Une étude montre que manger des fruits à coque, dont les amandes

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Une étude montre que manger des fruits à coque, dont les amandes
Communiqué de presse
Paris, le 27 février, 2014
Une étude montre que manger des fruits à coque, dont les
amandes, entraîne une baisse de l’obésité et du syndrome
métabolique
Les résultats de l’étude confirment les recherches récentes montrant le
rôle des amandes sur un mode de vie sain.
De nouvelles recherches1 ont montré que les
participants à une étude qui consommaient
plus de fruits à coque, y compris des amandes,
présentaient un taux d’obésité inférieur et
étaient moins susceptibles de présenter un
syndrome métabolique, par rapport aux
participants qui en consommaient moins. Ces
conclusions récemment publiées rejoignent
plusieurs études récentes montrant les effets bénéfiques de la consommation de
fruits à coque sur la santé, ces effets étant liés à une baisse du risque de mortalité,
du risque de cancer du pancréas et à une amélioration de l’apport nutritionnel.
Cette étude épidémiologique transversale avait pour but d’examiner le lien entre la
consommation de fruits à coque (y compris les amandes) et d’arachides, le
syndrome métabolique et l’obésité chez la population participant à l’étude 2 sur la
santé des adventistes (Adventist Health Study-2), un groupe d’adultes relativement
en bonne santé consommant une grande variété de fruits à coque. L’étude a montré
que les risques de syndrome métabolique et d’obésité étaient inversement
proportionnés à la fréquence, à la quantité et au régime de fruits à coque et
d’arachides consommés par cette population.
Au total, 803 participants ont été inclus dans l’analyse, qui évaluait les effets de la
consommation de fruits à coque et d’arachides ensemble et séparément**. La
consommation moyenne était de 16 grammes/jour pour les gros consommateurs de
fruits à coque et de 5 grammes/jour pour les petits consommateurs de fruits à
coque.
1
Jaceldo-Siegl K, Haddad E, Oda K, Fraser GE, Sabate J. Les fruits à coque sont associés à une
diminution du syndrome métabolique et de l’obésité : l’étude 2 sur la santé des adventistes du
septième jour, PLoS ONE 9(1): e85133. doi:10.1371/journal.pone.0085133.
La prévalence de l’obésité était inférieure à 37 % chez les plus gros consommateurs
de fruits à coque et d’arachides, par rapport aux personnes qui en consommaient le
moins. Par ailleurs, l’obésité était considérablement moins importante chez les
personnes consommant des fruits à coque, ou des fruits à coque et des arachides,
une fois par semaine. Selon les conclusions des chercheurs : « Si l’on considère la
quantité de fruits à coque ou d’arachides consommées, l’obésité était
considérablement moins importante chez les personnes consommant une portion de
fruits à coque par semaine (RC = 0,90, IC 95 % = 0,84-0,97), mais plus importante
chez les personnes consommant une portion d’arachides par semaine (RC = 1,08,
IC 95 % = 1,0-1,16). »
Consommation supérieure de fruits à coque = prévalence inférieure du syndrome
métabolique
L’étude a également montré un rapport inversement proportionnel entre la
consommation de fruits à coque et le syndrome métabolique, les gros
consommateurs de fruits à coque présentant une prévalence du syndrome
métabolique de 35 % inférieure à celle des petits consommateurs de fruits à coque.
Le syndrome métabolique est un état généralement diagnostiqué lorsqu’une
personne présente au moins trois des conditions suivantes à la fois : obésité
abdominale, taux élevé de triglycérides, taux bas de cholestérol HDL (bon
cholestérol), hypertension et forte glycémie à jeun. Selon les estimations, 20 à 30 %
de la population mondiale seraient atteints du syndrome métabolique, mais la
plupart des cas ne sont pas diagnostiqués. Le syndrome métabolique étant un
facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2,
le prévenir et/ou le traiter constitue un enjeu de santé publique important.
Lorsque l’on évalue séparément les fruits à coque, les résultats montrent qu’une
portion (28 g) de fruits à coque par semaine est considérablement associée à une
réduction du syndrome métabolique de 7 %.
« Cette nouvelle étude nous donne encore une fois des raisons de manger des
amandes, étant donné les effets bénéfiques pour la santé de leur consommation,
même en petite quantité. Une portion de 30 grammes d’amandes constitue la
collation idéale, avec 15 nutriments essentiels, des graisses insaturées bonnes pour le
cœur et des fibres pour la sensation de satiété satisfaisante qu’elles procurent. En
tant que nutritionniste, je recommande vivement d’adopter les amandes comme
nouvelle habitude saine en ce début d’année », affirme Pascale Modaï,
nutritionniste.
Récapitulatif des recherches récentes relatives aux amandes et autres fruits à
coque
En novembre 2013, dans la plus grande étude2 jamais consacrée à ce thème, les
chercheurs ont constaté que la consommation de fruits à coque, y compris les
amandes, était associée à une réduction de 20 % de la mortalité totale,
indépendamment des autres indicateurs de risques de décès. Publiée dans The New
England Journal of Medicine, cette étude épidémiologique examinait le lien entre
consommation de fruits à coque et mortalité, et a constaté qu’une consommation
hebdomadaire plus élevée de fruits à coque était associée à une diminution des
causes de décès imputables au cancer, aux maladies cardiovasculaires et aux
maladies respiratoires.
En octobre 2013, une étude publiée dans le European Journal of Clinical Nutrition a
constaté que les participants ayant consommé 43 grammes par jour d’amandes
grillées à sec légèrement salées ressentaient moins la faim et ont rencontré des
améliorations de leurs apports en vitamine E et en graisses mono-insaturées (« bon
gras »)3. Les 137 participants adultes, qui présentaient un risque accru de diabète de
type 2, n’ont reçu aucune directive diététique autre que de suivre leurs habitudes
alimentaires courantes et de maintenir leur niveau habituel d’activité physique. Bien
qu’ayant consommé environ 250 calories provenant des amandes tous les jours
pendant un mois, les participants n’ont pas pris de poids. L’étude n’a duré que
quatre semaines, mais suggère néanmoins que la consommation d’amandes en tant
qu’en-cas peut constituer une bonne stratégie de gestion du poids.
Une autre étude soulignant les avantages liés à la consommation d’amandes pour le
maintien d’un poids sain a été publiée fin 20124. En mesurant la digestibilité, les
chercheurs ont constaté qu’en réalité, nous absorbons environ 20 % en moins de
calories provenant des amandes entières que ce qui est indiqué sur l’étiquette
d’informations nutritionnelles, suggérant qu’en raison de la structure rigide de leurs
cellules, les calories présentes dans les amandes ne peuvent pas toutes être
2
Bao Y, Han J, Hu FB, Giovannucci EL, Stampfer MJ, Willett WC, Fuchs CS. Lien entre consommation
d’oléagineuses et mortalité totale et par cause spécifique. N Engl J Med 2013; 369:2001-11.
3 Tan YT, Mattes RD. Effets sur l’appétit, l’alimentation et la santé de la consommation d’amandes
dans le cadre des repas ou sous forme de collations : un essai aléatoire et contrôlé. Eur J Clin Nutr
2013;67:1205-14.
4 Novotny JA, Gebauer SK, Baer DJ. Écart entre le facteur d’Atwater prévu et les valeurs énergétiques
des amandes mesurées empiriquement dans l’alimentation humaine. Am J Clin Nutr .
2012; 96(2):296-301.
absorbées. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux
comprendre comment cette technique de calcul des calories pourrait affecter le
calcul des calories d’autres aliments. Il s’agit néanmoins de nouvelles
encourageantes pour les personnes au régime qui sont à la recherche de collations
riches en nutriments mais moins caloriques.
Enfin, une étude épidémiologique menée par des chercheurs du Brigham and
Women’s Hospital et de la Harvard Medical School a constaté un risque de cancer du
pancréas considérablement moins élevé (RR : 0,65, IC 95 % : 0,47-0,92) chez plus de
75 000 infirmières qui mangeaient 28 grammes de fruits à coque au moins deux fois
par semaine, par rapport à celles qui n’en consommaient pas du tout.
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À propos des amandes de Californie
Les amandes de Californie sont un aliment naturel, sain et riche en nutriments -- à forte teneur en
vitamine E et magnésium, avec 6 grammes de protéines et 4 grammes de fibres par portion de 30
grammes. Elles sont cultivées par 6500 producteurs de la vallée centrale de Californie, la seule région
des États-Unis qui parvient à vivre de la culture des amandes. Il s’agit de la deuxième production
agricole la plus rentable de Californie. Elle constitue, en fait, 80% de la production mondiale
d'amandes.
En Californie, la majorité des fermes occupe moins de 50 hectares, et près de 90% d’entre elles sont
des propriétés familiales, de nombreuses étant exploitées par les troisièmes et quatrièmes
I
générations de cultivateurs . En 1950, les producteurs d’amandes décidèrent d’associer leurs
ressources pour fonder et financer ce qui est aujourd’hui la Collective des Amandes de Californie, une
association sans but lucratif qui gère l'Office Fédéral des Producteurs d'Amandes (Federal Marketing
Order), sous la supervision du ministère de l’Agriculture des États-Unis.
La Collective des Amandes soutient les cultivateurs par une approche de production et de marketing
basée sur la recherche. Depuis 1973, elle a financé plus de $42 millions en recherches ayant trait à la
production d’amandes, la qualité et la sécurité, la nutrition et les aspects environnementaux de la
culture. Ce dynamisme a mené à un certain nombre de découvertes majeures et permis un esprit
d’amélioration continue qui a aidé les cultivateurs à se montrer de plus en plus efficaces, productifs et
responsables envers leurs précieuses ressources. Pour en savoir plus sur le leadership de la Collective
des Amandes en matière de rendement hydraulique, valorisation des déchets, réduction de l’impact
carbone, santé des abeilles et plus encore, visitez son blog, et pour en savoir plus sur les amandes,
consultez le site Internet www.Almonds.fr
I
2007 USDA Agricultural Census. http://www.agcensus.usda.gov/Publications/2007/