Vivaldi, Porpora Le Parlement de Musique
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Vivaldi, Porpora Le Parlement de Musique
Vêpres concertantes à L’Ospedale | Vivaldi, Porpora Le Parlement de Musique - direction Martin Gester Concert Jeudi 25 août à 21h00 Abbaye de Chancelade Pour un musicien, le nom de Venise est indissociablement lié à celui d’Antonio Vivaldi, et au nom du Prete rosso, celui de l’Ospedale della Pietà. A l’Ospedaletto, c’est le Napolitain Nicola Porpora qui a été le Maître de Musique. Son nom est lié à l’art du bel canto. Porpora est à la voix ce qu’est Vivaldi au violon. Les deux maîtres se retrouvent sous les voutes de l’abbaye de Chancelade et révèlent la voluptueuse beauté de ces Vêpres vénitiennes. Le Parlement de Musique - direction Martin Gester Créé en 1990, à Strasbourg, par Martin Gester, le Parlement de Musique est un ensemble de solistes chanteurs et instrumentistes extensible jusqu'à l'orchestre avec chœur. Il défend le répertoire baroque et classique sous toutes ses formes, faisant alterner création et relecture du répertoire. Le Parlement de Musique a réalisé un nombre important de recréations marquantes dont la plupart ont suscité l'enthousiasme de la critique, notamment : Charpentier : premières Leçons de Ténèbres, Histoires sacrées, Te Deum et Grands Motets (bien que souvent enregistré, présenté par Diapason et plusieurs tribunes de critiques comme "Version de référence") ; S. de Brossard et S. Capricornus : premiers enregistrements ; Lamentazioni d'A. Scarlatti et Vêpres de G.B. Bassani (Prix de la Fondazione Cini, Venise) ; Concertos pour orgue de J.S. Bach ; Passion selon St Matthieu, anonyme de la Bibliothèque d'Uppsala (l'un des enregistrements les plus primés de l'histoire : Diapason d'or de l'année, Grand Prix du Disque lyrique, Prix de l'Académie Charles Cros, Palmarès des Palmarès ; page spéciale d'Early Music...) ; oratorios de Carissimi, de Caldara (La Passione di Nostro Signore, La Conversion de Clovis, L'Annunziata) et de Scarlatti (La Giuditta) ; Symphonies et concertos de Saint George. Parmi ses dernières réalisations marquantes : la représentation scénique de la Descente d'Orphée aux Enfers de M.A. Charpentier (à Strasbourg et au Festival des Flandres), la recréation de la Messe à grand Chœur et Symphonie de J.A. Denoyé (Orphée d'Or de l'Académie du disque lyrique), enregistré à et pour le label Ambronay et, plus récemment, l'oratorio La Resurrezione de G.F. Haendel. Fort de cette expérience, l'ensemble se consacre à part égale à la relecture du répertoire de Monteverdi à Mozart - et, de plus en plus, aborde la musique lyrique et la musique concertante de l'époque préclassique et classique (CPE Bach, Saint George, Sacchini, Gluck, Schubert, Mozart, Haydn). Après avoir collaboré avec OPUS 111, le Parlement de Musique a enregistré pour Accord, Assai, ainsi qu'une série autour de l'orgue concertant pour Tempéraments. Récemment, l'oratorio La Giuditta a inauguré une nouvelle ligne avec le label Ambronay (distr. Harmonia Mundi). le Parlement de Musique est partenaire privilégié du Centre de Musique Baroque de Versailles pour la recréation du répertoire baroque et classique français (lors, notamment, des Grandes Journées consacrées à M.A. Charpentier, à F. Couperin, à Jacquet de la Guerre, à Lalande et, prochainement, lors du XXè anniversaire du Centre), et compte parmi ses partenaires réguliers le Festival de Saint Michel en Thiérache, le Festival d'Ambronay, le Festival de Sablé sur Sarthe, le Festival de Musique Sacrée de Lourdes, parmi d'autres. Par ailleurs, les saisons dernières ont vu le Parlement de Musique dans des programmes fastueux (Bach : Oratorio de Noël, Mozart : Messe du Couronnement, A. Scarlatti : La Giuditta) au Théâtre des Champs Elysées, au Festival Haendel de Halle, aux festivals de Zamora (Espagne), de la Chaise Dieu, de l'Abbaye de Lessay, Théâtre du Châtelet (Paris), au Théâtre Royal du Château de Versailles, aux Victoires de la Musique Classique 2006 comme ensemble invité. Martin Gester, direction Une curiosité et un goût de la recherche qui lui font mettre à jour des chefs-d'œuvre ignorés, une constante remise en question des idées reçues, un goût prononcé pour la direction de chanteurs, une attention portée vers les musiques de tradition orale, la danse et le théâtre : ce sont quelques traits qui caractérisent l'approche de Martin Gester, qu'il soit à la tête d'un orchestre symphonique ou baroque, à la direction de chœur ou devant le clavier. Quand il fonde, à Strasbourg, en 1990, le Parlement de Musique, un ensemble variable formé à son goût, davantage lieu d'expérimentations qu'instrument de diffusion à grande échelle, Martin Gester a derrière lui des années d'études littéraires et musicales. Tour à tour chanteur polyphoniste, interprète et improvisateur (après l'orgue, il étudie le piano puis le clavecin), chef de chœur, chercheur à l'Université et enseignant (les lettres classiques autant que la musique), il a pratiqué de nombreux répertoires répartis sur quatre siècles. Sa passion précoce pour la polyphonie de la Renaissance contribue certainement à recentrer ensuite son activité dans l'art des XVIIè & XVIIIè siècles, mais il avoue un très fort penchant vers Haydn, Mozart, Schubert, Weber, et l'opéra belcantiste du XIXè siècle, de Paisiello à Donizetti. L'art de la direction d'orchestre, il l'a expérimenté de l'intérieur, à la tête du Parlement de Musique puis comme chef invité devant des formations de tailles croissantes. Actuellement, il dirige aussi volontiers les Vêpres de Monteverdi que les ouvrages lyriques de Scarlatti de Haendel ou de Mozart, ou les symphonies de Haydn ou de Mendelssohn, franchissant volontiers les barrières traditionnelles trop étroites entre les écoles dites anciennes et modernes. A la tête du Parlement de Musique, il a dirigé une quarantaine d'enregistrements discographiques (pour Opus 111, Naïve, AccordUniversal, Assai, Calliope et Tempéraments-Radio France), la plupart étant des révélations primées par la critique internationale, dans des répertoires variés. Il a dirigé dans des salles prestigieuses (Théâtre des Champs Elysées, du Châtelet, du Château de Versailles, Philharmonie de Boston, de Torun, de Poznan, Festivals d'Ambronay, de Saint-Michel en Thiérache, de la Chaise-Dieu, de Strasbourg, de Sans-Souci à Potsdam, du Schleswig-Holstein, de Halle, de Wroclaw etc) et sur quatre continents. Il a aussi été chef invité d'autres ensembles : New York Collegium, Collegium Vocale Gent, La Chapelle Royale, les Chantres de la Chapelle de Versailles, Nederlandse Bachvereniging, Musica æterna Bratislava, Orchestre symphonique de Torun, Orchestre Symphonique du RhinMulhouse, Orchestre des Pays de Savoie, Camerata antigua de Curitiba... Il poursuit, parallèlement, ses activités d'interprète : organiste soliste, ou partenaire de musique de chambre au clavecin et au pianoforte. Une collaboration toute particulière s'est établie depuis 1998 avec Arte dei Suonatori, orchestre baroque polonais, avec lequel un travail régulier de plusieurs années sur les concertos baroques a abouti, en 2007, à l'enregistrement pour BIS - Suède des 12 Concerti grossi opus 6 de Haendel. Martin Gester enseigne l'interprétation au Conservatoire de Musique de Strasbourg et donne nombre de master-classes. Il a fondé l'atelier lyrique Génération Baroque, une structure d'insertion, de formation et de diffusion dont les sessions annuelles sont consacrées à l'oratorio et à l'opéra baroques et classiques (Haydn : L'infedeltà delusa ; Une soirée chez Mozart : un voyage dans ses opéras avec l'Académie d'Ambronay ; Haendel : Alcina avec l'Atelier lyrique de Bretagne). www.leparlementdemusique.com