Le Menteur LE 3 - Compagnie Java Vérité

Transcription

Le Menteur LE 3 - Compagnie Java Vérité
LE MENTEUR
PIERRE CORNEILLE
+ EPILOGUE
GUILLAUME CAYET
MISE EN SCENE JULIA VIDIT
CREATION : 3 OCTOBRE 2017
Java Vérité est soutenue au titre de la structuration par le Conseil Régional Alsace-Champagne-Ardenne -Lorraine
LE MENTEUR
COMEDIE DE PIERRE CORNEILLE
rideau
…et son baiser de
Mise en scène Julia Vidit
Dramaturgie et écriture Guillaume Cayet
Scénographie Thibaut Fack
Lumière Nathalie Perrier
Son Bernard Valléry
Costume Valérie Ranchoux
Régie lumière Jeanne Dreyer
Régie générale Fabrice Removille
Avec
Le Menteur, Dorante Barthélémy Meridjen
Cliton Lisa Pajon
Clarice Clémentine Verdier
Géronte Jacques Pieiller
Distribution en cours // 8 acteurs en tournée
Dossier en date du 06/09/2016
PARTENAIRES
Production
Java Vérité
Les coproducteurs
La Manufacture – CDN de Nancy- Lorraine (54)
ACB - Scène Nationale de Bar-le-Duc (55)
Théâtre Firmin Gémier - La Piscine – Châtenay-Malabry (92)
Le Carreau-Scène nationale de Forbach (57)
Théâtre Jacques Prévert – Aulnay-sous-Bois (93)
(en cours)
CALENDRIER
2017
Création le 3 octobre à La Manufacture – CDN de Nancy- Lorraine
3 au 8 octobre / Manufacture,
12 et 13 octobre / l’ACB - Scène Nationale de Bar-le-Duc
7 au 12 novembre / Théâtre La Piscine – Châtenay-Malabry
2018
du 13 au 17 février 2018 (dates à confirmer) / Théâtre du Jeu de Paume –
La compagnie imagine volontiers avec les lieux qui le souhaitent des ateliers
de pratique artistique avec les publics.
CONTACTS
Julia Vidit, metteure en scène
06.10.10.45.72
[email protected]
Emmanuelle Dandrel, chargée de production et de diffusion
06.62.16.98.27
[email protected]
Dossier en date du 06/09/2016
Ariane Lipp, administratrice
[email protected]
LE CHOIX DE LA PIECE
En 2007, quand j'ai joué dans Le Cid mis en scène par Alain Ollivier, j'ai pu traverser le chefd’œuvre plus d'une centaine de fois. J'ai fait l'expérience exceptionnelle de dire l'alexandrin, et
j'ai vérifié la puissance du vers cornélien sur le public, aux côtés d’excellents acteurs. D'une
grande clarté, cette langue offre une rythmique émouvante et invite le spectateur dans sa
danse. Les jeux d'esprits sont nombreux et l'inventivité de Corneille amuse le spectateur, qui se
délecte des comédiens jonglant avec les mots dans une intrigue bien ficelée et pourtant
invraisemblable ! C'est donc et avant tout le plaisir du jeu qui me lie à Corneille. Au fil de mes
lectures, j'ai découvert un humaniste et un grand témoin de son temps, qui, au-delà de son
époque, est parvenu à peindre la nature humaine.
Argument de la pièce
Dorante est nouveau venu à Paris. Le voilà fraîchement débarqué de Poitiers en compagnie de son valet
et confident Cliton. Paris, ce pays du beau monde et des galanteries, semble lui offrir ses charmes et ses
attraits, mais pour cela mieux vaut être le galant que l’on imagine plutôt que le coquin que l’on ignore
être. Dorante le sait bien et c’est ce personnage qu’il se façonnera pour courtiser tour à tour Clarice - qu’il
croit s’appeler Lucrèce - et Lucrèce - qui se trouvera être Clarice !
Et les quiproquos ne s’arrêteront pas ainsi, les cavalcades mensongères non plus.
Car quand Géronte - son père - le presse d’épouser une Clarice - qu’il croit ne pas connaître - rien ne va
plus, et l’arrivée de l’amant de celle-ci ne fera qu’amplifier l’imbroglio. D’autant plus que, de son côté,
Clarice a l’idée de demander à son amie Lucrèce de prendre rendez-vous avec Dorante pour lui faire croire
qu’elle s’appelle Clarice, afin de pouvoir mieux l’observer !
Pour échapper au dévoilement de sa maigre condition, Dorante se dira déjà marié pour question
d’honneur ; tantôt il usera de lyrisme pour charmer ses compagnons de parole, tantôt il jouera
l’héroïque dans un duel fictif. Qu’importe le comment, c’est toujours la parole qui lui sert d’appui pour
mentir.
Mais au sortir de tout cela, l’honnêteté paiera-t-elle?
Dans La suite du menteur – comédie écrite deux ans plus tard - Dorante est en prison. A l’acte 1, Cliton,
son valet, lui confie qu’il se joue à Paris une pièce de théâtre à succès Le menteur, dans lequel son maître
y est moqué.
Dernière fourberie de Cliton? Ou bien ultime pied de nez de Corneille à sa propre comédie et aux
spectateurs crédules que nous avons été?
Pourquoi Le Menteur ?
Apprenez à mentir
Dans ses deux dernières comédies, l'auteur dessine une figure atemporelle bien connue: celui qui ment. Il
nous met ainsi face à un reflet déformant : cette tendance au mensonge est partagée par tous. Réclamés
par une société avide de sensations, d’exploits et de résultats, les arrangements avec la vérité sont
monnaie courante. Qui ne ment pas aujourd'hui ? Qui n'est pas obligé de détourner, de négocier avec la
vérité ? D’intriguer pour parvenir à ses fins ? Pour avoir l'air de? Ou pour sauver sa peau - vivre?
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Dans le même temps, chacun sait qu’il n’est pas moral de mentir. Corneille nous met face à ce
paradoxe intime et obsédant car il rend Dorante aimable, moteur d’une comédie jouissive, et nous
souhaitons –malgré cela- qu’il soit pris et que la vérité éclate !
A l'heure où les réseaux sociaux nous poussent à devenir les metteurs en scène de notre vie, quand cet
outil nous engage à ne montrer qu'une image partielle et déformée de nous-mêmes, l’auteur nous
déculpabilise. Corneille nous invite-t-il à assumer le masque, à jouer avec la vérité ?
La pièce de Corneille est d'une incroyable modernité, car elle explore le pouvoir de la parole - et de son
pendant : l’apparence. Et au-delà, elle est une ode au théâtre et à la création. Sans invention, sans
affabulation, pas d’action, pas de jeu, pas de vie, pas de vérité?
Du Faiseur au Menteur : le jeu de la vérité
Ce projet s’inscrit dans le prolongement d’une recherche sur l'illusion théâtrale, menée au sein de la
compagnie. De création en création, notre désir incessant d’explorer le théâtre comme un exercice de
vérité à partager, nous engage à créer des formes variées à partir de textes écrits par des auteurs qui
œuvrent autour de cette problématique : le réel et son double.
Le premier spectacle, Fantasio de Musset en 2009, est une intrusion, menée par le héros, dans l'illusion
d’une cour d'opérette imaginaire. La scénographie enchantée est aussi, grâce au prologue, métathéâtrale. En 2014, Le faiseur de théâtre de Thomas Bernhard nous engage à créer une illusion
préexistante. Le rideau s'ouvre sur une auberge hyperréaliste. Le faiseur de théâtre déréalise le décor et
son discours l'emporte : nous plongeons au fil des actes le spectateur dans une abstraction théâtrale. En
2015, avec Illusions de Viripaev, la scénographie est un espace de projection, ce sont les acteursnarrateurs, qui par leur récit, engagent les spectateurs à l’élaboration de ces illusions.
Aujourd’hui, cette comédie baroque repose sur une illusion complète. L'intrigue du Menteur n'est pas
vraisemblable et chez Corneille « c'est bien la conscience de la tromperie qui en garantit l’efficacité »
comme le rappelle l'Abbé d'Aubignac. Plus Dorante ment, plus nous croyons à ses élucubrations. Et
mensonge après mensonge, c’est chaque fois la vérité que l’on pense voir advenir. Et si celle-ci n’arrivait
pas ? Ou bien, après le dénouement heureux? S’il lui fallait un épilogue pour advenir ?
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Photo de Stefan Larsson / Installation Antoine Fontaine
DIALOGUE DES EPOQUES
1643 / 2017 : DANS L’ECART
Nous ferons oeuvre postmoderne. C’est à dire que nous nous permettrons d’articuler entre 1643 et 2017,
sous la forme de collage d’éléments hétéroclites et anachroniques, un dialogue. Ce dialogue nous
permettra tout à la fois une distanciation critique vis à vis de l’oeuvre de Corneille, mais également de
notre époque. Les deux époques s’éclaireront, et par frottement, 1643 dira 2017. Il est d’ailleurs
historiquement très probant de mettre en perspective 1643 (mort de Louis XIII, un an après la disparition
de Richelieu, juste avant la Fronde parlementaire, et l’avénement de « l’Etat, c’est moi » de Louis XIV) et
notre époque (trouble de la démocratie, crise de la représentativité, rejet de la construction européenne).
Notre Menteur s’attellera donc à mettre en crise ces deux époques, tel Dorante mettant en crise la société
grisonnante de son père et décadente de ces aristocrates parisiens.
Ecriture d’un épilogue
Pour y parvenir, nous trouvons juste, avec Guillaume Cayet, dramaturge et auteur associé à la
compagnie, d’écrire un court épilogue, percutant. Sorte de baisser de rideau, comme Dider-Georges
Gabily l’a fait en réécrivant La Dispute de Marivaux, cet épilogue s’inspirera de la pièce que Corneille a
écrite deux années après Le menteur : La suite du menteur. Cette suite, qui a mauvaise réputation, est
pourtant un projet fou de Corneille car son acte 1 permet de reconsidérer tout le spectacle auquel nous
venons d’assister : vrai, faux ? Qui a fabulé ? Dorante ? Le public ? Qui donne sa crédibilité au mensonge ?
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Dorante se retrouve en prison pour une question d’honneur, a quitté la femme tant courtisée, et devient
le héros qu’il fantasmait mais nous ennuie !
Cet épilogue, court comme une conclusion contemporaine, comme une signature rapide d’une équipe
d’aujourd’hui, fera se rejoindre les deux époques en offrant un contraste à la forme et au langage
cornéliens. Porté majoritairement par les femmes, il permettra aux actrices de clarifier que le statut
qu’elles ont dans la pièce Corneille est bien dû à des moeurs a priori dépassées.
Dire les vers à l’heure de l’ultra-communication
Les acteurs et le verbe seront au centre du spectacle. Je m’entoure d’acteurs-jongleurs, ayant plaisir à
transmettre la langue classique. Nourris par ce qui nous lie à cette pièce, nous chercherons à partir de
cette contrainte formelle le plaisir du jeu, le rire et le sens.
Nous accorderons un sort particulier au phrasé de Géronte, la figure du père et de l’ancienne génération :
en soulignant l’emphase que peut provoquer le vers, notamment dans la scène inouïe où il foudroie son
fils et son monologue aux allures d’un Don Diègue revisité. La jeunesse, elle, s’empare des vers de façon
plus incisive, plus directe. Les mensonges de Dorante, sorte de récits de l’invraisemblable, permettront
eux aussi dans leur longueur, un emballement rythmique, vocal et sonore. Nous souhaitons faire
entendre la performance que contient un récit en alexandrins. Quant aux dialogues vifs et à la répartie
bien sentie, notamment entre Dorante et les femmes, ou Dorante et Cliton : il s’agira d’être vigilants et
d’orchestrer la partition collective. Ce travail conséquent est indispensable pour mener le spectateur au
plaisir détonnant de partager les jeux de l’esprit.
Du vers au verre
Au 17ième siècle, le discours est une arme redoutable, la rhétorique est un art. Aujourd'hui, celui qui veut
passer pour un autre prend des risques différemment, en se cachant derrière son écran tactile. La
surveillance et les connexions le rendent prudents : mieux vaut être taiseux, ne pas tout dire, ne faire voir
qu’un réalité transformée, de sorte que les autres puissent projeter à l'envie sur celui qui feint. Dorante,
sur le marché du libéralisme courtisan, évoquera un consommateur 2.0, choisissant sur des applications
une allure ou les paramètres de sa prochaine rencontre nocturne. Comme lui, il parvient à ses fins, mais
masqué, ne montrant qu’une image partielle de lui-même. Comme lui, il est incompris par la génération
de ses pères. Comme lui, les femmes ne sont qu'une marchandise.
Le menteur d’aujourd’hui pourrait se cacher derrière un avatar : être aussi bien icône consumériste que
bavard-courtisan. Mais il doit rester un personnage théâtral afin que ce verre ne fasse pas écran au vers.
Quand les femmes s’émancipent
Monsieur, quand une femme a le don de se taire,
Elle a des qualités au-dessus du vulgaire.
Dans la pièce de Corneille, les femmes pourraient passer pour de simples objets de la convoitise
masculine. Elles ne seraient que le support de fantasmes masculins, et ne représenteraient que l’appât
d’une dote qui garantit un bon avenir à celui qui réussit à les ferrer. Toutefois, en approfondissant notre
lecture, nous remarquons qu’elles jouent, elles aussi, avec le séducteur/menteur et s’amusent bientôt à
le tromper avec intelligence et finesse. Et puisque le quiproquo tient sur la confusion entre Clarice et
Lucrèce, nous souhaitons tendre encore un piège au public: rendre les deux personnages féminins
identiques. Ainsi, tout le monde –spectateurs et personnages masculins- s’y trompent et leur
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différenciation n’est que l’expression de la subjectivité masculine. Si les suivantes, Sabine et Isabelle,
plus matures, font preuve de ruse et d’adresse, elles ne s’oublient pas dans les services qu’elles peuvent
rendre aux intrigants.
Enfin, en confiant le court épilogue aux femmes de la distribution du Menteur, nous les plaçons à
l’opposé du rôle qu’elles tiennent dans la pièce classique. Considérées comme des objets de désir,
convoitées uniquement pour assurer la descendance : les femmes seront, dans cet épilogue, l’inverse.
Elle nous ferons reconsidérer l’histoire et donc aussi le rôle qu’elles y ont joué.
Installation de Bjarke Ingels dans la hall d’entrée du Musée de Washington
MACHINE A JOUER
Du théâtre à compartiments au dispositif > Scénographie
En 1643, sur les scènes ou dans les Jeux de Paume, nous assistons à des scénographies à compartiments.
Sans rideau d'avant-scène, la salle est éclairée tout au long de la représentation. Sur scène le décor est
multiple (plusieurs espaces représentés), discontinu (des rues séparent les lieux fictifs représentés) et
hétérogène (la juxtaposition est assumée). Ni la perspective, ni les proportions ne sont respectées : les
points de fuite sont multiples, les changements de décor s’exécutent à vue car il est, à cette époque,
impossible, d'isoler un espace en lumière.
En 1643, un pacte très fort lie la scène et la salle : la convention est de croire en une réalité fantasmée
(elle-même d’abord portée par la convention langagière). Les compartiments en perspective, faits de
toiles peintes, sorte de cadres, ouvrent sur une autre réalité, virtuelle, dans laquelle l'histoire s'inscrit.
Dans notre spectacle, la toile peinte trouvera son équivalence dans une surface en miroir, de verre.
Au fil des actes et des mensonges de Dorante, les parois se démultiplient et se déplacent de sorte à créer
un espace labyrinthique. Ce casse-tête à échelle humaine enferme Dorante et ceux qu’il embarque dans
cette construction. Pris au piège, il devient de plus en plus difficile de s’y mouvoir.
Ce rubik’s cube spatial est, comme la pièce, une machine à jouer. Le jeu des proportions fabrique tour à
tour des fenêtres, des passages, des recoins permettant de travailler sur des isolements et cadrages
précis. Certaines surfaces sont traitées en déclinaison de miroirs : brisés, en loupe ou lentille. Nous
jouerons le trouble de la perception : ce que l’on voit n’est pas ce qui est ou pas totalement.
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Du cavalier au consommateur > Costumes
Dis moi me trouves-tu bien fait en cavalier ?
Ce sont les premiers mots de Dorante adressés à son complice : ils révèlent l’importance de l’apparence
et du costume pour entrer dans un monde fermé et codifié. Dorante décide de porter un costume pour
conquérir ce milieu qu’il convoite. Inspirés par le 17ième, en ce qu’il porte de comique ( c’est l’époque des
rubans et des collants pour les hommes, des couettes frisées pour les femmes !) nous continuerons de
creuser là encore la question de l’image partielle. Ce contraste contemporain/classique devra apporter,
dans les costumes, une dimension comique. Nous y travaillons actuellement.
Installation d’Anish Kapoor
FRISE
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JAVA VERITE : PARCOURS
Java Vérité , ce sont des créations, des tournées, des actions avec et pour le spublics
2017
Création Le Menteur LE 3 OCTOBRE
Création Dernières pailles de Guillaume Cayet à la Scène Nationale dde Bar-le-Duc le 9 juin 2017
Coproducteurs (en cours) : ACB-Scène Nationale Bar-le-Duc, La Comète-Scène nationale de Chalons-enChampagne / Résidence La Chartreuse-CIRCA
Reprise d’Illusions d’Ivan Viriapev à la Scène Nationale 71 - Malakoff du 10 au 15 janvier
2016
Création La Grande Illusion de Guillaume Cayet
Création participative avec 60 amateurs de la Meuse
Coproducteur : ACB Scène Nationale Bar-le-Duc
Soutien de la DGCA – compagnonnage auteur/compagnie
2015
Création d’Illusions de Viripaev
Coproducteurs : ACB Scène Nationale / Bar-le-Duc, Théâtre Ici et Là / Mancieulles
Tournée 2015-2016 : 13 représentations, dont: ACB Scène Nationale - Bar-le-Duc, CDN de Nancy, TIL,
Scènes Vosges, Scène Nationale 61 – Alençon, Maison des Arts et Loisirs – Laon
2014
Création Nous serons à l’heure de Guillaume Cayet
Tournée 2014-2016 : 43 représentations – pièce hors les murs
Coproducteur : ACB Scène Nationale Bar-le-Duc
2014
Création Le Faiseur de Théâtre de Thomas Bernhard au NEST-CDN de Thionville-Lorraine
Tournée : 35 représentations dontOpéra Théâtre de Metz- Métropole, CDN de Besançon, CDN de Colmar,
Scènes Nationales de Forbach et Bar-le-Duc, Théâtre de Troyes, Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet,
Vélizy, Chatenay-Malabry
2013
La Nuit du Grand Amour Evènement à Épinal avec 80 acteurs amateurs. Sur cinq marchés du
département des Vosges, recueil de témoignages d'habitants, filmés sur le thème, en partenariat avec
l’École Supérieure d'Art de Lorraine
2012
Création de Bêtes et Méchants de JC Grumberg au Théâtre Municipal d’Epinal et rencontre avec l’auteur
Création de Rixe de jean-Claude Grumberg - pièce hors-les-murs
Tournée : 12 représentations. Coproducteurs : Scènes Vosges / Epinal
2011
Création de Bon gré Mal gré au Théâtre de l’Onde-Vélizy.
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Tournée : 22 représentations, dont Théâtre Firmin Gémier-Antony, Scènes Vosges-Epinal, Le SalmanazarEpernay, le Prisme-Elancourt, Centre Culturel Saint Jean Pierremont-Briey. Epinal, l’Espace Kiron, TIL,
L’Onde – Vélizy
2009
Création de Fantasio au Centre Dramatique National Thionville- Lorraine .
Tournée 2009-2010 : 55 représentations et repris au Nouvau Théâtre, CDN de Montreuil
2008
Création de Mon cadavre sera piégé, montage de textes de Pierre Desproges au Théâtre de l’Onde-Vélizy
Tournée 2007-2008 : 122 représentations et Le Splendid, Paris, 90 représentations
2006
Création de la structure Java Vérité
Java Vérité , ce sont des partenariats :
> Avec des lieux auxquels la compagnie s’associe pour y développer des projets : le Prisme (78) de 2006 à
2008, Scènes Vosges (88) de 2011 à 2013, l’ACB, scène Nationale de Bar-le-Duc ( 55) de 2015 à 2018.
>Avec des territoires (villes, communauté de communes, départements, régions) pour y créer des projets
sur leur site
> Avec des établissements scolaires ou des associations dans le souci d’initier le plus grand nombre au
théâtre
> Entre des collaborateurs fidèles et pontuels : depuis 2006 le scénographe, l’éclairagiste et la metteure
en scène travaillent ensemble, et chaque année la compagnie embauche en moyenne 15 salariés en
contrat intermittent.
> Avec un auteur-dramaturge : Guillaume Cayet (collaboration soutenue notamment par la DGCA en
2015 dans le cadre du dispositif compagnonnage auteur/cie)
Java Vérité, en chiffres c'est :
> Plus de 300 représentations professionnelles depuis 2007, soit une moyenne de plus de 33
représentations par an
> depuis 2009, la présence hebdomadaire d'un artiste dans 8 lycées et plus de 50 interventions
ponctuelles
> depuis 2009, plus de 500 d'élèves ont rencontré un artiste de la Cie Java Vérité
> la formation et l'accompagnement de 6 troupes d'acteurs amateurs lors des trois dernières années
> depuis 2011, c'est plus de 250 amateurs qui ont enrichis leur pratique en participant à un projet de la
compagnie ou à des sessions de formation
Java Vérité reçoit les soutiens pour ces créations et actions de territoire de :
> La Région Alsace – Lorraine- Champagne-Ardennes
> La DRAC Lorraine
> Le Conseil départemental des Vosges
Dossier en date du 06/09/2016
EQUIPE ARTISTIQUE
Julia Vidit, mise en scène
Elle grandit à Metz où elle pratique le hautbois et la danse classique au
Conservatoire Régional. Après un baccalauréat littéraire option théâtre,
elle se forme en tant que comédienne à l’École - Théâtre du Passage, auprès
des intervenants Alexandre Del Perugia, François Clavier, Niels Arestrup et
Jerzy Klesyk.
Elle poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique de 2000 à 2003, dans les classes de Dominique Valadié et
Catherine Hiégel puis dans les ateliers de création d'Alain Françon, Denis
Podalydès, Jean-Pierre Wenzel et Caroline Marcadé. Depuis, et en parallèle son activité de metteure en
scène, elle a joué sous la direction de Ludovic Lagarde dans Oui, dit le très jeune homme de Gertrude
Stein, de Victor Gaultier- Martin dans La Vie de Timon. Avec Jean- Baptiste Sastre, elle joue au Théâtre
National de Chaillot Les Paravents et La Surprise de l'Amour. En 2006, elle travaille avec Jérome Hankins et
Edward Bond sur la création du Numéro d’Équilibre. En 2006, elle campe Elvire dans Le Cid mis en scène
par Alain Ollivier. Jacques Vincey l'engage en 2009 pour jouer Madame de Saint-Fond dans Madame de
Sade.
Elle fait l'expérience de Shakespeare, Marivaux, Corneille mais aussi d'auteurs contemporains comme
Jean Genet, Yukio Mishima, Noëlle Renaude ou Michel Vinaver.
En 2006, elle créé la compagnie Java Vérité et met en scène Mon cadavre sera piégé de Pierre Desproges.
En 2009, elle met en scène Fantasio de Musset au CDN de Thionville-Lorraine et en tournée. Ce spectacle
est repris au CDN de Montreuil en 2010. A l’automne 2010, elle monte et tourne un spectacle
musical autour des Vanités: Bon gré Mal gré d’Emanuel Bémer.
Alors que sa compagnie est en résidence à Scènes Vosges - Epinal (2011/ 2013), elle travaille avec le
théâtre du Peuple. Sous la direction de Pierre Guillois, en 2011, elle donne un stage de formation sur la
Bêtise. A l'été 2012, elle assiste Vincent Goethals, directeur du Théâtre du Peuple, dans la mises en scène
de Caillasses de Laurent Gaudé. Elle prolonge cette collaboration l'été 2014 pour la création de Small Talk
de Carole Fréchette, dans lequel elle sera cette fois comédienne.
En 2014, elle créé Le Faiseur de Théâtre de Thomas Bernhard au CDN de Thionville-Lorraine, spectacle
repris à l'Athénée et en tournée jusque 2016.
A partir de la saison 14/15, la compagnie Java Vérité est en résidence à l'ACB Scène Nationale de Bar-leDuc. C'est le début d'une association avec l'auteur et dramaturge Guillaume Cayet soutenue par le
Ministère de la Culture dans le cadre de l'accompagnement auteur / compagnie. Ensemble, ils conçoivent
une petite forme Nous serons à l'heure qui introduit le spectacle Illusions de Viripaev créé en mars 2015. Ce
spectacle est repris en tournée en 2015/ 2016.
En 2015, le conservatoire du 13ième arrondissement de Paris et la MPAA lui propose de mettre en scène,
avec Laëtitia Guédon, Prises d'auteurs ! Une semaine consacrée à la découverte de textes écrits par de
jeunes auteurs du pôle écriture des conservatoires de la Ville de Paris et joués par les acteurs en
formation.
Par ailleurs, elle est formatrice auprès des acteurs amateurs dans différents associations et pour
l'Agence Culturel d'Alsace. Elle intervient régulièrement dans les établissements scolaires pour initier les
élèves à la pratique du théâtre. Elle est parfois sollicitée pour former ou examiner les acteurs en voie de
professionnalisation. A lété 2016, elle sera meteure en scène pour Les tréteaux de France dans le cadre du
stage de réalisation qui aura lieu à Phalsbourg (57).
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Barthélémy Meridjen, Dorante
Il a étudié au CNSAD avec Yann-Joël Collin, Nada Strancar, Dominique
Valadié, Alain Françon et Olivier Py, à l'EDT 91 et au CNR de Montpellier. Il
est titulaire d'une licence de Philosophie validée à Paris X, Nanterre.
Il a collaboré pendant plusieurs saisons avec les compagnies Open Arts et
Pip Productions, avec lesquelles il joue dans Who Stole Me (Canal Cafe
Theater Londres), Karagiozis Exposed (Théâtre National de Nicosie,
Arcola à Londres, Fringe theatre festival de Prague), Crescendos in blue
(Maison française d’Oxford) et W (Battersea Arts Center, Londres).
Il joue dans la mise en scène de Roméo et Juliette par Olivier Py au Théâtre National de l’Odéon (saison
2011-2012),Le Citoyen mis en scène par Hervé Loichemol (Comédie de Genève), Iphis et Iante, mis en scène
par Jean Pierre Vincent (Théâtre Gérard Philippe, Théâtre du Gymnase), Tambours dans la nuit, dans une
mise en scène de Dag Jeanneret (Sortie Ouest, Béziers) et Le Malade Imaginaire, mise en scène Michel
Dydim (La Manufacture Nancy, Théâtre National de Strasbourg, Les Célestins, entre autres).
Il fait partie de la compagnie le Théâtre de la Démesure avec laquelle il crée Temps de Pose et Le Grand
Trou (Théâtre de l'Échangeur, Théâtre Marcelin Berthelot, Festival In'Actes). Il a collaboré à la mise en
scène Les Présidentes par Yordan Goldwaser au Théâtre de Vanves.
Clémentine Verdier, Clarice
Après un bac scientifique et trois années de classe préparatoire littéraire
au lycée du Parc à Lyon, titulaire d’un DEUG d’Anglais et d’une Licence de
Lettres modernes, Clémentine Verdier se forme à l’ENSATT dans la
promotion 65.
Comédienne dans la troupe du TNP jusqu’en 2015, elle y joue dans de
nombreux spectacles de Christian Schiaretti, parmi lesquels, Coriolan,
Sept farces et comédies de Molière, Par-dessus bord, Siècle d'or espagnol,
Mai Juin Juillet. Elle est notamment Mademoiselle Julie dans la pièce
éponyme d’August Strindberg et l'Âme dans Procès en séparation de l’Âme
et du Corps de Pedro Calderón de la Barca. Elle y travaille aussi sous la
direction d’Olivier Borle, de Julien Gauthier, de Christophe Maltot, de Nada Strancar, et avec Julie
Brochen dans les épisodes du Graal Théâtre, co-mis en scène avec Christian Schiaretti. Récemment, elle
interprète la princesse Léonide dans le Triomphe de l'amour de Marivaux, mis en scène par Michel
Raskine.
Elle travaille également avec Lancelot Hamelin, Mohamed Brikat, Giampaolo Gotti, Elizabeth Macocco,
Guy Pierre Couleau pour Maître Puntila et son valet Matti, Louise Vignaud, Brigitte Jaques.
Elle enregistre des fictions pour France culture et fait quelques apparitions télévisuelles.
Parallèlement, elle met en scène Pétrarque / kamikaze de Lancelot Hamelin et Du Sang sur le cou du chat
de Rainer Werner Fassbinder à l’ENSATT, et dirige plusieurs travaux, dont des mises en lectures au TNP,
au Théâtre des Ateliers (Lyon), à l'Opéra de Lyon. En 2015, elle monte un Partage de midi au TNP et fonde
sa propre compagnie Lâla / théâtre.
Guillaume Cayet, auteur dramaturge
Guillaume Cayet est né en 1990 à Nancy. Il vit actuellement à Lyon, où en parallèle de ses métiers d’auteur
et de dramaturge, il débute une thèse sous la direction d’Olivier Neveux autour de la question « de la
représentation du peuple dans les écritures contemporaines ». De 2012 à 2015, il fait partie du
département écrivains dramaturges de l’ENSATT sous la direction d’Enzo Cormann et de Mathieu
Bertholet. Dans ce cadre, il participe à différents projets : l’écriture d’une performance pour le centenaire
de la Comédie de Genève, celle d’un texte pour le Festival A.T.C de Nancy. Il écrit aussi pour les comédiens
de l’École de la Comédie de Saint-Etienne. En mai 2014, il dirige la gazette du Festival Regards Croisés. Il
Dossier en date du 06/09/2016
travaille en tant qu’assistant-dramaturge auprès d’Hubert Colas dans la mise en scène de Gratte-Ciel de
Sonia Chiambretto en 2013 et d’Eric Lehembre dans la mise en lecture de Roumanie ! Va te faire foutre de
Bogdan Georgescu pour l’édition 2014 de La Mousson d’été.
Il rejoint Julia Vidit et la compagnie Java Vérité en qualité de dramaturge pour la création d’Illusions
d’Ivan Viripaev décembre 2014. En 2015, cette collaboration est soutenue par le dispositif
compagnonnage auteur-compagnie du Ministère de la Culture pour aboutir à la création d’un texte
original : La Grande Illusion. Ce projet territorial réunira amateur et professionnels à l’ACB scène
nationale de Bar-le-Duc en mai 2016.
La nuit hurlera de chiens si les hirondelles ne sifflent pas, texte lauréat du Prix Jamais Lu / Quebec, sera
mis en espace à Théâtre Ouvert en octobre 2015 par Sébastien David. Dans le même temps, Jules Audry,
metteur en scène, lui commande un texte sur la chute de l’Union Soviétique, qui sera écrit en résidence à
la Chartreuse - Villeneuve-Les-Avignon cet Automne. Une première étape de ce travail sera présentée au
Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis en mars 2016.
En 2014, il publie Couarail chez Lanzmann dans le cadre d’une commande d’écriture pour le Week-End des
auteurs du Théâtre Du Peuple. Son texte Les Immobiles, lauréat des Journées des Auteurs de Lyon en
2014, coup de cœur France Culture, est publié en janvier 2015 aux Editions Théâtrales, ainsi qu’un autre
de ses textes Proposition de rachat. En juin 2015, son texte De l’autre côté du massif est publié aux
éditions En Actes.
Par ailleurs, il mène différents ateliers d’écriture et intervient régulièrement à l’Université de Lyon 2 et de
Valence en section dramaturgie et écriture auprès des étudiants en Master Arts de la Scène.
Thibaut Fack, scénographe
Il fait des études en Architecture Intérieure à l’École Boulle à Paris. Il intègre l’École du Théâtre National
de Strasbourg sous la direction de Jean-Louis Martinelli puis de Stéphane Braunschweig (Groupe XXXIII).
Depuis sa sortie de l’école, il signe plusieurs scénographies et costumes des spectacles de Clément Victor
et de Pierre Ascaride. Il collabore avec Michel Cerda, Jean-François Peyret, et Yves Beaunesne. Il
commence sa collaboration avec Julia Vidit sur Fantasio d‘ Alfred de Musset puis ils créent ensemble Bon
Gré Mal Gré autour de chant spectaculaire d’ Emmanuel Bémer, Rixe et Les Vacances de Jean-Claude
Grumberg. Par ailleurs, il travaille avec Jean Philippe Salério (Lysistrata d’après Aristophane), Nicolas
Ducloux et Pierre Mechanick (Café Allais d’après Alphonse Allais). En 2013, il signe la scénographie de J’ai
20 ans, qu’est-ce qui m’attend ? mis en scène par Cécile Backès, ainsi que Croquefer et L’Ile de Tulipatan de
Jacques Offenbach par la Compagnie Les Brigands. En 2014, il continue de travailler avec Julia Vidit
notamment sur Le Faiseur de Théâtre de Thomas Bernhard puis en 2015 sur Illusions d’Ivan Viripaev, et
avec Cécile Backès sur Requiem d’Hanock Levin. En 2016 / 2017, il signera la scénographie de deux opéras
mis en scène par Thomas Jolly.
Nathalie Perrier, éclairagiste
Diplômée de l’ENSATT en 2005, elle a travaillé durant ses études avec Adolf Shapiro, Olivier Py, Daniel
Jeanneteau et Michel Raskine. Au terme de sa formation, elle a réalisé un mémoire de recherche sur
l’ombre dans l’espace scénographié, sous la direction d’Anne Surgers. Au cours de ces trois années, elle
travaillé pour le théâtre, l’opéra et la musique avec Marcel Bozonnet, Hans Peter Cloos, Georges Gagneré,
Brigitte Jacques, Sophie Loucachevsky, Pierre Audi, Julia Vidit ainsi que l’ensemble de musique baroque
Amarillis. En 2007, elle a notamment créé au Théâtre National de la Colline les lumières de Passion selon
Jean, d’A. Tarantino mise en scène de Sophie Loucachevsky ainsi que les lumières de Wagner Dream,
opéra de Jonathan Harvey mis en scène par Pierre Audi aux Amandiers. Elle travaille actuellement avec
Julia Vidit, Sylvain Creuzevault et collabore avec Robert Carsen à l’Opéra.
Parallèlement à son travail d’éclairagiste, elle collabore avec le plasticien Christian Boltanski (elle a créé
avec lui les lumières des Limbes au Théâtre du Châtelet en 2006 et participe régulièrement à son atelier à
l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris), elle se tourne depuis peu vers les installations
lumières éphémères telles que Ciel en Demeure, présenté à Lyon en 2006.
Dossier en date du 06/09/2016
Valérie Ranchoux, costumière
En 1997, après des études de Lettres, elle débute sur des films contemporains : notamment ceux d'Eric
Rochant, Andrez Zulawsky, Alain Chabat.
En même temps, elle se forme aux côtés de Christian Gasc pour l’Opéra Falstaff à l’Opéra Royal de
Wallonie. Elle devient son assistante, en 2001, pour l'opéra Roméo et Juliette de Gounod en République
Tchèque. En 2002, elle devient la collaboratrice complice de Christian Gasc sur André Chénier et Le Ring à
l'O.R.W, puis Werther à Covent Garden, Manon Lescaut à l’Opéra de Turin, Cyrano de Bergerac à l’Opéra
de Montpellier, Marius et Fanny, à l’Opéra de Marseille, Peter Pan au Théâtre du Châtelet, Tosca à l’Opéra
de Valence, La Marquise d’O à l’Opéra de Nice.
Elle créé, toujours avec lui, des costumes de théâtre : L’Eventail de Lady Windermere au Palais Royal Molière 2003. De 2006 à 2009, ce seront les costumes de La Surprise de l’amour, Léonce et Léna et Le
Chapeau de paille d’Italie, mis en scène par Jean-Baptiste Sastre au Théâtre National de Chaillot. En
2009, ils travaillent sur L’Avare mis en scène par Catherine Hiégel à La Comédie Française.
Au cinéma, elle devient entre 2005 et 2011, et auprès de Christian Gasc, chef costumière sur des films
d’époque : Les Faux Monnayeurs, Au fond des bois, Les Adieux à la Reine de Benoît Jacquot ou encore, plus
récemment, Les Femmes du 6ème étage de Phillipe Leguay.
A présent, elle co-signe la création des costumes de Madame Bovary avec son complice, long métrage
réalisé par Sophie Barthes.
Au fil du temps, elle commence la création de costumes pour le théâtre.
En 2010, elle costume Natacha Régnier dans Vivre dans le Feu, mis en scène par Bérangère Jannelle.
Depuis 2009, elle travaille avec Julia Vidit ; elle dessine les costumes de Fantasio de Musset, créé au
Centre Dramatique National de Thionville – Lorraine.
En 2012, elle réalise les costumes de Rixe de Jean-Claude Grumberg mis en scène au Théâtre Municipal
d’Épinal. En février 2014, c’est Le Faiseur de Théâtre de Thomas Bernhard qui est créé au CDN de
Thionville-Lorraine et repris au Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet à Paris.
CONTACTS
Julia Vidit, metteure en scène
06.10.10.45.72
[email protected]
Emmanuelle Dandrel, chargée de diffusion
06.62.16.98.27
[email protected]
Ariane Lipp, administratrice
Dossier en date du 06/09/2016
[email protected]
Dossier en date du 06/09/2016

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