Histoire des relations culturelles maroco
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Histoire des relations culturelles maroco
Histoire des relations culturelles maroco-égyptiennes en ouverture de la saison culturelle de l’Ambassade Les relations culturelles entre le Maroc et l'Egypte, enracinées profondément dans l'histoire, nécessitent un travail d'investigation et de prospection afin de mieux cerner leurs complexités et dimensions multiples, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq. Intervenant lors d'un colloque, organisé par l'ambassade d'Egypte à Rabat sous le thème « les relations culturelles maroco-égyptiennes » en ouverture de sa saison culturelle, M. Toufiq a ajouté que ces relations datent des temps de la Reine Cléopâtre et du Roi Yuba II en plus d'une présence marocaine dans le Delta 13 siècles avant notre ère. Le ministre a évoqué le rôle de l'Egypte dans la conquête musulmane du Maroc, la facilitation du passage de Moulay Driss I vers le Maroc et l'hommage rendu par le Fkih Tartouchi aux Almoravides et Almohades, deux dynasties ayant contribué au rayonnement de l'Islam lors des croisades menées contre le monde musulman six siècles durant. Les souvenirs d’enfance de Gamal Ghitany. De son côté, le romancier égyptien Gamal Ghitany a indiqué que sa relation avec le Maroc a commencé à distance avant de se raffermir à travers un nombre incalculable de visites à ce pays. Lors d'une intervention similaire, l'auteur du best-seller « Ezzini Barakate » s'est remémoré ses souvenirs d'enfance du passage des caravanes de pèlerins marocains à travers l'Egypte vers la Mecque, et leur arrêt de trois jours à l'invitation des villageois de sa région natale en Haute-Egypte. Et de mettre l'accent sur la présence du Marocain dans l'imaginaire égyptien, une présence à forte charge de sacralité du fait que les pèlerins marocains ne s'arrêtaient qu'en Egypte après trois mois de voyage accompagnant ainsi la Kiswa de la Kaaba, confectionnée en Egypte jusqu'en 1961. Gamal Ghitany a rappelé que la ville du Caire a été édifiée par les Marocains, au sens large du terme, soulignant que la cité garde toujours les noms de certaines tribus marocaines dont Zaouila, Ketama, Batniya et Barkiya. Dans une allocution prononcée à l'ouverture de ce colloque, l'ambassadeur de la République d'Egypte au Maroc, Ahmed Ihab Jamaleddine, a mis l'accent sur la nécessité de renforcer davantage les relations culturelles séculaires maroco-égyptiennes, indiquant que le programme de cette saison culturelle inclut notamment une tournée de la troupe de musique arabe dans plusieurs villes marocaines. 1/1