Articles « Paris Wi-Fi

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Articles « Paris Wi-Fi
Articles « Paris Wi-Fi » et études sur les ondes électromagnétiques
Contexte :
- Programme Paris « Ville numérique » (PARVI) = Peuplade Paris Wi-Fi
= Projet « Paris Wi-Fi »
400 bornes Wi-Fi réparties dans près de 260 lieux municipaux (biblio, musées et jardins)
Accessible à tous de 7h à 23h.
L’appel d’offre a étét remporté par SFR et Alcatel-Lucent.
La région Ile-de-France et la Ville de Paris ont financé ce projet chacun à 50%. La ville de Paris
assure l’entretien et le suivi des équipements.
Informations pratiques : 01.70.80.94.34.
Contacts potentiels pour Paris Wi-Fi :
- Direction Systèmes et technologies de l’information : Jean-Claude Meunier
- Direction Information et communication : Anne-Sylvie Schneider
- Service Education, Université, Recherche et technologies nouvelles : Jean-Yves MERINDOL
L'organigramme des services de la Mairie de Paris est en cours de réactualisation.
Récapitulatif des grandes lignes des articles qui suivent :
1- Depuis 1999, initié par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) l’étude
Interphone regroupant 13 pays européens, est placée depuis 2001 sous l’égide de l’OMS.
Interphone : 1ere étude épidémiologique afin d’évaluer les méfaits de ondes électromagnétiques.
2- L’IOMS tient à faire savoir qu’à ce jour il n’existe aucune étude sérieuse qui garantisse une
méthodologie fiable. L’OMS a publié en mai 2006 « Champs électromagnétiques et santé
publique : stations de base et technologies sans fil », il rappelle qu’il n’existe aucun élément
scientifique probant.
3- Appel de 19 scientifiques contre les méfaits des portable, une réflexion sur les dangers du
portables et du Wi-Fi est engagée par la ville de Paris.
4- Six bibliothèques parisiennes 10e, 11e, 13e, 14e, 16e et 18e ont déjà fait l’objet d’une
campagne de mesures des champs électromagnétiques (Anna Hildago 1ere adjointe mairie de Paris)
> Moratoire sur le Wi-Fi (nov. 2007) voté par le CHS (Comité Hygiène et Sécurité) et Direction
des Affaires Culturelles de la ville de Paris, saisi de deux assos environnementales (Priartèm et
Agir pour l’Environnement)
= en juin 2008 les quatre bibliothèques – Italie (13ème), Lancry (10ème), Vandamme (14ème) et
Faidherbe (11ème) – abandonnent leur connexion Wi-Fi pour des raisons sanitaires.
5- 16 juin 2008 : Le conseil de Paris lance une étude comparative des dispositifs mis en place
dans d’autres pays afin de limiter les risques sanitaires liés à l’exposition du Wi-Fi. (« vigilance
particulière » sur le programme Paris Wi-Fi Denis Baupin et les Verts)
6- Organisation d’une « conférence citoyenne » sur le thème « ondes et santé », dont l’avis sera
rendu public au printemps 2009.
7- Au niveau national, les ministères de l’Ecologie et de la Santé ont demandé en novembre 2007
un rapport sur les rayonnements, notamment lors des liaisons wi-fi, à l’AFSSET. Achèvement
prévu fin 2008.
Cf. articles détaillés :
http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/portables-et-wifi-paris-lance-uneconference-citoyenne/1387/0/253519
Portables et Wi-Fi : Paris lance une conférence citoyenne
par Charlotte Pons 16/06/2008
Après l'appel à la prudence lancé le 15 juin par une vingtaine de cancérologues et les plaintes
répétées de bibliothécaires parisiens, la ville de Paris va engager une réflexion sur les dangers du
portable et du WiFi. Les élus municipaux ont annoncé le lancement d'une étude comparative des
réglementations et dispositifs mis en place pour limiter l'impact des ondes électromagnétiques.
Sensible, le sujet provoque la controverse, mais la ville a décidé de s'en remettre aux
consommateurs lambda en organisant une conférence citoyenne sur le thème "onde et santé",
dont l'avis sera rendu public au printemps 2009. "La démarche est bonne, souligne Janine Le
Calvez, présidente de l'association Priartem contactée par lepoint.fr, mais seule une quinzaine de
citoyens sera sélectionnée, ce qui n'est pas suffisamment représentatif." L'association craint par
ailleurs le manque d'informations des participants à la conférence et dénonce le "consensus mou"
qui semble régner. "Tout le monde est d'accord pour dire : le téléphone portable, ce n'est pas
bien, mais que fait-on en attendant ?"
Quatre bibliothèques déconnectées du WiFi
Les études publiées à ce jour ne permettent pas de conclure formellement aux méfaits des ondes
électromagnétiques et il faudra attendre la fin de l'année pour connaître les résultats d'Interphone,
première étude épidémiologique menée depuis 1999 à grande échelle dans treize pays. Pourtant,
dimanche 15 juin, vingt cancérologues tiraient la sonnette d'alarme dans Le Journal du
Dimanche. S'ils reconnaissent qu'aujourd'hui, "les études épidémiologiques existantes sont
insuffisantes pour conclure de façon définitive que l'utilisation des téléphones portables est
associée à un risque accru de tumeurs et autres problèmes de santé", ils soulignent le manque de
recul dont on dispose et listent une série de précautions à prendre .
De son côté, le ministère de l'Écologie et de la Santé a commandé à l'Agence française de
sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) un rapport sur les rayonnements,
notamment du WiFi. Il devrait être achevé fin 2008. "Mais on ne peut pas attendre tout ce temps
! Il faut agir avant, au nom du principe de précaution", souligne Janine Le Calvez en référence
aux doléances des bibliothécaires parisiens qui se plaignent de souffrir de la présence du WiFi.
Suivie par l'association Agir pour l'environnement, Priartem avait saisi le Comité hygiène et
sécurité (CHS) de la Direction des affaires culturelles de la ville de Paris en novembre 2007 et
fait voter le principe d'un moratoire sur le WiFi dans les bibliothèques parisiennes. Sept mois
après, où en est-on ? "Quatre bibliothèques ont été déconnectées du WiFi, mais nous voulons
aller plus loin et exigeons que toutes reviennent à un système de connexions filaires."
Une campagne de mesures des champs électriques a été réalisée sur six bibliothèques - Italie,
Lancry, Faidherbe, Vandamme, Trocadéro et Valère - et il s'avérerait que ces champs sont de 80
à 400 fois inférieurs aux limités fixées par la réglementation. "Même à faible dose, ces ondes
viennent s'ajouter les unes aux autres et accroître les champs d'exposition, il faut donc traiter le
problème globalement", conclut Janine Le Calvez.
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2008/06/16/wi-fi-le-conseil-de-paris-lance-uneetude-sur-les-risques-sanitaires_1058950_651865.html?xtor=RSS-651865
Wi-Fi : le Conseil de Paris lance une étude pour limiter les risques sanitaires éventuels
LEMONDE.FR avec AFP, mis à jour le 17.06.08
Les élus municipaux ont appelé, lundi 16 juin, à lancer une étude comparative approfondie des
dispositifs mis en place dans d'autres pays, villes ou institutions afin de limiter les risques
sanitaire liés à l'exposition du Wi-Fi. Denis Baupin, élu vert adjoint au maire de Paris, avait
exprimé ses craintes à l'encontre du programme "Paris Wi-Fi" qui prévoit un accès haut débit
pour 80 % des immeubles parisiens d'ici à 2010.
Six bibliothèques parisiennes ont déjà fait l'objet d'une campagne de mesures des ondes
électromagnétiques, révélant toutefois que les champs électriques étaient de 80 à 400 fois
inférieurs à la limite réglementaire. "La ville est consciente des inquiétudes et veut rester
vigilante", a affirmé Anne Hidalgo, première adjointe à la mairie de Paris.
En novembre 2007, un moratoire sur le Wi-Fi dans les bibliothèques parisiennes avait été voté
par le comité hygiène et sécurité, ainsi que par la direction des affaires culturelles de la Ville de
Paris. Le même mois, les ministères de l'écologie et de la santé avaient ordonné un rapport sur
les rayonnements, comprenant donc les ondes Wi-Fi, rapport dont la publication devrait paraître
en fin d'année.
Le médecin français, David Servan-Schreiber, récemment contacté par Neteco, propose pour sa
part une dizaine de mesures simples pour limiter l'effet des ondes. Tandis qu'au niveau national,
les ministères de l'Écologie et de la Santé ont demandé, en novembre 2007, un rapport sur les
rayonnements, notamment lors de liaisons wi-fi, à l'Agence française de sécurité sanitaire
de l'environnement et du travail (Afsset). Il devrait être achevé fin 2008.
http://actualite.aol.fr/conseil-de-paris-etude-pour-limiter/article/20080616113511602411654
Conseil de Paris : étude pour limiter d’éventuels risques sanitaires du wi-fi
Mardi 17 juin 2008
Les élus municipaux parisiens ont adopté lundi un voeu de l'exécutif afin de réaliser une étude
comparative des réglementations pour limiter les éventuels risques sanitaires liés à l'exposition
aux fréquences électromagnétiques utilisées pour le wi-fi.
Ce voeu reprend celui de Denis Baupin et des élus Verts recommandant d'exercer "une vigilance
particulière" sur le programme "Paris Wifi"(internet sans fil), alors que 80% des immeubles
parisiens doivent avoir accès au très haut débit d'ici 2010 et que des inquiétudes sur le wifi dans
les bibliothèques avaient été exprimées par des agents municipaux.
L'exécutif propose d'organiser une "conférence citoyenne" sur le thème "ondes et santé" dont
l'avis sera rendu public au plus tard au printemps 2009.
La Ville va aussi réaliser une étude comparative des réglementations et dispositifs mis en place
pour limiter l'impact des ondes électromagnétiques. Le prochain Comité d'hygiène et de sécurité
donnera un avis sur le wi-fi dans les bibliothèques.
Anne Hidalgo, première adjointe, a souligné que la mairie avait mené une "campagne de mesures
des champs électriques sur six bibliothèques" (Italie, Lancry, Faidherbe, Vandamme, Trocadéro
et Valère) : il s'avère "que ces champs sont de 80 à 400 fois inférieurs aux limites fixées par la
réglementation" (décret du 3 mai 2002). "La Ville est consciente des inquiétudes et veut rester
vigilante", a-t-elle affirmé.
Le Comité hygiène et sécurité (CHS) de la Direction des affaires culturelles de la ville de Paris,
saisi par deux association environnementales (Priartem et Agir pour l'environnement) et un
syndicat, avait voté en novembre 2007 le principe d'un moratoire sur le wi-fi dans les
bibliothèques parisiennes.
Au niveau national, les ministères de l'Ecologie et de la Santé ont demandé, également en
novembre 2007, un rapport sur les rayonnements, notamment lors de liaisons wi-fi, à l'Agence
française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset). Il devrait être achevé fin
2008.
"C'est un sujet controversé", avec "une composante émotionnelle très forte", avait noté la
directrice générale de l'Afsset Michèle Froment-Védrine lors de la présentation du programme de
l'Agence en septembre. "Les ondes ont toujours provoqué des peurs depuis le téléphone", avaitelle rappelé.
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/technologie-1/d/le-telephoneportable-nuit-il-a-la-sante_15924/
Le téléphone portable nuit-il à la santé ?
par Jean Etienne, Futura-Sciences, 19 juin 2008
Vingt scientifiques, essentiellement des cancérologues, ont lancé il y a quelques jours un appel
public à la prudence concernant l’usage du téléphone portable. Au nom du sacro-saint "principe
de précaution". Où en est-on ?
Réuni autour du professeur en psychiatrie David Servan-Schreiber, vingt chercheurs dénoncent
en chœur le manque de précautions devant l’usage croissant du téléphone portable. Thierry
Bouillet, cancérologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny et signataire de l'appel, dénonce : « nous
sommes dans la même situation qu'il y a cinquante ans pour l'amiante et le tabac ». David
Servan-Schreiber poursuit : « même sans preuve définitive, il faut expliquer aux gens que l'usage
des portables n'est sans doute pas anodin et qu'il y a des façons avérées de se protéger. »
Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que cette démarche ne fait pas l’unanimité. L’Académie
de Médecine elle-même réagit en dénonçant cet appel (publié dans le Journal du Dimanche)
qu’elle sanctionne en affirmant qu’il « relève de la démagogie [et] en aucun cas d'une démarche
scientifique ».
A juste titre, elle rappelle aussi que « la médecine n'est ni de la publicité ni du marketing, et qu'il
ne peut y avoir de médecine moderne que fondée sur les faits », citant les résultats partiels, mais
pour le moment rassurants de l’étude Interphone conduite par l’OMS. Quant au principe de
précaution brandi par le groupe de scientifiques agrémenté d’un rappel sur le tabac et l’amiante,
l’OMS tient à le relativiser en affirmant que le principe de précaution « ne saurait se transformer
en machine alarmiste, surtout quand plusieurs milliards de portables sont utilisés dans le monde
sans conséquences sanitaires apparentes depuis 15 ans. »
Enfin, l’OMS souhaite que les recommandations à venir s’appuient plutôt sur les études
sérieuses, inattaquables sur leur méthodologie « plutôt que de nombreuses études de moindre
envergure dotées de moyens et d'une puissance statistique insuffisants ». Mais elle tient aussi à
faire savoir que jusqu’à présent, ni Interphone, ni le grand nombre d’études qui ont été
effectuées, ne présentent ces garanties.
L’étude Interphone
Ainsi, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon a amorcé en 1999 une
enquête internationale à travers 13 pays européens, comparant 3.800 malades atteints d’une
tumeur au cerveau ou de la parotide à 3.800 personnes saines, toutes de même classe socioéconomique. Les résultats interpellent. Si Français et Allemands constatent un risque de cancer
multiplié par deux, Suédois, Japonais, Anglais et Norvégiens ne constatent aucune différence.
Pour en savoir plus, il est nécessaire d’attendre la publication des résultats définitifs… qui se fera
lorsque les chercheurs des différents pays concernés parviendront à se mettre d’accord sur les
commentaires et les conclusions. Annoncée à plusieurs reprises, cette publication a été autant de
fois reportée. Actuellement, elle est prévue pour le printemps 2009.
L'avis de l'Institut National du Cancer
L’Institut National du Cancer se montre tout aussi réservé dans ses conclusions vis-à-vis de cette
étude. Il signale que l’analyse principale d’Interphone ne révèle aucune anomalie, mais que « les
auteurs ont ensuite découpé la population étudiée en sous-groupes dont les effectifs sont de plus
en plus faibles et donc de moins en moins représentatifs », augmentant ainsi le risque de mettre
en évidence de fausses associations, qui ne concernent en l’état que des tumeurs bénignes. Il
relativise aussi l’efficacité des moyens employés, car il est difficile pour les personnes
interrogées de se souvenir du nombre d’appels donnés ou reçus des mois, voire des années
auparavant.
Enfin, l’Institut National du Cancer conclut en affirmant sur son site Internet : « Il n'y a pas, dans
l'état actuel des connaissances, d'association prouvée entre le risque de développer une tumeur
maligne et le téléphone portable. »
En attendant…
En attendant, la Ville de Paris a décidé d’engager une réflexion sur les dangers du portable, ainsi
que du WiFi puisque les effets semblent les mêmes, à supposer toutefois qu’ils se confirment.
Cette étude portera sur un examen minutieux des règlementations et dispositifs mis en place en
vue de limiter l’impact de ces rayonnements.
Une conférence citoyenne sur le thème Ondes et santé sera organisée entre citoyens
consommateurs, dont la conclusion sera rendue publique au printemps 2009. Toutefois dans une
déclaration faite à notre confrère LePoint.fr, Janine Le Calvez, présidente de l'association
Priartem (Pour une Réglementation des Implantations d’Antennes Relais de Téléphonie Mobile),
estime que cette enquête ne sera pas représentative car seule une quinzaine de citoyens sera
sélectionnée. A la suite du vote d’un moratoire pris par la Ville de Paris sur le WiFi en novembre
2007, quatre bibliothèques publiques ont été déconnectées mais n’en sont pas revenues pour
autant à un réseau filaire… Une campagne de mesures réalisées dans six autres bibliothèques ont
montré des champs d’émission WiFi de 80 à 400 fois inférieurs aux normes légales.
Bref, il semble urgent d’attendre. Et surtout d’arrêter de fumer, les risques de cancer liés au tabac
étant, eux, bien avérés sans qu’il soit nécessaire de faire appel au principe de précaution...
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2007/09/06/les-ondes-wi-fi-suscitent-de-nouveau-linquietude_951864_651865.html#ens_id=1053227
Puissances moyennes constatées (en watts)
LEMONDE.FR, mis à jour le 03.06.08
Satellite : 1 000 watts
Relais de télévision : 1 000 watts
Emetteur radio FM : 1 000 watts
Four à micro-ondes : 1 000 watts
Emetteur Wimax : 200 à 1 000 watts
Antenne-relais GSM : 100 watts
Récepteur Wimax : 20 watts
Téléphone portable GSM : 2 watts
Routeur Wi-Fi : 0,1 watt
http://www.paris.fr/portail/Economie/Portal.lut?page_id=7799&document_type_id=5&documen
t_id=29154&portlet_id=17981
WiFi et sécurité
WiFi et sécurité des connexions
Le Décret n°2006-358 du 24 mars 2006 relatif à la conservation des données des
communications électroniques implique que les données doivent être conservées pendant un an à
compter du jour de leur enregistrement. Le décret fixe également la nature des données de
connexion à conserver. Cette obligation s'impose à tout opérateur de communications
électronique, ainsi qu’à toutes les entités qui "offrent au public une connexion permettant une
communication en ligne par l'intermédiaire d'un accès au réseau, y compris à titre gratuit".
Le réseau d'accès Internet sans fil Paris Wi-Fi permet la collecte de ces données
électroniques.
De surcroît, le service Paris Wi-Fi est susceptible d’évoluer pour s’adapter aux évolutions de la
réglementation, et/ou d’apparition de nouvelles menaces.
Un dispositif est mis en place pour assurer la sécurité des usagers :
- Interdiction des communications entre utilisateurs (mode Ad Hoc),
- L’accès libre permis aux VPN d’entreprises,
Néanmoins, l’accès à Internet comporte des risques inhérents de sécurité (virus, usurpation
d’identité, logiciels espions, pourriel, …) qui relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
Le WiFi et la santé
Les bornes d’accès sans fil à l’internet installées pour le service Paris WiFi ont des
caractéristiques techniques identiques à celles utilisées par les particuliers. Elles répondent aux
exigences du Décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 « relatif aux valeurs limites d'exposition du
public aux champs électromagnétiques émis par les équipements utilisés dans les réseaux de
télécommunication ou par les installations radioélectriques ».
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié en mai 2006 un aide-mémoire intitulé «
Champs électromagnétiques et santé publique : Stations de base et technologies sans fil » qui
concerne notamment le WiFi. Dans ce document officiel, l’OMS rappelle que : « Compte tenu
des très faibles niveaux d'exposition et des résultats des travaux de recherche obtenus à ce jour, il
n'existe aucun élément scientifique probant confirmant d'éventuels effets nocifs des stations de
base et des réseaux sans fil pour la santé. »
http://www.paris.fr/portail/economie/portal.lut?page_id=7799
Peuplade Paris Wi-FI
Peuplade Paris Wi-FI : inventons ensemble l'art de vivre numérique à Paris
Au delà d'un service wifi de connexion gratuit à Internet, la Ville et la Région Ile de France
souhaitent avec Paris Wi-Fi créer un art de vivre numérique, une nouvelle manière d’investir
l’espace public, notamment dans les jardins de la capitale. Vous avez des idées d'événements ou
de rencontres autour de Paris Wi-Fi, rejoignez la Peuplade Paris Wi-Fi pour inventer et partager
ensemble cet art de vivre numérique à Paris.
http://www.paris.fr/portail/Economie/Portal.lut?page_id=7822&document_type_id=4&documen
t_id=29270&portlet_id=18027
Localisation des bornes WIFI
Grâce au service Paris Wi-Fi, mis en place par la Mairie de Paris et la Région Île de France, vous
pouvez vous connecter gratuitement à l’internet sans fil à haut débit, via 400 bornes réparties
dans plus de 260 lieux municipaux : jardins, mairies, bibliothèques ou encore musées de la Ville.
Le service Paris Wi-Fi est accessible à tous de 7h à 23h et dans la limite des horaires d’ouverture
au public des sites municipaux équipés (parcs, bibliothèques…).
Cliquez sur la carte et consultez la liste des bornes Wi-Fi par arrondissement
Le projet Paris WIFI s’inscrit dans le programme « Paris ville numérique » (PARVI), qui est
aussi un label, et regroupe toutes les initiatives visant à mettre le potentiel des nouvelles
technologies de l’information et de la communication (l’Internet avec ou sans fil et la téléphonie
mobile) au service des Parisiens.
Le projet est financé par la municipalité et la région Ile-de-France, pour un coût total estimé à 2,5
millions d'euros. Le budget de fonctionnement annuel devrait ensuite avoisiner les 500 000
euros. La Région finance à 50 % l'investissement de ce projet qui contribue à l’aménagement
numérique du territoire. Elle attribue une subvention de 842.394 € à la ville de Paris qui assurera
l'entretien et le suivi des équipements.
Infos pratiques
Informations
au 01.70.80.94.34.
Assistance technique
au 0899.19.22.11.
SFR et Alcatel-Lucent qui ont remporté l'appel d'offre
WIFI gratuit pour tous
La Ville de Paris équipe plus de 250 lieux de la capitale de 400 bornes WIFI. Ce projet s'inscrit
dans le cadre du programme Paris Ville Numérique (PARVI) et vise à offrir à tous (Parisiens,
Franciliens et visiteurs) un accès Internet haut débit, sans fil. Vous pourrez bientôt surfer sur le
web dans un jardin municipal, dans votre mairie, dans un musée de la Ville...
Wifi et Paris Ville Numérique
PARVI, Paris Ville Numérique, est un programme et un label sous lequel sont regroupées les
initiatives de la ville visant à mettre tout le potentiel des Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication au service des Parisiens.
Le projet Paris WIFI (haut débit, sans fil, 8 MBPS) s’intègre parfaitement dans le cadre de ce
programme et vise à favoriser le meilleur accès possible au réseau internet pour tous les pour
tous les usagers (Parisiens, touristes et visiteurs, associations, personnes travaillant ou étudiant à
Paris) : avec une accessibilité à Internet gratuite, massive, facile et performante sur le territoire
parisien, de nouvelles pratiques de communication nomade pourront se développer, de nouvelles
manières de tisser du lien social.
Points d’accès : 400 bornes dans plus de 250 lieux
L’accès se fera uniquement dans les espaces et bâtiments municipaux:
- bibliothèques municipales ;
- musées de la Ville ;
- mairies d’arrondissement ;
- parcs et jardins ;
- centres d’animations ;
- maisons des associations ;
- maisons du développement économique et de l’emploi (MDEE) ;
- espaces commerce et artisanat (ECA)
- (…)
Les équipements pourront être utilisés - conformément aux règles et lois en vigueur, qui
interdisent à la Ville d’aller plus loin - par tous aux horaires d’ouverture des espaces verts ou
bâtiments municipaux concernés.
Acteurs du projet
Choisi dans le cadre d’un marché public, l’opérateur SFR Alcatel-Lucent est chargé d’équiper les
lieux (antennes, accès…).
Ce projet est financé à 50% par la ville et à 50% par la Région Ile de France. La Mairie de Paris
assure également, intégralement, l’entretien des bornes et le suivi du projet.
Calendrier
Les points d’accès sont actuellement en cours d’équipement.
L’ouverture du service au public est prévue pour le mois de juin.
Santé et environnement : des réseaux aux normes de l’OMS
D’un point de vue réglementaire, le Décret n°2002-775 du 3 mai 2002 « relatif aux valeurs
limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les équipements utilisés
dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques » s’applique à
tous les réseaux de communications, y compris le WIFI. Ces émetteurs doivent donc respecter
les seuils réglementaires en vigueur en France, qui sont les seuls seuils recommandés par l’OMS.
Or, les émetteurs WIFI sont des émetteurs de moins de 1 watt à moins de 100 milliwatts, soit en
moyenne 20 à 200 fois moins puissants que les antennes relais de téléphonie mobile ou encore 20
000 à 200 000 fois moins puissants que les émetteurs de radio et de télévision.
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2267/articles/a372885-.html
Portables, antennes, wi-fi
SEMAINE DU JEUDI 17 Avril 2008 Nouvel Observateur Nº2267
Danger sur les ondes
Elles se répandent partout. Elles pénètrent nos cerveaux. Et maintenant, c'est prouvé : leur
utilisation prolongée peut nuire gravement à la santé. Le point sur la question
Ordinateurs, télévisions, hi-fi, lampes halogènes, fours à microondes... Sans le savoir, l'homme
évolue dans un enchevêtrement d'ondes électromagnétiques créées par des millions de systèmes
de communication. Avec le développement fulgurant des technologies sans fil, du téléphone
portable au wi-fi, la portée de ces ondes s'est démultipliée. Aujourd'hui, on compte plus de deux
milliards d'utilisateurs de cellulaires dans le monde, dont 40 millions en France, et rien ne semble
arrêter le développement du wi-fi : l'an dernier, 31000 bornes ont été autorisées. Résultat ? Nous
baignons dans un brouillard électromagnétique toujours plus dense. Cet electrosmog, comme
l'appellent les Anglo-Saxons, serait un milliard de fois plus puissant que les champs
électromagnétiques naturels. Quel est l'impact de cette pollution électromagnétique sur la santé ?
Faut-il avoir peur des téléphones portables ? Voire interdire le wi-fi dans les espaces publics ?
Les ondes sont-elles dangereuses ?
La plupart des ondes électromagnétiques sont très faibles et ne pénètrent pas l'organisme. Ce
n'est pas le cas des ondes à hyperfréquences appelées aussi micro-ondes. Lorsqu'elles traversent
un organisme biologique, ces ondes interagissent avec ses molécules d'eau. Ces dernières vont
s'agiter, se retourner et frotter les unes contre les autres. C'est ce frottement des molécules entre
elles qui produit de la chaleur. Dans le cas du four à micro-ondes, cela sert à cuire les aliments.
Or le téléphone portable utilise le même mécanisme pour transporter des données, mais à des
doses beaucoup plus faibles : seulement 2 watts contre 800 watts dans un four ! Le hic, c'est que
les ondes électromagnétiques émises par la téléphonie mobile sont directement absorbées par le
cerveau. Il existe un risque que certaines cellules cérébrales soient affectées par l'utilisation
prolongée d'un cellulaire contre son oreille. Toute la complexité du problème est de savoir si ces
perturbations sont régulables par l'organisme ou pas.
Que sait-on sur les téléphones portables ?
Au cours des trente dernières années, environ 25 000 articles scientifiques ont été publiés sur les
effets biologiques des rayonnements non ionisants, sans qu'on ait pu établir la preuve formelle de
leur nocivité. Pourquoi ? Parce qu'on manque de recul : les téléphones portables ne datent que
d'une dizaine d'années, le wi-fi est encore plus récent. Tous les regards convergent donc vers
Interphone, l'unique programme de portée internationale qui suit depuis dix ans une cohorte
d'usagers de téléphones portables souffrant de tumeurs du nerf acoustique, des glandes salivaires
et du cerveau. Pour l'instant, sept des treize pays participants, dont la France, ont déjà publié
leurs résultats. Ils sont alarmants. Tous concluent à un risque accru de développer un gliome, la
forme la plus maligne des tumeurs du cerveau, après une utilisation du cellulaire d'au moins dix
ans. Mais attention, temporise la chercheuse Martine Hours, qui coordonne l'étude pour la France
au Centre de Recherche et d'Information sur le Cancer (Cire) à Lyon : «Tant que tous les pays
n'ont pas encore publié leurs résultats, il est trop tôt pour conclure à un risque significatif.» Ces
conclusions rejoignent pourtant plusieurs analyses, dont celle des chercheurs suédois Lennart
Hardell et Kjell Hansson, qui montre qu'au-delà de dix ans d'utilisation du cellulaire, le risque de
développer un gliome est multiplié par deux et demi ! Une synthèse de 1500 études
internationales, le Biolnitiative Working Report, dresse un tableau encore plus effrayant. Elle
observe des altérations de I'ADN, une baisse de la production de mélatonine qui régule le stress,
une perturbation du système immunitaire, le développement de tumeurs du cerveau, de cancers
infantiles, de cancers du sein ou de la maladie d'Alzheimer, etc. S'il y a un risque pour les
adultes, il est a fortiori encore plus grand pour les enfants et adolescents. Pourquoi ? Parce que
leur boîte crânienne est plus fine, leur système immunitaire plus faible, leur cerveau en pleine
croissance. Et qu'ils sont exposés plus longtemps que les adultes à cette technologie.
Quid du wi-fi ?
Comme la dernière génération de téléphones portables, le wi-fi utilise la même fréquence que
celle des micro-ondes (2 400 MHz), mais émet sur des distances beaucoup plus courtes et à
moindre puissance. Exemple : en restant un an à côté d'une borne wi-fi, on reçoit la même dose
électromagnétique qu'en téléphonant d'un mobile pendant 20 minutes ! Officiellement, le wi-fi ne
présente donc aucun risque pour la santé et peu d'études lui sont consacrées. Reste que, à la
différence des téléphones portables, l'exposition est continue, ce qui pousse l'Agence européenne
pour l'Environnement à réclamer davantage de mesures pour réguler son installation. Au nom du
principe de précaution, l'Autriche et l'Allemagne ont recommandé l'an dernier d'éviter le wi-fi
dans les écoles. En France, après plusieurs plaintes d'employés, la direction de la Bibliothèque
nationale de France (BnF) vient de couper l'accès à l'internet sans fil pour installer des réseaux
filaires.
Et des antennes ?
Le flou demeure. Pour l'Agence française de Sécurité sanitaire de l'Environnement et du Travail
(Afsset), il n'existe aucune preuve scientifique de leur nocivité car elles rayonneraient de 50 à 60
fois moins que les antennes radio ou de télévision. Pourtant, plusieurs études, dont celle de la
ville de La Nora, en Espagne, évoquent un lien significatif entre antennes-relais et certains
symptômes, parmi lesquels fatigue, perturbations du sommeil, éruptions cutanées, difficultés de
concentration, problèmes cardiovasculaires ou troubles visuels. Récemment, une étude du Dr
Gerd Oberfeld, du département de la santé publique à Salzbourg, a conclu à une augmentation
significative du risque de cancer dans un rayon de 200 mètres autour des antennes-relais. En
France, l'implantation d'une antenne-relais près des habitations n'est soumise à aucune
réglementation. Le gouvernement se contente de suivre la Commission européenne qui
recommande des seuils de puissance à 41, 58 et 61 volts par mètre selon les fréquences. Des
limites bien au-dessus de celles appliquées par la Pologne (6 V/m) , la Suisse (4 V/m) ou le
Luxembourg (3 V/m).
http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3244,55-814610,0.html
Programme Interphone de l’OMS :
L'OMS a lancé il y a déjà plusieurs années, environ six ans, un grand programme de travail sur
les utilisateurs de portable et les risques de tumeur, nommé programme Interphone. Nous ne
disposons pas aujourd'hui de tous les résultats d'Interphone, mais les quelques résultats dont nous
disposons sont intéressants à étudier.
Un programme international de recherche appelé Interphone, placé sous l'égide de l'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) a été lancé en 2001.13 pays y sont associés: l'Allemagne,
l'Australie, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, Israël, l'Italie, le Japon, la Norvège,
la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la Suède. Il est piloté à Lyon par le Centre International
de Recherche sur le Cancer.
- Le premier résultat recherché est paru au Danemark, sur le risque de développement d'un
neurinome acoustique
- Le second résultat est paru en Suède sur le neurinome acoustique
- Le troisième résultat est paru en Suède sur les tumeurs du cerveau (méningiome, gliome) et a
conclu à une absence de lien entre l'usage du mobile et ce type de cancers.
- Le quatrième résultat est paru au Danemark et a été publié dans la revue Neurology en avril
2005. L'étude portait également sur les tumeurs du cerveau. Elle montre très clairement que
l'utilisation du portable n'accroît pas les risques de développer le cancer au cerveau.
Pour cela, il est important d'attendre la suite du programme Interphone. Les résultats des 11
autres pays sont attendus pour 2006.
- Le cinquième résultat du programme Interphone a été publié dans la revue British journal of
Cancer. Il regroupe 5 études réalisées en Finlande, en Suède, au Dannemark, en Angleterre et en
Ecosse, fait état d'aucun risque substantiel de ce type de tumeur pendant les 10 années suivant la
première utilisation de téléphones portables. Un risque accru associé à une utilisation à plus long
terme ne peut cependant être éliminé.
http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2008/05/02/les-revoltes-desondes_1040017_1004868.html#ens_id=1053227
Article « Les révoltés des ondes » : Laurent Carpentier, envoyé spécial « Le Monde » en Suède

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