i. presentation de la communaute urbaine de yaounde

Transcription

MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
Diagnostique
orientations en vue de l’élaboration d’un schéma directeur (CUY) 2012-2017
REMERCIEMENTS
Je remercie :

L’Eternel pour l’inspiration et la santé qu’Il m’a accordé durant ce
travail,

ADVANCED ENGINEERING et plus particulièrement, M. Daniel
TANGMO NGAMY, son Directeur Général, Ingénieur polytechnicien pour son
soutien financier,

M. ESSI NTOUNBA Gérard Ingénieur de Génie civil et chef de
cellule de développement urbain à la Communauté Urbaine de Yaoundé, M. DELI
Jacob Ingénieur des travaux informatiques, opérateur SIG à la Communauté Urbaine
de Yaoundé, tous deux étant mes encadreurs professionnels,

M. TONGO Landry, Chercheur à l’Institut National de la
Cartographique, enseignant les bases de données géographiques à l’Université de
Ngaoundéré, à l’Université de Yaoundé et à l’Université de Dschang, mon encadreur
académique,

Dr MVOGO NGONO, Coordonnateur du master II IASIG, pour
l’opportunité qu’il m’a accordé de suivre ces enseignements,

M. pascal BOULERIER (ENSG) pour ses nombreux conseils, son
soutien moral et toutes les orientations pédagogiques qu’il m’a particulièrement
prodiguées.

M. Guillaume MOUTOME, Coordonnateur administratif, pour son
soutien moral et des nombreux conseils.

M. et Mme Jean Menard MANGA mon grand frère, Commandant de
l’armée de l’air, saint-cyrien, pour l’encadrement familial, le soutien matériel et
financier qu’il m’a apporté.

Mlle Erna Téclaire MBELLA EBOUELE Etudiante en MASTER II
science politique à l’Université de Soa (Yaoundé), pour son soutien moral et la
relecture de ce mémoire,

Mlle Diana Elisa Suzu KAMGA Ingénieur qualité, et M. Salomon
MASSODA TONYE Ingénieur statisticien, pour leur soutien moral,

M Victor NGEA, Pasteur, pour son soutien spirituel.
De regretté mémoire, mon père et ma mère, pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.
i NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
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SOMMAIRE
CONTEXTE .......................................................................................................................................... iv INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1 Partie I I. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ............................................... 5 PRESENTATION DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE YAOUNDE .......................... 6 II. PRESENTATION DU SERVICE D’ACCUEIL ................................................................ 9 II.1 Structuration du service........................................................................................................ 9 II.1.1 Système d’information géographique .............................................................................. 9 II.1.2 Observatoire urbain .......................................................................................................... 9 II.1.3 Atelier d’urbanisme ........................................................................................................ 10 II.2 Compétences, ressources matérielles et logicielles, fonctionnement ............................... 11 II.2.1 Compétences .................................................................................................................... 11 II.2.2 Ressources matérielles et logicielles ........................................................................... 11 II.2.3 Fonctionnement ........................................................................................................... 11 Partie II SCHEMA DIRECTEUR DU SIG DE LA CUY SOUS FORME D’ANALYSE DE
L’EXISTANT, DE REORGANISATION ET DE PROPOSITION DE PROJETS
SRTUCTURANTS .............................................................................................................................. 13 I. ARCHITECHTURE GENERAL D’UN SIG POUR UNE COMMUNAUTE URBAINE
14 I. 1 Aspect organisationnel ................................................................................................ 14 I. 2 Aspects conceptuels, de modélisation, de traitement et de choix des données ....... 16 I. 3 Implantation physique ............................................................................................... 18 I. 4 Grandes fonctionnalités .............................................................................................. 18 II. DIAGNOSTIQUE, ANALYSE ET SYNTHESE SUR L’ETAT ACTUEL DU SIG DE
LA CUY ............................................................................................................................................ 18 III.1 Présentation des compétences et des ressources en place ................................................ 19 III.2 La qualité, les procédures de traitement et les méthodes d’obtention des données19 III.3 Les partenariats actuels, ............................................................................................. 21 III.4 L’organisation et les procédures de communication en interne et avec l’extérieur
21 III. PROPOSITION DES SOLUTIONS ET DES PROJETS STRUCTURANTS .............. 22 ii NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
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III.1 Aspects organisationnels et communicationnels ....................................................... 22 III.2 Présentation des projets structurants selon les priorités ....................................... 24 Partie III CONCLUSION ............................................................................................................ 29 BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE .................................................................................................. 32 TABLE DES ANNEXES ...................................................................................................................... 33 Annexe 1 : Eléments nécessaires pour l’élaboration de la maquette de recueil d’informations .... 34 Annexe 2 : Une présentation succincte de l’insuffisance des données à partir des données de
l’arrondissement de Yaoundé 4 ......................................................................................................... 38 Annexe 3 : Services (attributions) astreints à exploiter les SIG à la CUY ..................................... 41 iii NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
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CONTEXTE
iv NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
Diagnostique
Dans le cadre du MASTER II IASIG (Informatique Appliquée au Système
d’Information Géographique) Organisé par l’Université de Douala au Cameroun en
partenariat avec l’Ecole Nationale Sciences Géographique (ENSG) et L’Université Paris-Est
Marne-la-Vallée (UPEMLV), toutes les deux basées en France, les enseignements se
déroulent en trois étapes :
Les cours et les travaux dirigés en ligne,
Les cours et les travaux pratiques en présentiel à l’Université de Douala, par les
enseignants émanant des trois universités, sanctionnés par un examen sur table,
Un stage de six mois au plus organisé dans des structures expérimentées dans le domaine
des SIGs. Pour cette dernière étape, nous avons été orientés à la Communauté Urbaine de
Yaoundé (CUY) grâce à la demande formulée par nos encadreurs et jugée recevable par
le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé.
Ce mémoire est un couronnement des travaux réalisés au cours de ce stage.
v NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 INTRODUCTION
1 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
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Le SIG (Système d’Information Géographique) est un terme polysémique qui
s’identifie par deux caractéristiques complémentaires mais très distinctes :
Il symbolise à la fois « le logiciel spécifiquement dédié à la manipulation de
l'information Géographique » et représente également « le système bâti à l'aide de ce
logiciel, autour d'un besoin ou d'un métier spécifique »1
Au cours de ce travail, la seconde connotation sera beaucoup plus appropriée et aidera
à comprendre la démarche entreprise.
Les SIGs constituent, de nos jours, un outil d’aide à la décision pour les gestionnaires
du territoire, ceci au moins pour deux raisons principales :
Leur grande capacité d’analyse (thématique et spatiale), sur une ou plusieurs couches
de données portant des informations de référence au territoire,
La possibilité de visualiser directement les résultats, sur fond de carte, comme si
nous avions été sur le terrain, permettant ainsi de prendre plus concrètement des
décisions sur l’aménagement de l’espace urbain à gérer.
En général, les données manipulées résultent des levés de terrain, des images
satellitaires ou des cameras aéroportées, des plans scannés. Elles reposent principalement sur
un fond de carte permettant à tous les acteurs impliqués dans la gestion du territoire, de
localiser l’ensemble des objets ou des lieux, sujets à une planification et/ou à un aménagement
éventuel.
Au delà des analyses sémantiques faites et dont les résultats peuvent être assimilés à
ceux provenant des systèmes d’informations traditionnels, la force des SIG émane de sa
capacité à produire des cartes qui peuvent être interprétées pour compléter les résultats
chiffrés de part la répartition spatiale du phénomène observé. Cette science, est connue sous
l’appellation de Cartographie.
La cartographie, elle-même, étant tout à la fois « une science, un art et une
technique »1, elle nécessite de se prémunir de toutes les règles et des outils régissant ces
disciplines d'amont en aval. Ceci pour faciliter la production et rendre ses produits plus utiles,
plus agréables et conviviaux à exploiter. Cette assertion nous aidera à obtenir un comparatif
entre ce qui doit être et ce qui est à présent fait à la CUY tout en recherchant l’objectif de la
cartographie tel que définit par les historiens en se basant sur «son statut d'artefact et de
médiation dans un processus de communication sociale. » Christian Jacob, 1993. Il faudra
ainsi se rassurer non seulement de l’usage adéquat, sans prétendre à l’optimalité, des 5
moyens graphiques d’expression de base à savoir : le point, la ligne, la forme, la couleur et la
matière, mais aussi des ressources humaines, matérielles et financières bien évaluées. Le
1
Introduction aux SIG par Patrick Marmonier
ENSG 2 NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
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faisant, une attention particulière devra être attachée au « choix de la symbolique » tel que
nous rappelle JEAN-PAUL DARTEYRE (ENSG) dans son cours publié le 05 Novembre
2008, lorsqu’il évoque les étapes de conception et de rédaction.
Nous comprenons que les SIGs, dont la cartographie est l’un des produits essentiels,
nécessitent une organisation, des équipements, des méthodes et une démarche formelle pour
apporter pleinement satisfaction au commanditaire. De ce faite, un SIG est principalement
composé :
Du matériel (Ordinateurs, scanners, GPS, théodolite, table traçante, imprimante,
disque de stockage …)
Des logiciels (des logiciels SIG de retouche, de vectorisation …)
Des données (issues des levés de terrain, des numérisations des cartes …)
Des méthodes (ensemble des procédés raisonnés pour la mise en œuvre du SIG,
l’ordre d’enchainement des différents processus…)
De la ressource humaine (ensemble de compétences nécessaires à la mise en œuvre,
à l’exploitation et au maintien à jour du SIG)
A partir de ce qui précède, nous pourrons retenir qu’ un SIG dans notre contexte se
déclinera comme étant un outil informatique au service de la communauté urbaine leur
permettant de se représenter leur territoire dans un environnement de travail restreint2, de
mener des analyses spatiales, sémantiques ou statistiques sur l’occupation de l’espace du
territoire dont ils ont la charge de la gestion, dans le but de prendre les meilleures décisions
d’aménagement, d’urbanisation, de prévention et de gestion quotidienne. Il leur offre à tout
moment une vision plus globalisante de l’espace urbain par le biais des outils associant les
données sémantiques et géographiques sous fond de carte, pour traduire la réalité du terrain
qui, non seulement leur facilitera l’exécution de certaines tâches dans leurs activités
régaliennes, mais aussi leur permettra de rapprocher, au travers d’une méthode de
communication facilement décodable par tous (la carte), l’information auprès de la
population. Nous comprenons par ces objectifs que le SIG revête un caractère multisectoriel.
Par conséquent, sa mise en œuvre engage un ensemble de projets dans divers domaines. Ces
domaines sont parfois disjoints, qu’il s’avère important de bien les identifier afin de savoir
comment les composer.
Dans le cadre de ce travail, il nous a été demandé d’élaborer un diagnostique du SIG
de la CUY et de proposer des grande Orientations en vue d’une élaboration d’un schéma
directeur. En d’autres termes, les procédures organisationnelles et communicationnelles,
l’étendue des activités, les méthodes de construction et d’exploitation des données actuelles
2
Etant au bureau, ils visualisent la situation sur le terrain 3 NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
Diagnostique
sont-elles suffisantes pour permettre au SIG de la CUY de répondre aux objectifs énumérés au
paragraphe précédent? Sinon quel est l’ensemble de projets et de procédures identifiés pour
corriger ces manquements afin de faire de cet outil un point d’appui solide pour
l’aménagement et l’urbanisation de la ville de Yaoundé et son périurbain ?
Pour répondre à ces questions, après une brève présentation de l’institution, nous
allons, dans un premier temps définir les objectifs d’un SIG en nous inspirant des attributions
listées dans les différents services de la CUY. Nous examineront par la suite l’existant en
gardant à l’esprit sa mission qui serait celle de satisfaire les objectifs précédemment évoqués.
Enfin nous allons identifier un certains nombres d’activités, tant dans les procédures de
communication et d’organisation des services que dans les méthodes de mise en œuvre et
d’exploitation, sous forme de projets qui pourront enrichir un schéma directeur réalisable dans
les cinq prochaines années afin de rapprocher au mieux l’utilité du SIG aux objectifs de la
CUY.
4 NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
Diagnostique
Partie I
PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL
www.ongola.com
Diagnostique
I.
PRESENTATION DE LA COMMUNAUTE URBAINE
DE YAOUNDE
La CUY a été créée par décret n° 87/1365 du 25 septembre 1987, Elle est placée sous
l'autorité d'un Délégué du Gouvernement nommé par Décret du Président de la République et
assisté de quatre (04) Délégués Adjoints nommés par décrets présidentiels. Située à Yaoundé
au cœur de la capitale politique du Cameroun, elle est abritée dans une enceinte estimée à un
hectare et compte environ : 02 millions d’habitants, 2536 km de voie et 310 km2 de parcelles
(Année 2005).
Elle est constituée de 22 services dont voici l’organigramme général :
Fig. 1 : Organigramme de la CUY (avec le service d’accueil encerclé en rouge
à l’extrême droite)
Diagnostique
Notre travail concernant essentiellement le diagnostique et le plan de relance du SIG
devant permettre une élaboration d’un schéma directeur, nous présentons, en annexe tableau
1, les principales attributions des services en relation avec le système d’information
géographique. Ainsi nous pourrions ressortir les différentes implications des uns et des autres
dans le processus que nous devons développer. Dans le tableau ci-dessous, nous allons
dérouler en particulier les services composant la Direction des Services Techniques (DST) qui
est la direction dans laquelle nous avons été affectés (tableau 1).
DIRECTION TECHNIQUE
Constructions publiques, des équipements et des infrastructures de la Communauté Urbaine, de
leur conception, construction, modernisation, entretien, maintenance et exploitation;
Relations à caractère technique avec les Services municipaux nationaux ou étrangers, les Centres
de formation et les Ministères à caractère technique
Service
l’architecture
de
… Contrôle et gestion préalables de l’occupation de sol, gère les permis
de construction, de démolir, d’implantation et de conformité;
Instruction des dossiers de lotissement;
Contrôle des permis de bâtir et en général de l'occupation du sol et de la
police du bâtiment sur l'ensemble du territoire de la Communauté Urbaine;
Arrêt des chantiers ou des démolitions des constructions insalubres ou en
infraction
Travaux d'entretien, tous corps d'état, du patrimoine bâti et des logements
locatifs de la Communauté Urbaine; (nom, type, état, montant, année
construction, dernière maintenance, …..
Service
…. du ramassage et du traitement des ordures ménagères et des autres
d’environnement et déchets urbains;
d’hygiène
La salubrité des marigots et de l'assainissement des terrains marécageux;
L'hygiène des débits de boisson; La gestion des cimetières municipaux.
Diagnostique
Service
l’urbanisme
de
La mise en œuvre du plan d'adressage des rues et de ses applications en
liaison avec les Services concernés;
La tenue du répertoire des voies d'agglomération;
L’élaboration et du suivi du Système d'Informations Géographiques
(SIG);
La gestion administrative du patrimoine foncier et immobilier de la
Communauté Urbaine;
La réalisation des travaux topographiques de la Communauté Urbaine;
La coordination des travaux cadastraux et topographiques effectués par
des Cabinets privés pour le compte de la Communauté Urbaine;
Traçage des routes dans les lotissements, du bornage des lots, de la
conservation des bornes et de l'alignement des routes;
Service de la
voirie
L'identification, de la programmation, de l'étude et de la réalisation des
travaux d'entretien de la voirie et de ses dépendances;
La collecte de toutes les données nécessaires à la programmation des
tâches relatives à l'entretien, à la maintenance et à l'exploitation des
infrastructures routières;
La régulation du trafic et de la gestion du stationnement en relation avec
les forces de maintien de l'ordre;
de la gestion technique des gares routières, voyageurs
La programmation, de l'étude et de la réalisation des travaux de
maintenance du réseau d'éclairage public, de la signalisation tricolore,
horizontale et verticale, et des équipements de sécurité;
L'approbation préalable des projets d'extension ou de renforcement des
réseaux et des installations d'adduction d'eau, d'électricité, de
télécommunications et d'éclairage publics, ainsi que de tout autre réseau
technique;
Cellule
développement
Urbaine
du
(Voir voir mission de la CDU, paragraphes ci-dessous)
Tableau 1 : Structuration des services à la Direction des Services Techniques (DST)
Diagnostique
Bien qu’ayant été affecté à la DST, c’est la Cellule de Développement présentée cidessous qui a été chargée de suivre nos travaux.
II.
PRESENTATION DU SERVICE D’ACCUEIL
II.1 Structuration du service
La Cellule du Développement Urbain (CDU) est dirigée par un chef de cellule. Elle
s’occupe principalement du SIG, de l’observatoire urbain et de l’atelier de l’urbanisme. Dans
chacun de ces trois domaines, ses missions se définissent comme suite :
II.1.1
Système d’information géographique
Elle assure :

La collecte des données urbaines de nature technique, sociale, économique,
institutionnelle, démographique, etc.

La structuration et l’organisation des données en couches d’informations
thématiques,

La mise à jour des données archivage des celles produites,

L’échange des données avec les opérateurs agissant dans le secteur urbain
(professionnels, bailleurs de fonds, équipes projet, ONG, etc. sous couvert de conventions
écrites prévoyant un retour des résultats de cette utilisation vers la CUY,

La poursuite de mise à jour de l’adressage des rues,

La mise à jour du catalogue des couches d’information du SIG

L’administration des données SIG

La conception, la réalisation et la diffusion des cartes thématiques et catalogues
de données (production et impression).
II.1.2 Observatoire urbain
Elle assure :

L’identification des études à mener, nécessaires à la compréhension et
l’analyse des dynamiques urbaines (habitat, environnement ; transport, etc.) que pourra faire
émerger l’exploitation et le traitement des données collectées et structurées par le S.I.G;

La conduite des études statistiques de la ville en s’appuyant éventuellement sur
les données du S.I.G ;

La création et le suivi d’indicateurs urbains de développement pertinents,
traduisant l’activité urbaine notamment à l’instar des standards internationaux édictés
par le CNUEH-Habitat ;
Diagnostique

L’appui aux services de la CUY à travers la conception et la mise en œuvre
d'interfaces entre le S.I.G et d'autres applications informatiques pour améliorer la gestion
urbaine ;

La diffusion des documents d'analyse d'information, à la CUY, aux bailleurs de
fonds, des acteurs du développement, etc. ;

Le suivi des prescriptions d'aménagement urbain (SDAU, POS, Projet de Ville,
Contrat de Ville, etc.) ;

L’archivage des documents de projets
II.1.3
Atelier d’urbanisme
Elle assure

L’émergence des projets éligibles dans le cadre des différents financements
(BIP, Ministères, fonds propres C.U.Y., PPTE, C2D, etc.) ;

La proposition de nouveaux modes de composition urbaine et d'organisation de
l'espace et définition d'une politique du logement et de l'habitat entre autres ;

La préparation du Plan de Campagne de l'année suivante ;

La publication et mise à jour de la banque de projets en cours d'étude ou à venir
à travers un « journal des projets » ;

L’appui technique aux partenaires du développement (Ministères, CUA,
aménageurs, particuliers, etc.) en matière de lotissement, construction d'habitat social, etc. Ce
volet est en cours de définition.

L’archivage des documents de projets.

Centre de documentation

Enrichissement du centre à travers une documentation sur la ville ;

Mise à jour du fichier de documents conçu à cet effet ;

Mise à jour du compte de fourniture et de signaler les stocks critiques afin
d'éviter les pénuries ;

Reproduction des documents à lui confié par la Direction des Services
techniques, sauf le cas échéant ceux des autres services de la communauté Urbaine de
Yaoundé sur autorisation du Conseiller Technique ou du Directeur des Services Techniques ;

Archivage des documents de projets.
Diagnostique
II.2 Compétences, ressources matérielles et logicielles,
fonctionnement
II.2.1 Compétences
La CDU qui a à sa tête un chef de cellule est principalement constitué d’un personnel
qualifié dans plusieurs domaines tel que :

Le chef de cellule, ingénieur de Génie civil,

01 ingénieur de Génie civil chargé de l’éclairage public,

01ingénieur d’urbanisme chargé de l’urbanisme,

01 ingénieur de Génie civil chargé d’étude,

01 économiste de transport,

01 technicien de Géni civil chargé du dessin technique,

01ingénieur des travaux informatiques chargé du suivi, de la mise à jour et des
productions du SIG

01 sociologue chargée du dialogue social avec les partenaires
II.2.2
Ressources matérielles et logicielles
Du point de vue matériel, le parc informatique de la CDU est constitué de :

10 ordinateurs de type HP Compaq dx2700 MT

8 imprimantes laser de type HP P2015 et

3 imprimantes à jet d’encre format A3 de type HP LaserJet

3 tables traçantes (dont un fonctionnel),

2 photocopieurs

1 scanner
Quand au logiciel, et en ce qui concerne les SIG, la CDU détient une licence de
Mapinfo 6 acquise en 2002.
II.2.3
Fonctionnement
Dans sa configuration actuelle, le réseau interne de la cellule de développement n’est
pas opérationnel. La CDU dispose d’un seul agent responsable du SIG. Il assure au quotidien
la composition et l’impression des cartes thématiques à l’intension de tous les services de la
direction technique ayant besoin. Les données dont il s’en sert proviennent du SIG actuel
manipulé par le logiciel mapinfo Version 6 acquis en 2002. Tout service ayant besoin d’une
carte, ou d’un plan quelconque déplace son personnel rencontrer le responsable du SIG.
La CDU produit principalement les cartes thématiques à l’intension du public ou des
autres services de la direction technique qui est la seule direction à faire usage du SIG en
interne. Les cartes sont composées selon le besoin et imprimées sous plusieurs formats en
fonction de l’usage.
Diagnostique
Dans le SIG actuel, il existe des données dites de base (émanant du financement
propre de la CUY) et les données dites sécrètes (issues de certains partenariats et couvertes
par une convention d’échange de données).
Les données du SIG actuel, qui a été construit dans les années 94-95 proviennent
d’une image satellite géoréférencée qui a ensuite été vectorisée. La première mise à jour en
2002 et la dernière en 2008 s’étaient effectuées par le même procédé. Mais suivant une
fréquence non définie et souvent par opportunité, les mises à jour se poursuivent soient en
acquérant les données d’un opérateur ayant engagé des études quelconques, soit en effectuant
les levés de terrains par GPS.
Diagnostique
Partie II GRANDES ORIENTATIONS POUR
UN SCHEMA DIRECTEUR DU SIG DE LA
CUY SOUS FORME D’ANALYSE DE
L’EXISTANT, DE REORGANISATION ET
DE
PROPOSITION
DE
PROJETS
SRTUCTURANTS
Un théodolite
Un GPS
Diagnostique
Un SIG étant un ensemble de modules informatiques intégrés, et toutes les
composantes matérielles et humaines qui le rendent opérationnel. L’objectif est le traitement
des données ayant une composante géographique afin de la localiser dans un territoire. En
priorité il s’agit des systèmes d’information constitués pour répondre à des besoins précis et
qui déterminent une modélisation finalisée du monde réel. A cet effet il utilise des outils
informatiques qui favorisent l’intégration des données de diverses natures et s’assure de la
compatibilité du format lors de leur transformation. Sa chaine de traitement consiste à la
collecte, la saisie, la transformation, le croisement, le stockage et l’affichage des données
géographiques et textuelles. Par la suite, il nous permettra d’appliquer des analyses selon des
besoins. Les résultats de ces analyses, considérés comme des extractions de cartes, seront
distribuées aux différents acteurs pour des prises de décisions. Cette définition introduit
globalement les cinq grandes fonctionnalités d’un SIG connues sous l’appellation des « 5A »
à savoir :

Abstraction,
Acquisition,
Analyse,
Affichage,
Archivage.
Cette partie présente les résultats de notre mission à la CUY dont l’intérêt est de mieux
situer le SIG dans les 05 prochaines années afin d’accroitre ses rendements. Pour ce faire,
nous évoquons d’abord les généralités d’un SIG dédié à une communauté urbaine. En nous
basant sur ses grandes fonctionnalités, nous développerons d’abord l’architecture générale
d’un SIG devant servir à tous les maillons dans le processus de fonctionnement d’une
commune urbaine. Les paragraphes qui suivront devront dans un esprit de diagnostique et
d’analyse, situer la communauté urbaine par rapport à ce standard précédemment arrêté. Ceci
concernera aussi bien les aspects organisationnels des traitements en interne et avec
l’extérieur, que les aspects de conception et de production. Nous terminerons en proposant un
ensemble de projets et d’initiatives qui pourront aider à modéliser tous le système de sorte
qu’il nous aide à atteindre les objectifs escomptés d’ici à l’horizon 2017.
I.
ARCHITECHTURE GENERAL D’UN SIG POUR
UNE COMMUNAUTE URBAINE
I. 1
Aspect organisationnel
L’idée de concevoir et de mettre en exploitation un SIG dans une commune doit être
partagée par tous les acteurs de la chaine. A tous les niveaux, son importance doit être
expliquée et chacun doit reconnaitre l’utilité de l’outil qui va être mis sur pied. Il est
préférable que l’implication se fasse de l’amont vers l’aval. C'est-à-dire l’importance doit être
perceptible par les décideurs situés au sommet de la chaine de gestion et en validant le
Diagnostique
principe, ils pourront facilement mettre d’accord tous les services intermédiaires jusqu’à
l’implication des services extérieurs et des partenaires. Ainsi donc, il va falloir identifier
toutes les fonctionnalités auxquelles peut répondre un SIG afin de savoir quel service
impliquer dans le processus.
En retenant que : « Le SIG permet d’analyser et de représenter la dimension spatiale
de l’information. », il apparait que « tous ceux qui gèrent des données localisées ou
localisables ainsi que tous ceux qui sont amenés à prendre des décisions à partir de telles
données. » sont concernés. Cela englobe la quasi-totalité des services et notamment les plus
concernés par les objets identifiables sur le terrain par leur coordonnées géographiques au
travers d’une adresse à savoir :

Les bâtis et les permis de bâtir,

La voirie, les infrastructures socioculturelles et religieuses,

Les équipements marchands,

Les réseaux aériens et souterrains,

L’affichage des panneaux dans la ville et toute sorte de signalisation,

Le relief,

Les espaces verts,

Le lotissement,

L’occupation des sols,

Le plan d’urbanisation,

Les travaux d’aménagement et de reconstruction,

Les petites et moyennes entreprises, les industries,

L’hydrographie, la végétation,

L’évacuation des déchets et des ordures ménagers (la salubrité et
l’assainissement de la ville),

Les sites et points d’attraction touristiques,

L’occupation du domaine publique,

Les associations culturelles et sportives et les ONG,

Les infrastructures de transport,

La population,

Le découpage administratif,

…
Il peut avoir des rajouts, des spécificités en fonction des pays et des communes, mais
retenons que tous les services concernés par ces activités doivent être impliqués dans le
processus de conception, mise en œuvre, exploitation et mise à jour du SIG de la
communauté urbaine. Ces services devront par conséquent disposer de la compétence
minimale pour l’exploitation de la partie du système qui leurs est allouée. Ils doivent
également identifier les partenariats utiles pour eux et interpeler à tout moment le service
s’occupant de relations publiques pour concrétiser ce partenariat. La gestion et la maintenance
étant à la charge du service technique de la communauté désigné à cet effet. Il s’agit donc en
gros d’une approche participative.
Diagnostique
I. 2 Aspects conceptuels, de modélisation, de traitement et de choix
des données
Pour chaque entité ou groupement d’entités identifié précédemment, il serait possible
d’en faire un module distinct qui sera finalement introduit dans le SIG final mais de façon à
pouvoir être géré indépendamment tout en conservant, à la limite, le caractère relationnel avec
les autres entités. De préférence, il faudra commencer la mise en œuvre par les modules les
plus urgents suivant le besoin, tout en gardant le caractère systémique de tout le projet. C'està-dire en prévoyant toujours les possibilités d’intégration et d’évolution et en impliquant tous
les acteurs dans la mesure du possible et surtout les plus hautes instances de décisions dans la
chaine hiérarchiques.
Pour être sûr d’avancer dans une bonne voie à chaque phase du projet, l’on doit se
rassurer de suivre le schéma suivant :

Etre sûr que le besoin perçu est réel et bien définir les objectifs,

Informer la hiérarchie de toutes les initiatives et obtenir son aval. De
préférence, l’ordonnance devrait venir du délégué du gouvernement ou de l’un de ses
suppléants.

A ce stade, le projet peut commencer à prendre corps par une circonscription
de sa consistance qui passe par une identification des partenaires, une description complète et
détaillée des données à intégrées dans le futur système. Pour cela un dictionnaire de données
définira minutieusement le format des données retenues et de tous les attributs nécessaires.
Soulignons que pour les besoins d’analyses profondes, il est important de retenir tous les
attributs nécessaires pour chaque entité. Surtout ne pas prendre le risque de chercher à
organiser soi-même une production des données sur les réseaux. Mais toujours se rassurer que
le concessionnaire du réseau en question peut les fournir.

Une fois le contenu connu, il faut définir les méthodes et choisir la plus
efficace. Celle-ci peut être revue ou remplacée si une contrainte forte comme le financement
apparait par la suite.

Le projet peut maintenant être évalué: les ressources humaines, matérielles
nécessaires, l’estimation de la durée. Bref une planification rigoureuse doit être effectuée.

Dès que tout est prêt, il s’en suit l’implémentation

Enfin, vient l’étape de l’exploitation et de maintenance

Le processus des mises à jour devra suivre presque le même cheminement
décrit ici. Surtout si elles sont importantes et susceptibles de consommer beaucoup de
ressources.
Diagnostique
Le schéma résumant cette démarche est le suivant :
Fig. 1 : Cycle de production d’un SIG ou d’un de ses modules
Généralement les données peuvent provenir, outre des financements des levés de
terrain sous fond propre de la communauté :

Des collectivités locales voisines,
Des concessionnaires de réseaux,
Des sociétés d’aménagement et BTP (Bâtiments et travaux Publiques)
Des constructeurs,
Des observatoires,
Des banques de données urbaines
Du cadastre
…
Elles sont de préférence de type vecteur complétées ou peaufinées par certaines
données de type raster connues et traitées. Ce qui implique qu’il faut automatiquement :

Les outils de levé (théodolites, GPS, PDA ….)
Diagnostique

Les outils informatiques de pointe (logiciels et ordinateurs, de préférence une
ou des stations UNIX pour les besoins de performance, des outils de sauvegardes)

Les outils de numérisation et de vectorisation (table traçante, logiciel SIG).
I. 3
Implantation physique
De manière physique, un ou plusieurs serveurs hébergeront les données au niveau des
services techniques. Les autres services exploitant les données disposent d’une interface
utilisatrices à partir de laquelle ils peuvent passer des requêtes minimales nécessaires à
l’extraction des données qui leur sont utiles. Ils peuvent tout aussi bien mettre à jour la base à
partir des formulaires. Un géoportail avec un serveur cartographique en ligne peut servir de
communication des informations au grand public.
I. 4
Grandes fonctionnalités
Pour réussir dans cette mission, il est nécessaire de mettre sur pied une structure
minimale et de se prémunir d’une certaine organisation qui affectera une partie d’activités
sujettes à la mise sur pied du système et à son exploitation viable. Il faut donc un certain
nombre d’unités d’organisation dont les tâches sont clairement identifiées. Ainsi,
conformément au principe des 5 A énoncé plus haut, il faudra au minimum :

Une unité de collecte des données
Une unité d’analyse
Une unité de stockage
Une unité de traitement
Une unité de diffusion
Une unité d’archivage
Un service juridique.
Maintenant que nous savons comment tout devrait fonctionner pour la mise en place
et l’exploitation d’un SIG dans une communauté urbaine, nous allons voir comment cette
procédure est implémentée dans le cas de la CUY avant d’apporter des aménagements
nécessaires pour une évolution.
II.
DIAGNOSTIQUE, ANALYSE ET SYNTHESE SUR
L’ETAT ACTUEL DU SIG DE LA CUY
Les résultats présentés dans cette partie de l’étude de l’existant sont en grande partie
issus d’un travail d’analyse de la base de données en place en la visualisant sur plusieurs
plateformes (Mapinfo, Arcgis Desktop 9, Quantum Gis), et des résultats d’enquête obtenus
Diagnostique
auprès de tous les acteurs du secteur par le biais d’un questionnaire élaboré et enrichi au jour
le jour, qui se trouve en annexe 1. Ce diagnostique porte essentiellement sur les compétences
et autres ressources en place, sur la qualité des données, les procédures de traitement et les
méthodes d’obtention des données, sur l’organisation et les procédures de communication en
interne et avec l’extérieur, enfin sur le niveau des partenariats.
III.1 Présentation des compétences et des ressources en place
Dès le lancement des activités du SIG vers les années 94-95 un certain nombre de
personnel avait été formé en local et à l’étranger.
Malheureusement, toute cette compétence a été dispatchée dans les autres services et
actuellement, outre des ingénieurs de génie civil tels que énumérés plus haut, la cellule de
développement urbaine ne dispose que d’un seul opérateur pour toutes les opérations
concernant les SIG. Il s’agit d’un ingénieur des travaux informatiques, qui exploite les
données existants à l’aide des outils mapinfo.
Soulignons que la CDU ne dispose actuellement d’aucun équipement de sauvegarde
des données.
III.2
La qualité, les procédures de traitement et les méthodes
d’obtention des données
La Communauté Urbaine de Yaoundé travaille actuellement sur deux sortes de
données : les données dite « secrètes », issues des partenariats entre la CUY et certains
opérateurs privés et les données de bases produites par la CUY sur fond propre.
Il ne nous a pas été autorisé de travailler sur les données secrètes, mais nous avons
obtenu l’aval de pouvoir examiner les données de base. Le SIG actuel a été mis sur pied vers
les années 94 avec des mises à jour en 2002 et en 2008. Les données proviennent chaque fois
d’une image satellite que la communauté acquière et qui est vectorisée. Il existe également
certaines données de mise à jour obtenues périodiquement par des levés de terrain.
A l’état actuel, la base de données sert beaucoup plus à produire des cartes
thématiques car, l’on y trouve très peu de données sémantiques. Ce qui en restreint l’usage.
Sur les illustrations qui suivent vous avez quelques résultats sous forme de cartes obtenue
avec mapinfo 8.5 à partir du SIG actuel. Nous remarquons que ces tables ne disposent pas de
données attributaires nécessaires pour une exploitation rationnelle.
Diagnostique
Fi 2 : Extrait de carte hydrographique de la ville de Yaoundé
Fig. 3 : extrait de carte sur
les bâtis dans al ville de
Yaoundé
Diagnostique
Pour les traitements, l’opérateur SIG reçoit au quotidien les demandes d’impression et
de composition des cartes de plusieurs services de la direction technique. Il compose les cartes
à la demande et les retourne aux intéressés. Ce qui est peut être la cause d’une inconstance
dans la sémiologie graphique choisie d’une carte à une autre pour des mêmes objets à
représenter.
III.3 Les partenariats actuels,
La CUY et plus précisément la CDU développe déjà un certains nombre de partenariat
notamment :
Avec le Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature(MINEP) avec
qui elle travaille sur un projet et certaines entreprises telles que les Brasseries du Cameroun,
Louis Berger, Ecta BTP, SCET TUNISIE, HYSACAM. Jusque là il n’existe aucune
plateforme d’échange de données avec ces derniers.
III.4 L’organisation et les procédures de communication en interne
et avec l’extérieur
Il n’existe pour le moment aucune procédure de communication (transfert de données
SIG) entre les services de la CUY si oui, le transfert des fichiers par des unités amovibles
(disque externe, clé USB, gravure CD ou DVD etc.). Aucune plateforme (géoportail) de
diffusion des informations SIG au public n’existe. Tout de même la CDU reçoit des demandes
de cartes, du plan de la ville et beaucoup d’autres requêtes qu’il s’satisfait.
En interne, seuls les services de la direction technique sollicitent les produits SIG de
la CDU pour leurs activités. De même il n’existe pas encore d’échange de données entre la
CUY et les communautés d’arrondissement.
Au regard de ces constats, nous remarquons que beaucoup a déjà été fait sur le SIG
actuel, mais il reste encore un grand nombre de choses à faire et/ou à parfaire dans chaque
domaine d’étude. Pour cette raison, il est important de proposer des solutions.
Diagnostique
III.
PROPOSITION DES SOLUTIONS ET DES PROJETS
STRUCTURANTS
En se servant de l’organisation, de la conception et du choix de données, de la mise en
œuvre et des méthodes d’exploitation tels que définis plus haut, nous essayons de réadapter ce
qui existe actuellement. Il ne sera pas très nécessaire d’innover à ce stade de développement
des SIG à la CUY, mais nous préférons réorganiser d’abord ce qui existe. L’objectif étant
d’abord de faire participer tous les maillons dans leur configuration actuelle. Pour cela, après
avoir définit le schéma relationnel et quelques procédures de bonne conduite en interne, nous
proposerons des projets à mettre en œuvre pour effectivement offrir un bon service à partir du
SIG résultant.
III.1 Aspects organisationnels et communicationnels
Etant donné l’inertie dénotée dans la participation et l’exploitation des SIG par les
services de la CUY, nous pensons qu’un travail de sensibilisation doit être fait en amont.
Pour cela il sera d’abord primordial d’organiser des séminaires de sensibilisation. Plus
concrètement, il faudra partir des attributions actuelles dans chaque service pour leur montrer
à quel niveau et comment le SIG peut les aider à améliorer leur rendement et à mieux orienter
les prises de décision. Nous avons, (fig. 4) ci-dessous, un exemple de schéma qui peut
orienter ces débats. Nous ressortons les services qui pourraient être des potentiels
consommateurs des SIG dans leurs travaux quotidiens, il reste à leur apporter les preuves.
Il faudra également impliquer la hiérarchie dans tous les projets, en commençant par le
Délégué, à qui une exposition de la portée des résultats du SIG doit être faite, tout en lui
éclaircissant dès le départ des contraintes financières que cela peut nécessiter. L’objectif étant
de le convaincre à suivre, malgré les coûts, les activités de reconstruction du SIG.
Ce n’est qu’après ce préalable et lorsqu’on aura mis tout le monde d’accord, du moins
la majorité et surtout ceux qui décident, que l’on pourra se lancer dans les propositions de
projets. Cette procédure vise la facilité des financements et le développement participatif.
Diagnostique
Fig. 4 : Architecture général d’exploitation du SIG de la CUY après réorganisation
FSAS : fonctionnalités pour lesquelles le service des assiettes peut avoir besoin du
SIG.
(La gestion des contrats de concession, de l’occupation du domaine public et des
locations)
FSAP : tenir le fichier des entreprises agrées
FCPE : Tenir le fichier des PME/PMI, des équipements marchands, des
établissements publics communaux
Diagnostique
FSASG : gestion des infrastructures sociales, des logements, des espaces de la
communauté urbaine. Gestion des associations, des ONG et des groupements du quartier.
FSI : s’occupe du lotissement, des permis de bâtir, des certificats d’imputation, des
chantier et des démolitions, des logements locatifs.
FSEH : la salubrité, les marigots, les terrains marécageux, les débits de boisson, les
cimetières municipaux
FSU : gère le plan d’adressage des routes, les voies d’agglomération, le patrimoine
foncier et immobilier, les travaux topographiques et cadastraux effectués dans la ville,
lotissement et bornage.
FSV : gère l’entretien de la voirie, la régulation du trafic, les stationnements, les gares
routières et voyageurs, le réseau d’éclairage public, les signalisations horizontales et
verticales, les réseaux d’adduction d’eau, les réseaux d’électricité, les réseaux de
télécommunication.
FCDU : c’est le responsable du SIG, nous pouvons nous en tenir aux fonctionnalités
citées plus haut (Partie I paragraphe II.1)
Au terme de cette étape, il sera plus facile de passer à l’action en proposants des
projets. Si nous risquons de ne pas être exhaustif, il est à noter qu’à chaque grande attribution
ci-dessus énumérée (fig. 4), doit correspondre un objet SIG. Par conséquent l’activité de
construction de tels objets devrait déjà être retenue comme un projet potentiel.
III.2
priorités
Présentation des projets structurants selon les
Les projets sont présentés dans un ordre de priorité qui devrait être respecté.
1.
en poste
Recrutement des compétences nécessaires et recyclage du personnel
Pour le moment, nous ne pensons pas encore aux autres services en dehors de la CDU.
Il est d’abord important de mieux structurer cette cellule considérée comme le noyau. Il
faudra donc penser à la garnir davantage en recrutant des experts dans divers domaines :

Le recyclage de l’opérateur en poste est nécessaire (dans les méthodes de
conception des bases de données)

Pour la collecte des données, 01 ingénieur (BAC+5) et 02 à 03 techniciens
maitrisant les techniques de levé de terrain et de numérisation de carte. Ils doivent également
savoir manipuler un GPS et les techniques de prise des mesures sur le terrain. Nous pensons
aux topographes, géomètres, cartographes et géomaticiens.
Diagnostique

Pour l’analyse et les modélisations, 01 analyste (Bac+4) serait suffisant pour la
cellule. Une connaissance des logiciels SIG et la manipulation des données géographiques
seraient un atout.

Pour l’administration et la gestion de la base de données de type
géographiques, la structure doit recruter : 01 administrateur de base de données (Bac+5)
maitrisant la plupart des SIG tels que la suite des outils ESRI, mapinfo et les équivalences en
outils « open sources ». Il doit maitriser les techniques de sauvegarde et d’archivage en plus
de l’aspect sécurité des bases de données. Des connaissances sur le fonctionnement des
serveurs cartographiques sont nécessaires. Il doit en général manipuler les données de type
géographique sur la majorité des couches GIS de la plupart des SGBD du marché : Oracle,
MySQL, PostgreSQL…

Penser également à recruter 01 développeur (Bac+5), maitrisant correctement
le développement web et le webmapping
1. Renforcement du patrimoine logistique de la CUY en matière de
gestion des SIG
La CDU doit acquérir une licence de mapinfo dans la version la plus récente pour
mettre à jour celui qui est actuellement exploitée. Si les recrutements évoqués plus haut sont
effectifs, la maison pourra bénéficier de leur expérience pour explorer le monde du libre.
Néanmoins, il faudrait acquérir un serveur de bonne capacité et mettre en place une procédure
de sauvegarde sur disque dur externe ou sur des cassettes par un lecteur DAT.
2. Elaboration d’une sémiologie et d’une charte graphique
Les cartes actuellement élaborées à la CDU ne respectent pas les règles. Dans le but de
disposer d’une norme, il faut définir les normes et les standards pour uniformiser la
représentation des différents objets apparaissant sur nos cartes
3. Identification et nommage des voies, des maisons d’habitation et
des quartiers
La base d’une meilleure urbanisation est la voirie. Elle se définie comme étant « un
chemin, une route d’un lieu à un autre. Un moyen de transport. Un chemin de fer ». C’est
un élément primordial lorsqu’on parle d’un SIG pour une communauté urbaine car elle
encourage et oriente l’implantation et donc le développement. Pour cette raison, elles
doivent être identifiées, nommées et classifiées. Ce travail est fait partiellement et reste
inachevé.
Cette opération doit ensuite être suivie par l’identification des maisons d’habitation.
La CUY devrait travailler avec le Ministère des Postes et Télécommunication pour
pouvoir trouver une adresse pour chaque individu au travers du projet. Ceux qui disposent
déjà d’une boite postale devraient en plus être localisé par le nom de la rue et le numéro de
la maison. La base ainsi produite pourrait également servir à la police nationale. Il serait
Diagnostique
également utile que des panneaux signalent des entrée et sortie des quartiers vers le Nord,
le Sud, l’Est et l’Ouest de chaque quartier.
4. Mise à jour de la base de données existante par un enrichissement
des données sémantiques en collaboration avec les producteurs de données
externes
Mise à jour de la couche bâtis en prenant en compte les résultats du
projet précédent
Mise à jour des couches concernant la voirie en prenant en compte
les résultats du projet précédent.
Mise à jour du reste du SIG existant notamment, rendre cette base
de données relationnelle et y ajouter les attributs sémantiques pouvant être
utiles à mener une analyse qui permettra de prendre des décisions
Par exemple pour un quartier ou une commune d’arrondissement, on pourra
intégrer les données dynamiques telles que la population, la densité … ces attributs
peuvent influencer la répartition des infrastructures. Dans l’état actuelle du SIG seul
l’afficha nous permet de savoir qu’un hôpital, une école, un équipement marchand,
une voie, ou un espace vert se trouve dans un arrondissement tiers ou dans un quartier
donné. Il ne serait donc pas possible de passer des requêtes pour extraire un contenu
avec une visée d’élaborer une analyse.
Ce travail ne concernant pas la restructuration du SIG mais plutôt l’élaboration
d’un plan de valorisation, vous trouverez en annexe quelques images de la base de
données existant pour étayer mes propos.
5. Elaboration d’un Plan d’Occupation des Sols (POS)
Il s’agit de définir les éléments de base qui peuvent aider à classifier l’espace de la
CUY et leur associer des symboles de représentation sur la carte. Par la suite les données
du SIG mise à jour peuvent aider à produire le POS.
6. Constitution d’une banque de données sur le
gestion des permis de bâtir
lotissement et la
Il faut pouvoir identifier l’ensemble des lots existants dans la ville et le périurbain,
leur propriétaire, leur état, la qualité et les contraintes d’exploitation… Eventuellement,
l’identification et le descriptif sur des permis de bâtir.
7. L’identification des partenaires et élaboration des partenariats avec
les producteurs des données concernant les différents réseaux, et description
des données d’échange
Diagnostique
Il est important d’identifier tous les partenaires susceptibles de nous fournir
quelques données que se soit. En occurrence, la Direction Général des Impôts, le cadastre,
l’Institut National de la Cartographie, l’Institut National de la Statistique, le Ministère de
la Ville et tous les concessionnaires des réseaux (CAMWATER, MTN, AESONEL,
CAMTEL, le MINPOSTEL …). Par la suite il faudra identifier et décrire les données qui
peuvent être échangées avec ces acteurs et mettre sur pied des projets de développement
des interfaces d’échange et de communication.
8. L’Identification et la description des données à partager avec le
grand public
Il s’agit de définir l’ensemble des données nécessaires à la sensibilisation, à
l’information et à l’orientation du public. Mettre ces données en ligne et sensibiliser la
population sur leur existence.
9. L’identification et la description des données à partager avec les
communes d’arrondissement
Les communes d’arrondissements devraient constituer un relais pour la
communauté urbaine au moins pour la simple raison que cela permet d’amoindrir les
dépenses. Pour que cette collaboration soit effective, une description des données et
informations à échanger est un préalable.
De même, une plateforme de communication pourrait être développée.
10. Le développement des interfaces d’échange, de partage et de mise à
jour des données en interne
Les échanges de données en interne devraient être centralisés au niveau de la CDU.
En tenant compte des attributions de chaque service, l’on saura les données concernées par
ces échanges.
11. Le développement d’une application de gestion des voiries
Il faut mettre sur pied une application nous permettant de gérer les voiries et toutes
les composantes y afférentes. Elle doit pouvoir, produire des cartes thématiques sur l’état
de la voirie avec les niveaux de détérioration, les priorités d’intervention. Elle doit
également prendre en compte la gestion des activités d’entretien et le suivi des chantiers;
c’est-à-dire à un instant donné, pouvoir ressortir l’état du chantier dans la ville.
Diagnostique
12. Note pour la partie « droit » :
Un projet sur l’élaboration des droits sur la diffusion et l’exploitation des
données peut être commis dans le but de réajuster ce qui est déjà actuellement en
vigueur et/ou adopter de nouvelles clauses qui incluront la collaboration avec de
nouveaux partenaires.
Diagnostique
Partie III CONCLUSION
Diagnostique
La mise en œuvre d’un SIG n’est certes pas une épreuve infranchissable, mais elle
demande une organisation et des compétences encore rares dans les pays en développement.
Généralement des appuis en ressource humaines sont toujours importés. Toutefois avec les
apports de la mondialisation et les appuis apportés par les gouvernements Européens (et plus
particulièrement la Francophonie) au système éducatif des pays membres comme le
Cameroun, des connaissances nouvelles commencent à être enseignées. C’est dans cette
optique qu’ayant suivi les enseignements pratiques et théoriques du master II IASIG à
l’Université de Douala en coopération avec l’ENSG et l’UPEMLV, nous avons été suivre un
stage à la Communauté Urbaine de Yaoundé pour, non seulement apprendre à se frotter au
domaine dans un environnement réel, mais aussi apporter une contribution à l’amélioration du
SIG de la CUY grâce aux enseignements reçus.
Le travail effectué qui consistait à
diagnostiquer le SIG dans son fonctionnement actuel et proposer un schéma directeur
conséquent visant à son amélioration et à sa viabilisation dans les cinq prochaines années. Ce
travail couvrait plusieurs modules des enseignements reçus: sur les principes d’organisation,
de conception et de mise en œuvre d’un SIG (cours SIG- carto), les bases de données
géographiques, le management des projets, les serveurs cartographiques en ligne, le
développement web. Il faisait également appel à nos connaissances antérieures et
principalement l’analyse et la conception d’un Système d’information.
Pour atteindre les objectifs, nous avons développé trois grandes phases :

L’énonciation des principes généraux de mise en œuvre et d’exploitation d’un
SIG dans une communauté urbaine,

Un comparatif avec ce qui est actuellement appliqué à la CUY,

Une proposition des solutions dans la réorganisation, les procédures de
conception, de mise en œuvre, et quelques projets pour passer à l’action.
Seulement, il n’a pas été évident pour nous, étant donné le temps relativement
court, consacré à ce travail, de présenter en détail les projets proposés, ni même de
pourvoir les chiffrer par une estimation budgétaire. Nous pensons que ce travail doit
être fait pour finaliser ce document.
Il reste cependant important de retenir ici que nous avons jusqu’ici proposer des
solutions qui aideront à construire d’abord les bases solides.
Mais l’on devra voir plus loin en évoquant des domaines beaucoup plus complexes
tels que :

La manipulation des éléments relatifs au relief,

Les mises à jour participatives du SIG directement réalisés par la population et
les partenaires
Diagnostique

Les solutions embarquées, cela peut vouloir dire l’intégration du plan de la
ville dans les systèmes embarqués des automobiles,

été amorcés
Le cadastre fiscal qui est pensé aujourd’hui et dont les travaux avaient même
….
Toute fois, nous restons convaincus que ce qui a été proposé ici pourra aider la CUY à
bâtir un système solide, évolutif, fiable et serviable.
Diagnostique
BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE (Novembre 20011)
Le CERTU : Mise en place du Schéma Directeur de l’Information Géographique (SDIG)
Exemple du CETE Nord-Picardie : 86 P. http://www.certu.fr
http://lara.inist.fr/bitstream/handle/2332/616/CERTU_SDIG.pdf?sequence=4
COMMUNAUTE DE COMMUNES DE CONCARNEAU CORNOUAILLE
L’INTEGRATION DES RESEAUX « AEP, EU, EPL* » DANS LE SIG
COMMUNAUTAIRE *Alimentation en eau potable, eaux usées, eaux pluviales
Fiche d’expérience intercommunale n°27 - mai 2010
Courriel : [email protected] ,
Site internet : www.cc-concarneaucornouaille.fr
Fiche d’expérience intercommunale n°
Le CERTU : Schéma Directeur de l'Information Géographique du Ministère de l'Equipement.
2003, 98 p. http://www.certu.fr
http://www.cete-normandie-centre.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/SDIG_cle56df4f.pdf
IGN- ENSG-CERSIG : Cours Géomatique Acteurs – Données – Contexte Version du Cours
V2.0 Auteur : Pascal Barbier (Responsable de la formation à distance / ENSG), mail [email protected] , Date 8 Août 2002.
GEOZERO (CNIG) http://georezo.net/forum/profiles.php?id=13301
identifiant est requis, il faut s’inscrire pour avoir accès)
(Attention un
IAAT Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG : IAAT 2003 34 P.
http://www.iaat.org/telechargement/sig.pdf
LES CHOIX TECHNIQUES DES DONNEES :
http://www.cnig.serveur-1.net/fiches/04CHOTEC.htm
Diagnostique
TABLE DES ANNEXES
Annexe. 1 Eléments nécessaires pour l’élaboration de la maquette de
recueil d’informations Annexe. 2 Clichés, de la base de données en cours d’exploitation, justifiant
une absence des données sémantiques.
Annexe. 3
Services (attributions) astreints à exploiter les SIG à la CUY.
Diagnostique
Annexe 1 : Eléments nécessaires pour l’élaboration de la maquette de recueil d’informations 1. Niveau interne •
•
•
Quelles sont les produits SIG au sein de la CUY (Communauté Urbaine de Yaoundé) ? Quels usages faites‐vous des produits SIG au sein de la CUY ? Existent‐ils des plans ou cartes scannés ? Sinon que sont devenues les données utilisées à la CUY avant la mise en place du SIG ? Si oui Les avez‐vous utilisés lors de la mise en place du SIG existant ? •
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Si ces cartes n’ont pas été utilisées, jugez‐vous utile que l’on les numérise pour la mise à jour du SIG actuel ? Existe‐t‐il : ⎯ Un Modèle Numérique de Terrain (MNT) ? ⎯ Un Modèle Numérique d’Elévation (MNE) ? ⎯ Un Plan de Localisation Urbain (PLU) ? ⎯ Un Plan d’Occupation du Sol (POS) ? ⎯ Une charte graphique ? ⎯ Une sémiologie ? Désirez vous que l’on les mette en place ⎯ MNT ? ⎯ MNE ? ⎯ PLU ? ⎯ POS ? ⎯ Une sémiologie ? Quelles sont les données les plus demandées par les autres services internes de la CUY ? Quel processus d’échange de ces données avez‐vous mis en place ? Est‐il utilisé sans encombre ? Désirez‐vous un processus meilleur ? Pouvez‐vous le décrire de manière brève ? Quels sont les produits que vous n’arrivez pas à fournir et qui sont demandés ? Qui sont vos partenaires actuels. 2. Dans votre service (CDU) •
•
•
•
Quelles sont les compétences en places ? De quelles compétences pourriez‐vous avoir besoin ? Quels sont les outils matériels à votre disposition? Quels outils logiciels utilisez‐vous ? Libre avec licence 34 NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
Diagnostique
•
Les mises à jour répertoriées dans le catalogue mis à jour en 2009 ont‐elles été complètement exécutées ? o Sinon qu’est ce qui n’a pas été fait ? • Ce catalogue reflète‐t‐il l’état actuel du SIG en cours d’exploitation ? 3. Collaboration avec les communes d’arrondissements •
•
•
Existent‐ils des échanges de données avec les communautés d’arrondissement ? Si oui, quelles sont les données les plus demandées? o Quel processus d’échange de ces données avez‐vous mis en place ? o Est‐il utilisé sans encombre ? o Désirez‐vous un processus meilleur ? o Pouvez‐vous le décrire de manière brève ? Quels sont les produits que vous n’arrivez pas à fournir et qui sont demandés ? 4. Autre collaboration •
•
•
Existent‐ils des services externes ou entreprises privées avec lesquels vous entretenez une relation d’échange de données ? Quelles sont les données échangées ? Quelles sont les procédures mis en place pour l’échange de ces données ? 5. Collaboration avec le grand public •
•
•
Quels sont les produits régulièrement mis à la disposition du grand public ? Quelle peut en être la fréquence de la demande pour chaque catégorie de produits Par quels moyens peuvent‐ils accéder à ces produits ? 6. Question divers (éléments de réponse attendus du grand public ou d’une décision unilatérale au sein de la CUY) •
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Parmi les produits suivants lesquels seraient‐ils utiles ? Accessibilité des parcelles réservées domaine de l’état, et aux informations relatives au lotissement, Accessibilité de la carte scolaire dans la zone urbaine et périurbaine, avec proposition des distances sur les différents itinéraires, Accessibilité du réseau routier et du trafic, Accessibilité des parkings payants et non payants, Accessibilité du centre commercial et des équipements marchands, Accessibilité des grandes écoles, Accessibilité des différentes pharmacies en fonctionnement ordinaire et de garde, Accessibilité des services sanitaires, Accès aux différents centres de santé, et hôpitaux de la ville, Accessibilité du plan d’Occupation des Sol, Accessibilité des différents hôtels, restaurants, parcs verts, espaces, chefferie, musées, et autres sites touristiques de la ville, Accessibilité des entreprises de la ville de Yaoundé (secteur privé et type de service offert) Accessibilité des centres de divertissement (cinéma, manèges, stade, Night club, espace vert, etc…) 35 NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
Diagnostique
•
•
•
•
Accessibilité des services de communication (Agence de voyage, gare ferroviaire, aéroport) Accessibilité des différentes stations de pompage Accessibilité des différents services de sécurité (commissariats, gendarmerie, sapeur pompier …) …… 7. Questions réservées aux services externes en collaboration avec la CUY •
•
•
•
•
•
•
•
•
Quelles sont les informations/données dont vous auriez besoin de la CUY ? Comment comptez‐vous exploiter ces données ? Comment obtenez‐vous ces données actuellement ? la méthode vous plait‐elle ? Quelles autres données manipulez‐vous à votre niveau sans aide de la CUY ? Comment obtenez‐vous ces données ? Pourriez‐vous partager ces données avec la CUY ? Connaissez‐vous d’autres structures avec lesquelles vous collaborez dans l’échange ou l’exploitation de certaines données géographiques ? Quelles sont les domaines et les données concernées ? Désirez‐vous voir naître une procédure de collaboration avec la CUY ? o Si oui, qu’attendez‐vous exactement d’elle ? Maquette de recueil des données
Complément d’information
1- Sur les données de base
La période de production du SIG initial Coût estimatif Æ Source Financière Æ Méthode d’acquisition des Æ données 2- Mises à jour
La période de mise à jour Coût estimatif Æ Source Financière Æ 36 NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18 MASTER II IASIG 2010‐2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION du SIG de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et proposition des grandes
Diagnostique
Méthode d’acquisition des Æ données 3- Si un schéma directeur est mis sur pied, quelles seront les méthodes et les
sources de financement éventuelles ?
a.
b.
c.
d.
e.
f.
4- Quelles sont les données échangées/les attributions communes entre la CUY
et :
1‐
2‐
3‐
4‐
Le cadastre La MAETURE Le Ministère des Villes Le Ministère des Domaines et des Affaires foncières 5‐ L’Institut Nationale de la Cartographie L’Institut Nationale des Statistiques La Direction Générale d’Impôts La Police Nationale Le Ministère des Postes et Télécommunication A compléter ….. 5- Quels sont les engagements des communautés d’arrondissement vis-à-vis de
la CUY en matière de gestion, de planification, et d’aménagement du territoire
qu’ils ont en commun ?
Diagnostique
Annexe 2 : Une présentation succincte de l’insuffisance des
données à partir des données de l’arrondissement de
Yaoundé 4
Fig. 5 Extrait de carte de l’arrondissement de Yaoundé 4 avec 09 couches
Comme vous le constaterez dans ce qui suit, il manque les données
sémantiques relatives à ces couches. La CUY devrait par conséquent définir un
certain nombre d’attributs utiles pour la compréhension de certains phénomènes
tels que la répartition des infrastructures, les recouvrements, l’orientation, la
prise des décisions sur l’aménagement…
Ainsi, nous avons :
Diagnostique
Fig. Les données sur les communes :
ici par exemple, il manque la
population
Fig. 7 : Les données sur les
quartiers : en plus de la population,
nous remarquons que les
arrondissements ne sont pas encore
saisis ici. Et même, on pouvait aussi
penser à la superficie.
Fig. 7 : Les données sur le bâti
public. Il aurait été mieux de
penser à la qualité du bâti, au
style, à l’usage fait, à l’année de
construction, au propriétaire du
lot et de l’infrastructure ….
Diagnostique
Fig. 7 : Les données sur les rivières.
Ces rivières ne sont pas identifiées pas
des noms : en plus du sens d’écoulement
prévu et non saisi, on pouvait prévoir le
débit. Une étude pourrait être faite dans
le sens d’analyse des niveaux de risque
d’inondation leur période quiauraient
renseignés ici. La largeur de la rivière
serait une donnée qui nous servirait à
prévoir l’avancement de la côte. Voilà quelques exemples qui justifieraient la nécessité de mettre à jour cette
base de données en priorité.
Diagnostique
Annexe 3 : Services (attributions) astreints à exploiter les
SIG à la CUY
Le cabinet
Service
des
publiques
Informatisation des services
relations … Elaboration et de la mise en œuvre de la stratégie de communication
de la Communauté Urbaine, en interne et externe;
Promotion de l'image de marque de la Ville de Yaoundé…
Contrôle de gestion avec une … La conception et la mise en œuvre du système informatique de la
cellule informatique
Communauté Urbaine;
-L’appui à la conception et à la mise en place des bases de données
relatives à la gestion de la Communauté Urbaine et à leur exploitation;
L'aide au développement des études informatiques et bureautiques pour
tous les Services;
-Le traitement informatique de la conservation et de la diffusion des
données;
Secrétariat général
Service d’assiette
-La responsabilité de la maintenance des matériels et des logiciels et de
leur renouvellement.
… s'attache à créer de bonnes conditions de travail pour les agents de la
Communauté Urbaine.
-L'exploitation ou de la supervision de toutes les activités sources de
recettes pour la Communauté Urbaine, en liaison avec les Services
concernés (contrats de concession ou d'affermage de toute nature,
occupations du domaine public, locations, etc.);
Service
des La tenue du fichier des entreprises agréées et de l'instruction des
approvisionnements
propositions d'agrément;
Cellule de la promotion -La recherche et de l'identification des partenaires;
économique
-Elaborer et de mettre en œuvre une politique d'aide à la création et au
développement des PME/PMI dans la Ville de Yaoundé;
-Promouvoir la création des équipements et des Services, publics
marchands, générateurs de ressources et des établissements publics
Diagnostique
communaux d'intérêt communautaire.
Service du personnel
Service juridique
contentieux
et
des plans de formation, perfectionnement et recyclage de l'ensemble
des personnels de la Communauté Urbaine;
du Avis juridiques sur tous sujets intéressant la Communauté Urbaine;
Régularité juridique des engagements de la Communauté Urbaine;
Service des affaires sociales Relations avec les associations culturelles, sportives, les communautés
et générales
de
base et toutes les formations sanitaires, scolaires, Organisations Non
Gouvernementales (ONG), groupements, associations de quartiers,
ainsi qu'avec les communes urbaines d'arrondissement et tous les
services de l'Etat compétents;
Des études et propositions de nouvelles installations d'infrastructures
sociales;
De la gestion des logements affectés au personnel de la Communauté
Urbaine;
De l'utilisation des espaces de la Communauté Urbaine.
Direction
techniques
des
services Constructions publiques, des équipements et des infrastructures de la
Communauté Urbaine, de leur conception, construction, modernisation,
entretien, maintenance et exploitation;
Relations à caractère technique avec les Services municipaux nationaux
ou étrangers, les Centres de formation et les Ministères à caractère
technique.
42 NDJOH MESSINA Calvin [email protected] / [email protected] 2011‐11‐18