Le racket - Infor Jeunes Couvin

Mis à jour le 7 novembre 2014
BILLET HEBDO
Le racket
"Vide tes poches, vide ton sac", tu as
peut-être déjà entendu cette phrase au
bout d'un couloir de l'école, dans les
vestiaires de ton club de sport ou au
coin de ta rue... Que tu en sois victime
ou témoin, il faut en parler! Différents
services peuvent t'aider à dépasser le
sentiment de honte que tu peux
éprouver pour en sortir!
Raquette? Non racket!
Par définition le racket est « l'extorsion d’argent
ou de biens matériels par l’intimidation, le
chantage ou la violence ». Il se différencie du vol
par le fait que c'est la victime qui, sous la
contrainte, remet quelque-chose à son agresseur.
Il n'y a pas de honte à en parler
Dans le cas où tu es témoin ou victime de racket,
n'hésite pas à en parler. Certains jeunes
E. R.
Gwenaëlle Grovonius - Infor Jeunes Namur ASBL.
Rue du Beffroi n°4 - 5000 Namur.
éprouvent un sentiment de honte quant à ce
phénomène face auquel ils se sentent
impuissants.
Conséquences de ces agissements
Si tu es victime, tes parents et proches pourraient
remarquer différents symptômes qui peuvent
démontrer le malaise que tu vis:
- absence de motivation d'aller à l’école et chute
des résultats scolaires;
- perte de volonté de voir tes amis;
- de plus en plus de conflits avec tes camarades;
- attitude de renfermement sur toi-même, de
dépression et de tristesse;
- perte de la confiance en toi;
- demande plus d’argent à tes parents sans
réaliser d'achat conséquent;
- tentative de suicide, etc.
Quelles solutions?
Commence par en parler à une personne en qui tu
as confiance et qui t'écoutera. Pense à tes amis,
tes parents ou même quelques professeurs de ton
école. Si cela survient dans le cadre scolaire, tu
peux aussi prévenir les éducateurs ou la direction
de l'établissement.
Ensuite, si cela n'a pas été suffisant pour
résoudre le problème, tu peux porter plainte à la
police ou auprès d'un service compétent.
Les services compétents
Voici une liste des services auxquels tu peux faire
appel si tu es victime ou témoin de racket:
- les centres PMS;
- les services d'aide en milieu ouvert (AMO);
Sources : Le service droit des jeunes
www.inforacket.be
- les services d’accueil aux victimes (parquet) et
les services d’assistance aux victimes (police);
- le Délégué Général aux Droits de l’Enfant
(DGDE);
- les médiateurs scolaires;
- un psychologue;
- la police comme expliqué juste avant.
Que risque le racketeur?
Si le racket est porté à la connaissance du monde
judiciaire via, par exemple, une plainte déposée à
la police, le parquet se saisit du dossier. Il pourra
faire un rappel à l’ordre à l’auteur, classer le
dossier sans suite, décider d’une médiation,
poursuivre l’auteur devant le tribunal compétent,
etc. Si les faits sont graves, le tribunal de la
jeunesse pourra décider de certaines mesures
telles que le passage par le SPJ ou en IPPJ. Le
tribunal correctionnel pourra condamner les
majeurs à une amende, une peine de travail ou de
prison.
S'il y a un lien avec le milieu scolaire, l’élèveracketeur peut faire l’objet d’une sanction
disciplinaire (renvoi définitif) en plus des
sanctions judiciaires.
N'oublie pas que le plus faible est celui qui fait
usage de la force avec une mauvaise intention!
Plus d'info
- www.inforacket.be
- www.infor-jeunes.be/site/dwnBill.php?bill=195
www.inforjeunes.be