VivreCarouge 5 - Ville de Carouge

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VivreCarouge 5 - Ville de Carouge
JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE CAROUGE
N°5 - novembre 2004
Vers une mobilité douce
VILLE DE CAROUGE
Le réseau vert >
Les vingt ans du Musée • Soirée des entreprises carougeoises • Concerts d’Automne
Mérite carougeois 2004 • Hip Hop «Communes-Ikation» Festival • L’Agora Espace
Editorial
Renseignements officiels
MAIRIE
Place du Marché 14
Tél. 022 307 89 87, Fax 022 342 53 29
E-mail: [email protected], www.carouge.ch
Du lundi au vendredi : 8h - 12h / 14h - 17h
ÉTAT CIVIL : Lundi et mercredi : 8h - 16h sans interruption
Mardi, jeudi et vendredi: 8h - 12h
SOMMAIRE
MAINTENANCE, VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (MVE)
Route du Val d'Arve 92
Tél. 022 307 84 84, Fax 022 307 84 85
E-mail: [email protected]
Treize déchetteries sur le territoire carougeois,
dont une à la voirie
Déchets encombrants sur rendez-vous les jours ouvrables
Du lundi au vendredi: 7h-12h / 13h30-16h30
Editorial
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DOSSIER
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•
Le Réseau Vert, vers une mobilité douce
Autorités
CENTRE D'ACTION SOCIALE ET DE SANTÉ (CASS)
Rue de la Débridée 3
Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 01
Antenne: rue des Allobroges 9
Tél. 022 420 32 50, Fax 022 420 32 51
Du lundi au vendredi : 8h30-12h30 / 13h30-17h30
SERVICE SOCIAL DE LA VILLE DE CAROUGE
Rue de la Débridée 3
Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 05
Sur rendez-vous
SÉCURITÉ MUNICIPALE
Rue Jacques-Dalphin 24
Tél. 022 307 89 90, Fax 022 307 89 70
Du lundi au vendredi : 8h-11h30 / 14h-17h
BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Boulevard des Promenades 2bis
Tél. 022 307 84 00, Fax 022 307 84 06
E-mail : [email protected]
Mardi-jeudi 15h-19h
Mercredi
10h-12h / 14h-19h
Vendredi
15h-20h
Samedi
10h-12h
MUSÉE
Place de la Sardaigne 2
Tél. 022 342 33 83, Fax 022 342 33 81
E-mail: [email protected]
Secrétariat : 9h-12h / 14h-18h
Exposition : 14h-18h du mardi au dimanche
Impressum
•
Conseil municipal du 2 septembre et du 7 octobre
•
Qui sont nos élus ?
Mairie de Carouge
Place de Marché 14 - 1227 Carouge
Tél. 022 307 89 87 - Fax 022 342 53 29
E-mail : [email protected]
www.carouge.ch
Responsable : Adriana Bonito Aleman
[email protected]
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Nouvelles communales
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•
A pied à l’école
•
Mérite carougeois 2004, M. Luc Perret
•
Soirée des entreprises carougeoises
•
Journée cantonale de la propreté
•
Inauguration de l’Agora Espace
•
Déneigement
•
Les arbres secs à couper
Carouge en images
18
Culture et événements
24
•
Bibliothèque, à l’affiche: la ville et son fil d’Ariane
•
Concerts d’Automne
•
Hip Hop «Communes-Ikation» Festival
•
Les vingt ans du Musée
•
Comment ça va ? Christa de Carouge
•
Associations
Histoire de Carouge
•
Prochain numéro : décembre 2004
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Partis politiques
Vie carougeoise
Journal édité par l’Administration municipale de Carouge
Le Réseau Vert
Le thème principal de ce 5e numéro de VivreCarouge porte sur la création d'un «Réseau Vert»
à Carouge. Les Carougeoises et Carougeois en entendent parler depuis plusieurs années par le
biais des médias, des travaux du Conseil municipal et par l'initiative du même nom.
Les diverses associations carougeoises qui sont à la base de ce concept pensent en
effet que Carouge est le lieu idéal pour mettre en place ce type de réseau permettant
de relier facilement et en toute sécurité les lieux d’habitat et de travail avec les différents équipements communaux, que ce soient les écoles, les équipements sportifs
ou socio-culturels. Ce Réseau Vert comprendra sept itinéraires reliés entre eux, et
reliés si possible également avec les communes voisines. Carouge a la grande qualité d’être une ville homogène, bien définie, avec une topographie relativement plate
adaptée à ce type de circulation.
La mise en place d’un tel réseau répond à la nécessité d’assurer des déplacements
«doux» en toute sécurité sur des espaces spécialement conçus hors du trafic motorisé. Il n’est pas inutile de rappeler que ce type de déplacements participe bien évidemment à la lutte contre les pollutions, qu’elles soient sonores ou atmosphériques.
Marcher, pédaler, se mouvoir par son énergie propre contribue par ailleurs à se maintenir en bonne santé tout en améliorant la qualité de vie de son environnement.
De gauche à droite : Jeannine de Haller, conseillère
administrative, Marc Nobs, maire et Francette Meyer,
conseillère administrative.
Le Conseil administratif a commencé ce travail de longue haleine en mandatant un groupe
pluridisciplinaire (architectes, ingénieurs en circulation et paysagistes) pour élaborer le projet
d’un premier itinéraire. La mise au point définitive se fera en concertation avec le Conseil municipal et les diverses associations qui ont lancé l’initiative.
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Le Conseil administratif entend tout mettre en œuvre pour répondre à l’attente des
Carougeoises et Carougeois en leur offrant un autre regard sur la ville par une approche différente de l’espace et du temps.
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Le Conseil administratif
Le Pont de Carouge
Evénements à Carouge en novembre
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Impression
Imprimerie Genevoise, 1227 Carouge
Journal tiré à 12’500 exemplaires sur du papier 100% recyclé
Graphisme
La Fonderie, 1227 Carouge
Couverture: dessin d’Aloys, «La petite reine, reine à Carouge?»
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novembre 04 | n°5
novembre 04 | n°5
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DOSSIER
DOSSIER
Le réseau vert >
vers une mobilité douce
Légend e:
Itinéraire no 1 :
Itinéraire no 2 :
Itinéraire no 3 :
Itinéraire no 4 :
Itinéraire no 5 :
ª Itinéraire no 6 :
º Itinéraire no 7 :
Aloys détail
Aloys détail
Difficile encore de savoir si les Carougeoises
et les Carougeois seront ou non amenés à se
prononcer dans les urnes sur l’initiative
«Pour la réalisation d’un réseau vert à
Carouge». Lancée début 2003, elle avait été
signée par 1539 personnes souhaitant la
mise sur pied de sept itinéraires pour les piétons et les cyclistes.
Le Conseil administratif a soumis aux élus
une proposition le 2 septembre dernier. Elle
contient deux points majeurs: accepter le
principe d’un réseau vert tel que présenté par
le Service immobilier et de l’urbanisme de la
Ville de Carouge et ouvrir un crédit de 1,93
million de francs destiné aux travaux de réalisation de l’itinéraire no 1 (allant du carrefour
Montfalcon/Grosselin à l’entrée du site de
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Battelle). En commission, les élus ont décidé
d'accepter le principe d'un réseau vert. Par
contre, ils ont refusé le projet d'itinéraire n°1
tel que présenté. Un nouveau projet devra
être soumis aux élus d'ici six mois. Il devra
avoir été élaboré avec la collaboration des initiants, qui souhaitent un aménagement peu
coûteux, pas un projet phare. Le Conseil
administratif a pris bonne note du souhait
quasi-unanime des élus.
Lors de sa séance du 7 octobre dernier, le
Conseil municipal a pour sa part accepté à
l'unanimité la prise en considération de l'initiative. Cela pourrait éviter de faire voter les
Carougeoises et Carougeois dans les prochains
mois sur ce sujet. En effet, la réponse du
Conseil Municipal à cette initiative devait être
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impérativement rendue d’ici au 7 novembre.
Sinon l’initiative aurait été considérée comme
refusée et les Autorités n’auraient pas eu d’autre
choix que de faire voter la population.
Toujours est-il que le Conseil administratif
affiche clairement sa volonté d’aller de l’avant
dans les projets de mobilité douce. «Je souhaite que d’ici la fin de la législature, Carouge
ait un vrai concept de mobilité douce, de circulation et de stationnement. Il s’agit d’une
politique de partage du domaine public qui
permettra de diminuer les nuisances sonores
et la pollution» résume Francette Meyer. «Le
projet que nous présentons s’inspire très largement de l’initiative puisque les sept itinéraires ont été repris. Sauf que, en ce qui
concerne le premier itinéraire, dans un premier temps, nous proposons de l’interrompre à l’entrée du parc Battelle. Une fois la
route de Drize élargie par le Canton, il y aura
une piste cyclable en site propre pour la
montée. Dans le sens de la descente, les
cyclistes seront sur la voie du bus.»
Promenades
Pinchat
Veyrier
L’Arve
L’Etoile
Stade
Saconnex d’Arve
Les sept itinéraires demandés par l'initiative.
Flash-back
Pour comprendre la genèse de ce dossier, il
faut remonter à dix ans (voir le résumé historique), même si à l’époque on ne parle que de
quatre itinéraires. Faute de plan directeur
achevé – ce dernier devrait être présenté au
printemps 2005 en ayant intégré Drize, le
CEVA et le réseau vert - le dossier a traîné et
sa concrétisation a poussé cinq associations
à se regrouper pour lancer la fameuse initiative. Il s’agit des associations suivantes :
l’Association des parents d’élèves du Val
d’Arve (APEVA), l’Association des habitants
de la Praille (AHP), l’Association pour les
intérêts des cyclistes (ASPIC), l’Association
pour l’animation des Acacias (AAA) et
l’Association transports et environnement
(ATE). Voici les arguments des initiants : «A
Carouge, les distances sont courtes. Aussi
l’initiative veut favoriser la mobilité douce. A
cause du fort trafic dans certaines rues et des
nombreux sens uniques, les déplacements à
pied et à vélo ne sont pas faciles actuellement. Pourtant la superficie modeste de la
commune devrait permettre facilement ce
type de déplacements».
L’élue écologiste Chantal Boisset, à l’origine
des itinéraires avec le géographe et urbaniste
Giuliano Broggini, défend une certaine qualité de vie : «Choisir de se déplacer à pied ou à
bicyclette, ce n’est pas qu’une démarche écologique, encore moins une punition ! C’est la
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redécouverte du plaisir de se déplacer, libre
de ses mouvements. On dit que le vélo et la
marche à pied sont bons pour la santé de la
planète et des humains qui la peuplent. Ils ne
sont pourtant de loin pas pratiqués que par
des masochistes fauchés ou par des cinglés
de l’effort à tout prix.»
Travail de fourmi
Avant que les mandataires de la Commune ne
viennent valider ou non les itinéraires esquissés par le tandem Boisset-Broggini, ceux-ci
ont peaufiné leur projet. «Nous nous
sommes penchés sur le plan de la commune,
nous avons parcouru ses rues, à pied et à
bicyclette, et nous avons dessiné le projet de
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DOSSIER
DOSSIER
•
•
Un rappel historique
On dit que le vélo et la marche à pied
sont bons pour la santé de la planète et
des humains qui la peuplent.
«réseau vert» : sept itinéraires pour piétons et
cyclistes permettant de traverser Carouge en
toute sécurité, sur une longueur totale de 7
km 800. Ils n’impliquent la suppression que
de 40 places de stationnement automobile
sur toute la commune. Seuls deux tronçons
seraient mixtes entre piétons et cyclistes.
Plus de la moitié de ce réseau, soit 5 km,
longe des espaces verts et donne l’occasion
de créer 13 nouvelles petites places de délassement ainsi que la mise en valeur de 9 points
de vue intéressants», raconte Mme Boisset.
Pour répondre à l’initiative populaire municipale, la mairie a mandaté le groupement VIC
(Citec – BRS – In Situ) pour une étude de viabilité. Suite à cette étude validant les itinéraires proposés, le groupement a été mandaté pour développer un avant-projet de l’itinéraire no 1 «Promenades», ainsi qu’une évaluation des coûts. A ce propos, les mandataires
ont estimé à 5 millions de francs le coût des
aménagements globaux des sept itinéraires.
Le principe de base retenu par les mandataires pour l’itinéraire «Promenades» - mais
globalement non validé lors de l'étude en
commission - est la mise en place d’une piste
cyclable bidirectionnelle (en site propre)
implantée du côté du Vieux-Carouge et disposée entre le stationnement et le trottoir. Le
côté Vieux-Carouge a été retenu car les accès
latéraux sont beaucoup moins nombreux de
ce côté de l’axe, permettant plus de sécurité
et de confort pour les deux-roues.
Par contre, entre le carrefour rue JacquesGrosselin/rue Louis-de-Montfalcon et le gira-
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toire de la rue de la Débridée, la situation
actuelle avec une bande cyclable unidirectionnelle de chaque côté de la route est conservée
pour la raison suivante : en présence d’un
nombre important d’accès latéraux de part et
d’autre de la chaussée, il est plus sûr pour les
deux roues de disposer d’une bande cyclable
sur chaussée.
Quant à l’aménagement, les mandataires proposent que la piste cyclable bidirectionnelle,
d’une largeur de trois mètres, soit aménagée
au même niveau que l’espace dévolu aux piétons avec un revêtement propre en béton. Les
quelques intersections avec un axe routier
(entrées/sorties de zone 30 km/h) seront
aménagées en trottoir traversant avec mise
en évidence des cycles par un revêtement différencié.
Six autres itinéraires
Rappelons que six autres itinéraires sont prévus: «Pinchat» (1300 m), qui permettra de
relier la place du Marché au plateau de
Pinchat en passant par la rue des Moraines ;
«Veyrier» (1800 m), qui relierait la place de
Sardaigne au plateau de Pinchat, en passant
par la route de Veyrier; «l’Arve» (1100 m),
qui permettrait de remonter l’Arve entre le
quai du Cheval-Blanc et la route de Veyrier,
via la promenade des Orpailleurs; «l’Etoile»
(1000 m), qui devrait relier le pont de
Carouge au carrefour de l’Etoile (de la place
de l’Octroi à la route des Jeunes); «Stade»
(600 m), qui viendrait en prolongation de l’itinéraire «Veyrier» en reliant la place de
Sardaigne au Stade de Genève; et enfin,
«Saconnex d’Arve» (600 m) qui permettra de
relier l’entrée du site de Battelle au vallon de
la Drize, jusqu’à la limite communale avec
Lancy et Plan-les-Ouates. «En passant près
des écoles, les itinéraires rendent plus sûr le
chemin des écoliers, comme des parents qui
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• 5 février 2003 : L'initiative «Pour la réalisation d’un
réseau vert à Carouge» est lancée par cinq associations.
• 13 février 2003 : le Conseil municipal vote un crédit
d'étude de 60 000 francs sur la viabilité d'un réseau
vert à Carouge.
• 5 avril 2003 : l'initiative aboutit avec 1539 signatures.
• 15 janvier 2004 : l'initiative est validée par le Conseil
municipal. Un projet de délibération des Verts, demandant la réalisation de l'itinéraire no 1 du réseau vert,
est renvoyé à l'unanimité à la commission d'urbanisme.
Passage du Tour de France au Rondeau, 13 juillet 1909 (collection Gottraux)
Albert Einstein à vélo.
Copyright California Institute of Technology
les accompagnent. Ainsi, l’initiative ouvre un
nouvel accès cycliste au nouveau cycle
d’orientation de Pinchat», peut-on encore lire
dans le texte de l’initiative. Celle-ci était aussi
soutenue par l’Association des parents
d’élèves des Pervenches et de Montfalcon
(APEPM), l’Association des parents d’élèves
des Promenades (APEP), l’Union genevoise
des piétons, les Verts et solidaritéS
Indépendants.
Serge Guertchakoff
• Septembre 1994 : les Verts carougeois déposent une
proposition individuelle relative à la création de quatre
itinéraires dans le cadre de l'élaboration du plan de
circulation de Carouge. Le plan, sans le réseau vert,
sera voté à l'unanimité en mars 1995.
• Avril 2000 : les Verts carougeois font une demande
d'amendement avec six itinéraires dans le cadre de la
réactualisation du plan directeur et du plan de circulation. Le Conseil administratif s'engage à tenir compte
de cette demande.
• 8 mai 2001: un projet de délibération des Verts
carougeois (7 itinéraires) est pris en considération
et renvoyé en commission plénière.
• 28 février 2002 : la commission plénière décide de
«laisser le temps à chacune et chacun de réfléchir sur
ce projet, en attendant la conclusion des mandataires».
Aloys détail
• Novembre 2002 : le plan soumis par les mandataires
ne tient pas compte du réseau vert. Dès lors, une
motion signée par des Verts et des Radicaux est sou
mise et votée par le Conseil municipal le 14 novembre
pour demander «un crédit d'étude afin de chiffrer
et de contrôler techniquement la faisabilité du projet».
• 10 février 2004 : le Conseil municipal vote à l'unanimité
un crédit de 68 800 francs en vue de présenter une
étude du coût de réalisation du réseau vert.
• 2 septembre 2004 : le Conseil administratif soumet une
proposition pour la prise en considération de l'initiative
et pour la réalisation de l'itinéraire no 1.
• 7 octobre 2004 : le Conseil municipal accepte à l'unanimité la prise en considération de l'initiative.
Combien ça coûte ?
En 1991, le trajet Carrefour Montfalcon
- carrefour Drize/Pinchat a été réalisé
pour un coût de 310 000 francs.
Entre 2002 et 2004, une voie cyclopiétonne et la place le long du chemin
Vert ont été réalisées pour un coût
d'environ 850 000 francs.
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Autorités
Autorités
Conseil municipal
du 2 septembre 2004
Vers une révision des statuts du personnel
Les élus carougeois se sont vu présenter une proposition
du Conseil administratif relative à la révision d’un certain
nombre d’articles du «Statut du personnel». En voici les
raisons, telles que la conseillère administrative Jeannine
de Haller les a mentionnées : la Ville de Carouge emploie
180 personnes dans ses différents services. Le nombre
de fonctions type est évalué à environ 60. Les conditions
cadres du classement des fonctions et de l’échelle des
traitements sont définies par l’article 41 et suivants du
Statut du personnel de la Ville de Carouge et de ses fondations et par l’article 9 et suivants du Règlement du personnel auxiliaire fixe, modifiés en 1987.
Actuellement les fonctions se distribuent en 25 catégories. Il n’existe pas de système d’évaluation des fonctions,
qu’il soit analytique ou non, excepté pour le Centre maintenance, voirie et environnement. «Jusqu’ici la Ville de
Carouge a utilisé un système de définition des fonctions,
largement influencé par le passé et par une culture de
fonctionnement verbale peu documentée. Ainsi, sauf si
elles ont été récemment créées, les fonctions ne font pas
l’objet à ce jour d’une description précise et actualisée des
responsabilités et des tâches confiées», comme l’a relevé
Mme de Haller. Le personnel ne fait pas non plus l’objet
d’une appréciation périodique des prestations fournies
sur la base d’objectifs fixés au préalable.
Durant la législature 1999-2003, le Conseil administratif
avait inscrit dans son programme la révision des statuts
du personnel, tout en précisant que les droits acquis
seraient maintenus et que le statut du fonctionnaire ne
serait pas mis à mal. Ce projet confié initialement à une
grande société de conseils n’a pas connu les résultats
attendus sur le calendrier fixé tant vis-à-vis de l’exécutif,
des cadres et du personnel. Par conséquent, le contrat a
été rompu. Cependant, la motivation des autorités relative
à l’accomplissement de ce projet demeure intacte. Sa réalisation devra permettre d’atteindre les objectifs suivants:
• clarifier les rôles et responsabilités attribués à chaque
fonction et les énoncer clairement dans un document
que l’on peut fournir aux collaborateurs et aux responsables;
• garantir une cohérence et une équité interne dans la
classification des fonctions et en terme de rémunération;
• analyser et réviser les autres composantes de la
rémunération constituées d’indemnités, primes et
gratifications et analyser l’opportunité de les intégrer
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dans la définition de la rémunération;
• déterminer les compétences requises pour exercer les
responsabilités confiées et ainsi optimiser le recrutement
et l’évolution des savoirs des titulaires actuels en mettant en place une politique de développement/formation
des collaborateurs.
Le projet sera piloté par l’unité Ressources humaines de
la Ville de Carouge, sous la direction de la conseillère
administrative déléguée au personnel, avec la collaboration de la société CC & T. Relevons que cette société fondée en 1992 est notamment chargée de la modernisation
du système d’évaluation des fonctions auprès de l’Etat de
Genève. Cette maison basée à Genève a également œuvré
pour les cantons de Vaud et de Neuchâtel, entre autres.
La proposition est prise en considération à l'unanimité.
La commission des règlements va l’étudier.
L’affichage dans les parkings souterrains
Les conventions d’affichage dans les parkings souterrains
de Sardaigne, de l’Octroi et du Centre communal ont été
dénoncées au 31 décembre 2003 par la société Bercher
SA et la Société Générale d’Affichage par manque de
résultats financiers. «L’idée est de redonner dans ces lieux
un peu de vie par le biais d’affiches rappelant aux usagers
les multiples activités communales. Les autres emplacements seront loués aux commerçants et artisans carougeois à des prix relativement modestes», a résumé le
maire Marc Nobs.
Le Conseil administratif a identifié, dans un premier
temps, 73 emplacements sur les trois étages des trois
parkings souterrains, où pourront être disposés 43
grands panneaux au format R12 et 30 petits au format R4.
Ces panneaux seront interchangeables d’un parking à
l’autre et pourront être loués par des annonceurs auprès
de la Ville de Carouge pour six mois ou une année, à des
prix variables. Le prix de la réalisation du panneau sera à
la charge de l’annonceur. Les petits commerçants établis
à Carouge bénéficieront d’une réduction de 20%.
Un résultat positif devrait pouvoir être atteint dès la première année complète d’utilisation. Un tiers sera mandaté
pour gérer la pose et la dépose du matériel. La prise en
considération a été acceptée par 26 voix, une opposition
(S) et une abstention (S). Suivant la proposition d’un
conseiller municipal (L), cet objet sera étudié par la commission des finances (un choix avalisé par 20 élus, 7
oppositions et une abstention).
Autres votes et décisions prises durant la séance
• Jean-Michel Roulet (PdT) a donné sa démission avec
effet immédiat pour raisons familiales. Il a été remplacé
par Thierry Regard, lequel a prêté serment.
• Le Conseil administratif a été chargé d’aider le groupe
scout de Sainte-Croix, ainsi que l’association Atelier
musical pour enfants dans leur recherche de locaux.
• La proposition du Conseil administratif (CA) relative
au «Réseau Vert» (voir notre dossier) a été renvoyée
en commission plénière (2 abstentions, une opposition).
• Sur proposition du CA, un crédit humanitaire de
15 000 francs en faveur de la Croix-Rouge suisse
pour son action en faveur des victimes des inondations en Haïti a été ouvert à l’unanimité.
• Sur proposition du CA, un crédit extraordinaire de
20 000 francs, destiné à la rénovation et à l’extension
du Village d’Aigues-Vertes, a été voté à l’unanimité.
• Une large majorité des élus (24 sur 28) a décidé d’approuver la vente par la Fondation HLM de la Ville de
Carouge à la Société coopérative pour la création de
coopératives de logement (COOPLOG) de la parcelle
878, feuille 49 de Carouge (soit le 66A et 66B route
des Acacias) pour un montant de 2,1 millions de
francs. La vente à COOPLOG permet de tenir compte
au mieux des intérêts des locataires actuels.
Conseil municipal
du 7 octobre 2004
Nouvelles vestes pour les pompiers
En début de séance, Mme la conseillère administrative
Francette Meyer avait fait part de l'urgence qu'il y avait eu
le 29 septembre dernier à intervenir sur la parcelle sis au
3 rue de la Tannerie du fait de sa contamination. Le chimiste cantonal, ainsi que Denis Martin, le chef du Service
maintenance, voirie et environnement se sont rendus sur
place pour prendre les mesures d'urgence qui s'imposaient, d'autant que du cyanure avait été découvert. Dès
lors, lorsqu'il s'est agi plus tard dans la soirée de discuter
d'ouvrir un crédit de 56 000 francs (dont à déduire une
subvention cantonale de 18 550 francs) pour l'acquisition
de 70 tenues de feu et de 70 ceinturons pour la Compagnie des
sapeurs-pompiers de Carouge,
l'unanimité a régné parmi les
élus. De plus, la discussion
immédiate a permis de voter le
soir même ce crédit. Il faut dire
que les vestes en question
n'étaient plus étanches, certaines
étant même déchirées. Dès lors,
elles ne remplissent plus leur
fonction de protection, à tel point
que les inspecteurs du service de
la Sécurité civile cantonale
avaient interdit aux sapeurs de la
Compagnie de prendre part à
l'exercice de la «Maison de feu»
au mois de mars 2004 !
Autres votes et décisions prises durant la séance
• Un crédit humanitaire de 15 000 francs a été ouvert
en faveur de la Croix-Rouge suisse pour son action
d'aide en faveur des victimes des inondations en Asie
du Sud-Est.
Prochaine séance du Conseil municipal
• Les élus ont approuvé à la quasi
ouverte comme d’habitude au public
unanimité le projet
jeudi 11 novembre à 18h30
de révision des articles 41 et
rue Jacques-Dalphin 24
suivants du Statut du
personnel de la Ville de Carouge. Un amendement
a été accepté, proposant de ramener le montant du
crédit de 200 000 francs à 190 000 francs.
• Ils ont aussi voté à l'unanimité la prise en considération de l'initiative «Pour un réseau vert à Carouge»
(lire notre dossier) et ils ont accepté l'initiative.
Les élus ont chargé le Conseil administratif de lui
présenter un projet de délibération conforme à l'initiative d'ici au 7 janvier 2005. La conseillère administrative Francette Meyer s'est engagée à mener une large
concertation auprès des initiants et des associations
concernées.
• Une large majorité (22 contre 5) a accepté d'ouvrir un
crédit de 150 000 francs destiné à l'installation de
panneaux d'affichage dans les parkings souterrains de
Sardaigne, du Centre communal et de l'Octroi.
• Le budget 2005 a été renvoyé en commission des
finances.
• Enfin, deux résolutions ont été acceptées. L'une afin de
voter un crédit de 50 000 francs en faveur de l'action
anti-tags menée par la Fondation du Vieux-Carouge
(par 17 voix contre 7 et 3 abstentions). L'autre relative à
l'association «Stop suicide» qui fait de la prévention
sur Genève auprès des jeunes (par 18 voix contre 1
et 8 abstentions).
Serge Guertchakoff
novembre 04 | n°5
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Autorités
Partis politiques
Qui sont nos élus ?
Alain Tagini
Conseiller municipal
parti démocrate chrétien
Claudine Kasper
Conseillère municipale
parti alliance de gauche
Quelles sont vos passions ?
Les arts, la lecture, le cinéma
et le design.
Quel est votre plat préféré ?
Les sushis, presque tout ce qui
est italien et les nouilles sautées
aux crevettes. J'adore cuisiner les
mets italiens et depuis trois mois,
je fais mon pain tous les jours.
Le parti «Alliance de Gauche» s'est constitué pour réaliser un front
combatif à la gauche des Socialistes, en vue des élections cantonales
de 1993. Formé à Carouge de solidaritéS et des Indépendants, il est
connu et reconnu pour le mouvement citoyen qu'il a su créer pour la
sauvegarde du cinéma Bio 72.
Depuis 1999, la majorité de gauche du Conseil municipal de la Ville de
Carouge permet de réaliser les projets proposés par les Verts, les
Socialistes, le Parti du Travail et l'Alliance de Gauche. Les deux
femmes siégeant à l'exécutif sont issues de cette majorité.
Quelles sont vos passions ?
La lecture, la natation, les balades,
le contact avec les gens, la peinture contemporaine, tout particulièrement celle impressionniste et
expressionniste.
Quel est votre plat préféré ?
Le rôti de veau… que je cuisine
d’ailleurs !
Votre expression favorite ?
Avant de regarder la paille dans
l'œil de ton voisin, regarde la poutre que tu as dans l'œil.
Votre expression favorite ?
Une citation de Nietzsche :
«Le silence c’est la grâce».
Quel talent auriez-vous souhaité avoir ?
M'exprimer à la vitesse de ma pensée.
Quel talent auriez-vous souhaité avoir ?
La peinture.
Si vous étiez :
Un fruit ? Une figue.
Un lieu ? Un bord de mer en Méditerranée.
Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé ?
Tintin, pour son côté naïf.
Un animal ? Un éléphant pour son calme et son authenticité.
Si vous étiez :
Un fruit ? Un fruit pas trop mûr et toujours acide.
Un lieu ? Une île.
Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé ?
Eva de Comes ou une femme aux cheveux bleus de Bilal.
Un animal ? Une panthère noire.
Qui sommes-nous ?
Votre plus grande qualité ? Votre plus vilain défaut ?
Une qualité, la loyauté; un défaut, l'impatience.
Votre plus grande qualité ? Votre plus vilain défaut ?
La spontanéité comme qualité et la timidité comme défaut, même si
c’est un peu contradictoire.
Quelle personne/personnage admirez-vous les plus ?
Les gens qui ont le courage de leur différence, en cette époque où
tout est tellement formaté.
Quelle personne/personnage admirez-vous les plus ?
J’admire les gens authentiques qui transmettent un message positif
pour la vie.
Votre préférence pour
La littérature ? Stefan Zweig, Michael Cunningham, Siri Hustwedt.
L’artiste ? Edward Hopper, Bacon, Niki de Saint Phalle, Sophie Calle,
Philippe Starck.
La couleur ? Les jeux de noir et blanc et le noir, qui met toutes les
couleurs en valeur.
Votre préférence pour
La littérature ? Les biographies, Les mémoires d’outre-tombe
de Chateaubriand et L’attrape-cœur de Salinger.
L’artiste ? Modigliani.
La couleur ? Bleu.
Qu’est-ce que la vie vous a appris ?
A «écrémer», en d'autres termes à reconnaître ceux qui me
font du bien, pour ne pas perdre son temps.
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novembre 04 | n°5
La devise de notre campagne électorale de 2003 «Vos rêves sont
nos projets» reste d'actualité :
• Nous luttons pour que le Réseau Vert, partie intégrante de
l'Agenda 21, soit réalisé le plus rapidement possible.
• Nous soutenons la Fondation du cinéma Bio pour la gestion et la
rénovation du cinéma et pour le développement d'activités
culturelles en lien avec les associations et les sociétés locales.
• Nous défendons les transports publics et préférons le train à la
voiture, c'est pourquoi nous sommes favorables au CEVA, tout en
revendiquant avec force des mesures compensatoires de la part
du Canton et de la Confédération.
• Nous sommes solidaires des requérant-es, des réfugié-es et des
personnes qui se sont vu opposer une non entrée en matière (NEM)
et oeuvrons avec constance en faveur de l'intégration des migrant-es.
• Nous nous battons pour l'égalité entre hommes et femmes,
notamment en politique : bien qu'il y ait 2 femmes et 1 homme au
Conseil administratif (CA), ce sont 13 femmes et 18 hommes qui
siègent au Conseil municipal. Nous saluons les mesures prises par
le CA pour le remboursement des frais de garde d'enfants d'élu-es
pendant les séances de Conseil et les commissions.
• Nous nous engageons aux côtés des employé-es de la commune
dans la révision de leurs statuts. Issu-es pour la plupart du milieu
syndical, nos militant-es veulent que le travail du personnel soit
reconnu à sa juste valeur, exigent de la transparence à tous les
niveaux et réclament que les employé-es soient associés comme
partenaires sociaux pendant tout le processus.
Fidèles à nos engagements, à l'écoute de chacune et chacun, nous
prônons la solidarité et la démocratie participative.
Toutes les militantes et tous les militants de l'Alliance de Gauche vous
invitent à les rejoindre afin d'enrichir le groupe de vos idées et de vos
projets.
Qu’est-ce que la vie vous a appris ?
Il faut avoir beaucoup de patience pour pouvoir aboutir.
A.BA
La prochaine réunion plénière de l'Alliance de Gauche aura lieu le
lundi 29 novembre à 20h à la salle des Charmettes.
Penser globalement,
agir localement
L'étranger n'est pas un problème!
Nos autorités, et les médias, font trop facilement l'amalgame entre
«étranger» et «problème». On parle du «problème» de l'immigration
ou des réfugiés alors que le brassage des cultures et des individus a
toujours été le catalyseur de l'évolution humaine (source de progrès
et d'innovation).
D'un point de vue économique, l'immigration, loin d'être un poids,
permet au contraire au pays de connaître une légère croissance. Sans
les étrangers, nombreuses sont les entreprises qui s'expatrieraient,
faute de main-d'œuvre. Les experts s'accordent pour penser que,
pour répondre aux besoins économiques, les migrations internationales devront s'accroître.
L'aspect sécuritaire est tout aussi trompeur. En creusant un peu le
lien entre étrangers et criminalité, les statistiques montrent que le
taux de criminalité est bien plus lié au statut social qu'à la culture
d'origine. Tant les riches résidents étrangers que les fonctionnaires
internationaux ne sont pas plus orientés vers le crime que les Suisses.
La cause des forfaits devrait être recherchée plus du côté de la pauvreté et la précarité touchant en majorité les étrangers, que de la culture.
Il faut aborder la question de l'immigration plus sereinement et globalement en considérant les apports pour notre pays (économiques,
culturels, sociaux) et les besoins de l'immigré (revenus minimums,
intégration sociale, respect de sa dignité) tout en assumant nos obligations en matière de solidarité internationale.
Votre avis nous intéresse : [email protected]
Tout parti politique représenté au Conseil municipal peut
disposer, à son gré, d’un espace de présentation
dans chaque numéro de VivreCarouge.
Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs
auteurs et n'engagent pas la Ville de Carouge.
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Partis politiques
Carouge vote par Internet
Attention, danger,
v'là un vélo !
Le Parti du Travail
fête ses 60 ans
Mieux connaître vos
conseillers municipaux
Avec l'été, le soleil, les deux-roues fleurissent dans les rues citadines.
Les cyclistes, demandant un réseau de pistes cyclables à Carouge,
ont bien raison. Leur sécurité sera préservée. Et peut-être qu'ils laisseront enfin en paix les piétons sur les trottoirs et les zones qui leur
sont réservées.
Le Parti du Travail est né de la fusion des organisations ouvrières
interdites pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les élus communistes et socialistes, démocratiquement élus, furent
chassés des parlements par les autorités fédérales jusqu'en 1945.
Dans ce numéro François VELEN
Le mariage piétons - vélos
En effet, les cyclistes, rejetés des bandes roulantes des rues par un
trafic routier toujours plus important, ont pris l'habitude de rouler
sans complexe sur les espaces réservés aux piétons. Pas toujours
avec respect pour eux, du reste.
Alors la grogne s'installe. N'oublions pas que nous sommes TOUS à
un moment ou un autre piétons dans notre ville. Mais ce n'est pas le
cas du vélo. Seuls ceux qui désirent rouler en deux-roues utilisent ce
moyen de transport. Cela fait un potentiel bien moins important.
Mais un vélo se déplace beaucoup plus rapidement qu'un marcheur.
Sans compter que les cyclistes, empruntant les trottoirs, utilisent tout
autant les passages piétons, ce qui est aussi interdit.
Attention ! les enfants
Faisons attention à nos piétons, et surtout à nos enfants. Depuis
quelques années, les patrouilleuses scolaires les «prennent par la
main» à la sortie de l'école, et ils oublient totalement les règles de circulation élémentaires. Trop souvent, ils s'élancent sur la route (lorsqu'il n'y a pas de patrouilleuses) sans penser au danger encouru. Ils
ont perdu les réflexes de peur et de respect. Les accidents sont rares,
heureusement, mais peut-être dramatiques.
60 ans de luttes sociales pour l'AVS, les vacances payées, les allocations familiales, pour le suffrage féminin et l'égalité entre hommes
et femmes. 60 ans de solidarité avec les peuples en lutte, Espagne
républicaine, Vietnam, Chili, Irak…
Aujourd'hui, face à la mondialisation et à ses contradictions, la
gauche propose une société plus juste et solidaire, soucieuse de
l'équilibre entre la nature et l'être humain.
A Carouge, durant ce demi-siècle bien compté, Maxime Chalut, Albert
Felder, André Mahler, Jacqueline Willener, tous conseillers administratifs, et Armand Magnin, conseiller national et figure emblématique
du Parti du Travail, ont animé la vie politique.
Maintenant plus que jamais, le Parti du Travail est nécessaire pour
faire face à la politique des acquis sociaux voulue par les majorités de
droite qui se succèdent dans nos parlements. Nécessaire, indispensable pour convaincre la jeunesse de ce pays que la finalité et les
valeurs d'une société ne se limitent pas à l'argent, au pouvoir des
minorités possédantes, mais dans sa capacité de prendre en compte
les diversités humaines, de partager les misères de celles et ceux qui
souffrent de la pauvreté, l'injustice et l'exploitation.
Serge Vout, Denise Maillefer, Thierry Regard
Toutefois, il est vraiment indispensable d'organiser à Carouge un
réseau de pistes et bandes cyclables, car bon nombre d'enfants et de
jeunes adultes utilisent ce moyen bon marché et très «développement
durable» de circuler. La Commune se penche sur la question.
Politiquement
Le parti radical s'est toujours prononcé en faveur du réseau vert de
pistes cyclables carougeois. Il le soutiendra fermement, à condition
que la construction de celui-ci reste raisonnablement finançable, et
que les vélos rendent aux piétons leurs trottoirs.
En attendant, il faut que chacun y mette du sien, en respectant l'autre.
La liberté de chacun ne finit-elle pas là où commence celle de l'autre ?
Florence Kissling
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Votation fédérale du 28 novembre 2004
Si vous n'avez pas de PC ou si vous souhaitez vous faire expliquer
la procédure de vote en ligne, rendez-vous à la borne interactive
mise à votre disposition :
- au centre commercial M-Parc, avenue Vibert 32
du 5 au 27 novembre 2004.
Parlez de soi n’est pas évident. Trop, c’est
se mettre en avant, pas assez, c’est de la
timidité. Trouvons le juste milieu !
Des personnes employées par la chancellerie distribueront des
papillons sur la place du Marché les samedis 13, 20 et 27 novembre
et pourront répondre à vos questions.
«Bonjour les Carougeois-es,
Pour en savoir plus : tél. 022 327 07 07 de 8h à 22h
du 5 au 27 novembre 2004
Cette année 46 ans, père d’une ado de
16 ans, de formation clerc de notaire, travaillant au Service juridique du Tuteur
Général. Au PDC depuis l’âge de 17 ans.
Aime la vie dans tous les sens ; la simplicité, la sérénité, la clairvoyance, le respect de son prochain, la dignité, l’authenticité, sa commune, la musique, la montagne, les fleurs, les plaisirs
de la table. Déteste le nombrilisme, le m’as-tu vu, le moi je, se
prendre la tête, les incivilités, l’ignorance.
Une étude scientifique des scrutins de Carouge et Meyrin a été réalisée par la chancellerie sur la base des questionnaires remplis par les
électeurs dans le cadre de deux votations communales organisées
au premier semestre 2004.
Vous pouvez obtenir ce rapport sur le site www.carouge.ch
Quant à savoir si je suis quelqu’un de sympathique, à ceux qui me
connaissent de vous le dire.
A Carouge depuis 1985, conseiller municipal PDC dès 1995, deux fois
président de ce Conseil, rattaché aux commissions de l’urbanisme,
aménagement et circulation, des règlements, de la sécurité civile, des
beaux-arts, de l’environnement. N’aime pas la politique politicienne,
mais préfère avant tout défendre les intérêts de sa Commune et de
ses habitants. Me préoccuper de la bonne cohabitation entre générations afin que celles-ci trouvent leur place au sein de la commune.
Mettre tout en œuvre pour sauvegarder la vie associative carougeoise
et l’esprit de la Cité sarde.
Ancien Président du Cartel des sociétés carougeoises, rédacteur au
Carougeois, musicien à la Musique municipale de Carouge,
Sauveteur auxiliaire.
Que ces quelques propos vous permettent de mieux me connaître.
Tout parti politique représenté au Conseil municipal peut
disposer, à son gré, d’un espace de présentation
dans chaque numéro de VivreCarouge.
Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs
auteurs et n'engagent pas la Ville de Carouge.
Cordiaux messages»
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Nouvelles communales
Nouvelles communales
Une inscription publique est ouverte afin de pourvoir un poste de
A pied à l'école
PATROUILLEUR OU PATROUILLEUSE SCOLAIRE
Ville de Carouge
Mairie de Carouge
Ressources Humaines
Place du Marché 14
1227 Carouge
www.carouge.ch
Mission :
Le patrouilleur / la patrouilleuse veille à la sécurité des élèves aux heures d'entrée et de
sortie des classes, à des emplacements déterminés et situés à proximité des bâtiments
scolaires. Il / elle les protège des dangers de la circulation en leur facilitant la traversée
de la chaussée. Dans la mesure du possible, le patrouilleur / la patrouilleuse contribue
à leur éducation routière en surveillant leur comportement dans le trafic routier et en les
habituant à mettre en pratique les règles de la circulation.
Horaires :
Le matin
L'après-midi
Mise à disposition de
locaux situés à l’école
de la Tambourine
La Ville de Carouge met gratuitement à
disposition de ses habitants, selon des
jours et des horaires déterminés, trois
locaux situés sous l’école de la Tambourine
(priorité sera donnée aux habitants du quartier de la Tambourine).
de 07h40 à 08h50 (70 minutes) / de 11h30 à 11h50 (20 minutes)
de 13h10 à 14h05 (55 minutes) / de 16h00 à 16h20 (20 minutes)
Les lundi, mardi, jeudi et vendredi, une semaine sur deux et uniquement durant les
périodes scolaires.
Conditions :
- Etre âgé(e) de 20 ans révolus.
- Faire preuve de ponctualité.
- Etre apte à travailler à l'extérieur par n'importe quel temps.
- Satisfaire aux conditions légales.
- Etre domicilié(e) sur la commune de Carouge.
Si ces locaux vous intéressent et que vous
avez un projet d’activité tel que :
Nos patrouilleuses scolaires, leur présence est un élément majeur de la sécurité.
•
•
•
•
Une inscription publique est ouverte afin de repourvoir le poste suivant
au sein de notre service maintenance, voirie et environnement (MVE) :
Envoyez une demande comportant :
• Votre nom, adresse, téléphone, profession et date de naissance
UN OUVRIER MANŒUVRE
POLYVALENT à 100 %
• Un résumé du projet de l’activité
Activités :
Entretien du domaine public communal.
Participation aux travaux de réfection des voies de communication.
Levée des déchets.
Mise en place du matériel pour les manifestations.
Autres activités polyvalentes dans le cadre du service.
Profil requis :
Etre titulaire d'un CFC d'une branche manuelle, de préférence.
Justifier d'une expérience professionnelle de plusieurs années.
Etre motivé à travailler de manière indépendante ou en équipe.
Etre en bonne santé et posséder les qualités physiques appropriées.
Accepter occasionnellement des horaires irréguliers
(soirées, week-ends et jours fériés).
Posséder le permis de conduire, le permis de machiniste serait un avantage.
Connaître Carouge constitue un atout.
Ces postes s'adressent indifféremment aux femmes et aux hommes.
Nous attendons votre offre de candidature manuscrite accompagnée de votre
curriculum vitae, des copies de certificats et d'une photo récente d'ici au
12 novembre 2004.
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L’anniversaire d’un enfant en âge scolaire
Danse et/ou expression corporelle
Des bricolages
Ou d’autres activités à but non lucratif
La Ville de Carouge s'est associée à nouveau cette année à la journée «A pied à
l'école» qui a eu lieu le mardi 21 septembre.
Cette journée internationale, soutenue activement par le Canton de Genève, a pour
objectif d'encourager les enfants à se rendre
à pied à l'école, ce qui contribue à leur
santé. Or, selon l'Organisation Mondiale
de la Santé, deux enfants sur trois n'ont pas
assez d'activité physique. D’autre part, une
limitation des déplacements automobiles à
proximité des écoles favorise directement la
sécurité des enfants, et promouvoir la sécurité sur le chemin de l’école est également un
enjeu important.
Le Conseil administratif a souhaité cette
année informer les parents des cheminements les plus appropriés pour se rendre
à pied à l'école, ceci du point de vue de la
sécurité. Les parents ont ainsi reçu à leur
domicile un courrier expliquant le sens de
cette journée avec au verso un plan établi
par la Sécurité municipale indiquant les cheminements conseillés conduisant à l'école
de leur enfant avec l'emplacement des
patrouilleuses scolaires. Une carte agrandie
des itinéraires est affichée dans les écoles
depuis le 21 septembre.
Ce jour-là, lors de la récréation du matin, les
enfants se sont réunis dans le préau de leur
école pour entendre un-e représentant-e des
Autorités carougeoises valoriser le fait de se
rendre à pied à l'école, tout en insistant sur
la sécurité. Un petit pain en forme de bonhomme qui marche a ensuite été offert aux
enfants, avec l'aide des associations de
parents d’élèves.
novembre 04 | n°5
à Julian PETITPIERRE
Animateur, responsable des locaux en
gestion accompagnée de la Ville de Carouge
p.a. : CASS
Rue de la Débridée 3, 1227 Carouge
[email protected]
Dès réception de votre courrier, l’animateur
prendra contact avec vous afin de fixer un
rendez-vous.
En attendant, pour tous renseignements,
vous pouvez le joindre sur son portable
au n° 078 / 880 12 67.
15
Nouvelles communales
Nouvelles communales
Mérite carougeois 2004
Luc Perret, mérite carougeois et Marc Nobs, maire
Vous n'ignorez pas que la Ville de
Carouge a institué une récompense
attribuée chaque année et destinée
à souligner les mérites de citoyens
carougeois qui se sont particulièrement distingués ou qui, par leur
dévouement, ont contribué à améliorer la notoriété de notre cité, de
la vie culturelle et associative.
«Le Mérite Carougeois 2004» a été
remis le 8 octobre dernier par Marc
Nobs, maire de notre ville, à Luc
Perret qui a été président du club
de football Etoile Carouge pendant
quinze ans.
Lors de la cérémonie, Marc Nobs s’exprimait notamment
en ces termes:
«(…) Le Président Luc Perret, c’est 15 ans de passion à
l’écoute de son Club, fort apprécié de ses confrères présidents par ses qualités humaines, et aussi très respecté
par toutes les instances dirigeantes du foot international
européennes, suisses et cantonales.
Il a aussi parfaitement su maintenir des relations privilégiées avec les autorités carougeoises. Ces relations sont
basées sur des valeurs essentielles, telles que la confiance,
la transparence et l’amitié.
Ses 15 ans de présidence ont été marqués par une reprise de club très difficile, un travail énorme pour arriver à
une structure de club enviée par beaucoup.
Des ouvertures sur l’étranger par ses contacts avec la
Lazio de Rome et l’Inter de Milan et enfin un souci permanent pour le mouvement formateur du club.
L’aboutissement, en comble du paradoxe, le premier
juillet 2004, année du centième, Luc passe le témoin à
Pierre-Alain Brodard qui l’avait à l’époque sollicité pour
cette aventure.
En conclusion, cher Ami, j’ai souhaité cette année particulière du centième et en qualité de maire te remettre le
mérite Carougeois 2004.
C’est une distinction qui a une valeur symbolique importante et j’ai juger que ton implication à Etoile Carouge
avec toutes les conséquences sociales qu’elle représente
au plan de l’occupation de nos jeunes et des effets positifs par exemple sur l’intégration des jeunes étrangers
dans notre société, fait de toi un candidat idéal pour être
le récipiendaire de notre mérite.
Cher Ami, je te remercie pour tout et te souhaite au nom
des Autorités carougeoises encore de nombreuses et
belles années avec nous à Carouge.»
Mardi 23 novembre 2004 à 19h
Salle des Fêtes de Carouge
Rue Ancienne 37
Le samedi 2 octobre, à l'occasion de la journée cantonale de la propreté, deux employés du Service
maintenance, voirie et environnement se sont rendus aux principaux points de collecte carougeois,
afin de rencontrer la population et de la sensibiliser au tri des déchets.
Le bilan est positif, les utilisateurs sont très satisfaits de pouvoir se débarrasser de leurs déchets
triés en une seule fois. Quasiment toutes les personnes que nous avons rencontrées ont reçu le
nouveau guide des déchets ménagers édité par Environnement – info, mais la plupart d'entre elles
l'ont juste feuilleté ou ne l’ont pas lu. Aussi, un fait frappant lors de cette journée a été de voir
combien les personnes se perdent entre les différents symboles que l'on trouve sur les emballages
plastiques très souvent confondus avec le logo du PET. En réalité, ces symboles expliquent de quelle
composition plastique est fait l'emballage, ils n'ont donc rien à voir avec le PET ni avec des déchets
recyclables, et donc ce type de déchets doit être jeté aux ordures ménagères.
Il faut savoir que le symbole vert ci-contre ne signifie
pas que l'emballage est recyclable. Il s'agit d'un symbole français indiquant que le producteur de l'emballage a payé une taxe pour son élimination dans les
filières françaises (recyclage ou incinération). Il ne faut
donc pas tenir compte de ce symbole dans notre pays.
Rappel : Que récupérer ?
Uniquement les bouteilles ayant contenu des boissons.
Aux entreprises carougeoises
Soirée des entreprises carougeoises
Journée cantonale de la propreté
Le Conseil administratif a le plaisir d'inviter
les entreprises carougeoises à une séance
d'information, lors de laquelle il présentera le budget
de l'année 2005, ainsi que les enjeux politiques,
économiques et sociaux liés à notre commune.
M. Philippe Moeschinger, directeur de la Fondation des
terrains industriels (FTI), ainsi que M. Carlo Lamprecht,
Conseiller d'Etat en charge de l'économie, feront
également une présentation.
Un débat sera ensuite ouvert sur l'avenir des entreprises à Carouge.
Inscription
auprès de la mairie, tél. 022 307 89 87.
Que faire des emballages ayant contenu d'autres produits
(shampoing, huile, vinaigre, etc.) de même que les barquettes
transparentes pour fruits et légumes ?
Il faut les jeter dans une poubelle ordinaire avec les ordures ménagères.
Que faire des bouteilles blanches (en polyéthylène) utilisées pour
le conditionnement du lait et des boissons lactées ?
Ne mélangez pas ces bouteilles avec le PET, ce sont deux matériaux
différents, qui ont des filières de recyclage spécifiques.
Vous devez les rapporter au lieu d'achat où vous trouverez un
container approprié situé devant ou à l'intérieur du magasin.
Attention !
Le type de symboles dans le tableau ne veut pas dire que l'emballage est en PET. Il s'agit de plastique, donc à jeter avec les ordures
ménagères ordinaires. La fonte de ces différents plastiques se fait à
différentes températures et donc il y a forcément des incompatibilités, d'où l'impossibilité de les récupérer ensemble.
SYMBOLES
TYPES DE PLASTIQUES
ATTENTION
Retour au lieu
d’achat
(container PE)
Polyéthylène haute densité
(PE-HD)
Lait, boissons lactées
Chlorure de polyvinyle (PVC)
Emballages plastiques,
vaisselle en plastique, etc.
Polyéthylene basse densité
Certains sacs plastiques,
récipients alimentaires, etc.
PP Polypropylène
Flacons de médicaments, etc.
PS Polystyrène
Boîtes de CD, emballages
d’objets (jouets, ordinateurs, etc.)
Autres plastiques
Plus d’une résine utilisée
David Serra, Service MVE
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DESTINATION
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Carouge en images
Carouge en images
La piscine en images
Le 40e été de la piscine de la Fontenette
•
•
La piscine de la Fontenette a eu 40 ans au mois
de juin. M. Michel von Kaenel, employé communal
à la piscine, a manié l'objectif cet été et nous offre
une rétrospective estivale ensoleillée.
Toboggan vu de l’intérieur
Retrouvez ces images sur le site www.carouge-michel.ch
Salle des machines
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Nouvelles communales
Nouvelles communales
Déneigement
Inauguration de l'Agora Espace
Le vendredi 1er octobre, un temps magnifique permettait d'accueillir
les habitants des quartiers de la Tambourine, de Drize, de GrangeCollomb et de Pinchat pour une fin d'après-midi festive et conviviale,
sur le terrain jouxtant l'école de la Tambourine.
Les Autorités de Carouge et de Veyrier inauguraient un terrain de jeu
pour les petits et les grands, l'Agora Espace. Football, basket, minihockey, son revêtement synthétique et ses palissades permettent
toutes sortes de jeux.
M. Marc Nobs, maire de Carouge et M. Philibert Perrin, conseiller
administratif de Veyrier, ont chacun à leur tour dit leur plaisir de voir
cet équipement de grande qualité être à ce point apprécié des habitants. Les travaux sur le chemin Vert et la nouvelle déchetterie égale-
ment terminée sont aussi un motif de satisfaction. Les deux magistrats ont profité de cette manifestation pour informer les personnes
présentes des différents enjeux urbanistiques existant dans la région,
en insistant particulièrement sur les problèmes de circulation.
Après cette partie officielle, place aux réjouissances !
Une équipe de football féminine du FC Signal a fait une démonstration
de foot-tennis et de foot de rue avant d'inviter les enfants et leurs
parents à venir jouer à leur tour. Ceux-ci ne se sont pas fait prier et
l'Agora Espace résonnait des rires et des encouragements des très
nombreuses personnes présentes.
Un buffet offert par les Autorités permettait aux sportifs et aux plus
contemplatifs (!) de se restaurer grâce à de magnifiques plateaux de
fromage, du raisin et des pains décorés tout en dégustant le moût de
Satigny et le jus de pommes de la Fondation Aigues-Vertes.
Plaisir de découvrir ce lieu magnifique, plaisir de se retrouver, plaisir
du jeu entre les générations. Grâce aux lumières installées par le
Service maintenance, voirie et environnement, c'est à des heures tardives que les derniers s'en sont allés.
L'Agora Espace résonne encore des «Monsieur, juste encore une dernière partie» adressés aux employés de la Voirie qui avaient mis tout
en œuvre pour que cette fête soit réussie, en collaboration étroite avec
le Service social, le Service culturel de la Ville de Carouge et le travailleur social hors murs.
A chacun de jouer maintenant !
François Berthoud
Chef du Service social
Assainissement communal
Mise en séparatif du réseau • Construction du collecteur Eaux Usées rue Joseph-Girard
En septembre 2003, le Conseil municipal, sur proposition du Conseil administratif, ouvre un crédit de CHF 395 000.- pour la réalisation d'un collecteur à la
rue Joseph-Girard. Ce projet entre dans le cadre du plan directeur du réseau
d'égouts de Carouge approuvé le 10 décembre 1987 par le Conseil municipal.
Cette décision avait été prise en raison des caractéristiques qualitatives et quantitatives insuffisantes du réseau existant. Le réseau actuel de la rue JosephGirard, entre la rue Ancienne et le giratoire de la rue du Tir-au-Canon, est équipé d'un collecteur unitaire de 1,20-1,50 m de diamètre. Depuis le giratoire du
Tir-au-Canon jusqu'au pont de la Fontenette, le bassin versant est déjà réalisé en
séparatif. Le présent projet de collecteur d'eaux usées fait partie des derniers
tronçons encore à équiper. Le projet prévoit donc la pose d'un nouveau collecteur pour les eaux usées entre la cheminée en attente à la sortie du giratoire du
Tir-au-Canon et la rue Ancienne. La pose de ces 162 m de collecteur permettra
le raccordement en système séparatif des parcelles bordant ce tronçon ainsi que
la rue du Tunnel encore en système unitaire. La situation du collecteur a été choisie du côté sud en fonction de la position de la cheminée en attente. Cet emplacement favorise les branchements privés plus nombreux de ce côté de la chaus-
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sée. L'occupation du sous-sol par les services publics du côté nord a aussi
influencé ce choix. Le collecteur unitaire existant sera affecté aux eaux pluviales.
L'exécution de ces travaux nécessite la mise en sens unique de la rue JosephGirard et cela dans le sens Tir-au-Canon direction rue Ancienne. Après l'achèvement du collecteur, il sera procédé à des réouvertures ponctuelles afin d'exécuter les branchements privés jusqu'en limite des parcelles.
Le service des eaux remplacera le tronçon de leur conduite en fonte de 30 cm
de diamètre qui est mise en péril lors des travaux d'excavation de la fouille du
collecteur. Câblecom profitera aussi de cette fouille pour y poser un tube.
La réfection de la chaussée sera, dans un premier temps, exécutée au niveau fini
de la chaussée. Dans un deuxième temps, soit environ 6 mois après la fin des
travaux, la surface de la fouille sera rabotée sur 4 cm pour permettre la mise en
place de la couche définitive.
Ces travaux ont débuté le 27 septembre 2004 et devraient être terminés (avec
réserves concernant les conditions atmosphériques) avant fin décembre 2004.
Le Service maintenance, voirie, environnement (MVE) doit fournir au service de la
maintenance des routes cantonales les coordonnées d'une personne de contact en cas
d'alarmes météo, verglas et neige. Ainsi,
chaque fois qu'il y a une alarme cantonale,
un message prévient cette personne qui
décide s'il y a lieu d'intervenir dans la commune, selon la gravité de la situation.
Le Service MVE dispose de
deux saleuses tractées,
d’une saleuse remorquée
sur camionnette, de trois
tracteurs avec lame et
épandeur à sel ainsi que de
deux camions poids-lourds
équipés avec lame et épandeur à sel. Ces véhicules
peuvent être mis en fonctionnement dans les délais
les plus brefs.
Lors d'une petite intervention, seule une équipe d'environ six employés sera
déployée, tandis que pour
une intervention plus
conséquente, tout le personnel disponible sera actif.
Les passages pour piétons, les arrêts TPG,
les trottoirs communaux et les écoulements
d'eaux pluviales sont dégagés en priorité.
Les endroits touchés par le verglas sont également sécurisés très rapidement afin d'éviter les accidents de la circulation.
Cependant, il est important de rappeler qu'en
cas de neige ou de verglas et même en
temps normal, les trottoirs doivent être nettoyés le plus rapidement possible. Ce travail
incombe aux propriétaires, aux locataires
d'arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à
toutes autres personnes désignées à cet effet
par le régisseur ou par le propriétaire.
Extrait du règlement sur la propreté,
la salubrité et la sécurité publique
Chapitre II
Balayage des trottoirs et enlèvement de la neige
Art. 19 Balayage des trottoirs
Sur le territoire de la ville de Genève, ainsi qu’en bordure des
routes cantonales, dans toutes les agglomérations, les trottoirs
bordant les immeubles et les propriétés doivent être balayés
avant 8h30. Ce travail incombe aux propriétaires, aux locataires
d’arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes autres
personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le
propriétaire.
Art. 20
Les trottoirs situés devant les établissements publics, tels que
terrasses de cafés, restaurants et salles de spectacles, doivent
être balayés avant 8h du matin et les détritus doivent être déposés
dans les poubelles de l’immeuble.
Art. 21
Le balayage à sec des trottoirs, allées, escaliers et locaux ouverts
au public est interdit. Toutefois, en cas de gel, il est toléré pour
les trottoirs.
Art. 22 Nettoyage en cas de neige et verglas
1
En cas de chute de neige ou de verglas, les trottoirs doivent
être nettoyés le plus rapidement possible. Ce travail incombe
aux propriétaires, aux locataires d’arcades, aux concierges ou,
à leur défaut, à toutes autres personnes désignées à cet effet
par le régisseur ou par le propriétaire.
2
Dans les rues où il n’existe pas de trottoirs, l’enlèvement de
la neige doit être effectué, le long de chaque bâtiment, sur une
largeur de 2 m.
3
Dans tous les cas, les gondoles doivent être nettoyées pour
permettre l’écoulement des eaux.
4
Lorsque les propriétaires font enlever la neige de leurs toits,
ils doivent placer une barrière devant leurs maisons, pendant
la durée de ce travail. L’enlèvement ne peut s’effectuer que jusqu’à
9h du matin et ne doit pas commencer avant le jour. La neige
enlevée des toits doit être immédiatement évacuée aux frais
et par les soins du propriétaire et déversée aux endroits désignés
par l’autorité compétente.
André Guisolan, Service MVE
Service urbanisme et constructions
novembre 04 | n°5
21
Nouvelles communales
Nouvelles communales
Une inscription publique est ouverte afin de repourvoir les postes suivants
au sein de notre service maintenance, voirie et environnement (MVE) :
UN JARDINIER à 100 %
Activités :
Ville de Carouge
Mairie de Carouge
Ressources Humaines
Place du Marché 14
1227 Carouge
www.carouge.ch
Plantation d'arbres, arbustes et massifs floraux.
Taille et élagage des arbres et arbustes.
Tonte et arrosage et des espaces verts.
Création de surfaces vertes (engazonnement, traitement).
Nettoyage et soins des bacs à fleurs et massifs florales.
Entretien de base du matériel et des machines de tonte.
Toutes autres activités polyvalentes dans le cadre du service MVE.
Profil requis :
Être titulaire d’un CFC d'horticulteur ou d'une expérience jugée équivalente.
Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 5 ans.
Avoir une certaine sensibilité pour les projets de créations floraux.
Etre motivé à travailler au sein d'une petite équipe ou individuellement.
Etre en bonne santé et posséder les qualités physiques appropriées, notamment
pour faire face aux conditions météorologiques.
Accepter occasionnellement des horaires irréguliers (soirées, week-ends et jours
fériés) pour service de serre et autres.
Posséder le permis de traiter, le permis poids lourd serait un avantage.
Connaître Carouge constitue un atout.
Les arbres secs à couper
Certains bouleaux et hêtres ont mal supporté
la sécheresse de l'an dernier, ces deux
espèces étant sensibles aux conditions climatiques extrêmes. De façon générale, les
bouleaux sont peu résistants aux coups de
soif. Les hêtres quant à eux ont des racines
peu profondes, et ils ont par conséquent
beaucoup de difficultés à pomper l'eau qui
s'évapore très rapidement. Pour ces raisons,
ces arbres souffrent considérablement de la
chaleur.
Il faut savoir que chaque arbre a dans ses
réserves de l'eau et du glucose. L'an dernier,
ces réserves ont été utilisées pendant la
sécheresse, laissant les arbres sans provisions. C'est pourquoi ce printemps, beaucoup d'arbres ont dépéri.
Sur l'ensemble du canton, on chiffre l'abattage de ces deux essences à plus 20% cette
année par rapport à 2003. Il est important de
noter qu'il s'agit d'un phénomène biologique
et non d'un problème d'entretien, puisque si
on observe deux bouleaux plantés l'un à côté
de l'autre, le premier peut être sec et le
second en bonne santé (voir photo).
Cette situation ne prétérite pas l'ensemble du
patrimoine arboricole de Carouge mais elle
pose la question du choix des nouvelles
espèces à planter. En effet, doit-on replanter
des espèces indigènes sensibles à la sécheresse en se disant que les conditions climatiques de l'an dernier étaient ponctuelles? Ou
doit-on prendre en compte le réchauffement
de la planète qui va aller en empirant avec
une multiplicité de sécheresses et donc adapter nos plantations en conséquence?
Actuellement, la question est à l'étude non
seulement à Carouge, mais également en
Suisse et en Europe. A titre d'exemple la Ville
de Berne, qui a plus de 30 000 arbres, a pris
la décision de replanter des essences indigènes.
Par ailleurs, il faut savoir que les plantes non
indigènes, comme les méditerranéennes,
sont également sujettes à des maladies et
parasites, qui jusqu'à aujourd'hui étaient
souvent limités dans leur expansion à cause
de nos hivers froids.
A Carouge, cinq bouleaux et cinq hêtres ont
été touchés. Il s'agit d'arbres de petite taille,
soit de moins de dix mètres. L'abattage est
cours de réalisation et sera achevé d'ici la fin
de l'année.
Propos recueillis par A.BA auprès de
Anthony Leclerc, Service MVE
UN AIDE-JARDINIER à 100 %
Activités :
Entretien des espaces verts du domaine public.
Taille des arbres d'avenue.
Désherbage et nettoyage des fleurs fanées.
Participation à la tonte des gazons.
Aide à la plantation des massifs floraux.
Toutes autres activités polyvalentes dans le cadre du service MVE.
Profil requis :
Justifier d'une expérience professionnelle préalable dans le domaine du jardinage
ou l'exercice d'un métier manuel d'extérieur.
Etre motivé à travailler au sein d'une petite équipe.
Etre en bonne santé et posséder les qualités physiques appropriées, notamment
pour faire face aux conditions météorologiques.
Accepter occasionnellement des horaires irréguliers
(soirées, week-ends et jours fériés).
Connaître Carouge constitue un atout.
Service maintenance, voirie et environnement : tél. 022 307 84 84
Ces postes s'adressent indifféremment aux femmes et aux hommes.
Nous attendons votre offre de candidature manuscrite accompagnée de votre
curriculum vitae, des copies de certificats et d'une photo récente d'ici au
12 novembre 2004.
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novembre 04 | n°5
novembre 04 | n°5
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Culture et événements
Culture et événements
Bibliothèque municipale
Concerts d’Automne
A l'affiche: la ville et son fil d'Ariane
Au Temple de Carouge
«L'animal peut certes parcourir de grandes distances, s'orienter, suivre des pistes,
mais il ne relie pas le début et la fin du parcours, il n'opère pas le miracle du chemin :
à savoir, coaguler le mouvement par une structure sociale qui sort de lui.»
Georg SIMMEL : La tragédie de la culture
Les rayons d'architecture, d'urbanisme, des
moyens de transport, d'environnement sont
régulièrement enrichis de nouvelles acquisitions.
A côté d'ouvrages généraux sur l'histoire de
l'architecture et de l'urbanisme, on trouve
des livres consacrés plus particulièrement
aux styles, aux édifices prestigieux, aux
monuments, aux ouvrages d'art, aux problèmes de génie civil. C'est ainsi que la
Bibliothèque possède plusieurs livres sur les
ponts, les jardins, les réserves naturelles, les
jardins botaniques et les parcs nationaux.
Les grands architectes figurent également
avec des monographies. Depuis quelques
années paraissent des livres sur le mobilier
urbain, la topographie urbaine, la circulation,
la mobilité.
Plus que jamais l'image du labyrinthe s'impose ici quand on met en parallèle les bibliothèques et la ville. Chaque ville ressemble à
une bibliothèque, avec ses édifices alignés
comme des monographies, avec ses places
qui s'ouvrent comme des annuaires, avec
ses monuments qui se dressent pareils à
des dictionnaires. Nous circulons à travers
ses rues de la même façon qu'un lecteur ou
qu'une lectrice chemine au milieu des
rayons. Nous avons en tête une adresse qui
n'est pas toujours celle du Minotaure. Nous
recherchons un titre qui n'est pas forcément
une légende. Nous suivons souvent un fil
que nous voudrions être celui d'Ariane et qui
est peut-être l'ancêtre du réseau vert.
Contrairement à Thésée, nous nous attardons volontiers dans le dédale de nos collections. Avec sa base de données riche de plus
100 000 notices, la Bibliothèque de Carouge
reste le guide le plus sûr pour découvrir les
vérités et les légendes de notre ville. Dans la
musique de nos langues, doivent s'entendre
des sons et des racines remontant à la nuit
24
novembre 04 | n°5
des origines mais nous ne saurons jamais
les retrouver. Par contre nous avons la trace
de mains sur des parois de pierre, des
dessins de ces lointains ancêtres et d'énigmatiques figures abstraites que les archéologues appellent pictogrammes. Soumis à
de multiples interprétations, ces ensembles
de signes semblent posséder une grammaire
élémentaire permettant la mémorisation
de rituels ou la transmission de messages
et d'idées. Ils fonctionnent comme une
langue…
Pictogrammes, idéogrammes, écritures
syllabiques, vos bibliothécaires ont cherché
pour vous quelques ouvrages remontant la
filiation des écritures, en explorant l'infinie
richesse et constituant ainsi une bibliographie des livres exposés que vous pourrez
vous procurer.
Cette collection sera agrémentée de quelques vitrines présentant des exemples divers
d'écritures manuscrites ainsi que les objets
nécessaires au scribe antique comme au
calligraphe contemporain. Certains de ces
objets sont spécialement conçus pour que
les enfants puissent les manipuler. Ils sont
le fruit du travail de Patricia Vicarini, artiste
peintre de Sierre, qui nous a très obligeamment prêté sa collection d'objets et de supports d'écriture.
Il nous a semblé judicieux de prolonger cette
exposition par une activité concrète !
Pas moins de quatre ateliers de calligraphie
sont prévus cet automne. Munis de vos
pinceaux chinois, de calames ou de plumes,
préférerez-vous l'onciale au caractère arabe,
la calligraphie hébraïque à l'idéogramme
chinois ? Ces ateliers sont pour débutants
et tout public. Les renseignements et
l'inscription sont à prendre auprès de vos
bibliothécaires, les places étant limitées
(jusqu’au 20 novembre 2004).
«Aimez-vous…Bach ?»
C’est sur ce thème prometteur que la Ville de Carouge a décidé d’offrir
au public ses concerts d’automne, les dimanches 14 et 21 novembre.
Sans vouloir se calquer sur un deuxième «Printemps Carougeois»,
version automnale, les concerts organisés par la Ville de Carouge au
mois de novembre se verront plus intimistes, tout en gardant une
qualité. C’est le Temple qui ouvre ses portes pour accueillir, sur le
thème «Aimez-vous… Bach?» le dimanche à 17 heures, des artistes
de grand talent qui viendront offrir au public, des concerts très différents d’ambiance.
Le concert du dimanche 14 novembre accueillera
Catherine Gremaud-Babel, organiste titulaire des
orgues de l’église Sainte- Croix dans un concert
intitulé «Bach et ses fils». Durant cette soirée, cette
artiste jouera au clavecin des œuvres de la famille
Bach, et c’est ainsi que pour ce concert, le grand
Jean-Sébastien sera entouré de Carl Philip Emanuel,
de Johann Christian et de Wihelm Friedemann.
Marcelo Giannini
Le concert du dimanche 21 novembre a été
confié à Marcelo Giannini, organiste titulaire des
orgues du temple de Carouge, l’un des meilleurs
musiciens genevois, qui a été invité à préparer
un programme sur le thème «Les grands airs
sacrés de Bach». Pour cette occasion, il s’est
entouré de deux autres musiciens, la soprano
Béatrice Voellmy et le hautboïste
Vincent Gay-Balmaz.
Des concerts pour finir en musique des dimanches automnaux frileux…
Un nouveau rendez-vous d’automne à ne pas manquer.
Claire Haugrel
Entrée libre - Temple de Carouge
Dimanches 14 et 21 novenbre à 17h.
Catherine Gremaud-Babel
Hip-Hop «Communes-Ikation» Festival
27 novembre à la Salle des fêtes
Lieux
Centre de Loisirs de Carouge
Rue Jacques-Grosselin 31 pour les ateliers,
Salle des fête de Carouge – rue Ancienne 37
pour les concerts
Pour sa septième édition, le festival Hip-Hop
Communes-Ikation prend ses quartiers à
Carouge. C'est dans la cité sarde qu'il fera la
promotion de la culture hip-hop dans toute sa
diversité. Ce festival fait passer un message
de respect et de tolérance en donnant une
image positive du mouvement hip-hop qui
rallie beaucoup de jeunes.
Au programme
Les ateliers
Dès 10h, au Centre de Loisirs de Carouge,
des ateliers sont proposés, encadrés par des
artistes reconnus. Les ateliers couvrent
différentes disciplines du hip-hop telles que
écriture, graf, dj, beat-box, danse. Tout
public. Entrée libre.
Concerts
Ouverture des portes à 15h, à la Salle des
fêtes de Carouge.
Vous pourrez assister à un spectacle regroupant des artistes qui excellent dans leurs
disciplines.
novembre 04 | n°5
Disiz la Peste (Paris, rap)
Dj Twista (Genève)
Honeya (Nyon, r'n'b)
PLS (Palettes, rap)
GuineGalSene (Genève, rap)
Goldmouth (Genève, beat box)
Samir & Mitshiabo (Genève, rap)
Crossroad (Bâle, beak dance)
Cie Amazing (Marseille, break dance)
Entrée aux concerts : Frs 12.Carte 20 ans/20 francs : Frs 8.Prélocation auprès de Vinyl résistance,
Rue du Terreaux-du-Temple 3 : Frs 10.Télécharger le programme sur
www.carouge.ch
Informations : Hip Hop Communes-Ikation
078 642 28 53
[email protected]
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Culture et événements
Culture et événements
Le mangeur de macaronis
Emmanuel Cottier (Céligny 1858–1930 Carouge) :
Le mangeur de macaronis.
Théâtre d'ombres mécanique, vers 1890-1900.
Tôle et métal sur une armature en bois.
50 x 48 x 33 cm.
Cet automate est visible au Musée de
Carouge dans le cadre de l'exposition
Regards sur Carouge par Tom Tirabosco
et trente artistes,
du 26 octobre 2004 au 23 janvier 2005,
du mardi au dimanche de 14 à 18h.
Le Musée est fermé le lundi
et du 24 décembre 2004 au 4 janvier
2005.
26
De toutes les créations d’Emmanuel Cottier,
Le mangeur de macaronis est sans doute la
plus fameuse. Alfred Chapuis l’avait déjà
remarquée dès le début du XXe siècle et elle
figure en bonne place dans son ouvrage
classique sur les automates à côté d’autres
ombres mécaniques imaginées par l’artisan
genevois. Voici la description extrêmement
précise qu‘il en donne: «Présentons encore
le «mangeur de macaronis» (fig. 261), une
des scènes les plus heureusement réussies.
Dans cette pièce s’effectuent quatorze mouvements différents; les plus curieux sont
ceux de la bouche qui s’ouvre lorsque le
dîneur porte vers elle la fourchetée de pâtes
qu’il a prise dans le plat dont le contenu
diminue au fur et à mesure; celui du corps,
qui se redresse, celui du bras qui se lève
faisant signe à la servante d’accourir; celleci s’approche de la table, pose un second
plat et se retire en inclinant la tête. On voit
sur le bâti, l’arbre à cames qui commande
ces diverses actions.» (Alfred Chapuis et
Edouard Gélis, Le monde des automates
(étude historique et technique), tome I,
Paris, 1928, pp. 345-346 et fig. 261).
La machine fonctionne aujourd’hui encore au
moyen d’un petit dispositif électrique et, lorsqu’on l’allume, la scène se met en branle lentement, très lentement dans un léger bruit de
mécanique qui a pour effet de tenir en haleine le spectateur qui se demande ce qui va
bien pouvoir se passer. Dans sa simplicité
même, cette scène a quelque chose d’assez
touchant et qui réveille ce fond de naïveté
enfantine sommeillant en chacun de nous.
Les vingt ans du Musée
(Benjamin Péret, «Au paradis des
Fantômes», in Minotaure n° 3-4, décembre
1933, pp. 29-35, repr. p. 34).
Emmanuel Cottier (1858-1930) s’inscrit dans
la grande tradition des créateurs d’automates
suisses. A l’image de la plupart de ceux-ci,
d’ailleurs, il était horloger. Aux alentours des
années 1880, il conçut dans son atelier, rue
Saint-Victor à Carouge, un petit théâtre
d’ombres animées qui finit par l’occuper
durant toutes ses heures creuses et qu’il
enrichit considérablement au fil des ans. Il en
jouait lui-même un peu partout dans la
région pour la plus grande joie des petits et
des grands, mais cette activité, un temps si
vivace, ne lui survécut pas. Plusieurs auteurs
ont heureusement rendu hommage à l’homme et à son talent, permettant ainsi de perpétuer sa mémoire. René-Louis Piachaud par
exemple lui a consacré un très joli chapitre de
son ouvrage sur Carouge intitulé «L’Artisan».
(R.-L. Piachaud, Carouge, Editions du
Journal de Genève, 1936, pp. 277-294).
Provenance:
1. Louis Cottier, Carouge
2. Collection Carmen et Hugues Fontanet, Genève
3. Ville de Carouge, inv. 529, acquisition 2004
Expositions:
1987-1988 Le Minotaure, Musée Rath, Genève, n° 283
1988 Le Minotaure, Musée d’art moderne, Paris, n° 283
AFt
Ateliers de Noël à Carouge
Cette machine a participé à la grande rétrospective de 1987-1988 consacrée à la revue
Minotaure organisée conjointement au
Musée Rath et au Musée d’art moderne de
Paris (Regards sur le Minotaure, la revue à
tête de bête, Musée d'art et d'histoire,
Genève, 1987, n° 283 du catalogue, repr. p.
271). Le mangeur de macaronis avait figuré
en effet en tant qu’illustration à l’intérieur
d’un petit essai publié dans cette revue en
1933, un essai qui évoquait l’univers des
automates si cher aux surréalistes.
novembre 04 | n°5
Dans le cadre du programme d'activités
proposé par le Service des loisirs du
Département de l'instruction publique à
l'époque de Noël, le Musée de Carouge
accueille deux ateliers «Réalisation de
cartes de Noël et de vœux» proposés par
l'Association des intérêts de Bernex les
21 et 22 décembre pour enfants de
10 à 12 ans. Renseignements auprès du
Service des loisirs au 022 906 10 40.
Vingt ans déjà! Inauguré le 4 octobre 1984
avec une exposition des œuvres d'Emile
Chambon offertes par l'artiste à la Ville de
Carouge, notre musée municipal est installé
depuis l'origine dans la belle maison
Montanrouge, sur la place de Sardaigne. On
en parlait depuis un demi-siècle lorsque le
Conseil municipal accepta, en 1982, la donation du peintre Chambon qui devait donner
naissance à ce musée si longtemps attendu.
La ligne culturelle souhaitée par le Conseil
administratif était de ne pas créer une institution figée ni de rivaliser avec les nombreux
autres musées genevois, mais de proposer
aux Carougeois des expositions de qualité, le
plus souvent possible en relation avec l'histoire de la cité et la vie locale.
quatre Eléments. A côté de ces
«phares» du printemps, il faut
relever que le musée participe
régulièrement à la vie de la cité en
s'associant au festival d'orgues
de Barbarie ou à la Vogue.
L'organisation tous les deux ans
du Concours international de
céramique est là pour rappeler
l'importante activité de Carouge
dans le domaine des arts de la
terre, avec sa manufacture active
de 1803 à 1930. Le succès toujours grandissant de ce
concours (600 inscriptions l'an
dernier) fait connaître le nom de
Carouge dans le monde entier.
La prochain édition est annoncée dans ce journal et sur le site Internet de la Ville de Carouge
(www.Carouge.ch). Notons qu'en alternance
sont présentées des expositions sur la céramique carougeoise.
On pourra également retrouver sur le site
Internet la liste complète des expositions, parmi
lesquelles il faut relever en 1986 l'importante
exposition marquant le bicentenaire de
Carouge, en 1987 celle pour le bicentenaire de
la naissance du général Dufour (qui avait installé à Carouge le premier Bureau topographique
fédéral), en 1991 celle consacrée à l'homme de
nos fontaines, Blavignac, ou encore celles
consacrées à nos plus célèbres artistes carougeois (Poussin en 1992-1993, Pfund en 1994,
Haas en 1996 ou Christa en 1997).
carougeois bien connus, un bel ensemble de
33 vues aquarellées de Carouge réalisées pour
leur famille par l'un des fondateurs de la
Palette carougeoise, Maurice Kaspar (18921946) présente plusieurs aspects inattendus
du Carouge d'autrefois. De nombreux autres
talents ont illustré Carouge dans le passé ou
récemment: Michel Baumgartner, Sergio
Cecchi, Paul Chaix, Emile Chambon, Louis
Cottier, Charles de Ziegler, Michel Delaloye,
Robert Gailloud, Rita Gallmann, Robert
Gardelle, Frédéric Goerg, Georges Guibentif,
René Guinand, Rudolf Haas, Gabriel
Haberjahn, Erich Hermès, Ales Jiranek,
Jacques Leckie, Joseph Mégard, Jean-Pierre
Mello, Louis Nyauld, Joseph Rérolle, Jean
Roll, Joseph Salucci, Louis Salzmann, Jeanne
Saracchi, Luc-Michel Schüpfer, Jean
Tavernier, Louis Uldry, Benjamin Vautier,
Pierre-Eugène Vibert.
Une septantaine d'expositions ont ainsi été
offertes aux visiteurs, selon un calendrier saisonnier désormais bien établi: au printemps
une exposition rattachée au Printemps carougeois, en été une exposition «grand public», en
automne une exposition de céramique, et en
hiver une exposition consacrée à l'histoire ou
l'art régional. Dans le cadre du printemps, après
les cinq Sens présentés de 1990 à 1995 (le
sixième sens, l'intuition, fut illustré par des
images virtuelles de Marilyn Monroe mises au
point par un laboratoire universitaire genevois!), une série d'expositions a été consacrée
aux Ages de la vie. Un nouveau cycle commence au printemps prochain sur le thème des
Une autre tâche du Musée est la publication du
Dictionnaire carougeois, publication qui rassemble le maximum de connaissances sur
l'histoire de Carouge et sur les Carougeois
célèbres ou méconnus, dictionnaire dont trois
volumes sont déjà parus.
A l'occasion de son vingtième anniversaire, le
Musée de Carouge propose en ce moment une
sorte de promenade à travers la cité sarde en
compagnie d'une trentaine d'artistes, du XVIIIe
siècle à nos jours. Toutes les œuvres exposées
sont tirées des collections du musée, montrant la diversité des approches artistiques.
Par exemple, grâce à une récente donation de
MM. Jean et Pierre Belloni, les entrepreneurs
Exposition 2, place de Sardaigne jusqu'au
23 janvier 2005, ouverte tous les jours de
14 à 18 h. sauf le lundi.
Le Musée sera fermé du 24 décembre au
4 janvier. L'entrée est gratuite.
novembre 04 | n°5
On pourra voir également dans l'exposition les
dessins originaux que Tom Tirabosco, le jeune
illustrateur genevois lauréat en 2003 du Grand
Prix du Festival de la Bande Dessinée de Sierre
pour son livre L'Œil de la forêt, a conçu depuis
quelques années pour marquer l'anniversaire
du Musée. En lui commandant cette série de
croquis proposant sa vision de Carouge puis
en les éditant, la Ville de Carouge souhaitait
ainsi témoigner de la vitalité de son musée au
service de la vie artistique de la cité sarde.
Jean-Marie Marquis
Le portfolio réunissant les croquis
carougeois de Tom Tirabosco, publié avec
le soutien de la Loterie romande, est en
vente à l'accueil du Musée au prix de
20 francs.
Tom Tirabosco signera ce volume
et les affiches de l'exposition le jeudi
2 décembre de 18 à 20 h. au Musée
de Carouge.
27
Culture et événements
Culture et événements
Prix de la Ville de Carouge 2005 concours international de céramique
Le Vase soliflore ›
Règlement
La dimension maximale est de 40 cm.
3 La collaboration entre plusieurs créateurs (céramistes et/ou designers) est autorisée. Elle doit toutefois être clairement indiquée sur
le bulletin d'inscription qui portera les noms de tous les collaborateurs de cette réalisation.
Modalités d'inscription
4 Toute personne intéressée adresse le bulletin d'inscription qu'il
trouvera soit au secrétariat du Musée ou de la Mairie aux heures
ouvrables, soit sur le site Internet de la Ville de Carouge
www.carouge.ch, accompagné
• d'une brève biographie d'une page dactylographiée rédigée soit en
français, soit en anglais, soit en allemand soit en italien et indi
quant la formation suivie et les principales expositions.
• de deux photographies en couleur sur papier de format maximum A4, montrant le vase sous deux angles différents sur un fond
neutre.
Le dossier complet devra impérativement parvenir au plus tard le
15 avril 2005 à l'adresse du Musée.
Les inscriptions ne seront pas prises en compte si le dossier parvient incomplet ou hors délais.
PRIX DE LA VILLE DE CAROUGE 2005
CONCOURS INTERNATIONAL DE CÉRAMIQUE
Règlement et inscription sur demande
au Musée de Carouge 2 place de Sardaigne
CH 1227 Carouge (Genève)
www.carouge.ch
www.ceramique.com
Objet du concours
1 La Ville de Carouge (Genève) organise un concours biennal de
céramique ouvert à tous. Il est institué pour 2005 le Prix de la Ville
de Carouge, d'un montant de 10 000 francs suisses. Seront également attribués un Prix de la Fondation Bruckner pour la promotion
de la céramique, d'un montant de 2000 francs, et un Prix offert par
l'Association céramique suisse, d'un montant de 1000 francs. En
2005, le jugement portera sur un vase soliflore (vase pour une
unique fleur), thème du concours.
2 Chaque concurrent ne peut déposer qu'un seul dossier ne comportant qu'une seule pièce dont il est le créateur. L'œuvre doit avoir
été réalisée récemment et être originale.
La réalisation de ce travail sera exclusivement en céramique; le
béton, la lave et tout autre matériau sont exclus.
L’œuvre peut recevoir un décor incisé, estampé, émaillé (exception
faite de l'émail synthétique), gravé ou peint.
Pour respecter l'anonymat du jugement, la pièce ne doit pas être
signée de manière apparente ni porter de marque distinctive.
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novembre 04 | n°5
Sélection
5 Un jury international de sélection, désigné par le Conseil administratif de la Ville de Carouge, juge les dossiers présentés. Les critères
d'appréciation portent sur les qualités esthétiques (forme et décor),
sur l'originalité, sur la fonctionnalité et sur la qualité de la réalisation
technique de l'objet.
Toute œuvre ne répondant pas à ces critères et à ceux mentionnés
dans l'article 2 sera écartée de la compétition.
Le même jury décerne le Prix de la Ville de Carouge et les autres
prix mis à sa disposition lors de l'examen des pièces sélectionnées
et reçues.
Les décisions du jury sont sans appel et n'ont pas à être justifiées.
Le jury n’est pas tenu d’attribuer l’un ou l’autre des prix.
La liste des concurrents sélectionnés est publiée sur le site Internet de
la Ville de Carouge (www.carouge.ch) à partir du 30 mai et seuls les
concurrents sélectionnés recevront une confirmation par courrier.
Exposition
6 Seules les pièces des concurrents sélectionnés seront exposées au
Musée de Carouge (Suisse) du 24 septembre au 20 novembre 2005.
La présentation de l'exposition est de la seule compétence du comité
d’organisation.
Les prix seront proclamés le samedi 24 septembre, jour de l’inauguration de l’exposition.
Conditions de participation
7 La Ville de Carouge prend à sa charge les prestations suivantes :
• les frais inhérents à l’exposition et à sa promotion
• pour la durée de l’exposition, l'assurance des œuvres exposées sur
la base de la valeur indiquée par l’artiste
• les opérations douanières en Suisse
• les frais de renvoi de l'œuvre (hormis l'assurance pour le transport)
• l’impression du catalogue illustré.
Les prestations suivantes restent à la charge des artistes invités :
• l’emballage et l'expédition des œuvres jusqu’à Carouge par voie
postale exclusivement
• l’assurance des œuvres pendant leur transport aller et retour
jusqu'à leur arrivée au musée
• les frais liés aux formalités douanières dans le pays d’origine.
La Ville de Carouge ne peut en aucun cas être tenue pour responsable des objets qui seraient détériorés ou détruits durant le transport. Si un objet arrive endommagé, le Musée de Carouge fera restaurer l'œuvre au mieux afin d'en permettre l'exposition.
8 Tout participant s’engage :
• à fournir des photographies sur papier de bonne qualité.
Les photographies des œuvres sélectionnées seront reproduites
dans le catalogue publié à l’occasion de cette exposition
• à présenter une œuvre originale récente réalisée par lui-même ou
en collaboration
• à accepter que soient utilisées, libres de droits, les photographies
de sa pièce pour la reproduction dans l'exposition ou pour la
promotion relative au concours
• s’il est sélectionné, à expédier la pièce dont il avait soumis les
photographies, dans le délai imparti.
9 L’œuvre primée par la Ville de Carouge devient de plein droit
propriété des collections du Musée de Carouge.
10 Tout concurrent, par le seul fait de l’envoi de son dossier, accepte
les conditions du présent règlement. En cas de litige, le for judiciaire
exclusif est auprès du Tribunal de Première Instance du Canton de
Genève.
Théâtre de Carouge
Photo Tartuffe: de gauche à droite Laurent Sandoz
(Orgon) et Nicolas Rossier (Tartuffe)
N’Dongo revient de Dominique Ziegler et
dans sa mise en scène raconte la visite
officielle d’un dictateur africain au président
d’une grande puissance européenne, son
principal soutien politique en Occident.
De pendables tractations peuvent commencer. Ou comment décoder les liens qui se
trament entre les puissants, à l’ombre du
pouvoir (jusqu’au 14 novembre).
La comédienne et chanteuse Magali Noël
propose un bouquet de chansons. De l’impertinence canaille et enfantine de Boris Vian
au réalisme poétique d’un Prévert en passant
par le poète aux mots insurgés et passionnés, Léo Ferré (Chansons volent, 3 au 5
novembre).
novembre 04 | n°5
Richard Vachoux, comédien et metteur en
scène aborde la poésie de Mallarmé sous une
forme surprenante. Il propose un dialogue
étincelant entre deux couples qui passent en
revue avec humour raffiné la mode des
années 1880. Les mots deviennent ici un
«théâtre du rythme» et l’univers de l’éphémère, la mode, un festival de sensations, de
matières et de couleurs, du vêtement au bijou
(Mallarmé ou l’Après-midi d’un faune, 30
novembre au 19 décembre 2004).
29
Vie carougeoise
Vie carougeoise
Centre de Loisirs
Comment ça va ?
l'ensemble des activités et événements
ponctuels proposés par l'équipe d'animation. Vous pourrez ainsi en un coup d'œil
vous tenir informé toute l'année et avoir
accès rapidement à nos coordonnées ! Pour
les Carougeois qui n'auraient pas trouvé ces
publications dans leur boîte, nous vous invitons à nous contacter afin que l'on puisse
vous les faire parvenir dès que possible.
Centre de Loisirs de Carouge
Rue Jacques Grosselin 31
1227 Carouge
Tél: 022 342 87 87 tous les jours entre
13h30 et 17h30
L'info du Centre de Loisirs a fait peau neuve !
Vous l'avez peut-être remarqué, la nouvelle
brochure annuelle d'information de votre
Centre de Loisirs s'est refait une beauté.
A fin août, elle vous est parvenue, en tout
ménage, accompagnée d'un dépliant assorti
- notre programme d'automne.
Dorénavant, en complément de la brochure,
vous recevrez en effet trois fois par an cet
agenda dans votre boîte à lettres, présentant
Foot-évolution
Avis à tous les amateurs et amatrices du
ballon rond, foot-évolution ouvre ses portes
pour vous !
Tous les mercredis jusqu'au 23 mars à la
salle de gym de l'école de la Tambourine, de
14h30 à 17h. Des vestiaires sont à disposition. Dès 10 ans. Gratuit et sans inscriptions.
Informations au Centre de Loisirs.
Beauté retrouvée
Théâtre des Amis
En faveur de la restauration de l'église
Sainte-Croix, Geneviève Deshusses
raconte les aventures de Bleu d'Azur
le 24 novembre à 16h au Centre de Loisirs
de Carouge, rue Jacques-Grosselin 31
Pour les enfants de 3 à 85 ans.
Entrée libre.
30
Samedis de ski/surf pour les ados
Pour 2005, les sorties de ski/surf proposées
par le Centre de Loisirs de Carouge sont
fixées aux dates suivantes, les samedis :
- 22 et 29 janvier 2005
- 19 et 26 février 2005
- 5 et 12 mars 2005
Age : 12 – 18 ans
Lieu : au Grand-Massif en France (Morillons,
Samoëns, les Carroz)
Départ : du Centre de Loisirs à 9h précises
Retour : au Centre de Loisirs à 17h30
Prix : frs 39.-, comprend le transport et
l'abonnement. Inscriptions : au Centre.
Infos : les mercredis de 14h à 18h
(Salvatore).
Attention les places sont limitées !
«Bêtise et méchanceté»
Le Théâtre des Amis propose quatre œuvres
maîtresses du théâtre de vaudeville des trois
des plus fameux auteurs du genre: Feydeau,
Labiche et Courteline.
La paix chez soi et La peur des coups de
Georges Courteline: «C’est bâti dans l’extravagance à grands traits de vérité : un jet de
cocasserie qui vient du fond de l’homme.»
Pierre Brisson.
29 degrés à l’ombre de Eugène Labiche:
«Bouffonnerie folle, insensée et charmante.
M. Labiche a jeté dans cette esquisse fugitive quelque chose de son incomparable
génie comique» Le National – 1873.
Du 23 novembre au 28 décembre 2004.
Mardi, mercredi, vendredi à 20h.
Jeudi, samedi à 19h. Dimanche à 17h.
Dès le 8 novembre, réservations au
022 342 28 74 de 10h à 18h
du lundi au vendredi.
Repas une heure avant le spectacle.
Théâtre des Amis – Place du Temple 8
1227 Carouge - 022 342 28 74
Feu la mère de Madame de Georges
Feydeau: «Je suis pétrifié d’admiration
devant le mathématicien, l’horloger, l’ingénieur, le thaumaturge, le démiurge qui
invente, rêve, combine, construit, remonte,
fait marcher imperturbablement et impeccablement une machine aussi compliquée,
aussi miraculeuse, aussi parfaite, sans que
s’affole un seul rouage, sans que saute un
seul ressort.» Jean Richepin
novembre 04 | n°5
•
•
L'homme est fait pour la femme. La femme
est faite pour l'homme... surtout en province, où il n'y a pas de distraction. (Feydeau)
Partie, Christa
restera pourtant «de Carouge»
C’est en 1978 que Christa Furrer repère une
jolie petite arcade rue Saint-Victor. Très vite
Christa devient Christa de Carouge.
Aujourd’hui, 26 ans plus tard, le bail s’achève. Christa a symboliquement remis les clés
de son magasin à Corinne Ruedin qui ouvrira
la boutique On Stage début novembre.
Christa a souhaité recentrer son activité à
Zurich.
Elle emporte avec elle le nom de la Cité sarde
auquel elle est définitivement associée.
Née à Bâle il y a 68 ans, Christa Furrer a fait
ses classes à Zurich. Elle suit une formation
aux Beaux-Arts avant de rejoindre une important agence de publicité pour laquelle elle travaillera sept années durant. Une expérience
qui sera plus qu’utile pour la suite de sa carrière. En 1963, Christa se marie avec un
Suisse alémanique. Le couple s’installe à
Genève, pour le plus grand plaisir de la styliste qui trouve alors la ville des bords de la
Limmat ennuyeuse et terne. En terres genevoises, c’est le coup de foudre pour Carouge,
grâce notamment à la complicité d’autres
Alémaniques vivant dans la Cité. En 1978, elle
s’installe donc rue Saint-Victor et prend le nom
de Carouge, un nom qui ne la quittera plus.
Dire que Christa de Carouge est un personnage tient de l’euphémisme. Crâne rasé, lunettes
rondes, silhouette noire, même ceux qui n’ont
jamais mis les pieds dans son magasin ou qui
n’ont jamais porté ses vêtements la connaissent. Dès l’installation à Carouge, le succès
est au rendez-vous. Il est vrai que les créations de Christa sortent de l’ordinaire : longtemps, il y a eu le noir, rien que le noir. Et puis,
il y a quelques années à peine, une collection
blanche a suscité une sorte de petite révolution. Mais là n’est pas l’essentiel. Christa a
toujours créé des vêtements avec le souci
permanent de celui ou de celle qui les portera. Le choix des matières est rigoureux: lin,
soie ou cachemire ; les lignes sont amples et
confortables et la fascination pour le Japon se
fait sentir dès 1983. Le miracle a lieu. Là où
les clients auraient pu choisir Christa par suivisme ou par snobisme, on ne trouve que des
amoureux du bien être et de la belle ouvrage.
On ne porte pas les vêtements de Christa pour
ressembler à d’autres, on les porte parce
qu’ils nous ressemblent. Ainsi s’établit une
clientèle d’abord féminine, puis masculine,
recrutée essentiellement dans les professions
à dominante artistique.
novembre 04 | n°5
Dire que Christa de Carouge
est un personnage
tient de l’euphémisme.
Dix ans de succès conduisent Christa à ouvrir
une succursale à Zurich. Si Carouge reste le
lieu de la création initiale, celui du dessin,
Zurich devient le centre de fabrication des
prototypes alors que les vêtements sont
façonnés dans un atelier de Saint-Gall. Et
1996 verra encore s’ouvrir un magasin en
franchise, à Vienne.
Pourquoi pas Paris, Milan ou New York ?
Christa est une sage. Elle a très vite compris
qu’une expansion trop rapide lui aurait fait
perdre ce qu’elle a de plus précieux : le droit
de faire quand elle veut et comme elle veut.
Chez elle, pas question de collections ou de
saisons. C’est la rencontre d’une matière, une
idée qui surgit qui permettent une création
quasi instantanée. Car Christa est peut-être
encore plus artiste qu’elle n’est styliste. Elle a
créé des costumes de théâtre, monte des
expositions, fait de ses défilés de véritables
performances. Elle aime créer des vêtements
pour des occasions particulières, mariages,
fêtes ou spectacles.
Aujourd’hui, Christa a donc choisi de retourner à Zurich. Dans sa boutique de la
Seefeldstrasse, elle continuera d’étonner son
monde. Sa silhouette familière manquera aux
Genevois en général et aux Carougeois en
particulier. Mais elle continuera à porter ce
nom qui lui va comme l’une de ses plus belles
créations : de Carouge. Pour toutes ces
années, pour toute cette beauté, merci
Christa.
Pascal Schouwey
31
Vie carougeoise
Histoire de Carouge
Les Archives de la Vie privée à Carouge
10 ans déjà
Le Pont de Carouge
Cette gravure est actuellement présentée
au Musée avec une quinzaine d’autres vues
du pont de Carouge.
Pour les horaires, voir page 27.
femmes, leur quotidien, leurs relations, leur vie professionnelle, leur
vie amoureuse écrite parfois grâce à un homme, comme c’est le cas
de ces cahiers bleus qui pendant les années 1934-1935 relatent les
rencontres furtives de deux amants. Le cahier est présenté par le principal rédacteur comme un opuscule. Il recueille ses mots, mais aussi
ses maux d’amour pendant les moments d’attente de celle qu’il
désigne comme sa «tendre épouse». Ces pages racontent une histoire rendue difficile par la situation (la femme est mariée), la passion et
AVP, fonds 1999 - 60
Savez-vous que la Ville de Carouge abrite une association qui s’engage depuis 10 ans à sauvegarder le patrimoine de la vie privée ?
La vie privée, c’est le quotidien familial, conjugal et individuel fait de
pratiques diverses (se nourrir, se vêtir, gérer son budget, écrire des
lettres, aimer, photographier, éduquer, cuisiner, etc.) qui produisent
des documents divers (lettre, contrat, photographie, facture, journal,
dessin, recette, cahier de cuisine, etc.). Ce quotidien ordinaire est passionnant lorsqu’on l’étudie comme les sociologues de la vie quotidienne l’ont fait depuis plus de vingt ans (pensons par exemple au
livre de Jean-Claude Kaufman sur le linge sale). Mais c’est aussi son
histoire qui fait le charme des ouvrages sur «la vie quotidienne au
temps jadis » et l’intérêt des livres qui depuis une vingtaine d’année
dévoilent le personnel, le privé et l’intime grâce à la correspondance,
aux journaux intimes, aux autobiographies et autres archives privées.
C’est pour ne pas perdre les richesses de la culture du quotidien, des
façons de dire et de faire de chacun, au jour le jour, des sentiments
familiaux, conjugaux, amicaux et amoureux qui les accompagnent que
l’Association Les Archives de la Vie privée (AVP) s’est constituée en
1984. Regroupant des archivistes, des historien/ne/s et
amateur/trice/s d’histoire, elle récolte, conserve et met en valeur les
documents versés par les familles et les personnes intéressées à participer à cette sauvegarde d’un patrimoine riche d’émotions. C’est au
no2 bis de rue de la Tannerie, où siègent d’autres associations féminines, ainsi que le Service pour la promotion de l’égalité entre homme
et femme, que sont les bureaux de cette association sans but lucratif.
Dans un ménage, souvent, les documents sont conservés par la
femme qui est en quelque sorte la gardienne de son histoire. De surcroît, les archives privées rendent compte de la vie d’un foyer, domaine encore souvent géré par elle. Elles mettent en lumière la vie des
32
novembre 04 | n°5
les conditions de la rencontre (en cachette «comme des malfaiteurs»
écrit-il). Au fil des pages, le lecteur s’interroge sur ce qui fait le moteur
d’une passion. Il est renvoyé au temps de l’auteur, 1934. Mais il s’interroge aussi sur ses propres sentiments amoureux, sur l’existence de
la passion amoureuse, sur la forme qu’elle prend aujourd’hui. Si la
particularité et le caractère unique de cette archive conservée par les
AVP en fait sa valeur, c’est le cumul des documents qui permet de
mieux saisir l’esprit d’un temps et la mentalité d’une culture à un
moment donné.
Les AVP marqueront leurs 10 ans par une exposition sur les
cahiers de cuisine à la Bibliothèque publique et universitaire qui
aura lieu de mi-octobre à fin novembre 2004. Ces cahiers manuscrits, dont certains très anciens, rendent compte de l’attachement
familial à une tradition culinaire, du rôle de transmission entre les
générations d’un savoir particulier, ainsi que du travail de ceux et
celles qui au quotidien prennent soins des autres. Pour toutes
informations ou donations, l’Association Les Archives de la Vie privée peut être contactée au tél. 022 301 10 31 et par courrier électronique [email protected]
Martine Ruchat,
présidente des Archives de la Vie privée
Carte Postale : AVP, fonds 2000 - 13
Pont de Carouge, s.d.
(vers 1820).
Lithographie aquarellée
(Archives Communales
de Carouge)
L’Arve
Selon l’archéologue L. Blondel, à l’époque de
César, le lit principal de l’Arve passe par l’actuelle place des Augustins et forme, après
avoir dépassé les falaises de Champel et de
Pinchat, un vaste delta qui s’ouvre de la Bâtie
actuelle à la rue de la Corraterie. Le travail
d’assèchement entrepris par les Frères dominicains du couvent de Plainpalais, dès le XIIe
siècle permettra un assainissement des pallus (d’où Plainpalais tire son nom), mais aura
comme conséquence ultime un déplacement
de la rivière sur le cours de son lit le plus
méridional, où il se situe actuellement.
D’importants travaux d’endiguement de la
rive droite de la rivière seront poursuivis au
cours des âges et à la Renaissance ils feront
l’admiration de Léonard de Vinci (Codex
Atlanticum, Bibliothèque Ambrosiana, Milan,
f° 237 v.): le remblaiement avec des blocs de
pierre et des troncs intéresse le fameux ingénieur. Poursuivis aux XVIIIe et XIXe siècles,
ces travaux d’endiguement ne prendront fin
qu’avec la construction des quais du bord
d’Arve entre 1887 et 1904.
Les ponts successifs
Le pont sur l’Arve est étroitement lié au pont
de l’Ile sur le Rhône et ils sont probablement
contemporains. Sa localisation demeure
incertaine. Fragiles passerelles en bois, sans
culée, les emplacements successifs du pont
ont fluctué au gré de l’humeur vagabonde de
l’Arve. Après l’achat, par les Citoyens de
Genève, d’une bande de terre sur la rive
gauche de l’Arve, en 1445, à Gérard de
Ternier, un nouveau pont est construit en aval
du Pont-Neuf actuel. Régulièrement emporté
par les crues (1530, 1570, 1651, 1733, 1779,
1786) le pont est inlassablement reconstruit
mais les édiles genevois prennent toujours le
soin d’installer un passage provisoire – bac
ou pont flottant – tant les flux commerciaux et
de personnes sont importants. Si le pont de
Carouge est régulièrement emporté par les
flots, ceci n’est pas lié à une incapacité des
ingénieurs mais bien à une volonté délibérée
de ceux-ci de pouvoir démanteler rapidement
l’ouvrage d’art afin de protéger Genève de
tout envahisseur ! Les ponts sur l’Arve sont
rares, et ceux d’Etrembières et de NotreDame ne sont pas toujours franchissables.
novembre 04 | n°5
Rappelons que le pont de Sierne ne sera jeté
qu’en 1782 et qu’il sera plusieurs fois détruit
jusqu’en 1820.
Le Pont-Neuf est dû à l’ingénieur Nicolas
Céard. Projeté dès 1800 – mais les travaux ne
commencent qu’en 1809, puis sont interrompus entre 1814 et 1817 – le pont ne sera
achevé qu’en 1817 par le futur Ingénieur cantonal Guillaume Henri Dufour. Elargi en 1862
pour laisser passer le tram hippomobile,
bombardé par la RAF durant la Seconde
Guerre mondiale, sauvé in extremis dans les
années 60 du XXe siècle, le Pont-Neuf n’est
toujours pas classé. Pendant de nombreuses
années, le Pont-Neuf a été l’un des trois passages sur l’Arve en territoire genevois. Un
symbole.
Pour en savoir plus :
Anita Frei, Ponts de Genève, Genève, 2002,
72 p.
Dictionnaire carougeois, tome 3
«Urbanisme et Architecture à Carouge»,
sous la direction de J.-M. Marquis,
Carouge, 2001
33
Marché
Place du Marché
Mercredi et samedi
EXPOSITIONS
Musée de Carouge
Place de Sardaigne 2
Carouge vu par Tom Tirabosco
et trente artistes
Jusqu’au 23 janvier 2005
tous les jours de 14h. à 18h.
sauf le lundi
Bibliothèque de Carouge
De la main à la lettre
A l'origine de l'écriture, la trace d'une main
sur une paroi... Présentation des différents
outils et supports à travers le temps jusqu'à
l'invention des alphabets.
Jusqu’au 20 novembre
heures d'ouverture de la bibliothèque
Exposition accompagnée d'un atelier
de calligraphie.
Galerie Delafontaine
Du 15 au 24 octobre
Gertrude Keller Spaenni
Peintures et gravures
Jérôme Blanc & Christelle Parizot
Créations en bois et en céramique
Du 19 au 28 novembre
34
novembre 04 | n°5
ANIMATIONS
Concerts d'automne «Aimez-vous Bach ?»
Au Temple de Carouge à 17h.
Catherine Gremaud-Babel, clavecin
Bach et ses fils
Dimanche 14 novembre
Marcelo Giannini, orgue;
Béatrice Voellmy, soprano ;
Vincent Gay-Balmaz, hautbois
Grands airs sacrés dans l'œuvre de Bach
Dimanche 21 novembre
Soirée des entreprises carougeoises
Salle des Fêtes – sur inscription
Mardi 23 novembre
Festival Hip Hop
Salle des fêtes et Centre de Loisirs
Samedi 27 novembre
THÉÂTRES
Théâtre de Carouge
N'Dongo revient de Dominique Ziegler
Jusqu'au 14 novembre
Mallarmé ou l’après-midi d’un faune
du 30 novembre au 19 décembre
Théâtre des Amis
Bêtise et méchanceté
Quatre pièces courtes de trois auteurs
Labiche, Courteline et Feydeau
du 23 novembre au 28 décembre
à Carouge
Evénements à Carouge
en novembre
CONCERTS D'AUTOMNE
Vie carougeoise
«Aimez-vous Bach?»
Temple de Carouge à 17h.
Dimanche 14 novembre 2004
Catherine Gremaud-Babel, clavecin
«Bach et ses fils»
Préludes et Fugues, Scherzo et Sonates de Jean-Sébastien
et ses fils Carl Philip Emanuel, Johann Christian,
Wilhelm Friedmann
Dimanche 21 novembre 2004
Marcelo Giannini, orgue
Béatrice Voellmy, soprano
Vincent Gay-Balmaz, hautbois
«Grand airs sacrés dans l'œuvre de Bach»
Prélude et Fugue, Sonate et grands airs de Cantates
Entrée libre
PRIX DE LA VILLE DE CAROUGE 2005
CONCOURS INTERNATIONAL DE CÉRAMIQUE
Règlement et inscription sur demande
au Musée de Carouge 2 place de Sardaigne
CH 1227 Carouge (Genève)
www.carouge.ch
www.ceramique.com

Documents pareils