique fixant des impératifs d’isolation ou
de performance des équipements de chauffage.
Même si tous les logements anciens ne nécessitent
pas les mêmes types de travaux, un logement ancien
gagne toujours à être rénové tant au niveau du
confort que de l’allégement des factures énergé­
tiques. Il est souvent plus rentable de réaliser une
rénovation globale que de faire des travaux petits
bouts par petits bouts. Les coûts de main­d’œuvre
seront plus économiques et votre gain sur les fac­
tures liées à votre consommation d’énergie sera tout
de suite plus important.
n Après avoir identifié les points faibles de votre loge­
ment, et pour réduire vos besoins en énergie, la
solution gagnante est avant tout d’empêcher la cha­
leur de s’échapper en isolant. Toit, murs, plancher, à
chaque surface, il existe des solutions. Avec une
enveloppe performante, vous pouvez ensuite réali­
ser des économies en installant des équipements
plus efficaces et bien dimensionnés pour le chauf­
fage et l’eau chaude sanitaire, la ventilation, le rafraî­
chissement.
n Vous pouvez profiter d’une rénovation pour opter
pour les énergies renouvelables : chauffage au bois,
chauffe­eau solaire, système solaire combiné pour le
chauffage et l’eau chaude, système solaire de pro­
duction d’électricité.
n Et pour réduire encore votre consommation, pen­
sez à changer vos équipements électroménagers et
vos lampes pour des produits très performants (A,
A+ ou A++ sur l’étiquette énergie).
n Enfin, avec des comportements économes, vous
pourrez réduire encore vos factures.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Choisir le bon
artisan et les bons
équipements
Afin d’optimiser la qualité des travaux que vous sou­
haitez réaliser, il est fortement conseillé de choisir
un professionnel pour réaliser vos travaux ; c’est­à­
dire qu’il doit appartenir à une entreprise réelle et
exercer son travail en toute légalité.
Depuis quelques années, les particuliers voient
apparaître de plus en plus de signes de qualité attes­
tant du savoir­faire des professionnels ou des per­
formances des produits et des bâtiments. Ces signes
peuvent être de nature très différente en fonction
de leur niveau d’exigences : appellations, labels,
marques, qualifications, certifications. Renseignez­
vous auprès de l’Ademe qui édite de nombreux
petits guides pratiques.
Pourquoi choisir un professionnel ?
En réalité, les raisons sont diverses.
­ Tout d’abord, vous vous assurez d’un travail bien
réalisé et surtout d’une assurance en cas de litiges
ou de défauts d’installation (décennal, multi­
risques…) dont vous ne pourrez bénéficier si vos tra­
vaux ne sont pas réalisés par un professionnel.
­ Ensuite, les artisans installant du matériel générant
des économies d’énergie ont généralement un rôle
de conseil auprès des particuliers afin que les équi­
pements installés correspondent aux réels besoins
des particuliers. Pour cela, ils peuvent s’appuyer sur
les documents techniques correspondant à chaque
matériel pour prouver l’efficacité de celui­ci.
Comment choisir son installateur ?
A titre informatif, l’annuaire des éco­artisans de la
CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites
Entreprises du Bâtiment) répertorie des artisans
agissant dans tous les corps de métier et sélection­
nés grâce à la qualité de leurs services. En plus de
vous conseiller sur vos potentielles solutions de tra­
vaux, les éco­artisans s’engagent à améliorer la per­
formance énergétique des logements en effectuant
au préalable un bilan thermique de votre habitat.
Le site Web www.qualit­enr.org, soutenu par la
Capeb, vous propose aussi un certain nombre d’ins­
tallateurs qualifiés, spécialistes en énergies renouve­
lables. Vous pouvez directement cibler les installa­
teurs recherchés dans leur annuaire en choisissant
au préalable le type de système que vous souhaitez
mettre en place. En fonction des travaux que vous
souhaitez réaliser chez vous ainsi que du matériel
voulu, les installateurs doivent bénéficier de la
“marque de qualité” adéquate. Par exemple, Quali­
sol pour les installateurs d’énergie solaire thermique
(eau chaude et chauffage), QualiPV pour les instal­
lateurs d’énergie solaire photovoltaïque (électricité),
Qualibois pour les installateurs d’appareils bois
énergie (chauffage et eau chaude) ou encore Quali­
PAC pour les installateurs de pompes à chaleur
(chauffage et eau chaude).
(source www.economiedenergie.fr)
Et, si après avoir recueilli le maximum d’informations
sur le logement, vous avez un doute ou besoin d’aide
dans votre projet, n’hésitez pas à contacter vos
conseillers des espaces Info->Énergie. Ce service a été
mis en place par l’ADEME et est financé en partenariat
avec de nombreuses collectivités, il est donc gratuit pour
les ménages.
Faire appel à un artisan qualifié
Pour bénéficier des primes énergies provenant d’obligés, il
est indispensable de faire appel à un artisan qualifié pour
la réalisation de vos travaux. La facture réalisée par l’arti­
san choisi suite à la réalisation de vos travaux servira de
preuve auprès de l’entreprise “obligée” sélectionnée indi­
quant que vos travaux de rénovation ont bel et bien
engendré des économies d’énergie.
Installation d’un appareil indépendant
de chauffage au bois
n La cheminée à foyer fermé est plus performante qu’une
cheminée à foyer ouvert car elle conserve l’air chaud 6 à
7 fois plus et permet un certain confort lorsque la porte ou
la vitre est ouverte
n Le poêle à bois est une solution de chauffage esthétique,
économique et écologique. Il existe un certain nombre de
poêles à bois (en acier et fonte, en fonte et matériaux
réfractaires, à postcombustion, turbo & à granulé)
Les travaux d’isolation
n Isolation
des combles et toitures (25 à 30 % des déperdi­
tions énergétiques d’un logement proviennent des combles
et toitures)
n Isolation des murs (une isolation de qualité permet de
réaliser jusqu’à 25 % d’économies d’énergie)
n Isolation du plancher (cela évite les remontées d’humidité
et permet de réaliser jusqu’à 10 % d’économies d’énergie)
n Isolation des fenêtres (bien que leur surface soit faible, les
fenêtres peuvent représenter jusqu’à 15 % de déperditions
énergétiques)
n Isolation des toitures terrasses (dans un premier temps
nettoyer la toiture, y déposer ensuite une couche d’isolant
puis protéger l’isolant par une couche de surface étanche)
6
Hors-série octobre 2013 -
Pays de Lons
Performance énergétique de son logement
Comment financer ?
“Pays de Lons” vous informe sur les aides financières auxquelles vous pouvez prétendre avant de vous lancer dans
des travaux pour améliorer la performance énergétique de
votre logement.
Vous auriez tort de vous priver de ces rencontres­
conseils gratuites avec différents organismes (Espace
Info Energie, Jura Habitat, Anah…) pour vous aiguiller
vers différents dossiers à remplir afin d’obtenir des
aides financières. Plusieurs Jurassiens en témoignent
comme par exemple, Christophe Chollat­Namy, qui
réside à quelques kilomètres de Lons­le­Saunier. Il a
raconté son expérience dans un dossier qui lui est
consacré sur HabitatNaturel.fr et tient à la faire parta­
ger à d’autres : “Depuis 1995, nous avons réalisé des
investissements importants, mais pour trois logements
et en s’y prenant bien, ça vaut le coup. Il est essentiel
d’être bien conseillé. Cela a été notre cas à l’Ajena avec
l’Espace Info Energie, l’équipe technique Effilogis et Jura
Habitat, qui nous ont fourni des informations et
conseils actualisés très utiles pour ne pas dire indispen­
sables sur le plan technique, au niveau des finance­
ments (crédit d’impôts, éco prêts à taux zéro, primes
énergies, soutien des collectivités…) pour avoir une
démarche efficace, analyser les devis et éviter les
arnaques”. Le Jurassien a bénéficié de deux éco­PTZ
successifs, l’un sur 20 000 euros pour son domicile,
l’autre sur 30 000 euros pour le locatif, des différents
crédits d’impôts et des subventions de l’Anah et la
communauté de communes du bassin lédonien liées
au programme OPAH pour la création de logements
sociaux performants, du Conseil régional pour la réno­
vation BBC dans le cadre du programme Effilogis, et
encore de la revente de certificats d’économies d’éner­
gie auprès du centre Leclerc (le centre Leclerc lui a
donné pour une valeur de 3 000 euros de bons d’achat
en échange d’un dossier présentant les différents tra­
vaux d’isolation réalisés). “Cela représente beaucoup
de paperasse, mais ce n’est pas négligeable”, conclut­il.
Il compare à titre d’exemple son chauffage aujourd’hui
avec sa consommation avant les travaux : auparavant il
payait 1 000 litres de fioul pour chauffer 70 m2, en
2013 il a utilisé 10 stères de bois pour chauffer 170 m2.
Les aides financières varient selon que
vous êtes propriétaire bailleur, propriétaire
occupant, en copropriété, s’il s’agit d’un
logement neuf ou ancien…
L’aide que les particuliers connaissent le mieux est cer­
tainement le crédit d’impôt. C’est une disposition fis­
cale permettant aux ménages de déduire de leur impôt
sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour
certains travaux d’amélioration énergétique portant sur
une résidence principale.
Certains travaux entrepris dans les logements de plus
de deux ans donnent droit à un taux réduit de TVA. La
TVA à taux réduit est une taxe portant sur l’achat de
matériel et les frais de main­d’œuvre. Son taux est de
7 % depuis le 1er janvier 2012.
L’éco­prêt à taux zéro constitue un coup de pouce
utile. C’est un prêt sans intérêts disponible pour réali­
ser un bouquet de travaux ou des travaux aboutissant
à une amélioration de la performance énergétique glo­
bale du bâtiment. Il est possible d’y inclure aussi les tra­
vaux induits par les travaux éligibles (peinture, électri­
cité…) et les frais d’études. Le montant du prêt couvre
l’intégralité des travaux d’économie d’énergie, ainsi que
les services ou travaux associés qui leur sont directe­
ment liés. Pour les bouquets de deux travaux, le mon­
n
tant du prêt est de 20 000 euros maximum. Sa durée
de remboursement est limitée à dix ans. Pour les bou­
quets de trois travaux et l’amélioration de la perfor­
mance globale, le montant du prêt est de 30 000 euros
maximum. Sa durée maximale est de 15 ans.
n Des prêts pour l’amélioration énergétique peuvent
vous aider à compléter votre plan de financement : les
prêts sur le Livret développement durable, le prêt d’ac­
cession sociale, le prêt d’épargne logement, le prêt à
l’amélioration de l’habitat, les prêts des collectivités
territoriales / des caisses de retraites…, les prêts des
distributeurs d’énergie / des professionnels du chauf­
fage et de l’isolation.
Le prêt à taux zéro+ est réservé aux logements res­
pectant la règlementation thermique 2012 ou dont le
niveau de performance énergétique est certifié par
l’obtention du label “bâtiment basse consommation,
BBC 2005”. C’est un prêt sans intérêts et sans frais de
dossier. Il est modulable en fonction des revenus, du
nombre de personnes composant le ménage et de la
zone de localisation du logement. Ce PTZ+ aide à
n
7
Pays de Lons - Hors-série octobre 2013
acquérir un logement alors que
l’éco­prêt à taux zéro aide à rénover
un logement existant.
ADRESSES
UTILES
Le dispositif “Duflot” encourage
les investisseurs à acheter des loge­
ments respectant les mêmes points
que pour le prêt à taux zéro+. Il per­
met de bénéficier d’une réduction
d’impôt sur le revenu de 18 % pour
l’acquisition ou la construction d’un
logement destiné à la location.
n
Enfin, il existe des aides liées au
lieu de résidence. Espace commu­
nautaire Lons agglomération pro­
pose ainsi des subventions excep­
tionnelles.
Les organismes et instances qui peu­
vent vous aider financièrement à la
réalisation d’un projet d’améliora­
tion énergétique de votre logement
sont nombreux. Il faut les rencontrer
pour obtenir plus d’informations car
chaque cas est particulier.
Parmi eux, l’Anah ou agence natio­
nale de l’habitat. Elle octroie, pour
les logements de plus de quinze ans,
des aides pour lutter contre l’habitat
indigne ou très dégradé, pour réno­
ver thermiquement l’habitat et lut­
ter contre la précarité énergétique,
pour adapter le logement à la perte
d’autonomie liée au handicap ou au
vieillissement, pour traiter les copro­
priétés en difficulté.
Consultez également l’Adil ou agence
départementale d’information sur le
logement. Passez nécessairement
par l’Espace Info Energie…
ADIL du Jura - Association Départementale pour l’Information
sur le Logement
32 rue Rouget de Lisle - BP 30175 - 39005 Lons-le-Saunier Cedex
03 84 86 19 30 - [email protected]
Pour obtenir toute information sur le logement en matière de
location, d’accession à la propriété (étude de financement, des
contrats), de fiscalité immobilière, de copropriété,
d’urbanisme… Service d’information gratuit. Prendre rendez­
vous.
n
ANAH
4 rue du Curé-Marion - BP 50356 - 39015 Lons-le-Saunier Cedex
03 84 86 80 16 - www.anah.fr
L’Agence Nationale de l’Habitat est un établissement public de
l’Etat, financé par des ressources budgétaires et fiscales. Elle a
pour mission de promouvoir le développement et la qualité du
parc de logements privés existants.
AJENA - Energie et environnement
28 boulevard Ganbetta - BP 30149 - 39004 Lons-le-Saunier Cedex
03 84 47 81 14 - www.ajena.org
© Christophe Chollat-Namy
Pour obtenir des conseils adaptés à votre projet, sur sa
conception, les équipements techniques (ventilation, isolation,
vitrage…), le choix des matériaux de construction et le choix
de mode de chauffage.
M. Christophe Chollat-Namy, à Pannessières a réalisé des travaux de rénovation pour son propre domicile, puis pour la
"rénovhabilitation" d’un corps de bâtiment mitoyen, pour créer 2 logements locatifs BBC, avec chauffage central au bois
(granulé/buche) et eau chaude sanitaire solaire, communs pour les 3 logements.
CAUE du Jura - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme
et de l’Environnement
151 rue Regard - BP 80048 - 39002 Lons-le-Saunier Cedex
03 84 24 30 36 - [email protected]
Pour bénéficier de conseils gratuits et indépendants, une
équipe d’architectes et paysagistes est à votre disposition en
amont de tout projet de construction, réhabilitation ou
extension.
Cette liste n’est pas exhaustive.
8
Hors-série octobre 2013 -
Chauffage : quelle énergie choisir ?
Différentes pistes à explorer…
Pays de Lons
ASTUCES
SUPPLÉMENTAIRES
Attention !
Ne brûlez pas des bois traités
Les vieux meubles, les agglomérés, les bois
récupérés sur des chantiers dégagent des
polluants très nocifs lorsqu’ils sont brûlés.
La clé d’une maison confortable et énergétiquement optimisée s’appuie sur 4 points
essentiels : l’isolation, l’étanchéité à l’air et la ventilation, les fenêtres et les appareils de
chauffage. Le chauffage est le poste le plus important dans la consommation d’énergie
d’une maison sous les latitudes tempérées. Les conseils prodigués par des organismes
neutres et le choix de bons artisans, véritables professionnels du chauffage vous permettront de faire le bon choix tant en matière de construction que de rénovation.
Achetez votre appareil
avec le label “Flamme Verte”
C’est un label de qualité signalant des
appareils économiques, sûrs et performants.
Actuellement, environ 80 % des appareils
vendus sont labellisés Flamme Verte.
Les appareils Flamme Verte sont
systématiquement éligibles au crédit d’impôt
développement durable.
Régulation et programmation
La régulation et la programmation permettent
d’assurer le confort adapté à votre mode de vie
au meilleur coût et sans gaspillage. Leur
utilisation peut réduire de 10 à 25 % la
consommation d’énergie.
Le chauffage au bois
Une énergie qui séduit de plus en plus de ménages
Entretenez votre système
de chauffage. C’est obligatoire !
Le chauffage au bois a connu une progression régulière entre 2000 et 2004, les
ventes d’appareils augmentant alors d’environ 5 % par an. Aujourd’hui, près de
6 millions de ménages utilisent un appareil de chauffage au bois, la plupart du
temps en complément d’une autre source d’énergie. Ce mode de chauffage reste
le plus économique avec un coût de l’ordre de 40 euros/MWh. L’investissement de
départ varie de 1 500 euros en moyenne pour l’achat d’un foyer fermé ou d’un
poêle à bûches à 4 500 euros en moyenne pour l’achat d’une chaudière à bûches.
Toutes les chaudières (fioul, gaz, bois, charbon,
multicombustibles, etc) dont la puissance est
comprise entre 4 et 400 kW doivent faire l’objet
d’un entretien tous les ans. C’est nécessaire
pour votre sécurité, pour la santé de votre
chaudière (moins de risques de panne,
longévité accrue du matériel) et celle de vos
finances : une chaudière régulièrement
entretenue, c’est 8 à 12 % d’énergie consommée
en moins. Et c’est obligatoire tous les ans.
n Cheminées
et poêles
Si vous disposez d’une cheminée ou au moins d’un conduit de fumée et que vous
souhaitez compléter votre système de chauffage : vous pouvez moderniser votre
cheminée ou vous équiper d’un poêle. Ce dernier est un système de chauffage
d’appoint qui permet de chauffer l’habitation par la combustion de bûches. Il faut
approvisionner soi­même le poêle en bûches. Cette solution répond davantage à
des besoins ponctuels de chauffage en restituant rapidement la chaleur émise lors
de la combustion des bûches.
Chauffage par le sol
Bon à savoir : Il n’y a pas de crainte à avoir
concernant une éventuelle sensation de
“jambes lourdes”. Les systèmes fonctionnent
désormais à basse température et
n’engendrent donc plus ces effets indésirables.
n Chaudières
à bois
Si vous construisez une grande maison avec un local de chaufferie spécifique et que vous souhaitez un système de
chauffage au bois relié au chauffage central et éventuellement au ballon d’eau chaude sanitaire, vous pouvez vous
orienter vers une chaudière à bois. Mais attention, toutes les chaudières n’ont pas le même rendement. Comparez
leurs performances avant de vous lancer.
Le chauffage solaire
Le chauffage solaire, bien adapté pour les maisons neuves, est de plus en plus prisé par les particuliers car, après l’in­
vestissement de départ, c’est une énergie gratuite et inépuisable. Elle a égale­
ment un sérieux avantage pour l’environnement : son utilisation ne
génère ni pollution ni de rejet de gaz à effet de serre. Un système
d’appoint permet de pallier les insuffisances du rayonnement. Il
peut être totalement indépendant de l’installation solaire :
cheminée, poêle à bois, convecteurs électriques, etc. Il peut
aussi être couplé à la partie solaire de l’installation. Ainsi,
la régulation peut gérer la mise en route et l’arrêt de
l’appoint, en fonction de l’ensoleillement, de la
demande de chauffage ou d’eau chaude sanitaire.
Dans ce cas, on utilise une chaudière classique
(fioul, gaz, bois, électrique).
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Loyer : 475 €. Charges : 69 € (Garantie : 475 € - Honoraire: 380 €)
Réf.2015 F2 L - VIL 01
Réf.2008 F5 L - CHE 2429
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ORGELET (39270) - Maison F3 - 65 m2 - Roue du Moulin
Chauffage électrique - Libre le 10/10/2013.
Loyer : 469 €. Charges : 63 € (Garantie : 469 € - Honoraire: 351 €)
Réf.7003 MAISON L - DUL 1157
10
Chauffage
Hors-série octobre 2013 -
Pays de Lons
(suite)
Chaudières performantes
Les performances des chaudières fonctionnant au fioul ou au gaz se sont
considérablement améliorées depuis vingt ans. Des technologies avan­
cées (basse température, condensation) offrent d’excellentes prestations
du point de vue des rendements, du confort et de la réduction des pollu­
tions. N’hésitez pas à demander conseils et devis à plusieurs profession­
nels avant de faire votre choix.
Les chaudières “basse température”
Conçues pour délivrer une eau à 50 °C, elles consomment de 12 à 15 %
d’énergie en moins que les installations standards. Elles sont adaptées aux
installations de type plancher chauffant ou radiateurs à chaleur douce.
Les chaudières à condensation
En condensant la vapeur d’eau des gaz de combustion, elles récupèrent
de l’énergie. D’où une notable économie de combustible, moins de gaz
carbonique et moins d’oxydes d’azote produits. Elles consomment 15 à
20 % de moins que des chaudières standards modernes. Ces chaudières
atteignent leurs meilleures performances et procurent un grand confort
quand on les installe avec un plancher chauffant basse température et /ou
des radiateurs “chaleur douce”.
Les chaudières à ventouse : une solution astucieuse
Une “ventouse” est un dispositif qui prélève directement à l’extérieur du
logement l’air nécessaire au fonctionnement de la chaudière. L’apport
d’air frais et l’évacuation des produits de combustion s’effectuent par deux
conduits, concentriques ou séparés, traversant un mur ou une toiture.
Étanches, les chaudières équipées de ventouses n’ont pas besoin d’une
cheminée et peuvent être installées dans un petit espace non ventilé (pla­
card).
Des aides financières ?
Dans le cadre d’une construction neuve, vous ne pourrez pas bénéficier
d’aides financières pour soutenir votre investissement. Elles sont réser­
vées aux logements de plus de 2 ans.
La chaudière à micro-cogénération arrive doucement sur le marché des énergies. Ainsi, les premiers équipements datent de 2010. Leur particularité est de
permettre non seulement la production de chauffage et d’eau chaude, mais également d’électricité.
Chauffage électrique
Le chauffage électrique équipe environ 31 % des logements individuels et
collectifs en France. Cette solution est majoritairement retenue dans le
neuf : en 2009, 80 % des logements construits ont été équipés de chauf­
fage électrique.
Mais attention, le chauffage électrique ne peut être une solution efficace
qu’accompagné d’un système de régulation et dans des bâtiments parfai­
tement isolés.
Le chauffage électrique est certes “attractif” sur le court terme, mais si on
réfléchit sur le long terme et si le choix est possible mieux vaut s’orienter
vers des systèmes de chauffage plus performants (à eau chaude ou ther­
modynamique) qui peuvent être couplés généralement à des énergies
renouvelables.
Chaudières
à micro-cogénération
gaz naturel
Ces appareils sont également appelés “chaudières électrogènes” ou “éco­
générateur”. Ils sont annoncés comme la troisième génération de chau­
dières gaz après la chaudière classique et la chaudière à condensation.
Leur particularité est de produire à la fois, à partir de la même source
d’énergie, de la chaleur et de l’électricité. Ce système, en plus de vous per­
mettre de chauffer votre habitat et votre eau chaude sanitaire, vous per­
met de devenir producteur d’électricité pour une partie de vos besoins.
11
Pays de Lons - Hors-série octobre 2013
Le Conseil général distribue
ACHAT MALIN
Comment lire l’étiquette
ÉNERGIE “électroménager” ?
des kits énergie pour faire des économies
L’étiquette énergie indique la consommation électrique et les performances des
appareils électroménagers et des lampes.
Véritable fiche d’identité, elle vous permet
de comparer et de faire ainsi le bon choix.
Elle est obligatoire sur les lieux de vente
pour les réfrigérateurs, congélateurs, combinés, lave-linge, sèche-linge, lave-linge
séchant et lave-vaisselle mais aussi pour
les lampes, les fours électriques et les climatiseurs. Le niveau de consommation
d’énergie est classé de A pour le plus économe à G pour le plus gourmand. Il existe
aujourd’hui des appareils classés A+ et
même A++. Les équipements de classe A
sont plus chers à l’achat mais s’amortissent rapidement par les économies qu’ils
permettent de réaliser.
Les premiers habitants à avoir reçu ces kits
résident avenue Abbé Lemire à Lons-le-Saunier. 500 kits seront distribués dans le
département d’ici la fin du mois.
Le Conseil général va distribuer 500 kits énergie à un public ciblé, dans tout le dépar­
tement, d’ici fin octobre. Les premiers ont été remis aux habitants des HLM situés du
8 au 22, avenue Abbé Lemire, le 20 septembre. Ils doivent permettre à leur proprié­
taire de faire des économies. Chaque kit énergie contient deux ampoules basse
consommation (une de 15 watts et une de 20 watts), un flexible et un pommeau de
douche avec mousseur intégré et un mousseur supplémentaire à installer sur le robinet
de salle de bain.
“Les deux ampoules consomment jusqu’à quatre fois moins d’électricité et ont une
durée de vie huit fois supérieure à celle des ampoules classiques”, a expliqué le prési­
dent du Conseil général, Christophe Perny, lors de la distribution des kits énergie à
Lons. Dans les salles de bain, les mousseurs permettent d’économiser jusqu’à 60 %
d’eau. “80 kits ont été distribués à Lons, précise Marc­Henri Duvernet, conseiller géné­
ral de Lons nord. Il y aura un autre plan l’an prochain.” Le Conseil général a fait appel
à l’APEI de la ville pour faire les paquets contenant les kits.
Si vous bénéficiez de l’option tarifaire
"heures creuses" (de 23 h à 7 h), utilisez-la
en priorité. Faites fonctionner vos appareils
pendant ces plages horaires pour bénéficier d’un prix du kWh plus avantageux.
Aujourd’hui bon nombre d’appareils
électroménagers sont équipés d’un
programmateur à départ différé.
Lutter contre la précarité
Les élus ont expliqué aux Lédoniens ce que contenaient ces kits énergie et quelle était
leur utilité.
Une première opération s’était déroulée il y a tout juste un an pour lutter contre la pré­
carité énergétique. La collectivité avait alors signé un protocole de partenariat avec EDF
Collectivités Est. Il devait permettre à quelque 300 familles en situation de précarité de
bénéficier d’un accompagnement personnalisé afin de leur permettre de mieux maî­
triser leur consommation d’énergie. L’opération faisait suite à un constat sur le terrain,
le Département étant chargé de l’accompagnement social et de la prévention des
expulsions. “Nous constatons que les problématiques de précarité impactent de plus en
plus les familles et fragilisent leur accès ou leur maintien dans un logement”, résume
Christophe Perny.
Dans le cadre de sa politique logement, le président du Conseil général a également
initié et mis en place d’autres actions sur le département dans le domaine de l’aide à
la pierre, le développement durable…
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