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service habitat infrastructures et économie transports des territoires les les données repères journal Le de l’observatoire régional de l’habitat en Limousin Édito Sommaire page 2 Les nouvelles dispositions pour l'accession sociale page 3 Le prêt à taux zéro (PTZ) et l’accession durable à la propriété en Limousin page 4 La loi instituant le droit au logement opposable (loi DALO) page 5 La garantie des risques locatifs (GRL) Le congrès HLM de Lyon pages 6 - 8 Les logements sociaux financés en 2006 en Limousin page 8 Les partenaires de l’ORH N° 7 - novembre 2007 Pour 63,4 % d'entre eux, les limousins sont propriétaires de leur logement. Cette proportion, nettement plus élevée qu'au plan national (57 %), témoigne bien de cet attrait régional pour cette modalité d'habitat. D'aucuns l'expliqueront, de manière très matérialiste, par le moindre coût et la plus grande disponibilité du foncier. D'autres y verront une inclinaison atavique en relation avec la culture rurale, et donc individualiste, de « l'homo-lémovici ». Sans doute, en y regardant de près, trouverait-on, ici aussi, le désir de ne plus payer de loyers à fonds perdus, le souhait de transmettre un patrimoine à ses enfants ou encore la précaution de disposer d'un capital lorsque viendra le moment de la retraite, préoccupations qu'un sondage réalisé cet automne pour le compte du ministère du Logement et de la Ville plaçait en tête des motivations de nos compatriotes. Notons au passage que l'image de réussite sociale et professionnelle que renvoit la situation de propriétaire de son logement n'est plus évoquée que par 2 % des personnes interrogées. Vu du côté des pouvoirs publics, l'accession à la propriété, et particulièrement l'accession sociale, constitue un levier essentiel des politiques de l'habitat en ce qu'elle permet d'accroître le parc des résidences principales et, surtout, de libérer des logements locatifs, publics et privés, indispensables pour l'accueil de ménages à très faibles ressources. Alors, tous bénéfices, l'accession à la propriété, dans le contexte actuel du réchauffement climatique et de la crise des « subprimes » ? Oui, si l'on considère qu'accession à la propriété ne rime pas nécessairement avec habitat neuf, individuel, périphérique aux zones habitées et si n'est perdue de vue l'indispensable vigilance qui nous protègera des sinistres financiers qui font l'actualité du sujet. Robert Maud directeur régional de l’Équipement du Limousin, directeur départemental de l'Équipement de la Haute-Vienne Les nouvelles dispositions pour l'accession sociale Traduire dans la réalité le « rêve pavillonnaire » est, pour beaucoup de jeunes ménages, l'image de l'accession sociale à la propriété, mais cette accession à la propriété, suivant les lieux et les moyens dont dispose l'accédant peut se concrétiser de multiples manières, par la construction ou l'achat de logements, en individuel ou en collectif, dans le neuf comme dans l'ancien, avec ou sans travaux d'amélioration. L'accession sociale à la propriété constitue l'un des points forts de la politique du logement en France. Les conditions socioéconomiques évoluent rapidement, la demande sociale est forte, aussi les dispositifs et les mesures accompagnant cette demande n'ont-ils cessé de se diversifier. Nous nous proposons de faire ci-après un rapide survol des dispositifs récemment mis en place. Le nouveau prêt à taux zéro Le prêt à taux zéro est un dispositif destiné à faciliter l'accession sociale à la propriété. Prêt complémentaire sans intérêt, destiné aux ménages primoaccédants de leur résidence principale, sous conditions de ressources, de nouvelles dispositions permettent d'élargir le nombre de bénéficiaires. Depuis le 1 er janvier 2007, le montant du prêt est majoré sous certaines conditions. Les plafonds de ressources ont également été relevés à la date du 1 er avril 2007, permettant ainsi un plus large accès à ce prêt. La location-accession Le prêt social de location-accession (PSLA) est un prêt conventionné spécifique cumulable avec un autre prêt conventionné. Dans tous les cas, l'opérateur _ b ailleurs sociaux, SEM ou promoteurs privés _ doit pouvoir garantir, soit le relogement, soit une garantie de rachat en cas d'accident de la vie. Une convention lie l'État, qui distribue les agréments, aux organismes constructeurs qui s'engagent à respecter les obligations de relogement ou de rachat. Des aides fiscales accompagnent le PSLA. En effet, il permet de bénéficier de la TVA à taux réduit et d'une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) sur une durée de 15 ans. Une opération PSLA peut être couplée avec le portage foncier par l'intermédiaire de la caisse des dépôts et consignations (CDC) ou du 1% logement. Le portage foncier La hausse des prix du foncier d'une part, et des coûts de construction d'autre part, font que l'accession à la propriété devient de plus en plus difficile en zone tendue et moyennement tendue. Aussi afin de soutenir l'accession à la propriété, l'idée de différer l'acquisition du terrain s'est-elle imposée. Dès aujourd'hui, le bail à construction permet aux communes de mettre à disposition d'un accédant, contre loyer, un terrain dont l'accédant pourra se porter acquéreur dès qu'il le souhaitera. L'union d'économie sociale du logement (UESL), fédération des organismes collecteurs du 1% logement et la CDC ont décidé de créer un nouveau dispositif, le PASS foncier, afin de favoriser l'accession sociale avec acquisition différée du terrain. La maison à 100 000 euros Ce concept permet de proposer aux futurs accédants, une maison type répondant à des critères de qualité environnementale élevée, tout en maîtrisant les coûts. « La maison aujourd'hui » a fait l'objet d'une charte portée par les collectivités territoriales, les professionnels et l'État, l'objectif étant, dans un souci de cohésion sociale, de faciliter l'accès à la propriété aux ménages modestes. Les maisons à 100 000 € devront être proposées à un prix « clés en mains ». L'ensemble des coûts et frais devront être inclus dans ce prix. « Les maisons devront avoir une surface habitable d'au moins 85 m², et devront être livrées « prêtes à vivre », sans finition restant à la charge de l'acquéreur ». des informations complémentaires sur : http://www.logement.gouv.fr/ ; http://www.maisona100000euros.fr/; http://intra2.dguhc.i2/ page 2 Le prêt à taux zéro (PTZ) et l’accession durable à la propriété en Limousin La moitié des ménages aidés par le PTZ accède à la propriété en maison neuve ; la moitié des maisons construites en Limousin bénéficie d'un PTZ. En milieu rural, la composition des ménages est moins typée, proche de la structure régionale. Comme pour l'ensemble des territoires, la moitié des accédants est âgée entre 28 et 37 ans, l'âge médian étant de 32/33 ans. Région rurale, le poids de la propriété occupante (l'envie d'accéder ?) est élevé en Limousin. Les niveaux des ressources des ménages y sont parmi les plus faibles des régions françaises, tout comme les niveaux de prix de l'immobilier et du foncier, malgré la forte augmentation observée depuis quelques années. Dans ce contexte, l'accession sociale à la propriété en Limousin fait mieux que se maintenir. Si la construction de maisons en secteur périurbain en est la partie la plus visible, cela ne doit pas occulter le fait que près de la moitié des accessions se réalise dans l'ancien. Avant d'accéder, la grande majorité des ménages était locataire, 7/10 dans le secteur privé, 1/10 en HLM. Ces ménages sont notamment à la recherche de logements plus grands. Dans l'espoir de s'agrandir ou par simple besoin de confort, ce sont les petits ménages qui ont besoin le plus de surface habitable. Dans les aires urbaines, nature des projets oblige (90% dans l'ancien, 50% en collectif), ce sont dans les communes de Limoges et de Brive que l'accession est la plus abordable, la durée moyenne d'endettement y est légèrement plus faible. Poids relatif (*) de la primo-accession sociale En 2006, la moitié des accédants s'est endettée sur plus de 20 ans, certains sur 25 ou 30 ans, ce qui rend plus vrai que jamais le qualificatif de « projet de vie » couramment employé pour désigner la démarche d'accession à la propriété. Encore faut-il que « le projet d'une vie » soit également un projet durable. rayon 15 km Surface habitable selon la taille des ménages appartement maison en m2/personne 100 80 Référents France métro : 8,4 France métro : 8,4 60 9depts 9 depts limit : 9,2 Limousin : 8,7 Corrèze Corrèze:: 9,3 Creuse: Creuse: 6,1 40 20 Haute 9,2 Haute Vienne Vienne:: 9,2 (*) nombre moyen de PTZ émis en 2005 et 2006 pour 1000 résidences principales au 01/01/06 0 1 pers Sources : MEDAD - SGFGAS et DGI 2 pers 3 pers 4 pers et + DRE Limousin à partir de Géoclip © Emc3 - IGN Paris 2001 - Géofla Garantir que l'accession soit un projet de développement durable suppose : L'accession est un moteur important de l'étalement urbain. Les familles (3 personnes et +) constituent plus de la moitié des ménages accédants dans les zones d'extension urbaine. Nombreux sont ceux accédant à plus de 15 km des villes centre. La mobilisation du parc ancien des centres villes et centres bourgs, l'améliorer s'il est dégradé ou énergivore, l'adapter s'il ne répond plus aux besoins actuels, le renouveler s'il est obsolète. La maîtrise de l'urbanisation, densifier à proximité des villes et des bourgs structurants. Dans les communes de Limoges et Brive, la moitié des ménages accédant sont des ménages isolés (composés d'une seule personne). Mais la primo-accession y est faible alors même que la vacance de longue durée (et les besoins de renouvellement du parc ancien ?) semblerait s'accroître dans ces deux communes. Le soutien à la qualité de la construction, en particulier les aspects énergétiques et environnementaux. page 3 Lionel Éclancher direction régionale de l’Équipement du Limousin La loi instituant le droit au logement opposable (loi DALO) “ Le droit à un logement décent et indépendant, [...] est garanti par l'État à toute personne qui, résidant sur le territoire français de façon régulière et dans des conditions de permanence définies par décret en Conseil d’État [...] n'est pas en mesure d'y accéder par ses propres moyens ou de s'y maintenir. Ce droit s'exerce par un recours amiable puis, le cas échéant, par un recours contentieux [...] ”. 1er décembre 2008. Il sera étendu, à partir du 1er janvier 2012, à tous les demandeurs de logement social qui n’ont pas reçu de réponse à leur demande après un délai anormalement long. Tel est le premier article de la loi instituant le “ droit au logement opposable ” du 5 mars 2007 promulguée le 6 mars 2007. La mise en oeuvre effective de la loi DALO s'appuie sur la commission de médiation départementale qui se voit dotée de nouvelles attributions. Elle instruit les dossiers de demandes de logement et d'hébergement, arrête les priorités puisqu'elle “ désigne les demandeurs qu'elle reconnaît prioritaires et auxquels un logement doit être attribué en urgence ”. La loi reconnaît par ailleurs aux personnes accueillies dans un hébergement d’urgence le droit d’y rester jusqu’à ce qu’il leur soit proposé une place en hébergement stable ou un logement adapté à leur situation. Elle prévoit également la création d’un comité de suivi chargé d’évaluer la mise en oeuvre du droit au logement. La loi prévoit que toute personne qui, satisfaisant aux conditions d'accès à un logement locatif social, peut saisir cette commission si elle n'a pas reçu de proposition de logement adaptée dans un délai déterminé localement. La condition de Un comité de suivi de la mise en oeuvre de la loi a été institué par décret le 5 mars 2007. Les autres dispositions de la loi DALO visent principalement à développer l’offre d’hébergements et de logements. délai disparaît lorsque le demandeur “ de bonne foi ” est dépourvu de logement, menacé d'expulsion sans relogement, hébergé dans une structure de transition, logé dans des locaux insalubres ou dangereux, ou dans un logement jugé non décent lorsque cette circonstance se conjugue avec la présence d'un enfant mineur ou un handicap. le texte de la loi est accessible sur : http://www.legifrance.gouv.fr/ Cette commission peut également être saisie par toute personne sollicitant un accueil dans une structure d'hébergement. des compléments d'informations sont apportés sur : http://www.logement.gouv.fr/ Le premier recours s’exerce devant une commission de médiation départementale qui, si elle juge la demande de logement urgente et prioritaire, demande au préfet de procurer un logement sur le contingent préfectoral. Si, malgré l’avis de la commission, le relogement n’a pas lieu, le demandeur peut engager un recours contentieux devant une juridiction administrative et l’État pourra être condamné à payer une astreinte. http://intra2.dguhc.i2/ ou analyse détaillée de la loi sur : http://www.anil.org/ Ce second recours est ouvert aux demandeurs prioritaires (personnes sans logement, menacées d’expulsion sans relogement, hébergés temporairement, etc.) au page 4 La garantie des risques locatifs (GRL) L'article 27 de la loi DALO crée un fonds de garantie universelle des risques locatifs et précise quels sont les objectifs et les moyens mobilisés afin d'assumer le rôle qui lui est dévolu. Ainsi se concrétise la garantie des risques locatifs introduite par la loi sur les services à la personne dans le cadre du plan de cohésion sociale. La garantie des risques locatifs vise à aider les locataires qui ont des difficultés d'accès au logement parce qu'ils ne peuvent pas présenter des garanties suffisantes pour les bailleurs (titulaires de CDD, travailleurs à temps partiels, jeunes en formation, étudiants, employés de maison, jeunes fonctionnaires...). La garantie des risques locatifs indemnisera les propriétaires bailleurs en cas d'impayés du locataire, intervenant à tout moment pendant la durée du bail. Pendant cette période la situation du locataire sera examinée, afin que sa situation puisse être régularisée, et un suivi social sera mis en place pour les locataires les plus en difficulté. Cette GRL favorise donc l'accès au logement locatif, permet de contrôler l'inflation des cautions et garanties demandées par les bailleurs. Des financements du 1% et de l'État viendront compléter les versements des assurances contre les impayés de loyers, ou les prises en charge directes du risque d'impayé par les bailleurs. Elle permettra également, en sécurisant le paiement des loyers, la remise sur le marché de logements vacants, un certain nombre de propriétaires bailleurs hésitant jusqu'àlors à s'engager devant les risques d'impayés. La garantie des risques locatifs se révèle être une véritable caution publique ; elle constitue une avancée importante en faveur du droit au logement. site du PASS-GRL : http://www.passgrl.fr/ La GRL a fait l'objet d'une convention signée entre l'État et les partenaires sociaux du 1% logement le 20 décembre 2006. Le congrès HLM de Lyon Le congrès national des organismes d'HLM s'est déroulé du 18 au 20 septembre 2007 à Lyon en présence des représentants des organismes et des élus du Limousin. Cet événement annuel a pour objectif de faire connaître les préoccupations du mouvement HLM aux pouvoirs publics et permettre de valider les engagements nationaux. Des ateliers professionnels thématiques et des tables rondes ont été organisés durant ces trois jours (mise en œuvre des objectifs de production locative sociale, réponses aux besoins d'accueil d'urgence et temporaire, accession sociale à la propriété, développement du logement social dans l'Union Européenne), ainsi que des débats techniques (mise en œuvre du développement durable, relance des économies d'énergie, apport du numérique, prévention de la malveillance : quelles normes ? quelle sécurité pour les habitants ? De nombreuses résolutions ont été adoptées lors de ce congrès et ont été présentées lors du discours de clôture de Michel Delebarre, président de l'union sociale pour l'habitat, en présence de Christine Boutin, ministre de la Ville et du Logement. A cette occasion, Michel Delebarre a fait part de l'inquiétude du mouvement HLM quant aux propositions de l'union nationale de la propriété immobilière (UNPI), laquelle a publié un livre blanc dans lequel il est écrit : “ Nous pensons qu'à terme, il ne doit plus y avoir de parc HLM ” et a rappelé les valeurs du mouvement professionnel : solidarité, progrès et respect. Au nom de l'union sociale pour l'habitat, il a également demandé à madame le ministre que soient notamment véritablement mis en place les outils du droit au logement opposable, que l'ensemble des aides publiques fasse l'objet d'une réflexion et a rappelé l'attachement des bailleurs sociaux au maintien du dispositif de financement sur le livret A. Cyrille Kervran AROLIM page 5 Les logements sociaux financés en 2006 en Limousin La localisation des constructions neuves en 2006 CAB communauté d’agglomération de Brive-la-Gaillarde Nombre de logements financés en opération PLUS CCPT communauté de communes du pays de Tulle Creuse CC de Guéret Saint-Vaury Haute-Vienne RESTE 19 autres communes du département de la Corrèze ind : 48 coll : 0 CCGSV communauté de communes de Guéret-Saint-Vaury ind : 10 coll : 0 ind : 73 coll : 3 RESTE 23 autres communes du département de la Creuse CALM communauté d'agglomération de Limoges CA de ind : 38 Limoges métropole coll : 108 Corrèze CC du pays de Tulle RESTE 87 autres communes du département de la Haute-Vienne ind : 72 coll : 0 ind : 10 coll : 0 ind : individuel coll : collectif CA de Brive ind : 69 coll : 28 CA : communauté d'agglomération CC : communauté de communes Les données chiffrées Haute-Vienne, Corrèze et Creuse correspondent aux communes autres que celles portées sur la carte. Les caractéristiques des logements PLUS Nombre de logements contruits en 2006 Corrèze Territoire CAB CAB CAB CCPT Rest19 Rest19 Type de logt T3 T4 T5 T2 T4 T2 T3 T4 T5 Nbre de logt 18 34 17 6 4 11 13 46 2 CCPT Rest19 Rest19 Ind 179 Ind 111 Coll 28 Creuse Territoire Coll 111 Ind 58 CCGSV CCGSV Rest23 Rest23 Rest23 Type de logt T3 T4 T3 T4 T5 Nbre de logt 5 5 17 29 2 Haute-Vienne Territoire CALM CALM Type de logt T3 T4 T5 T3 T4 T5 Nbre de logt 7 27 4 8 60 5 CALM Rest87 Rest87 Rest87 Corrèze répartition individuel/collectif Creuse Haute-Vienne Le nombre de pièces par logement est une variable qui permet de discriminer souvent territoires urbains et ruraux, la tendance étant de trouver une plus large proportion de logements collectifs de petite taille en zone urbaine . Les coûts moyens hors taxe par logement collectif varient : Les coûts sont sensiblement identiques sur Brive et Limoges. 53 000 € en T 1 bis Le prix de revient au m² HT affiche de 58 000 € en T 2 1 000 € à 2 000 € selon le type, les petits et grands logements présentant des prix supérieurs aux logements intermédiaires T 2 et T 3. 78 500 € en T 3 97 500 € en T 4 page 6 Les modalités de financement Structure du financement des opérations PLUS en 2006 Les opérations sont assises principalement sur les prêts ; 1,51% 3,30% subventions et fonds propres viennent compléter le financement pour moins de 10 % des opérations PLUS 4,20% La subvention État représente 2,67 % du financement total d'une opération PLUS. Subvention Etat Subvention région Total des prêts Fonds Propres La composition du financement est variable selon les départements ; l'écart fonds propres + subventions se révèle être conséquent puisque l'on passe de 9 % en Corrèze à 15 % en Creuse. Autres subventions 88,31% Financement des opérations PLUS par département en 2006 11,0% 10,0% 9,0% en % 8,0% 7,0% Subvention Etat 6,0% Subvention Région 4,0% Subvention autres collectivités Total des subventions 3,0% Fonds propres 5,0% 2,0% 1,0% 0,0% 19 23 87 Limousin collectivité - n° département La surface La surface des logements individuels est plus importante pour tous les types en Corrèze. De même les logements collectifs disposent de surface légèrement plus importante en Corrèze qu'en Haute Vienne. Surface habitable par type de logements neufs collectifs en 2006 90 80 70 60 50 Corrèze 40 Haute-Vienne 30 20 10 0 T 1 bis T2 T3 T4 page 7 Si la part des subventions État et Région est globalement identique d'un département à l'autre, un effort important des collectivités locales (communes et EPCI) est à noter dans le département de la Creuse où sur certaines opérations, les subventions allouées localement sont supérieures aux subventions État et Région réunies. service habitat infrastructures et économie transports des territoires Les coûts Du fait de l'importance du coût du foncier, le coût global ne peut être pris en compte pour comparer les opérations. En effet, les disparités régionales en la matière, les politiques foncières des opérateurs et l'aide des collectivités induisent de fortes différences quant au foncier . Ainsi le coût moyen du foncier HT rapporté au logement varie : 22, rue des Pénitents Blancs 87032 Limoges cedex - de 986 € à 22 889 € en Corrèze téléphone : - de 2 327 € à 20 480 € en Creuse 05 55 12 90 00 - de 15 103 € à 31 381 € en Haute Vienne Télécopie : L'effet agglomération est bien observable en 2006. Les coûts du foncier hors agglomération sont très diversifiés, l'intervention des collectivités étant elle même très variable allant jusqu'à la cession quasi gratuite de terrain. 05 55 34 66 45 Coûts moyens hors taxe par logement individuel observés coût moyen du coût moyen foncier HT par bâtiment HT logt par logt coût moyen prix de revient total HT par moyen au m2 logt HT Dépt Nbre de logt Territoire 19 69 CAB 18 987 84 528 103 515 1 090 19 10 CCPT 16 360 70 037 86 897 1 378 19 72 Rest19 11 353 73 122 84 490 1 124 23 10 CCGSV 18 863 73 756 92 619 1 180 23 48 Rest23 3 783 70 904 74 687 898 87 38 CALM 22 720 77 062 99 782 1 092 87 73 Rest87 17 712 72 070 89 782 1 034 François Vallade direction régionale de l’Équipement du Limousin Les 5 partenaires de l'ORH pour toute information, vous pouvez contacter : Conseil régional Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat Thierry Coutand Patrick Monnier téléphone : 05.55.45.17.58 téléphone : 04.73.43.19.92 adresse électonique : [email protected] adresse électonique : [email protected] Danièle Moreau Association régionale des organismes HLM téléphone : 05.55.45.19.66 Cyrille Kervran adresse électonique : [email protected] téléphone : 05.55.79.97.48 Caisse des dépôts et consignations adresse électonique : [email protected] Bernadette Moissenko Direction régionale de l'Équipement téléphone : 05.55.10.06.20 François Vallade adresse électonique : [email protected] téléphone : 05.55.12.93.92 adresse électonique : [email protected] page 8