Andy Warhol, life, Death and Beauty

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Andy Warhol, life, Death and Beauty
Au BAM (Mons)
Du 5 octobre 2013 au 19 janvier 2014
www.bam.mons.be
Dossier de presse
Juin 2013
Organisation de l’exposition : Ville de Mons
Production : The Andy Warhol Museum de Pittsburgh
Commissariat : Gianni Mercurio
Andy Warhol, Red Jackie, 1964 - Acrylique et sérigraphie sur tissu – Acryl en zeefdruk op textiel – Acrylic and silkscreen ink on linen, 101,6 x 101,9 cm - Collection of The Andy Warhol Museum, Pittsburgh - © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / SABAM Belgium 2013
l’exposition à Mons
Andy Warhol, life, Death and Beauty
Derrière la façade des images et la surface de la peinture, Warhol affirme une esthétique basée sur le rapport vie-artmort. La recherche du bonheur à travers la célébrité, le succès, l’argent et l’apparence font partie de certains des
concepts de base de l’éthique existentielle d’Andy Warhol. Warhol utilise les changements de la société des années 80
et dérive vers une immense esthétisation, dont les caractéristiques principales sont le culte du corps, l’obsession de la
célébrité, la dépendance envers les médias. Warhol induit ainsi comment tout est imprégné de la peur de la mort que
l’individu cherche à exorciser.
Considéré par beaucoup comme le poète du consumérisme, si ce n’est comme le défenseur de fausses valeurs liées
au star système, en réalité Warhol n’a jamais manqué d’exprimer de profonds sentiments religieux, savamment cryptés
dans son travail mais bien identifiables dans une vision singulière de son corpus d’œuvres.
Deux ans avant sa mort, Warhol commence à travailler à ce qui est sans doute l’œuvre la plus complexe de sa vie, The
Last Supper. Gianni Mercurio, commissaire de l’exposition, interprète cette oeuvre comme le résultat final d'un long
parcours intime dont les origines remontent sans doute à son enfance, « sa prime jeunesse ».
Si l’on regarde sous divers angles, les thèmes et les sujets abordés par Warhol, on peut alors souligner les nombreuses
implications liées à la dimension religieuse. Cette exposition ouvre ainsi des perspectives originales sur le travail de
l’artiste, qui plus qu’aucun autre a influencé l’esthétique des dernières générations.
icônes
Warhol choisit ses propres « characters » dans l’univers des images dont se nourrit la culture populaire américaine: à
partir d’un panthéon de stars aux visages mythiques, des marques de produits de grande consommation, jusqu’aux
objets du quotidien de l’américain moyen - comme le papier peint à motifs floraux - : l’icône pop devient le moyen
d’accéder à l’esprit du temps.
Les icônes de Warhol constituent un symbole sensuel de la célébrité en opposition avec la vie réelle, en particulier avec
la vie féminine: Marylin qui se suicida en 1962 et Jackie Kennedy - représentée de façon splendide à l’égale des stars
du cinéma sur un fond rouge (Red Jackie) - , contraste tragique avec l’image reprise par les journaux durant les
funérailles du président Kennedy.
Dans les décennies suivantes, d’autres personnages célèbres furent représentés par Warhol, mais les icônes les plus
significatives furent Lénine, réalisé en 1986 quelques années avant l’écroulement soviétique, et le chef d’état chinois,
Mao Tse-Tung, représenté sur le Livre rouge.
Portraits
Dans les années septante et quatre-vingt, acteurs, metteurs en scène, écrivains, artistes, personnages de la finance et
de l’industrie et même les étoiles de la jet set internationale, peut-être ignorants des réflexions de l’artiste et désireux
d’arrêter le temps, font la queue pour obtenir un portrait réalisé par Andy Warhol.
L’interminable série des portraits sur commande nait d’un polaroid. Sur l’image finale, imprimée en diverses versions
sérigraphiques par ses collaborateurs, Warhol fait des interventions, maquillant lèvres et yeux avec des touches de
couleurs, car « c’est la façon d’utiliser les couleurs qui rend un portrait attirant ». Warhol, conscient au fond de la
précarité des choses terrestres, offre une immortalité à bon marché et ainsi, ses sujets sont soumis à une intervention
de design physique et symbolique.
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Selfportraits
Warhol a effectué des autoportraits durant toute sa vie et l’autoportrait occupe une position centrale dans tous ses
travaux.
L’autoportrait pour un artiste devrait représenter une sorte de miroir de l’âme, être un révélateur de qualités et d’aptitudes
qui ne sont pas toujours évidentes. Warhol dans les premiers autoportraits effectués en travaillant sur l’image prise
dans un Photomaton, fait confiance à une machine pour s’auto-représenter, pour être sûr d’effacer tout aspect
introspectif. Quelques-uns des autoportraits présents dans l’exposition dérogent visiblement à ce parti pris; dans ceux-ci,
Warhol insère en effet des éléments narratifs troublants : une scène d’étranglement et, surtout sa propre image à côté
d’un crâne. La pratique du portrait et de l’autoportrait atteint ainsi son apogée car, aux dires mêmes de l’artiste, elle
constitue le portrait par excellence : le crâne, la représentation la plus fidèle et impersonnelle de tous les portraits
possibles.
Religion
«Je voudrais rappeler un aspect de sa personnalité qu’il cacha à tout le monde à l’exception de ses amis les plus
intimes: son côté spirituel. Mais ce coté existait et il est la clé de la psyché de l’artiste.» C’est avec ces mots que le
critique d’art John Richardson initia l’éloge funèbre qu’il donna en 1987 à l’occasion des funérailles d’Andy Warhol.
Richardson dévoilait pour la première fois au monde l’existence d’un important côté secret chez Warhol, une profonde
religiosité, et il faisait allusion à une vie marquée par une « sainte simplicité ». De même, toujours d’après Richardson,
l’œuvre artistique de Warhol devait être lue à travers la clé de lecture fondamentale de l’art religieux.
On notera aussi qu’aucune œuvre n’a été autant étudiée et reproduite en centaines de variantes que ne l’a été La Cène,
cycle d’œuvres auquel il commença à travailler deux ans avant sa mort, et qui fait d’Andy Warhol l’artiste américain qui
aura le plus traité dans l’absolu le thème de la religion.
Mort
La mort est probablement le thème principal qui sous-tend toute l’œuvre de Warhol. Dès 1962, elle apparait dans ses
travaux : présente physiquement dans “Car Crash” ou dans “Suicide”, tandis qu’elle flotte cachée dans le vide
monochrome de “Electric Chair”.
Il dit avoir voulu représenter dans ces œuvres “the death in America” mais la “mort américaine” est présente aussi dans
des images insoupçonnables, comme les portraits : avec ses interventions “cosmétiques” sur ses sujets, derrière le
glamour éternel qui exorcise l’angoisse de disparaître, se cache le côté obscur du tant célèbre “american way of life”.
Vanishing
La dernière décennie de l’artiste s’ouvre avec des œuvres qui dénotent une recherche chromatique sophistiquée et
une élégance formelle insolites pour Warhol, qui, en revisitant l’histoire de l’art crée un dialogue avec le phénomène
postmoderne de ces années.
Le choix de Warhol de proposer sa propre interprétation de certains chefs d’œuvres de l’art classique, comme la Vénus
de Botticelli ou l’Annonciation de Leonardo, révèle toutefois une attention particulière à ce qu’il y a d’ « immortel » dans
les œuvres d’art des grands maitres, qu’il rend actuelles en en dépeçant le squelette, en les démembrant même, et
dans lequel il introduit des symboles contemporains, pour à la fois les revitaliser et les désacraliser. Ce travail a pour
but d’éliminer cette distance temporelle qui a rendue ces œuvres tellement célèbres mais également denses de mystère
d’un point de vue interprétatif.
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Andy Warhol, l’artiste
Inutile de présenter cet artiste considéré comme l’un des plus grands créateurs du XXe siècle. Andy Warhol représente
en effet une des personnalités artistiques les plus complexes de l'après-guerre. Personnage éclectique depuis ses
débuts, Andy Warhol est considéré comme un emblème de la culture américaine des années soixante et septante.
Peintre, photographe, cinéaste, écrivain, philosophe et sociologue, promoteur de groupes musicaux et théâtraux, éditeur,
animateur de la vie mondaine newyorkaise, il était aussi et surtout un grand communicateur producteur d’images non
plus élitaires mais pop et « publicitaires ». Andy Warhol en créant la Factory invente « la corporation de l’artiste ».
A l’aube des années 70, à New York, capitale incontestée de l’art, Warhol expérimente son projet de rendre « mécanique »
la pratique artistique : « The reason I’m painting this way is that I want to be a machine », déclare-t-il. Ses propos ne
manifestent pas seulement sa démarche artistique mais sont l’expression de projets et de stratégies qui visent à réaliser
un de ses principaux désirs : corrompre spirituellement l’art des images avec l’art de la communication, transformer
son propre nom en quelque chose qui soit à la fois le symbole et le logo de l’esprit du temps, une marque, qui même
dans les situations les moins prévisibles puisse être reconnaissable, et pas uniquement au sein du milieu artistique.
Warhol incorpore dans l’œuvre d’art, le langage immédiat et celui sous-tendu de la communication, à un niveau de
lecture plus ou moins complexe. Voilà pourquoi communiquer est pour lui une stratégie essentielle, esthétique et
idéologique, une stratégie tellement gagnante qu’elle a fait de lui l’artiste le plus célébré du XXème siècle.
A quoi doit-il cette longévité ? Une réponse est peut-être que si la prépondérance et la rapidité de l’idée sont « l’esprit »
du XXème siècle, Warhol a été un idea maker de grande ingéniosité qui, non content de donner vie à un art riche en
innovations esthétiques, formelles ou conceptuelles, a également voulu transformer radicalement le rapport entre l’art
et la société ; il a créé avec sa pensée et avec ses inventions un nouveau moyen d’approcher la vie.
Visuels disponibles pour la presse
10 visuels ont été sélectionnés et sont disponibles pour la presse.
Pour toute demande :
CARACAS RP
Hélène van den Wildenberg
[email protected]
T : +32/4/349 14 41
Gsm : +32/495/22 07 92
Géraldine SIMONET
Chargée de communication
[email protected]
T : +32/65/40 51 72
Gsm : +32/473/604 994
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le BAM, un musée rénové prêt à recevoir des expositions
d’ampleur internationale
Depuis son inauguration en 1913, le BAM a subi plusieurs modifications architecturales et techniques.
L’objectif des rénovations est de permettre au musée d’accueillir des expositions d’ampleur internationale,
notamment dans le cadre de « Mons 2015, Capitale européenne de la Culture ».
Des travaux indispensables ont donc été réalisés, qui concernent entre autres :
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Les conditions de conservation des œuvres ;
l’électricité, la sécurisation, la mise aux normes incendie ;
l’aménagement des locaux sanitaires complémentaires ;
l’aménagement d’un local sécurisé de contrôle général ;
l’aménagement de la zone d’accès (billetterie-vestiaires-boutique)…
en voici la description détaillée :
Tout d’abord, une attention particulière a été apportée à la convivialité et à la fonctionnalité des espaces d’accueil :
billetterie, boutique, jardin, vestiaires et sanitaires.
La zone d’accueil du BAM n’étant pas suffisamment vaste pour faire face à un afflux important de visiteurs, des travaux
ont permis d’en augmenter les surfaces.
Un vestiaire a été ajouté à proximité de la zone d’entrée, les billetteries ont été modernisées, la boutique a été agrandie
et orientée de façon plus cohérente.
Fermé depuis 2006, le Jardin Reine Astrid, à l’arrière du BAM, a été réaménagé et sera désormais accessible aux
visiteurs. Cet espace a été imaginé afin de permettre des expositions en extérieur.
Une nouvelle signalétique a été mise en place pour diriger les visiteurs sur l’ensemble du site.
La deuxième mission de rehaussement du BAM portait sur la sécurité des infrastructures. Dans ce cadre, il a fallu
renforcer le dispositif existant sur différents aspects :
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la résistance des murs et des portes aux tentatives d’intrusion ;
la sophistication des systèmes d’accroche des œuvres ;
la protection individuelle des œuvres par différents dispositifs techniques et physiques ;
l’équipement de l’ensemble du musée d’un réseau de caméras « intelligentes » ;
la création d’une salle de contrôle et de crise ;
la mise en place d’un système antivol optimal ;
la protection contre le feu.
Une autre mission portait sur le contrôle du climat. L’infrastructure technique a été modernisée afin de pouvoir répondre
à des consignes de contrôle d’hygrométrie et de température extrêmement rigoureuses.
L’éclairage des œuvres nécessite des contraintes très particulières, en termes d’ultra-violets notamment. Désormais,
le BAM peut répondre à ce type de consignes et s’adapter à n’importe quelle œuvre d’art.
Pour gérer cette nouvelle infrastructure, contrôler le climat et assurer la sécurité du site, une équipe de professionnels
a été mise en place. Des procédures précises ont été fixées, en collaboration avec les pompiers et la police.
Enfin, les finitions du chantier antérieur ont permis une amélioration significative de l’isolation thermique du site.
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informations
exposition
Andy Warhol. life, Death and Beauty
Du 5 octobre 2013 au 19 janvier 2014
BAM (Beaux-Arts Mons)
Rue Neuve, 8 – 7000 Mons
[email protected] / +32/65/33 55 80
www.bam.mons.be
horaires
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Tarif plein : 9€ / Tarif réduit : 6€
Réservation visites guidées : +32/65/33 55 80
Visites guidées disponibles en français, néerlandais,
anglais et allemand. Autres langues sur demande.
Catalogue
Editions Skirà
Textes de Jean Baudrillard, Arthur Danto, Demetrio
Paparoni, Victor Bockris et Gianni Mercurio
Environ 200 reproductions
Prix : 39€
264 pages
Organisation
Ville de Mons, Cellule exposition du Pôle muséal sous le
haut patronage de la Ministre de la Culture et de
l’audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles,
d’Elio Di Rupo, Bourgmestre en titre et de Nicolas Martin,
Bourgmestre faisant fonction.
Production
The Andy Warhol Museum, un des quatre Carnegie
Museums de Pittsburgh
Commissariat
Gianni MERCURIO
Coordination générale
Alice CANTIGNIAU, Chargée de mission
Xavier ROLAND, Responsable du Pôle muséal
Contacts presse
CARACAS RP
Hélène van den Wildenberg
[email protected]
T : +32/4/349 14 41
Gsm : +32/495/22 07 92
Géraldine SIMONET
Chargée de communication
[email protected]
T : +32/65/40 51 72
Gsm : +32/473/604 994