rapport pdf - Caritas Mauritanie
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PACT Projet d’appui aux communautés du Trarza Rapport d’activités 2006 Caritas Mauritanie, PACT 2 Rapport d’activités 2006 1 Contexte du projet 1.1.- Zone d’intervention Le projet d’Appui aux Communautés du Trarza est un projet de Caritas Mauritanie situé au Sud de la Mauritanie, dans la région du Trarza limitrophe du fleuve Sénégal. La base opérationnelle du projet est située à 200 kilomètres de Nouakchott la capitale du pays. La zone d’intervention s’étends sur 120 kilomètres de long et 80 de large, en bordure du fleuve Sénégal. Dans le cadre du processus de désengagement entamé cette année, cette zone a été réduite en 2006. 1.2- La population La population de la région s’élève à 252.662 habitants, composée de maures, toucouleurs, wolofs et haratines. C’est une région où l’agriculture et l’élevage sont les activités principales de la population active. Les appuis du projet touchent actuellement 80 localités, soit 40.000 habitants environ. 1.3- L’origine du projet Le PACT a apporté une contribution importante à la réinsertion des mauritaniens revenus du Sénégal après les évènements de 1989. Depuis 1998, son intervention continue à travers la région sous forme de projet de développement. Avant 1998, il s’agissait d’un vaste programme d’urgence qui se traduisait, par l’accueil et l’installation des revenants immédiatement à leur retour, en collaboration avec les autorités administratives de la région, le Haut Commissariat aux Réfugiés et les services techniques. Le projet les a appuyé dans l’aménagement de leurs périmètres rizicoles, fourni des groupes motopompes pour l’irrigation, des intrants agricoles, de la formation en maintenance de groupes motopompes, en organisation et gestion des coopératives, de la formation des agents de santé communautaire et celle des alphabétiseurs. Des vivres ont également été fournies aux populations accueillies leur permettant de survivre en attendant que les activités commencent à produire. Des unités de santé de base sont construites, des lots standards de médicaments fournis et des puits construits. 1.4- Problématiques à résoudre 1.4.1- Problèmes à résoudre Après 1998 Caritas Mauritanie, à travers son projet du Trarza, a poursuivi son programme élaboré auparavant mais en étendant sa zone d’intervention à d’autres parties de la région tout en élargissant son groupe- cible, d’abord sur la demande incessante de celui- ci, ensuite pour plus d’homogénéité et d’équité d’appui aux différentes composantes de la population de la région. Et ce afin de garantir la réussite de la réinsertion des revenants après les évènements douloureux de 1989. Pour une stratégie de développement d’actions intégrées, la mission d’identification du projet avait visité en 1998 plusieurs localités de la région, rencontré les responsables des administrations régionales et départementales, les maires des communes et les responsables des collectivités. La mission a procédé à la collecte des informations et l’identification des besoins pour chaque collectivité visitées à travers une fiche d’information comportant des indications portant sur la localisation, la Caritas Mauritanie, PACT 3 Rapport d’activités 2006 population , les activités principales, l’accès à l’eau potable, l’accès à la santé, l’éducation, l’habitat, le potentiel agropastoral, les organisations de base, les intervenants et sur les priorités. Elle a été suivie d’un atelier participatif regroupant l’équipe du projet, les représentants des groupes cibles, les représentants des services administratifs et techniques concernés de la région qui ont analysé la situation : les problèmes, les opportunités. Cette analyse a abouti aux objectifs suivants comme domaines d’intervention prioritaires : - le manque d’eau potable (la plupart utilisaient l’eau souillée des marres et du fleuve), - le manque de moyens pour développer la riziculture, l’arboriculture et le maraîchage, de même que des activités génératrices de revenus ; - l’inaccessibilité des soins de santé primaire, - le taux d’analphabétisme élevé. 1.4.2- Objectif global Les conditions de vie des populations du Trarza sont améliorées 1.4.3- Objectif spécifique Les populations de la zone du projet sont organisées pour améliorer leurs conditions de vie et prendre en charge leurs activités La planification conceptuelle 2004 – 2006 renferme les indicateurs ci après Caritas- Mauritanie Schéma de planification du projet ( SPP ) Description sommaire Indicateurs objectivement vérifiables Intitulé PACT du projet: Date d’établissement: Du 14 au 19 septembre 2003 Sources de vérification Suppositions importantes Objectif Global Les conditions de vie des populations du Trarza sont améliorées Objectif du Projet IOV1OP au moins 10 actions avec les SV IOVOP groupes cibles appuyés sont pérennisées ( sous réserve des taux de participation à clarifier) Les populations de la zone du projet sont organisées pour Rapport d’activités améliorer leurs conditions de vie et prendre en charge leurs actions Résultat: I IOV1R1 Au moins 3 périmètres sont SVIOVR1 autogérés Les groupes cibles IOV2R1 6 thèmes de vulgarisation Rapport d’activités appuyés, renforcés, agricole sont diffusés et appliqués s’auto gèrent et arrivent à augmenter, diversifier et commercialiser leurs productions agricoles IOV3R1 des actions de sensibilisation Rapport de mission et de recherche de filières sont organisées pour la commercialisation Rapport de formation La politique gouvernementale de partenariat avec les ONG et associations est poursuivie. La disponibilité des financements est assurée Caritas Mauritanie, PACT 4 Rapport d’activités 2006 Fiches de suivi évaluation Résultat: 2 IOV1R2 Au mois 80% des USB Rapport de La collaboration existantes sont fonctionnelles supervision avec la DRPSS est poursuivie et renforcée Le système de soins de IOV2R2 Au moins 80% des cas de Fiches de consultation santé primaire est paludisme recensés dans les USB sont fonctionnel et vise traités l’autonomisation IOV1R2 Au moins 3 comités de santé Fiches de suivi sensibilisent trimestriellement les évaluation populations sur 3 thèmes de prévention Résultat : 3 IOV1R3 Au moins 10 comités de SVIOV1R3 rapport de formation gestion de l’eau sont fonctionnels et gèrent leurs activités Les comités de gestion SVIOV2R3 rapport d’activités de l’eau sont opérationnels et gèrent leurs activités hydrauliques SVIOV3R3 compte rendu de mission Résultat : 4 IOV1R4 Un système de financement SVIOVIR4 : rapport d’activités adapté existe Un système de IOV2R4 Taux de recouvrement 80% SVIOV2R4: Documents comptables financement adapté appuie des activités IOV3 R4 : 4 groupes cibles génératrices de revenus s’autofinancent IOV3 R4 : 4 groupes cibles s’autofinancent Résultat : 5 IOVIR5 Taux de réussite de fin de SVIOV1R5: Rapport d’évaluation cycle est de 50% L’Alphabétisation est IOV2R5 : Au moins 8 comités SVIOV2R5: Compte rendu de supervision développée, les d’alphabétisation sont fonctionnels méthodes sont améliorées et adaptées SVIOV3R5: PV de réunions des comités d’alphabétisation Résultat : 6 La structure de mise en œuvre est mise en place Les résultats à atteindre figurant dans la planification de 2006 s’intègrent dans la planification conceptuelle de 3 ans précédemment décrite En plus des actions de sélection de groupes – cibles à accompagner, d’actions sur l’alphabétisation de leurs membres, de leur sensibilisation sur le processus de désengagement du projet et de la capitalisation des actions au niveau de chacun des volets, la planification de 2006 s’articule autour du programme suivant : - Caritas Mauritanie, PACT 5 Rapport d’activités 2006 R1 : Les groupes- cibles appuyés, renforcés, auto gèrent et arrivent à augmenter, diversifier et commercialiser leur production 1.1 Vergers 1.1.1 Formation des pompistes 1.2 Jardins- maraîchers 1.2.1 Formation en organisation de l’union de Jidrel Mohguène 1.3 Riziculture 1.3.1 Assurer le recyclage de l’union de Tékane 1.3.2 Formation anti acridienne 1.3.3 Assurer la formation anti aviaire 1.3.4 Formation en organisation et gestion des stocks des greniers de prévoyance sociale 1.3.5 Mettre en place une pharmacie vétérinaire 1.3.6 Six thèmes de vulgarisation en arboriculture et maraîchage R2 Le système de soins de santé primaire est fonctionnel et vise l’autonomisation 2.1 Réaliser le recyclage des Agents de Santé Communautaire 2.2 Réaliser le recyclage des Accoucheuses Traditionnelles 2.3 Réaliser le recyclage des Comités de Santé 2.4 Disponibiliser l’équipement des USB restantes R3 Hydraulique villageoise ( sans activités en 2006 pour cause de désengagement ) R4 Autres activités génératrices de revenus R5 L’alphabétisation est développée, les méthodes sont améliorées et adaptées 5.1 Mettre à disposition le matériel à temps 5.2 Réaliser le recyclage des alphabétiseurs 5.3 Réaliser le recyclage des comités d’alphabétisation 5.4 Mettre en place les bibliothèques villageoises 5.5 Poursuivre les participations 5.6 Indemniser les alphabétiseurs 5.7 Fournir l’équipement d’encouragement 5.8 Assurer les supervisions et évaluations 5.9 Réaliser les supervisions avec les coordinateurs du Ministère de la Lutte Contre l’Analphabétisme et pour l’Enseignement Originel 5.10 Délivrer les attestations aux alphabétiseurs 5.11 Réaliser l’évaluation de fin de campagne R6 Structure de mise en oeuvre 6.1 Suivre les formations du personnel 6.2 Coordination et gestion administrative, financière et organisation du projet Caritas Mauritanie, PACT 6 Rapport d’activités 2006 2.Approche du projet 2.1 Les grands principes de l’intervention Caritas Mauritanie développe l’approche participative visant à impliquer les collectivités bénéficiaires, depuis l’identification du projet, pendant sa mise en œuvre, puis lors de son évaluation. L’objectif recherché est de s’assurer au départ que les solutions développées sont désirées et correspondent à des capacités et des potentiels existant au sein de la collectivité et de son environnement. La mise en œuvre des solutions s’inscrit dans un processus de partenariat et d’accompagnement continu avec les groupes organisés en vue d’une prise en charge durable des actions introduites. La démarche d’actions intégrées favorise les effets équilibrés de l’action de développement et aide à fixer les populations dans leurs terroirs La sensibilisation et la responsabilisation des bénéficiaires sont présentes à tous les niveaux du cycle de projet : identification, mise en œuvre et le suivi- évaluation 2.2 Organisation du projet Le projet compte 1 chef de projet, 1 animateur responsable du volet santé qui aussi gestionnaire du projet, 1 animateur responsable du volet épargnes crédits, 1 animateur responsable du volet alphabétisation, 1 chauffeur et 3 gardiens. Le coordinateur des projets ruraux de Caritas Mauritanie appuie le projet sur les méthodes et sur les thématiques transversales. - Nous disposons d’un véhicule tout terrain qui assure aussi bien les missions de terrain que celles de liaison avec le Siège de Caritas Mauritanie à Nouakchott la capitale. - L’antenne de Rosso est le siège régional du projet où existent des infrastructures favorisant son bon fonctionnement : un bac qui assure la liaison entre le Sénégal et la Mauritanie et une route goudronnée entre la ville Nouakchott. Deux antennes locales favorisent la proximité dans des zones du projet éloignées de Rosso. Ces antennes locales sont créées dans le but de désenclavement des zones appuyées par le projet et qui se trouvent isolées, pendant l’hivernage, du reste de la région et surtout de l’antenne de Rosso. Elles facilitent le suivi, même pendant cette période. Elles abritent, également des sessions de formations des groupes- cibles. 2.3. Synergie entre les projets ruraux 2.3.1 Participation des bénéficiaires Une synergie s’est créée dans le domaine de la participation des bénéficiaires des 3 projets ruraux de Caritas Mauritanie grâce à une réflexion sur ce thème, à laquelle notre projet a largement contribué. Elle a abouti à l’élaboration d’un document de synthèse. Il constitue un système de participations harmonisé. Les populations sont impliquées dans la participation aux programmes afin de les mobiliser à se prendre en charge et à devenir autonomes. Ces participations concernent : - les aménagements de périmètres rizicoles dans les programmes d’urgence cette année ; les jardins maraîchers, les vergers maraîchers - les acquisitions de groupes motopompes ; clôtures, matériel horticole, charrettes ; construction et réhabilitation de puits Caritas Mauritanie, PACT 2.3.2. 7 Rapport d’activités 2006 Alphabétisation La synergie s’est développée également dans le domaine de l’alphabétisation. Le projet a participé à la définition d’une méthodologie d’appui à travers ce volet, en intégrant la méthode Taalam Taharar bénéficiant de certaines conditions renforçant ses chances de réussite. C’est ainsi que les différents thèmes suivants ont fait l’objet d’échanges et de réflexion ayant abouti à une harmonisation des appuis dans le volet alphabétisation des projets ruraux : - 3 lutter contre l’analphabétisme, une priorité nationale à laquelle Caritas Mauritanie apporte une grande contribution ; méthode Taalam Taharar où il est question du choix des apprenants, du nombre de niveaux, de l’approche participative, de l’enseignement des langues nationales, du choix des alphabétiseurs, de leur formation, de la conception des manuels des différents niveaux, de l’encadrement, du suivi, des supervisions, de la motivation des alphabétiseurs, de la constitution des comités d’alphabétisation, des comités villageois, des comités de développement, des bibliothèques villageoises, de la journée d’alphabétisation, des évaluations de la campagne, y compris évaluation de l’impact, ainsi que des formes d’implication des partenaires au développement et de la place de l’alphabétisation dans le cycle de projet. Réalisation du projet La priorité d’appui aux groupes- cibles est déterminée par des critères de choix basés sur les capacités d’organisation des bénéficiaires, de maîtrise des actions, leurs expériences, leurs potentialités, leur motivation et leur volonté de participation. Des outils et supports appropriés sont utilisés par l’équipe à différents niveaux du cycle de projet : - - la fiche d’information qui tient lieu d’étude du milieu ; la fiche d’identification des actions recueillant l’analyse des problèmes et solutions exprimés par les groupes- cibles ; la fiche action qui retrace les étapes de réalisation de l’action, de son identification à son évaluation en passant par sa mise en œuvre ; la fiche de visite de terrain servant de compte rendu de mission ; la fiche d’organisation de la coopérative ou union qui relate l’organisation et la fonctionnalité de la structure ; les fiches techniques de montage d’actions, grâce auxquelles nous arrivons à déterminer avec précisions et détails les différentes étapes de réalisation des actions, les besoins correspondants et leurs coûts ; la planification conceptuelle ou cadre logique, en général pour une phase du projet ; la planification opérationnelle décrivant les activités à réaliser au cours de l’année ; le plan d’action nous permettant d’exécuter les actions en partenariat avec les groupescibles ; les contrats et conventions avec les consultants et les responsables des groupes- cibles qui fixent les conditions de réalisation des actions avec ceux- ci ; un système de suivi-évaluation où des indicateurs d’impact trouvent une large place. Il fonctionne et renseigne, mensuellement pour le projet et trimestriellement pour la Direction de Caritas, sur le déroulement des actions en application de la planification du projet ; le financement de chaque bailleur de fonds est codifié ainsi que les justificatifs qui le concernent. Le désengagement du projet de la région s’est caractérisé par la réduction de la zone d'intervention et l’arrêt de nouvelles actions d’investissements telles que la création des vergers - Caritas Mauritanie, PACT 8 Rapport d’activités 2006 maraîchers, jardins- maraîchers, aménagements de périmètres, culture attelée, construction de cases de santé et construction de puits. L’équipe s’est concentrée sur des actions d'accompagnement (formations essentiellement, suivi des réalisations), pour favoriser une meilleure prise en charge, par les groupes- cibles, des actions là où il y’a plus d’opportunités pour y parvenir avant la fin du désengagement. Les contacts avec les bénéficiaires sont plus fréquents. R1 : Les groupes- cibles appuyés, renforcés, s’auto gèrent et arrivent à augmenter, diversifier et commercialiser leur production 1.1 Vergers 1.1.1.Formation des pompistes Elles s’est déroulée en février 2006 pour tenir lieu de recyclage au profit des pompistes de Rghaiwatt, Tambass, Chighara, Pk 10, Toulel Diéry, Diamel Nianguène. Cela a contribué au renforcement de leur expérience en leur donnant une maîtrise totale du mode opératoire et du calendrier de travail des motopompes chargées de l’irrigation des périmètres. 1.2 Jardins- maraîchers 1.2.1 Formation en organisation et gestion de l’union de Jidrel Mohguène Elle s’est déroulée en avril 2006 au bénéfice des coopératives de Niak Ted, Solidarité, Diamel Nianguène, Ghounass , Naforé, Keur Madiké, Guidekhar et Satara Jidrel Mohguène. Elle a regroupé des responsables de cette union. Elle a contribué au renforcement des compétences des administrateurs pour une meilleure gestion de l’organisation professionnelle fédérative, en vue de contribuer à la réussite de la politique de désengagement décidée par l’Etat qui poursuit les objectifs suivants : - assurer une meilleure couverture des besoins des coopératives de base ; - transcrire toutes les activités de l’union dans les documents en organisation et gestion ; - améliorer le système de commercialisation de la production. Le contenu de la formation comprends : - contraintes liées aux activités de production des coopératives de base, - définition de l’union, - organigramme de l’union, - les organes de l’union, - le rôle des organes, - les tâches des administrateurs, - les documents en organisation et gestion. Les responsables de l’union maîtrisent très bien leurs rôles et disposent de suffisamment d’outils leur permettant de gérer parfaitement bien leur union 1.2.2 Livrer la pompe solaire Une pompe solaire a été livrée à la coopérative du PK 26, afin d’assurer l’irrigation du jardin alimenté par un puits construit par le projet. La coopérative a versé une participation de 70.000 UM. Caritas Mauritanie, PACT 9 Rapport d’activités 2006 1.3 Riziculture 1.3.1 Assurer le recyclage en organisation et gestion de l’union de Tékane Elle a regroupé des responsables de l’union des villages de la zone de Tékane en Mars 2006. Elle a contribué au renforcement des compétences des administrateurs dans la gestion de leur union. Grâce à cette formation, les responsables de l’union ont pu compléter leur expérience sur les mécanismes de gestion des unions. Ils maîtrisent à présent, mieux leurs rôles de responsables. Les 7 participants à cette formation étaient venus des villages de Saitoly (2 personnes), Gourel Thiangaye, Saldé (2 personnes), Koléla et Sima Arafa. 1.3.2 Formation antiacridienne Les responsables des coopératives de Diamel Nianguène et Guidakhar ont bénéficié de la formation antiacridienne en février. Cette formation a été assurée par les spécialistes de la Délégation du Ministère du Développent et de l'environnement de Rosso. Durant cette formation plusieurs thèmes ont été abordés : la capacité d’identifier les criquets pèlerins et leur zone de ponte ; apprendre aux participants des méthodes simples de lutte ; connaissance des produits phyto sanitaires et leur utilisation ; la prospection ; la lutte préventive et la lutte curative. Les personnes formées sont prises comme des observateurs. A ce titre elles sont chargés de faire des prospections et de transmettre les renseignements obtenus aux services concernés de lutte antiacridienne de la délégation de Rosso pour contribuer à une lutte globale entreprise dans la région. 1 3.3 Assurer la formation anti aviaire La formation est réalisée en mai 2006 au bénéfice des localités de Tambass I, Kra Lahmar et Diamel Nianguène. Elle a permis à ces populations de maîtriser les techniques de lutte anti aviaire et de préserver avec efficacité leurs récoltes. 1.3.4 Formation en organisation et gestion des stocks des greniers de prévoyance sociale Une autre formation concernant l’agriculture s’est déroulée dans le domaine des greniers de prévoyance sociale en février en faveur des villages Tambass I et Diamel. Il s’agit de maîtriser les techniques d’organisation de l’activité pour permettre aux populations concernées de s’approvisionner en riz de façon régulière et à des pris avantageux. Le grenier est une organisation villageoise qui consiste à l’achat, au stockage et à la vente des céréales destinées à garantir la sécurité alimentaire du village pendant la période de soudure. 1.3.5 Mettre en place une pharmacie vétérinaire Elle a été mise en place en février 2006, dans les villages de PK 26 et Tigmatine au bénéfice de leurs coopératives féminines. Elle a permis à ces organisations socio professionnelles de préserver leur bétail des maladies et de le maintenir en bonne santé pour améliorer la qualité et la quantité de sa viande et de son lait. Les deux localités sont donc dotées de médicaments vétérinaires. Les pharmacies sont gérées par des auxiliaires vétérinaires formés par Caritas. L’appui à ce fonds de roulement au profit des populations procure à celles – ci la possibilité de s’approvisionner à proximité en médicaments vétérinaires à moindre coût . Le médecin vétérinaire du MDRE (Ministère du Développement Rural et de l’Environnement) basé à Rosso nous a apporté un appui efficace dans ce domaine et pendant le déroulement de cette action. Il a également donné des conseils sur les précautions à prendre afin de parer à la grippe aviaire. 1.3.6 Six thèmes de vulgarisation en arboriculture et maraîchage Ces thèmes sont : taille de formation des cultures, taille d’entretien, techniques de coupe des fleurs mâles de bananiers, permettant la maîtrise des techniques culturales que les agriculteurs pouvaient acquérir avant le désengagement du projet. Caritas Mauritanie, PACT 10 Rapport d’activités 2006 Résultat 2 : Santé Les besoins en recyclage dans le domaine de la santé avaient fait l’objet d’une évaluation conjointe avec la Direction Régionale de la Protection Sanitaire et Sociale (DRPSS), aussi bien pour ce qui concerne le contenu que pour ce qui concerne les bénéficiaires. 2.1.Réaliser le recyclage des ASC Un recyclage des agents de santé communautaire (ASC) a été réalisé en mars 2006 au profit des unités de santé de base (USB) de PK42, Tig Matine, Kra Lahmar, Guidakhar et Fass Wolof, en collaboration avec la DPRSS. Le renforcement de capacités et d’expérience leur permettent une plus grande autonomie après le désengagement du projet. 2.2. Réaliser le recyclage des AT Un recyclage de 5 accoucheuses traditionnelles (AT) a été réalisé au mois de mai 2006 avec la collaboration de la DRPSS, au bénéfice des USB des localités bénéficiaires de la formation des ASC. Un accent particulier est mis sur le suivi des femmes enceintes et la période d’évacuation . 2.3 Réaliser le recyclage des comités de santé Les 5 comités de santé des localités de Guidakhar, Fass Wolof, Madina Salam, Kra Lahmar et Taiba ont bénéficié d’un recyclage en mars 2006. La gestion des USB a fait l’objet d’une attention particulière pendant ce recyclage . Le rôle des comités dans cette tâche y a occupé une large place, ainsi que leur rôle dans la supervision des tâches de l’ASC et la sensibilisation des populations. 2.4 Disponibiliser l’équipement des USB qui en manquent - En avril 2006, les 4 USB de Kra Lahmar, Cheguène, Sokam Ehel Cheikh et Ribatt ont été dotées d’équipement permettant de contribuer au bon fonctionnement de l’USB. Résultat 3 : Les comités de gestion de l’eau sont opérationnels et gèrent leurs activités hydrauliques (volet sans activités en 2006) Résultat 4 : Un système de financement adapté appuie des activités génératrices de revenus 4.1 Un poulailler est réalisé L’aménagement d’un poulailler initialement prévu au PK 26 a été remplacé par une action d’embouche de petits ruminants (des béliers), réalisée en mai 2006. Ce changement est dû au syndrome de la grippe aviaire qui sévissait dans le monde, et particulièrement en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle activité a été choisie par les populations bénéficiaires en commun accord avec le projet. L’action a été réalisée moyennant une participation du groupe cible à hauteur de 10% du montant octroyé. Un enclos renforcé par du grillage a été construit au PK 26 ; du matériel d’élevage (abreuvoirs, mangeoires), un stock d’aliments de bétail et 10 jeunes béliers ont été achetés et mis à la disposition des populations bénéficiaires. L’engraissement de ces jeunes béliers est en cours, les premières ventes sont prévues à partir du mois de juillet. Une partie du bénéfice escompté sera affectée à l’approvisionnement de la boutique communautaire, une autre permettra de renforcer le fonds de roulement pour refaire une seconde opération au courant de l’année. Caritas Mauritanie, PACT 11 Rapport d’activités 2006 Cette activité prend un bon départ et devient déjà une action autonome de par son mode de réalisation. 4.2 Le suivi des recouvrements est assuré Depuis l’annonce du désengagement de la Caritas au Trarza, nous avons connu une forte réticence des populations quant aux remboursements des crédits. Ceci reste valable pour la majorité des coopératives bien que cette année la plus grande partie des visites de terrain effectuées soit pour des recouvrements. Cela n’a pas été facilité par l’arrêt des crédits qu’on accordait. Le taux de recouvrement pour ce semestre est de 50% 4.3 Le suivi des anciennes coopératives est assuré Le suivi des anciennes coopératives est assuré pendant tout le premier semestre de l’année 2006. Il s’agit notamment des 10 coopératives qui devraient être accompagnées durant tout le processus de désengagement du PACT dans la région pour faciliter leur autonomie. Pour certaines d’entre elles, le suivi avait trait aux activités et particulièrement sur la gestion. Des contacts ont également été entrepris pour faciliter leur réorientation vers d’autres institutions de micro finance. Résultat 5 : L’alphabétisation est développée, les méthodes sont améliorées et adaptées 5 1 Disponibiliser le matériel didactique à temps Le projet a fourni aux alphabétiseurs les manuels et les supports pédagogiques correspondants à leurs niveaux respectifs et adaptés à la méthode Taalam Taharar choisie par Caritas. 5 2 Réaliser le recyclage des alphabétiseurs En vue du renforcement de leurs capacités leur permettant plus d’autonomie après le désengagement du projet, une formation est réalisée en janvier 2006 au profit de tous les alphabétiseurs qui doivent assurer la campagne d’alphabétisation du premier semestre 2006 ; 15 centres sont concernés. 5 3 Réaliser le recyclage des comités d’alphabétisation En mars 2006, 15 comités d’alphabétisation ont subi une formation sur la connaissance de leurs rôles et leur implication dans la gestion de leurs salles d’alphabétisation, à savoir : choix de l’alphabétiseur, suivi et surveillance des auditeurs et des alphabétiseurs. 5 4 Mettre en place les bibliothèques villageoises Pour assurer la pérennité et la continuité de l’action, le projet a mis en avril 2006 sous la responsabilité des comités d’alphabétisation des bibliothèques contenant des manuels de différents niveau. 5 5 Poursuivre les participations Il n’y a aucune nouvelle classe ouverte en 2006, en raison du processus de désengagement. Cependant des conseils sont prodigués aux comités d’alphabétisation en vue de perpétuer le système de participations même après le départ de Caritas. 5 6 Indemniser les alphabétiseurs 15 alphabétiseurs sont indemnisés chaque mois pendant toute la campagne. 5 7 Fournir l’équipement d’encouragement Pour récompenser certains centres bien organisés, notamment grâce à la motivation de leurs apprenants, à leur régularité dans les cours et par le versement des participations, tout en encourageant Caritas Mauritanie, PACT 12 Rapport d’activités 2006 les autres à suivre le bon exemple, le Projet a appuyé, en juin 2006, cinq centres d’alphabétisation : Douré El Gharbya, 2 centres à R’Kiz et 2 centres à Rosso. 5 8 Assurer les supervisions et évaluations Le projet assure mensuellement une supervision durant toute la campagne. 5 9 Réaliser des supervisions avec les coordinateurs du MAEO Durant toute la campagne, le projet organise mensuellement une visite de supervision en collaboration avec les coordinateurs départementaux du Ministère de Lutte Contre l’Analphabétisme et pour l’Enseignement Originel (MAEO) et les comités d’alphabétisation à l’aide d’une fiche de supervision qui permet de connaître : le niveau des auditeurs, la fréquentation, la régularité des alphabétiseurs. 5 10 Délivrer les attestations aux alphabétiseurs Les 15 alphabétiseurs ont reçu leurs attestations. 5 11 Réaliser des évaluations Une évaluation à la fin de la campagne a été réalisée en collaboration représentants du MAEO . Cette évaluation nous a livré les conclusions suivantes : - un taux d’abandon de 28% sur un nombre total de 300 apprenants - un taux de réussite de 68 % avec les Résultat 6 : Structure de mise en oeuvre 6.1 Suivre les formations du personnel Des réunions de discussion sur les différentes formations ont souvent été tenues par l’équipe du projet. Elles ont permis de fixer les idées chez les uns et de les compléter chez les autres. 6.2 Coordination et gestion administrative, financière et organisation du projet Des contacts sont entrepris avec les tutelles de nos centres d’alphabétisation et des USB que nous accompagnons pour leur permettre de continuer à bénéficier d’appuis après le désengagement du projet de la région. Nous avons signé, avec chacune d’elle, une convention qui garantit à nos groupescibles une continuité d’appuis. Programme d’urgence 2005 / 2006 7.1/ Valoriser le potentiel agricole et pastoral 7.1.1 Réhabiliter des périmètres rizicoles existants Deux aménagements d’un jardin maraîcher des hommes et d’un verger- maraîcher des femmes sont réalisés à Madina Salam en décembre 2005. Ils permettront à ces deux coopératives de cultiver toutes les spéculations maraîchères et de développer la culture fruitière (manguiers, agrumes et bananiers). En janvier 2006 la coopérative de Toulel Diéry a bénéficié d’une réparation de groupe motopompe. De ce fait la campagne agricole contre saison s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Caritas Mauritanie, PACT 13 Rapport d’activités 2006 7.2/ Accessibilité à l’eau potable 7.2.1 Assurer le creusage de puits et l’aménagement de bassins ou de réhabilitation Un puits a été creusé début décembre 2005 au PK 19, dont la population compte 380 habitants. L’alimentation des ménages en eau potable se fait désormais sur place. Finis les longs et pénibles déplacements pour trouver de l’eau à plus d’un kilomètre. Un puits a été réhabilité au PK 18 en fin décembre 2005 en faveur d’une coopérative de 36 membres. L’usage est destiné à l’alimentation d’un jardin- maraîcher. Cette coopérative a pu, grâce à ce puits, démarrer la campagne en cours qui se déroule dans de bonnes conditions. Une étude géophysique préalablement réalisée en 2004 a permis à ces puits d’être construits ou réhabilités. 7.3 Disponibilité des produits et augmentation des revenus 7.3.1 Créer .des greniers de prévoyance Un grenier de prévoyance a été identifié à Diamel Nianguène, un fonds de roulement sous forme de riz en paddy y est mis en place. En plus de cette quantité en riz, l’action a nécessité la réalisation des formations suivantes : - formation sur la conservation, le stockage et le traitement des magasins contre les ennemis des céréales stockées ; - formation sur la gestion, l’organisation et la commercialisation des produits stockés. 7.4/ Appui à la lutte contre le choléra 7.4.1 Sensibilisation et lutte contre le choléra ( javel, grésil, savon, lessive ) Ce programme a démarré en début décembre 2005 et s’est poursuivi en 2006. Il a donné au projet l’opportunité de contribuer à un vaste programme conçu par les autorités administratives et sanitaires de la région avec l’appui des ONG qui y agissent, en vue de lutter efficacement contre une épidémie de choléra qui a sévi dans la zone durant l’hivernage 2005, et qui vient d’être totalement jugulée. L’action qui fait l’objet de concertation permanente entre les différents acteurs continue à titre préventif. C’est une contribution hautement appréciée par ces autorités et les populations bénéficiaires qui nous ont adressé leurs remerciements. Elle touche les domaines suivants : - distribution des produits de lutte contre le choléra, - sensibilisation et démonstrations à l’intention des populations de la région par la méthode du porte à porte. 7.5 Pilotage, planification et mise en œuvre Grâce aux moyens alloués, le fonctionnement relatif à l’exécution de ce programme d’urgence a pu être mené à bien. Notamment en ce qui concerne la mise en place d’une logistique appropriée servant à l’exécution des activités, les frais engendrés par les déplacements, le transport des matériaux servant à la mise en œuvre des actions, ainsi que le salaire d’un animateur recruté pour l’exécution de ce programme. Caritas Mauritanie, PACT 14 Rapport d’activités 2006 Programme d’urgence inondations de RossoD Lors des pluies survenues en juillet et août 2005 plusieurs familles ont été victimes d’inondations qui ont engendré des dégâts considérables à leurs demeures. C’est ainsi que plusieurs familles ont été déménagées au Pk 7 de Rosso ( sur la route de Nouakchott ). L’Etat et certaines ONG ont apporté des appuis sous forme de vivres, de couvertures, etc… Caritas quant à elle, a opté pour une stratégie d’actions durables. . Notre projet a immédiatement réagi par l’identification des principaux problèmes rencontrés par quelques familles victimes vivant dans les zones de Satara, Demel Dick et Tounguenne, etdont les moyens sont extrêmement limités. Cet appui a été réalisé par notre projet de mi-mars à mi-juin. 8.1 les constructions de chambres 16 chambres sont construites et réparties comme suit : Tounguenne 6 chambres de 4 m sur 3 m Tounguène 4 magasins de 3m sur 3m Demel Dick 8 chambres de 4 m sur 3 m Satara 2 chambres de 4 m sur 3 m La collaboration avec les bénéficiaires a consisté à leur livrer les matériaux de construction qu’ils voient et qu’ils contrôlent pour en voir l’utilisation rationnelle au fur et à mesure. L’apport des populations était de creuser les tranchées des chambres à construire. Les bénéficiaires des constructions de chambres disposent à présent d’habitations en dur, durables, dont le ciment et les briques sont bien dosés. Il sont désormais épargnés de réaliser les fréquentes et coûteuses réparations avant chaque hivernage, car auparavant ils vivaient dans des chambres en banco. Les bénéficiaires affirment que c’est la première fois qu’une solution durable est trouvée à un problème qu’ils rencontraient chaque année. 8.2 Equipement des chambres Chaque chambre est équipée de 3 matelas,1 tapis, une natte et 3 moustiquaires. 8. 3 Construction de hangars 22 hangars (dits aussi « m’bars ») ont été construits pour 22 familles réparties dans les zones comme suit : Satara 17 hangars Demel Dick 5 hangars Chaque hangar est couvert d’une bâche, d’une natte pour atténuer la chaleur, d’un joli tissu à l’intérieur pour donner un aspect plus agréable à la toiture plus résistante aux pluies et au soleil. Le hangar est fermé tout autour par du grillage pour assurer la sécurité à l’intérieur. Les hangars sont confectionnés de telle manière qu’ils soient démontables le plus simplement possible pour les bénéficiaires afin de les déplacer si besoin est car les quartiers ou ils logent sont des zones inondables. Le soudeur a été responsabilisé en lui fournissant les moyens financiers nécessaire à l’achat des matériaux qu’il utilise dans la fabrication des m’bars pour parer à tout retard. Il a été victime d’une Caritas Mauritanie, PACT 15 Rapport d’activités 2006 fracture pendant l’exécution des travaux, ce qui nous a fait une perte d’une quinzaine de jours. Il était obligé de faire appel à un autre soudeur pour que le travail continue dans le respect du calendrier. Les bénéficiaires de m’bars ont désormais des abris démontables qui peuvent leur servir aussi bien en ville qu’en brousse pendant l’hivernage En période de chaleur, les différents matériaux constituant la toiture sont conçus de telle manière qu’ils atténuent la chaleur et pendant la saison froide le système du pourtour protège du froid. Ils peuvent les utiliser pendant toute leur vie. 8.4 Equipement de jardins L’équipement des jardins et vergers a permis aux bénéficiaires de disposer d’un matériel horticole qui a servi a aménager manuellement des parcelles. Le grillage, de la meilleure qualité quant à lui, a permis de réhabiliter des clôtures et de sécuriser ainsi des cultures. Grâce à ces clôtures réhabilitées les bénéficiaires ont pu démarrer cette année la campagne agricole dans de bonnes conditions Planification 07/03/06 Début des travaux de confection des m’bars ( hangars ) Du 07/03/06 au 22/03/06 suivi des travaux de confection des m’bars 22/03/ 06 - début des travaux de construction - démarrage de la fabrique des briques - mise en place des premiers matériaux - poursuite de la confection des m’bars 04/04/06 - installation des 6 premiers m’bars - poursuite confection des m’bars 11/04/06 - fin construction 2 chambres - du 11/04/06 au 03/05/06 la construction des 14 autres chambres est terminée grâce au renforcement des équipes de construction qui sont finalement devenues 6 au lieu de 2 au départ. C’est ce qui a considérablement accéléré les travaux. 19/05/06 - peinture des chambres - en plus des 6 premiers, 16 m’bars sont installés Certes, il y a eu un ralentissement des travaux pendant quelques jours du au manque de quelques matériaux de construction dans la ville de Rosso. Ce qui nous a obligé de les chercher à Nouakchott afin de respecter le délai fixé. Parmi les points forts du projet on peut citer que les actions sont identifiées avec les bénéficiaires, pour les bénéficiaires, les solutions sont celles définies dans une démarche participative. Les actions sont réalisées avec leur participation, puisque non seulement le projet leur livre les matériaux qu’ils contrôlent et dont ils suivent l’utilisation, mais aussi ils participent aux travaux manuels en réalisant les tranchées de construction. Caritas Mauritanie, PACT 16 Rapport d’activités 2006 Les pièces justificatives respectent les normes proposées par le bailleur de fonds. Comme points faibles, on peut dire que le projet n’avait pas suffisamment de moyens pour réaliser les toitures des chambres en béton armé et briques ourdies, ni la possibilité d’apporter son appui à toutes les familles qui avaient besoin de cette action. 4 Conclusion Un bon nombre d’actions de jardins et vergers- maraîchers, quelques actions d’appui aux fonds de roulement de campagne agricole ainsi que les actions de greniers de prévoyance sociales, de lutte anti acridienne et anti aviaire sont autonomes. Quelques unes des actions d’AGR dont les bénéficiaires ont créé, de leurs bénéfices générés, d’autres activités, sont en voie d’autonomisation. La plupart des puits construits, du fait de la constitution des comités de gestion de l’eau et de leurs caisses destinées à la maintenance des ouvrages, de leur maintenance régulière, de la formation acquise et de la sensibilisation qu’ils doivent continuer, peuvent être considérés comme des actions autonomes. 80 % des unités de santé de base sont fonctionnelles et peuvent donc continuer de façon autonome. L’alphabétisation vient tout simplement d’engager ce processus d’autonomisation grâce au système de participation que le projet a commencé à appliquer au niveau des apprenants. Le processus de désengagement s’est déroulé dans de bonnes conditions. Il est essentiellement marqué par les formations de renforcement de capacités et un suivi plus rapproché des actions récentes. . Il y a réellement un motif de satisfaction à la lumière des félicitations et encouragements qui parviennent des autorités administratives qui nous ont toujours apporté tous les appui sollicités C’est le cas des services techniques partenaires dans la région. Les remerciements viennent souvent aussi des bénéficiaires à la suite des actions réalisées dans les différents volets du projet.