La notation en Philosophie au baccalauréat

Transcription

La notation en Philosophie au baccalauréat
La notation en Philosophie au baccalauréat
Dissertation
0à3
•
Recours exceptionnel pour des copies scandaleuses
Explication de texte
0à3
•
Texte érigé en prétexte à des généralités sur le thème ou la
notion en cause, OU
•
Hors-sujet résultant d'une absence de lecture précise de l’intitulé de la
question posée
•
4à6
Copies studieuses mais non philosophiques ou hors sujet : aux
environs de 6
Copies manifestant des possibilités, mais une absence totale de travail
(notamment en L) < 6
•
7à9
Éléments épars d'analyse philosophique (travail d'élucidation des
notions, quelques passages bien argumentés, ou des éléments de culture
philosophique, mais absence d'unité globale du devoir.
Production d'une approche du problème à partir de la question posée.
Présence d'une problématique, ET démarche de pensée organisée autour de cette
problématique, même si ce n'est pas méthodique (cela par un travail de
construction rationnelle OU par une convocation d'éléments de réelle culture
philosophique).
Saisie de la pensée du texte (plus ou moins précise et exacte),
effort de réflexion autour du problème (médiocrement argumenté et
organisé) OU
10 - 11
12 - 13
14 et plus
éléments de
survalorisation
•
•
Culture philosophique bien maîtrisée et intégrée.
Enracinement de la réflexion dans la culture du candidat.
Remarques :
1) Les notes ci-dessus ne sont qu’indicatives, mais l’épreuve n’est pas pour autant livrée au règne de
l’arbitraire : les mêmes principes d’évaluation sont partagés par la quasi totalité des enseignants, la notation
seule restant un acte individuel sous la responsabilité de chacun.
2) La correction des copies s’effectue désormais dans un contexte où la liberté de jugement de l’enseignant se
trouve objectivement niée, d’où ces notes scandaleusement correctes, ces réussites artificielles, ce
conformisme irréfléchi auquel cèdent trop de correcteurs, s’"arrangeant" pour obtenir une moyenne de 8,5 ou
9 sur leur(s) lot(s) de copies, etc.
Lecture ordonnée correcte du texte, mais peu de réelle réflexion,
•
Réflexion satisfaisante, l'étude du texte étant quant à elle peu
développée.
•
12 et plus
Étude ordonnée alliant la saisie du raisonnement du texte et
l’élucidation des concepts, ET
•
Réflexion argumentée et construite autour du problème soulevé
par le texte.
•
Démarche de pensée globalement cohérente à partir du problème
clairement formulé ET travail d'analyse des notions adéquat à la question posée et
qui fasse progresser la réflexion.
•
OU
•
Démarche de pensée globalement cohérente à partir du problème
clairement formulé, OU
•
Travail d'analyse des notions adéquat à la question posée et qui fasse
progresser la réflexion
Réflexion cohérente, mais texte simplement résumé
•
Prise en compte de la question posée ET éléments épars d'analyse
philosophique OU
•
Paraphrase cohérente, problème dégagé, quelques éléments
épars de réflexion, OU
•
Texte partiellement élucidé, intérêt philosophique saisi mais non
explicité, OU
•
•
10 - 11
Répétition narrative sans unité, OU
Remarques anecdotiques ou déplacées autour du texte, OU
•
•
7à9
•
•
•
Contresens inexcusables, résultant d’un défaut de maîtrise du
vocabulaire ou de la syntaxe, ou de la projection sur le texte de grossiers
préjugés, ou de l’inattention à la lettre du texte, etc.
•
Prise en compte de la question posée (même très superficiellement
comprise) OU
Recours exceptionnel pour des copies scandaleuses
•
Absence de questionnement philosophique et d'argumentation (copies
narratives, descriptives, récitatives) OU
4à6
•
éléments de
survalorisation
•
•
•
Culture philosophique bien maîtrisée et intégrée;
Enracinement de la réflexion dans la culture du candidat;
Réflexion de grande qualité (même si l’étude ordonnée se révèle
encore sommaire);
•
Excellente étude ordonnée (même si l’intérêt philosophique du
texte reste encore peu développé).
3) Chaque enseignant est invité au Baccalauréat à "utiliser toute l’échelle des notes", ce qu’il ne fait
généralement pas durant l’année.
4) La note plancher en deçà de laquelle une copie est jugée scandaleuse est susceptible de varier suivant les
enseignants : de 2 à 6 ou 7, ordinairement 4 ou 5.
5) Contrairement à une croyance répandue, la note 0 peut fort bien être utilisée par le correcteur (copies
blanches, se réduisant à quelques lignes, injurieuses, totalement illisibles, etc.)