Go tell fire - Galerie Dukan

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Go tell fire - Galerie Dukan
 Go tell fire La galerie dukan hourdequin est heureuse de présenter Go tell fire (2 février – 25 février 2012), une exposition collective qui rassemble des œuvres de Arturo Hernández Alcázar (1978), Benoît-­‐Marie Moriceau (1980) et Duncan Wylie (1975). Le titre de l’exposition Go tell fire reprend l’hymne hurlé, le cri de révolte lancé par Wu Lyf, collectif de Manchester, avec une énergie débridée dans leur récent album (Go tell fire to the mountain, 2011). Ces trois artistes (Arturo Hernández Alcázar, Benoît-­‐Marie Moriceau et Duncan Wylie) aux pratiques diverses et complémentaires (sculpture, installation, dessin, peinture, vidéo) sont des observateurs attentifs de la réalité économique, politique, sociale et visuelle qui les entoure. Ils font preuve d’une position critique vis-­‐à-­‐vis du système qui nous aliène et suscitent notre capacité à le brutaliser. Procédant à une évaluation des enjeux contextuels, le point de départ de leurs pièces peut aussi bien être les règles de construction d’un abri anti-­‐atomique, qu’un voyage à Gaza en 2005 ou une accumulation de planches abandonnées sur un chantier. Ils explorent, sans cynisme, les possibilités des matériaux, d’objets trouvés, d’images récoltées sur Internet, de sites laissés à l’abandon: ce recyclage est une façon de créer une nouvelle valeur de l’existant ; ils proposent en fait une réalité augmentée. Dans la lignée d’artistes tels Robert Smithson ou Gordon Matta-­‐
Clark ou plus récemment Francis Alÿs, leurs stratégies artistiques visent à questionner les systèmes d’ordre -­‐ en matière d’architecture, d’espace, de pouvoir ou d’économie -­‐ de nos sociétés contemporaines et à s’approcher des possibilités du chaos. Avec un sentiment d’urgence, ils travaillent tous trois à perturber, déstabiliser et renverser ce qui semble pérenne. A travers cela, un regard est aussi porté sur l’Histoire, la peinture de Duncan Wylie traitant de la ruine du Zimbabwe depuis l’arrivée de Mugabe et la pratique d’Arturo Hernández Alcázar du Mexique, où règne la loi du plus fort. Dans cette décennie post-­‐11 septembre où la violence du monde semble nous rattraper de toute part, qu’elle soit d’origine humaine ou naturelle, Go tell fire s’articule en fait autour de la notion 2 février – 25 février 2012 Vernissage : jeudi 2 février / 18h – 21h Exposition collective avec : Arturo Hernández Alcázar Benoît-­‐Marie Moriceau Duncan Wylie galerie dukan hourdequin 24 rue Pastourelle 75003 Paris www.dukanhourdequin.com [email protected] +33 (0) 9 81 33 49 95 galerie dukan hourdequin -­‐ 24 rue Pastourelle 75003 Paris d’entropie, en tant que mesure du désordre environnant. Cependant, comme la musique en convulsion de Wu Lyf, qui exulte en définitive la joie, les travaux de ces trois artistes témoignent aussi d’une vision humaniste, de résistance et finalement de créativité : la création procède toujours de la destruction. Arturo Hernández Alcázar est né en 1978 à Mexico City où il vit et travaille aujourd’hui. Diplômé en 2001 de la Escuela Nacional de Pintura, Escultura y Grabado, La Esmeralda (Mexico City), il a récemment exposé au Mexique, aux Etats-­‐Unis et en Europe : No trabajes Nunca (exposition personnelle, commissaire : Guillermo Santamarina), 2010, MuAC, UNAM, Mexico City ; Resisting the Present (exposition collective, commissaires : Angeline Scherf et Angeles Alonso Espinosa), 2011-­‐2012, Museo Amparo, Puebla et Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris ; Disponible, a kind of Mexican show (exposition collective, commissaires : Hou Hanru et Guillermo Santamarina), 2011, San Francisco Art Institute, San Francisco et Museum of Fine Arts of Boston, Boston. Benoît-­‐Marie Moriceau est né en 1980 à Poitiers. Il vit et travaille à Rennes. Il est diplômé de l’Ecole des Beaux-­‐Arts de Quimper en 2003. Il a bénéficié d’expositions personnelles en France telles Formwork, 2009, Le Spot, Le Havre et Psycho, 2007, 40mcube, Rennes et a récemment participé à diverses expositions collectives d’envergure : 25 square meters (per second) or the Spirit of the Hive, No Soul For Sale, 2010, Tate Modern, Londres, commissaires : Yoann Gourmel, Elodie Royer ; Dynasty, 2010, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et Palais de Tokyo, Paris ; Ce qui vient, Les Ateliers de Rennes/Biennale d'art contemporain, 2010, Rennes, commissaire : Raphaële Jeune. Duncan Wylie est né à Harare au Zimbabwe en 1975. Diplômé en 1999 de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-­‐Arts de Paris, il vit et travaille en France depuis 1994. Il a notamment bénéficié d’une exposition personnelle au Musée de Grenoble (Open House, 2009) et a participé à la 6ème Biennale de Curitiba, 2011 (commissaire : Alfons Hug) et à Dynasty, 2010, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et Palais de Tokyo, Paris. galerie dukan hourdequin -­‐ 24 rue Pastourelle 75003 Paris Arturo Hernández Alcázar Una ola de muerte y destrucción, 2011 Cuivre, plastique, journal Una Jornada de Trabajo de Carlos y El Kimos, 2011 Disque de cuivre Malas noticias / Bad news, 2011 Journaux imprimés en noir, corde Empty building, 2012 Collages sur toile galerie dukan hourdequin -­‐ 24 rue Pastourelle 75003 Paris Benoît-­‐Marie Moriceau Cutter crusher (forward compatibility), 2011-­‐2012 La cisaille ou grignoteuse est employée dans le domaine des travaux publics pour la démolition progressive d’une construction afin d’éviter l’écroulement rapide par choc ou par explosion. L’outil à grignoter est monté en bout du balancier d’une pelleteuse et reprend la forme d’une pince de crabe ou d’une gueule de prédateur. Le projet Cutter-­‐crusher (forward compatibility) manifeste cette correspondance animale par l’intermédiaire d’une reproduction de l’engin mécanique. La forme sculpturale s’apparente au processus de fossilisation en ce sens qu’il met en œuvre un procédé de moulage à partir d’un matériau sédimentaire. Le principe fondamental du moulage procède par inversement (négatif) et par extension, l’empreinte se trouve être ici celle d’un retournement dans le temps. «Forward compatibility» fait référence à la «compatibilité descendante» c’est-­‐à-­‐dire la possibilité pour un produit informatique d’être conciliable avec des versions qui ne sont pas encore conçues. Plus simplement, il s’agit d’imaginer quel type de représentation à venir le monde serait-­‐il en capacité de produire de lui-­‐même. L'oeuvre Cutter Crusher (Forward Compatibility) a été coproduite par la galerie dukan hourdequin, Paris et Tripode. Cette pièce sera présentée lors de l’exposition Go tell fire et a également donné lieu à l’exposition personnelle de Benoît-­‐Marie Moriceau à Tripode du 5 au 28 janvier 2012. Cutter crusher (forward compatibility) -­‐ détail, 2011-­‐2012 Ciment, plâtre galerie dukan hourdequin -­‐ 24 rue Pastourelle 75003 Paris Cutter crusher (forward compatibility), 2011-­‐2012 Ciment, plâtre 250 x 140 x 35 cm galerie dukan hourdequin -­‐ 24 rue Pastourelle 75003 Paris Duncan Wylie Wave (diptyque), 2008-­‐2011 Huile sur toile 200 x 275 cm galerie dukan hourdequin -­‐ 24 rue Pastourelle 75003 Paris 

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