Ambassade du Royaume du Maroc en France
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Ambassade du Royaume du Maroc en France
Ambassade du Royaume du Maroc en France Mardi 10 Avril 2007 Maroc Le Maroc choisi pour une mise à niveau des aéroports centrafricains Le Maroc a été choisi pour la mise à niveau des aéroports centrafricains, selon un accord signé lundi par les deux pays à Casablanca, à 100 km au sud de Rabat, a-t-on appris de source officielle. Un autre accord sur la libéralisation du transport aérien entre les deux pays a été signé à Rabat, selon la même source. « Outre l'échange de cadres et d'expériences entre les deux parties, l'accord prévoit que l'ONDA mette son expérience au profit des aéroports du Centrafrique en vue de leur mise à niveau ». Quant à l'accord sur la libéralisation du transport aérien entre ces deux pays, il devrait permettre « deux liaisons hebdomadaires (qui) desserviront à partir du mois d'octobre prochain le Maroc et la République centrafricaine », a déclaré M. Ghallab après la signature. (AFP) Questions Internationales Proche Orient Les Palestiniens demandent la libération de Marouane Barghouti contre celle du caporal Shalit Marouane Barghouti, un dirigeant du Fatah condamné à cinq peines de prison à vie, et plusieurs autres responsables palestiniens incarcérés figurent sur la liste remise aux autorités israéliennes par des médiateurs égyptiens en vue de la libération du caporal Gilad Shalit, enlevé depuis près de neuf mois, a confirmé, lundi 9 avril, le gouvernement palestinien. Le ministre des affaires sociales israélien, Isaac Herzog, a précisé que le premier ministre, Ehoud Olmert, réunirait le cabinet de sécurité dans la semaine pour étudier les critères de libération des prisonniers palestiniens. (AFP, Reuters, le Monde) Iran L'Iran défendra son droit au nucléaire « jusqu'au bout » Devant un parterre de responsables du régime et d'ambassadeurs étrangers réunis à l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz à l'occasion de la Journée du nucléaire iranien, lundi 9 avril, le président Ahmadinejad a clairement dit que l'Iran ne permettrait pas aux grandes puissances de freiner son programme nucléaire. Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale et principal négociateur iranien pour le dossier, a, pour sa part, menacé la communauté internationale de se retirer purement et simplement du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) si Téhéran était soumis à de « nouvelles pressions ». Pour Washington, ce nouveau « défi de l'Iran » justifie pleinement la voie des sanctions adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU. En dépit de cette annonce, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, devrait toujours participer à la conférence régionale sur l'Irak, qui doit se tenir les 3 et 4 mai à Charm el-Cheikh. L'AIEA doit publier, fin mai, un nouveau rapport sur l'avancement du programme nucléaire iranien. S'il est négatif, le Conseil de sécurité pourrait alors renforcer ses sanctions contre Téhéran. (AFP, Le Monde) Etats Unis George Bush veut promulguer une nouvelle loi sur l'immigration en 2007 A Yuma, en Arizona, près de la frontière avec le Mexique, M. Bush a de nouveau plaidé, lundi dans un discours devant des gardes-frontières, pour une réforme « globale » des lois sur l'immigration. Cette réforme doit associer, selon lui, un renforcement des frontières, une lutte accrue contre l'immigration et le travail clandestins et la régularisation d'une partie des 11 ou 12 millions d'étrangers qui travailleraient illégalement aux Etats-Unis, selon les estimations. M. Bush a invoqué tous les maux liés à l'immigration clandestine, criminalité, trafics d'êtres humains, les pressions pesant sur les écoles et les services locaux. Il a jugé « inapplicable » de renvoyer tous les clandestins chez eux. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté durant le week-end à Los Angeles contre ces propositions. Une journée nationale d'action en faveur des immigrés est prévue mardi. (Le Monde) Politique Française Présidentielle 2007 Un nouveau sondage pointe une progression de Jean-Marie Le Pen D’après le quotidien le Monde, un sondage LH2-RMC-BFM TV-20 Minutes, diffusé lundi soir 9 avril, fait état d'une hausse de deux points des intentions de vote en faveur de Jean-Marie Le Pen en une semaine, à 15 %.Selon l'étude LH2, Jean-Marie Le Pen ne serait plus qu'à trois points de François Bayrou, qui reste stable à 18 %. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal conservent une forte avance, mais reculent tous deux : le candidat de l'UMP perd un point, à 28 %, celle du PS deux, à 24 %, après quatre autres sondages montrant une baisse des intentions de vote en faveur de Mme Royal. Besancenot veut être le premier à gauche de la gauche Selon le Figaro, le candidat de la LCR cherche à s'imposer dans la mouvance antilibérale. En 2002, avec 4,25 % des voix, il était arrivé deuxième derrière la porte-parole historique de Lutte ouvrière (LO), Arlette Laguiller (5,72 %). Cette fois, il a une chance de prendre l'ascendant sur l'ensemble de la gauche radicale et, comme en 2002, sur le PCF. Recueillant aujourd'hui en moyenne 3,5 à 5 % des intentions de vote, il devance nettement ses « amis » de la gauche antilibérale. Mais, avec la campagne officielle, qui a débuté hier dans les médias audiovisuels, le médiatique facteur troskiste va être désormais soumis à la même exposition que les autres candidats de la gauche antilibérale. Et risque d'être la cible commune de ses « amis ». Si, en 2002, Besancenot incarnait une sorte de « renouveau » au sein de la nébuleuse antilibérale, cette fois, l'offre nouvelle, c'est Bové. La personnalité de M. Sarkozy, enjeu de la fin de campagne De tous les candidats, c'est sans doute à celui de l'UMP que les deux semaines à venir vont sembler les plus longues. Si Nicolas Sarkozy a creusé la distance avec ses adversaires, si 59 % des Français pronostiquent sa victoire (contre 18 % Ségolène Royal et 8 % François Bayrou) selon un sondage CSA-Le Parisien publié lundi 9 avril, la droitisation de son discours, le durcissement de son ton, ont un coût. Ils ont offert un angle d'attaque commun à ses principaux concurrents, au moment périlleux où l'issue de la campagne du premier tour repose sur cette majorité silencieuse d'indécis, évaluée selon un autre sondage CSA-Le Parisien, publié dimanche, à 42 % du corps électoral, soit 18 millions d'électeurs. (Le Monde) Les Français du Caire, électeurs dépassionnés Pour les expatriés qui ont parfois du mal à suivre la campagne, l'élection est vécue comme une curiosité. Qu'ils soient diplomates, expatriés à gros salaires, enseignants, chercheurs, à leur compte, sans emploi ou en contrat local avec des fins de mois tendues, plus de 4 300 Français sont inscrits sur les listes consulaires en Egypte. La plupart se disent peu en prise avec les préoccupations de leur terre natale. «La participation dépasse rarement les 25 %», regrette Renée Blandin, conseillère à l'Assemblée des Français de l'étranger. Et cette année encore, les Français d'Egypte ne devraient pas se presser aux urnes pour le premier tour, qui intervient au milieu des vacances du lycée français. Seuls partis à disposer d'une section au Caire, l'UMP et le PS ne comptent qu'une poignée d'adhérents. Comme dans toutes les grandes capitales du monde, leurs sympathisants se regroupent au sein de deux autres associations d'aide aux expatriés : l'Union des Français de l'étranger (UFE, droite) et l'Association des Français de l'étranger (ADFE, gauche).Traditionnellement, la France en Egypte vote à droite. La cuvée 2007 ne devrait rien changer, sauf pour les binationaux, qui, d'ordinaire très chiraquiens, n'apprécient pas les prises de position d'un Sarkozy, qu'ils craignent de voir bouleverser la politique arabe de la France. (Claude Guibal, Libération) Au palmarès des meilleures campagnes, Nicolas Sarkozy arrive en tête D'après un sondage CSA pour Le Parisien/ Aujourd'hui en France, le candidat de l'UMP fait la campagne la plus « solide », « précise » et « moderne », par rapport à ses trois principaux concurrents: la socialiste Ségolène Royal, le président de l'UDF François Bayrou et Jean-Marie Le Pen, le candidat du Front National. Les deux tiers des sondés (65%) jugent la campagne de M. Sarkozy solide, un qualificatif que seuls 45% reconnaissent à la campagne de François Bayrou (UDF), 34% à celle de Ségolène Royal (PS) et 30% à celle de Jean-Marie Le Pen (FN). Des quatre, la campagne de M. Sarkozy est également jugée la plus précise (63%), la plus moderne (61%), celle proposant le plus d'idées nouvelles (58%), la plus crédible (54%) et enfin, ex aequo avec François Bayrou, celle la plus proche des préoccupations des électeurs (50%). (La Tribune) « Tout bien pesé », Bernard-Henri Lévy votera pour Ségolène Royal Le philosophe Bernard-Henri Lévy a annoncé lundi sur France Inter que « tout bien pesé », il voterait pour la candidate socialiste Ségolène Royal au premier tour de l'élection présidentielle. Son candidat favori, a-t-il rappelé, aurait été Dominique Strauss-Kahn. Et d'après lui, si Mme Royal annonçait que M. Strauss-Kahn pouvait devenir son Premier ministre en cas de victoire, « les fameux sondages connaîtraient un frémissement tout à fait spectaculaire ». (AFP) Questions multilatérales Washington dépose deux plaintes contre la Chine devant l'OMC D’après une dépêche AFP reprise par le quotidien le Monde, les Etats-Unis auraient annoncé, lundi 9 avril, qu'ils déposeraient deux plaintes contre la Chine devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'une portant sur le non-respect des droits d'auteur et l'autre sur les obstacles posés à l'importation de produits culturels. Selon les règles de l'OMC, la demande de consultation est la première étape dans le dépôt d'une plainte. Les parties concernées ont ensuite 60 jours pour tenter de résoudre leur conflit par le biais de consultation. Si ce n'est pas le cas, la partie demanderesse peut référer le dossier à la commission de règlement des conflits. Ban Ki-moon passe le cap des cent jours à la tête des Nations unies et tente d'imposer son style Jean-Louis Turlin, correspondant du Figaro a fait une analyse des cent premiers jours du Secrétaire Général des Nations Unies. En effet, l'ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères va passer aujourd'hui la marque de ses cent premiers jours comme secrétaire général des Nations unies, et l'heure d'une première évaluation est venue pour un homme qui, contrairement à son prédécesseur issu du système, reste méconnu à l'intérieur comme à l'extérieur du sérail onusien. « Il est trop tôt pour se faire une idée, il faut lui donner du temps », acquiesce un diplomate qui réserve son jugement et place sur le successeur de Kofi Annan « un point d'interrogation ». La formule résume un sentiment largement répandu à l'ONU, où le nouveau patron s'emploie à corriger les doutes nés de ses maladresses initiales. «Le défi est plus grand que je ne l'imaginais, a admis Ban Ki-moon lors d'un entretien avec Le Figaro, Je n'hésite pas à reconnaître mes erreurs car mon premier souci est de corriger le tir. C'est le résultat final qui m'intéresse. » Critiqué pour son manque de concertation sur son projet de réforme du département des opérations de maintien de la paix, le secrétaire général s'est enfermé pendant trois heures avec les ambassadeurs des 192 pays membres de l'Assemblée générale dès son retour de sa première tournée en Afrique, le 5 février dernier. Depuis, il multiplie les consultations avec bonheur. « En ce qui concerne les difficultés du début, je les mets sur le compte d'un problème de stratégie de communication, explique Ban Ki-moon. Je suis arrivé avec ma passion et mes ambitions mais aussi avec une équipe de transition composée seulement de cinq personnes, et nous n'avons reçu qu'une assistance limitée du secrétariat qui continuait à travailler pour Kofi Annan ». « Le secrétaire général occupe l'un des postes les plus exigeants qui soient », souligne le représentant permanent de la France, Jean-Marc de La Sablière. Mais la récente visite de Ban Ki-moon au Proche-Orient a été réussie et c'est de bon augure. Si son style « chef d'entreprise » a créé des remous dans les étages de la « maison de verre », où certains hauts fonctionnaires ont été remerciés sans ménagement, Ban Ki-moon sait cultiver une image plus chaleureuse. On l'a vu plusieurs fois prendre son déjeuner sur un plateau à la cafétéria de l'ONU, parmi le personnel qui n'a pas d'autre chance de voir le grand patron. Mais c'est sur autre chose que Ban Ki-moon sera jugé : son pouvoir de communiquer une vision, de résister aux pressions des États-Unis dont on le dit proche, et de gérer, sinon de réformer, une organisation dont le fonctionnement s'accommode mal de ses conceptions asiatiques. Ban Ki-moon va-t-il changer l'ONU, ou l'ONU changer Ban Ki-moon ?