La fraude et le Private Banking
Transcription
La fraude et le Private Banking
CRIMINALITE ECONOMIQUE Bernard F. Fishman, Simon Durrance, An International Survey of the Effect of Fraud in Private Banking Notes Schedule 1 What are the most effective ways of preventing and detecting fraud? Respondents ranked these factors as follows: Prevention Detection Normal internal control 1st 1st Rigorous security 2nd 4th Internal audit 3rd 2nd Management review 4th 3rd Entry/exit controls 5th 8th= Internal «whistle blower» 6th= 5th External audit 6th= 8th= Change of management 8th 6th 1 The Merrill Lynch/Gemini «Consulting World Wealth Report» is published annually. 2 The Ernst & Young «Best Practices in Private Banking 2000 Survey» involved key management being interviewed at top private banking establishments worldwide. This produced details of industry practice in areas such as organisation & management, strategy & commercial policy, activity monitoring & controls, client information management and key indicators. This has been coupled with the Ernst & Young defined «Best Practice» and provided to banks, giving the banks own practice benchmarked against the best practice and survey results. Although the full report is only available to participating banks, a summary of key findings is available to download from www.ey.com/ch/pb. 3 Copies of the full survey can be obtained from www.ey.com/ch/pb or by contacting Bernard Fishman on +41 58 286 5826. RESUME La fraude et le Private Banking Le nombre de «high net worth individuals» dans le monde est en forte augmentation. Il en a résulté une croissance importante des avoirs détenus par ces «HNWI» dans les banques. Cette croissance des avoirs des clients dans les banques n’est pas sans incidence sur le risque de fraude dans le private banking. Ernst & Young a en effet conduit une enquête internationale sur les effets de la fraude dans le private banking, dont certains résultats sont assez inquiétants, puisque deux tiers des répondants ont subi une fraude ces douze derniers mois. Par ailleurs, des fraudes portant jusqu’à 200 millions USD ont été annoncées. Risques opérationnels – les banques qui ont répondu à notre enquête sur le Private Banking ont identifié la fraude comme un risque opérationnel majeur pour la profitabilité ainsi que pour la réputation des banques. La lutte contre la fraude continue – ces 12 derniers mois, près de deux tiers des répondants ont subi une fraude et un sur dix a subi plus de 10 fraudes. Des fraudes très importantes ont été constatées – certaines banques ont déL’Expert-comptable suisse 5/01 tecté des fraudes très importantes dont il a résulté des pertes portant jusqu’à 200 millions USD. Les gérants de fortune sont à l’origine de beaucoup de ces fraudes – la majorité des fraudes commises ces cinq dernières années l’ont été du fait de gestionnaires de fortune agissant seuls, dans la plupart des cas. Causes principales – les répondants ont identifié comme causes principales des fraudes qu’ils ont subies: le manque de contrôle sur la correspondance des clients, le faible nombre de visite des clients aux banques et l’utilisation du courrier en poste restante. Domaines principaux de fraude – les répondants ont identifié comme domaines principaux de fraude les transferts de comptes à comptes, les falsifications de signatures et les manipulations du cours des titres. Les comptes avec poste restante accroissent le risque – les banques ayant un pourcentage important de comptes avec poste restante ont souffert de près de 50% de plus de fraudes que les banques ayant moins de comptes avec poste restante. Crainte – près de 80% des répondants craignent qu’une fraude importante se produise dans leur organisation. C’est souvent le management – 67,5% des fraudes identifiées ont été commises par des employés, dont un tiers était membre du management. Près de la moitié de ceux-ci appartenait à l’organisation depuis plus de cinq ans et un quart d’entre eux depuis plus de dix ans. Les fraudes restent secrètes – beaucoup de banques préfèrent ne pas divulguer les fraudes qui ont été commises dans leur établissement. Les banques internationales, par contre, tendent vers une culture différente et poursuivent les auteurs de ces fraudes pour faire un exemple. Etes-vous assurés? – seulement 44% des banques ont une assurance contre les pertes dues aux fraudes et même dans ces cas, les taux de récupération sont décevants; beaucoup de banques n’obtiennent pas la moitié des montants perdus. BF/SD 507