le compte-rendu de cette réunion

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le compte-rendu de cette réunion
Comité d'animation du 17 février 2016
COMPTE-RENDU
Présents
NOM
Service
NOM
Service
Philippe Mathonnet
SGAR
Fabien Menu
DDT82
Eric Pelloquin
DREAL
Romain Taurines
DDT09
Frédéric Dentand
DREAL
Fabien Dall'occhio
DDTM11
Christine Gomila
DREAL
Samuel Breiller-Tardy
DDT12
Jérome Caba
DREAL
Laurine Barthes
DDTM30
Jean-Jacques Delibes
DREAL
Sylvie Lapscher
DDTM30
Bernadette Guiot de la DREAL
Rochère
Nicolas Gaufillet
DDT31
Alexandre Dumont
DREAL
Sandrine
Legendre
Jean-Pierre Cassagne
DRAAF
Hervé Durif
DDTM34
Gaëlle Bonneton
DRAAF
Cécile Tourvieilhe
DDTM34
Laure Chandelier
CEREMA
Frédéric Bouzou
DDT46
Matthieu Antras
DIR-SO
Thierry Sabathier
DDT65
Arnaud Barbazanges
DIR-SO
Danielle Gener
DDTM66
Tristan Loubières
Rectorat - Toulouse
Bruno Maranges
DDTM66
Jean-Marc Vacher
ARS
Williams Modely
DDT81
Pascal Labesse
DRFIP
Gilles Agrech
DDT82
Isabelle Vidaillac
DRAC
Nicolas Micas
Conseil Départemental
09
Carole Moretti
INSEE
Myriam M'hamedi
Conseil Départemental
1/8
Aubie- DDT32
65
Dominique Fiche
DIRECCTE
Philippe Roubichou
BRGM
Dominique Terré
DRJSCS
Marie Gombert
IGN
Pierre Laulier
IGN
Sebastien Bourdeau
IGN
Excusés
DDT48
PREAMBULE :
Ouverture du comité d'animation par Philippe Mathonnet qui souligne le vif intérêt du SGAR vis-àvis de la démarche MIPYGEO qui regroupe un vaste réseau d’experts en matière d’information
géographique sur le périmètre de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et permet la
valorisation des données géographiques et spatiales des services de l’État.
Les travaux de ce réseau ont une vocation naturelle à être diffusés sur une plate-forme géographique
de l’État afin d’en permettre un accès le plus large possible.
Ce travail doit être maintenu et profiter de l’écosystème très dynamique sur le sujet pour permettre
le déploiement d’un véritable pôle d’excellence.
Fabien Menu (DDT référent en matière d’information géographique) : Explique que dans le cadre
de ses fonctions de DDT référent en matière d’information géographique, il est un interlocuteur
privilégié des services départementaux pour assurer le suivi sur le domaine et proposer des
arbitrages au CODER-T (instance de coordination régionale regroupant la DRAAF, la DREAL et
l'ensemble des DDT).
(Présentation – cf diaporama en annexe) :
MIPYGEO : présentation et premier bilan
MIPYGEO est une initiative pilotée par le SGAR dont le portage a été confié à la DREAL. Le
réseau MIPYGEO a été constitué en 2012 avec la volonté de partager les données géographiques
entre services de L’État, les valoriser par le biais d’outils et d’en assurer une diffusion large et
simplifiée. Ce réseau permet également la mise en place de projets ou de groupes de travail
thématiques destinés à constituer ou améliorer des données de façon homogène et coordonnée.
MIPYGEO permet enfin d’expérimenter de nouvelles méthodes de travail ou d’avoir une démarche
prospective sur le domaine du numérique.
Dans le contexte de la nouvelle organisation territoriale des services de l’État et après 3 années
d’existence, il est important de poser un premier bilan qui permettra au réseau de reconstruire une
organisation adaptée au nouveau contexte géographique (nouvelle organisation territoriale) et
législatif (Loi NOTRE…).
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Au titre des points forts, il faut signaler l’importance du réseau qui regroupe la quasi-totalité des
services de l’État de l’ancien périmètre Midi-Pyrénées ainsi que la grande quantité de données
produites et mises à jour qui signe le grand dynamisme de ces services en matière d’information
géographique.
De même, la grande variété des projets entamés ou aboutis a toujours apporté une réponse
satisfaisante aux objectifs posés par le comité de pilotage de la démarche.
Enfin, les retours sur la plate-forme et les données qui s’y trouvent sont très positifs et corroborés
par une fréquentation en forte hausse depuis le lancement (19 000 connexions mensuelles).
Néanmoins au fil du développement, des points faibles ont été identifiés auxquels il conviendra de
remédier.
En tout premier lieu, il faut clarifier la position du réseau (constitué de services de l’État) vis-à-vis
des collectivités territoriales et des conditions d’accès aux données.
De même, d’un point de vue technique, l’ergonomie générale du site est encore insatisfaisante pour
permettre une prise en main intuitive des ressources disponibles.
Enfin, la production des données reste un point perfectible puisque certains services n’ont pas
pleinement pris la mesure de l’importance des ressources dont ils disposent en interne. Notamment
en matière de données statistiques qui sont présentes dans la quasi-totalité des directions régionales
mais qui restent peu mobilisées.
L’objectif à très court terme sera donc de capitaliser sur les points forts du dispositif en élargissant
la démarche à l’ensemble de la grande région, tout en s’attachant à apporter des réponses aux
difficultés qui ont pu être identifiées.
Le nouveau panorama de la grande région
La nouvelle organisation régionale implique une adaptation rapide du réseau. Avec 5 départements
supplémentaires et un territoire plus vaste, l’animation et la gouvernance doivent être ré-étudiées
afin de limiter les déplacements et d’optimiser le travail du réseau. Une dynamique de projets
permettrait sans doute de gagner en souplesse pour peu qu’elle trouve une centralisation des
résultats sur une plate-forme unique et partagée par tous.
Le changement de périmètre implique pour l’ensemble des partenaires l’émergence de nouveaux
sujets potentiels (en matière de massifs, d’eau, de façade maritime…).
Il convient également de prendre en compte les initiatives pré-existantes comme SIG-LR, Tigéo, ...
ainsi que le nouveau contexte issus des dispositions de la Loi NOTRE afin de constituer un
écosystème dynamique qui gagne en efficacité et évite les phénomènes de cannibalisation.
Une nouvelle ambition : le pilotage par projets
L’augmentation du nombre de partenaires et l’inflation des sujets potentiels invitent à revoir le
mode de suivi des projets.
Ce type de pilotage permettrait de déployer un plus grand nombre de projets portés par des
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partenaires du réseau. Ces groupes projets seraient constitués d’un petit nombre de services
partenaires travaillant ensemble sur une thématique, une expérimentation, la création de données,
pour ensuite partager les résultats avec l’ensemble des partenaires du réseau. Ce type d’organisation
serait propice à de nouvelles synergies.
Les projets en cours se poursuivront donc et sont proposés aux membres du réseau qui seraient
intéressés :
Gestion de crise (porteur : DDT65)
Cartographie des aides publiques (porteur : DDT09)
MIPYGEO Stats (Porteur : DREAL)
Garvemip (Porteur : BRGM)
Valorisation de l’Occupation du Sol à Grande Échelle (Porteur: CEREMA)
Établissements recevant du public (Porteur : IGN)
Création d’une plate-forme grande régional (Porteur : DREAL)
Projets potentiels :
Servitudes d’utilité publique
Couche de données sur les matériaux
Extension de l’occupation du sol en grande région
Données et cartes "agro-tourisme" (partenariat DRAC-DRAAF)
Standardisation des données « monuments historiques »
Zones de présomption archéologique
Valorisation des données satellitaires
Canal du midi
Zones d’activité économique
Centrales photovoltaïques
Friches agricoles (...)
Tour de table :
Frédéric Dentand : estime qu’il faut bien s’assurer de la participation de l’INSEE au projet
MIPYGEO Stats
Carole Moretti (INSEE) confirme que l'INSEE participera activement à ce projet directement et par
le biais de son réseau d'agents présents dans les Directions Régionales des services de l’État.
Thierry Sabathier (DDT 65) précise les objectifs et l'état d'avancement du projet « gestion de crise »
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en expliquant que le diagnostic initial réalisé par « IGN conseil » sera proposé en mars ou en avril,
puis que deux types de crises seront sélectionnés pour étudier comment devront être mobilisées les
données dans de tels contextes. La fin de l'étude est prévue pour le dernier trimestre de l’année.
Jean-Pierre Cassagne (DRAAF) : La DRAAF s’interroge sur la nécessité de créer un nouveau site,
poursuivre sur le site actuel ne serait-il pas plus approprié pour répondre rapidement au besoin
d’une plate-forme grande région.
La structuration du réseau autour de projets pris en charge par les partenaires du réseau semble la
solution idéale pour développer l’activité du réseau, mais cela devrait également passer par une
réflexion sur la mise en place d’outils de travail collaboratif.
La DRAAF se montre intéressée par la prise en charge ou la participation à des groupes de travail
sur l’ergonomie et sur la cartothèque.
Gilles Agrech (DDT 82) La DDT 82 est en train de mener une réflexion sur l’utilisation des drones.
Le projet consiste à évaluer la chaîne de traitement entre l’acquisition des images et leur rendu final.
Thierry Sabathier (DDT 65) se montre très intéressé par le projet d’autant qu’il rejoint une des
pistes évoquées au sein de son groupe projet « gestion de crise » puisque le SDIS 31 utilise déjà des
drones pour obtenir des images en cas de crise. La problématique des données dites « chaudes » en
période de crise est un axe important de réflexion.
Laure Chandelier (CEREMA) rappelle que le CEREMA dispose de compétences en matière de
drone et se tient à la disposition du réseau si des éclaircissements sont demandés sur le sujet.
Hervé Durif (DDTM 34) : envisage la mise en place d’un groupe de travail dédié au recul du trait
de cote sur le littoral ainsi que sur le phénomène de cabanisation (?)
Fabien Menu (DDT 82) indique qu’une réflexion a été menée sur la reconstruction du domaine
public fluvial et que les conclusions ce travail pourraient aider sur le sujet.
CEREMA : En 2015, le CEREMA a poursuivi son accompagnement sur le projet d’occupation du
sol à grande échelle. A ce titre, le CEREMA prépare une rubrique qui sera publiée sur MIPYGEO et
qui mettra à disposition le suivi du projet ainsi que des éléments d’analyse tels que la production
d’indicateurs.
De même, le CEREMA rappelle que les services peuvent s’adresser à eux s’ils ont des questions ou
s’ils souhaitent partager des ou développer des utilisations de cette ressource.
DDT 65 : L’occupation du sol à grande échelle est notamment destiné aux problématiques liées à la
consommation de l’espace. Pour cela il est indispensable d’avoir plusieurs millésimes ou de créer
des données historiques ;
De même la DDT65 remarque que de nombreuses données satellitaires sont accessibles (CEREMA,
IGN espace…) et restent peu valorisées. Dans ce contexte-là, peut être faudrait-il envisager de
recourir à ces ressources dans le cadre de nos missions (défrichement forestier, trait de côte…) ;
Enfin il ne faut pas négliger l’important potentiel humain du réseau. Un recensement des
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compétences (thématiques, outil, projets…) permettrait de disposer de personnes ressources aptes à
répondre à certaines interrogations ou à déployer certains savoir-faire dans le réseau.
IGN : L’IGN indique que la mise à jour de l’Occupation du Sol à Grande Échelle est déjà à l’étude.
D’autant que ce projet a des répercussions sur un autre projet européen : Landsense. Le projet
Landsense a pour but de mettre en place un observatoire européen de connaissance du territoire
basé sur le crowdsourcing (méthode participative).
La DDT 30 indique que le sujet du géoportail de l’urbanisme ne doit pas être perdu de vue et doit
constituer un axe de travail important entre les partenaires du réseau afin d’apporter une réponse
rapide, commune et homogène aux demandes qui ont été formulées sur le sujet.
Présentation de la feuille de route :
La feuille de route proposée pour l’année 2016 prend en compte le nouveau contexte régional. Elle
impose de nouvelles priorités et sera l’occasion de la mise en place d’une nouvelle logique de
travail plus axée sur les projets et avec une plus forte autonomie des partenaires du réseau.
Néanmoins ces nouvelles priorités ne font pas table rase de ce qui a été entamé, mais les
complètent. L’année 2016 relève donc le niveau d’exigence, car elle imprime de nouvelles façons
de faire, de profonds changements dans les façons de travailler tout en maintenant le niveau
d’exigence sur les objectifs en cours.
En tout premier lieu il faut que les services, notamment les direction régionales, produisent ou
consolident des données sur le périmètre de la grande région. En effet, les utilisateurs cherchent à
obtenir des données homogènes et cohérentes sur l’ensemble du périmètre et la priorité doit être
donnée à la construction d’un catalogue LRMP de qualité. Ceci passe par une réflexion sur la
structuration des données et par la mise en place de groupes de travail thématiques.
En ce qui concerne la plate-forme, le réseau MIPYGEO propose une réponse en deux temps :
Tout d’abord une réponse rapide : un site LRMP en devenir. Ce site serait créé dans un laps de
temps très court et ne permettrait dans un premier temps que de donner accès aux ressources
disponibles dans MIPYGEO et de l’ensemble des outils État en place sur le périmètre de l’ancienne
région Languedoc-Roussillon. Ce site serait fortement évolutif et intégrerait des nouveautés, comme
une visionneuse présentant les données consolidées « grande région », au fil du temps. Ce site serait
le lieu de présentation des projets initiés par les partenaires du réseau et constituerait une vitrine du
savoir faire des services de l’État en matière d’information géographique.
A terme, le site aura suffisamment évolué et sera en mesure de se substituer complètement aux
solutions actuelles en proposant l’ensemble de la donnée consolidée à jour.
Au titre des innovations attendues au cours du développement : nouvelle version de Prodige (court
terme), nouvelle interface utilisateur plus ergonomique (moyen terme) espaces de travail
collaboratif (moyen terme), mantis ….
Un tel programme de déploiement permet de donner une réponse rapide au problème de
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décorrélation entre la plate-forme et le territoire qu’elle est censée représenter. Une plate-forme
régionale concerne l’ensemble du territoire régional.
En outre cette solution permet de faire une remise à plat complète afin d’apporter des solutions aux
points faibles recensés sur MIPYGEO.
Enfin le principe d’une démarche itérative permet de se donner des marges de manœuvre en cours
de route pour adapter le site et la démarche à de nouvelles thématiques, de nouveaux outils, de
nouveaux usages.
Sur la présentation de la feuille de route : Thierry Sabathier (DDT 65) rappelle qu’il est important
de remettre les métiers (et donc les projets prévus) dans le programme de travail pour ne pas mettre
au second plan la vocation très opérationnelle de MIPYGEO.
Déploiement de MIPYGEO Stats
Dans le cadre de MIPYGEO, les données statistiques ont été valorisées grâce à un outil dédié
(Geoclip). Toutefois, au regard des possibilités de l’outil, les valorisations obtenues restent en deçà
de ce qu’il est possible d’en attendre.
En effet, afin d’éviter des utilisations inappropriées des donnes statistiques, l’animation autour de
ces données nécessitait des personnes compétentes sur le sujet.
Le projet MIPYGEO Stats (voir document de présentation en annexe p.21 à 23) vient apporter une
solution à cet état de fait en proposant l’animation d’un réseau de statisticiens des services de l’État
afin de valoriser les données de leurs services sous l’angle géographique.
A cette fin un groupe projet piloté par la DREAL (cellule statistiques) sera mis en place pour
développer un vaste projet de valorisation des données statistiques interministérielles en veillant à
proposer un service complémentaire de ceux qui existent déjà (SoeS, GeoIDD, site de l’INSEE, …)
Une présentation du projet dans son ensemble sera proposée le 22 ou le 25 mars matin. Le réseau
MIPYGEO recevra une invitation par messagerie.
INSEE (Carole Moretti) : le principal vecteur de diffusion des données statistiques de l’INSEE reste
son site internet. Toutefois, l’INSEE est toujours très intéressé par les travaux de valorisations
menés par le réseau MIPYGEO au travers des outils et démarches mis en place. Le développement
d’un groupe de travail qui permet l’écoute des services, l’échange, le partage et la diffusion de
travaux est un projet intéressant auquel l’INSEE souscrit. Il faudra toutefois veiller à éviter les
redondances.
La DRAAF s’associe très naturellement à ce type de démarche puisqu’elle possède un important
patrimoine de données statistiques et souligne l’intérêt porté à la réflexion d’ensemble à mener sur
les utilisations possibles d’une représentation géographique des données statistiques de la région.
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Mise en place d’une nouvelle gouvernance
La gouvernance de MIPYGEO a été une des clés du succès de la démarche. Grace à une articulation
efficace entre le niveau technique et le niveau décisionnel, les mesures nécessaires au bon
déploiement du projet ont été prises et suivies sur des pas de temps très rapprochés. Toutefois, le fait
que les services particpant aux deux instances soient les mêmes ont peu à peu amené à une
représentation identique rendant certains comités très redondants. Le nombre de services partenaires
ayant beaucoup augmenté, le comité de pilotage est devenu une instance difficile à réunir.
La nouvelle région va encore augmenter le nombre de services réunis.
Une nouvelle gouvernance sera proposée au prochain comité de pilotage.
Au titre des propositions à l’étude :
•
Un comité de pilotage plus restreint (un collège décisionnel) de moins de 10 membres, avec
une attention particulière quant à sa composition et au bon niveau de représentation. Ce
comité se réunirait une à deux fois par an selon les sujets.
•
Un comité technique regroupant l’ensemble des partenaires destiné d’une part à faire des
bilans réguliers sur le développement du dispositif et d’autre part pour faire une revue de
projets sur l’ensemble des initiatives en cours.
•
Des groupes projets pilotés par des services partenaires.
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