19 Avril 2007 - Ambassade du Maroc en France

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19 Avril 2007 - Ambassade du Maroc en France
Ambassade du Royaume du Maroc en France
Jeudi 19 Avril 2007
Maroc
Picasso à l’honneur à Tanger
Des œuvres originales de Pablo Picasso pour la première fois au Maroc, tel est l’événement pictural
capital de ce printemps. L’honneur de l’abriter revient à la galerie tangéroise, Mohammed Drissi
récemment rénovée. L’exposition, qui durera du 12 avril au 17 juin, permettra d’admirer 53 œuvres,
dont 39 céramiques réalisées sur des ustensiles: vases, plateaux, et divers autres objets. Le choix de
cette matière permet à Picasso d’établir des liens entre la vie et l’art, entre le quotidien et le rêve. Il
s’agit aussi d’allier innovation et tradition. Notamment le savoir faire espagnol et méditerranéen.
(Rachid Marroun, l’Economiste)
Relations franco marocaines
Participation du Maroc aux salons « inter sélection et « Fatex » à Villepinte
Le Maroc prendra part au Salon international de la Mode pour la distribution organisée (Intersélection)
et à celui de la sous-traitance et de la co-traitance dans le secteur du textile habillement (Fatex) qui se
tiendront simultanément du 24 au 26 avril à Villepinte (banlieue parisienne).La participation du
Royaume à ces deux manifestations est initiée par le Centre marocain de promotion des exportations
(CMPE) en collaboration avec l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement
(AMITH).Plus de 15 sociétés et groupes parmi les plus performants du Maroc dans le secteur de
l'habillement textile seront présents à ces deux événements en présentant leurs offres de collections
d'actualisation Eté 2007 et avant-première hiver 2007-2008. (Map)
Politique Française
Politique extérieure
Le monde regarde la France qui se regarde
Pour Jean-Dominique Merchet du quotidien Libération en période d'élection, la France devient une île
coupée du reste du monde. Tournés vers les problèmes intérieurs, les candidats ne se saisissent guère
des grands enjeux internationaux, qui passent pour électoralement peu rentables. En revanche,
l'étranger s'intéresse à la présidentielle française et va même jusqu'à prendre parti pour tel ou tel
candidat. Discrétion sur l'Europe, mais également sur le Proche-Orient, note Pascal Boniface. «C'est le
sujet le plus important et celui qui divise le plus. Il est devenu un vrai tabou : y penser toujours, mais
ne jamais en parler, dit-il. Tout le monde est d'accord pour tourner la page de la politique africaine de
Jacques Chirac, constate François Géré, mais personne n'a les idées très claires sur ce qu'il faut faire
ensuite.» Tous les candidats se sont donc retrouvés d'accord sur le Darfour. Un accord contre le
Soudan, c'est quand même moins compliqué que de s'affronter sur l'avenir de l'Europe ou sur la paix
au Proche-Orient.
Présidentielle 2007
Nicolas Sarkozy et ses soutiens centristes s'attaquent à « imposture » Bayrou
Dans le fief d'André Santini, et épaulé par Simone Veil et Gilles de Robien, ses principaux soutiens
centristes, le candidat de l'UMP a vivement critiqué le candidat UDF et sa stratégie d'union nationale.
Devant plusieurs milliers de personnes, Nicolas Sarkozy s'en est pris à « l'extraordinaire spectacle » du
rapprochement entre François Bayrou et l'ancien premier ministre socialiste Michel Rocard, qui ont
récemment dîné ensemble. Le président de l'UMP a par ailleurs joué les victimes face à des
adversaires « épuisés par le premier tour » et qui n'auraient « plus rien d'autre à dire que du mal » de
lui. « Des idées contre le chômage, ils n'en ont pas. Des idées sur l'immigration ils n'en ont plus. Des
idées sur l'Europe, ils y ont même renoncé. La seule idée : il faut faire barrage à Nicolas Sarkozy,
tellement persuadés qu'ils sont que je serai au second tour ! Merci de cette preuve de confiance ! ». Par
ailleurs, l’ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing a annoncé son soutien au
candidat UMP à la présidentielle, Nicolas Sarkozy (AFP, Reuters, Le Monde)
18 avril : Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal en baisse au premier tour
Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal reculent dans les intentions de vote au premier tour de la
présidentielle, le candidat UMP de 1,5 point à 28,5%, la candidate PS d'un point à 25%, tandis que
François Bayrou regagne 2 points à 19%, selon un sondage Tns-Sofres pour RTL, Le Figaro et LCI
paru mercredi. Jean-Marie Le Pen progresse de deux points avec 14% d'intentions de vote, alors que le
nombre de personnes interrogées déclarant pouvant changer d'avis a augmenté de quatre points en cinq
jours, passant de 32% à 36%.
Premier ministrable, François Fillon expose son programme de gouvernement
Devant mille militants et l'ensemble des élus UMP du Rhône, auxquels s'était joint l'industriel Alain
Mérieux, le sénateur de la Sarthe a décliné un programme de gouvernement, détaillant le calendrier
des premières mesures en cas de victoire de Nicolas Sarkozy. N'utilisant que le « nous », M. Fillon a
annoncé pour juin la réforme « en profondeur » des règles du dialogue social, l'introduction d'un
service minimum dans les services publics, la réforme des universités, des droits de succession, la
modification des 35 heures, la suppression des droits de succession, l'instauration de peines planchers
pour les récidivistes, ou encore la réforme de l'ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants.
Auparavant, le conseiller politique de M. Sarkozy avait dressé un bilan sévère des vingt-cinq dernières
années, n'épargnant ni la gauche, responsable, selon lui, en partie de la situation, ni la droite et le
centre, coupables d'avoir « hésité à engager les changements » nécessaires, d'avoir « géré avec
prudence au lieu de gouverner avec énergie ». (Sophie Landrin, Le Monde)
À Paris, François Bayrou remplit Bercy
D’après Claire Bommelaer et Philippe Goulliaud du Figaro, le candidat centriste a réuni, hier soir, 17
000 personnes pour le plus important meeting de sa campagne. Le président de l’UDF a refusé «le
label de la droite à la mode Sarkozy» et «le label de la gauche à la mode Jospin», car, a-t-il lancé,
«c’est le contraire de ce à quoi j’ai toujours cru et que j’ai toujours voulu». «Il y a de la droite en moi
parce que je veux de la rigueur et de la sévérité, il y a de la gauche en moi parce que je veux l’égalité
des chances et des droits, la solidarité», a-t-il dit. Dans un réquisitoire contre «les deux partis qui ont
tous les pouvoirs depuis vingt-cinq ans» et dont il critique la «collection d’élus épuisés », Bayrou a
lancé un ultimatum : «Il n’y a qu’une seule chose à faire, leur enlever, leur arracher le pouvoir (...) les
renvoyer à leurs chères études.» «Nous ne sommes pas là pour faire un score, pour obtenir un succès,
nous sommes là pour une seule chose, pour gagner (...) nous sommes là pour les remplacer», a-t-il
assuré. Alors que le fondateur de l’UDF, Valéry Giscard d’Estaing, vient d’apporter son soutien à
Nicolas Sarkozy, Bayrou a ironisé sur ce «dignitaire de plus qui vient en hâte rejoindre leurs rangs
inquiets». Tout cela, selon lui, «fait un repoussoir».
Les candidats chez le psy : leur derniers secrets
Plus que quelques jours avant le premier tour… Depuis des semaines, le nouvel Observateur analyse le
programme des candidats et raconte leur bataille. Restait à décrypter leur inconscient, leurs
motivations cachées, leurs conflits intérieurs. Pourquoi Royal, Sarkozy ou Bayrou se sont ils lancés
dans cette course impitoyable ? Sur quel imaginaires jouent ils ? Par quels fantasmes sera travaillé le
vainqueur pendant cinq ans ? Dernier diagnostic avant l’isoloir. (Marie France Etchegoin et Aude
Lancelin , le Nouvel observateur)
Royal course les femmes au supermarché
Caissières de tous pays, unissez-vous. C'est le message que Ségolène Royal est venue passer hier aux
employées d'un supermarché du XIIIe arrondissement de Paris. L'offensive lancée il y a quelques jours
par les syndicats de la grande distribution contre la généralisation des caisses automatiques est apparue
au staff de campagne de Ségolène Royal comme un bon cheval de bataille pour parler social.
(François Wenz-Dumas, Libération)
L'enjeu de la présidentielle
Cette longue campagne a donné la mesure des cinq défis que devra relever le prochain chef de l'Etat:
revivifier la République, redonner une voix à la France, relancer l'emploi sans casser la solidarité,
récrire le pacte national, oser, enfin, s'attaquer à tous ces chantiers. Au citoyen, maintenant, de choisir
celui ou celle qui aura cinq ans pour réinventer le pays. (Christophe Barbier, l’Express)

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