orchestre philharmonique du maroc
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Document réalisé par l’Orchestre Philharmonique du Maroc www.opm.ma Copyright 2011. Dossier de presse Cycle des 9 symphonies de BEETHOVEN ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC Dossier de presse COMMUNIQUE DE PRESSE 3ème édition – 2011/2012 du Cycle des 9 symphonies de Beethoven Peu d’orchestres au monde ont pu interpréter l’intégralité des 9 symphonies de Beethoven. L’OPM, avec l’encouragement et le soutien de la CDG, a entrepris ce challenge sur 5 ans. La première édition a été consacrée à la très difficile 1ère et la très célèbre 5ème symphonie du cycle en 2009, La deuxième a été consacrée à la 2ème et la très célèbre 7ème symphonie en 2010. Cette belle initiative se poursuit cette année en novembre - décembre 2011 avec la 3ème et 8ème symphonies dans trois villes du royaume. La 3ème Symphonie, dite « héroïque » a une histoire derrière son surnom : Beethoven avait d’abord envisagé de dédier l’œuvre à Bonaparte et de l’intituler « Bonaparte », en admirateur du héros des idéaux républicains qu’il représentait pour lui. Lorsque Napoléon se fera couronner empereur, bafouant – aux yeux de Beethoven – l’idéal de la Révolution française, il retira la dédicace et modifia le titre en « Symphonie héroïque pour fêter le souvenir d’un grand homme ». La 8ème Symphonie confère un rôle thématique à la pulsation. Sous un aspect de grande simplicité, évocatrice de la musique populaire et de celle de ses prédécesseurs (en particulier Haydn) ainsi que du métronome qui venait d’être inventé, Beethoven a composé une œuvre très cohérente et homogène, plus courte que la précédente. Programme palpitant, qui nous transporte vers les années 1800, époque où ce grand compositeur a créé ses neuf symphonies. CONTACT PRESSE Fondation Ténor pour la Culture : Caroline Saunier, 06 46 102 102 – [email protected] 2 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC Dossier de presse Programme musical Ouverture d’Egmont Composition et création : Vienne, 1810. Symphonie n° 8 I. II. III. IV. Allegro vivace e con brio Allegretto scherzando Tempo di Menuetto Allegro vivace Composition : 1811-1812 (terminée en octobre 1812 à Linz). Création : le 27 février 1814, avec la Septième Symphonie, Grande salle de la Redoute, Vienne. Symphonie n° 3, dite « Héroïque » V. VI. VII. VIII. Allegro con brio Marcia funebre - Adagio assai Scherzo - Allegro vivace Finale - Allegro molto Composition : 1802-1804. Dédicace : au Prince Lobkowitz. Création : le 7 avril 1805 au Theater an der Wien (après une première audition privée l’été 1804 au Palais Lobkowitz). Dates des Concerts CASABLANCA, CINEMA RIALTO : Mardi 29 novembre, 20h30 – Cinéma Rialto, Casablanca (Tarif : 150dh) M ARRAKECH, THEATRE ROYAL : er Jeudi 1 décembre, 20h30 – concert public (Tarif : 150 Dhs) RABAT, THÉÂTRE NATIONAL MOHAMMED V : Venderdi 2 décembre, 20h30 - concert public (Tarif : 200, 150 et 50 Dhs) Points de vente des billes CASABLANCA : Cinéma Rialto, EIMD, Carrefour des Livres, Yamaha Musique, Mégarama RABAT: Théâtre National Mohammed V, EIMD, Studio Flash, Agence Marjane Hay Riad M ARRAKECH : Théâtre Royal et Cinéma Colisée Infoline : 06 65 70 00 00 www.opm.ma www.facebook.com/ConcertsOPM 3 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC Dossier de presse Direction, Benoît Girault Benoît Girault est Directeur artistique et Premier chef invité de l’Orchestre Philharmonique du Maroc (OPM). Depuis 2007, il a mis en place une véritable « saison musicale » et conduit un répertoire classique du niveau des meilleurs orchestres. Il réalise notamment la première intégrale des Symphonies de Beethoven au Maroc. Outre les concerts symphoniques, il dirige également les représentations lyriques et les concerts donnés dans le cadre du Concours International de Piano. Benoît Girault, pianiste de formation, est lauréat du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (classes d’harmonie et de contrepoint, d’analyse musicale et d’histoire de la musique, d’instrumentation et d’orchestration, d’esthétique et de direction d’orchestre). Finaliste des Concours internationaux de direction d’orchestre de Tokyo et de Besançon, il s’est produit à Paris (Salle Pleyel, Théâtre des Champs-Élysées, Théâtre du Châtelet), Bruxelles, Stuttgart, Amsterdam, Singapour, Tokyo, Sapporo. Accompagnateur apprécié et doté d’un très large répertoire, il a joué ces dernières années avec des solistes de renommée internationale, tels que Paul Meyer, Jean-Philippe Lafont, Abdel Rahman El Bacha, Gilles Apap, David Guerrier, Pascal Godart, Karen Vourc’h, Nicolas Dautricourt, Siheng Song. Il est invité régulièrement à diriger l’Orchestre Pasdeloup. Outre les grands chefs-d’œuvre du répertoire (Mozart, Beethoven et Ravel), la musique de notre temps (Stravinsky, Boulez), il apprécie tout particulièrement le répertoire lyrique (La Traviata, Les Noces de Figaro, Don Giovanni, Tosca, La Périchole, La Flûte enchantée – tournée en 2010 avec Opéra-Éclaté -). 4 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC Dossier de presse Quelques mots sur les œuvres Ouverture d’Egmont op. 84 En 1809, Beethoven reçoit la commande d’une musique destinée à accompagner une nouvelle mise en scène de la tragédie de Goethe, Egmont ; ce comte d’Egmont est un personnage réel (1522-1568), gouverneur des Flandres, qui a résisté à l’envahisseur espagnol. Beethoven écrit une ouverture ainsi que neuf numéros destinés à s’insérer dans la tragédie de Goethe - qui sera ainsi créée à Vienne en 1810 ; il ressent une forte sympathie pour le héros - Vienne, à cette époque, était occupée par les troupes françaises napoléoniennes -, qui finit décapité, mais qui aura incité son peuple à reconquérir sa liberté. L’ouverture dévoile les principaux thèmes du drame – l’héroïsme, la lutte, l’amour – et se développe en trois parties : une introduction lente (le lourd climat de l’oppression), un énergique allegro de forme sonate (la rébellion) et une éclatante péroraison finale, qui exalte le thème romantique de la mort transfigurée en triomphe de la liberté. Celle-là même qui, dans la pièce, salue les derniers mots d’Egmont : « Je meurs pour la liberté. Je n’ai vécu, je n’ai combattu que pour elle ; maintenant je lui offre ma vie en sacrifice... ». Symphonie n° 8 en fa majeur op. 93 Beethoven passe l’été 1812 en Bohême, dans les villes d’eaux de Teplitz et de Karlsbad (actuelles Teplice et Karlovy Vary). C’est à Teplitz, d’où il écrit sa lettre fameuse à l’« Immortelle bien-aimée », qu’il compose pour l’essentiel la Huitième Symphonie, dans la suite immédiate de la Septième. Il a d’ailleurs songé à composer un ensemble de trois symphonies dont la troisième, en ré mineur devait intégrer l’Ode à la Joie. Curieusement, Beethoven fit publier sa nouvelle Symphonie sans la dédier à un mécène ou à un ami. L’Allegro vivace e con brio offre une structure de forme sonate nettement délimitée, avec un premier thème bon enfant en fa majeur, mélodique plus que rythmique, et un deuxième thème léger, en syncopes. Le développement est construit sur un grand crescendo par paliers, avec la réexposition pour climax. Vient ensuite, non un mouvement lent, mais un divertissement, Allegretto scherzando, d’une grâce légère, un peu désuète, avec des touches d’humour renvoyant à l’esprit de Haydn. Sans trompettes ni timbales, il met en vis-à-vis les deux groupes des vents et des cordes, et montre une écriture plus intime, quasiment de chambre, caractérisée par son dialogue entre instruments. Berlioz l’évoque ainsi : « Cela tombe du ciel tout entier dans la pensée de l’artiste; il l’écrit tout d’un trait, et nous nous ébahissons à l’entendre. C’est doux, ingénu et d’une indolence toute gracieuse, comme la chanson de deux enfants cueillant des fleurs dans une prairie par une belle matinée de printemps ». La Huitième est la seule à posséder un vrai menuet, clin d’œil au Menuet galant du XVIIIe siècle. Celui-ci s’ouvre forte sur un motif de brouhaha très marqué, évoquant le décor joyeux et animé d’une foire. De caractère rustique, un peu pesant, avec des ponctuations de trompettes et timbales, il retient par sa mise en valeur des instruments : le basson soliste, qui fait une brève apparition dans la deuxième partie du menuet, et surtout les deux cors et la clarinette solo dans le trio, sur un accompagnement en triolets pizzicato des violoncelles. L’Allegro vivace couronne avec énergie cette œuvre ; il est très développé et est aussi long que les trois mouvements précédents réunis. Sa forme, qui est celle du rondo, oppose un premier thème en vif pianissimo à un second thème plus chantant. 5 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC Dossier de presse Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Eroica » 1802. Année terrible ! L’année d’une crise majeure dans la vie de Beethoven avec l'aggravation subite et irrémédiable de sa surdité dont il prend conscience à Heiligenstadt. Coupé des autres, seule son oreille interne et ses tumultes propres vont devoir le guider vers ce qu'il croit être son moi profond. Il s'attaque à la Troisième Symphonie et la symphonie occidentale quitte à jamais la merveilleuse quiétude de Mozart ou de Haydn pour devenir un monde propre où les sentiments, voire les confidences deviennent maîtres. C'est à la forme de se plier aux cris du coeur, aux instruments à évoluer, à l'orchestration de tout remettre à plat. Cette symphonie est la révolution culturelle de l'Europe. Beethoven se sert de l'orchestre pour étreindre la matière et la plier à ses combats intérieurs. Jamais une symphonie n’avait eu pareilles proportions, pareille durée. Comme les premiers auditeurs et critiques l’ont éprouvé, cette Troisième Symphonie est « colossale » ; elle fait éclater les cadres de la symphonie classique. Son gigantisme, son ton épique et grandiose, sa conception globale tendue vers le finale, son association aux figures de Bonaparte et de Prométhée, font de cette symphonie l’œuvre type de la phase héroïque de Beethoven et de la « nouvelle manière » qu’il annonçait en 1802. 6 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC Dossier de presse A propos de l’Orchestre Philharmonique du Maroc Acteur majeur du paysage culturel marocain, l’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC (OPM), association à but non lucratif, est devenue en 15 ans d’existence, la référence en matière de musique classique au Maroc. L’OPM s’adresse à toutes les catégories de mélomanes et futurs mélomanes et se positionne comme « élitiste » en terme d’image et de qualité artistique, faisant le choix d’une programmation originale. En effet, depuis près de quinze ans, l’OPM a produit plus de 300 concerts et a offert à son public les œuvres les plus importantes du répertoire classique. L’OPM œuvre activement pour la formation des jeunes enfants par la mise en place de véritables parcours pédagogiques, et ceci tout au long de la saison musicale. Chacune des saisons de l’OPM s’articule autour de rendez-vous incontournables et attendus du public : les Concerts d’Ouverture (en octobre), le Cycle Beethoven (en décembre), les Concerts du Nouvel An (en janvier), le Concours International de Musique du Maroc (en mars), l’Opéra (en avril), et la Fête de la musique (en juin), soit entre 30 et 40 concerts par an. Son ambition permanente est de faire rayonner l’image culturelle du Maroc et de valoriser le travail de ses 80 musiciens professionnels. Véritable incubateur de talents, l’OPM a en effet énormément contribué à valoriser le statut de musicien marocain pour lui permettre aujourd’hui de vivre de son art, de sa passion. Pour en savoir plus : www.opm.ma 7