Le sacrifice humain, en pôle position - Infos

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Le sacrifice humain, en pôle position - Infos
Le sacrifice humain, en pôle position
Les pratiques sacrificielles ont pris une tournure inquiétante au Sénégal. À Dakar, plus
particulièrement, le sacrifice a pris un autre visage. Il ne consiste plus à donner en offrande des
animaux, des tissus, du sucre… le bouc émissaire est maintenant un être humain.
Le corps sans vie d’un enfant retrouvé le 6 septembre dernier, découpé à la Patte d’oie, un quartier
de Dakar, celui d’une quinquagénaire tuée, découpée puis dépecée dans la banlieue dakaroise, le 28
août, avec des intestins séparés des os, de la chair et de la langue… Ce sont des images horribles,
qui confèrent à la capitale sénégalaise un visage horrible. Des séries de meurtres pour le moins
« bizarres » y sont, de plus en plus, enregistrées. Naturellement, les populations sénégalaises
s’inquiètent et s’interrogent. Elles ne comprennent pas, mais ne manquent pas de ranger ces
meurtres dans la même veine que celui de Fama Niane, qui a défrayé en son temps la chronique. Le
corps inerte de cette jeune femme a été retrouvé, découpé en 13 morceaux. Ce meurtre ne résulterait
pas d’un acte brutal et irréfléchi, mais bien d’un sacrifice humain. La jeune femme Fama Niane a
été victime d’un féticheur. La victime ne pouvait guère s’imaginer, en acceptant une invitation de
Kandé, qu’elle allait servir de bouc émissaire pour un sacrifice rituel.
De quoi donner des frissons à nos compatriotes, qui ne sont pas habitués à de tels faits attribués aux
sociétés primitives. Sur les lèvres de la plupart des Sénégalais accrochés, les mêmes bribes de mots
s’affichent. « Doyna waar ! » (c’est incroyable). Et c’est en sourdine qu’ils poursuivent la
conversation, « tout porte à croire que ce sont des sacrifices humains qui sont faits ». Les Sénégalais
préfèrent s’entourer d’une grande prudence, quand ils parlent de ce phénomène. La raison est
simple : ils craignent pour leur vie et se demandent si l’Etat est en mesure de les protéger contre les
adeptes d’une telle pratique.
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Enterrer l’estomac d’une personne dans une boutique pour attirer la clientèle
Le sacrifice est bien intégré dans les habitudes de la plupart de nos compatriotes. Mais, quand il est
question de tuer un homme, en vue de procéder à un sacrifice rituel, la majorité des Sénégalais se
perdent dans ces modèles comportementaux.
Et pourtant, cette pratique aux relents d’anthropophagie, de magie noire ou de sorcellerie, a bien
pris ses marques dans plusieurs régions d’Afrique. Il suffit de voyager à travers le net, pour se
frotter à des réalités d’une autre époque. Déjà, dans une interview accordée au célèbre magazine
féminin « Amina », l’écrivaine camerounaise, Léonara Miano, a fait des révélations fracassantes.
L’auteur de l’ouvrage « l’intérieur des nuits » confiait à nos confrères que « les sacrifices rituels
sont très fréquents en Afrique centrale, au moment des conflits et des élections, mais pas seulement.
C’est très codifié. On ne prélève pas n’importe quelle partie du corps, n’importe comment ». En
Afrique du Sud, révèle-t-elle, les commerçants prélèvent l’estomac et l’enterrent sous leur
commerce, pour qu’il soit florissant. Au Cameroun, on fait des philtres d’amour avec le cœur » En
Afrique du Sud, les autorités étatiques continuent de lutter contre une pratique, qui a cours chez
certaines catégories sociales, dont les « Muti », un terme « qui signifie en langue zoulou
“médecine” et désigne une forme de sorcellerie ».
Un article, disponible sur le net intitulé « les mutis, sorciers et sacrifices rituels », mentionne
« qu’en Afrique du Sud, si de nombreux sorciers se contentent de prescrire des remèdes à partir de
plantes et parfois de chair animale, certains pensent que la chair humaine a aussi ses vertus ».
L’article ne s’arrête pas là. Il ajoute : « certains Sangomas n’hésitent pas à fabriquer des
médicaments à base de cadavres et réclament pour cela le sacrifice d’enfants, réputés plus purs que
les adultes. C’est qu’en effet, les parties de corps humains sont dotées de bien de bienfaits : les
parties génitales auraient le pouvoir d’accroître la virilité ou la fertilité ; les yeux d’un enfant
donneraient une vue perçante ; la graisse de l’estomac garantirait de bonnes récoltes… ». Par
ailleurs, lit-on toujours dans l’article : « le traitement aurait davantage d’effet, lorsque les
prélèvements sont effectués sur des victimes vivantes, leurs cris éveillant les puissances
surnaturelles. En Afrique du Sud, les disparitions étranges se sont, pour cette raison, multipliées, ces
dernières années ».
Les albinos, « cible privilégiée »
Plus près de chez nous, au Mali notamment, le célèbre chanteur Salif Keita ne se prive pas de
prendre son bâton de pèlerin pour dénoncer le sacrifice d’albinos en période électorale. Avec sa
Fondation, il a fait, de ce combat, son cheval de bataille. Et au mois d’avril dernier, il a interpellé
l’opinion sur les dangers qui planent sur les « albinos » et qui les destinent aux sacrifices rituels en
période charnière comme celle des élections ». La Fondation Salif Keita a, également, tenu à mettre
en garde les parents d’albinos contre une pratique à la peau dure. La star malienne n’a pas pris de
gants pour demander « aux parents de veiller sur leurs enfants albinos, de les préserver contre le
sacrifice rituel d’être humain ». La raison : « cette pratique repose sur l’argument répandu, selon
lequel un tel sacrifice permettrait d’accéder au pouvoir ».
La disparition des enfants, les nombreux accidents…
En Afrique, comme dans d’autres régions du monde, on sacrifie. On sacrifie pour des raisons
diverses, conformément aux recommandations religieuses, mais on sacrifie aussi par pur sadisme,
pour obtenir une promotion ou faire fructifier ses affaires. Le sacrifice, qui a un caractère
purificatoire, présente un visage hideux surtout, lorsqu’il exige comme bouc émissaire, mort
d’homme. La plupart des Africains ont fait siens certains rites, qui exigent des offrandes d’animaux,
de tissus, de nourriture, mais ils sont nombreux à rouler des yeux effarés, quand ils entendent parler
de meurtres rituels, qui permettent d’obtenir une ascension sociale, de garder son pouvoir, de
conquérir une femme ou de renforcer sa puissance.
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Dans l’imagerie populaire, cette pratique n’avait cours que dans les sociétés primitives. Que nenni !
Elles existent dans notre pays, mais elles se feraient loin des regards indiscrets. La disparition de
nombre d’enfants disparus, qui va crescendo dans notre pays, en serait une preuve.
Un ex-militaire confie : « j’ai vu son homme de confiance enterrer un corps humain enveloppé
dans un drap maculé de sang »
Un ex-militaire, exerçant maintenant dans une société de gardiennage, confie qu’il a été un témoin
de ce type de sacrifice commandité par un de ses supérieurs. « J’ai vu son homme de confiance
enterrer un corps humain enveloppé dans un drap maculé de sang. C’était au beau milieu de la
nuit ». Un acte entouré de mystère, qui ne sema point de doute dans l’esprit du militaire : « il
s’agissait bien d’un sacrifice humain. Il en a vu plusieurs de ce genre », jure-t-il la main sur le cœur.
Les propos de notre interlocuteur semblent décrire une fiction. Ils ne varient pas, pour autant d’un
iota. Notre interlocuteur se veut formel : « le sacrifice humain est bien le fort d’une certaine élite ».
Bien que la société sénégalaise soit fortement islamisée, il y en a qui vous diront que ce sujet est
bien d’actualité. La disparition des enfants, les morts fréquentes des nouveaux-nés, les nombreux
accidents causés par les cortèges des politiciens, tout cela est mis sur le compte des rites établis par
des sectes qui ont pignon sur rue dans notre pays, par des charlatans ou des personnes dévorées par
l’ambition, en vue de faire fructifier leurs affaires, d’acquérir une certaine force ou une position
sociale enviable.
Sacrifier 7 nourrissons pour devenir riche
Le sacrifice de sept nourrissons pour devenir riche est une pratique très connue dans notre pays.
Nombreuses sont les parturientes, qui s’entourent de grandes précautions pour protéger les
nouveaux-nés contre le port d’une amulette sous forme de « doigt » par certaines femmes désireuses
de faire fortune. En fait, pour s’enrichir, elles sont légion, selon plusieurs témoignages recueillis,
ces commerçantes qui sont prêtes à sacrifier la vie d’un nourrisson. Il leur suffit juste d’être au
contact du bébé dans la première semaine qui suit sa naissance.
Source : Senego
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