les logements - CCI Seine et Marne

L’essentiel sur . . .
LES LOGEMENTS
Dernière mise à jour : décembre 2014
Au recensement 2011, la Seine-et-Marne compte 566 357 logements sur son
territoire soit 10 % des logements d’Île-de-France. La dynamique de croissance est forte sur le département. L’importance de l’espace disponible, le prix
des terrains ainsi que les fortes prévisions de croissance démographique, font
de la Seine-et-Marne un territoire de choix pour les promoteurs immobiliers.
Plus de logements
individuels, moins
de collectifs
Le département est nettement
marqué par la prédominance des
maisons qui représentent 60 % des
logements seine-et-marnais contre
27 % pour la région.
Ce type de construction est généralement plus consommateur d’espace mais il est par ailleurs plus
propice à la construction de logements d’un standing plus élevé.
Part des maisons dans le logement total
Seine-et-Marne
Marne-la-Vallée
Sénart
La Seine-et-Marne
se caractérise par
une dynamique de
construction « étendue »
malgré une urbanisation
qui s’intensifie.
On note également que la
partie Ouest du département, plus
fortement peuplée, est davantage
caractérisée par une urbanisation
de type 1ère couronne c’est-à-dire
avec une présence marquée du
nombre de logements collectifs
(appartements).
Forte croissance
du parc de logements
ces dernières années
Le desserrement de l’agglomération parisienne par l’Est
profite à la Seine-et-Marne qui
accueille un nombre croissant
d’habitants. Ainsi, la croissance du
1
Source : SITADEL, 2012.
Source : INSEE, Recensement de la population 2010 - TéléAtlas Multinet 2009
nombre de logements est très
dynamique et se positionne à
un niveau nettement supérieur
à celui de l’Île-de-France. Entre
2006 et 2011, le nombre de logements seine-et-marnais est passé
de 528 556 à 566 357 logements,
soit +7,2 % contre +3,3 % en Îlede-France. Entre 1999 et 2006, le
nombre de logements avait crû de
15 % sur le département, contre
7,3 % en Île-de-France.
Bien qu’il y ait un effet de rattrapage des logements de 2 pièces
et moins, notamment sur la partie la plus peuplée de la Seine-etMarne, ces derniers ne pèsent que
14,8 % de l’ensemble du parc de
logements seine-et-marnais contre
34,6 % pour les 5 pièces et plus.
La Seine-et-Marne
est attractive
La construction de logements
seine-et-marnaise se positionne à
un niveau élevé par rapport aux
autres départements de la région.
« En 2013, la Seine-et-Marne est
Toujours plus
d’autorisations
de construction
Depuis 2008, le nombre d’autorisations en Seine-et-Marne est
en hausse de 40 % contre 23 %
pour l’ensemble de la région.
Même si le département n’est pas
épargné par la hausse des prix
immobiliers, il demeure le moins
cher d’Île-de-France avec un prix
moyen au m² pour le logement
neuf collectif de 4 390 euros à
Marne-la-Vallée ; de 4 770 euros à
Pontault-Combault, ou encore de
3 860 euros à Melun .
Un équilibre
urbain/rural fragile
La
forte
urbanisation
que
connaît la Seine-et-Marne depuis
quelques années n’est pas sans
poser de questions quant à la
maîtrise de l’accroissement de
l’habitat et, plus largement,
quant à l’équilibre territorial
entre urbain et rural. La volonté
de préserver l’environnement et
le cadre de vie est forte sur le
1
2
© CCI Seine-et-Marne
le premier département d’Île-deFrance en nombre de permis de
construire délivrés ».
Bien qu’elle ne recense que
11 % de la population régionale
sur son territoire, la Seine-etMarne concentre 19 % des permis
de construire (11 656 logements
autorisés) et 13 % des mises en
chantier (6 454 logements commencés) d’Île-de-France. L’importance de l’espace disponible,
le prix des terrains ainsi que les
fortes prévisions de croissance
démographique, font de la Seineet-Marne un territoire attractif.
La Seine-et-Marne reste très attractive pour
une population francilienne qui cherche à se
loger à un coût modéré.
département, mais elle se place
parfois en contradiction avec
le développement économique
et démographique. La question
d’équilibre se pose également en
termes d’habitats et d’emplois,
afin d’éviter les flux importants
de
migrations
alternantes
et, par voie de conséquence,
d’améliorer les conditions de vie
des habitants.
> Le projet de cœur urbain sur
Des projets d’envergure
de logements sociaux.
L’expansion du pôle Val-d’Europe
se poursuit à un rythme continu
et ne devrait pas ralentir dans
les années à venir. De 5 000
habitants en 1989, on en compte
aujourd’hui 27 000 pour atteindre
60 000 en 2030.
Autres projets remarquables :
> Bussy-St-Georges : la construction d’un éco-quartier de près
de 10 000 habitants ; 4 500
logements devraient voir le jour
d’ici à 2025 à l’Est de la commune
dont 1/4 de logements sociaux.
la communauté d’agglomération
de Marne-et-Gondoire. Ce projet
multi-sites s’articule autour de 17
« sites d’impulsion » répartis sur
4 communes : Lagny-sur-Marne,
Pomponne,
Saint-Thibault-des-
Vignes et Thorigny-sur-Marne. Il
est prévu, près de 2 500 nouveaux
logements sur 15 ans, dont 30 %
> Melun : sur une surface de
65
hectares
le
programme
écoquartierPlaine-de-Montaigu
comptera à terme 2 500 logements variés et 11 000 m² de
commerces activités et services.
Il sera commercialisé en trois
tranches. La première tranche
est ouverte. Parallèlement, un
programme de rénovation de
1 800 logements accompagne le
chantier de constructions neuves.
Source : SITADEL, 2013.
Source : « Cote annuelle des valeurs vénales et immobilières et foncières, au 1er janvier 2014 ».
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