projet du clos saint joseph - Communauté des Apôtres de la Paix

Transcription

projet du clos saint joseph - Communauté des Apôtres de la Paix
Communauté des Apôtres de la Paix
Projet d’aménagement du Clos St Joseph
2015-2018
Dossier disponible sur www.apotresdelapaix.net
Mars 2015
Communauté des Apôtres de la Paix
PROJET CLOS SAINT JOSEPH
Communauté des
Apôtres de la Paix
Le Clos Saint Joseph
69610 ST GENIS
Téléphone : 04 74 26 17 78
Messagerie :
[email protected]
Site web :
www.apotresdelapaix.net
Nous vous
demandons
votre aide,
humblement mais
avec confiance
pour que ce
« laboratoire
de charité
fraternelle »,
puisse continuer
à porter du fruit.
Je m’adresse dans cette présentation à « tout homme de
bonne volonté », croyant ou non, pour qu'il entende un témoignage
de vie : parcours d'une Communauté nouvelle – née en 1984 de la
conversion d'un groupe de musiciens – construction progressive de
cette fraternité par l'abandon de chacun à la Grâce et à la Provi-­
dence. Trente années se sont écoulées et après une relecture de
notre histoire et des évènements qui la composent, nous franchis-­
sons une nouvelle étape.
Environ 2000 personnes ont vécu des retraites ou des enseigne-­
ments au Clos Saint Joseph. Certains ont demeuré quelques jours
ou quelques semaines dans ce lieu de paix, de louange, de prière,
de simplicité. Ils ont trouvé en cet endroit une terre de repos, un
sens, voire l’espérance que tout est possible. Nous avons goûté
avec chacun d’eux le fruit qu’est la joie de la simplicité, de la rela-­
tion et d’une nouvelle vitalité. Beaucoup d’entre nous peuvent en
témoigner.
Le Clos Saint Joseph, mis à la disposition de la Communauté des
Apôtres de la Paix en 1988 par l’évêché de Lyon, lieu de vie frater-­
nelle, d’accueil et également siège de la communauté, nécessite,
dans le cadre d’un nouvel élan d’évangélisation, entretien, rénova-­
tion et construction afin de répondre à une demande plus forte et
proposer un accueil plus adapté.
Pour mettre en œuvre ce projet, nous devons rassembler tous les
talents et tous les moyens possibles. Ce dossier est à votre disposi-­
tion pour comprendre l’enjeu d’humanité et le défi qui se jouent en
ce lieu. Nous vous demandons votre aide, humblement mais avec
confiance, pour que ce « laboratoire
de charité fraternelle »
comme le dit Jean-Paul Prat, fondateur de la communauté, puisse
continuer à porter du fruit.
Page 2
LA COMMUNAUTE DES APOTRES DE LA PAIX : UN PEU D’‛HISTOIRE
La Communauté des Apôtres de la Paix est née au début de l'année 1984. Elle n'est pas née
d'un désir humain de fonder une communauté, on pourrait presque dire qu'elle existait avant
d'être fondée. En effet, quelques musiciens avaient constitué un groupe nommé Masal. Ces per-­
sonnes cherchaient, d'une manière singulière mais bien réelle, quelque chose de vrai. Après envi-­
ron un an de travail musical avec un chanteur chrétien, cet homme a désiré donner son témoi-­
gnage de foi et douze hommes se sont retrouvés réunis dans notre «sanctuaire» de l'époque :
la salle de répétition. Témoignage touchant, suivi d'un temps de prière proposé par lui et accep-­
té par tous. Plusieurs d'entre nous peuvent témoigner aujourd'hui avoir fait une vraie rencontre
avec le Christ pendant ce moment de prière. Pour au moins cinq d'entre nous, ce fut la ren-­
contre dont on ne peut plus jamais douter. Très vite, nous avons découvert la Parole de Dieu
et l'avons “dévorée” ; nous avons découvert combien elle est vivante. Elle a notamment conduit
quatre d'entre nous sur la montagne Ste Victoire en décembre 1983 pour y vivre une
“transfiguration” fondatrice. En redescendant, nous savions que le Seigneur avait disposé quatre
piliers pour bâtir une maison. Cette maison était la Communauté des Apôtres de la Paix.
Nous n'avons pas tardé à réunir tous ceux qui, depuis des années, partageaient notre vie. Sans
avoir jamais vraiment appris, nous nous adressions ensemble, chaque vendredi soir, à ce Jésus
que nous avions rencontré et nous imposions les mains à ceux qui voulaient être immergés
dans le Saint-Esprit. « Et chaque jour, le Seigneur adjoignait à la communauté ceux qui seraient
sauvés.» (actes 2,47b). Touchés par un enseignement parlant des apparitions de Marie à
Medjugorje, plusieurs, sans se concerter, ont commencé à jeûner le vendredi au pain et à l’eau
pour la paix et à prier le chapelet. C’est ainsi que nous avons réalisé que nous étions catho-­
liques. Grâce au jeûne et à la prière nous avons retrouvé le chemin de l’Eglise. La Vierge Marie
a su nous conduire en douceur. Puis la Communauté s'est développée et quelques-uns d'entre
nous ont ressenti un besoin de vivre ensemble. Cela a donné naissance au Clos St Joseph et
notamment à notre présence au Cameroun .
C'est cette
tendresse
du Père pour
ses enfants
que nous
voudrions
incarner dans
l'Eglise,
cette simplicité
des enfants
que nous
aimerions
donner.
MISSION
Le monde n'attend pas des modèles de vertus : il a besoin de per-­
sonnes humaines, pécheresses comme tout un chacun, mais remplies
de cette joie d'être aimées, sauvées, regardées sans cesse avec ten-­
dresse. C'est cette tendresse du Père pour ses enfants que nous
voudrions incarner dans l'Eglise, cette simplicité des enfants que
nous aimerions donner. La joie profonde de ceux qui se savent ai-­
més d'un amour constant, gratuit, inaltérable et inconditionnel. Cette
recherche de simplicité, de la « vérité qui rend libre » (cf. Jean 8,
32) est un chemin de pauvreté, de dépouillement qui conduit souvent
à crier dans les déserts. C'est notre vocation, notre mission.
Cette mission peut prendre toutes les formes, selon les dons et les
compétences de chacun. Elle peut s'exercer au cœur même de la
profession de l'un, par la mise au service des talents artistiques de
l’autre. Elle est davantage une expression de ce que l'on est qu'une re-­
cherche de ce que l'on doit faire. Etre des enfants consacrés au cœur de
Marie, portant la paix de Dieu là où ils se trouvent.
Page 3
Et cela sans avoir peur de déranger, dans la liberté de fils du Père, dans l'amour de l'Eglise, sans se
laisser enfermer par les structures parfois stérilisantes... Autant dire une nécessité de conversion quo-­
tidienne pour ne pas s'arrêter en chemin.
«Je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne;» (Jean 14, 27). Notre Archevêque Mgr Barba-­
rin, lors de sa visite au Clos St Joseph, nous rappelait cette parole de Jésus et la commentait en disant
en substance : « je vous laisse ma paix à faire et je vous donne ma paix pour que vous puissiez le
faire. » Ce n'est pas l'ouvrage qui risque de manquer !
RECONNAISSANCE ECCLESIALE
La Communauté des Apôtres de la Paix est une Communauté charismatique reconnue depuis
1988 comme “Association privée de fidèles” par l’Archevêque de Lyon (à l’époque, Mgr Decourtray).
Ses statuts, après expérimentation, ont été approuvés par Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon,
le 13 octobre 2006. Elle est constituée d’une majorité de familles, mais aussi de célibataires et de
consacrés (dont un prêtre). Les membres peuvent vivre en communauté ou en “diaspora” (vie auto-­
nome avec temps de rencontre par région). Elle est présente dans plusieurs diocèses de France : Pa-­
ris, Lyon, St Etienne, Annecy, Grenoble, Mâcon et au Cameroun (diocèse de Batouri).
LE CLOS SAINT JOSEPH
Historique du clos : Un chemin voulu par
Dieu
- Comme souvent avec l’Esprit-Saint, on est aba-­
sourdi tant la réalité de Dieu dépasse la fiction et
peut nous déporter loin de nos certitudes,
« aveuglés par la simplicité de Dieu » (St Thomas
d’Aquin). Il n’en fut pas autrement avec l’histoire
de l’entrée du Clos dans notre Communauté.
Ainsi en Juillet 1987, eurent lieu tout à la fois
notre première visite de la « Villa St Joseph »,
qui allait devenir le Clos Saint Joseph, et notre
rencontre providentielle, avec le Père Marius,
prêtre du Prado, qui priait depuis de longues années pour que la Villa St Joseph soit à nou-­
veau habitée.
Quelle ne fut pas la surprise de ce bon Père Marius qui, fraîchement rentré d’une retraite cha-­
rismatique durant laquelle il lui fut prophétisé la présence de « quelque chose concernant la
paix» vit débarquer quelques frères de la Communauté des Apôtres de la Paix pour visiter sa
fameuse Villa. « Dans la chapelle du Clos, deux inscriptions semblaient nous attendre pour nous
aider à saisir la vocation du lieu :
« Vous tous qui souffrez, venez à lui car Il guérit
Donnez à tous, ô Marie, l’espérance et la paix »
Marie, l’espérance, la paix, la guérison… Voilà qui nous parle ! »
Page 4
Mi 1988, le recteur des Facultés catholiques, alors propriétaires des lieux nous proposa d’ache-­
ter la maison pour 100.000 Francs de l’époque, soit environ 15.000 €. Après avoir prié, nous
refusons l’offre, ne voulant pas être propriétaires.
Août 1988, Assemblée générale de la communauté : changement d’orientation avec la décision
de « prendre » la maison, prophéties et textes bibliques à l’appui. Notamment 2 Chroniques
29,25 : « Il plaça ensuite les lévites dans le Temple de Yahvé avec des cymbales, des lyres et
des cithares…» et aussi le psaume 150 : « Louez l’Éternel ! Louez Dieu dans son sanctuaire !
Louez-le dans l’étendue, où éclate sa puissance !... ».
L’horizon s’éclaircissait… Après quelques « combats », Jean-Paul et Sylvie Prat allaient prendre
la responsabilité de cette maison pour y encourager « l'art au service de l'ouverture et de
l'évangélisation », accueillir des sessions et bien sûr louer le Seigneur.
Septembre 1988 : coup de théâtre : L’association diocésaine (archevêché de Lyon) devenait
propriétaire de la Villa St Joseph dans le but de nous la confier.
Octobre 1988 : Jean-Paul se souvient : « Quelques jours auparavant, Sylvie avait demandé
comme signe au Seigneur que l’on nous donne, en plus de la maison, 500.000F (75.000 €) pour
démarrer les travaux. L’estimation de la mise « hors d’eau, hors d’air » était de 1.000.000F
(150.000 €). L’archevêché de Lyon joue « cartes sur table » et nous révèle qu’il a prévu un
budget de 500.000F à cet effet. Je lui dis être au courant puisque c’est la somme que ma
femme a demandée au Seigneur. Un ange passe ! Il demande alors à combien nous pouvons
nous engager pour cette tranche de travaux. Après réflexion, d’un air grave, je lui répon-­
dis : « en nous cotisant, nous pourrons mettre 200Frs! (30€ à peine !) » Un deuxième ange
passe, jusqu’à ce que j’explique que, sérieusement, je ne peux pas avancer un chiffre. Nous de-­
mandons quelques jours de délai pour prier et donner une réponse. Trois jours après, je rap-­
pelle l’archevêché et lui propose 750.000F (un peu moins de 115.000€) pour eux et 250.000F
(environ 38.000€) pour nous à condition qu’ils nous les avancent… Proposition audacieuse mais
reçue dans la prière. Encore une fois il ne cache pas son étonnement et me dit que le Conseil
Economique n’acceptera sans doute pas, mais qu’il transmettra néanmoins notre offre. Trois
jours plus tard, l’archevêché me rappelle : « la proposition est acceptée !» Notre Dieu ira plus
loin encore puisque, quelques mois plus tard, devant nos difficultés à réunir des dons pour
rembourser les 250.000F nous incombant, le diocèse nous fera don de cette somme.»
Deo Gratias !
A l’été 89, soit moins d’un an plus tard,
les travaux de terrassement, toitures,
menuiseries
extérieures,
maçonnerie
étaient achevés. Rien n’était encore vrai-­
ment habitable mais il était hors de
question de laisser les lieux inoccupés
pendant le temps de leur aménagement
intérieur.
Ainsi,
fut-il
décidé
que
quelques
membres
célibataires
y
«camperaient» pendant les douze mois
suivants.
Maison d’accueil, lieu de vie temporaire des premières
familles lors de la mise à disposition du bâtiment et des
travaux en 1990
C’est ainsi que, en septembre 1990,
grâce au soutien infaillible de la Provi-­
dence, la vie fraternelle pouvait enfin
commencer avec l'emménagement de
deux familles et deux célibataires.
Page 5
-
Le Clos aujourd’hui
- Le Clos : maison de vie familiale et fraternelle.
Au fil des années, plusieurs familles et célibataires installés de façon permanente au Clos ont
connu les grâces et les tourments de toute vie partagée. Véritable école de charité, les règles
de la vie communautaire se sont néanmoins largement simplifiées: lieux de vie adaptés
(appartements pour les familles, chambres pour les célibataires), mise en commun partielle des
ressources pour les frais d’hébergement et de nourriture etc. Afin de respecter les équilibres de
vie de chacun, seuls les déjeuners sont pris en commun.
Pour ce qui est de l’engagement spirituel, chaque journée débute par un temps d’oraison mati-­
nal, suivi au cours de la journée par la messe et la récitation du chapelet. Enfin, des temps
d’adoration, de louange et de partage sont vécus de façon au moins hebdomadaire.
Souple et exigeante, la Communauté des Apôtres de la Paix a su également s’adapter aux be-­
soins et aspirations de ses membres. Ainsi des soirées dites d’écoute sont régulièrement propo-­
sées. C’est le moment privilégié où sont partagées une musique, une œuvre d’art, une sortie
culturelle choisie ensemble ou toute autre activité de nature à enrichir les membres de la com-­
munauté.
Témoignage de Sophie, résidente au Clos depuis 2011.
« Le Clos Saint Joseph est un lieu où j'apprends à vivre, à vivre la vraie vie. Ce lieu
d'accueil, de vie, me met face à ma vérité. La vie commune et la vie de prière en sont
le révélateur. Du coup, il me donne de retrouver ma liberté, de la laisser s'exprimer. La
vie fraternelle me pousse, elle m'encourage dans le dépassement de moi-même, dans
le dépouillement de mes "superficiels", dans l'ouverture à l'autre. Ce lieu est une grâce
car il est un lieu de rencontres qui se veulent vraies, dans la vie quotidienne comme
dans les temps plus particuliers des sessions. C'est un lieu exigeant de par sa simplici-­
té, c'est bon parce qu'il me fait grandir. »
Page 6
- Le Clos : maison d’accueil
Souvent, les personnes qui ont séjourné au Clos nous ont parlé de la qualité de l’accueil, de la
simplicité des rapports entre frères et de la liberté de nos échanges.
C’est là certainement l’expression des grâces données par la Providence et la volonté des
membres de la Communauté de les préserver avec soin.
Ainsi, même si l'expérience nous a montré nos limites par rapport à un accueil plus spécialisé
pour lequel nous n'avons ni le temps ni les compétences requises, le Clos a toujours été ouvert
à l’accueil des personnes venant de l’extérieur de la Communauté.
Les personnes qui s’arrêtent au Clos peuvent y vivre, dans le cadre d’un accueil familial, attentif
et discret, un temps propice à leur repos voire à leur reconstruction. La tranquillité et la paix
qui émanent du lieu y sont pour beaucoup. Elles choisissent librement de partager ou non notre
vie de prière.
- Le Clos : lieu de ressourcement, de découverte et d’évangélisation
Le Clos propose plusieurs sortes de sessions et retraites qui ont pour but essentiel l'ouverture
de la personne : sessions Ephphata de cinq jours ; Ruah et danse libre en week-end, journées
de louange et d'adoration en relais, week-end d'enseignement. Les sessions proposées, outre
leur annonce explicite de la foi chrétienne, sont aussi une manière d'atteindre des personnes
éloignées de la foi par le côté artistique qu'elles proposent.
Une des aspirations profondes de notre Communauté est d’apprendre cet « art de vivre » dont
a parlé le Cardinal Ratzinger en 2000 au Jubilé des catéchistes: « Si l'art de vivre demeure in-­
connu, tout le reste ne fonctionne plus. Mais cet art n'est pas un objet de la science - cet art
ne peut être communiqué que par celui qui a la vie... La question fondamentale de tout homme
est : comment cela se réalise-t-il - devenir un homme ? Comment apprend-on l’art de vivre ?
Quel est le chemin du bonheur ? Evangéliser signifie : montrer ce chemin - apprendre l'art de
vivre. Jésus a dit au début de sa vie publique : Je suis venu pour évangéliser les pauvres (Luc
4, 18) ; ce qui signifie : j'ai la réponse à votre question fondamentale ; je vous montre le che-­
min de la vie, le chemin du bonheur – mieux : Je suis ce chemin. »
- Le Clos : lieu d’activités artistiques
Composée aussi de musiciens, la Commu-­
nauté avait pressenti depuis ses débuts la
nécessité de mettre les talents de ses
membres au service de l’évangélisation
par le beau. Dans cet ordre d’idée,
l’avantage de disposer d’un studio d’enre-­
gistrement sur place pouvait donner à
des artistes désireux de réaliser leur en-­
registrement de pouvoir le faire dans un
cadre idéal de simplicité et de silence.
Outre la capacité d’enregistrements, les
locaux permettent l'organisation de con-­
certs (50 personnes environ) qui peuvent
amener dans le lieu un public différent
des activités directement confession-­
nelles.
Les personnes
qui s’‛arrêtent au Clos
peuvent y vivre,
dans le cadre d’‛un accueil
familial, attentif
et discret,
un temps propice
à leur repos voire
à leur reconstruction.
Page 7
Le « Navire clinique » Saint Joseph :
Il nous arrive souvent de dire, au sein de la CAP que le Clos St Joseph n'est pas seulement la
maison de ceux qui y demeurent quotidiennement ni même de tous les membres de la Commu-­
nauté mais également de toute personne souhaitant y vivre un temps de repos, une halte, un
ressourcement. Maison d’accueil et de réconfort, le Clos Saint Joseph permet de goûter à la
joie simple et vraie pour des personnes à la recherche d’une oasis dans un monde agité,
bruyant et souvent bien superficiel.
Lieu de louange et d'adoration, il nous arrive de qualifier cette maison de « laboratoire » de
charité fraternelle. C'est un lieu où l'on vient et d'où l'on part, un peu comme un porte-avion
sur lequel on vient « faire le plein » pour repartir en mission. C'est un lieu de soin tout simple
dans lequel les « soignants » sont aussi des « patients ». Cette expérience permet l’approche
de l’écoute attentive, de la tendresse bienveillante et de la consolation réparatrice.
C’est une maison qui se veut de plus en plus au fil du temps un reflet extérieur – bien pâle
certes – de notre maison intérieure, celle dans laquelle il nous faudrait demeurer et non pas
seulement habiter ponctuellement. Un lieu d'ancrage dans le réel, dans la présence de Celui qui
nous est plus présent que nous-même. Une maison donc que l'on ne quitte pas même lorsque
l’on en part.
« J'ai conscience que mon propos peut sembler d'une audace folle , précise Jean-Paul, mais il
faudrait le recevoir dans toute sa simplicité et son humilité. Il faudrait aussi que ceux qui ont
fait le choix d'en être les gardiens au jour le jour soient pleinement conscients de cette réalité
afin que, loin de retomber dans des repliements égoïstes de propriétaires, ils progressent rapi-­
dement dans l'esprit d'accueil et de service et dans cette charité si simple qui rend douce la
vie communautaire. Il faudrait aussi que tous ceux qui y passent réalisent l'ampleur du défi
proposé et en soient, eux-mêmes, les acteurs dans la fidélité et la prière.».
C'est un lieu où
l'on vient et d'où l'on
part, un peu
comme un porte-avion
sur lequel on vient
« faire le plein »
pour repartir
en mission.
C'est un lieu de soin
tout simple
dans lequel les
« soignants »
sont aussi des
« patients ».
Dans « Evangelii Gaudium » – n° 92 le Pape
François illustre bien à la fois notre audace et
notre volonté :
« Il y a là vraie guérison, du moment que
notre façon d'être en relation avec les autres,
en nous guérissant réellement au lieu de nous
rendre malade, est une fraternité mystique,
contemplative , qui sait regarder la grandeur
du prochain, découvrir Dieu en chaque être hu-­
main, qui sait supporter les désagréments du
vivre ensemble en s'accrochant à l'amour de
Dieu, qui sait ouvrir le cœur à l'amour divin
pour chercher le bonheur des autres comme le
fait leur Père qui est bon. En cette époque pré-­
cisément, et aussi là où se trouve un « petit
troupeau » (Lc 12, 32), les disciples du Sei-­
gneur sont appelés à vivre comme une commu-­
nauté qui soit sel de la terre et lumière du
monde (Mt 5, 13 à 16). Ils sont appelés à témoi-­
gner de leur appartenance évangélisatrice de
façon toujours nouvelle. Ne nous laissons pas
voler la communauté ! »
Page 8
L’‛ENJEU DU PROJET
Il s’agit d’aider les hommes à prendre conscience que le christianisme est la religion de l’incar-­
nation. Aujourd’hui, bien des personnes croient se libérer des tabous qui touchent au corps en
se «libérant» du Christ Sauveur. L’Église sait cela et explique à ses enfants, notamment par la
voix du Saint-Père, que l’homme est un et que la chair ressuscitera, mais elle a besoin de
moyens pour faire vivre cette unité, pour que les hommes se réconcilient avec eux-mêmes.
Les sessions Ephphata constituent des moyens pour approfondir notre incarnation. Le Clos Saint
Joseph veut devenir un lieu pour accueillir ceux qui cherchent dans ce sens. A travers ses exer-­
cices, Ephphata nous « apprend à descendre en retrouvant notre centre de gravité ». C’est ainsi
que « peu à peu nous ferons la différence entre être centré sur soi et être centré en soi, pré-­
cise Jean-Paul dans son livre « Ephphata, le petit peuple du tapis ».
Ce travail de descente et d’abandon débouche également sur la créativité, sur des œuvres artis-­
tiques qui peuvent ouvrir à la vie ceux qui les accueillent. Contradictoirement, tant de choses
dans le domaine des arts contribuent à aliéner, à enfermer les hommes.
Le Pape Jean-Paul II, notamment au moyen des Journées Mondiales de la Jeunesse, attire notre
attention sur les besoins de la jeunesse d’aujourd’hui. L’art en général, et la musique en particu-­
lier, est un moyen très fort pour rejoindre ces millions de jeunes qui cherchent le sens de leur
vie. Laisserons-nous la «culture de mort» les engloutir ou bien serons-nous présents sur le ter-­
rain ?
N’est-il pas urgent que celles et ceux qui cherchent la vie, qui désirent être libres, puissent être
interpellés par l’Église pour réaliser qu’elle n’est pas, comme on veut nous le faire croire, un
étouffoir moralisateur, culpabilisant et inhibant mais la demeure, le corps même de Celui qui est
la vie, la vérité, la liberté.
Nous nous engageons pour notre part sur cette route avec un amour inconditionnel de l’Église corps
du Christ, sous le manteau de Celle qui en est la Mère, dans le souffle du Saint-Esprit son époux.
Le Clos Saint Joseph souhaite être un lieu où nous attendons ensemble, dans une at-­
tente active et douce, les perles que la Communauté peut offrir par le biais notamment
de ses journées de louange, de ses diverses sessions et de ses partages. Lieu de
source et d’incarnation, le Clos peut donc devenir lieu de mission. En effet, nos lieux
de souffrance ayant été apaisés, nous pouvons devenir nous-mêmes missionnaires de
cette paix renouvelée, de cette joie rafraîchie et guérissante. Lieu de vie et de ren-­
contres, le Clos saint Joseph nous aide aussi par le « frottement » de nos diversités à
descendre toujours plus profondément au-dedans de nous-mêmes à la découverte de
qui nous sommes vraiment.
Simplifiés et libérés, nous sommes ainsi plus à mêmes de nous ouvrir à nos frères, de
confession identique ou non, et à leur faire goûter les délices de Dieu.
Page 9
UN PROJET D’‛AMENAGEMENT
Trois phases de travaux
1- Une phase de travaux urgente est nécessaire afin de répondre à l’entretien et empêcher la
dégradation des bâtiments. Il s’agit essentiellement des enduits extérieurs de la maison d’ac-­
cueil (en pisé), de la petite maison et du corps principal, façade ouest. Le système de chauf-­
fage au gaz propane et au fuel est ancien et fortement consommateur d’énergie. Il est néces-­
saire de moderniser cette installation pour générer des économies futures. Enfin, l’aménagement
d’une partie du 3ème étage pour réaliser un appartement ou trois studios supplémentaires pour
améliorer notre capacité d’accueil.
2- Une seconde phase d’agrandissement et d’aménagement. En effet, la salle principale d’accueil
des retraitants est insuffisante, un agrandissement de l’ordre de 70 m² avec sanitaire est à pré-­
voir. Celui-ci est possible sur le côté nord du bâtiment principal. Sur le côté sud, l’aile ancienne-­
ment réservée au solarium sera réaménagée pour, en partie haute, constituer un réfectoire et
en partie basse des pièces d’accueil avec mise en œuvre d’un coin terrasse.
3- Une troisième phase concerne l’aménagement de la grange afin de réaliser une chapelle des-­
tinée particulièrement aux journées « louange » ou à l’accueil de groupes importants.
Un budget conséquent
La Communauté des Apôtres de la Paix a déjà dépensé plus de 570.000 € en travaux depuis la
mise à disposition du Clos (25 ans), sur ses fonds propres ou grâce à la générosité de dona-­
teurs. Les travaux prévus en trois phases sont estimés à environ 400.000€ et se répartissent
de la manière suivante :
NATURE DES TRAVAUX
2015
ETAPE Enduits
Aménagement étage 3
1 Chauffage
Aménagements divers, entre en
Mise aux normes
30 000 € ETAPE Agrandissement salle
Aménagement solarium
2 Terrasse solarium
75 000 € ETAPE Aménagement de la grange
2016-2017
2018
50 000 € 60 000 € 30 000 € 80 000 € 15 000 € 60 000 € 3
135 000 € 205 000 € 60 000 € Un besoin de financement conséquent étalé sur quatre ans,
financé par les dons, un prêt du diocèse de Lyon
et d’‛éventuelles subventions.
Page 10
COMMENT NOUS AIDER ?
Ce projet n’est pas concevable sans votre générosité. N’oublions pas que la providence parle
d’abord au cœur puis s’incarne dans cette capacité à consacrer une partie de ses ressources
ou de son patrimoine à une cause que l’on estime juste, nécessaire et constitutive d’une œuvre
bienfaisante. Votre aide ou votre contribution permettra la continuité du Clos St- Joseph et sur-­
tout de ce qui s’y vit et nous vous en remercions par avance.
Plusieurs types d’aides sont possibles:
- Dons en nature : en effet les travaux nécessitent matériel, matériaux et savoir-faire,
donc toutes entreprises du bâtiment, architectes, dessinateurs, magasins de matériaux peuvent
nous aider par du temps consacré, des dons de matériaux ou des travaux exécutés (s’adresser
à Sylvie Prat)
- Dons en numéraire: soit par un don unique, un engagement de don annuel sur 3 ans
ou un don mensuel régulier. Ces dons bénéficieront des avantages de la réduction d’impôts sur
le revenu pour les particuliers et de la réduction de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises
(voir encadré). Possibilité de dons pour ISF, merci de contacter Bruno Petit ou Sylvie Prat.
Le budget global annoncé peut paraître difficilement atteignable, mais la multiplicité de dons et
leur régularité associées à l’avantage fiscal peut permettre d’atteindre cet objectif. En effet,
lorsqu’une personne s’engage à verser 1000€ par an, elle ne dépense que 340€ après la réduc-­
tion d’impôt, soit environ 30€ par mois et moins de 1€ par jour.
UN PROJET SUIVI ET CONTROLE
Tous les dons collectés se feront par l’intermédiaire de l’association diocésaine de Lyon, et les
travaux seront payés par celle-ci sur présentation de factures. La Communauté et l’association
diocésaine assureront un suivi régulier des budgets et des travaux réalisés. Nous communique-­
rons régulièrement auprès des donateurs l’avancée du projet.
RESPONSABLES DU PROJET
DEDUCTIBILITE DES DONS
Bruno Petit, modérateur de la com-­
munauté des Apôtres de la Paix :
Particuliers (article 200 du CGI) :
Les dons réalisés par les particuliers à des œuvres
d’intérêt général dans la limite de 20% de leurs reve-­
nus permettent une réduction d’impôt égale à 66%
de ceux-ci. A titre d’exemple un couple avec deux
enfants avec des revenus de 50000€ par an paiera
2250€ d’impôts sur le revenu. Un versement de don
de 2000€ permettra une réduction d’impôts de
1320€, soit un impôt définitif à payer de 930€.
- Tél. 06 80 03 41 35
- [email protected]
Sylvie Prat, responsable des travaux :
- Tél. 06 03 30 55 04
- [email protected]
Communauté des Apôtres de la Paix
Le Clos Saint Joseph
69610 ST GENIS L'ARGENTIERE
Téléphone : 04 74 26 17 78
Messagerie : [email protected]
Site web : www.apotresdelapaix.net
Entreprises (article 238 bis du CGI) :
Les dons réalisés par les entreprises dans la limite
de 0,5% de leur chiffre d’affaire permettent une ré-­
duction d’impôt de 60%.
ISF (impôt sur la fortune) :
Les dons sous certaines conditions bénéficient de la
réduction de l’impôt sur la fortune à hauteur de 75%
de votre don. Merci de contacter dans ce cas Bruno
PETIT ou Sylvie PRAT.
Page 11
Maison d’accueil, enduit des façades à faire.
Solarium à aménager.
Maison d’accueil, enduit des façades à faire.
Façade ouest bâtiment principal, façade à rénover
Façade nord bâtiment principal, agrandissement prévu.
Bâtiment principal, entretien façade sud
Annexe
Page 12
DOCUMENT A RETOURNER AVEC VOTRE DON
PROJET AMENAGEMENT DU CLOS ST JOSEPH
PRENOM:
NOM:
SOCIETE:
ADRESSE:
CODE POSTAL:
VILLE:
Téléphone:
Portable:
ADRESSE MAIL:
Ces renseignements nous sont indispensables notamment pour l’envoi de votre certificat
de réduction d’impôts. Ce document vous sera prioritairement envoyé par mail.
Je souhaite effectuer un don à l’association diocésaine de Lyon et l’affecter au projet de
travaux de réfection et d’agrandissement du Clos St-Joseph à St Genis l’Argentière, selon les
modalités suivantes:
J’effectue un don unique de
de Lyon.
€, chèque ci-joint à l’ordre de l’association diocésaine
Je m’engage à effectuer pour les années 2015 à
un don annuel de
€ , vous
trouverez ci-joint le premier chèque à l’ordre de l’association diocésaine de Lyon pour l’année
2015.
Je m’engage à effectuer un don mensuel de
€ et ceci par virement bancaire.
Je demande à ma banque de mettre en place ce virement périodique avec le bénéficiaire sui-­
vant:
Association diocésaine de Lyon, domiciliation SG LYON REPUBLIQUE(01200)
Code banque: 30003 code guichet: 02070 n° compte: 00037260029 clé: 33
IBAN : FR76 3000 3020 7000 0372 6002 933
IMPORTANT: Référence à indiquer:
BIC: SOGEFRPP
PROJET CLOS ST JOSEPH
Le récépissé de ce don vous sera envoyé directement par l’association diocésaine de Lyon afin
de pouvoir bénéficier des réductions d’impôts des articles 200 ou 238 bis du Code général des
impôts.
Le
Signature
Document à envoyer avec votre chèque impérativement à :
COMMUNAUTE DES APOTRES DE LA PAIX
Le Clos St JOSEPH
- 69610 ST GENIS L’ARGENTIERE
La communauté se chargera de le transmettre à l’association diocésaine de Lyon.